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Pour le moment, Renault a uniquement dévoilé sa nouvelle Megane en 5 portes (lire : Tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle Renault Mégane), alors que la génération précédente avait plusieurs déclinaisons. La séduisante Megane Coupé sera-t-elle reconduite ?
La Megane III a été déclinée en 5 portes, 3 portes, break et cabriolet. Un vaste choix pour le client qui devrait se rétrécir pour la IV. Il est quasiment certain que la version découvrable et le « coupé » ne seront pas conservés pour des questions de coûts, tout comme les Clio IV et Twingo III ne sont pas proposées en 3 portes. Une mauvaise nouvelle qui n’a pas empêché le designer Theophilus Chin d’imaginer ce à quoi pourrait ressembler la Megane IV Coupé que voici :
Des airs d’Alfa Romeo Brera pour cette Renault Megane IV Coupé virtuelle ? Son allure massive y fait penser…
Le résultat est particulièrement séduisant ! On découvre une Megane nettement plus agressive qui pourrait très bien être dans sa version de série tant le résultat est réaliste. Le dessinateur a également eu l’idée de réduire l’étirement des feux arrière qui ne rejoignent plus le losange. La poupe devient un peu moins originale, mais elle gagne, à mon sens, en élégance tout en étant moins surchargée.
Pour se rassurer, on peut se dire que la remplaçante de la Megane Coupé sera une certaine Alpine ! Une véritable petite sportive que Renault Sport développe dans le plus grand secret… Patience !
Nous avons tous connu dans nos vies la fameuse sensation de « déjà vécu » : un moment qu’on a l’impression d’avoir déjà connu à l’identique. Je ne l’ai pas rencontré lors de ma visite de Francfort, mais en revanche sur de nombreux stands, j’ai eu des impressions de déjà vu !
Plusieurs nouveautés dévoilées lors du show allemand m’ont fait penser à d’autres véhicules, bien souvent de futurs rivaux. Heureusement, on est loin du clonage façon constructeurs chinois. Ici, les comparaisons se font pour quelques éléments de design à l’extérieur ou à l’intérieur. Petit inventaire de ces similitudes.
Il n’est pas question ici de pointer les mimétismes avec des véhicules de la même famille. Si certains s’agacent de voir les constructeurs user de la photocopieuse au sein de leur gamme, la pratique est tout à fait compréhensible : elle donne de la cohérence à un ensemble de modèles arborant le même logo. On ne reprochera donc pas au GLC de n’être qu’une Classe C break relevée !
Mais le nouveau SUV compact de Mercedes, qui pousse vers la sortie le peu gracieux GLK, nous fait songer de profil à un autre véhicule, concurrent : l’Audi Q5. La ressemblance se situe au niveau du vitrage latéral, avec une troisième vitre qui forme une pointe semblable. La bande de carrosserie autour de la lunette est également proche. Volontaire ?
La nouvelle berline d’Alfa, on peut presque la résumer par « j’aime ou je déteste », même si je vous conseille vivement de la voir en réel avant de vous faire un avis définitif. Lors de la publication des premières photos officielles, de nombreux internautes ont pointé les ressemblances avec différentes autos. De profil, l’allure générale fait fortement penser à celle qui sera la cible numéro 1 de l’italienne : la BMW Série 3.
Au niveau de l’arrière, les feux renvoient à plusieurs véhicules : la Kia Optima pour le côté étiré dans les ailes ou la nouvelle Skoda Superb au niveau de la découpe vers la malle. Plus flatteur, le bouclier de cette version Quadrifoglio a de faux airs de Maserati.
La planche de bord n’échappe pas aux comparaisons. Pour elle, c’est Audi qui revient plusieurs fois en tête, avec par exemple un volant qui intègre un bouton de démarrage comme sur la nouvelle R8. Les commandes au niveau du levier de vitesses font également fortement penser aux productions des anneaux.
De même qu’on ne reproche pas au GLC de ressembler fortement à sa sœur Classe C, on ne critiquera par Kia d’avoir dessiné une nouvelle Optima très proche de sa devancière. Le mimétisme est tel que beaucoup s’y perdent. En revanche, à bord, les designers de la firme coréenne se sont inspirés d’une autre marque.
Les habitués l’auront deviné : cette nouvelle Optima fait furieusement penser la BMW Série 5. Et ce n’est pas seulement le dessin orienté de la console centrale qui peut être pointé du doigt : la forme des commandes est également très bavaroise ! Autre véhicule qui nous vient à l’esprit : la Mazda 6.
La marque coréenne attend énormément de sa première compacte, qui doit enfin faire décoller les ventes de la firme en Europe. La Q30 est dérivée de la Mercedes Classe A… et partage beaucoup de pièces visibles à l’intérieur. En revanche, l’extérieur est 100 % inédit, avec les codes de style Infiniti : custode en forme de virgule, large calandre aux contours en arc de cercle…
Mais de ¾ avant, la Q30 ressemble fortement à la Mazda 3. Points de ressemblance : les ailes fortement galbées avec une nervure qui plonge dans les portières ou encore les optiques étirées le long du capot reliées à la calandre par du chrome.
La nouvelle Mégane ressemble d’abord… à sa grande sœur Talisman, et pour Renault, c’est entièrement voulu. L’idée est de faire monter en gamme la voiture. Mais sous certains aspects, l’auto fait aussi songer à d’autres véhicules. De 3/4 arrière, elle a un petit côté Seat Leon.
La forme du vitrage latéral évoque aussi, avec une deuxième vitre qui remonte, le Mercedes GLA. Autre auto qui nous vient à l’esprit avec cet effet de style, bien moins glamour : la première Toyota Auris !
Sur les routes depuis 2009, le Renault Scenic va bientôt céder sa place à son remplaçant. Ce dernier a d’ailleurs été vu en cours de test. Abcmoteur vous présente les premières photos et infos sur la quatrième génération du monospace compact…
Malgré ses six ans, le Scenic III devance encore le Citroën C4 Picasso II, pourtant nettement plus jeune et moderne, et tient sa place de leader du segment sur le marché français. Sur les clichés espions d’Autoevolution, on peut remarquer que le modèle du Losange change d’apparence en dépit des épais camouflages.
Le Scenic aura-t-il le droit à des crosses à led en-dessous de ses optiques comme sur les Talisman et Megane ?
En effet, la face avant adopte la calandre vue sur le Kadjar (lire notre essai), tandis qu’un certain nombre d’éléments rappellent le rival aux Chevrons précédemment mentionné. Pourquoi ? Tout simplement parce que sur cette future génération, il apparaît que le pare-brise remonte plus haut vers le toit, la petite vitre située avant le rétroviseur grandit nettement et le hayon devient plus bombé. Ainsi, le Scenic délaisserait ses formes un peu carrées pour plus de rondeurs…
Sur le plan technique, le monospace recevra la plateforme CMF permettant de gagner quelques kilos sur la balance. Une base qui est également utilisée par le Kadjar et le prochain Koleos.
A l’intérieur, il faut s’attendre à retrouver une présentation proche de la dernière Megane. Les sièges ne pourront plus être retirés de l’habitacle, mais ils se plieront dans le plancher. En outre, les équipements technologiques arriveront en nombre avec, entre autres, le régulateur de vitesse actif, la reconnaissance des panneaux de signalisation, un grand écran tactile, …
Le Renault Scenic 4 sera à découvrir au salon de Genève au mois de mars prochain, pour sans doute une commercialisation la même année, soit en 2016.
A suivre…
La Renault Megane 4 vient d’être dévoilée, y compris dans une version pimentée nommée GT, mais qu’en est-il pour la future RS ? Des informations ont filtré lors du salon de Francfort…
Le Losange a profité de l’événement allemand pour livrer plus de détails sur la nouvelle génération de sa compacte qui se montre déjà préparée à la sauce Renault Sport (lire : Tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle Renault Mégane), néanmoins il ne s’agit pas de la remplaçante de la redoutable RS (lire notre essai). Avec son moteur essence de 205 ch, la Megane GT se place davantage comme une concurrente des Peugeot 308 GT (lire notre essai) et Ford Focus ST. Les Anglais d’Autocar sont donc allés pêcher quelques renseignements sur la sportive tant attendue qui sera disponible en 5 portes, au lieu de 3 jusqu’à maintenant.
La dernière Renault Megane plafonne actuellement à 205 ch en GT, mais la RS devrait tutoyer les 300 ch
S’il paraît presque évident que les quatre roues directrices équipant la Megane GT se retrouveront sur la Megane RS – et apporteront un gain significatif pour le comportement routier –, la question de la boîte de vitesse ne semble pas tranchée. Patrice Ratti qui est à la tête de Renault Sport a conscience que la boîte EDC de la Clio 4 RS (lire notre essai) n’a pas les faveurs de tout le monde. L’idéal serait de proposer à la fois une boîte manuelle et une boîte à double embrayage sur la Megane 4 RS.
Le problème étant le coût engendré par ce choix. D’un côté la boîte manuelle est encore très populaire auprès des fans de Renault Sport, de l’autre des marchés comme le Japon et l’Australie sont friands de boîte automatisée. La marque française doit prendre une décision difficile. Chez Abcmoteur, on espère que le levier traditionnel sera conservé pour un plaisir de pilotage maximal.
A noter enfin que M. Ratti a confirmé que la prochaine Megane RS aura recevra bien un bloc avec une puissance en hausse. Néanmoins, le but n’est pas d’aller aussi loin qu’une Honda Civic Type R de 310 ch (lire notre essai). Le châssis et la conduite sont également en cours d’amélioration.
> Lisez aussi : La future Renault Megane RS bien partie pour être hybride
Renault enchainerait-il trop vite les nouveautés ? La marque au losange dévoile en première mondiale deux modèles très importants à Francfort : la Mégane IV et la Talisman. Mais cette dernière, qui est pourtant un événement en faisant oublier au premier coup d’œil la fade Laguna III (lire notre essai), semble avoir été totalement éclipsée sur le stand par la nouvelle compacte ! Il est vrai que niveau ventes, la Mégane est plus cruciale que la Talisman.
Renault avait dévoilé les premières images de l’auto une semaine avant Francfort (lire : Nouvelle Mégane : Renault réagit et l’officialise). Mais seul l’extérieur avait été montré et les informations étaient rares. Il a fallu attendre l’ouverture du Salon pour découvrir l’intérieur et les aspects techniques.
On ne va pas revenir sur le design de la carrosserie, que l’on a déjà analysé. Montons directement à bord ! Comme on pouvait s’en douter, la Mégane reprend beaucoup d’éléments de sa nouvelle grande sœur la Talisman. Peut-être trop, car toute la console centrale est identique, en plus de l’instrumentation. Que va penser l’acheteur de Talisman en découvrant que son voisin qui roule en Mégane moins chère a le même intérieur ?
Ce qui fait la différence est l’élément moussé qui recouvre l’ensemble, et descend ici jusqu’à la boîte à gants. Le design du tunnel central est également simplifié mais accueille des guirlandes de diodes, preuve que le Renault nouveau apporte un joli soin aux détails. En revanche, le discours sur la qualité de finition, qui serait en progression, ne passe pas. De nombreux plastiques ne sont pas à la hauteur. Le pire est autour du levier de vitesses : deux éléments tentent de faire le lien entre la planche de bord et le tunnel, mais ils sont toujours mal alignés.
La nouvelle Mégane mesure 4,36 mètres en longueur, et s’étire ainsi de 64 mm. L’empattement profite de 28 mm en plus. De quoi légèrement améliorer l’habitabilité, avec 20 mm de plus pour les genoux des passagers arrière. Côté coffre, le volume est important avec 434 litres. Mais nous avons constaté au Salon que le seuil de chargement est haut perché, formant une grosse marche avec le plancher de la soute !
La Mégane se la joue techno, avec des équipements rares voire inédits dans la catégorie. Les modèles haut de gamme sont ainsi dotés d’un grand écran tactile 8,7 pouces format portrait au toucher similaire à celui d’un smartphone. Les versions de milieu de gamme auront un écran 7 pouces format paysage. Les bas de gamme auront un petit écran d’autoradio. Sur les finitions hautes, l’instrumentation accueille un écran TFT 7 pouces personnalisable.
Dans la liste des équipements, on trouve le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage actif d’urgence, la lecture des panneaux de signalisation, l’avertisseur d’angle mort, les feux de route automatiques ou encore le parking mains libres. Il y a aussi un affichage tête-haute. Bref, la Mégane se remet à jour de fort belle manière d’un point de vue technologique.
La gamme de motorisations comporte des blocs taillés pour le grand public. En essence, il y a des Energy TCe 100 et 130 ch. Ce dernier est compatible avec la boîte EDC à 7 rapports. Pour le diesel, les dCi sont déclinés en 90, 110 et 130 ch. Le 110 ch existe en EDC 6.
Renault a aussi présenté la version GT de la Mégane, qui est une vraie petite sportive mise au point par Renault Sport. En clair, ce n’est pas juste du look. La GT est notamment équipée des quatre roues directrices, ce qui est tout bonnement une première mondiale sur le segment des compactes.
Les réglages des liaisons au sol sont spécifiques. L’auto est aussi équipée d’une fonction Multi Change Down qui permet un multi-rétrogradage accéléré et d’un Launch Control. Côté moteur, la GT sera d’abord proposée en essence 205 ch EDC 7. Le diesel dCi 165 ch EDC 6 arrivera plus tard.
La date de commercialisation n’a pas encore été dévoilée. La Talisman étant prévue pour mi-novembre, la Mégane devrait attendre son tour, sûrement en janvier 2016.
Et si douze ans plus tard Renault relançait l’Avantime ? Une mauvaise idée me diriez-vous au regard du flop de la première génération. Pourtant, un designer a fait une proposition qui pourrait avoir du sens…
Commercialisé de 2001 à 2003, le « coupéspace » de Renault n’a séduit que 8 557 acheteurs. L’échec de l’Avantime, cette auto atypique résultant d’un croisement entre un monospace et un coupé, s’explique notamment par son allure discutable, son lancement retardé et l’offre moteur réduite.
La Renault Avantime a eu une carrière très courte (crédit : Conrad Longmore)
En 2015, Renault possède un design recueillant nettement plus d’adeptes, les succès des Clio et Captur sont là pour en témoigner. Virtuel-Car a donc imaginé l’Avantime II toujours étroitement dérivée de l’Espace, mais cette fois-ci de dernière génération. Le résultat est plus que probant comme vous pouvez le constater ci-dessous !
L’avant est emprunté à l’Espace V (lire notre essai), les ouïes situées au-dessus des phares sont conservées et la garde au sol a été surélevée, de quoi coller avec la tendance actuelle. Bien entendu, les deux portes avant restent dépourvues d’encadrement, tandis que la partie supérieure est toujours en aluminium.
Cela étant, un coupé de ce genre a-t-il sa place sur le marché automobile actuel ? Certains affirment que la marque au Losange était en avance sur son temps… Pour ma part, je pense qu’une nouvelle Avantime risquerait très fortement de se concrétiser par un deuxième flop, car un crossover coupé n’attire pas les foules. Il suffit de constater la faible proportion de Range Rover Evoque en 3 portes – pourtant séduisant – pour s’en rendre compte.
Plus que quelques jours avant l’ouverture du Salon de Francfort 2015. Les nouveautés défilent, la tension monte ! Abcmoteur a décidé de faire le point sur le programme de ce grand show, en listant les nouveautés déjà annoncées, celles attendues et les surprises potentielles. Chauvins, nous commençons aujourd’hui par les Français.
La marque au losange est en super-forme. Elle n’avait jamais proposé un programme aussi fourni. Renouveler un modèle capital, pour une marque généraliste c’est fréquent, mais deux en même temps c’est assez rare. Le public découvrira ainsi à Francfort la quatrième génération de la Mégane et l’inédite Talisman, qui prend la relève de la Laguna.
> Lire : Nouvelle Mégane : Renault réagit et l’officialise
> Lire : Renault Talisman : la Laguna est déjà oubliée
Notons d’ailleurs que ces modèles appartiennent à des segments très importants en Allemagne et visent clairement les références Volkswagen à domicile ! Frappant fort, Renault propose même les premières déclinaisons de ces véhicules : la sportive light GT pour la Mégane et le break Estate pour la Talisman.
> Lire : La Renault Talisman fait déjà le break
Avec un tel menu, inutile d’espérer une surprise le jour J. Le Salon sera l’occasion d’en savoir plus sur la compacte, dont peu d’éléments ont été officialisés pour l’instant. Seul petit mystère : le concept de pick-up Alaskan sera t-il de la partie ?
> Lire : Renault Alaskan : c’est l’Amérique
Au sein du groupe Renault, il y a aussi Dacia. La marque roumaine exposera à Francfort le Duster Edition 2016. Au menu : quelques modifications esthétiques (jantes 16 pouces et couleur de carrosserie inédites) et des équipements en plus, dont la caméra de recul.
Autre nouveauté de la marque : la présentation d’une boîte pilotée Easy-R pour les Logan et Sandero avec la motorisation TCe 90. Tous les blocs proposés chez Dacia se convertissent aussi à la norme Euro 6, avec quelques gains de consommations et d’émissions de CO2 à la clé.
Le lion est en phase de transition. Après avoir renouvelé de fort belle manière la 308 (lire notre essai), puis la 108 (lire notre essai), Peugeot est en panne de nouveautés depuis de longs mois. Il prépare une offensive produits avec notamment le tout nouveau 3008 mais il faudra attendre l’année prochaine pour découvrir la seconde génération du crossover compact (lire nos informations).
Le Français nous fait donc patienter avec un énième concept-car, certes très réussi, le Fractal. Côté gamme, Francfort sera le théâtre de lancement de la nouvelle sportive de la firme, la 308 GTi, dotée d’un 1.6 THP de 270 ch.
> Lire : Peugeot Fractal : l’éveil des sens
> Lire : Peugeot 308 GTi : le fauve est lâché
Après la 5, c’est au tour de la 4 d’adopter la calandre DS, avec un cadre chromé qui relie les optiques. Celles-ci sont dotées sur les finitions supérieures de la technologie LED/Xénon. La DS 4 profite de son restylage pour voir double. En plus de la version classique, dont la garde au sol a enfin été abaissée, DS propose une déclinaison typé aventure, nommée Crossback. Celle-ci reçoit quelques détails de déco spécifiques.
> Lire : Une double personnalité pour la DS 4 restylée
DS exposera aussi en première mondiale sa monoplace électrique qui participera au Championnat du Monde Formule E. La DSV-01 arbore les couleurs de Virgin. Enfin, DS a annoncé il y a quelques jours qu’une surprise serait dévoilée le 15 septembre, jour d’ouverture à la presse. Mais selon certaines rumeurs, il ne s’agirait que d’une DS 4 maquillée…
> Lire : DS dévoile sa monoplace électrique DSV-01
Comme pour Peugeot, pas de grande nouveauté encore chez Citroën. Pour faire le show, la marque a donc concocté un concept plein de nostalgie : le Cactus M. Ce prototype basé sur le C4 Cactus rend hommage à la Méhari, en multipliant les clins d’œil : portes en plastique, habitacle facilement lavable, capote en toile manuelle…
> Lire : Citroën Cactus M : Méhari, es-tu là ?
Citroën exposera aussi en première européenne le concept Aircross, qui annonce le SUV familial que prépare la marque pour 2017. A Francfort, le C4 Cactus bénéficiera de quelques améliorations. Il adoptera enfin une banquette 1/3-2/3. Autre nouveauté dans la gamme du crossover Citroën : une inédite couleur de carrosserie Jelly Red. De son côté la C1 hérite de la teinte Blue Lagoon et peut être commandée avec le freinage automatique Active City Brake.
Renault a investi le segment des SUV depuis 2008 avec le Koleos, mais sans grand succès. 4 100 unités seulement ont trouvé preneur en 2014, quand les leaders s’écoulent à plus de 30 000 unités. Afin de revenir dans la course, le constructeur propose depuis juin dernier un nouveau modèle baptisé « Kadjar » (le remplaçant du Koleos est en cours de développement).
Ce dernier peut-il s’imposer face à une concurrence fournie et bien armée ? Pour tenter d’y répondre, Abcmoteur a pris le volant du Kadjar dCi 110 en finition Intens. Verdict !
Les deniers modèles mis sur le marché par Renault ne font plus dans le banal dont la Laguna III (lire notre essai) en était un bon exemple. Désormais, Laurens van den Acker, qui est à la tête du design du Losange, insuffle un vent nouveau. Les lignes exubérantes du Kadjar en témoignent. Notre monture en Rouge Flamme ne passe pas inaperçue !…
La face avant se fait le plus remarquer avec cette grande calandre reliant les deux optiques entièrement à led intégrées dans son prolongement. Le losange occupe une bonne place. Le profil n’est pas en reste avec une ceinture de caisse montant au niveau de la porte arrière qui apporte un certain dynamisme. Dans le même but, on retrouve cette sorte de renfoncement sur le bas de caisse introduit sur la Clio IV. Sans en avoir l’air, les jantes bi-ton sont tout de même ici en 19 pouces !
La poupe, bien que plus conventionnelle, se distingue par ses feux stop rectangulaires à led. Leur dessin travaillé vient un peu en contradiction avec l’énorme bouclier où est fixée la plaque d’immatriculation. Même si les sabots de couleur gris satiné, les protections en plastique brut et la garde au sol surélevée jouent sur l’aspect baroudeur, un peu plus de raffinement à cet endroit-ci aurait été bienvenu pour ce Kadjar qui demeure agréable à regarder tout en étant un minimum original.
Vous n’avez rien remarqué pour la carrosserie du Kadjar, peut-être que l’habitacle pourra vous mettre la puce à l’oreille ? Sachez que le Français est en réalité Japonais pour une bonne moitié ! En effet, il partage bon nombre de pièces avec le pionnier du genre : le Nissan Qashqai. Petit tour de reconnaissance…
Si le volant, les commodos et le tableau de bord sont repris à l’Espace V (lire notre essai), la console centrale, les poignées de porte, ainsi que les commandes des vitres électriques sont d’origine nippone. C’est d’ailleurs ces derniers éléments qui paraissent à mon sens le moins qualitatif. Le reste étant d’assez bonne facture.
Les places avant sont confortables et suffisamment creusées pour être maintenu correctement. A l’arrière, l’espace est dans la moyenne, tout comme le coffre affichant un volume allant de 472 à 1 478 l. Les rangements disséminés dans l’habitable ne sont pas gigantesques, hormis celui se trouvant sous l’accoudoir central avant qui se révèle être très profond.
La fonction Easy Break (de série sur la finition Intens) permet rabattre la banquette depuis le coffre en appuyant sur les boutons prévus à cet effet
Après cette découverte statique du Renault Kadjar, il est temps de mettre le contact ! J’appuie donc sur le bouton « start » pour réveiller le 1,5 l dCi qui ne se montre pas trop bavard pour un diesel. Ce bon point se confirme par la suite en roulant, l’insonorisation de ce bloc a été bien travaillée. Il n’est pas rugueux dans les embouteillages ou assourdissant en charge. Un moteur éduqué s’accordant avec la suspension très prévenante qui amortira toutes les aspérités, ou presque, de la route.
Pour le conducteur, la position de conduite se trouve aisément et j’apprécie l’ensemble pédale/boîte facile à l’usage (plus de détails dans l’essai vidéo en fin d’article). L’embrayage se dose sans difficulté, tandis que le levier de vitesse se verrouille bien sur les six rapports. Le quatre-cylindres suralimenté offre la puissance nécessaire tant que l’on est pas trop chargé, car les 110 ch (à 4 000 tr/min) et les 260 Nm de couple (à 1 750 tr/min) sont un peu trop justes dès lors que la famille et ses bagages s’invitent à bord. Le poids à vide en ordre de marche de 1 394 kg est semblable à la concurrence.
La direction permet d’obtenir un assez bon ressenti et de faire oublier le gabarit du Kadjar lorsque j’évolue en milieu urbain. La prise de roulis apparaît dans les virages serrés, mais les mouvements de caisse sont bien contrôlés. Cela ne fait donc pas de lui le plus dynamique de sa catégorie, néanmoins il s’en sort correctement pour un SUV. Il fera le bonheur de ses occupants grâce à son confort soigné.
Quelques petits bruits – d’un mécanisme électronique ? – venant de la planche de bord se font entendre par moment. Renault n’a pas su nous donner la raison
Pour s’aventurer sérieusement hors du bitume, Renault propose un système améliorant la motricité des deux roues motrices avant (Extended Grip, 250 €) ou bien la transmission intégrale, mais uniquement sur le dCi 130
En somme, le Renault Kadjar se révèle être homogène. Avec son style relativement exubérant, on aurait pu s’attendre à un intérieur un peu plus jovial, mais le Français reste également sage une fois à son volant. En se contentant durant l’essai de 5,2 l/100 km, le dCi 110 tient ses promesses en matière de sobriété, même si quelques chevaux supplémentaires lors du départ en vacances seraient bienvenus (le choix du dCi 130 est à considérer).
Vendu à partir de 22 990 € et à 30 500 € avec notre motorisation et la finition haut de gamme Intens (26 000 € avec l’entrée de gamme « Life »), le Kadjar dispose d’un bon niveau d’équipement avec, entre autres, les jantes de 19 pouces, les projecteurs à led, le système multimédia R-Link 2 agréable à manipuler, différentes aides à la conduite, … (détail en fin d’article)
Bien entendu, le Kadjar n’est pas aussi astucieux qu’un Scenic, mais son design plus sexy, son confort et son coffre un peu plus spacieux devraient rassurer ceux désirant quitter leur monospace pour un véhicule plus tendance…
Les plus | Les moins | ||
– le confort – le 1,5 l dCi discret – le système multimédia R-Link 2 – l’équipement de série riche et à la page |
– l’apparence de certains matériaux de l’habitacle – la puissance un peu juste pour voyager chargé |
Modèle essayé | Prix (hors options) | |
Renault Kadjar 1,5 l dCi 110 Intens | 30 500 € | |
Modèles concurrents | Prix (hors options) | |
Nissan Qashqai 1,5 l dCi 110 Connect Edition – 28 900 € | ||
Peugeot 3008 1,6 l BlueHDi 120 Allure – 31 300 € |
Découvrez le Kadjar en mouvement et mon avis à chaud en étant derrière son volant :
Informations générales |
|
Commercialisation | juin 2015 |
Pays | France |
Carburant/énergie | diesel |
Prix du neuf | 30 500 € |
Mécanique | |
Cylindrée | quatre-cylindres 1,5 l turbo |
Puissance | 110 ch à 4 000 tours/min |
Couple | 260 Nm à 1 750 tours/min |
Transmission | avant (traction) |
Performances | |
Vitesse max | 182 km/h |
0 à 100 km/h | 11,9 s |
Consommation | cycle mixte : 3,9 l aux 100 km |
Rejets de CO2 | 103 g/km |
Poids et mesures | |
Poids à vide | 1 394 kg |
Dimensions | L : 4,44 m / l : 1,83 m / h : 1,61 m |
Réservoir | 55 litres |
Volume de coffre | 472 à 1 478 litres |
Pneumatique AV/AR | 225/45 R 19 W – 225/45 R 19 W |
> En série :
> En option :
On imagine le dimanche agité qu’a dû passer le service de presse de Renault. De nombreuses images de la toute nouvelle Mégane sont en effet apparues hier matin sur un site italien, plusieurs jours avant la date officielle, initialement fixée au jeudi 11 septembre. Le mal étant fait, le Losange réagit en publiant dès aujourd’hui un premier communiqué avec sept images.
La quatrième génération de la Mégane apparaît 20 ans après la naissance de la lignée. Et ce mot est employé à juste titre car Renault souhaite désormais créer une dynastie à la manière de la Golf, l’éternelle référence dans le monde des compactes. Voilà qui explique donc l’impression de continuité esthétique avec la génération 3, née en 2008.
Les designers de Renault ont tout de même revu les proportions de la silhouette pour rendre la voiture plus dynamique. La Mégane semble mieux assise sur la route, avec une hauteur en baisse de 25 mm, des voies élargies de 47 mm à l’avant et 39 mm à l’arrière, un empattement plus long de 28 mm et un porte-à-faux arrière raccourci.
La Mégane se place aussi dans la continuité de la Talisman, la nouvelle grande berline de Renault. Comme cette dernière, la nouvelle Mégane adopte d’originales signatures lumineuses, avec à l’avant des guides de lumière en forme de C qui se prolongent dans le bouclier. A l’arrière, les feux rejoignent le logo.
Dans l’ensemble, la Mégane se « germanise » suivant le chemin qu’a emprunté avec succès la Peugeot 308 (lire notre essai). Mais la Renault se distingue bien de la lionne, qui fait dans la finesse quand la Mégane frise parfois l’exagération. Sur la version classique, les chromes abondent.
Renault dévoile en même temps la déclinaison GT, au look spécifique. Celle-ci reçoit ainsi un bouclier avant inédit, une grille de calandre en nid d’abeille ou encore un diffuseur intégrant deux sorties d’échappement. Montée sur des jantes de 18 pouces, la GT reçoit une couleur inédit Bleu Iron.
Renault n’a pas encore officialisé l’habitacle… qui était pourtant visible sur les images en fuite. C’est aussi pour l’instant le silence radio sur la liste des équipements et la gamme de motorisations. Pour tout savoir, il faudra patienter jusqu’à l’ouverture du Salon de Francfort, dans huit jours.
Le rythme doit être infernal chez Renault ! Après l’Espace, le Kadjar et la Talisman (en berline et break), la marque au Losange dévoile, malgré elle, les premières photos officielles du modèle le plus important pour son avenir : la Megane de quatrième génération !
En effet, grâce au blog italien CarPassion, Abcmoteur est en mesure de vous présenter en avance ce qui est très probablement la Renault Megane GT qui jouera les stars au salon de Francfort d’ici une semaine. Dès le premier coup d’œil, les ressemblances avec la Talisman sont flagrantes ! Je pense notamment aux aux optiques. A l’avant, on retrouve ce regard étiré et souligné par des crosses, tandis qu’à l’arrière les feux stop s’étirent presque assez pour se rejoindre.
Cette version GT (sans doute motorisée par le 1.6 TCe EDC 200 ch) qui sera positionnée juste en-dessous de la RS possède tout un lot d’éléments esthétiques afin de muscler son allure : bas de caisse enveloppants, boucliers suggestifs, diffuseur, double sortie d’échappement de gros diamètre, jantes de grande taille, sigles Renault Sport, sièges et volant sport, …
Pour en savoir plus, Abcmoteur vous donne rendez-vous dans les prochains jours lorsque Renault diffusera les informations officielles, ce qui ne devrait pas tarder au regard de l’énorme fuite que nous avons sous les yeux.
A suivre très bientôt.
Un parfum d’Amérique flotte chez Renault. La firme française vient de présenter son premier pick-up grand gabarit (du moins à notre échelle). Et ce n’est pas un concept-car gratuit pour faire le show, puisqu’une version de série est d’ores et déjà annoncée pour la mi-2016.
Officiellement, cet Alaskan sera intégré à la gamme utilitaire de Renault. Le prototype a d’ailleurs été présenté lors d’une conférence de presse dédiée à la stratégie VU du losange. Et contrairement au Duster Oroch, dont Renault a bien confirmé qu’il sera réservé au marché sud américain, l’Alaskan sera mondial.
Ce sera un sacré véhicule de conquête pour Renault, puisque la marque indique qu’un utilitaire sur trois vendu dans le monde est un pick-up ! Mais il ne faut pas rêver, pour l’instant, pas question de tenter un retour aux Etats-Unis avec ce véhicule.
Dans un premier temps, l’Alaskan se montre donc sous forme de « show-truck« , fort séduisant. On espère que l’on aura le même avis lors du passage à la série, lorsque l’engin abandonnera les artifices trop conceptuels. L’Alaskan est athlétique avec son large capot et ses passages de roue gonflés. Il adopte l’identité en vogue chez Renault, avec une calandre imposante qui intègre un gros logo vertical.
Reste surtout à savoir si la version de série aura autant de personnalité. Renault ne l’avoue pas encore, mais pour l’Alaskan définitif, il partira du nouveau Nissan Navara. A voir donc le nombre de pièces de carrosserie qui seront vraiment inédites. La face avant le sera assurément, le reste…
L’Alaskan entre dans la catégorie des pick-up d’une tonne. Sa grande benne pourra embarquer des objets volumineux, que ce soit pour le travail ou les loisirs. Des rangements dans les parois mettent à l’abri les plus petits outils. Sous le capot, Renault évoque la présence d’un bloc diesel dCi Twin Turbo. La version de série est annoncée avec plusieurs moteurs et versions.
Avec ce concept, Renault enrichit un planning de nouveautés très chargé en cette rentrée. Après la Talisman Estate, le losange dévoilera dans quelques jours la toute nouvelle Mégane.
Sacrilège pour certains : la nouvelle berline familiale de Renault abandonne le hayon (lire : Renault Talisman : la Laguna est déjà oubliée). Pour trouver une telle ouverture dans la gamme Talisman, il faudra donc se tourner vers le break, qui vient tout juste d’être révélé. Celui-ci fera ses débuts en public dès la rentrée à Francfort mais ne sera pas commercialisé avant le premier semestre 2016.
Nous n’avions aucune crainte à ce sujet après avoir découvert début juillet la quatre portes : la Talisman Estate est belle. Pour nous, elle se place entre le break de chasse peu pratique comme la Mercedes CLA Shooting Brake (lire notre essai) et le break utilitaire, façon VW Passat SW. La Talisman a ainsi une silhouette sobre mais dynamique, avec des épaules marquées et une lunette inclinée. Le vitrage latéral s’accommode même mieux du petit décroché au niveau de la portière arrière.
En photo, la Talisman Estate en impose. Une impression à confirmer en septembre au Salon de Francfort.
Comme sur la berline, l’Estate reçoit des feux qui se prolongent jusqu’au losange. Voilà qui peut sembler un peu lourd mais l’effet sera garanti de nuit ! Le hayon englobe ici la plaque d’immatriculation. Il descend bas dans le bouclier, avec à la clé un seuil de chargement qui culmine à seulement 57 cm. Très pratique pour accéder à la malle, d’autant que l’ouverture est large (1.074 mm).
Le coffre annonce un volume de 572 dm3 sous le cache-bagages. La banquette se replie facilement grâce à deux tirettes placées sur les côtés de la soute. On obtient ainsi une immense zone de chargement, longue de 2,01 mètres, avec une capacité maximale de 1.700 dm3. Le hayon bénéficie de l’ouverture automatisé avec la fonction mains-libres : on passe le pied sous le bouclier.
Les dimensions extérieures sont identiques à la berline, avec une longueur de 4,86 mètres, une largeur de 1,87 mètre et une hauteur de 1,46 mètre. L’habitabilité est donc la même (et se place selon Renault parmi les meilleures de la catégorie), sauf pour la garde au toit arrière. Grâce à la nouvelle forme du pavillon, elle progresse de 30 mm. Pas de modification au niveau de la planche de bord, avec sur les versions hautes une console centrale dotée d’un grand écran tactile format portrait de 8,7 pouces.
Côté moteurs, la gamme de lancement comportera cinq blocs. Le choix pour l’essence se fera entre les 1.6 TCe de 150 et 200 ch, tous deux liés uniquement à une boîte double embrayage EDC 7 rapports. Pour le diesel, il y aura le 1.5 dCi 110 ch, le 1.6 dCi 130 ch et le 1.6 dCi double turbo 160 ch. En série, les deux premiers ont une boîte manuelle 6 rapports, le dernier une EDC 6.
Comme la berline, l’Estate sera proposé avec le système 4Control à quatre roues directrices, un équipement inédit sur le segment. La Talisman devrait être le break familial le plus agile du marché. Il y aura aussi selon les versions un amortissement piloté et le système Multi Sens, un sélecteur de modes de conduite qui offre cinq types de réglages : confort, sport, neutre, éco ou « perso ».
Quatre finitions composeront la gamme, dont la version haut de gamme Initiale Paris, dotée d’une teinte extérieure exclusive Noir Améthyste, d’une sellerie cuir Nappa pleine fleur ou encore de vitres latérales feuilletées.
La quatrième génération de la Renault Megane sera dévoilée à Francfort. Sa future déclinaison sportive qui sera badgée RS fait déjà parler d’elle. Des informations ont été révélées sur un type de motorisation inédit qu’elle embarquerait sous son capot…
Ces dernières années avec la généralisation des moteurs turbo, les constructeurs ont sérieusement boosté la puissance de leurs modèles sportifs. L’étape suivante qui se dessine semble être d’avoir recours à l’électricité. Après une Toyota GT86 II annoncée pour être dotée d’un KERS, la future Megane RS serait hybride ? C’est une éventualité que j’avais déjà entendu de la part de personnes travaillant chez Renault et Renault Sport qui vient d’être confirmée par Patrice Ratti. Le monsieur qui est à la tête de Renault Sport s’est confié à Autocar (la rumeur courait déjà en novembre 2014) lorsque la Formule E était de passage à Londres.
La Renault Megane 4 RS hybride sera-t-elle la grande concurrente de la Peugeot 308 R HYbrid ?
M. Ratti a expliqué que cette technologie permettra de réduire les émissions de CO2 de la compacte du Losange, mais aussi de lui procurer de meilleures accélérations en combinant le moteur électrique au bloc thermique. Il a ajouté que la difficulté pour Renault est de contenir le prix de l’hybridation afin de conserver des tarifs accessibles pour ses clients. Ainsi, il n’y a pas de RS 100 % électrique de prévue – l’autonomie serait également sans doute problématique ! Selon lui, l’autonomie des batteries sera multipliée par trois ou quatre dans les prochaines années…
La marque française avait déjà annoncé ses ambitions avec le prototype Eolab (voir notre essai) et peut maintenant s’aider de son expérience en Formule E, l’équivalent électrique de la Formule 1. A noter que l’Alpine est aussi suspectée de goûter à l’électricité…
La Renault Megane 4 RS s’annonce donc être très différente de celle qu’elle remplacera, d’autant plus qu’elle pourrait être équipée de quatre roues motrices et directrices, tout comme d’une boîte automatique à double embrayage EDC… Une chose est sûre, la belle carrosserie coupé qu’Abcmoteur avait pu tester ne sera pas reconduite…
> Lire aussi : La future Renault Megane se rapproche
En proposant les Captur et Kadjar, il manque seulement un SUV grand format à Renault pour compléter son offre de modèles surélevés. Ce sera chose faite dès 2016 comme en témoignent ces photos espions du successeur du Koleos.
Les nouveautés déboulent à grande vitesse chez le Losange ! Alors que la Megane IV sera présentée en fin d’année (lire : La future Renault Megane se rapproche), le prochain SUV a été repéré en cours de test en Europe. Avec ses airs de Talisman pour la face avant et de Kadjar pour la face arrière, il viendra se positionner sur le segment situé au-dessus du Kadjar. Reposant sur la base du Nissan X-Trail, le Koleos II mesurera environ 4,65 m de long. Cela équivaut à 20 cm de plus que le Kadjar mesurant 4,45 m de long et tout de même 13 cm en sus par rapport au Koleos I s’étirant sur 4,52 m.
Les spyshots de Worldcarfans nous prouvent que le constructeur français ne perd pas de temps en étant déjà à l’œuvre sur le remplaçant du Koleos !
Du côté des motorisations, on espère que Renault ne se limitera pas comme le Nissan X-Trail au 1,6 l dCi affichant 130 ch et 320 Nm de couple (lire : Nouveau Nissan X-Trail : un seul moteur et tarifs en baisse). L’essence 1,2 l TCe de 130 ch et 205 Nm pourrait également être de la partie, mais surtout le 1,6 dCi de 160 ch et 380 Nm de l’Espace V (lire notre essai). Le tarif d’accès du Renault Koleos II serait légèrement supérieur à 28 000 €. Il pourrait profiter du Mondial de l’Automobile de Paris de 2016 pour se découvrir.
Bien que partiellement cachées, on peut reconnaître les arches lumineuses inaugurées par la Talisman
Il est fort probable que 7 passagers puissent prendre place à son bord pour ce modèle qui sera placé entre le Kadjar et l’Espace
Chez Abcmoteur, on se pose la question de savoir si le futur Koleos ne viendra pas jouer le rôle de doublon avec l’Espace ? Les deux modèles proposant 7 places, le doute est permis.
A suivre.
Depuis sa présentation officielle datant du 6 juillet dernier, la Renault Talisman a globalement reçu des critiques positives. Néanmoins, son design est régulièrement l’objet de comparaisons avec les productions allemandes. Abcmoteur a donc décidé de convertir la berline du Losange en Volkswagen…
Après avoir partagé avec vous la Talisman déclinée en break, puis en coupé, que diriez-vous d’une Volkswagen Talisman ? Bien que la Française ne ressemble réellement à aucune autre auto, elle s’inspire de quelques codes stylistiques propres aux constructeurs d’outre-Rhin (profil robuste, lignes statutaires, …) tels que Audi et VW. Peut-être que cette illustration vous permettra de vous en rendre compte plus facilement ?
J’en ai profité pour retirer la virgule lumineuse située sous les optiques de phare afin de donner encore davantage de crédit à cette « Volkswagen Talisman »
Il faut avouer que le résultat est pour le moins perturbant tout en s’avérant pas déplaisant. Pourtant, les modifications opérées sur la Renault Talisman ne sont pas nombreuses. Seuls le logo et les jantes ont été remplacés. Les arches lumineuses positionnées sous les projecteurs ont été supprimées pour plus de réalisme.
Après des Clio, Captur, Espace et Kadjar dont le style plaît, Laurens van den Acker aurait-il choisi la facilité pour la Talisman ? La réponse n’est pas aussi simple, surtout que la berline s’identifie toujours facilement comme une Renault. Une des raisons de cette stratégie consistant à singer le dessin germanique est sans doute due au fait qu’il est bien difficile de se faire une place sur le segment des familiales sans adopter une allure imposante et relativement conservatrice. Un domaine où excellent Audi et Volkswagen.
La Laguna (lire notre essai de fin de carrière) dessinée sous l’ère de Partick Le Quément a grandement pâti de son apparence banale peu séduisante, il fallait donc changer. Citroën l’a fait pour sa C5. Peugeot en a fait autant pour sa 508 et même pour sa 308 qui est pourtant une berline compacte.
Il reste maintenant à voir si la Renault Talisman arrivera à faire de l’ombre à la Volkswagen Passat. N’hésitez pas réagir en commentaires !
On peut régulièrement entendre que les constructeurs automobiles français ne proposent rien de signifiant en matière de sportives (lire aussi : Voitures françaises : arrêtons de râler !). Pourtant, en listant les principaux acteurs tricolores, je m’aperçois que le panel est plutôt complet avec un modèle faisant tomber les records de vitesse, des compactes musclées et même des poids plumes pour des sensations pures…
En sélectionnant l’auto la plus puissante de chaque constructeur, j’ai retenu six modèles sportifs. Les niveaux de puissance s’étalent jusqu’à quatre chiffres et le prix peut être sous la barre des 20 000 €, comme nécessiter d’inscrire jusqu’à six zéros sur le chéquier…
Connaissez-vous cette petite puce de seulement 2,75 m de long ? Le Secma F16 est un roadster de poche décalé produit à Aniche, dans le Nord. Il est doté d’un quatre-cylindres 1,6 l de 105 ch et 148 Nm de couple d’origine Renault placé en position centrale arrière. Cette propulsion peut paraître sous-motorisée, mais en réalité son poids de seulement 560 kg en ordre de marche lui permet d’atteindre les 100 km/h en seulement 5,9 s !
La Secma F16 sur le circuit de Clastres (crédit : SuperCar)
Ses sensations de gros kart ne rendent pas sa vitesse de pointe culminant à 180 km/h pénalisante. Son prix de vente est de 18 300 €.
Vous êtes à la recherche d’un coupé original du gabarit d’une Lotus Elise S1 ? La PGO Héméra pourrait vous faire du charme avec ses airs de Porsche 356… Cette Française produite de façon artisanale dans les Cévennes, près d’Alès, est donnée par certains comme le digne successeur d’Alpine. Motorisée par un quatre-cylindres 1,6 l turbo de 184 ch et 240 Nm d’origine BMW et placé en position centrale transversale, l’Héméra peut se conduire à rythme tranquille ou se piloter ! Agile, stable et vive, il faudra ne pas être trop optimiste étant donné que l’ESP et même l’ABS répondent aux abonnés absents !
Demandant 5,9 s à l’épreuve de 0 à 100 km/h et pouvant atteindre 235 km/h, la PGO Héméra réclame 41 500 € à l’achat.
Auparavant appelée Citroën DS3, la sportive des Chevrons est devenue DS 3 depuis que la marque DS s’est émancipée de Citroën le 1er juin 2014. Cette citadine possède un look assez spectaculaire avec sa calandre de couleur contrasté, des éléments en carbone et ses jantes de 18 pouces que l’on croirait empruntée à un concept-car. Son quatre-cylindres 1,6 l turbo développe 207 ch et 275 Nm. Pour l’avoir essayée sur route et sur circuit, elle dévoile un caractère assez viril qui est loin d’être déplaisant. Son châssis est efficace à l’exception du train avant parfois un peu débordé et la consommation en carburant est raisonnable.
La version restylée a le droit aux nouvelles optiques LED et xénon (les deux DS3 ci-dessus n’ont pas reçu le restylage)
Du côté des performances, la DS 3 plie les 100 km/h en 6,5 s et bloque son tachymètre à 235 km/h. Son poids est de 1 165 kg. Le prix est coquet pour une petite GTI : 32 560 €.
Voici la dernière arrivée de la bande ! Après un RCZ R de 270 ch (voir notre essai) dont la carrière sera prochainement définitivement stoppée, Peugeot a présenté à Goodwood sa nouvelle 308 GTi. Si le peu de retours qui ont été faits sur l’auto ne permettent pas encore de vous donner quelques éléments sur la conduite, les bonnes bases en matière de trains roulants et de mécanique sont prometteuses (pour patienter, une vidéo de la sonorité moteur). Abcmoteur ne résistera pas longtemps à la prendre en main…
La fiche technique indique un quatre-cylindres 1,6 l turbo atteignant 270 ch et 330 Nm. Le poids contenu de 1 204 kg donne un 0 à 100 km/h en « à peine 6 s » selon les termes du constructeur. La vitesse maximale est bridée à 250 km/h. Le prix de vente un peu élevé est déjà connu pour la Lionne qui sera disponible en fin d’année : 37 200 € (lire : La Peugeot 308 GTi livre son prix).
> Lire : Peugeot 308 GTi : le fauve est lâché
La Renault Megane 3 RS est en fin de carrière et bénéficie donc d’améliorations avant de partir à la retraite. En mai 2014 est apparu la Megane RS 275 Trophy. Cette version plus radicale gagne notamment 10 ch supplémentaires, un différentiel à glissement limité et un échappement Akrapovic. Tous les essais de cette compacte régulièrement citée en tant que référence ont été formels sur au moins un point : être derrière son volant est le gage de prendre beaucoup de plaisir et de profiter d’une efficacité remarquable. Une pistarde née !
Pour les amateurs de chiffres, son quatre-cylindres 2,0 l turbo propose 275 ch et 367 Nm pour tirer 1 376 kg. Le 0 à 100 km/h demande 6,0 s et la bête peut titiller les 255 km/h. Attention de tout même au tarif : 38 000 €.
> Lire : Nouvelle Renault Renault Megane R.S. 275 Trophy : la voici !
Après dix années d’existence et 450 unités écoulées, Bugatti a présenté au salon de Genève en mars 2015 sa Veyron La Finale. Comme son nom l’indique, cette version sera la dernière avant l’arrêt de la commercialisation du modèle. La marque située à Molsheim, en Alsace, a réussi à loger un moteur W16 cubant à 8 litres crachant 1 200 ch et 1 500 Nm grâce à l’emploi de quatre turbos.
Les quatre roues motrices sont mises à forte contribution pour abattre le 0 à 100 km/h en 2,6 s ou encore attraper les 415 km/h. Ce missile de 1 838 kg est vendu pour environ 2,3 millions d’euros. Voici la démesure française en matière d’automobile !
> Lire : Bugatti Veyron La Finale : la dernière des Veyron
La bonne nouvelle, c’est que de nouvelles sportives Hexagonales sont prévues ! Je pense notamment à la Peugeot 308 R HYbird, l’Alpine qui devrait atteindre 300 ch et sans oublier la Bugatti Chiron parée pour battre une nouvelle fois tous les records !
Le nom Laguna ayant une très mauvaise image, après deux générations à soucis, Renault l’a délaissé pour sa nouvelle berline familiale, préférant le patronyme Talisman. Une appellation pas si inédite que cela : si elle est déjà utilisée en Chine actuellement pour une Samsung rebadgée, elle vient surtout d’un concept… qui n’a rien à voir avec l’auto qui sera dans les concessions.
Et ce n’est pas une première pour le losange, d’où notre idée d’évoquer les Renault de série qui n’ont aucun lien avec l’étude de style éponyme.
Ce sera l’une des stars de la rentrée. Celle qui fait suite à la Laguna n’a plus grand chose à voir. Plus imposante (4,85 mètres, soit 15 cm en plus), elle a une forme trois volumes, un design sobre et réussi. Souhaitant rivaliser avec la VW Passat, elle soigne habitabilité, dotation technologique et présentation.
Aucun lien au final avec le concept… ce qui est logique, vu qu’il date de 2001. Le prototype Talisman était un grand coupé GT (4,80 mètres) équipé de deux immenses portes papillon. Il arborait le design très anguleux en vogue chez Renault à ce moment-là. Sous le capot, un V8 4.5 d’origine Nissan.
> A lire : Renault Talisman : la Laguna est déjà oubliée
Qui n’a jamais entendu parler de la Renault Zoé ? Il s’agit de la citadine 100 % électrique du losange, seul modèle de la marque spécialement développé avec ce type d’énergie… et l’une des premières autos branchées dotée d’un look « normal ». Le véhicule de série a été préfiguré par le show-car Zoé Preview.
En 2009, il y a aussi eu un concept Zoé annonçant l’arrivée d’une citadine électrique… au look n’ayant rien à voir. Mais c’est en 2005 que le nom a été utilisé une première fois, pour une autre citadine sans lien avec l’électricité. Mesurant 3,45 mètres, elle était dotée de trois places et arborait un look plutôt simple. A part la vocation urbaine, aucun rapprochement possible donc… et le premier proto Zoé n’a d’ailleurs rien donné du tout en série, même pas un détail esthétique.
La Fluence est la version trois volumes de la Mégane. Une voiture qui fut un temps vendue en France avant d’être retirée du catalogue faute de ventes. Renault s’y attendait : ce type de modèles n’a pas de succès chez nous. La Fluence est davantage destinée à l’Asie, l’Europe de l’Est et du Sud. Le prototype éponyme a été dévoilé en 2004.
Il reste à mon goût l’un des plus beaux concepts de la marque dévoilé entre 2000 et 2009. Il devait donner une partie de ses lignes à la Laguna III… avant que Carlos Ghosn s’en mêle et la fasse redessiner. Au final, il n’est pas resté sans suite puisque le Coupé Laguna lui doit beaucoup. Mais rien à voir avec la Fluence de série là encore !
Le chapitre Laguna vient de se terminer pour Renault. Il avait débuté en 1994, la familiale de ce nom remplaçant alors la R21. Cette première génération avait connu un joli succès, avec plus de 2,3 millions d’exemplaires vendus.
La Laguna doit son patronyme à un prototype de roadster, dévoilé au Mondial de l’Automobile 1990. Les formes sont arrondies, dans l’esprit « bio-design » qui influençait le style du losange ces années-là. Le proto Laguna donnera un avant-goût d’un autre modèle : le Spyder, né en 1996.
Mégane, voilà un nom amené à durer pour Renault. La dernière génération ayant été une réussite commerciale, pas besoin de changer pour la prochaine qui sera dévoilée en septembre. Clairement, pour sa compacte le français veut créer une dynastie à la manière de la VW Golf.
Le tout premier concept Mégane date de 1988. Et voilà qui est plutôt étonnant : il arbore une silhouette de berline… avec de faux airs de Laguna 1 et de Safrane ! A se demander pourquoi ce patronyme n’a été utilisé qu’en 1995 pour la remplaçante de la R19 et non pas par une des familiales que l’on vient d’évoquer.
Lorsque Renault utilise un nom inédit pour un concept-car, il l’a fait au préalable déposé et en est, en quelque sorte, le propriétaire officiel. Il est donc libre de l’utiliser comme bon lui semble. Même si un modèle de série n’a aucun lien avec le concept éponyme, que ce soit au niveau de la catégorie ou du design, Renault peut juger que ce que dégage la sonorité du nom convient bien au véhicule de production. A l’image de Talisman, qui selon le losange est un mot « empreint de protection et de pouvoir, affirme le statut puissant de la voiture ».
Au cours des dix dernières années, Renault a présenté de nombreux concepts dont le nom n’a pas encore été utilisé en série : Altica, Nepta, Ondelios… Après, ce n’est pas obligatoire de se servir dans ce passé, comme le prouve le nouveau Kadjar, au patronyme jamais vu auparavant.
Après l’Espace en septembre, le Kadjar en février et la Talisman en juillet, Renault va finir l’année 2015 avec un modèle particulièrement important : la Megane. Cette quatrième génération ne devrait pas bousculer son style et aura pour mission de réitérer le succès de sa devancière tout en essayant de rattraper la 308 de Peugeot (voir notre essai) confortablement installée en position de leader sur le marché français.
En s’inspirant des dernières productions du Losange, le designer d’Indian Auto Blog a dessiné la Megane IV telle qu’il la voit en série lorsqu’elle sera présentée officiellement à l’occasion de salon de Francfort à la rentrée prochaine (du 17 au 27 septembre 2015). On découvre la Française avec des formes moins arrondies et plus racées, on pourrait penser qu’il s’agit d’une version GT positionnée juste en dessous de la sportive RS. Ce qui n’est pas pour nous déplaire !
Ce dessin virtuel de la Renault Megane qui sera commercialisée début 2016 est séduisant, mais certains trouveront qu’il s’inspire trop des codes stylistiques germaniques…
En outre, on retrouve la calandre à barrettes verticales inaugurée par l’Espace, mais aussi la vague parcourant l’intérieur des optiques avant. Les feux positionnés dans le bouclier semblent moins probables, tandis que les virgules apparues sur la Talisman (ici absentes) pourraient être reconduites. D’après une de mes sources, la Megane devrait beaucoup lui ressembler, y compris pour la face arrière qui se verra sans doute dotée des feux fortement étirés à l’horizontal.
La grande question à ce chapitre, est de savoir si les roues arrière directrices proposées sur l’Espace et la Talisman le seront aussi sur la Megane. Cet équipement pourrait être trop onéreux ou au contraire se démocratiser en arrivant sur la compacte… Cette dernière qui reposera sur la plateforme modulaire CMF en profitera pour s’alléger d’une centaine de kilos. Une suspension pilotée pourrait être introduite afin de rivaliser avec la Volkswagen Golf (voir notre essai). Un grand écran tactile d’environ 8 pouces permettra de dégager la console centrale de quelques uns de ses boutons.
Du côté des motorisations, le nouveau diesel 1,6 l dCi biturbo de 160 ch fera son entrée et l’offre en essence sera renforcée par le 1,6 l TCe de 200 ch. L’hybride et des trois-cylindres sont attendus dans un deuxième temps.
A suivre.
Pour sa troisième génération de la Laguna, Renault proposait depuis 2008 un coupé en plus de la berline et du break. Ce modèle typé grand tourisme n’a malheureusement pas séduit les foules. Le Losange retentera-t-il l’expérience avec la Talisman ?
En découvrant la Talisman le 6 juillet dernier (lire : Renault Talisman : la Laguna est déjà oubliée), il apparaît clairement que Renault a évité tout égarement. Les lignes d’inspiration germanique sont sobres, rassurantes et sans trop d’originalité à l’exception des deux virgules de la face avant et des optiques arrière étirées. Si le break (voir une première illustration) est annoncé pour être révélé au salon de Francfort au mois de septembre prochain, qu’en sera-t-il pour le coupé ? Aura-t-il une descendance ?
La Renault Talisman Coupé imaginée par Theophilus Chin est particulièrement réussie ! Cette carrosserie lui va comme un gant !
Avec la carrière discrète de la Laguna III Coupé, il serait bien surprenant que le constructeur français se risque à sortir un successeur. Celui-ci devrait se battre notamment face aux modèles premiums qui tiennent le marché, à savoir les BMW Série 4 et Audi A5.
Le problème de taille pour cette potentielle Talisman Coupé est son offre de motorisations. Actuellement, Renault s’est limité à un 1.6 TCe culminant à 200 ch pour le bloc le plus puissant, ce qui est trop peu pour ce segment où les grosses cylindrées prévalent. Peut-être que le futur 1.8 TCe de 300 ch attendu sur la future Alpine pourrait se loger sous le capot de ce modèle dont la commercialisation pourrait être motivée par des débouchés sur le marché chinois ?
Affaire à suivre, pour le moment aucun prototype de Renault Talisman Coupé n’a encore été croisé !…
En début de semaine, Renault levait le voile en grande pompe sur sa nouvelle Talisman venant en remplacement de la Laguna. Seule la berline a été montrée au public, alors que la déclinaison break sera bien présente à ses côtés lors du salon de Francfort au mois de septembre prochain. C’est donc l’occasion d’imaginer ce à quoi elle pourrait ressembler…
Indéniablement, la Laguna III Estate – que nous venons de vous proposer en essai de fin de carrière sur Abcmoteur – possède des lignes plus élégantes que la berline, au style trop banal, dont elle est dérivée. Pour la Talisman dont le design est plus classique, le résultat ne mérite pas de critique particulière, sauf peut-être à l’exception des virgules en-dessous des optiques avant. Par conséquent, Renault arrivera-t-il à rendre la Talisman Estate plus séduisante ? L’illustrateur X-Tomi nous livre un début de réponse en l’imaginant comme suit… :
Pas exagérément rallongée et possédant un hayon bien intégré, la Renault Talisman Estate virtuelle est une réussite. Il restera à savoir si le Losange privilégiera l’allure au volume de coffre. Toutefois, avec les 603 l disponibles dans la malle de la berline, le break devrait se montrer logeable sans trop de difficulté. La référence du segment étant la Skoda Superb Combi et ses 660 l.
Enfin, on retrouvera sous le capot les moteurs déjà cités pour la berline. A savoir, deux motorisations essence (TCe 150 et TCe 200), ainsi que trois diesel (dCi 110, dCi 130 et dCi 160). Des blocs au-dessus des 200 ch et une motorisation hybride sont à terme espérés pour la Française.
Berline phare de la marque au losange, la Laguna a pourtant pâti d’une image largement ternie par la fiabilité perfectible de sa deuxième génération (avec notamment en début de carrière une innovante mais capricieuse carte main-libres et des turbos fragiles sur les diesels). Pour la troisième génération, le message était clair : un rapport qualité/fiabilité très étudié ! Pourtant, sa carrière n’a pas été exceptionnelle… A l’heure où sa remplaçante Talisman pointe le bout de sa calandre, pouvons-nous dire si elle a mérité ce relatif insuccès ?
Abcmoteur a eu l’occasion de se glisser derrière le volant du break Estate en version 4Control et donc doté des géniales quatre roues directrices. Qu’en est-il ?
Nous pourrions presque croire que Renault, obsédé par l’amélioration de sa qualité/fiabilité en avait oublié de réellement soigner le design ! A sa sortie en 2007, la face avant n’enthousiasme pas, avec une calandre très fermée et presque inexistante, pour des phares et un bouclier sans âme. La berline présente de plus une poupe somme toute assez banale également avec des feux horizontaux presque japonisants. Renault voulait rassurer à défaut de séduire ; c’est en passe de changer… Le break s’en sort mieux, avec une silhouette et un arrière plus dynamique. Un style plus convaincant sur cette carrosserie au point de rafler le titre de Plus belle voiture de l’Année 2007 à la Fiat 500 et la Mercedes Classe C !
Conscient du manque de passion engendrée par son auto, (le joli coupé façon Aston Martin en a fait les frais, faute de l’image de la berline), Renault a corrigé le tir en 2010 lors d’un restylage bien senti : la calandre prend du volume et vient séparer le bouclier en deux (une petite inspiration Singleframe d’Audi ?), qui se pare de davantage de chrome qu’auparavant. De leur côté, les phares s’assombrissent et adoptent des sourcils pour au final plus d’agressivité. A l’arrière, seuls les phares se sont assombris. La Laguna prend enfin de l’assurance, même si elle n’a pas adopté la calandre « Van den Acker » appliquée sur le reste de la gamme et notamment sur les Mégane et Scénic restylés. La Laguna n’adoptera que des leds sur le bouclier avant en 2013.
Toujours est-il qu’avec des jantes anthracite de 18’’ contrastant avec cet élégant gris Cassiopée et la double sortie d’échappement chromée de cette finition GT, notre Laguna Estate a plutôt fière allure sans déchaîner les foules.
Nous vous parlions de qualité à l’instant, force est de constater que la Laguna jouit d’une finition très honorable. Plastiques moussés en partie supérieure de planche de bord, assemblages corrects, l’ensemble est convaincant. Il en manque certes pour concurrencer frontalement les Allemandes, notamment une molette de navigation entre les menus de l’auto et des boutons raccourcis qui pourraient avoir davantage de consistance au toucher… ou encore l’imitation aluminium très plastique de la console centrale et des panneaux de porte. Des petits détails qui n’échappent pas aux amateurs !
Le dessin du combiné d’instrumentation est réussi et encore d’actualité, quand cette finition GT nous gâte avec des sièges cuir-alcantara surpiqué biton, un volant cuir surpiqué également, ainsi qu’un pédalier et un pommeau de levier de vitesse en aluminium. De beaux efforts qui nous font oublier une planche de bord un peu massive et austère.
Côté pratique, la Laguna présente suffisamment de rangements accessibles à portée de main et fait mieux sur ce point que sa grande rivale Peugeot 508. A l’arrière, les passagers n’auront pas l’habitabilité de la rivale tchèque Skoda Octavia Combi (lire notre essai)… : la garde au toit et l’espace aux jambes n’y sont pas extraordinaires. Le coffre est ainsi le seul avantage pratique par rapport à la berline, avec 58 litres supplémentaires, soit 508 l, un volume honorable à comparer aux 515 l de la 508 SW et aux 505 l de la Citroën C5 Tourer.
Quatre roues directrices sur la Laguna III. Souvenez-vous du buzz médiatique que cela avait engendré à l’époque, à comparer cette Laguna GT à des Porsche ou BMW quatre roues motrices dans des tests d’agilité sur piste sèche ou humide… Une technologie, certes pas nouvelle (présente sur quelques japonaises des années 1990, notamment la Honda Prélude), mais que le département Renault Sport a soigneusement remis au goût du jour. Rappelons que sous les 60 km/h, les roues arrière braquent en sens inverse des roues avant jusqu’à 3,5° d’angle, quand elles braquent dans le même sens jusqu’à 1° à haute vitesse. Voilà sur le papier, qu’en est-il en pratique ?
Carte mains-libres dans la poche, « Start », le moteur 2.0 dCi 150 de notre modèle d’essai s’ébroue discrètement. On peste tout d’abord contre un embrayage peu progressif et au point de patinage un peu haut, ainsi qu’un moteur vraiment éteint à très bas régime. Puis, en ville, on se surprend à augmenter naturellement le rythme… Oui, on est surpris par une agilité diabolique ! L’efficacité du système 4Control est donc immédiate : on finit par oublier que l’on conduit un break de 4,70 m de long, avec un diamètre de braquage de 10,7 m comme sur une Clio (!) et une direction précise et directe. La réalité vous rattrape lorsque vous devez trouver une place de stationnement, où vous noterez aussi une visibilité arrière très moyenne…
Intrigués par ce système, voici que nous abordons cette bretelle d’accès d’autoroute détrempée en survitesse : comme sur n’importe quelle traction, aussi efficace soit-elle, le train avant commence à gentiment élargir la trajectoire en sous-virant, quand très vite le braquage inverse des roues arrière vient faire pivoter l’auto, telle une propulsion !! Imaginez alors le sourire qui se dessine sur le visage de votre serviteur, au volant d’un break familial diesel ! Bluffé, me voilà sous le charme de cette « super-traction » qui combat mieux le sous-virage que n’importe quel correcteur de trajectoire ESP – dont le seuil d’activité est ici largement retardé.
Sur petites routes, on profite largement de cette agilité exacerbée à basse vitesse, mais aussi d’une grande stabilité à plus haute vitesse : la voiture est un vrai « rail » ! De quoi toujours se croire au volant d’une petite GTi, quand le moteur 2.0 dCi 150, réputé, montre force et détermination à monter dans les tours. La presse le disait capable d’une excellente allonge pour un quatre-cylindres diesel, Abcmoteur confirme ! Un moteur suffisamment puissant pour animer correctement les 1 500 kg du break, même si nous ne serions pas contre le fait d’avoir les 265 ou 275 ch de sa sœur Mégane R.S. (lire notre essai) sous le pied droit ! Avec une suspension raffermie, une bonne position de conduite et des commandes précises et réactives, nous avons une excellente remontée d’informations, de quoi ressentir intimement la route, comme sur une certaine GT86 (lire notre essai)… Ultime surprise de cet essai, la présence du tout récent et convaincant système R-Link de la Clio IV (lire notre essai) ! Et donc de l’application R-Sound Effect transmettant des bruits mécaniques dans les hauts-parleurs : certains, comme celui de la Vivastella, ancienne Renault doté d’un mélodieux six-cylindres, sont très bien retransmis et non envahissants en s’invitant qu’en phase d’accélération.
Logique faiblesse à toutes ces qualités dynamiques : un confort dégradé… Déjà plutôt ferme, la Laguna III ne s’améliore pas avec ces jantes de 18’’ et cette suspension rigidifiée. C’est bon pour le ressenti conducteur, moins pour le confort des passagers… La Laguna Estate reste un break familial ; une Mégane R.S. ne doit pas être bien plus inconfortable ! Autre critère rationnel, la consommation n’est pas non plus affinée. Malgré l’adoption d’un Stop&Start et de la récupération d’énergie au freinage en 2013, notre consommation s’est établie à 7,3 litres, avec une bonne partie d’autoroute.
Assurément non ! En dépit d’un design sérieux, elle bénéficiait d’excellentes qualités dynamiques, notamment dans cette version GT 4Control dCi 150, d’une bonne qualité de fabrication, et d’une fiabilité retrouvée au long de sa carrière. De belles affaires sont à faire : le propriétaire de cette Laguna suréquipée a obtenu 43 % de remise chez un mandataire ! Notons que cette version est d’origine allemande ; elle ne présente pas les leds au sein du bouclier, et la France a vu notre moteur Energy 2.0 dCi 150 supprimé contre le plus récent 1.6 dCi 130, globalement affiché au même tarif de 35 000 € environ en finition Intens équivalente. Le moteur Energy 2.0 dCi 175 est toujours disponible.
A ces bonnes qualités, l’imminente Talisman (lire : Renault Talisman : la Laguna est déjà oubliée) en corrigera les défauts : habitabilité en hausse du fait du gabarit (4,85 m), adoption de l’alliance suspension pilotée / quatre roues directrices de l’Espace V (lire notre essai) pour un meilleur confort, look statutaire, élégant et effilé qui semble très convaincant, et un habitacle plus haut de gamme et technologique.
Depuis le dernier Espace, Renault semble ré-associer design et qualité de belle manière. Espérons que ces autos prometteuses aient plus de réussite que cette malchanceuse Laguna III !
Le nouvel Espace n’a plus grand chose à voir avec son prédécesseur (lire notre essai). Pourtant, le nom a été conservé car il est populaire et bénéficie d’une bonne image. Tout le contraire de Laguna ! Après le cuisant échec de la troisième mouture, ce patronyme est jeté aux oubliettes. Il faut désormais prononcer « Talisman » quand on évoque la berline familiale de Renault.
L’auto vient tout juste d’être dévoilée dans le parc du Château de Chantilly. Un joli cadre, qui symbolise bien l’envie de monter en gamme pour Renault avec cette Talisman, qui pousse aussi vers la sortie la peu connue Latitude. Ce modèle a une cible toute trouvée : la Volkswagen Passat. Elle a des ambitions internationales, avec en ligne de mire la Chine.
Les designers et ingénieurs de l’ex-Régie sont partis d’une feuille blanche pour concevoir cette Talisman. Avec un raisonnement logique : ils ont regardé ce qui marche sur ce segment ! D’où l’abandon du hayon pour une silhouette trois volumes, avec une malle bien en vue. La Laguna paraît frêle à côté. Ce qui n’est pas étonnant quand on découvre la longueur : 4,85 mètres, soit 15 cm de plus !
Le style joue la carte de l’élégante sobriété. Rien de très original, si ce n’est la présence d’une virgule lumineuse sous les optiques étirées (dont on pourrait se passer) ou l’adoption de feux arrière qui rejoignent le logo central. Comme sur toutes les nouvelles Renault, les hanches sont marquées. L’ensemble est réussi… même s’il a un sacré arrière goût allemand, avec de nombreux détails qui font penser à la Passat (comme les sorties d’échappement intégrées au bouclier).
Les propriétaires de l’actuelle Laguna seront aussi dépaysés à l’intérieur. La planche de bord délaisse les formes aériennes. Le dessin est plus « solide » avec une imposante console centrale. Celle-ci intègre un grand écran tactile qui permet de piloter la majorité des fonctions via le système connecté R-Link 2. Sur le tunnel central prend place la molette qui permet de choisir parmi les différents modes du sélecteur de style de conduite « Multi Sense ».
Le conducteur a face à lui une instrumentation en partie numérique. La Talisman est présentée comme une vraie familiale, avec selon Renault la meilleure habitabilité de la catégorie. On ne manquera pas de vérifier cela. Le coffre n’est pas en reste avec un volume géant de 603 dm3 !
Côté équipements, la Talisman est à jour avec, dans le désordre, les optiques full-LED, le régulateur de vitesse adaptatif, le parking mains libres, les feux de route automatiques, les sièges avant ventilés/massants, l’affichage tête-haute…
La partie technique est très proche de celle du nouveau grand crossover de Renault. La plate-forme est la même, à savoir la modulaire CMF. La gamme de motorisations est aussi quasiment identique. Il y a ainsi deux diesel 1.6 dCi, de 130 et 160 ch, et l’essence 1.6 TCe de 200 ch.
La Talisman profite de son poids inférieur (200 kg de moins que l’Espace) pour proposer aussi un diesel d’entrée de gamme de 110 ch (qui permet d’obtenir une version à 95 g/km de C02). Elle inaugure aussi un inédit 1.6 TCe 150 ch. Les blocs de 150 ch et plus sont couplés d’office à une boîte double embrayage EDC.
Alors on entend déjà les critiques : 200 ch maximum ? Oui, les puissances sont modestes mais Renault est réaliste : ces blocs répondront à la très grande majorité de la demande. La marque est tout de même consciente de la chose et prépare des moteurs plus musclés, qui devraient arriver d’ici un ou deux ans.
La Talisman débarquera dans les concessions Renault avant la fin de l’année. L’actualité pour la marque au losange sera à ce moment très chargée puisque la quatrième génération de la Mégane sera aussi lancée ! On découvrira lors du salon de Francfort la déclinaison break de la Talisman.
Renault était obligé de changer. Le patronyme Laguna est presque devenu un boulet pour la marque au losange. Conséquence de deux générations aux soucis bien différents mais rédhibitoires : design fade pour la dernière, fiabilité catastrophique pour l’avant-dernière (à ses débuts certes). La firme française aurait d’ailleurs dû changer dès la précédente mouture, lancée en 2007.
Cette fois c’est fait : Laguna passe à la trappe. La nouvelle berline de segment D de Renault se nommera Talisman. Selon les mots de la marque, il s’agit d’un nom « charismatique empreint de protection et de pouvoir ». Un des atouts de ce mot : il se comprend et se prononce facilement à travers le monde. Renault ne fait pas de parallèle avec la magie associée à l’objet éponyme !
C’est officiel : la berline qui poussera la Laguna vers la sortie se nommera Talisman. Ci-dessus une partie de la jante aperçue dans le teaser vidéo
Renault ajoute que ce mot de trois syllabes affirme « le statut puissant » de la voiture. Et il sera beaucoup question de stature avec ce modèle, très différent de la Laguna. Le hayon sera délaissé au profit d’une silhouette classique à trois volumes. Le design sera sobre et élégant. Une sorte de Volkswagen Passat française donc !
Il existe déjà une Renault Talisman dans le monde. Il s’agit d’une grande berline vendue actuellement en Chine… et qui n’est autre qu’une Samsung SM7 rebadgée, comme la Latitude est une SM5 à peine revue. Mais bien avant cela, Talisman était le nom d’un joli concept présenté lors du Salon de Francfort 2001.
L’annonce du nom est accompagnée d’une première vidéo teaser, où sans surprise, on ne voit pas grand chose. On devine juste un détail intéressant : les feux arrière se prolongeront jusqu’au logo sur la malle, mais ne formeront pas un bandeau.
https://www.youtube.com/watch?t=10&v=s08xBianA4k
La nouvelle Renault Talisman sera dévoilée le lundi 6 juillet. Nous serons évidemment aux aguets pour tout vous dire sur cette auto très attendue, qui arrivera dans les concessions en septembre.
Crédit image : vidéo YouTube
Deux nouveautés très différentes pour Renault au Salon de Buenos Aires… et qui ont toutes deux un arrière goût de Dacia ! Après la petite sportive Sandero RS (lire : Renault présente la Sandero RS pour l’Amérique latine), voici le Duster Oroch, la déclinaison pick-up du SUV low-cost, vendu en outre-Atlantique avec un losange dans la calandre.
Alors la question qui nous vient immédiatement à l’esprit en découvrant ce modèle : quand sera-t-il proposé chez nous avec le badge Dacia ? Pour l’instant, cette interrogation n’a pas de réponse officielle. Le premier communiqué de presse fourni par Renault en France est succinct et insiste sur le fait que ce véhicule a été conçu pour répondre à un besoin local.
Il sera d’ailleurs fabriqué sur place. Et c’est ce qui pourrait laisser croire que l’Oroch ne sera pas proposé chez nous, car à ce jour l’usine qui assemble le Duster pour le Vieux Continent ne semble pas prête à accueillir cette déclinaison.
Renault testera peut-être les réactions au Salon de Francfort en exposant un exemplaire badgé Dacia, pourquoi pas sous forme légèrement conceptuelle. Un tel modèle pourrait séduire les amateurs de loisirs et les professionnels, surtout avec l’argument prix cassé incontournable chez Dacia.
D’autant que l’Oroch a une allure plutôt séduisante, avec une benne bien intégrée au reste du véhicule. Celle-ci est plutôt courte mais au moins cela préserve l’équilibre esthétique. L’Oroch est un pick-up double cabine avec quatre portes et cinq places. Les adeptes du modèle remarqueront quelques différences au niveau de la planche de bord (volant, aérateurs…).
Il s’agit en tout cas du premier pick-up mis au point officiellement par Renault, qui prouve qu’il est de plus en plus tourné vers l’international en lançant des produits adaptés aux exigences de certaines zones géographiques. Cette présentation fait d’ailleurs suite à celle de la Kwid (lire : Renault Kwid : l’ultra low-cost du Losange), une citadine SUV au look sympa et à tout petit prix imaginée pour l’Inde. L’Europe n’est pas oubliée avec une foule de nouveautés à venir : remplaçante de la Laguna, Mégane IV… (lire : Renault : 100 jours qui vont compter)
Après de nombreux teasers, dont le dernier il y a quelques jours sur piste en caméra embarquée, Renault officialise enfin sa Sandero RS avec près de 150 ch sous le capot. De quoi séduire une clientèle jeune en proposant une voiture à 5 portes et 4 places dynamique qui sera vendue à un prix modéré…
Nous européens ne sommes pas les seuls à apprécier les autos sportives, en Amérique latine les amateurs sont aussi présents. Par conséquent, Renault Sport a habillé la Sandero en survêtement pour proposer une version plus puissante réservée à cette partie du monde. Au menu ? Un look nettement plus valorisant en plus de nouveautés techniques !
Dans les pays émergents, les modèles que l’on connaît sous le badge Dacia sont vendus avec le logo Renault comme cette Sandero RS
Cette allure de citadine survitaminée se caractérise par des boucliers plus agressifs, des entrées d’air élargies, des bas de caisse enveloppants et des jantes de grande taille (pneus Continental SportContact 3 en 205/45 R17) accueillant un système de freinage à disque au nombre de quatre. La poupe n’est pas en reste avec un becquet de toit et une double sortie d’échappement logée dans le diffuseur de couleur gris satiné…
L’intérieur est lui aussi spécifique en recevant quelques touches de sportivité tels qu’un pédalier alu, des bandes de couleur, un volant RS, …
Pour la partie non visible, le Losange indique que sa Sandero RS reçoit un moteur 2,0 l développant 145 ch, ce que l’on suppose être le quatre-cylindres essence atmosphérique reprogrammé du Duster de 140 ch. Une boîte manuelle à 6 vitesses lui est associée. L’ESC, qui est l’appellation de l’ESP chez Renault, se voit paramétrable grâce à un mode sport que l’on imagine plus permissif dans son contrôle du comportement de la voiture. Renault Sport a également amélioré le châssis avec de nouveaux réglages de suspension. La direction a aussi été recalibrée.
Ce modèle commencera par être disponible au début de l’année 2016 en Argentine, d’autres pays suivront ultérieurement. Il sera intéressant de connaître son prix de vente, même si il y a peu d’espoir qu’une telle version voit le jour chez nous en France.
MAJ : Le poids serait de 1 126 kg, le 0 à 100 km/h en 8,5 s et le tarif à 17 900 € environ.
En plus d’un teaser sur le premier pick-up Renault, la marque au Losange a également diffusé une vidéo annonçant la venue prochaine de son futur modèle préparé par Renault Sport…
L’auto en question est la Renault Sandero RS. Un modèle dont nous vous en avons déjà parlé à plusieurs reprises sur Abcmoteur (voir les photos volées, ainsi qu’une vidéo aux côtés des Megane RS et Fluence Cup), mais dont on ne connait toujours pas sa date de présentation. Cette fois-ci, le constructeur a publié une vidéo montrant deux fans Renault filmés par une caméra embarquée lors d’un baptême avec le pilote Carlos Eduardo Santos Galvão Bueno Filho (dit « Cacá Bueno » pour plus de simplicité) sur un tracé brésilien. L’occasion pour nous de découvrir la petite sportive poussée à ses limites…
On apprend que la Sandero RS – qui est ici pilotée avec un intérieur complètement dépouillé, ce qui ne sera pas le cas en série – boucle le tour en un peu plus de 2 minutes. La vitesse la plus élevée enregistrée est de 194 km/h, ce qui n’est pas mal… Cela nous amène à nous questionner de nouveau sur le moteur qui sera retenu ? Certains affirmaient qu’il s’agira d’un 2,0 l atmosphérique, mais en regardant la vidéo ci-dessous il semble à l’oreille que nous avons plutôt affaire à un bloc turbocompressé… Les paris sont ouverts !
Crédit image : vidéo YouTube
Si Renault est très en retard sur le marché chinois, il est loin d’être largué à d’autres endroits de la planète. Parmi ses points forts : l’Amérique du Sud, où le losange possède plusieurs usines. Et la firme française aimerait grappiller de nouvelles parts de marché dans cette zone géographique. Pour cela, elle va lancer un modèle totalement inédit pour elle : un pick-up.
Celui-ci sera officiellement dévoilé la semaine prochaine, le 18 juin plus précisément, lors de l’ouverture du Salon de Buenos Aires (Argentine). Ce ne sera d’ailleurs pas la seule nouveauté de Renault pour ce show, la marque montrera également la Sandero RS, déjà annoncée par un teaser.
Après le mini-SUV ultra low-cost pour l’Inde, le Kwid, Renault va lancer en Amérique du Sud un inédit pick-up.
Pour nous faire patienter, Renault vient aussi de teaser le pick-up, qui devrait logiquement reprendre le nom du concept annonciateur, Oroch (présenté fin 2014). On devine la silhouette de l’engin… qui vous évoque sûrement quelque chose. C’est en effet une version tronquée et rallongée du Duster (voir notre essai), le SUV low-cost du groupe, vendu avec un losange de l’autre côté de l’Atlantique.
Le constructeur indique que ce sera un vrai modèle double cabine, avec quatre portes et cinq places. La benne est promise « généreuse » même si elle ne semble pas très longue. Mais au Brésil et en Argentine, l’Oroch sera selon Renault sans concurrence.
Il nous vient alors une question à l’esprit (et vous vous posez sûrement la même) : l’auto sera t-elle proposée en France, avec le badge Dacia ? Pour l’instant, Renault n’a jamais évoqué l’arrivée d’une telle déclinaison sur notre sol.
La demande ne semble pas très forte… mais au final, un tel Duster pourrait créer une niche en étant là aussi chez nous sans rival. D’autant qu’avec son tarif sans surprise canon, il attirera les professionnels et les particuliers à la recherche d’un engin de loisirs efficace et très abordable. On devrait en savoir plus dans quelques jours.
Le nouveau crossover compact de la marque au losange dévoile ses tarifs avant de fouler le sol des concessions à partir de cet été. Pour rappel, il se situe entre le petit Captur et le Koleos, qu’il ne remplace pas directement, et est techniquement proche de son cousin Nissan Qashqai comme l’avait soulevé Florent lors salon de Genève.
Renault a choisi la simplicité pour le Kadjar puisque la gamme s’articule autour de trois niveaux de finitions baptisés Life, Zen et Intens (plus une version Business destinée aux entreprises située entre Zen et Intens). Démarrant à 22 990 euros avec le moteur essence TCe 130 chevaux, le Kadjar se montre correctement équipé : régulateur-limiteur de vitesse, climatisation manuelle, jantes de 17 pouces, Radio CD MP3 avec Bluetooth et commande vocale et volant cuir sont ainsi de la partie. C’est un peu moins bien qu’un Kia Sportage affiché 90 euros de moins et qui dispose dès l’entrée de gamme d’un écran tactile 4,3 pouces par exemple mais beaucoup plus compétitif qu’un Volkswagen Tiguan qui démarre à 26 640 euros et qui n’est pas mieux équipé. Notez que la finition Life n’et disponible qu’avec deux moteurs, le TCe 130 et un diesel dCi 110 chevaux à 26 000 euros.
En Zen, le Kadjar gagne l’aide au stationnement arrière, des rétroviseurs rabattables électriquement, un système d’alerte de franchissement de ligne ainsi que des jantes diamantées et des vitres arrières surteintées. Comptez alors 25 600 euros pour le TCe et 28 000 euros pour le dCi 110. Ce dernier peut recevoir une boîte à double embrayage EDC contre 1 500 euros. Si toutefois cela ne fous suffisait pas, un dCi 130 chevaux est disponible à 29 300 euros. C’est également le seul moteur des trois proposés à pouvoir recevoir une transmission intégrale facturée 2 000 euros, mais il fait l’impasse sur la boîte EDC.
Le haut de gamme, Intens ajoute plusieurs éléments à la finition Zen : aide au parking avant, jantes de 19 pouces, projecteurs full LED, système multimédia R-Link 2 et sellerie mixte simili-cuir/tissu. Les aides à la conduite sont également là avec une caméra de recul, un détecteur d’angle mort et un système de freinage d’urgence. Les tarifs vont alors de 28 100 euros pour l’essence et 30 500 euros pour le dCi 110 à 31 800 pour le dCi 130.
Pour le lancement du Kadjar, Renault prévoit une édition limitée sous la dénomination Edition One. Si on fait l’impasse sur le nom complètement repompé d’AMG, le Kadjar Edition One se base sur la finition Zen en y incluant le R-Link 2, les jantes de 19 pouces et la sellerie mixte. Des sabots de protection du châssis gris métal font aussi leur apparition. L’Edition One vous coûtera 27 100 euros en TCe, 29 500 en dCi 110 et 30 800 en dCi 130, soit respectivement 1 000 euros de moins que la finition Intens.
Rendez-vous en juin pour découvrir ce Renault Kadjar dans les concessions de la marque, avec des portes ouvertes entre le 11 et le 15. Les commandes seront ouvertes le 1er juin.
Comme nous l’écrivions il y a quelques jours dans cet article annonçant les futurs modèles Renault pour les 100 jours à venir, la Megane de quatrième génération arrivera cette année. Cette supposition vient d’être confirmée par Laurens Van Den Acker, directeur du style Renault, lors de la présentation mondiale de la citadine à bas prix Kwid.
Grâce au site internet IndianAutosBlog, on en sait maintenant un peu plus sur la compacte au Losange qui « sera lancée durant le salon de Francfort », soit au mois de septembre prochain. Tout comme la récente Nissan Pulsar, la Renault Megane 4 utilisera la plateforme modulaire CMF permettant notamment de réduire les coûts. Pour terminer la partie technique, on retiendra qu’il est fort probable qu’un trois-cylindres fasse son entrée sous le capot de la Française. Le 0,9 l TCe de 90 ch de la Clio pourrait jouer le rôle d’entrée de gamme.
Voici une jolie proposition d’illustration pour la Renault Megane 4 dont Thomas Clavet en est l’auteur
Enfin, M.Van Den Acker a évidemment évoqué le design de la prochaine Megane ! Celui-ci devrait être dans la même veine que ce qui a été fait pour les Clio et Captur. Il le déclare dans les termes suivants : « Nous aurons un look sportif, très sensuel, très attrayant et très sexy sur ce nouveau véhicule, avec toutes les nouvelles technologies qui sont déjà disponibles dans notre gamme ». A noter que trois carrosseries existeront : la berline, le coupé trois portes (dont la redoutable version RS !) et le break. Le cabriolet devrait malheureusement passer à la trappe…
L’ouverture précise de l’IAA (pour « Internationale Automobil-Ausstellung« ) aura lieu du 17 au 27 septembre 2015. Il se peut que Renault décide de présenter sa nouvelle Megane un peu avant, mais d’ici là, la remplaçante de la Laguna sera dévoilée le 6 juillet. Ce sera peut-être l’occasion d’obtenir un premier aperçu sur ce que nous réserve la future compacte.
Crédit illustrations : Thomas Clavet
Renault assume. Alors qu’en Europe le Français tente de retrouver des couleurs dans le haut de gamme avec l’Espace (voir notre essai), la remplaçante de la Laguna et la future Alpine, il compte bien rester le spécialiste du low-cost. Il dévoile aujourd’hui une nouvelle citadine, imaginée pour les pays émergents… mais qui a de fortes chances d’arriver chez nous en 2016 ou 2017.
La Kwid débarque onze ans après la Logan. Grande différence par rapport à celle-ci, la nouvelle venue fait sa première sortie avec le blason Renault. Logique : la Kwid a été présentée en Inde, premier pays qui sera servi, où les produits Dacia sont vendus avec un losange. Ce n’est pas un hasard si le marché indien est prioritaire : selon Renault, il va devenir le troisième plus gros du monde d’ici la fin de la décennie, avec cinq millions de ventes par an (2,5 millions l’année dernière). Et le segment des petites autos est le plus en forme. Renault s’attaque ainsi à l’indéboulonnable Maruti-Suzuki Alto-800.
Il est facile d’imaginer le logo Dacia à la place du losange. La Sandero aura bientôt une petite sœur !
La Kwid devrait être une belle arme de conquête pour Renault en Inde car sur le papier elle est séduisante. En plus d’un prix cassé (environ 5.000 €), elle a un design agréable, loin de ce qu’on peut imaginer pour une auto à très bas coûts. C’est simple : elle ressemble à une vraie citadine européenne, même si la garde au sol est élevée pour affronter des routes pas toujours en bon état et si les roues sont petites. Mais la silhouette est moderne avec des formes travaillées. La Kwid mesure 3,68 mètres de longueur, c’est 9 cm de plus que la nouvelle Twingo.
De ¾ avant, la Kwid fait penser à la Dacia Sandero. D’ailleurs, on imagine facilement cette auto avec le logo de la firme roumaine, preuve que Renault a bien gardé en tête la possibilité de la vendre chez nous. La Kwid s’inspire du monde des SUV, avec une face verticale, un capot haut, des arches de roues carrées bien protégées et une ceinture de caisse haute. La face arrière a de faux airs de Captur.
La comparaison avec le crossover à succès du losange peut aussi être faite à bord : la console centrale hexagonale à l’esprit flottant est similaire. Sur les premières images, la Kwid présente bien. Là-aussi, on n’a pas l’impression d’être dans une voiture au rabais, avec quatre aérateurs, une instrumentation en partie numérique… Evidemment, côté finition, il faut s’attendre à du très basique. Mais on ne peut pas tout avoir.
En revanche, côté équipements, la Kwid n’a pas à rougir et va sûrement mettre une sacrée claque à la Suzuki 800 avec son système de navigation MEDIA Nav doté d’un écran tactile couleurs 7 pouces. On trouve aussi dans la dotation une climatisation manuelle ou une connectivité Bluetooth. Renault annonce une habitabilité « accueillante » et un volume de coffre « au meilleur niveau » de la catégorie.
Si la Kwid est encore moins chère que la Logan (normale, elle est bien plus petite), elle n’est pas comme cette dernière un puzzle de vieilles pièces techniques. La preuve : elle est basée sur une nouvelle plate-forme, la CMF-A, qui sera reprise par les prochaines autos abordables de l’Alliance Renault-Nissan. Pour réduire les coûts, Renault a joué à fond la carte de la complémentarité des savoir-faire du groupe pour les tests de mise au point : validation de la caisse et du châssis au Japon, équipements de carrosserie en Corée, endurance en France… Pour le moment, le moteur présent sous le capot n’a pas été détaillé.
Alors, la question que tout le monde se pose : à quand en France ? Comme on l’a évoqué plus haut, cette Kwid devrait arriver chez nous d’ici deux ans. Carlos Ghosn, le PDG de Renault, déclare pour l’instant que la voiture n’est pas destinée pour l’Europe mais si la demande se fait sentir, Renault y sera attentif. Il rappelle d’ailleurs qu’à la base la Logan n’était pas conçue pour une vente en France… et a été commercialisée chez nous un an après sa première présentation ! Si la Kwid est proposée dans nos contrées, ce sera avec le blason Dacia et à un prix d’environ 6.000 €, les mises aux normes gonflant le prix. Pour le Vieux Continent, l’auto devrait être assemblée dans l’usine de Tanger au Maroc, qui tourne au ralenti suite aux succès mitigés des Lodgy et Dokker.
Carlos Tavares, qui dirige PSA Peugeot-Citroën, répète à l’envie que son groupe est « back in the race » (revenu dans la course). Mais si les finances ont bien retrouvé le vert chemin, le planning des nouveautés depuis quelques mois est tout de même maigrichon. Rien à voir avec celui de Renault !
Le renouveau du losange a commencé il y a bientôt trois ans, lors du lancement de la Clio IV. La reconquête s’est poursuivie au printemps 2013 avec l’arrivée du Captur, qui depuis se vend comme des petits pains. Il y a eu ensuite une petite pause. Normal : toute la gamme était à revoir ! Les designers et ingénieurs se sont ainsi lancés dans une foule de projets.
Avec pour conséquence heureuse un calendrier de lancement de septembre 2014 à septembre 2016 ultra chargé. Renault va entrer cette semaine dans une période charnière. Lors des 100 prochains jours, pas moins de cinq autos vont faire l’actualité de la firme de Billancourt. Et il y en aura pour tous les goûts. A se demander si ce soir, il ne faudrait pas acheter des actions !
Premier événement : la révélation de la Kayou, mercredi. Ce nom ne vous dit rien (et vous faire sourire) ? C’est normal, il s’agit d’une auto inédite : une citadine conçue en priorité pour le marché indien, coûtant 5.000 € environ. Constatant l’échec de la très médiatisée Tata Nano, Renault a retenu la leçon : les indiens ne veulent pas d’une auto trop rustique.
La Kayou sera donc une vraie voiture dont on n’aura pas honte mais qui évidemment ne sera pas au top dans tous les domaines. Il se murmure qu’une version adaptée à l’Europe serait en préparation, avec un prix un peu plus élevé, mises aux normes obligent. Sans surprise, chez nous, l’auto intégrerait la gamme Dacia.
En juin (la date précise n’est pas encore connue mais devrait tourner autour du 15), Renault lancera sur le Vieux Continent un modèle qui devrait rapidement devenir un best-seller du marché : le crossover Kadjar. Dévoilé à Genève, ce proche parent du Nissan Qashqai fera rapidement oublier l’échec du Koleos. Mais le lancement commercial de ce modèle devrait vite être médiatiquement éclipsé par un gros événement : la présentation le 11 juin, juste avant les 24 Heures du Mans, d’un concept dévoilant les grandes lignes de la nouvelle Alpine.
On va enfin savoir à quoi va ressembler la Berlinette du 21ème siècle ! Après trois ans de rumeurs, la silhouette de cette auto est encore inconnue. On nous promet une voiture qui fait immédiatement penser au modèle originel, sans pour autant tomber dans un excès de néo-rétro. On espère en découvrir plus sur la fiche technique.
Les festivités se poursuivront début juillet (le 6) avec la révélation d’un modèle très attendu : la remplaçante de la Laguna. C’est sûr : le nom sera changé, histoire de prendre un nouveau départ sur le segment des berlines. Contrairement à l’Alpine, l’auto a été aperçue de nombreuses fois sur la route : ses formes sont donc en partie connues. Ce véhicule devrait être une alternative crédible à l’incontournable Passat, avec un design sobre et élégant, des technologies à jour et une finition soignée. Seul souci : les moteurs seront partagés avec l’Espace (voir notre essai). La gamme plafonnera donc dans un premier temps à 200 ch…
Fin août ou début septembre, le losange renouvellera un autre best-seller : la compacte Mégane. Ici, le nom sera repris. Le design ne sera pas révolutionné, car la marque souhaite désormais que ses autos se suivent et se ressemblent pour faire comme la Golf (voir notre essai) ! La Mégane IV ne devrait plus être proposée en carrosserie coupé, ce qui fait que la prochaine RS aura 5 portes !
Amateurs de Renault, vous ne serez donc plus où donner de la tête lors des trois prochains mois. Quant aux autres, plusieurs de ces autos seront peut-être à même de vous faire changer d’avis sur les produits du losange !
Un an après la Mégane troisième du nom, la Clio RS adopte le badge Trophy. Cette nouvelle variante plus épicée de la citadine du losange, dévoilée lors de l’ouverture du Salon de Genève, est enfin disponible à la commande. Les premiers exemplaires arriveront dans les concessions en juin.
Les modifications sont surtout techniques. La puissance augmente de 10 %, passant de 200 à 220 ch. Grâce notamment à une nouvelle cartographie moteur et un turbo de taille supérieure, le couple maxi grimpe de 240 à 260 Nm et peut même atteindre pendant quelques secondes 280 Nm avec un overboost.
Attention, cette Clio est une série limitée. Mais le nombre d’exemplaires disponibles est encore inconnu !
La boîte de vitesses a été améliorée pour obtenir des passages de rapport jusqu’à 30 % plus rapides. Le châssis n’est pas en reste : il est raffermi et abaissé : – 20 mm à l’avant, – 10 mm à l’arrière. Les amortisseurs ont été renforcés et la direction est promise plus directe.
D’un point de vue esthétique, les changements sont plus rares. Seules les jantes 18 pouces « Radical » font vraiment la différence. Elles sont chaussées de pneumatiques Michelin Pilot Super Sport 205/40. Un œil attentif remarquera l’inscription Trophy sur la lame dans la prise d’air. A bord, les inserts décoratifs ont un aspect carbone.
Avec un tarif de 28.900 €, la Clio RS Trophy coûte 3.050 € de plus que la RS « normale ». Une somme qui semble à première vue importante mais justifiée par les nombreuses améliorations techniques et les quelques équipements gagnés. Les sièges sport en cuir, chauffants à l’avant, sont ainsi en série. Avec 135 g de CO2 rejetés par kilomètre, la Trophy est pénalisée par un tout petit malus de 150 €. Attention précision très importante : cette auto est une série limitée… mais Renault n’indique pas le nombre d’exemplaires produits !
L’auto peut être commandée avec une nouvelle teinte givre nacré mat et toit noir, facturée 1.800 €. Le fameux jaune Sirius coûte 1.600 €, le Rouge Flamme 620 €. Parmi les rares autres options, il y a le R.S Monitor 2.0, un système de télémétrie embarqué qui gagne ici une fonction d’ajustement de la progressivité de la pédale d’accélérateur selon 5 modes.
Cette Clio RS Trophy a une cible tout désignée : la Peugeot 208 GTI by Peugeot Sport (l’ancienne série spéciale 30th qui est durablement au catalogue). La lionne a un bloc de 208 ch avec une boîte manuelle et coûte 29.200 €. Sans surprise, la nouvelle Mini John Cooper Works, plus puissante (231 ch) est plus chère encore : à partir de 31.995 €.
Le fameux french bashing, il existe même en automobile. Alors, peut-être enivré par l’ambiance printanière, j’ai envie d’être positif aujourd’hui. Loin de moi l’idée de faire dans la bonne humeur à la limite de la flagornerie (j’écris aussi sur ce qui ne va pas, les Français ne sont pas irréprochables) mais cela fait toujours du bien de dire quand cela va… bien. Voici sept « râleries » incontournables que je n’aimerais plus entendre !
> Elle arrive en 2016, comme prévu.
Cette fois, on ne voit pas Renault faire marche arrière ! Comme promis dès l’annonce du projet, la nouvelle Berlinette sera commercialisée l’année prochaine. Plus qu’un an à attendre donc avant le retour d’une sportive française emblématique, dont on espère beaucoup. Les rumeurs se multiplient à son sujet mais au final, on sait peu de choses qui ne sont pas au conditionnel. La puissance devrait se situer autour des 280 ch et Renault a cherché le meilleur rapport poids/puissance possible en utilisant des matériaux légers… mais en quantité parfaitement étudiée pour ne pas faire exploser la facture comme sur l’Alfa Romeo 4C (voir notre essai).
> La 208 vient de battre un record de consommation
Peugeot avait déjà révélé au Salon de Genève que la nouvelle 208 BlueHDi 100 ch était l’auto thermique de série homologuée avec les plus faibles rejets de C02 au monde (79 g/km). La marque va plus loin aujourd’hui avec l’annonce d’un record de consommation. L’auto a réussi à parcourir avec un plein de 43 litres de gazole la distance impressionnante de 2.152 km. Ce qui donne une conso de 2 l/100 km ! Les conditions de roulage pour cette prouesse n’ont évidemment rien à voir avec la circulation réelle (vitesse constante sur circuit) mais les acheteurs de ce modèle devraient tout de même être très satisfaits de l’appétit de l’auto.
> La remplaçante de la Laguna promet
Après avoir renouvelé l’Espace (voir notre essai), Renault va s’attaquer à sa berline familiale. Et le losange va tout changer, même le nom. A la trappe « Laguna », dont l’image a été sévèrement entachée par les ratés des précédents modèles (fiabilité sur le deuxième opus, design pour le troisième). Le style du nouveau modèle sera nettement plus attrayant mais restera sobre car il faudra séduire les clients européens et chinois. L’auto sera au niveau de la rivale à abattre, la Volkswagen Passat, avec une plate-forme modulaire qui pourra être associée à quatre roues directrices et une suspension pilotée. Les aides à la conduite seront reprises à l’Espace. De son côté, Peugeot prépare un coupé quatre portes compact très proche du concept Exalt.
> Les dernières nouveautés fonctionnent
Les derniers lancements de nos trois grands constructeurs ont été des réussites. Mention spéciale à Renault, dont le nouveau Captur est un véritable carton (près de 200.000 ventes en 2014). La Clio est aussi en très grande forme, devançant même la Polo en Europe (mais restant derrière la Fiesta). Chez Peugeot, la fierté est la dernière 308, élue Voiture de l’année en 2014, et qui connait un joli succès chez nous et sur le Vieux Continent. Le 2008 est aussi en forme. Du côté de Citroën, on se dit satisfait des débuts du C4 Cactus (même si la firme aux chevrons aide déjà à la vente avec des promos).
> Un nouveau porte-drapeau : DS Automobiles
Ce n’est pas tous les ans qu’une nouvelle marque française prend son envol. Administrativement créée le 1er juin 2014, la nouvelle firme du groupe PSA s’apprête à se faire médiatiquement connaître. Il s’agit de « DS Automobiles ». La ligne de produits chics de Citroën est donc maintenant indépendante. Elle fêtera en mai les 60 ans de la DS originelle avec une exposition et une parade dans Paris. Et le premier modèle sans le logo Citroën, la DS 5 restylée, sera lancé en juin. Surtout, DS prépare une offensive de nouveaux véhicules, avec un design inspiré du concept Divine, des technologies mises à jour et des habitacles plus raffinés. Ceux qui font déjà la comparaison avec Audi ne doivent pas oublier que la firme aux anneaux a mis des décennies pour atteindre le niveau qu’on lui connait aujourd’hui.
> Ils sont bientôt prêts
A ce jour, les Français sont absents du marché des hybrides « plug-in ». Renault est encore plus en retard que Peugeot-Citroën, puisque PSA propose des hybrides classiques diesel alors que le losange n’a aucun modèle qui associe thermique et électricité (préférant se concentrer sur le 100 % électrique). Mais d’ici deux ans, les trois Français auront corrigé le tir avec des véhicules capables de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres sans émettre d’émission avant d’avancer à la force de l’essence. Alors oui, ils ne seront pas dans les premiers… mais ils seront loin d’être les derniers.
> Des citadines et compactes de référence
Alors oui, il n’y a pas de supercar chez les français, aucune berline surpuissante… On le dit clairement : les tricolores sont dans les choux côté grosses mécaniques. Mais chez les bombinettes et les compactes, il y a du beau monde. On peut même dire que plusieurs modèles sont dans le haut du panier : 208 GTi, Clio RS, Mégane RS… Et les prochains véhicules sont prometteurs. Peugeot prépare une redoutable 308 GTi ou R d’au moins 270 ch. De son côté, la Mégane 4 RS aura au minimum 280 ch. Surtout, elle devrait récupérer le système de roues arrière directrices pour une agilité hors du commun. Pas sûr que l’Audi S3 soit plus efficace avec sa transmission intégrale. Et avec l’hybridation, il est envisageable d’avoir des autos de plus de 300 ch (comme vient de le prouver le concept 308 R Hybrid).
Lorsque l’on prononce le nom de l’Espace, on pense tout de suite à un véhicule spacieux capable de transporter toute la famille avec chien et bagages, mais dont le look de bétaillère ne fait pas tourner les têtes, loin de là.
30 ans après l’arrivée de la première génération, Renault a décidé de réinterpréter le plus célèbre des monospaces pour coller aux envies actuelles des consommateurs et tenter de se refaire une place au soleil, les ventes de ce genre d’autos ayant connues une forte baisse ces dernières années.
La mutation de l’Espace commence donc par son design reprenant les codes des crossovers (garde au sol accrue, éléments en plastiques sur la partie basse), catégorie de véhicules très appréciée actuellement. Vous aurez sans doute remarqué que le nouvel Espace est, à quelques détails près, la version de série du concept Initiale Paris présentée en septembre 2013 à Francfort. Le profil particulier de l’Espace est toujours présent mais ici, les lignes générales se font un peu plus « sportives » et finalement l’auto s’apparente plus à un énorme break surélevé qu’à un monospace. Preuve du bon coup de crayon de l’équipe de Laurens van den Acker, de nombreuses têtes se sont tournées au passage de l’auto.
Les détails ont été particulièrement poussés sur le haut de gamme Initiale Paris. Ainsi, le mot Initiale se retrouve partout : insert dans le volant, seuils de portes, dans la calandre sous le losange (comme le sigle R.S. sur la Clio R.S. par exemple) et sur le coffre où il prend la place du mot Espace.
Si le style est plutôt réussi, nous avions peur que la ceinture de caisse haute et les surfaces vitrées bien plus étroites que sur les quatre moutures précédentes réduisent la visibilité au profit du design. Finalement, ce n’est pas le cas puisque l’habitacle se montre ultra-lumineux et que la visibilité, y compris arrière, est excellente.
Avec cette nouvelle génération, Renault souhaite monter en gamme, notamment au travers de la version Initiale Paris toute équipée. Pour cela, la marque au losange a mis l’accent sur la technologie. On trouve ainsi en série, quel que soit le niveau de finition, l’affichage tête haute, la tablette R-Link 2 dont le large écran de 8,7 pouces regroupe toutes les commandes (climatisation, radio, GPS, abaissement des sièges arrière,…) ou encore des optiques full LED. En option ou de série sur la finition haute Initiale Paris, on peut également avoir une suspension adaptative et le système à quatre roues directrices 4Control. On notera que les selleries cuir sont en cuir Nappa pleine fleur, ce qui se fait de mieux en automobile.
Le constructeur annonce également qu’un soin tout particulier est apporté aux détails. On nous parle notamment d’une cabine spéciale dans l’usine de Douais – où tous les Espace seront assemblés – permettant de voir la moindre différence de teinte entre les divers éléments de carrosseries. Effectivement, si l’ensemble de l’auto fait très sérieux, nous avons constaté sur nos modèles d’essais quelques défauts d’assemblage plus ou moins voyants, chose relativement gênante sur une auto vendue jusqu’à 46 300 €… Précisons que nos voitures faisaient partie des premières construites. Espérons que ces « détails » seront rectifiés rapidement.
Pour finir avec l’habitacle, on apprécie les sièges chauffants et massants, l’ergonomie (même s’il faut un petit temps d’adaptation pour comprendre toutes les subtilités du R-Link 2 et savoir quel bouton de la console centrale fait quoi) et les nombreux rangements. Sachez que grâce à l’adoption d’une commande de boîte de vitesse shift by wire sans aucun élément mécanique, de l’Espace a pu être dégagé sous la console centrale, offrant un rangement de taille appréciable et donnant à ladite console un aspect flottant. Enfin, la place à l’intérieur est toujours aussi importante, notamment au deuxième rang où la longueur aux jambes gagne 4 cm une fois les sièges reculés au maximum. Une fois tous les sièges arrière rabattus (via le R-Link, un bouton dans le coffre ou manuellement), le volume de chargement peut aller jusqu’à 2 101 litres. C’est toutefois beaucoup moins que l’Espace IV qui offrait jusqu’à 3 000 litres, les sièges ne se rangeant pas dans le plancher comme ici, mais étaient totalement escamotables.
Si l’Espace nous a séduit sur le plan du style, qu’en est-il de la conduite ? Pour cela, Renault nous a gâté en nous faisant conduire son nouveau modèle en plein cœur des Baux-de-Provence. Ainsi avons-nous pu rouler sur autoroute, mais surtout sur de nombreuses petites routes, aussi vallonnées que sinueuses. Lors de cette séance d’essai, nous avons pu essayer le 1.6 dCi biturbo de 160 ch (qui devrait représenter le cœur de gamme en France) et le 1.6 TCe de 200 ch, les deux motorisations les plus puissantes de la gamme. Dans les deux cas, nous avions une boîte automatique à double embrayage (EDC6 sur le Diesel et la nouvelle EDC7 sur l’essence, seules boîtes disponibles avec ces motorisations), ainsi que la suspension adaptative.
Renault a souhaité jouer la carte de la conduite personnalisable et propose ainsi un système baptisé Multi-Sense permettant de jouer sur plusieurs paramètres (suspension, réponse boîte et moteur, mais aussi ambiance lumineuse ou encore affichage du compteur désormais entièrement numérique). Pas moins de cinq modes sont proposés : Eco, Confort, Normal, Sport et Perso.
Après plus de 300 km à bord et plusieurs changements de modes, nous avons trouvé le mode Confort beaucoup trop confortable. Les suspensions font parfaitement leur travail et absorbent sans problème les imperfections de la route, mais la caisse donne l’impression de rebondir, un peu comme certaines voitures américaines. Toujours dans ce mode, la gestion de la boîte EDC6 nous a paru vraiment peu réactive, en particulier lors de fortes accélérations (pour se lancer sur autoroute par exemple) au point qu’il ne fallait pas hésiter à anticiper. Cela dit, quel que soit le mode choisi et même en tout manuel, l’EDC6 nous a globalement paru un peu lente.
Dommage car le diesel biturbo se montre plutôt volontaire et relativement silencieux en tant que diesel. Côté conso, nous avons relevé 7 l/100 km contre les 4,6 l/100 km annoncés. A noter que nous n’avons pas forcément été adeptes de l’éco-conduite absolue. Le moteur essence se fait logiquement plus gourmand avec une moyenne de 10,4 l/100 km dans les mêmes conditions, mais se montre beaucoup plus silencieux.
Le mode Normal se montre le plus intéressant en toutes circonstances. L’amortissement est simplement exempt de tout reproche et se montre le compromis parfait entre tenue de caisse et confort. Probablement le mode le plus utilisé avec le mode Perso qui permet de configurer indépendamment chaque paramètre.
En Sport, la réponse moteur et boîte se fait plus rapide et l’électronique n’hésite pas à vous laisser monter dans les tours. C’est d’autant plus vrai sur le TCe 200 dont l’association avec l’EDC7 est très convaincante. Cette dernière se montre dans tous les cas plus rapide que son homologue à 6 rapports. Ajouter à cela une suspension qui se fait un peu plus ferme (mais reste parfaitement supportable) et limite bien le moindre mouvement parasite et vous obtenez un engin de 1,6 tonne faisant preuve d’un dynamisme insoupçonnable sur petites routes.
Nos modèles d’essai étaient tous les deux équipés du système quatre roues directrices maison 4Control. Son action semble particulièrement efficace puisque l’Espace se joue de la moindre courbe et fait preuve d’une maniabilité insoupçonnée malgré ses 4,86 m de long (la taille du précédent Espace 7 places). La moindre manœuvre se faisant sans soucis (notamment un demi-tour, le diamètre de braquage étant de 11,1 m comme une Mégane). La caméra de recul et l’aide au stationnement ne sont toutefois pas superflus compte-tenu du gabarit de l’engin.
Malgré quelques petits défauts parfois indignes vu les prix pratiqués, le nouveau Renault Espace se montre très convaincant dans l’ensemble. La mutation effectuée sur cette cinquième génération est très réussie, la firme française étant parvenue à conserver les gènes de l’Espace (modularité, habitabilité, grande surface de chargement) tout en le réinventant avec un design beaucoup plus attrayant.
D’ailleurs, d’après la marque, les clients sont satisfaits de ces évolutions puisque les prises de commandes sont bien supérieures aux espérances.
Il y a quelques jours, nous vous parlions de l’arrivée prochaine d’une Sandero préparée par Renault Sport. Aujourd’hui, celle-ci nous en dit encore un peu plus.
Comme les rumeurs le laissaient entendre, la Renault Sandero RS bénéficiera du quatre-cylindres 2,0 l atmosphérique essence repris au Duster. La puissance disponible s’élèvera à 150 ch, contre 143 ch sur le SUV précédemment cité. De quoi obtenir davantage de réactivité qu’avec le quatre-cylindres 1,0 l de 77 ch d’origine !
On notera également que la suspension serait abaissée de 15 mm, tandis que sa rigidité augmenterait de 20 %. Quatre jantes de 17 pouces de couleur noire se chargent de faire reposer sur le sol la petite sportive abordable. A l’arrière, on pense reconnaître la double sortie d’échappement de la Clio GT.
Renault Brésil nous gratifie d’une vidéo supplémentaire mettant en scène la Sandero RS, toujours camouflée, mais se mesurant cette fois-ci aux Megane RS (voir notre essai) et Fluence Cup !
Crédit image : capture vidéo YouTube « RENAULT | A Renault Sport está chegando »
Sur Abcmoteur, nous vous en avions déjà parlé à deux reprises : Renault Sport avait bien entre les mains une Dacia Sandero pour la convertir en RS. Des photos volées ont été diffusées par le site brésilien FlatOut, tandis que deux vidéos officielles viennent d’être publiées pour annoncer l’arrivée du modèle.
Après des illustrations au mois d’août dernier et des clichés espions à la neige, la Renault Sandero fait à nouveau parler d’elle ! Cette fois-ci, elle montre une plastique presque définitive et à peine dissimulée.
On peut découvrir que la Dacia Sandero portant le badge Renault dans les pays émergents en a profité pour gagner une allure plus agressive. Cela se manifeste par une face avant plus expressive comportant une calandre et des entrées d’air agrandies, des feux de jour à LED, ainsi qu’une lame avant. Le profil laisse apercevoir des jantes noires de 16 pouces au dessin racé cachant quatre disques de frein. Les bas de caisse sont enveloppants. L’arrière reçoit un becquet de toit et des optiques au teint foncé.
L’intérieur de la Sandero RS révèle des sièges en tissu, une boîte manuelle à 6 rapports et un volant à trois branches possédant des surpiqûres rouges. Le tout étant de ne pas faire exploser les coûts afin de conserver un prix de vente accessible. Le moteur qui se viendra se loger sous le capot n’est pas encore connu. Il se pourrait que ce soit le quatre-cylindres 2,0 l atmosphérique carburant à l’essence que l’on connait sur les Clio 2 RS et Clio 3 RS. La puissance tournerait autour des 150 ch, la citadine ayant pour avantage d’avoir un poids réduit.
La première vidéo teasing :
La seconde, avec quelques secondes sur circuit :
Sur Abcmoteur, nous vous parlons depuis un moment de la future Renault Laguna ou plutôt de sa remplaçante, car il est fort probable que la berline change de patronyme. Nos photographes espions viennent de photographier l’intérieur de ce modèle attendu pour cet été !
Après des clichés montrant l’extérieur et une illustration imaginant l’apparence définitive de la routière, il est temps de pénétrer dans l’habitacle de celle qui aura la lourde de tâche de faire oublier les Laguna et Latitude qui n’ont pas atteint les scores de ventes espérés par le Losange. Les connaisseurs remarqueront immédiatement que l’on retrouve la grande tablette tactile apparue sur l’Espace V (prochainement à l’essai sur Abcmoteur !).
Le successeur de la Renault Laguna a été surpris dans le sud de l’Europe par des températures estivales
Ce grand écran permettra de contrôler une bonne partie de la voiture comme par exemple l’air conditionné, les modes de conduite, la navigation, le système audio, …
On gardera à l’esprit que nous avons ici un prototype en cours de développement. Il est donc fort probable que nous avons pas sous les yeux l’apparence définitive du successeur de la Laguna. On peut par exemple noter que l’écran tactile n’est pas encore complètement intégré à la console centrale et que nous avons la planche de bord de la Megane.
Pour en savoir plus sur les motorisations qui devraient se trouver sous le capot, nous vous invitions à lire cet article. Les rumeurs indiquent même qu’une version hybride rechargeable est programmée ! Par ailleurs, la présentation officielle du break devrait intervenir un an plus tard, soit pendant l’été 2016.
Crédit photos : CarPix pour Abcmoteur
Maintes fois repoussé, le lancement du jeu de course Project CARS est maintenant prévu pour mai 2015 (sans plus de précision…). En attendant, Renault Sport en profite pour dévoiler ses deux modèles qui seront présents dans le jeu vidéo !
Les fans de simulation de course automobile et passionnés par Renault Sport vont bientôt pouvoir se faire plaisir ! La marque au Losange a dévoilé une courte vidéo montrant la Megane R.S 265 (voir notre essai) et la Clio Cup en action dans le titre développé par Slightly Mad Studios.
C’est l’occasion de voir quelques belles glissades et d’apprécier les graphismes de Project CARS qui sont tout simplement à couper le souffle !
Le jeu vidéo Project CARS sera disponible sur PS4, Xbox One, Wii U et PC.
Il y a quelques jours, nous vous dévoilions les premières photos espions de la future Renault Laguna ou du moins celle qui se chargera de la remplacer en plus de la Latitude qui, pour cette dernière, n’a pas connu un grand succès. L’llustrateur Theophilus Chin a profité de ces clichés pour dessiner par ordinateur ce à quoi pourrait ressembler la berline française.
La prochaine grande et statutaire routière du Losange reteindra la face avant découverte sur le dernier Espace (puis reprise sur le Kadjar), à savoir une calandre accueillant un gros logo avec des barrettes horizontales chromées. Les optiques acérées à led viennent apporter un aspect un haut de gamme, tandis que la forme du bouclier paraît assez agressive au regard du profil bien sage…
La Laguna IV semble vouloir se passer de son hayon et opter pour un style plus conservateur, moins osé que les générations précédentes.
La révélation officielle de la Laguna berline à l’été 2015 nous permettra de confirmer ou non nos suppositions. Pour le break, le rendez-vous est donné un an plus tard, soit à l’été 2016.
A suivre.
Crédit image : Theophilus Chin
Abcmoteur avait pu approcher le Kadjar en avant-première, lors de sa présentation officielle le 2 février à Paris. Mais Renault n’avait à l’époque donné que peu d’informations sur son premier crossover compact… et surtout n’avait laissé personne monter à bord. Il a fallu attendre le Salon de Genève pour prendre place à l’intérieur et avoir plus de détails sur les versions, équipements et motorisations.
Programme de nouveautés chargé pour Renault. Après l’Espace et avant la remplaçante de la Laguna, voici l’inédit crossover Kadjar.
On ne va pas revenir trop longuement sur le design de l’auto, que l’on a déjà évoqué le mois dernier. Juste quelques petites remarques supplémentaires après avoir observé les divers exemplaires présents à Genève : s’il n’est pas très original, le Kadjar est plaisant à regarder. Il existe avec deux tailles de jantes : 17 et 19 pouces. Pour la plus petite, on a un effet roulettes ! Proche cousin du Nissan Qashqai, le Kadjar reprend la structure du japonais… et cela se ressent quand on est face à lui.
A l’intérieur, on n’a pas spécialement l’impression d’être à bord d’une Renault. Si la planche de bord est très différente de celle du Qashqai, les éléments sont aux mêmes endroits… et certains sont communs (comme les commandes de climatisation ou les touches des vitres électriques). Mais par rapport à l’asiatique, l’ensemble est plus léger. Le Kadjar nous fait penser à la Peugeot 3008 avec son tunnel central haut perché et sa poignée de maintien côté passager.
Bonne nouvelle : le Kadjar laisse une premier avis positif sur sa finition, avec des matériaux moussés qui recouvrent des surfaces importantes. Renault ne répète pas l’erreur du petit frère Captur. Heureusement, car le Kadjar s’adressera à une clientèle plus aisée et donc plus exigeante.
En reprenant la base et un maximum de pièces du Qashqai, le Kadjar n’a pas le droit à beaucoup d’astuces qui simplifient le quotidien et en feraient une familiale Renault digne de ce nom. La pratique boîte à gants tiroir est par exemple absente. La modularité est basique mais efficace, avec une banquette 1/3-2/3 qui se rabat automatiquement. Pour obtenir une surface plane, le plancher du coffre peut être relevé. Pour le transport d’objets longs, le dossier du siège passager se replie. Le volume en configuration classique est de 472 dm3.
Le Kadjar reprend les derniers équipements mis au point par Renault, inaugurés par le nouvel Espace (qui sera dans les concessions en avril). Il y a ainsi les optiques 100 % LED, le freinage automatique d’urgence, l’alerte de franchissement de ligne, l’avertisseur d’angle mort, le créneau automatique, l’aide au stationnement avant/latéral/arrière, la reconnaissance des panneaux de signalisation…
Renault a profité du Salon pour dévoiler la gamme de motorisations. Surprise, celle-ci est plutôt limitée. La marque ne proposera ainsi au lancement qu’un bloc essence 1.2 turbo de 130 ch. Pour le diesel, le choix se fera entre le 1.5 dCi 110 ch (boîte manuelle ou automatique EDC avec 6 rapports) et le 1.6 dCi 130 ch. Le nouveau 1.6 biturbo 160 ch est donc pour le moment absent.
Le diesel 130 ch sera le seul disponible avec la transmission quatre roues motrices, reprise logiquement au Qashqai. Le fonctionnement est simple avec trois modes : Lock (le système verrouille la répartition du couple à 50/50), Auto (la répartition varie en fonction des conditions d’adhérence, avec un maximum de 50 % sur le train arrière) et 2 roues motrices. Les modèles à traction peuvent être équipés de l’Extended Grip, un antipatinage renforcé qui améliore l’adhérence sur les sols glissants (un dispositif couplé en série à des pneus M+S « Neige et Boue » dotés d’une bande de roulement spécifique).
Renault a présenté sur le stand deux finitions spéciales : X-Mod et Bose. La première est typée évasion, avec des barres de toit et des skis de protection couleur gris minéral ainsi que des jantes 17 pouces spécifiques. A bord, on trouve une sellerie inédite, et des surpiqûres ocres sur la poignée de maintien et la casquette d’instrumentation. Le X-Mod est proposé en 4×2 avec Extended Grip et 4×4 (pneus M+S de série).
La Bose est typée haut de gamme. Dérivée de la finition Intens, elle a un équipement complet avec optiques full LED, caméra de recul et aide au créneau. Le volant est recouvert de cuir Nappa. Evidemment, les changements les plus importants concernent l’installation audio avec : un haut-parleur central « qui donne au son toute sa spacialité », six haut-parleurs dans le reste de l’habitacle « pour un son riche et équilibré », un amplificateur numérique et un caisson de graves.
Les prix n’ont pas encore été dévoilés, mais cela ne saurait tarder.
Nos photographes espions sont tombés sur une berline Renault très lourdement camouflée. Il pourrait bien s’agir de la remplaçante de la Laguna, et les premières images nous promettent un design radicalement différent de la génération actuelle.
Compte tenu du manque d’intérêt des clients pour la Laguna actuelle, Renault a décidé de revoir sa copie. Premier constat, la nouvelle berline parait franchement plus grande. Il se murmure que la Latitude, échec commercial (5 317 exemplaires écoulés dans le monde en 2014 contre 20 à 25 000 escomptés !), sera retirée de la gamme, ce qui laisserait de la place à la Laguna pour s’embourgeoiser. Face à une Volkswagen Passat élue voiture de l’année et à une Peugeot 508 plébiscitée par la presse, la marque au losange n’a pas le droit à l’erreur.
Ces considérations se retrouvent dans le style de la nouvelle venue. Tout ou presque est ici inédit, à commencer par la face avant. La calandre s’inspire largement du dernier Espace, avec un V plongeant révélant des baguettes horizontales chromées et un imposant logo. Les phares sont à LED, et nos photographes sont prêts à parier qu’au vu de la finesse de ces derniers, ils seront de série sur toute la gamme puisqu’il n’y aurait tout simplement pas la place de loger des projecteurs halogènes standards. De profil, la ligne est fluide et agréable, un peu dans la veine des coupés quatre porte qui affolent le marché, Mercedes CLS et Volkswagen CC en têtes. L’arrière, au même titre que l’intérieur, ne nous dévoilent encore rien de leur forme définitive.
La remplaçante de la Laguna devrait être disponible avec pléthore de moteurs essence et diesel pour pouvoir lutter à armes égales avec la concurrence. Rien n’a été dévoilé officiellement pour le moment, mais on retrouvera sans doute le tout nouveau 1.6 dCi Twin Turbo de 160 chevaux sous son capot. Le bloc promet une consommation et des émissions de CO2 réduites de 25 % par rapport au 2.0 simple turbo de 175 chevaux actuellement dans la gamme Renault. Un 1.6 dCi simple turbo de 130 chevaux devrait aussi faire partie de l’offre. Suivant le niveau de finition et la motorisation retenus, la boîte de vitesses à double embrayage EDC devrait être proposée en option. Enfin, on s’attend à ce qu’une version hybride soit également de la partie, Renault ayant massivement investi dans les énergies vertes ces derniers temps (voir notre essai du prototype Eolab).
Il faudra patienter pour en découvrir plus sur le design et sur le positionnement de la nouvelle berline Renault. Abcmoteur vous tiendra évidemment au courant de l’avancée de son développement.
Crédit photos : CarPix pour Abcmoteur
Trophy, ce nom nous évoque la Mégane mais il est apparu pour la première fois en 2005 sur une Clio. Il fait aujourd’hui son retour sur la carrosserie de la citadine du losange. C’était donc la surprise que nous préparait Renault Sport pour le Salon de Genève… et qui n’était plus vraiment une surprise.
Difficile de reconnaître une Trophy au premier coup d’œil ! Heureusement, c’est écrit sur la lame dans la prise d’air.
La Clio RS (voir notre essai) muscle donc son jeu. Voilà qui devrait redonner le sourire à ceux qui trouvent le nouvel opus trop sage. Renault emboîte le pas à Peugeot, qui avait mis au point l’année dernière une 208 GTi plus radicale, la série spéciale 30th (pour fêter les 30 ans du label) que nous avons essayé et qui vient d’intégrer la gamme à l’occasion du restylage.
Petite déception à la découverte du look de la voiture… quasiment identique à la RS normale. Les experts en Clio musclées remarqueront les nouvelles jantes 18 pouces au traitement diamanté noir. Le logo Trophy est visible sur la lame argentée qui parcourt la prise d’air et sur les badges latéraux. La Trophy est proposée avec une teinte de carrosserie inédite, Givre Nacré vernis Mat, avec toit noir brillant. Renault proposera aussi le Blanc Glacier, le Noir Profond, le Rouge Flamme et le Jaune Sirius.
Pour l’intérieur, il y a un pack Trophy. Celui-ci comprend des sièges sport en cuir, chauffants, avec appuie-têtes intégrés, et des inserts look carbone sur les aérateurs, les joncs de portes, la base du levier de vitesses. Le volant est en cuir embossé. En option, l’auto pourra être équipée du système télémétrie embarqué R.S. Monitor, qui s’enrichit d’une fonction d’ajustement de la progressivité de la pédale d’accélérateur.
Heureusement, sous le capot, les transformations sont plus intéressantes. Le 1.6 turbo essence a été retravaillé. Il développe 10 % de puissance supplémentaire, grâce à une nouvelle cartographie moteur, un turbo de taille supérieure et un circuit d’admission réduisant les pertes de charge. Ce qui donne un nouveau total de 220 ch. Une valeur parmi les plus élevées de la catégorie. Le couple atteint 260 Nm, soit 20 Nm de gagnés. Une fonction overboost permet d’avoir 20 Nm en plus lors des fortes accélérations.
La Clio RS 4 Trophy reste équipée d’une boîte double embrayage EDC. Mais elle a été revue pour obtenir des passages de rapports jusqu’à 30 % plus rapides. Les rétrogradages seront plus prompts. Le châssis a été abaissé (20 mm à l’avant, 10 à l’arrière) et les amortisseurs ont été renforcés. La direction est plus directe suite à l’adoption d’une nouvelle crémaillère à démultiplication réduite de 10 %. Les pneus sont des Michelin Pilot Super Sport.
La Clio RS Trophy sera mise en vente à partir de juin, sous forme de série spéciale numérotée. Renault annonce un tarif inférieur à 30.000 €.