En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Sept ans après sa première apparition, le Qashqai s’offre une refonte complète. Et les temps ont changé : il n’est plus le seul représentant des crossovers compacts.
C’est un renouvellement sous haute tension comme Nissan n’a pas vraiment l’habitude d’en faire en Europe ! Remplacer une star du marché n’est à la base pas une chose aisée. Alors, quand il s’agit carrément du véhicule le plus vendu de son histoire sur le Vieux Continent, on ne rigole plus. On comprend alors mieux pourquoi le japonais a mis le paquet niveau communication en multipliant les teasers et effets d’annonce pour faire monter la pression.
Prendre la relève d’une première génération qui a cartonné ne sera pas facile. Mais le nouveau venu part avec un argument que son prédécesseur n’avait logiquement pas (tout comme beaucoup de Nissan…) : la légitimité. Le Qashqai n’a pas été le premier crossover, mais il est celui qui a vraiment fait connaître et popularisé le terme. Le nom est donc connu.
Quelques traits sont semblables à ceux du nouvel X-Trail, mais les deux autos ont tout de même une personnalité distincte.
Carrosserie plus travaillée
Les clients apprécient le produit, ce qui explique que Nissan n’a pas souhaité bouleverser la formule. La recette est la même : un peu de berline, une pincée de monospace, un soupçon de break et une bonne dose de SUV. Le style a quand même beaucoup changé par rapport au premier cru, né en 2006. Bonne, surprise, Nissan ne s’est pas contenté de faire une version courte du nouvel X-Trail. Même si l’air de famille entre les deux autos est évident, avec des traits anguleux et étirés, aucune pièce de carrosserie n’est commune.
Le Qashqai se fait plus athlétique que son grand frère, notamment au niveau de la poupe, qui adopte une lunette très inclinée. Les hanches sont galbées, recouvrant les poignées de portes arrière et les feux. Ces derniers sont de taille généreuse… peut-être un peu trop. La carrosserie est beaucoup plus travaillée, avec de nombreuses nervures. Là aussi, il aurait pu être bien d’en faire un peu moins. Il y en a dans tous les sens, du capot au hayon. Cette nouvelle génération se veut plus élégante, avec quelques touches de chrome, mais ne délaisse pas pour autant l’aspect baroudeur, avec de généreuses protections en plastique brut.
Sous cet angle, le nouveau Qashqai fait penser à d’autres autos : la Ford Focus 4 portes pour les feux ou la Mitsubishi Lancer pour la lunette inclinée.
Planche de bord connue
A bord, de façon logique pour des raisons économiques, on retrouve la planche de bord du X-Trail. La présentation est flatteuse mais l’ensemble manque vraiment de gaieté et d’originalité. Dommage pour un véhicule qui se veut branché. Pour réchauffer l’ambiance, on a quand même quelques éclairages indirects de couleur orange. Nissan annonce une habitabilité en progrès, sans donner de valeurs précises. En revanche, le volume du coffre est connu : 430 litres, soit 20 de plus par rapport à l’ancien modèle. Le plancher de la malle est réglable sur deux hauteurs. Nissan insiste beaucoup sur la présence de nouveaux sièges, plus confortables et au meilleur maintien. Un bon point quand on souhaite avaler les kilomètres.
La planche de bord est reprise au X-Trail. Seule la partie autour du levier de vitesses change légèrement.
Quatre moteurs seront composeront la gamme lors du lancement. Pour l’essence, on aura d’abord un bloc 1.2 DIG-T de 115 ch. Nissan le présente comme un moteur issu de l’Alliance. Autrement dit, c’est un TCe de Renault, mais revu par le japonais. Associé à une boîte manuelle à 6 rapports, il annonce un couple de 190 Nm et des rejets de CO2 de 129 g/km. Le Stop and Start est fourni en série. Ceux qui veulent plus de puissance iront vers le 1.6 DIG-T de 150 ch, au couple de 230 Nm.
Mais l’essentiel des ventes en France se fera avec des blocs diesel. Le cœur de gamme sera toujours le connu 1.5 dCi de 110 ch. Retravaillé, il promet un couple en hausse de 20 Nm. Nissan annonce surtout une meilleure insonorisation et moins de vibrations. La consommation en cycle mixte serait de 3,8 litres aux 100 km. Au dessus, on trouve un bloc 1.6 dCi de 130 ch. Ce bloc sera le seul qui sera proposé avec la transmission intégrale All-Mode 4×4-i. Le Qashqai 2 repose sur la nouvelle plate-forme modulaire CMF du groupe.
Lancement en janvier
Côté équipements, on retrouve les dernières friandises à la mode, vues notamment sur le nouveau Note. On a par exemple un détecteur de franchissement involontaire de ligne blanche, une surveillance des angles morts, un détecteur d’objets en mouvement autour de l’auto, une caméra lisant les panneaux de signalisation ou encore une aide au créneau. On a aussi un radar anti-collision ou une surveillance de la perte d’attention du conducteur. Le Qashqai vous alertera en cas de somnolence au volant.
Le nouveau Qashqai sera toujours fabriqué en Europe, dans l’usine britannique de Sunderland. Nissan annonce une commercialisation à la mi-janvier.
Je serais éventuellement intéressé par l’achat d’un qashqai diesel 4×4 toutes options boîte auto,couleur suivant disponibilité .
C’est incroyable ! La technologie ne cessera jamais de nous surprendre.
C’est bientôt Janvier! Cette nouvelle marque va frapper fort en Europe!