Nissan Micra (2025) : une citadine électrique à partir de 28 000 €

Nissan Micra (2025) : une citadine électrique à partir de 28 000 €

Disponible à la commande depuis juillet 2025, la nouvelle Nissan Micra 100 % électrique entend se positionner comme une alternative sérieuse à la Renault 5 ou la Peugeot e-208. Proposée en deux motorisations et trois niveaux de finition, elle mise sur la technologie embarquée et l’autonomie pour séduire.

Une citadine prête pour l’ère électrique

La Micra change de registre. Après plusieurs décennies en version thermique, elle passe au tout électrique pour sa sixième génération. Basée sur la plateforme AmpR-Small développée par Ampere (Renault), elle partage une partie de son architecture avec la Renault 5. Pour autant, Nissan a souhaité offrir une identité propre à sa citadine, tant sur le plan du style que de l’équipement.

Deux niveaux de puissance et d’autonomie

La Micra électrique est proposée avec deux batteries au lancement. Une première de 40 kWh couplée à un moteur de 120 ch permet de parcourir jusqu’à 319 km en cycle WLTP. La seconde, de 52 kWh et 150 ch, revendique une autonomie maximale de 419 km. C’est plus que ce qu’annonçaient initialement les estimations, signe d’un bon travail sur l’aérodynamique et la gestion de l’énergie.

La recharge rapide est également de la partie : jusqu’à 80 kW pour la petite batterie, 100 kW pour la plus grande. De quoi passer de 15 à 80 % en une demi-heure.

Trois finitions au programme

Le catalogue se décline en trois niveaux de finition : Engage, Advance et Evolve. Voici les tarifs actuellement annoncés en France :

Finition 40 kWh (120 ch) 52 kWh (150 ch)
Engage 28 000 €
Advance 30 000 € 33 500 €
Evolve 36 000 €

La finition Advance, disponible avec les deux batteries, apporte de nombreux équipements technologiques comme Android Automotive, la navigation connectée et le préconditionnement thermique de la batterie. La version haut de gamme Evolve se distingue par une présentation plus soignée et une dotation enrichie, mais n’est disponible qu’avec la batterie de 52 kWh.

Une dotation généreuse et des quelques options intéressantes

Dès l’entrée de gamme, la Micra propose une pompe à chaleur, deux écrans de 10,1 pouces, un éclairage d’ambiance personnalisable, des commandes physiques et une connectivité avancée avec l’application NissanConnect. Cette dernière permet de gérer à distance la charge, la climatisation ou encore la planification des trajets.

Nissan propose également plusieurs options pour personnaliser la voiture : peinture bi-ton, jantes 18 pouces, ambiance intérieure spécifique ou encore pack Hiver avec sièges et volant chauffants. Sur la finition Evolve, certaines de ces options deviennent de série.

Une version plus accessible à venir

Si la gamme actuelle débute à 28 000 €, elle ne comprend pas encore de modèle d’accès avec une petite batterie et une puissance limitée comme c’est le cas chez Renault. Une version plus abordable, avec un moteur de 95 ch, pourrait toutefois rejoindre le catalogue dans un second temps.

La Micra électrique bénéficie d’une garantie constructeur de trois ans et d’une couverture de huit ans ou 160 000 km pour sa batterie. Nissan accompagne ce lancement d’un programme de fidélité incluant assistance et entretien privilégié pour les clients réguliers de la marque.

Nismo : le blason sportif de Nissan revient sur un SUV électrique !

Nismo : le blason sportif de Nissan revient sur un SUV électrique !

Les amateurs d’automobiles associent immédiatement Nismo aux modèles légendaires de Nissan tels que la Skyline, la GT-R et la 370Z, développés par la division sportive du constructeur. Cependant, ce chapitre appartient désormais au passé, du moins en Europe, où les véhicules thermiques de haute performance n’ont plus le vent en poupe. Aujourd’hui, Nismo fait son retour, non plus sur une sportive traditionnelle, mais sur le SUV électrique Nissan Ariya, avec une version repensée pour offrir des performances accrues. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le Nissan Ariya Nismo !

Des performances rehaussées

Toujours équipé de la transmission intégrale e-4ORCE, le Nissan Ariya Nismo voit sa puissance augmenter significativement. Son groupe motopropulseur électrique développe à présent 435 chevaux et 600 Nm de couple, permettant au SUV de réaliser le 0 à 100 km/h en 5 secondes. Quant à l’accélération de 80 à 120 km/h, elle s’effectue en seulement 2,4 secondes.

Nissan Ariya Nismo avant

Ce modèle sportif est doté d’une batterie d’une capacité totale de 91 kWh. Cependant, Nissan n’a pas encore révélé l’autonomie spécifique de cette version. Il est probable qu’elle se rapproche des 400 km, comme annoncé pour la version Performance e-4ORCE.

Une configuration technique dédiée

Sur le plan esthétique, le Nissan Ariya Nismo se distingue notamment par son aérodynamisme optimisé. Le véhicule bénéficie d’un aileron arrière, d’un pare-chocs avant modifié pour intégrer un spoiler, ainsi que d’un double diffuseur arrière et de déflecteurs. Ces ajustements permettent de réduire le coefficient de portance, qui passe de 0,18 sur l’Ariya standard à 0,11.

Nissan Ariya Nismo arrière

Côté roues, le SUV repose sur des jantes Enkei de 20 pouces, issues de la technologie « MAT Process », chaussées de pneus Michelin Pilot Sport EV, une gomme spécialement développée pour les voitures électriques performantes. En termes de châssis, les ressorts, amortisseurs et barres stabilisatrices ont été revus pour améliorer les performances dynamiques. De plus, la direction assistée est désormais ajustable en fonction de la vitesse, et un mode « Nismo » spécifique a été ajouté pour offrir une réactivité maximale.

Enfin, la transmission e-4ORCE à quatre roues motrices a été optimisée par Nismo. Grâce à une gestion électronique avancée, le système parvient à éliminer le sous-virage, avec une amélioration de la stabilité en virage estimée à 12 % selon le constructeur.

Lancement en Europe

Le Nissan Ariya Nismo sera disponible à la vente en France à partir de janvier 2025, ainsi que dans tous les pays européens où l’Ariya est déjà commercialisé, à l’exception de Chypre, Malte et l’Irlande du Nord. Les prix ne sont pas encore annoncés. Toutefois, le Nissan Ariya Nismo dépasser les 61 800 € de la version haut de gamme e-4ORCE 4×4 87kWh EVOLVE+.

Nissan Qashqai (2024) : le Crossover s’offre un profond restylage

Nissan Qashqai (2024) : le Crossover s’offre un profond restylage

Le Nissan Qashqai a rencontré un véritable succès. Ce crossover a su conquérir les Européens, avec plus de 350 000 exemplaires vendus sur le Vieux Continent. Afin de maintenir sa position face à une concurrence aiguisée avec des modèles tels que le nouveau Peugeot 3008 et le nouveau Volkswagen Tiguan, le Qashqai bénéficie d’un profond restylage. Les principales nouveautés sont à découvrir avec Abcmoteur.

Un style affûté

Le Nissan Qashqai restylé arbore désormais un style plus affûté, avec une calandre inspirée des « anciennes armures japonaises ». Les projecteurs adoptent une allure tranchante et plus fine, équipés désormais de feux de route adaptatifs offrant une distribution plus large du faisceau lumineux. De plus, le clignotant est intégré dans l’élément supérieur des feux de jour lorsqu’il est activé.

nissan qashqai 2024

Les changements à l’arrière sont plus subtils, avec des optiques inchangées mais une architecture interne repensée, comprenant quatre nouveaux éléments lumineux rouges rappelant les « virgules » de la calandre. Les feux arrière adoptent désormais un verre transparent, tandis que le bouclier arrière a été redessiné et peut être agrémenté d’inserts noir brillant ou assortis à la couleur carrosserie selon les finitions.

nissan qashqai 2024

Le Qashqai repose sur des jantes de 18 à 20 pouces au design aérodynamique, et trois nouvelles couleurs sont ajoutées au catalogue : blanc nacré, noir Kuro et bleu Cayuga.

Le style du Qashqai est bien modernisé. Il n’a plus rien à envier sur ce point au Peugeot 3008 ou encore au Volkswagen Tiguan.

Un intérieur aux finitions améliorées

Nissan promet des finitions intérieures de meilleure qualité. La console centrale autour de la commande de boîte de vitesses ainsi que l’insert sur la planche de bord, au-dessus de la boîte à gants, bénéficient de nouveaux matériaux et motifs décoratifs. Les versions haut de gamme se distinguent par l’utilisation d’Alcantara sur le tableau de bord, les inserts de porte, les accoudoirs et l’accoudoir central, ainsi que par de nouvelles selleries dont une version en cuir premium matelassé noir et inserts de couleur brune, avec le nom « QASHQAI » embossé juste en dessous de l’appui-tête.

nissan qashqai 2024
nissan qashqai 2024
nissan qashqai 2024
nissan qashqai 2024

L’ajout d’un éclairage d’ambiance permet de personnaliser l’habitacle du Nissan Qashqai selon les préférences de chacun.

Davantage de technologies embarquées

Le Nissan Qashqai 2024 intègre plus de technologie à bord pour améliorer le confort. Le moniteur de vue panoramique a été amélioré, utilisant quatre caméras pour offrir une vision totale du véhicule. La fonction 3D permet au conducteur de visualiser le véhicule sous huit angles différents afin d’identifier tout danger extérieur invisible. Cette fonction s’associe au système de détection des objets en mouvement de Nissan. L’option Invisible Hood View permet de visualiser les roues avant comme si le capot était transparent. De plus, le Qashqai peut mémoriser les places de parking pour faciliter le stationnement.

nissan qashqai 2024

Des changements ont également été apportés à l’affichage du tableau de bord, avec une nouvelle palette de couleurs en fonction du mode de conduite sélectionné, ainsi qu’un mode minimal pour réduire les distractions.

Le Qashqai est équipé d’un ensemble d’aides à la conduite pour renforcer la sécurité, incluant le freinage d’urgence autonome, le signal d’arrêt d’urgence et l’aide au maintien dans la voie, ainsi que l’assistant intelligent de vitesse.

Motorisations électrifiées

Sous le capot, le Nissan Qashqai propose une version à hybridation légère de 140 chevaux, utilisant un moteur essence trois cylindres associés à un petit moteur électrique.

nissan qashqai 2024

La variante hybride E-Power de 190 chevaux utilise uniquement le moteur thermique pour produire de l’électricité, avec une batterie de 1,8 kWh pour le stockage d’énergie. Cette motorisation est accompagnée du système e-Pedal Step permettant un arrêt complet sans toucher aux freins, en profitant uniquement de la récupération d’énergie.

nissan qashqai 2024

Attention, ces moteurs n’évitent pas le malus écologique. L’hybride 48 volts est annoncé entre 141 à 160 g/km de CO2 pour des consommations de 6.2 à 7.1 l/100km. La version e-Power est plus sobre mais annoncée à 117 à 120 g/km de CO2 et des consommations de 5.1 à 5.3 l/100km.

Offrez-vous une Nissan Leaf électrique dès 65 €/mois avec le leasing social !

Offrez-vous une Nissan Leaf électrique dès 65 €/mois avec le leasing social !

Le leasing social remporte un vif succès. Nissan rejoint la liste des constructeurs proposant des véhicules électriques pour bénéficier de l’aide gouvernementale à l’achat de véhicules propres avec sa Leaf.

La Nissan Leaf accessible dès 65 €/mois

La Nissan Leaf, bien que ne figurant plus parmi les options les plus attrayantes sur le marché des véhicules électriques, cherche à dynamiser ses ventes en tirant parti du leasing social. Avec cette offre, la Nissan Leaf est accessible à partir de 65 €/mois, sans apport, pour une durée de 37 mois et un kilométrage limité à 37 500 km.

Bien que la Nissan Leaf se positionne comme l’une des options les plus abordables en leasing social, aux côtés de la Renault Twingo E-Tech à partir de 40 €/mois et de la nouvelle Citroën ë-C3 dès 54 €/mois, il convient de noter que cette attractivité est en partie expliquée par sa batterie relativement petite, d’une capacité de seulement 40 kWh. Comparativement, d’autres citadines électriques telles que la Citroën ë-C3, la Peugeot e-208 ou encore l’Opel Corsa Electric offrent des batteries de plus grande capacité.

Mais une autonomie limitée

Cette différence se traduit par une autonomie limitée de la Nissan Leaf, atteignant seulement 270 km en cycle mixte WLTP. Les trajets longs peuvent ainsi s’avérer plus contraignants, d’autant plus que la recharge de la Nissan Leaf est plafonnée à 50 kW avec la prise ChaDeMo, nécessitant 60 minutes pour passer de 20 à 80 %. Le chargeur embarqué limite la charge à 6,6 kW.

La Nissan Leaf, proposée en finition Acenta, intègre un équipement décent comprenant la climatisation, le régulateur de vitesse adaptatif, un écran multimédia tactile de 8 pouces avec Bluetooth, ainsi que la connectivité Apple CarPlay et Android Auto, en plus du système de conduite à une pédale.

Ainsi, bien que la Nissan Leaf soit une option financièrement attractive, il est important de souligner que son positionnement tarifaire est en partie justifié par un certain retard technologique par rapport à d’autres modèles de citadines électriques.

Il y a plus de 75 ans Nissan commercialisait déjà une voiture électrique

Il y a plus de 75 ans Nissan commercialisait déjà une voiture électrique

L’avènement de voitures électriques est récent. Cependant on aurait tort de croire que les voitures électriques sont des nouveau-nés. Effectivement au siècle dernier, des constructeurs tentaient déjà l’aventure avec plus ou moins de réussite. C’est notamment le cas de Nissan qui revient sur un élément marquant de son histoire à l’occasion de son 90 ème anniversaire.

Une petite camionnette électrique

Nissan communique sur son histoire et nous rappelle que le constructeur est un pionnier des véhicules électrique. En effet, en 1947 sort le Nissan Tama, un petit camion au format kei-car qui voulait répondre aux problèmes des pénuries d’essence.

Il utilise donc un moteur électrique de 4,5 chevaux pour une vitesse maximale de 35 km/h. L’usage était essentiellement urbain permettant de se faufiler dans les jungles urbaines japonaises.

Toutefois l’autonomie n’était pas si limitée. Avec 96 km, elle offre de faire la possibilité de faire une tournée entière avec la version utilitaire ou de transporter sa petite famille avec la version 4 places.

Une architecture déjà moderne

Nissan nous réapprend que la batterie de ce petit utilitaire était installée dans le plancher. Une architecture moderne puisque l’on retrouve la même dans les voitures électriques modernes. Cela libère de la place dans le véhicule tout en abaissant le centre de gravité.

Ainsi les ingénieurs Nissan avaient déjà pensé à tout dès les années 40. La Nissan Leaf arrivant bien plus tard a repris une certaine expérience des ingénieurs de la marque se replongeant dans le glorieux passé.

Nissan a vendu beaucoup de X-Trail en France !

Nissan a vendu beaucoup de X-Trail en France !

Lancé depuis 2001, le Nissan X-Trail est un succès pour le constructeur nippon. Effectivement après 3 générations du modèle, c’est un cap symbolique qui vient d’être franchi en France.

100 000 exemplaires distribués

Nissan a distribué 100 000 exemplaires de son SUV X-Trail non pas dans le monde mais uniquement en France. Le succès est donc important, on note un pic d’immatriculation en 2017 avec 10 748 immatriculations sur l’année pour la seconde génération.

Toutefois, si le Nissan X-Trail passe le cap des 100 000 exemplaires et que cela peut paraître impressionnant, il reste loin des 500 000 exemplaires de Dacia Duster. Toutefois, le SUV de Nissan a remporté sa catégorie au dernier WWCOTY.

Nissan X-Trail

Une nouvelle génération innovante

Depuis 2022, le Nissan X-Trail est le premier SUV 7 places électrifié de sa catégorie. Le Nissan X-Trail e‑POWER offre la sensation d’une conduite 100 % électrique sans avoir besoin de recharger la batterie. En effet, le moteur essence est utilisé uniquement pour produire de l’électricité, un mode de fonctionnement qui reste encore rare puisque seulement quelques véhicules s’y sont risqués. Le X-Trail est en plus doté de la transmission intégrale E-FORCE réputée plus réactive.

Nissan Juke Shadow : une nouvelle série spéciale réservée à la France

Nissan Juke Shadow : une nouvelle série spéciale réservée à la France

Le Nissan Juke est le crossover urbain au style singulier de la marque japonaise. Il rencontre un succès important en France et à travers l’Europe. À présent dans sa deuxième génération, Nissan a pris la décision d’introduire une nouvelle édition spéciale pour ce modèle. Découvrons ensemble cette nouveauté.

Une édition spéciale richement équipée

Cette toute nouvelle édition spéciale du Nissan Juke est baptisée « Shadow ». Pour séduire les acheteurs, elle mise sur un équipement attrayant, basé sur la finition N-Connecta, et complété d’éléments tels qu’une caméra de recul avec des radars de stationnement à l’avant et à l’arrière, des jantes bi-ton de 17 pouces ainsi que la connectivité Android Auto et Apple CarPlay.

nissan juke shadow avant

Disponible avec le moteur essence développant 114 chevaux, cette édition arbore une teinte spéciale métallisée bi-ton. Elle associe un toit noir à une carrosserie déclinée en Gris Argile, Blanc Lunaire ou Bleu Magnétique.

Uniquement 400 exemplaires pour la France

Opter pour un Nissan Juke Shadow permet de s’offrir d’un véhicule au nombre limité car Nissan restreint la production à seulement 400 exemplaires. Pour séduire ces chanceux acheteurs, la marque japonaise propose une offre de Location Longue Durée (LLD) à partir de 230€ par mois sur 49 mensualités, avec un apport initial de 3 500€ et une limite de 40 000 km inclus. Le prix catalogue de cette édition spéciale est fixé à 27 990€.

nissan juke shadow
Nissan : la Skyline GT-R R32 va bientôt devenir électrique ?

Nissan : la Skyline GT-R R32 va bientôt devenir électrique ?

La Nissan Skyline GT-R est un mythe de l’automobile japonaise. Celle que l’on appelle Godzilla est élevée au rang d’icône par toute une génération d’adultes qui ont grandi avec Gran Turismo, Initial D ou encore Fast and Furious. Nissan relance alors un véhicule avec une importante base de fans mais ces derniers pourront être déçus de la mécanique de cette Nissan Skyline GT-R R32. 

Un teaser annonçant une version électrique ?

Nissan a récemment publié une vidéo où l’on peut voir et entendre une Nissan Skyline GT-R R32 suivie d’une mention « R32 EV ». Cette mention EV fait certainement allusion à un futur projet rétrofit que Nissan prépare. Cela suivrait la même dynamique que Toyota qui a présenté au salon de Tokyo une AE86 BEV, électrique donc.

nissan gtr r32 ev

Cependant on entend toujours ronronner le mythique 6 cylindres 2,6 litres biturbo connue sous le nom de RB26DETT, il sera très difficile à remplacer. Ce dernier a participé à la réputation de la R32 GT-R avec ses 280 chevaux (officieux), ses 4 roues directrices et sa transmission intégrale Attesa E-TS très élaborée pour l’époque, la Skyline GT-R était aussi performante que ses rivales européennes BMW M3 ou Porsche 911.

Vers une future génération de GT-R entièrement électrique ?

Cette Nissan Skyline GT-R R32 EV devrait être produite à seulement un exemplaire, il faut plutôt la voir comme un concept car montrant que Nissan s’intéresse aussi à son passé pour penser l’avenir. Un avenir dans lequel la Nissan GT-R « R36 » pourrait être électrique. En effet, on sait que la « R35 » est sur la fin de sa longue et honorable carrière mais pour l’instant peu d’informations circulent sur sa remplaçante. Avec cette annonce de transformation électrique d’une R32, Nissan pourrait prendre la température auprès de ses fans avant la présentation d’une toute nouvelle génération de Nissan GT-R électrique.

En attendant, un site est disponible pour suivre toutes les étapes de la transformation de cette Nissan Skyline R32 GT-R.

Nissan Micra EV: Une nouvelle génération en préparation

Nissan Micra EV: Une nouvelle génération en préparation

Renault et Nissan dévoilent le plan « Alliance 2030 ». Au programme de cette stratégie, électrification et partage des ressources. Ce qui donne naissance à la future Nissan Micra électrique basée sur la prochaine Renault 5.

La génération actuelle de Micra n’a pas le vent en poupe, en 2020 il ne s’en était vendu que 36 000. Elle devrait être arrêtée fin de cette année et le doute planait encore sur l’avenir de ce nom dans le groupe Renault-Nissan.

Il y aura donc bien une nouvelle génération qui viendra s’ajouter à l’histoire Micra commencée il y a 40 ans, en 1982. Son futur sera électrique et toujours français puisque cette citadine polyvalente sera fabriquée dans le Nord, à Douai. Avec un style tout en rondeur, elle pourrait ressembler à son aînée, la Micra K12 commercialisée entre 2003 et 2010. Un style qui était divisant mais cette génération avait bien marché en France.

 

Afin de réduire les coûts, cette Micra reprendra la plateforme de la prochaine Renault 5 électrique (CMF-B EV). Le constructeur japonais utilisera cette plateforme abordable. En effet, Renault annonce un prix de 22 000€ pour la Renault 5 électrique. Le prix de la Micra ne devrait pas être très éloigné. Ainsi l’alliance Renault-Nissan se permet de proposer deux véhicules techniquement identiques à la plastique différente, Renault jouera le jeu du néo-rétro tandis que Nissan aura un style plus futuriste. Par ce partage technique, les deux constructeurs ne répètent pas la stratégie discutable de concevoir des véhicules électriques radicalement différents comme ce qui avait été fait avec la Nissan Leaf et la Renault Zoé.

Presque 2 000 000€ pour une Nissan Skyline GTR ?

Presque 2 000 000€ pour une Nissan Skyline GTR ?

Au mois de décembre dernier, nous vous avions présenté une Nissan Skyline R34 GTR proposée à la vente à Hong-Kong pour plus de 500 000€. Un tarif exorbitant mais qui a été aujourd’hui largement dépassé.

Ce prix record de 1 920 800€ est réclamé par la société anglaise Harlow-Jap-Autos pour une Nissan Skyline R33 GTR dans sa très rare version Nismo 400R qui rend hommage au modèle ayant participé aux 24h du Mans en 1996, c’est également la dernière version de la R33 avant le passage à la génération R34. Diffusé de manière très restreinte, il n’était sorti que 40 exemplaires des ateliers Nismo et il en resterait aujourd’hui seulement 19 de répertoriés en état de prendre la route.

Cette version très confidentielle de la Skyline R33 GTR se distingue à l’extérieur par un aileron en carbone, de même que le capot et le diffuseur, des jantes Nismo LMGT1 produites par Rays, un kit carrosserie différent de celui de série et des stickers produits pour cette version uniquement. Un traitement carrosserie brutal adressé à la 400R par Nismo.

Coté mécanique, c’est la filiale Reinik qui appartenait alors à Nissan qui s’est occupé de lui donner un coup de boost. Et quel coup de boost, elle passe de 280 à 400 chevaux, le moteur atteint maintenant 9000 tours. Très peu de moteurs turbo montent à ces régimes. Le couple est de 470nm, pour cela le 6 cylindres 2,6l bi turbos dit RB26DETT a été réalésé à 2,8l. Ce qui lui confère des performances de premier ordre pour l’époque avec un 0 à 100km/h bouclé en 4,2 secondes et une vitesse de pointe plafonnée à 300km/h. Des chiffres de supercar mais qui s’effectuent dans un coupé 4 places grâce à l’usage du système 4 roues motrices maison dit Attesa ET-S Pro.

L’intérieur est habilement modifié, les sièges sont baquets et arborent fièrement le logo Nismo, le volant est remplacé par un volant 3 branches et les fonds de compteurs sont spécifiques graduées jusqu’à 320km/h et 11 000 tours minutes.

L’exemplaire en vente au Royaume-Uni affiche 61 000km, contrairement à sa petite sœur la R34 qui était en vente à Hong Kong celle-ci a roulé. Cependant, il est normal de se demander qui serait disposé à mettre 2 000 000€ pour une Skyline aussi exclusive soit elle. Une voiture certes rendue mythique par la pop culture venant du Japon comme Gran Turismo par exemple, mais le prix affiché dépasse cette fois-ci celui d’une Bugatti Veyron. Ces annonces montrent bien tout l’engouement qu’il y’a aujourd’hui les sportives japonaises des années 90 et 2000. Néanmoins, il est certain qu’acheter une Nissan Skyline GTR Nismo 400R il y’a quelques années était un très bon investissement.

Les photos utilisées pour illustrer cet article sont la propriété de Harlow-Jap-Autos, on vous laisse le lien vers l’annonce pour ceux qui souhaiteraient plus de détails.

Plus d’un demi-million d’euros pour cette Nissan Skyline GTR

Plus d’un demi-million d’euros pour cette Nissan Skyline GTR

Au lendemain de Noël, nous espérons que vous avez passé de bonnes fêtes. Et si le Père Noël a été très généreux dans l’enveloppe qu’il vous a laissée au pied du sapin, nous avons certainement trouvé l’achat qu’il vous faut.

La société Contempo Concept HK Motors basée à Hong Kong est spécialisée dans les véhicules japonais. Elle propose à la vente un très rare exemplaire d’une Nissan Skyline GTR (R34) ayant fait un passage dans les ateliers du préparateur maison Nismo pour une configuration Clubman Race Spec.

Par rapport à une R34 GTR de « base », des changements sont à noter comme le capot, le pare-chocs, la lame et les ailes qui deviennent des éléments tous en carbone qui sont les mêmes que l’encore plus rare version Z-Tune. Des touches apparentes de carbone sont à remarquer sur la lame avant, l’aileron arrière, au dessus de l’échappement Nismo. Les jantes sont elles aussi modifiées pour des Nismo LMGT4 allégées.

À l’intérieur, on retrouve un volant en alcantara, un pommeau Nismo, des sièges baquets brodés Nismo également, des moquettes et une banquette arrière spécifique ainsi qu’un fond de compteur blanc gradué jusqu’à 320 km/h.

Évidemment, Nismo ne s’est pas attaqué qu’à la préparation esthétique mais aussi à la mécanique, le 6 cylindres en ligne bi-turbos de 2,6 litres de cylindrée (RB26DETT) développe 450 chevaux grâce à une préparation importante.

Chose encore plus rare, elle n’a roulé que 25 kilomètres, autant dire qu’elle est neuve. Ce qui explique pourquoi nous espérions que le Pere Noël fut généreux car cette GTR est proposée à la vente au prix de 553 338€ (4 880 000 HKD). Un tarif stratosphérique en raison de la rareté de la voiture vendue uniquement au japon, de sa configuration très rare et désirée ainsi que son kilométrage.

Un prix qui peut sembler déraisonnable qui vient la placer à environ le même prix qu’une Ferrari SF90 Stradale neuve très bien optionnée. Cela s’explique par la rareté du véhicule et son aspect mythique donné à toute une génération par le jeu vidéo Gran Turismo, le film Fast and Furious 2 et l’attachement du regretté héro de la saga Paul Walker qui possédait lui même plusieurs Skyline.

Cette cote montante est aussi exacerbée par le fait que les Skyline R34 pourront bientôt être immatriculées aux Etats-Unis. En effet, pour faire rouler légalement avec une voiture qui n’a pas été vendue sur le sol américain, il faut attendre que celle ci atteigne ses 25 ans. Sans quoi son propriétaire risque la destruction de son véhicule par les autorités. Des spéculateurs achètent donc des Skyline en anticipant les dates anniversaires clefs afin de les vendre au prix fort après leurs 25 ans et une fois immatriculées sur le sol américain. Ce comportement fait augmenter le prix des Skyline R34 partout dans le monde car comme dit précédemment celles ci sont rares en raison d’une commercialisation uniquement réservée à l’archipel nippon.

Nous espérons que les prix redeviennent plus raisonnables une fois la spéculation et les 25 ans de l’exemplaire passé. Les prix sont devenus mirobolants et privent beaucoup de passionnés de leur rêve.

Les photos utilisées appartiennent à la société Contempo Concept HK Motors.

Nissan Bluebird: Un ancêtre héritant de la technologie de la Leaf

Nissan Bluebird: Un ancêtre héritant de la technologie de la Leaf

Nissan fête les 35 ans de son usine du Royaume-Uni à Sunderland. Pour honorer son passé mais aussi faire écho à sa modernité, le constructeur a décidé de faire un retrofit (mettre un moteur électrique moderne dans une voiture ancienne) sur la Nissan Bluebird de 1986. Stratégique car la Bluebird fut le premier modèle Nissan produit par cette usine et qui produit aujourd’hui les Nissan Leaf.

L’autonomie de cette Bluebird à la mécanique du XXIème siècle est de 200 kilomètres grâce à une batterie de 40kWh. Si cette mécanique est moderne, Nissan a fait le choix d’offrir à cette auto anniversaire une robe rappelant les années 80. Un clin d’œil est fait à l’électrification de la voiture avec le logo Nissan sur le capot qui a reçu un rétroéclairage à LED.


L’occasion pour Nissan de rappeler que cette usine emploi 6000 personnes et qu’elle a produit à ce jour 10,5 millions de voitures, dont 187 178 Bluebird et environ 200 000 Nissan Leaf pour l’instant.

Le retrofit est une solution plus qu’intéressante dans une démarche écologique. En effet, cela permet de donner une seconde vie à des véhicules aujourd’hui boudés en raison de leur non-compatibilité aux nouvelles normes antipollution présentent dans les aires urbaines appliquant une ZFE (Zone à Faible Emission). Nous espérons voir plus de constructeurs ou d’entrepreneurs proposer à l’avenir ce type de conversion afin de sauver des automobiles d’une mort certaine.

Nissan Nismo Z GT500, la nouvelle arme de Nismo en compétition

Nissan Nismo Z GT500, la nouvelle arme de Nismo en compétition

Quelques mois après le dévoilement de la nouvelle Nissan 400Z, Nismo annonce la version de la Z préparée pour courir en Super GT dans la catégorie GT500.

Nissan et les courses de production, ça devient une longue histoire. Présent en compétition depuis les années 70 avec un coupé Z la marque a remporté de nombreuses victoires en SCCA (SportsCars Club of America), puis en endurance dans les années 90 avec la 300ZX en IMSA et la 350Z en JGTC (Japan Gran Tourism Championship) dans les années 2000. Cette nouvelle Z remplacera la GTR GT500 en championnat.

Si elle garde des éléments stylistiques de la version de série, le kit carrosserie est lui bien loin de la version homologuée route. Cette Z de course se présente avec un kit très très large, beaucoup d’appendices aérodynamiques. On reconnait la 400Z mais celle-ci a pris beaucoup de stéroïdes et d’anabolisant, la comparaison tient d’un sportif du dimanche pour la version de série à un bodybuilder champion du monde pour cette version GT500. Tous ces éléments dans le but d’améliorer l’appui aéro de la voiture afin de lui donner la meilleure adhérence possible. Pour parfaire cet ensemble de performance, Nismo lui pose un immense aileron en col-de-cygne sur l’arrière.

Bien que la plastique reprend quelques éléments de style de la version de série, la mécanique de la version GT500 ne partage rien avec la 400Z. En effet, elle ne se voit plus doté du V6 bi-turbos mais d’un 4 cylindres 2,0L turbo développant 650 chevaux couplés à une boîte séquentielle à 6 rapports.

Cette nouvelle Nismo Z GT500 promet de belles batailles la saison prochaine sur le championnat japonais.

Kei Cars: Une spécificité japonaise adaptée à l’Europe ?

Kei Cars: Une spécificité japonaise adaptée à l’Europe ?

Le Japon est un pays où la place est comptée. Il dispose d’une faible superficie en raison de sa situation insulaire, alors il a fallu composer. De plus, après la seconde guerre mondiale le pays est ruiné et très peu de Japonais avaient les moyens de se payer une automobile, certains avaient tout juste les ressources de s’offrir une motocyclette. Cette situation a poussé à la création d’une catégorie de véhicules bien particulière.

Subaru 360 Taisyo

Subaru 360

Honda N360

Les keijidōsha ou en anglais « Kei car » naissent avec une législation spécifique en 1949. Comme dit précédemment, à cette époque le Japon a très peu de moyens et il a besoin de se réindustrialiser. C’est donc pour cela que sont nées les Kei car, pour donner aux entreprises et aux Japonais, la possibilité de se payer des véhicules bon marché qui aideront à développer le pays. Ce sont aussi les seuls véhicules que l’on peut acheter au Japon sans disposer d’une place de parking.

Pour bénéficier de cette appellation de Kei Car, les véhicules doivent répondre à des critères spécifiques, notamment au niveau des dimensions. Elles ne doivent pas excéder 3m40 de longueur, 1m40 de largeur et 2m de hauteur. Ce qui donne lieu à des véhicules aux gabarits très particuliers comme le Suzuki Wagon R. Le moteur ne doit pas être plus gros que 660cm3 et avec une puissance maximale de 64 chevaux. Jusque dans les années 1960, la cylindrée de cette catégorie était limitée à 360cm3.

Le Suzuki Wagon R est l’un des keijidōsha les plus vendus. Il a déjà été commercialisé en Europe et même proposé sous le blason Opel.

Ces véhicules prennent une importante part du marché automobile japonais avec 30% des ventes en 2017. On pourrait penser que ces véhicules au gabarit minuscule qui sont à peine plus grands qu’une Smart Fortwo se vendent principalement dans les villes densément urbanisées de l’île mais en réalité une importante partie d’entre eux sont vendus à des retraités japonais vivant à la campagne ayant besoin d’un véhicule bon marché pour honorer des déplacements courts.

En Europe, certaines keijidōsha nous sont parvenues. Néanmoins très peu ont été commercialisées sur le vieux continent avec leur moteur de 660cm3. Par exemple, le Suzuki Jimny (bientôt en essai sur Abcmoteur.fr) qui se voit décliné en Kei Car au japon est vendu en Europe avec un moteur de 1500cm3. La Daihatsu Copen avait été vendue avec son 660cm3 japonais, un véhicule surprenant par le plaisir procuré à son volant, le moteur n’offre pas des performances de premier ordre mais son petit gabarit en fait un jouet très léger. Nous avons aussi eu les Peugeot ION et Citroen C-Zéro (ne voyez pas ici de mauvaise blague) qui sont toutes les deux des cousines de la Mitsubishi I-MiEV. Cependant, ces importations restent anecdotiques en comparaison au volume de véhicules vendus en Europe et face à l’offre de Kei Car japonaises très étoffée. Au japon, on trouve un mini véhicule pour tous les usages, des 4×4, des mini-monospace, des sportives, des véhicules électriques… 

Suzuki Jimny dans sa version européenne. 

Autozam AZ-1. 

Daihatsu Copen.

Peugeot Ion. 

Nous pouvons alors nous demander si ces véhicules ne sont pas une bonne solution pour nos zones urbaines. Le succès de la Citroen Ami nous montre que certains consommateurs recherchent des petits véhicules, les Kei Cars pourraient alors constituer un bon substitut. De plus, ils sont plutôt économiques en raison d’un moteur consommant peu grâce à une faible cylindrée et à un poids réduit. Ils seraient alors la solution anti malus écologique ou contrecarrant la taxe au poids annoncée pour 2022.

Essai : 2 000 km en Nissan Juke (2021), que vaut le crossover au quotidien ?

Essai : 2 000 km en Nissan Juke (2021), que vaut le crossover au quotidien ?

Le principal atout du Juke reste son physique atypique, mais le petit SUV n’oublie pas pour autant de proposer des prestations honnêtes au volant.

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Fer de lancer du segment des crossovers urbains, le Juke 1ère génération a su trouver son public puisque 1,5 million d’exemplaires ont été vendus dans le monde. 2019 a vu l’arrivée de l’actuelle version du Juke, dont le design plus inspiré et tranchant est bien dans l’air du temps. Les rondeurs sont toujours là, mais de nombreux choix esthétiques opérés rendent le nippon plus mature qu’il ne l’était. Fini les phares perchés sur le capot, ce sont désormais deux fines barres de LED qui forment la signature lumineuse, tandis que les blocs optiques rond du pare-chocs avant sont conservés mais repensés. La calandre adopte pour sa part un V bien plus prononcé. La silhouette change assez peu, avec des portes arrière dont les poignées sont toujours cachées dans les montants. L’arrière fait sa petite révolution en revanche, notamment au niveau du hayon plus vertical et des feux désormais en position horizontale.
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Sans en faire trop, le Juke s’est bien modernisé et reste, deux ans après sa présentation officielle, toujours dans le coup.
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Un constat qui vaut aussi pour l’habitacle, simple mais agréable à l’œil. Les aérateurs ronds donnent un petit côté Mercedes assez flatteur, mais la comparaison avec le premium s’arrête là. Du fait d’un tarif plutôt accessible, le Nissan fait forcément appel à des matériaux assez basiques. On trouve beaucoup de plastiques durs, notamment en partie basse de de l’habitacle et au niveau des buses d’aération. Il est toutefois bon de noter que sur notre finition haute N-Design, la planche de bord moussée et colorée relève grandement le niveau, tandis que les surpiqures contrastées sur les sièges sport -confortables malgré une position de conduite perfectible- participent aussi à l’ambiance.
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De même, l’équipement est très complet et rien ne manque à l’appel. Il faut toutefois composer avec un écran tactile qui n’est pas des plus réactifs et dont les graphismes sont d’une autre époque. Durant l’essai, nous avons aussi relever qu’il vaut mieux faire confiance à Maps via CarPlay ou Android Auto qu’utiliser le GPS livré de série, dont les itinéraires ne sont pas toujours optimisés. Il n’y a pas grand-chose à dire niveau habitabilité, le Juke étant tout à fait viable pour quatre adultes de taille moyenne sans pour autant briller par une sensation d’espace exceptionnelle. Le coffre sera en revanche un peu juste pour partir en vacances à plus de deux personnes et les 422 l annoncés par la marque semblent bien optimistes.
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Plutôt confortable… Sauf en ville

Quand vient l’heure d’aligner les kilomètres, le Juke s’en sort plutôt bien. Il offre un confort de suspension décent avec des jantes de tailles raisonnables (17 pouces sur notre modèle d’essai, évitez les 19 pouces optionnelles !) et gère correctement les ondulations. En revanche il fait preuve d’une certaine fermeté sur les petits raccords et autres aspérités du bitume, ce qui l’empêche de prétendre à un moelleux enviable. Malgré tout, les suspensions restent assez souples et le roulis est prononcé si on le brusque, ce que le petit crossover n’aime pas du tout. Le moteur va aussi dans ce sens.
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Le Juke n’est disponible qu’avec un 3-cylindres essence de 114 ch et 180 Nm de couple (200 pendant quelques secondes, en overboost). Il est bien dimensionné pour le crossover qui ne pèse que 1 186 kg en ordre de marche et permet tout à fait d’envisager des trajets autoroutiers, où les bruits d’air seront plus contraignants que la modeste puissance du bloc. Ceci étant dit, il faut tout de même anticiper les dépassements, surtout avec plus de deux personnes à bord.
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Cela oblige à jouer du levier avec la boite manuelle, dont la commande est assez précise mais lente. Une boîte automatique à double embrayage existe aussi en option (1 700 €). Sur notre périple mêlant réseau secondaire, voies rapides et ville, la consommation s’est stabilisée à 7,3 l/100 km, une valeur honnête sachant que le bloc tourne déjà vite sur autoroute (environ 3 000 tr/min à 135 km/h).

Tarifs adéquats

Le Nissan Juke est disponible à partir de 20 790 €, ce qui reflète bien son positionnement. Plus valorisant qu’un Kia Stonic mais en-dessous d’un Renault Captur, il conviendra bien à ceux qui veulent une auto au physique atypique tout en profitant de qualités routières honnêtes. Pour notre version haut de gamme, comptez 27 840 € avec un équipement de série conséquent : sièges avant et pare-brise chauffant, clim’ auto, services connectés, caméra de recul… De quoi en faire un crossover urbain recommandable, si vous pouvez vous accommoder du confort ferme en ville.
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Essai Nissan Qashqai 2019 : rentrer dans le rang

Essai Nissan Qashqai 2019 : rentrer dans le rang

Restylé en 2017, le Qashqai profite de nouvelles motorisations déployées depuis l’automne dernier. Voici un retour d’expérience au volant du dCi 150 ainsi que du nouveau bloc essence 160 ch.

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Véritable best seller de Nissan depuis des années, le Qashqai n’est plus à présenter. Il pullule dans nos rues, à tel point qu’il se fond dans le paysage automobile français sans faire de vagues. Pour rester dans le coup, un petit restylage opéré en 2017 lui a offert une seconde jeunesse en modifiant un peu la face avant (pare-chocs et calandre), les optiques, les jantes et l’équipement. Mais globalement, pas de révolution à l’horizon : on ne change pas une équipe qui gagne. Même combat à l’intérieur où la présentation reste classique mais fonctionnelle, et où la qualité de finition est honnête, sans atteindre des sommets. Pour ceux qui ne seraient pas familiers du crossover nippon, sachez qu’il offre de la place pour 4 adultes afin qu’ils voyagent confortablement et que son coffre (annoncé à 400 litres avec roue de secours) n’est pas des plus logeables mais ingénieusement modulable avec un double planché en plusieurs parties.

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Seulement, cela ne suffit plus. Il ne vous aura pas échappé que les normes antipollution étant ce qu’elles sont, la mise en conformité des motorisations est également obligatoire pour tous les modèles sur le marché, aussi a-t-il fallu revoir les blocs du Qashqai pour les rendre homologables en euro6d-Temp avant le passage fatidique au WLTP. Initiée à l’automne 2018, cette mise à jour de la gamme moteur est maintenant achevée et se traduit par un total de 4 motorisations, deux diesel et deux essence. Côté fuel lourd, on dispose au choix de 115 ch (110 auparavant) ou 150 ch (130 sur les anciens modèles). Côté sans plomb, c’est un bloc 1.3 DiG-T (bloc développé au sein du groupe Renault-Nissan-Mitsubishi) disponible en 140 et 160 ch qui se charge d’animer le SUV.

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Choix aisé

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Lors de la présentation, j’ai pu mettre la main sur un dCi 150 couplé à la transmission intégrale Intelligent 4×4 et la boîte manuelle (boîte CVT Xtronic disponible en option). Malgré ses 340 Nm de couple, je l’ai trouvé peu démonstratif -les accélérations sont très linéaires- et inutilement bruyant : il gronde à chaque pression du pied droit, les relances n’étant pourtant pas expéditives. Le meilleur choix ? Si vous voulez absolument rouler au diesel mais n’avez pas expressément besoin de la transmission intégrale non permanente (jusqu’à 50 % du couple est envoyé sur l’essieu arrière, uniquement quand la motricité est précaire), restez sur la version 2 roues motrices. Vous économiserez 11 g de CO2/km et 83 kilos qui se ressentiront au volant ainsi que sur la consommation (8,6 L relevés lors de l’essai). Mieux, le 115 ch sera suffisant pour des trajets quotidiens si vous n’avez cure de la performance, surtout qu’il peut-être associé à une boîte à double embrayage.

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Histoire d’assurer la parité, j’ai aussi consacré du temps au nouveau 4-cylindres turbo 1.3 de 160 ch. C’est clairement la bonne surprise de cet essai, tant il s’est montré agréable et en adéquation avec le Qashqai. On passera sur son bruit banal, mais il fait preuve d’une belle santé et permet d’envisager sereinement tous dépassements et insertions sur voie rapide. Le secret derrière ce ressenti ? Le poids : avec seulement 1375 kg sur la balance en essence, le crossover rend 150 kg au dCi 150 (et même 233 kg à la version 4×4 !). Résultat des courses, les performances sont meilleures (8,9 s de 0 à 100 km/h contre 9,5 s pour le diesel), la consommation lors de l’essai s’est limitée à 7,8 L/100 km malgré une bonne partie des routes du parcours avalées à bon train et l’absence de vibrations est fort agréable. Je continue ? Les émissions de CO2 sont les mêmes et, à finition équivalente, ce 160 ch essence est 2 550 € moins cher que le 150 ch diesel… Sans même compter le surcoût de la transmission intégrale. Il n’y a pas photo !

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Et pourquoi pas lui ?

Question comportement routier enfin, le Qashqai ménage la chèvre et le chou. Confortable sur long trajet, il ne s’affaisse pas pour autant sur ses suspensions en virage quand vous êtes pressé. Vous voulez un caractère sportif ? Allez voir ailleurs. Une auto dotée d’une suspension pneumatique qui gomme toutes les aspérités de la chaussée ? Tournez-vous vers des marques haut de gamme. En revanche, pour un SUV compact profitant d’un bon compromis entre confort et dynamisme (en essence, les diesel étant fatalement plus lourds), vous avez frappé à la bonne porte. En pinaillant un peu, les jolies jantes de 19 pouces livrées en finition haute induisent des remontées un peu trop marquées dans l’habitacle (les petites imperfections sont bien perceptibles, surtout à basse vitesse) et les sièges gagneraient à être un peu plus moelleux. Sur route bosselée, un effet de pompage peut se faire sentir et l’auto se déleste facilement à vive allure, mais l’effet n’est pas piégeur. En définitive, le Nissan Qashqai 2019 n’en fait pas des tonnes, ne promet pas la lune, mais entre dans le rang en s’affirmant comme la recrue discrète sur qui l’on peut compter. Pas désirable à tout prix, mais certainement recommandable.

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Tarifs du Nissan Qashqai 2019

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Nissan Leaf : Toujours plus loin ?

Nissan Leaf : Toujours plus loin ?

Nissan fut un des premiers constructeurs à croire en la voiture électrique nouvelle génération avec la Leaf. La première génération, apparue en 2011, a laissé sa place à un tout nouveau modèle cette année. Le style s’accorde désormais avec le reste de la gamme et la batterie atteint désormais 40 Kw pour une plus grande autonomie. Selon le nouveau cycle WLTP, plus proche de la réalité, cette Nissan Leaf peut parcourir 270 km. L’intérieur quant à lui est complètement revu et fait le plein de technologie, pour aller vers la conduite toujours plus autonome.

Un look plus dynamique.

Pour ce passage à la deuxième génération, Nissan change complètement le style de sa Leaf. Le look atypique de la Leaf première du nom est oublié et permet plus de cohérence avec le reste de la gamme. Cela a pour effet la fin du dessin un peu plan plan pour un dynamisme plus affirmé ! En témoigne la face avant avec le logo proéminent qui en impose ou encore les feux arrière boomerang s’inspirant de ceux d’un Juke ou d’une 370Z. Un faux diffuseur fait aussi son apparition, mais pas sur qu’il soit très utile avec une vitesse maximal limitée à 144 km/h. Les logos  »Zéro émission » présents sur le hayon ou derrière les roues avant sont là pour rappeler qu’il ne s’agit pas d’une voiture comme les autres.

Un équipement à la pointe.

L’habitacle fait le plein de techno. Notre finition N-Connecta (troisième niveau sur les quatre disponibles) bénéficie d’un écran tactile 7 », de la caméra 360° (toujours pratique pour se garer dans des places un peu juste), du GPS, ou encore de la connectivité Apple CarPlay et Android Auto. Les sièges avant et arrière sont chauffants et une pompe à chaleur est présente de série dès le deuxième niveau de finition afin d’optimiser les dépenses énergétiques liées au chauffage l’hiver et à la climatisation l’été.

En option, nous disposions du système de conduite semi-autonome ProPilot. Bien géré, il permet d’être réellement détendu au volant. Le centrage dans la voie est efficace et ne fait pas louvoyer la voiture d’une bande à l’autre. Quant au radar de distance, il est toujours prévenant. Si une voiture se rabat devant vous, le ProPilot n’actionnera pas les freins de façon brusque, mais ralentira de façon progressive pour rétablir la distance de sécurité programmée. 

La voiture entourée de cercle bleu, symbolisant les nombreux radars, sert à activer le ProPilot.

Nouveauté majeure de cette Leaf, la e-Pedal. Les Clients souhaitaient plus de freinage régénératif et Nissan a été à leurs écoute. La dite e-Pedal s’active via un bouton situé juste devant le levier de vitesse. Une fois actionnée, le conducteur n’a quasiment plus à avoir à se servir de la pédale de frein ! Il suffit de relâcher l’accélérateur plus ou moins fortement pour doser son freinage et ce, jusqu’à l’arrêt complet. Seuls les freinages les plus appuyés nécessiteront l’utilisation de la pédale du milieu. Après les premiers mètres un petit peu déroutants, on s’habitue très vite  à cette nouvelle fonctionnalité. L’essayer, c’est l’adopter !

La touche e-Pedal permet de ne quasiment plus toucher au frein !

Sur la route

En ville, avec 150 ch mais surtout 320 Nm de couple dès le démarrage, cette Nissan est loin d’être ridicule. Les reprises sont consistantes et permettent de s’insérer dans le trafic en toute sécurité. Le 0 à 100 vous prendra moins de 8 secondes ce qui vous permettra de partir en tête aux feux rouge.

Concernant le confort, il n’est pas en reste. Les sièges au moelleux appréciable s’associent parfaitement à un amortissement bien calibré. Pavés, ralentisseurs et autres plaques d’égout ne troublent pas la quiétude qui règne à bord. Conduire cette Leaf en milieu urbain est un réel plaisir. 

Comme l’on pouvait s’en douter, le dynamisme n’est pas le point fort de La Nissan Leaf avec un châssis un peu pataud. Les reprises s’essoufflent progressivement à mesure que la vitesse augmente et que l’on se rapproche de la vitesse maximale. Rien de dramatique car elles savent rester rassurantes. Il faut simplement réajuster ses points de repère après les départs canons vécus en ville.

Une autonomie en progrès

Mais la question que tout le monde se pose concerne bien évidemment l’autonomie. Avec près de 300 km, cette nouvelle Leaf commence à posséder une réelle polyvalence. Bien sûr, les trajets urbains seront les plus à même d’augmenter la dite autonomie, a contrario l’autoroute fera fondre les kilomètres. Si il est désormais possible de rouler en électrique sans trop de soucis au quotidien, le moment de la recharge reste toujours une contrainte. Si vous avez la chance de croiser un superchargeurs (50Kw), vous pourrez récupérer 80% de la totalité de la charge en 40 minutes. Malheureusement, ils restent encore rares. Reste alors deux solutions : Utiliser une prise classique ou une WallBox à installer chez vous, cette dernière coûtant tout de même 1000€. La recharge sur prise classique (3 Kw) prendra une bonne vingtaine d’heure quand la WallBox (7 Kw) réduit ce temps à 8h. Mais cela reste encore trop long pour espérer jouer un rôle plus important que celui de seconde voiture du foyer.

A gauche, la prise CHAdeMO. Elle permet de se brancher sur les superchargeurs délivrant une puissance de 50 Kw.

Prix et bilan

Notre Leaf était une version N-Connecta disponible pour 37 500€. Équipée de la conduite semi autonome ProPilot (1 000€) et revêtue de sa belle peinture rouge (650€), notre modèle d’essai coûte 39 150€ auquel il faut retrancher 6 000€ de bonus. Le total pour le client est donc de 33 150€. Une somme non négligeable pour un véhicule qui ne peut pas encore être vraiment utilisable comme voiture principale, notamment à cause d’un temps de recharge encore trop long. Reste une voiture à la douceur de conduite exemplaire qui saura vous détendre lors de vos trajets quotidiens et vous amener occasionnellement hors des centres urbains. 

Jap’n’Car Festival : le Japon à l’honneur à Montlhéry

Jap’n’Car Festival : le Japon à l’honneur à Montlhéry

On l’avoue bien volontiers. A Abcmoteur, on aime bien retrouver ce lieu historique qu’est l’Autodrome de Linas-Montlhéry. Après Les Collectionneurs ont du Coeur le mois dernier, nous avons posé nos valises au pied de l’anneau pour assister à l’un des événements à thème organisés par Paris Auto Events (retrouvez tous leurs événements). Ce samedi, c’était l’automobile japonaise qui était mise à l’honneur avec le Jap’n’Car festival.

Des MX-5 en masse !

Pour une première édition, pas moins de 400 véhicules japonais inscrits sont venus investir les lieux. Parmi lesquels, une très large représentation de la mythique MX-5, ce roadster vendu à travers 4 générations à plus d’un million d’exemplaires. En effet, le club Mx5France profite de l’occasion pour souffler sa dixième bougie sur l’Autodrome ! Et on en a vu de toutes les époques (de 1989 à aujourd’hui), de toutes les couleurs, mais toutes issues de la même passion pour ce cabriolet aussi amusant qu’attachant. Parcourez notre galerie pour choisir votre favori !

Honda, Nissan, Toyota… Il y en a pour tous les fans de japonaises !

Le soleil, bien au rendez-vous, donnait plaisir à déambuler dans les allées d’exposants, composés des partenaires comme Autoworks Magazine, de différents clubs et de propriétaires de voitures japonaises. Honda était le seul constructeur venu officiellement monter un stand pour l’événement, afin de présenter les nouveautés de sa gamme et d’épauler les nombreux propriétaires de la marque présents à Montlhéry. En outre, différents plateaux étaient mis en place pour ouvrir la piste à ces japonaises énervées !

On vous laisse vous aussi déambuler dans nos galeries classées par marque, afin de retrouver vos préférées et de vous remémorer vos glorieuses heures de jeu sur Gran Turismo !

Quelques « ORNIS » de l’Empire du Soleil Levant

A noter la présence à ce premier Jap’n’Car d’une rare Infiniti Q60 parée d’une préparation spécifique du plus bel effet. Un coupé qui effectivement dénote au milieu de ses cousines Nissan pour notre plus grand plaisir. Cette marque mériterait vraiment à gagner en notoriété tant ses productions sont stylistiquement réussies (retrouvez nos photos de la compacte Q30).

Parmi les autos exposées, notre regard fut définitivement attiré par deux japonaises de course à la personnalité bien trempée: une Datsun 240Z et une Honda NSX. Sublimes !

Enfin, une part de la culture japonaise de l’automobile intègre ces sportives propulsion à moteur avant, préparées pour la pratique du drift. Et ça n’a pas loupé avec une démonstration de dérapages dans la ligne droite des stands du circuit de l’Autodrome. Une belle découverte au Jap’n’Car festival pour les non-initiés !

Météo favorable et excellente organisation ont contribué au succès de l’événement. Le public s’est massé dès le matin autour des voitures exposées et en bord de piste afin d’admirer les plus jolies et écouter les plus bruyantes automobiles nippones.

On regrettera l’absence de certains modèles emblématiques peut-être, ou la faible représentation de quelques autres comme la moderne Toyota GT86 / Subaru BRZ ou la légendaire RX-7. Néanmoins, ce fut un doux plaisir que de passer la matinée au pays du soleil levant.

Prochain event similaire : la Wagen Fest consacrée aux allemandes, qui se passera le 16 juin prochain !

Un tiers de Mitsubishi appartient maintenant à Nissan

Un tiers de Mitsubishi appartient maintenant à Nissan

Le mois dernier, Nissan avait provoqué la découverte d’irrégularités au sujet des d’émissions polluantes des modèles Mitsubishi. C’est ce même constructeur qui a secouru la firme gravement atteinte par le scandale…

Nissan s’offre un Diamant pour près de deux milliards d’euros

Mitsubishi a entamé une période difficile. Le mercredi 20 avril, la marque a annoncé avoir triché sur les émissions polluantes de ses véhicules suite à des inconsistances relevées par Nissan qui passe par le Diamant pour produire certaines de ses voitures. L’achat de 34 % du capital de Mitsubishi par Nissan pour la somme de 1,9 milliard d’euros, qui devient par la même occasion le premier actionnaire de son compatriote, devrait permettrait à ce dernier de se relever.

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Le Diamant pourra désormais compter sur Nissan pour remonter la pente (crédit)

Tout comme Volkswagen, Mitsubishi a mis sur le marché une grande quantité d’auto non conformes. Ce sont tout de même environ 625 000 exemplaires portant les logos de Mitsubishi et Nissan qui sont concernés par cette fraude sur les valeurs de consommation en carburant, et ce, depuis 1991 ! Le chantier est donc particulièrement vaste et coûteux…

Carlos Ghosn qui est à la tête de l’Alliance Renault-Nissan se félicite de cette « alliance stratégique » qu’il juge « gagnante-gagnante » et permettra d’approfondir le partenariat liant les deux marques depuis cinq ans, notamment sur les kei cars (des mini-voitures vendues au Japon). Elles pourront mutualiser leurs achats, plateformes et usines tout en gardant leurs identités propres.

Il reste maintenant à constater quelles seront concrètement les conséquences pour les clients. Nissan semble en tout cas avoir réalisé une opération à un bon prix au regard de la chute des actions en bourse (- 40 %). Le savoir-faire et les parts de marché en Asie du Sud-Est de Mitsubishi comptent aussi pour l’Alliance Renault-Nissan qui en profite pour élargir son empire et se rapprocher des plus gros tels que General Motors, Toyota et Volkswagen.

Nissan GT-R restylée : mamie fait de la résistance

Nissan GT-R restylée : mamie fait de la résistance

Elle va bientôt fêter ses 9 ans. Un âge important pour une automobile. Mais l’actuelle GT-R n’a aucune envie de partir à la retraite ! Pour tenir le coup encore quelques années, elle s’offre un restylage et une poignée de chevaux supplémentaires.

Ce qui change à l’extérieur

Les modifications sur la carrosserie concernent surtout la face avant. La bouche a été redessinée et le logo GTR est entouré d’un élément en V, nouvelle signature de la marque Nissan. Des ouïes verticales intégrant une barre de diodes font leur apparition sous les optiques.

Nissan GT-R Restylage 2017 - 7 Nissan GT-R Restylage 2017 - 3

La firme nippone a amélioré l’aérodynamique avec un nouveau spoiler et des bas de caisse modifiés. A l’arrière, les sorties d’air derrière les roues ont été revues. Les jantes de 20 pouces sont inédites. La GT-R restylée est présentée avec une nouvelle couleur de carrosserie Orange Mécanique.

Ce qui change à l’intérieur

C’est à ce niveau que la GT-R évolue le plus. Le millésime 2017 adopte une nouvelle planche de bord ! Voilà qui prouve que la prochaine génération n’est pas prête d’arriver. La présentation fait un bond en avant. L’ensemble est plus moderne, plus ordonné, plus chic. Il y a une vraie volonté de faire monter en gamme la GT-R.

La finition est d’ailleurs promise plus soignée, avec notamment un tableau de bord habillé de cuir. Le nouvel écran tactile 8 pouces permet de réduire le nombre de boutons. Les touches sont en revanche toujours aussi nombreuses sur le volant, également redessiné. Les palettes commandant la boîte de vitesses sont désormais fixées à son dos.

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Ce qui change sous le capot

Une fois de plus, le V6 biturbo 3.8 litres gagne une poignée de chevaux. La GT-R cru 2017 grimpe à 570 ch, soit 20 ch de plus, à 6.800 tr/min. A ses débuts, cette GT-R développait 485 ch ! Le couple maxi est de 637 Nm, disponible entre 3.600 et 5.800 tr/min.

La boîte de vitesses est une double embrayage à 6 rapports, avec des passages de vitesses promis « plus fluides et plus silencieux ». La sonorité à l’échappement a été optimisée grâce à un échappement en titane à valves actives. Nissan promet des progrès en matière de stabilité grâce à des suspensions revues et une structure de carrosserie plus rigide.

Les carnets de commandes seront ouverts cet été.

Sortie de route pour la Nissan GT-R LM Nismo

Sortie de route pour la Nissan GT-R LM Nismo

Après avoir pris du retard et réalisé une saison 2015 décevante, l’originale Nissan GT-R LM Nismo (lire : Nissan GT-R LM Nismo : Nissan is back) devait retenter sa chance en 2016. Finalement, sa carrière a été stoppée nette…

L’audacieuse GT-R LM Nismo ne s’est pas montrée à la hauteur

Courir en championnat du monde d’endurance FIA (WEC) en mettant les roues motrices et le moteur à l’avant, c’était tout faire à l’envers. Tous les autres constructeurs faisant l’inverse. Pourtant, Nissan a relevé ce challenge, notamment dans le but d’améliorer l’aéro et de donner plus de pouvoir directionnel aux roues avant. Malheureusement, les résultats n’ont pas été convaincants, en particulier aux 24 Heures du Mans.

La Nissan GT-R LM Nismo aux 24 Heures du Mans 2015

La Nissan GT-R LM Nismo aux 24 Heures du Mans 2015

Comme ce « programme ne sera pas capable d’atteindre ses ambitions », Nissan a décidé d’y mettre fin en dépit du travail déjà effectué par le team pour la saison 2016 de WEC. Une façon de limiter les pertes pour la firme nippone tant ce concept atypique qu’est la GT-R LM Nismo semblait loin d’être en mesure d’égaler ses rivaux.

Toutefois, chez Abcmoteur on salue la prise de risque. Le règlement permet de faire entrer sur la grille des autos plus novatrices, ce qui se traduit inévitablement par davantage d’échecs. Par ailleurs, Nissan reste engagé en LMP2 et en LMP3, la nouvelle catégorie permettant d’accéder plus facilement aux prototypes.

Vivement les 24 Heures 2016, même s’il va falloir patienter encore six longs mois ! Et on espère y découvrir un prototype atypique comme c’est souvent le cas.

Que peut bien faire une Nissan GT-R dans la neige ?

Que peut bien faire une Nissan GT-R dans la neige ?

Après des semaines aux températures très douces, le froid commence à nous rejoindre. L’occasion même pour certains de connaître les premières joies de la neige. Démonstration avec une Nissan GT-R survitaminée…

Ca chauffe !

Tout passionné d’automobile que nous sommes porte un regard quelque peu spécifique lorsque les premiers flocons viennent à tomber. S’ils se font assez nombreux et que l’on possède des pneus hiver sur son auto, ce « scénario catastrophe » pour la majorité des automobilistes est en réalité pour nous une véritable bénédiction !

Voici comment se réchauffer quand les températures deviennent négatives !

Voici comment se réchauffer quand les températures deviennent négatives !

Le moment que vous attendiez depuis des mois arrive enfin : un parking désert totalement immaculé ! On appelle les copains et c’est parti pour de la glissade à tout va ! Dans la vidéo de Vehicules Virgins visible ci-dessous, c’est une Nissan GT-R qui assure le spectacle. La quatre roues motrices japonaise dotée d’un V6 biturbo se joue du peu d’adhérence offerte par la couche de neige fraîche et crache même des flammes de ses sorties d’échappement ! De plus, elle se mesure à une Dodge Challenger qui a bien du mal à suivre le rythme (le launch control est activé tant qu’à faire). Sans compter le final en drift avec une BMW M5 E39.

Bon et sinon, quand est-ce qu’il neige chez moi ?

Le futur Nissan Juke plus grand et plus consensuel ?

Le futur Nissan Juke plus grand et plus consensuel ?

Le Nissan Juke apparu en 2010 rencontre un joli succès commercial en dépit d’un design original. Dès 2016, la deuxième génération sera lancée avec des modifications notables…

Le Juke va-t-il rentrer dans le rang ?

Nissan se doutait-il que le marché automobile français allait devenir accroc aux SUV en introduisant le Qashqai, puis un peu plus tard le Juke ? Certainement pas dans une ampleur pareille. Ce segment devient donc crucial pour les constructeurs. L’objectif du prochain Juke sera alors de séduire encore davantage de clients et d’en récupérer aux Renault Captur, Peugeot 2008 et Citroën C4 Cactus qui sont ses principaux concurrents. Voici un premier aperçu du modèle japonais tel qu’imaginé par le designer Remco Meulendijk :

La Nissan Juke II imaginé d'après le concept Kicks présenté l'an passé au salon de Sao Paulo, au Brésil

La Nissan Juke II imaginé d’après le concept Kicks présenté l’an passé au salon de Sao Paulo, au Brésil

Comme vous pouvez le remarquer, les lignes du Nissan Juke II n’auraient plus rien à voir avec son prédécesseur. D’après ces dessins, les formes et optiques rondes seraient mises de côté pour des traits plus saillants. Seuls les passages de roue marqués et la surface de vitrage latérale assez réduite seraient conservés. Si la calandre est nettement plus exubérante avec son contour très épais, ces deux illustrations virtuelles offrent une vision du Juke II dans une apparence plus consensuelle, moins atypique que le modèle actuel. Un choix qui permettrait d’accroître les ventes en plaisant à un maximum de personnes.

Nissan Juke II 3-4 arriere illustration

L’autre argument du Nippon sera de proposer une habitabilité améliorée grâce à des dimensions plus généreuses. La longueur progresserait d’une quinzaine de centimètres pour atteindre les 4,25 m. Les passagers arrière, ainsi que le coffre, en profiteront pour être plus accueillants.

L’offre de motorisations sera reprise à son plus grand ennemi : le Captur. Nissan et Renault faisant partie du même groupe, le futur Juke utilisera des blocs essence de 90 et 120 ch. La version sportive Nismo ira jusqu’à 220 ch. En diesel, le 1.5 dCi pourra être choisi en 90 ou 110 ch.

Le Nissan Juke II sera produit dans l’usine de Sunderland, en Angleterre. Son prix de base est estimé à 16 000 €. Dévoilé en 2016 – peut-être à Genève au mois de mars prochain ? –, il sera commercialisé à la fin de la même année.

Salon de Francfort 2015 : le programme des Asiatiques

Salon de Francfort 2015 : le programme des Asiatiques

Plus que quelques jours avant l’ouverture du Salon de Francfort 2015. Les nouveautés défilent, la tension monte ! Abcmoteur a décidé de faire le point sur le programme de ce grand show, en listant les nouveautés déjà annoncées, celles attendues et les surprises potentielles. Après les Français, le premium allemand, les généralistes allemands, les Anglais et les Italiens, dernier épisode aujourd’hui avec les Japonais et Coréens.

Honda

Après avoir enfin commercialisé toutes les nouveautés promises depuis des années (Jazz III, HR-V, Civic Type R), Honda souffle à Francfort. Le Japonais exposera tout de même des concepts inédits : l’un n’est qu’une Civic break revue pour plaire aux cyclistes, l’autre est nettement plus fun. Il s’agit d’un petit engin situé entre auto et moto, très judicieusement nommé « Project 2&4″.

Honda-Project-2x4

Infiniti

Lancement crucial pour Infiniti à Francfort. La marque exposera enfin la version de série de sa toute première compacte, la Q30. Une voiture mise au point avec l’aide de Daimler, et qui partage sa base technique avec la Classe A. Dommage d’ailleurs que de nombreuses pièces à bord soient reprises à l’Allemande. La version crossover QX30 sera dévoilée en novembre à Los Angeles.

Infiniti Q30

> Lire : L’Infiniti Q30 a sa première photo officielle ?

Lexus

Pas de première mondiale pour la marque premium de Toyota à Francfort, mais des premières européennes. Lexus exposera pour la première fois sur le Vieux Continent la nouvelle génération de son grand SUV hybride RX 450h, au look très original (on aime ou on déteste). Le public découvrira aussi la version restylée de la GS, la berline intermédiaire de Lexus, déclinée à l’occasion en version 200t avec un bloc turbo essence. Pour la nouvelle limousine LS, il faudra attendre le Salon de Tokyo en octobre.

Lexus Rx 2015 - 23

> Lire : Nouveau kimono pour le Lexus RX 450h

Mazda

Après avoir enchainé les nouveautés à un rythme effréné, avec le lancement depuis le début de l’année des nouvelles 2 et MX-5 ainsi que du CX-3, Mazda a un trou dans son plan produit. Mais la firme ne viendra pas les mains vides à Francfort : elle révélera un concept-car de… crossover, le Koeru. Pas sûr que cela attire les foules.

Mazda-Koeru-concept

Mitsubishi

Débuts européens pour l’Outlander restylé, notamment en version hybride PHEV. Une toute nouvelle face avant avec plus de caractère, qui devrait bien booster les ventes de ce véhicule familial.

IMitsubishi-Outlander-PHEV-restyle

Nissan

Un nouveau modèle et un concept-car pour la firme alliée à Renault. Le premier est la nouvelle génération du pick-up Navara NP300, qui pourrait susciter la curiosité du public français car ce modèle servira de base au Renault Alaskan. Mais le plus intéressant sera le concept Griz, qui est un crossover. Encore ? Oui… nous sommes avec le spécialiste du genre. Mais cette étude sera importante car elle annonce un véhicule badgé Z ! La sportive Nissan compacte de la fin de la décennie sera donc un SUV !

Nissan-Gripz concept

Subaru

Aucun programme annoncé par Subaru à Francfort.

Suzuki

Vous l’attendiez impatiemment, j’en suis sûr ! Suzuki viendra à Francfort avec sa nouvelle citadine Baleno, version de série du concept ik-2 vu à Genève en mars dernier. Cette auto au design ultra classique sera équipée d’un nouveau moteur trois cylindres 1.0 turbo.

Suzuki-Baleno

Toyota

Événement sur le stand de la firme japonaise. Toyota a réservé la primeur à l’Europe de la toute nouvelle génération de son modèle le plus emblématique : la Prius. Cette quatrième mouture n’innove pas vraiment sur le plan technique, même si Toyota promet du mieux en matière d’agrément et de consommation. En revanche, sur le plan esthétique, la Prius IV fait le pari de l’originalité. Toyota exposera aussi à Francfort une deuxième version de son concept C-HR, qui devrait être proche du modèle de série attendu au Salon de Genève 2016.

Toyota Prius IV

> Lire : Toyota Prius IV : garde-t-elle la tête ?

Hyundai

Pour Hyundai, le vrai événement à la rentrée est dans les concessions, avec le lancement d’un ambitieux Tucson. Mais il y aura d’autres nouveautés à Francfort, elles aussi typées SUV : la version restylée du Santa Fe et une déclinaison baroudeuse de la citadine i20, nommée Active. Autre découverte : un concept-car créé pour le jeu Gran Turismo.

Hyundai-Santa-Fe restyle

Le Hyundai Santa Fe restylé

Kia

Coup double pour Kia. La marque exposera en effet deux nouveautés à Francfort, ville où elle a son siège européen. La première a cependant un air connu, puisqu’il s’agît de la version Vieux Continent de la berline Optima. La seconde est vraiment inédite : le nouveau SUV compact Sportage. Un modèle très important pour Kia, car il est actuellement son best-seller de ce côté de l’Atlantique.

Nouveau Kia Sportage 2015 - 3

> Lire : Nouveau Kia Sportage : l’heure de la confirmation

Big in Japan // Partie 1 : Nissan Skyline GT-R (R34)

Big in Japan // Partie 1 : Nissan Skyline GT-R (R34)

Le Japon, pays du soleil levant et des pneus fumants, a produit quelques-unes des voitures sportives les plus mythiques qui soient pour la génération Gran Turismo dont je fais partie. Si vous n’avez jamais joué à GT sur Playstation, qu’attendez-vous ?! Filez faire des tours de circuit et revenez après lire cet article. Avec la minisérie Big in Japan (titre d’une très belle chanson d’Alphaville, au passage), je vous propose une petite rétrospective non exhaustive des modèles qui ont marqué l’histoire de l’automobile sportive au Japon. Un point commun à toutes les voitures sélectionnées ? Un potentiel de préparation hors du commun.

Nissan Skyline GT-R R34 R-Tune (crédit : aclasschris)

Nissan Skyline GT-R R34 R-Tune (crédit : aclasschris)

Commençons donc par l’une des sportives nippones les plus connues, celles que les Japonais appellent Godzilla en signe de respect : la Nissan Skyline GT-R. On s’intéresse aujourd’hui plus particulièrement à la génération R34 dont le succès a dépassé de loin les frontières de son pays natal, bien qu’elle n’ait été officiellement importée qu’au compte goutte en Angleterre et en Australie. Que ce soit dans des films comme Fast and Furious ou dans des jeux vidéo comme Gran Turismo ou Need For Speed, en tant qu’amateur d’automobiles vous avez forcément vu, au moins une fois, une GT-R.

Esthétiquement parlant

Vous voyez ce parpaing à l’aspect fort peu aérodynamique ? C’est la Skyline GT-R. Regard froncé, multiples entrées d’air sur la face avant, ailes copieusement élargies par rapport au coupé Skyline de série, aileron fixe… Une boule de nerf qui ne cache en rien son envie d’en découdre. Forcément, comparé aux standards actuels du design, le trait a un peu vieilli. L’aspect très carré détonne et rappelle que l’on est en présence d’une voiture d’une quinzaine d’années. En tout cas une chose est sûre, malgré son âge elle en impose toujours !

Nissan Skyline GT-R R34 (crédit : Tennen-Gas)

Nissan Skyline GT-R R34 (crédit : Tennen-Gas)

Nissan Skyline GT-R R34 (crédit : Tennen-Gas)

Nissan Skyline GT-R R34 (crédit : Tennen-Gas)

L’intérieur n’est pas très recherché et se contente de l’essentiel, à une exception près : l’écran multifonction juché sur planche de bord. Véritable mine d’information, il permet d’afficher en temps réel la pression des turbos, la pression exercée sur la pédale d’accélérateur, la charge des injecteurs exprimée en pourcentage et j’en passe. Toutes les fonctions vitales de la voiture sont ainsi sous les yeux du conducteur, à tout moment.

Et sous le capot ?

Tout fan de Skyline vous dira évidemment que le RB26DETT est le meilleur moteur jamais produit. Bien, et si on décortiquait ce sigle au lieu de jouer les fanboys ? Chez Nissan, RB indique que l’on est en présence d’un moteur 6-cylindres en ligne essence. 26 se traduit par une cylindrée de 2.6 litres, D indique la présence d’un double arbre à cames en tête (DOHC en anglais) et E que l’injection est électronique, pas de carburateur ici. TT ne veut pas dire Tourist Trophy mais bien Twin Turbo. Le moteur est en effet équipé de deux turbocompresseurs montés en série. Le RB26 était vendu pour 280 chevaux, puissance maximale autorisée par la législation japonaise de l’époque pour une voiture particulière. En pratique, il développe autour des 330 chevaux et un peu moins de 400 Nm de couple d’origine.

Le moteur six-cylindres de la Nissan Skyline GT-R R34

Le moteur six-cylindres de la Nissan Skyline GT-R R34

Si les chiffres paraissent costauds, il ne faut pas oublier que la R34 GT-R est lourde. Annoncée à 1 540 kilos à vide, le poids dépasse en réalité allègrement les 1 600 kilos en ordre de marche. Un tel embonpoint s’explique par la technologie embarquée de très haut niveau. La transmission intégrale n’est pas permanente et renvoie le couple aux roues avant quand le besoin s’en fait sentir. Une option baptisée Active LSD (différentiel à glissement limité actif) permet en sus de répartir le couple entre les roues arrières de manière à optimiser encore plus le passage de la puissance au sol. C’est cette technologie (ATTESA ET-S Pro de son vrai nom) qui a beaucoup contribué au succès de la Skyline GT-R en lui conférant des performances dynamiques insoupçonnées.

Quand on s’énerve dessus

Quasiment tous les grands noms de la préparation japonaise se sont penchés sur le cas de Godzilla. Pour n’en citer que quelques-uns, HKS, JUN, Tommy Kaira ou encore Mine’s ont proposés leur vision de la Skyline. La barre des 1 000 chevaux a été franchi plus d’une fois, tant la conception du moteur permet une marge d’évolution. Bien sûr, les puissances indécentes atteintes ont nécessité de revoir le bloc en profondeur, avec bien souvent une augmentation de cylindrée et le passage en single turbo, de manière à fiabiliser l’ensemble.

Un modèle mythique

Parmi toutes les préparations, difficile de n’en retenir qu’une seule. Au final, et après avoir hésité avec la monstrueuse Amuse Carbon R, mon choix se porte la Skyline GT-R Nismo Z-Tune. Et oui, le département course de Nissan s’est aussi livré à l’exercice ! En 2005, Nismo a racheté 20 Skyline GT-R R34 en parfait état et avec moins de 30 000 kilomètres au compteur. Après un travail de développement intense, le bloc passe à 2.8L et développe plus de 500 chevaux pour 540 Nm de couple. Un joli bond en avant comparé aux chiffres d’origines ! Du carbone est utilisé pour le capot mais également l’arbre de transmission, les suspensions ont été développées spécialement pour la voiture par Sachs et Brembo a fourni les freins (6 pistons et 365 mm de diamètre à l’avant, 4 pistons et 355 mm à l’arrière).

Nissan Skyline GT-R R34 Nismo Z-Tune (crédit : Avyalikov)

Nissan Skyline GT-R R34 Nismo Z-Tune (crédit : Avyalikov)

La lignée

Le coupé Skyline existe depuis la fin des années 1960 au Japon, alors que la berline a démarré en 1957 sous la marque Prince. La toute première Skyline à avoir arboré le badge GT-R fut la C10 en 1969. Surnommée Hakosuka (« Hako » signifiant « boîte » et « suka » étant un diminutif de « Skyline ») en raison de sa forme très carrée, elle proposait déjà 160 chevaux tirés d’un 6-cylindres en ligne de 2L. Toutefois la version qui a réellement contribué à faire entrer les Skyline dans la légende est la R32 produite entre 1989 et 1994. R32, R33 et R34 ont ainsi marqué les années 1990 et 2000 par leur technologie de pointe et leur bloc moteur largement surdimensionné permettant aux tuners de s’en donner à cœur joie. En 2007, Nissan a enfin répondu à la demande de très nombreux fans : la GT-R R35 (ne l’appelez plus Skyline) est officiellement importée ! Motorisée par un V6 biturbo qui est passé de 480 au lancement à 550 chevaux aujourd’hui (voire 600 pour la Nismo), elle reste une base très prisée des préparateurs de l’archipel mais également par les Anglais comme Litchfield.

Nissan Skyline GT-R C10

Nissan Skyline GT-R C10

La Nissan Skyline GT-R R34 en quelques chiffres

  • Moteur : 6-cylindres en ligne biturbo, 2.6L
  • Puissance : administrativement 280 ch, en réalité environ 330 ch
  • Couple : environ 400 Nm
  • Poids : 1 540 kg à vide
  • Prix au lancement (au Japon) : non trouvé
La Nissan GT-R a la meilleure sonorité pour un V6 biturbo ?

La Nissan GT-R a la meilleure sonorité pour un V6 biturbo ?

Lors de son apparition en 2007, la Nissan GT-R avait fait son effet en affichant 480 ch issus d’un « petit » V6 3,8 l. La particularité de cette mécanique qui a été constamment améliorée au fil des ans est d’émettre un son atypique pouvant être magnifié en remplaçant l’échappement d’origine.

Une sonorité devenant de plus en plus aigüe

Le vidéaste NM2255 a pu filmer une édition de 2013 (550 ch et 632 Nm) équipée de quatre sorties signées du manufacturier Akrapovic. La sonorité s’en trouve nettement amplifiée et encore plus grisante. Des flammes s’échappent même suite à une forte accélération. L’effet est garanti !

Voilà une GT-R correctement libérée !...

Voilà une GT-R correctement libérée !…

A chaque pression sur l’accélérateur, la Japonaise chante d’une belle façon et vire vers les aigus plus l’aiguille du compte-tour se met à grimper. Un qualité qui se remarque, car l’ajout d’un turbo est toujours problématique pour obtenir une bande son sympathique qui ne soit pas linéaire.

A mon sens, la Nissan GT-R possède le V6 biturbo actuel le plus agréable à écouter. Quel est votre avis ? Peut-être que la nouvelle Honda NSX pourra rivaliser ?

> Lisez aussi : Du nouveau pour la Nissan GT-R, mais sans hausse de prix

Du nouveau pour la Nissan GT-R, mais sans hausse de prix

Du nouveau pour la Nissan GT-R, mais sans hausse de prix

Après un aperçu des nouveautés en fin d’année dernière, Nissan France détaille les évolutions pour 2015 de sa GT-R qui en profite pour conserver le même prix de base depuis 2013 et gagner une nouvelle finition « Track Edition ».

Evolution continue de la supercar japonaise

Depuis son apparition en 2007, le constructeur ne cesse de peaufiner son bolide en l’améliorant chaque année par petites touches (Nissan parle de l’esprit japonais « kaizen » pour « évolution permanente »). Le millésime 2015 ne change pas d’apparence. Néanmoins, quelques modifications invisibles devraient améliorer l’expérience derrière son volant.

Nissan GT-R 2015 3-4 avant

Le coupé proposant toujours 550 ch de son V6 3,8 l biturbo a donc le droit à une suspension modifiée permettant d’obtenir une maniabilité, précision et tenue de route en hausse. En outre, les freins ont été également revus dans le but d’augmenter le ressenti et diminuer les bruits. De nouveaux silent-blocs viennent amoindrir les vibrations dans la direction. L’habitacle est maintenant mieux insonorisé. La version la plus puissante représentée par la Nismo de 600 ch demeure inchangée.

Nissan GT-R 2015 avant Nissan GT-R 2015 3-4 arriere

Du côté des tarifs, la Premium Edition débute à 94 200 € pour la troisième année consécutive (pour rappel, le prix de lancement en 2009 était de 82 550 € avec 485 ch). La Black Edition se paie 95 300 €, la Gentleman Edition 98 200 € et la Track Edition 108 800 €. Cette dernière possède la structure, les trains roulants, les roues et les freins de la Nismo, mais en conservant les 550 ch et le design de la Black Edition. A noter qu’elle reçoit aussi un spoiler avant avec prises d’air, des suspensions revisitées, une carrosserie rigidifiée et des jantes Rays en aluminium forgé équipées de pneus spéciaux Dunlop SP Sport Maxx GT DSST.

Nissan GT-R 2015 BVA6

Au chapitre des options, on relève l’arrivée des jantes Spec V allégées Rays sur la Black Edition (+ 2 000 €), l’Aileron Carbone sur la Black Edition et Track Edition (+ 5 500 €) et le Pack Carbone comprenant l’aileron carbone et une malle carbone peinte ton caisse à l’extérieur (+ 7 500 €) disponible sur les même niveaux de finition. Les acheteurs d’une Nismo peuvent toujours installer un échappement titane (+ 8 300 €) pour mieux entendre chanter leur GT-R.

La future Nissan Leaf imaginée avec des lignes séduisantes

La future Nissan Leaf imaginée avec des lignes séduisantes

Pour une raison inexpliquée, la plupart des voitures électriques sont dotées d’un design à part et pas souvent réussi. La Nissan Leaf fait à mon sens partie de cette catégorie. Et si la génération suivante gagnait en style ?

Une Leaf enfin sexy ?

C’est grâce à l’illustrateur Theophilus Chin que l’on peut avoir sous les yeux un premier aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la future génération de la Leaf. Le SUV Murano et la compacte Pulsar ont servi de base à ces images particulièrement réussies et crédibles.

Les optiques en boomerang sont issues du Murano, tandis que les flancs sont hérités de la Pulsar

Les optiques en boomerang sont issues du Murano, tandis que les flancs sont hérités de la Pulsar

D’après les rumeurs, le style sera en tous cas beaucoup plus consensuel que celui que l’on connaît actuellement. De quoi battre les plus de 180 000 unités vendues jusqu’à présent ? Certainement, car lors de sa présentation en 2016, la Leaf II dévoilera tout une série d’améliorations avec notamment plusieurs niveaux de puissance pour ses batteries à l’image de ce que fait Tesla. La plus grosse capacité pourrait dépasser les 200 km d’autonomie contre environ 150 km aujourd’hui.

La partie arrière, qui paraît presque réelle tant l'illustration est soignée, reçoit également des blocs optique en forme de boomerang

La partie arrière, qui paraît presque réelle tant l’illustration est soignée, reçoit également des blocs optique en forme de boomerang

Il faut dire que la Japonaise n’est plus seule sur son marché avec l’arrivée de concurrents tels que les Volkswagen e-Golf et Kia Soul EV pouvant se passer d’une prise électrique un peu plus longtemps avec respectivement une distance de 190 et 200 km avec une seule charge.

A suivre.

Le Nissan Juke-R en glisse sur une piste d’aéroport

Le Nissan Juke-R en glisse sur une piste d’aéroport

Fin juin, Florent vous présentait le Nissan Juke-R (lire : Nissan : le Juke-R est de retour avec 600 ch !). Un engin complètement démentiel qu’il nous tardait de découvrir en action…

Le SUV le plus délirant

Après le Juke-R présenté en 2011 avec 485 ch, voici le Juke-R 2.0 qui emprunte cette fois-ci le V6 3,8 l biturbo de la GT-R de 2015. Cela signifie donc que le SUV a le droit à la dernière évolution du bloc atteignant les 600 ch !

Nissan Juke R 2-0 600 ch 2015

Le Juke-R est encore moins raisonnable qu’une GT-R !

Une puissance délirante pour ce type d’auto. Il a donc fallu trouver un grand espace dégagé pour s’amuser avec le Nissan Juke-R 2.0. Pour cela, rien de mieux qu’une piste d’aéroport ! La vidéo visible ci-dessous permet d’apprécier quelques belles glissades et également la sonorité moteur du bolide !

Il reste maintenant à savoir si la marque japonaise proposera à nouveau son Juke-R à la vente en très peu d’exemplaires comme cela avait été fait pour la génération précédente. Pour rappel, le prix de vente était particulièrement costaud. Ses rares propriétaires ont dû débourser la somme de 500 000 € !…

Pour quelles satisfactions ? Celles de ridiculiser quelques supercars italiennes et de conduire le SUV le plus puissant au monde !

Crédit image : vidéo YouTube

Nissan : le Juke-R est de retour avec 600 ch !

Nissan : le Juke-R est de retour avec 600 ch !

Osé. Voilà un adjectif qui résume bien le Nissan Juke. On pense évidemment au design très original de ce petit crossover, qui est son principal atout (déjà 600.000 ventes en Europe depuis le lancement en 2010). On a aussi en tête la déclinaison Nismo RS avec bloc de 218 ch alors qu’un Captur plafonne à 120 ch… Mais il y a aussi le délirant R.

2.0

Avec lui, Nissan a inventé le concept du crossover-supercar. La recette était simple : prendre le moteur et la plate-forme de la GT-R et l’habiller avec une carrosserie et un habitacle de Juke. Ce fut d’abord un proto… puis il y a eu une production en toute petite série.

Le Juke n'est pas du genre discret à la base. Avec une telle tenue, il l'est encore moins !

Le Juke n’est pas du genre discret à la base. Avec une telle tenue, il l’est encore moins !

A l’occasion des cinq ans de l’auto, Nissan dévoile une version 2.0 du Juke-R. Il ne précise pas pour l’instant si une nouvelle commercialisation est prévue, mais l’engin est apte à prendre la route. Il fera ses premiers tours de roues lors du Festival of Speed de Goodwood, entre les bottes de paille.

Le plein de carbone

Le nouveau Juke-R adopte les nouveaux éléments esthétiques des versions normales, notamment les projecteurs supérieurs en forme de boomerang. Le bouclier avant a été intégralement redessiné, avec des prises d’air nettement plus grandes pour améliorer le refroidissement du moteur. Il est réalisé en fibre de carbone, tout comme l’aileron, les élargisseurs d’ailes, les bas de caisse et le bouclier arrière. Ce dernier intègre un diffuseur et deux sorties d’échappement.

Nissan Juke-r- 2015 - 6 Nissan Juke-r- 2015 - 2 Nissan Juke-r- 2015 - 5

Les jantes sont empruntées à la GT-R millésime 2015. La supercar de la firme asiatique fournit un autre élément très important : son moteur essence. Mais pas celui de n’importe quelle version : celui de la déclinaison Nismo, qui annonce 600 ch ! De quoi faire de ce Juke le SUV le plus puissant du marché, devant les nouveaux Mercedes GLE et GLE Coupé en 63 AMG (585 ch).

Aucun chiffre de performance n’a été donné. D’ailleurs, Nissan est plutôt avare en informations techniques et ne montre pas l’habitacle.

La Nissan 370Z doit se réinventer pour survivre

La Nissan 370Z doit se réinventer pour survivre

La Nissan 370Z, ce coupé sportif commercialisé depuis 2009, arrive à la fin de sa carrière. D’après une interview réalisée lors des 24 Heures du Mans par Autoblog, il semble bien que la suite – qui devrait s’appeler 390Z – ne se passera pas comme on aurait pu l’imaginer…

Un gros coupé dont la formule ne fonctionne plus

En effet, le 370Z est en crise. Si la recette avait fonctionné avec la génération précédente qu’est la 350Z, le modèle actuel ne rencontre pas le même succès. Par conséquent, chez Nissan on est en train d’étudier les suites potentielles… Pour Shiro Nakamura, chef du design de la marque japonaise, il faut une voiture « plus pratique et attrayant[e] pour les jeunes clients ». La Datsun 240Z lancée en 1969 semble toute désignée pour devenir l’inspiratrice de la remplaçante de la 370Z…

La Datsun 240Z de 1969 (appelée Nissan Fairlady Z au Japon)

La Datsun 240Z de 1969 (appelée Nissan Fairlady Z au Japon)

Le but étant de proposer une Z avec un gabarit plus réduit et un poids en baisse pour un prix moins conséquent. Nissan abandonnera-t-il son V6 atmosphérique que l’on connaît actuellement ? C’est une possibilité. Tout comme le fait de retrouver dans le prochain coupé un quatre-cylindres turbo de 1,6 l ou sans doute le 1,8 l qui est en cours de développement. Ce serait d’ailleurs la mécanique qui irait se loger sous le capot des Qashqai Nismo et Pulsar Nismo !

Chez Abcmoteur, on aurait aimé voir en série les concepts IDx Freeflow et Nismo, mais Nissan ne compte pas se positionner sur ce segment, ni sur celui de la Mazda MX-5 ou des Toyota GT86 (lire notre essai) et Subaru BRZ. La traction GTR-LM (lire : Nissan GT-R LM Nismo : Nissan is back) engagée en LM P1 lors des derniers 24 Heures du Mans serait quelque chose d’unique qui pourrait servir de base au successeur de la 370Z. Voilà qui dit…

A suivre, la situation semble encore indécise du côté des Nippons !

La Porsche 911 GT3 a trouvé à qui parler

La Porsche 911 GT3 a trouvé à qui parler

Pour débuter le dernier week-end du mois de mai – déjà ! –, je vous propose une vidéo insolite tournée en Allemagne nous rappelant que l’on trouve toujours quelqu’un pour se faire dépasser, même en étant au volant d’une Porsche 911 991 GT3 de 475 ch !

Une invitée inattendue

La scène débute avec un homme en train de conduire dynamiquement sa Nissan 350Z sur une voie d’entrée d’autoroute. Les pneus gémissent légèrement. Le ton est donné.

La réaction du conducteur est à découvrir dans la vidéo !

La réaction du conducteur est à découvrir dans la vidéo !

Coup de chance, ce monsieur s’insère à côté d’une 911 GT3 ! Il n’aura pas fallu 5 secondes avant que les deux autos accélèrent pleine charge. La bataille n’était pas gagnée d’avance pour la Porsche, car la Japonaise a reçu une préparation visiblement assez poussée ! Pour rappel, elle fut proposée d’origine jusqu’à 313 ch. Toutefois, le plus surprenant reste à venir, puisqu’une petite Volkswagen Golf I s’approche rapidement…

La vidéo sur l’Autobahn

Pour découvrir la suite, je vous invite à regarder la courte vidéo située ci-dessous. Il faut avouer que la scène est particulièrement cocasse !

La seule information dont on dispose sur la Golf qui dépose les deux sportives, c’est qu’elle est en transmission intégrale. Je serais curieux de connaître quel moteur a été logé sous le capot !

Crédit image : vidéo YouTube « A 350Z Procharger challenges a Porsche 991 GT3 … and then this happens! »

Laquelle de ces supercars passera devant la Kawasaki H2R ?

Laquelle de ces supercars passera devant la Kawasaki H2R ?

Une moto de 200 ch pour un poids de 200 kg profite déjà de performances exceptionnelles. En présentant la Ninja H2R, Kawasaki ridicule la concurrence, même les machines roulant en MotoGP ne disposent pas d’autant de puissance ! Voilà donc une bonne occasion de comparer cet engin sur deux roues aux références des voitures sportives actuelles.

La puissance ne fait pas tout

Au menu de ce drag race, nous avons une Bugatti Veyron tunée à 1 200 ch, une McLaren MP4-12C de 625 ch et une Nissan GT-R tunée à… 1 350 ch ! Comme vous l’avez vu lors de cet affrontement entre la Ferrari LaFerrai et la Koenigsegg Agera disposant d’un nombre de chevaux similaire, le démarrage et le résultat en bout de ligne droite sont bien différents. Qu’en sera-t-il avec cette moto et ces trois supercars ?

drag race Kawasaki H2R vs Bugatti Veyron

Trois duels pour la Ninja H2R

En regardant les fiches techniques, c’est bien la H2R qui a l’avantage avec un ratio de 1,50 ch/kg en affichant 326 ch et 216 kg. Cependant, vous allez voir que l’une de ces trois autos va quand même réussir à passer devant cette Japonaise compressée !…

Crédit image : capture vidéo YouTube « Kawasaki H2R vs Bugatti Veyron Supercar – 1/2 Mile Airstrip Race 2 »

La Nissan Pulsar à 190 ch : une 1ère étape ?

La Nissan Pulsar à 190 ch : une 1ère étape ?

Dévoilée il y a près d’un an, la Nissan Pulsar ne disposait pas jusqu’à présent pas de gros moteur. Sa version GT apporte un nouveau bloc carburant au sans plomb proche des 200 ch.

« Nissan monte le niveau d’un cran »

Avant cette annonce, la compacte nippone devait se contenter de deux moteurs relativement modestes : un diesel 1,5 l dCi de 110 ch et un essence 1,2 l DiG-T de 115 ch. Avec la Pulsar GT, Nissan pousse le curseur à 190 ch. Le quatre-cylindres 1,6 l DiG-T offre aussi plus de couple avec 240 Nm de 1 600 à 5 200 tr/min, contre 190 Nm pour le 1,2 l. Il se pourrait que ce ne soit qu’un premier palier avant l’arrivée d’une tonitruante Pulsar Nismo comme le laisserait entendre le concept du même nom ? Rien n’est moins sûr, mais le constructeur indique tout même dans son communiqué « monte[r] le niveau d’un cran », ce qui peut laisser penser que…

Les optiques avant sont légèrement assombries sur la GT

Les optiques avant sont légèrement assombries sur la GT

vue 3-4 profil Nissan Pulsar GT

Les jantes 18 pouces (17 pouces en option gratuite) sont spécifiques

Les jantes 18 pouces (17 pouces en option gratuite) sont spécifiques

La sortie d'échappement devient visible et chromée sur la GT

La sortie d’échappement devient visible et chromée sur la GT

interieur Nissan Pulsar GT

Inserts simili carbone, volant à trois branches, surpiqûres blanches... sont au programme pour l'habitacle

Inserts simili carbone, volant à trois branches, surpiqûres blanches… sont au programme pour l’habitacle

siege Nissan Pulsar GT

Pour le reste, ce moteur demande 7,7 s au 0 à 100 km/h en étant associé à la boîte manuelle à 6 rapports. Une boîte automatique XTRonic est proposée dans le catalogue des options. La consommation moyenne théorique en carburant s’établit à 5,9 l/100 km, soit 138 g de CO2/km (250 € de malus écologique). Sa concurrente qu’est la Peugeot 308 GT 1,6 l THP 205 ch (voir notre essai) se contente de 5,6 l malgré une puissance supérieure de 15 ch.

dynamique avant Nissan Pulsar GT dynamique 3-4 arriere Nissan Pulsar GT dynamique profil Nissan Pulsar GT

Un clin d’œil supplémentaire pour annoncer l'arrivée de la Pulsar Nismo ?

Un clin d’œil supplémentaire pour annoncer l’arrivée de la Pulsar Nismo ?

La Nissan Pulsar GT est à retrouver début avril en concession au prix de 25 640 €.

La Nissan GT-R LM Nismo prend du retard

La Nissan GT-R LM Nismo prend du retard

Il y a un mois, Nissan présentait sa GT-R LM Nismo qui est une barquette pour l’endurance. Celle-ci est atypique parce qu’elle est une traction ! Avec son moteur 3,0 l V6 biturbo positionné à l’avant, la Japonaise défie l’architecture traditionnelle en course : des roues motrices et un moteur à l’arrière.

La Nissan GT-R LM Nismo à Genève

Il en découle ainsi une allure originale, puisque les pneus avant sont plus larges que ceux situés à l’arrière. Pourtant, au salon de Genève, la bête a attiré les regards. Les critiques concernant son style étaient plutôt bonnes. Seule la face avant aurait peut-être mérité un dessin moins banal. On nous répondra probablement que la forme stylisée des optiques à led pallie à cela !

vue 3-4 avant Nissan GT-R LM Nismo Geneve 2015 vue 3-4 profil Nissan GT-R LM Nismo Geneve 2015

Encore quelques ajustements nécessaires

Malheureusement, la GT-R LM Nismo ne va pas apparaître immédiatement dans le championnat d’endurance WEC comme cela était prévu. Nissan a indiqué que la voiture fera son apparition pour les 24 Heures du Mans, au mois de juin prochain, alors qu’elle devait courir avant à Silverstone et Spa-Francorchamps. La cause est une défaillance de l’arceau de sécurité qui a fait échouer la LM P1 de 1 000 ch et 880 kg au crash-test d’homologation.

carrosserie Nissan GT-R LM Nismo Geneve 2015 profil Nissan GT-R LM Nismo Geneve 2015

Nissan Sway : la remplaçante de la Micra sera sexy !

Nissan Sway : la remplaçante de la Micra sera sexy !

La dernière Micra est une voiture mondiale. Et souvent, avec ce genre de véhicule, le style est banal. Résultat, avec sa ligne trop sage, bien qu’un peu améliorée par un restylage il y a un an et demi, l’auto ne fait pas d’étincelles chez les citadines en Europe… surtout qu’elle doit cohabiter avec le très original Juke ! Nissan en est conscient et va corriger cela.

Voilà une petite bien lookée ! Pourvu que la version de série soit fidèle à ce concept.

Voilà une petite bien lookée ! Pourvu que la version de série soit fidèle à ce concept.

Le japonais a dévoilé à Genève le concept Sway, qui donne un avant-goût d’une future petite qui sera dédiée au marché européen, reconnu comme l’un des plus exigeant du monde. Le prototype est prometteur, en espérant que la voiture de série en soit le plus proche possible. L’allure de la version de production sera tout de même moins dynamique. Si la longueur du concept est « réaliste » (4,01 mètres), la hauteur l’est moins. 1,38 mètre, ce n’est pas assez pour une citadine qui, même si elle soignera son look, devra être la plus spacieuse possible pour attirer une clientèle avec des enfants.

Nissan Sway Salon Genève 2015 - 5 Nissan Sway Salon Genève 2015 - 11 Nissan Sway Salon Genève 2015 - 7

La Sway a un air de déjà-vu. Normal, elle reprend les nouveaux codes du design Nissan, inaugurés en série par le Murano troisième génération (qui ne devrait pas être commercialisé chez nous). On trouve ainsi une grande calandre en V en position basse, une pointe de carrosserie au niveau de la custode, une troisième vitre latérale reliée à la lunette avec pour effet un toit flottant, et des optiques en boomerang. La Sway adopte un capot plongeant et des optiques étirées, qui remontent dans les ailes.

Ce concept est recouvert d’une peinture Gris Aurore Bleuté. Plusieurs éléments sont peints en orange, comme les montants de pare-brise et le cadre du toit en verre. Evidemment, le modèle de série sera assagi (avec des jantes plus petites et sans les sorties d’échappement bien visibles) mais il pourrait conserver ces touches de couleur contrastée, suivant la mode de la personnalisation.

Nissan Sway Salon Genève 2015 - 2 Nissan Sway Salon Genève 2015 - 1 Nissan Sway Salon Genève 2015 - 6

La Sway est une cinq portes. Les accès à l’arrière ont une ouverture antagoniste. Le montant central a été supprimé. La planche de bord est très conceptuelle mais les grandes lignes devraient être reprises par le modèle de série. La volonté de Nissan était de faire simple : la fonction prédomine et rien n’est utilisé à titre purement décoratif.

Le conducteur a face à lui une instrumentation avec deux cadrans et un joli volant aux branches en aluminium. Une grande partie des commandes est regroupée sur l’écran central, en forme de tablette. Le bleu domine dans l’habitacle, avec des touches orange et ivoire. Nissan n’évoque à aucun moment la mécanique de ce prototype.

Nissan Sway - 12

interieur Nissan-Sway Concept

sieges Nissan-Sway Concept

Il n’y a plus qu’à attendre le modèle de production, qui devrait sûrement être dévoilé en 2016. En espérant que le résultat final soit aussi séduisant que ce concept. Si tel est le cas, la Micra sera très vite oubliée !

La Nissan 370Z Roadster à la sauce Nismo !

La Nissan 370Z Roadster à la sauce Nismo !

Personne ne l’attendait, et pourtant les visiteurs du salon de Chicago ont pu approcher le concept-car Nissan 370Z Nismo Roadster !

Premier cabriolet pour Nismo !

Tout comme sur coupé, Nissan applique un traitement plus sportif à son auto. Cela se caractérise par des boucliers plus agressifs, des jupes latérales, des optiques teintées, des touches de rouge ou encore des jantes 19 pouces en aluminium forgé et une grosse double sortie d’échappement séparée logée dans le diffuseur en carbone… Autant le dire, la 370Z Nismo Roadster ne passe pas inaperçue !

Nissan 370Z Nismo Roadster Concept vue 3-4 arriere Nissan 370Z Nismo Roadster Concept vue profil Nissan 370Z Nismo Roadster Concept avant Nissan 370Z Nismo Roadster Concept arriere Nissan 370Z Nismo Roadster Concept

Une fois la capote en toile avec mécanisme électrique repliée, on peut découvrir un habitacle majoritairement noir. Néanmoins, les baquets Recaro biton permettent égayer la présentation intérieure. Le repère de point milieu sur le volant, le pédalier alu et les manomètres au-dessus de la console centrale donnent le ton…

habitacle Nissan 370Z Nismo Roadster Concept interieur Nissan 370Z Nismo Roadster Concept baquet recaro Nissan 370Z Nismo Roadster Concept

Bientôt en série ?

Les regards les plus attentifs n’auront pas loupé le levier de vitesse indiquant la présence de la boîte automatique à 7 rapports avec palettes au volant. En solo ou en duo, il sera possible d’apprécier décapoté les vocalises du V6 3,7 l atmosphérique développant 350 ch et 373 Nm de couple.

370Z Nismo Roadster Concept capote toile Nissan 370Z Nismo Roadster Concept optique Nissan 370Z Nismo Roadster Concept poupe Nissan 370Z Nismo Roadster Concept jante 19 alu forge Nissan 370Z Nismo Roadster Concept

A l’heure actuelle rien ne permet d’assurer que la 370Z Nismo Roadster rejoindra la gamme Nismo déjà constituée par la GT-R, la 370Z Coupé et le Juke. Le constructeur japonais voulant sans doute tester la réaction du public face à son show-car avant de se décider pour de bon pour une éventuelle commercialisation.

A suivre…

Quand le Nissan Juke s’équipe de… chenilles !

Quand le Nissan Juke s’équipe de… chenilles !

Vous vous souvenez peut-être du Ford F150 RaptorTRAX de Ken Block ? Nissan semble avoir opté pour un système similaire pour son Juke Nismo RS !

Rien ne l’arrête !

Le constructeur n’a pas livré beaucoup d’informations sur son SUV urbain transformé en monstre haut sur pattes. On sait tout juste que la base est un Juke Nismo RS restylé en quatre roues motrices et qu’il en a coûté 9 000 $ pour cette préparation non homologuée pour la route.

Nissan-Juke-Nismo-RSnow roulage Nissan-Juke-Nismo-RSnow arriere Nissan-Juke-Nismo-RSnow vue profil Nissan-Juke-Nismo-RSnow

Les chenilles sont des Dominator Track System développées par American Track Truck. Elles pèsent 370 kg et permettent d’atteindre jusqu’à 100 km/h sur les belles étendues enneigées de la Laponie, en Finlande. Bien entendu, les passages de roue ont été élargis pour faire passer les nouvelles « roues », tandis que la transmission intégrale a été reprogrammée. La boîte automatique CVT d’origine est toujours en place pour digérer les 214 ch et 250 Nm de couple du 1,6 l turbo caché sous le capot.

Le Nissan Juke Nismo RSnow en vidéo

Nouveau Nissan Juke Nismo RS : par ici les prix !

Nouveau Nissan Juke Nismo RS : par ici les prix !

Présenté en mars dernier, le Nissan Juke Nismo RS restylé n’avait pas encore communiqué ses performances, ainsi que ses tarifs que voici.

Puissance gonflée

Doté d’un style revu avec de nouvelles optiques, boucliers, calandre, jantes 18 pouces, … le Juke Nismo RS 2015 gagne également 18 ch supplémentaires de son 1,6 l DiG-T turbo essence, soit 218 ch (à 6 000 tr/min) au total en traction avant et boîte mécanique à 6 rapports. Cette dernière dont les rapports ont été raccourcis se voit couplée à un embrayage renforcé en plus d’un différentiel à glissement limité mécanique sur les roues avant, gage d’une meilleure motricité face aux 280 Nm de couple disponibles dès 3 600 tr/min. A noter que la version en transmission intégrale « All-Mode » se contente de 214 ch et 250 Nm. La boîte est automatique et possède 8 rapports qui peuvent être passés grâce aux palettes au volant de série.

vue 3-4 avant Nissan Juke Nismo RS 2015 arriere Nissan Juke Nismo RS 2015

Nissan a également profité de cette mise à jour pour améliorer son SUV sportif. La rigidité est accrue de 4 %… – est-ce que cela sera perceptible ? –, la direction a été retouchée pour un meilleur retour d’information pour le conducteur, la suspension a été changée et les disques de frein avant passent à 320 mm.

vue profil Nissan Juke Nismo RS 2015

La motorisation de 218 ch abat le 0 à 100 km/h en 7 s tout juste, soit 0,8 s de mieux ! En 214 ch, le score tombe à 8 s, soit un gain de 0,2 s. Les consommations respectives s’élèvent à 7,2 l (165 g de CO2/km) et 7,4 l (169 g de CO2/km) aux 100 km.

Prix en hausse

A l’intérieur, l’ambiance est sportive. Les sièges baquets Nismo (ou Recaro en option pour 1 200 €) et les différents habillages y contribuent. Le Pack Techno (option à 1 500 €) permet de recevoir des phares au xénon, les équipements de sécurité du Nissan Safety Shield (alerte de franchissement de file, surveillance des angles morts et détection des objets en mouvements) et le Nissan AVM donnant le droit à une vision caméra à 360 degrés.

interieur Nissan Juke Nismo RS 2015

La vitesse max est de 220 km/h en 4x2 et de 200 km/h en 4x4

La vitesse max est de 220 km/h en 4×2 et de 200 km/h en 4×4

habitacle Nissan Juke Nismo RS 2015

Disponible en trois couleurs (noir Métallisé, gris Perle et blanc Lunaire), le nouveau Nissan Juke Nismo RS commence à être livré aux clients. Le prix en 4×2 est fixé à 27 450 € (26 490 € auparavant) et à 30 750 € en 4×4 (29 790 € avant le restylage).

Nissan GT-R LM Nismo : Nissan is back

Nissan GT-R LM Nismo : Nissan is back

Alors que Nissan brille depuis quelques années sur la boucle nord du Nurbürgring avec sa GT-R, la marque nippone était bien tentée de revenir en force aux 24 Heures du Mans ! Aussi, après les participations des véhicules expérimentaux Deltawing et ZEOD RC, Nissan revient cette année dans la catégorie reine LM P1, après 16 ans d’absence de la mythique épreuve du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA.

Une GT-R LM révolutionnaire pour préparer la future GT-R

Et Nissan n’est pas à une innovation près ! Elle dévoile alors une spectaculaire GT-R LM Nismo à moteur et traction avant ! Une première dans le monde de l’endurance. La marque, qui fournit des moteurs en LM P2 et LM P3 et développe un prototype innovant au sein du programme « Garage 56 » de l’ACO, entend montrer avec cette voiture de compétition quelques caractéristiques de sa future GT-R.

Nissan-GT-R-LM avant Nissan-GT-R-LM profil Nissan-GT-R-LM vue dessus Nissan-GT-R-LM

Le proto LM P1 embarque alors un nouveau 3.0 V6 bi-turbo à injection directe très efficient, répondant à la nouvelle règle de limitation du débit d’essence de l’épreuve des 24 Heures. Dans le but d’une configuration hybride, ce moteur est couplé à un sophistiqué système ERS de récupération d’énergie cinétique au freinage, énergie qui sera stockée au sein de l’arbre de transmission et redistribuée très vite aux roues arrière. La puissance cumulée serait de plus de 1 000 ch pour s’aligner sur sa concurrente Toyota pour un objectif d’atteindre le poids minimum autorisé de 880 kg : démoniaque !

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Nissan continue d’étonner avec son architecture se distinguant de ses rivales LM P1 par des pneus avant plus étroits qu’à l’arrière (14 pouces à l’avant, 9 à l’arrière) pour déplacer l’aéro et la répartition des masses vers l’avant afin d’assurer plus de traction aux roues avant motrices ainsi qu’à un poste de pilotage considérablement reculé.

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Le constructeur a d’autant plus choisi de se réinvestir dans ce milieu, car il permet de servir de laboratoire de développement de futures technologies pour la série. De plus, ce nouveau V6 double turbo pourrait se retrouver sur une future GT-R, tandis que Nissan étudie l’application de la récupération d’énergie cinétique pour ses futurs modèles de grande production… Souhaitons à Nissan une belle réussite au Mans cette année !

La Nissan GT-R LM en vidéos

Abcmoteur vous fait découvrir l’exposition Concept Cars

Abcmoteur vous fait découvrir l’exposition Concept Cars

Chaque année a lieu à Paris l’exposition « Concept Cars et design automobile » durant le Festival Automobile International. Cette édition 2015 (du 28 janvier au 1er février) mettait encore une fois à l’honneur les plus belles créations du design automobile. Ces voitures d’exception sont installées sur une grande surface de 3 000 m2 située au sein de l’Hôtel National des Invalides (7ème arrondissement).

Concept Cars Festival Automobile International 2015

L’exposition Concept Cars ou la Fashion Week de l’Automobile

Lors de ces cinq jours, les visiteurs peuvent admirer une très sympathique sélection d’autos, avec en prime cette année une première mondiale : la Renault Alpine Vision Gran Turismo réservée au jeu vidéo éponyme dont un teasing avait été lâché vendredi 23 janvier. Une preuve que ce mini-salon prend une certaine ampleur…

vue 3-4 avant Renault Alpine Vision Gran Turismo profil Renault Alpine Vision Gran Turismo vue 3-4 arriere Renault Alpine Vision Gran Turismo

Abcmoteur vous emmène faire un petit tour de ces œuvres d’art qu’il était possible de contempler…

vue 3-4 avant Renault RS 01

arriere Renault RS 01

vue 3-4 arriere Renault Eolab

arriere Renault Eolab

arriere Peugeot Quartz

arriere Divine DS

Ferrari F12 TRS

Ferrari F12 TRS

vue 3-4 arriere Ferrari F12 TRS

arriere Ferrari F12 TRS

Giugiaro Structura

La Giugiaro Structura (présentée à Genève en 1999) et son W12 Volkswagen de 420 ch !

interieur Giugiaro Structura

arriere Giugiaro Structura

BMW M1 Hommage

BMW M1 Hommage

profil BMW M1 Hommage

arriere BMW M1 Hommage

Porsche Panamericana

Porsche Panamericana (1989). Voilà une drôle de 911 croisée entre un cabriolet, un 4×4…

profil Porsche Panamericana

arriere Porsche Panamericana

pneu Porsche Panamericana

Mercedes AMG GT S

vue 3-4 arriere Mercedes AMG GT S

Volkswagen XL1

La Volkswagen XL1 produite à seulement 250 exemplaires

interieur Volkswagen XL1

BMW Vision ConnectedDrive

BMW Vision ConnectedDrive

profil BMW Vision ConnectedDrive

jante BMW Vision ConnectedDrive

arriere BMW Vision ConnectedDrive

toit verre Porsche 911 Targa GTS

arriere Porsche 911 Targa GTS

jante Porsche 911 Targa GTS

Jaguar XE S

La Jaguar XE qui a été élue voiture la plus belle de l’année

profil Jaguar XE S

vue 3-4 arriere Jaguar XE S

profil Jaguar F-Type Project 7

arriere Jaguar F-Type Project 7

vue 3-4 arriere Skoda Vision C

Aston Martin DP-100

L’Aston Martin DP-100 pour le jeu Gran Turismo

profil Aston Martin DP-100

arriere Aston Martin DP-100

Nissan IDx Freeflow

La Nissan IDx Freeflow qui sera finalement malheureusement pas commercialisée…

Et également quelques anciennes…

Iso Grifo A3C Stradale

Iso Grifo A3C Stradale

Lancia Belna Eclipse

Lancia Belna Eclipse

Tour d’horizon du Salon de Bruxelles 2015

Tour d’horizon du Salon de Bruxelles 2015

Alors que le Salon de Bruxelles – qui a fermé ses portes dimanche dernier – était surtout l’occasion de découvrir le nouvel Audi Q7 en première européenne, ce n’était bien évidemment pas la seule attraction de cet événement ! Malgré sa petite taille, ce salon regroupe un bon nombre de constructeurs, en y présentant tout de même quelques premières européennes et même mondiales. Citons par exemple dans le premier cas, la Mini Cooper S John Cooper Works qui va titiller l’Audi S1 avec ses 231 ch (voir notre essai), les méchants BMW X5 M et X6 M, la Mercedes CLA Shooting Brake, l’Audi Q3 restylé, la Jaguar F-Type AWD ou encore la Mazda 2. En première mondiale, nous pouvions retrouver la toute récente Seat Léon ST Cupra, la Hyundai i30 Turbo, ou encore les Audi A1 et Citroën C4 restylées. Nous avons pu apercevoir certaines d’entre elles lors de notre rapide tour d’horizon, malheureusement pas toutes…

avant BMW X6 M vue 3-4 avant BMW X6 M aile arriere BMW X6 M vue profil Mercedes CLA Shooting Brake poupe Mercedes CLA Shooting Brake avant Mercedes CLA 45 Shooting Brake arriere Mercedes CLA A 45 Shooting Brake avant Jaguar F-Type

Par ailleurs, nous avons pu retrouver plusieurs nouveautés dévoilées en octobre au Mondial de l’Automobile de Paris, avec notamment la Jaguar XE, les Peugeot 208 GTi 30th (voir notre essai) et 308 GT (voir notre essai), le Renault Espace V, la Fiat 500X, etc…

avant Jaguar XE S Fiat 500X

Néanmoins, le Salon de Bruxelles n’aurait pas la même saveur s’il n’avait pas ces petits traits caractéristiques étonnants. Salon des « Utilitaires Légers, Véhicules de Loisirs et Motos », motards comme artisans pourront trouver leur bonheur, chose rare sur un salon automobile. De quoi même trouver une… ambulance sur le stand Renault ! Mercedes n’hésite pas alors à montrer des Vito en peinture flashy bleu mat, quand Volkswagen, Peugeot-Citroën et Ford consacrent une belle partie de leurs stands à ces utilitaires légers.

Triumph Speed Triple Renault Master Renault Trafic ambulance

Autre belle surprise, nous avons pu nous rendre à l’exposition temporaire Dream Cars regroupant plus de 40 voitures d’exception ! Et cela, s’il vous plait, sans oublier les plus récentes ! Nous pouvions alors retrouver les toutes dernières Lotus Exige LF1, McLaren 650S MSO (McLaren Special Operations), Mercedes-Maybach Classe S, Mercedes-AMG GT S, Nissan GT-R Nismo, Noble M600 Convertible en première mondiale – qui présente de faux airs de Porsche 911 Targa et de Lotus Exige S… Une petite note exclusive était à noter du côté de Ferrari avec la F12 Berlinetta « Tour de France 64 », spéciale commande au service de personnalisation de la marque « Ferrari Tailor Made » du concessionnaire bruxellois Francorchamps Motors Brussels en hommage à la victoire du Tour de France d’une 250 GTO de même configuration en 1964. Audi et Porsche virent leurs gammes très bien représentées par une RS7 Sportback, une R8 LMX (dotée de feux laser pour rappel), ainsi que la R18 e-tron du Mans, quand Porsche proposait une 911 GT3, une 911 Targa, un Cayman GTS, un Macan Diesel ainsi qu’une 918 Spyder, tout de même. De quoi être stupéfait de la voir ici, sans pudeur, alors qu’elle était bien cachée, pour quelques privilégiés, au Mondial…

avant Lotus Exige LF1 vue 3-4 avant Lotus Exige LF1 vue 3-4 arriere Lotus Exige LF1 arriere Lotus Exige LF1 McLaren 650S MSO optique McLaren 650S MSO arriere McLaren 650S MSO jante McLaren 650S MSO interieur McLaren 650S MSO vue 3-4 arriere Mercedes-Maybach Classe S avant Mercesdes-AMG GT S optique Mercesdes-AMG GT S Mercesdes-AMG GT S interieur Mercesdes-AMG GT S vue 3-4 arriere Mercesdes-AMG GT S arriere Mercesdes-AMG GT S Nissan GT-R Nismo aile avant Nissan GT-R Nismo aile arriere Nissan GT-R Nismo vue 3-4 arriere Nissan GT-R Nismo arriere Nissan GT-R Nismo feu arriere Nissan GT-R Nismo vue 3-4 avant Noble M600 Convertible arriere Noble M600 Convertible Ferrari F12 Berlinetta Tour de France 64 vue 3-4 arriere F12 Berlinetta Tour de France 64 interieur Ferrari F12 Berlinetta Tour de France 64 Audi R18 e-tron Mans avant Porsche 911 GT3 jante Porsche 911 GT3 arriere Porsche 911 GT3 aileron Porsche 911 GT3 avant Porsche Cayman GTS arriere Porsche Cayman GTS

Voici donc un petit échantillon de toutes ces petites merveilles réunies dans cette exposition !

Enfin, pour les plus aventuriers, un complexe de franchissement 4×4 était installé aux abords du Salon quand les motards pouvaient aussi profiter d’animations dédiées.

devers Jeep Grand Cherokee

Au final, et à l’heure où certains salons sont contraints d’annuler des éditions, nous ne pouvons que nous réjouir de voir exister des petits salons comme celui-ci, sachant que sa fréquentation était en hausse de 12,76 % par rapport à la dernière édition de 2013, avec 434 465 visiteurs ! Donc non, clamons-le haut et fort, et dans la continuité des bons résultats du Mondial de l’Automobile, la passion automobile est toujours bien présente !

salon Bruxelles 2015