En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Si l’extérieur promet une vraie révolution, la Peugeot 408 n’est pas si renversante que cela au volant. Ce nouveau modèle, à la croisée des genres, confirme surtout que Peugeot vise désormais à interpeller via l’image plutôt que séduire par les émotions, rentrant…
MG frappe très fort avec sa compacte MG4. Ses tarifs ultras serrés laissaient présager le pire, mais c’est au contraire une grosse surprise que nous réserve le constructeur chinois. Avec les marques…
On imagine le dimanche agité qu’a dû passer le service de presse de Renault. De nombreuses images de la toute nouvelle Mégane sont en effet apparues hier matin sur un site italien, plusieurs jours avant la date officielle, initialement fixée au jeudi 11 septembre. Le mal étant fait, le Losange réagit en publiant dès aujourd’hui un premier communiqué avec sept images.
La quatrième génération de la Mégane apparaît 20 ans après la naissance de la lignée. Et ce mot est employé à juste titre car Renault souhaite désormais créer une dynastie à la manière de la Golf, l’éternelle référence dans le monde des compactes. Voilà qui explique donc l’impression de continuité esthétique avec la génération 3, née en 2008.
Les designers de Renault ont tout de même revu les proportions de la silhouette pour rendre la voiture plus dynamique. La Mégane semble mieux assise sur la route, avec une hauteur en baisse de 25 mm, des voies élargies de 47 mm à l’avant et 39 mm à l’arrière, un empattement plus long de 28 mm et un porte-à-faux arrière raccourci.
La Mégane se place aussi dans la continuité de la Talisman, la nouvelle grande berline de Renault. Comme cette dernière, la nouvelle Mégane adopte d’originales signatures lumineuses, avec à l’avant des guides de lumière en forme de C qui se prolongent dans le bouclier. A l’arrière, les feux rejoignent le logo.
Dans l’ensemble, la Mégane se “germanise” suivant le chemin qu’a emprunté avec succès la Peugeot 308 (lire notre essai). Mais la Renault se distingue bien de la lionne, qui fait dans la finesse quand la Mégane frise parfois l’exagération. Sur la version classique, les chromes abondent.
Renault dévoile en même temps la déclinaison GT, au look spécifique. Celle-ci reçoit ainsi un bouclier avant inédit, une grille de calandre en nid d’abeille ou encore un diffuseur intégrant deux sorties d’échappement. Montée sur des jantes de 18 pouces, la GT reçoit une couleur inédit Bleu Iron.
Renault n’a pas encore officialisé l’habitacle… qui était pourtant visible sur les images en fuite. C’est aussi pour l’instant le silence radio sur la liste des équipements et la gamme de motorisations. Pour tout savoir, il faudra patienter jusqu’à l’ouverture du Salon de Francfort, dans huit jours.
J'aime les voitures, j'aime les médias, je fais donc la synthèse des deux en écrivant sur Abcmoteur. J'avoue que je suis quand même le bizarre de la bande, car je préfère prendre le clavier pour partager l'information que prendre le volant. Ce qui arrange bien mes collègues dingues de conduite !
Une continuité esthétique dans la gamme certes, mais pas seulement avec l’ancienne version.
Car pour ma part je lui trouve des airs de Clio IV boostée au viagra, comme dans la pub pour le pot de yaourt piémontais. Avec ses formes girondes et ses énormes jantes, flanquées de pneus taille basse, rejetées aux quatre coins du volume, elle parait camper statutairement sur la route. Et comme pour sa petite sœur, l’effet visuel est immédiat, dans sa robe bleue course France, cette Mégane GT me séduit indubitablement du premier regard.
En retour cependant, dans ses yeux empruntés à la Talisman, les ajouts ergotés sous les blocs optiques comme une signature lumineuse en C, celui de son segment, me laissent coi… Ils me font plutôt penser à deux larmes d’eye-liner qui auraient coulées à l’envers du sens supposé de l’écoulement dynamique, à moins qu’il ne s’agisse de réminiscences, par transposition métaphorique, des cernes oculaires que les disciples assidus de Laurens VDA, mis sous stress afin de présenter les véhicules pour Francfort, auraient pathologiquement développé…
Dans le cockpit, sur les deux photos parues dans l’article d’Adrien du 6, hormis deux énormes palettes qui semblent m’attendre derrière le cerceau et m’inviter à bord en tenue de combat, le traitement intérieur peine à éveiller chez moi la moindre empathie: Un bloc d’instrumentation optique « copié-collé » en deux clics chez Volvo, une console tactile verticale qu’on aurait préféré pseudo-flottante telle celle initiée avec bonheur dans l’Espace, qui parait ici avoir été précipitamment insérée à plat entre des soufflantes au dessin quelconque, une architecture plus que classique des équipements de la planche de bord à la forme à la fois massive et mollassonne, une console centrale et son levier de vitesses sans grande recherche comme du traitement convenu des contre-portes ainsi que de la partie centrale de la jante du volant au milieu de laquelle trône l’imposant logo maison (des fois que l’on se trompe d’auto), voilà le bien pâle spectacle que me laisse entrevoir cet intérieur dont la cohérence avec sa plastique extérieure m’échappe !
Se pourrait-il être le fruit d’un énième compromis consensuel sorti de la ruche de Guyancourt, écrasant toutes velléités revendicatives d’une marque au caractère bien trempé et présente en F1 depuis quatre décennies ?
A bien y réfléchir pourtant, il me serait difficile aujourd’hui de décrire en quelques mots, esquisser en quelques traits, ce qui identifie et caractérise une Renault d’une autre, sinon qu’en vous dessinant peut-être un énorme losange « Op-Art » en plein centre de la page…
Passion for life oui, mais c’est quoi ta life ?
Pour ma part, c’est très simple, l’intérieur me donne l’impression de rentrer dans une Allemande, notamment la Golf. J’espère quand même que dans la réalité c’est moins triste et rectiligne.
A suivre avec les essais !… 😉
Très belle écriture et point de vue que je partage en tout point. Malgré ses défauts, si je devais choisir aujourd’hui une compacte, elle serait en course, avec la 308 et l’astra (qui n”anmoins me laisse un gout amèr par l’absence de certains équipement ou par certains effet de style.)
Mais je pense que je partirait tout de même sur la 308, originale à l’intérieure bien finie, disposant de tous les équipements que je désire et l’extérieur est fin, bien proportionné. une GT-line e-thp 130 EAT6 avec JA de 18″ ,toit panoramique et bleue me ravierait.
c’est le bon wagon cette fois . carton assuré en revanche , le parc d’occasions va encore grossir , et faire une grosse belle bulle .. un petit peu comme comme pour l’informatique dans les déchetteries ! ça déborde .. et point de salut vers l’afrique .
Je pense aussi que tout comme pour la Clio et le Captur (les Espace et Kadjar semblent récolter un bon score en terme de commandes), la Megane IV va séduire un large public.
Vivement les premiers tests !