En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Après un mauvais bilan 2014 (baisse des immatriculations de 33 % par rapport à 2013, qui s’explique surtout par une réorganisation du réseau et une révision de la politique commerciale vis à vis des loueurs courte durée), les ventes de Hyundai devraient s’envoler en France en 2015.
La marque coréenne vient en effet de lancer la nouvelle petite i20, qui bataille dans la catégorie reine chez nous, et va commercialiser un nouveau SUV compact Tucson, qui joue sur le segment le plus en vogue. Si avec ces deux autos, l’asiatique ne se relance pas, la situation serait alarmante. Mais une telle perspective ne semble pas envisagée : la citadine connait un bon démarrage dans les concessions et le 4×4 a, du moins sur le papier, de bons atouts pour réussir.
A commencer par son design extérieur, flatteur. Après un Santa Fe réussi, Hyundai remplace avantageusement l’ix35 (qui était aussi loin d’être moche). La silhouette du Tucson (un nom déjà utilisé en Europe par… le prédécesseur de l’ix35) est athlétique, avec un capot haut et plat, une calandre hexagonale verticale, une surface vitrée réduite ou encore une lunette inclinée. Quelques éléments font penser au concept Intrado dévoilé au Salon de Genève 2014, comme les optiques qui remontent le long du capot. A l’arrière, les feux étirés sont semblables à ceux de l’i20.
Le nouveau Tucson repose sur une nouvelle plate-forme. Il mesure 4,48 mètres de longueur, soit 7 centimètres de plus que l’ix35. L’empattement gagne 3 cm, à 2,67 mètres. Un agrandissement qui ne devrait pas vraiment profiter à l’habitabilité. En revanche, le volume du coffre passe de 465 à 513 litres. Sur les versions huppées, le hayon est électrique… et s’ouvre sans aucun contact : il suffit d’attendre quelques secondes devant la malle et hop, la manœuvre se déclenche automatiquement.
Si à l’extérieur, le Tucson est désirable, à bord, il suscitera moins l’enthousiasme. La présentation n’est pas dépassée, néanmoins le dessin de la planche de bord est trop sage… et manque d’un je ne sais quoi pour être bien dans l’air du temps. Par exemple, le design des compteurs et du volant est basique. En haut de la console centrale, coupée en deux, se trouve l’écran de la navigation, légèrement tourné vers le conducteur. Détail appréciable : le GPS Tom Tom bénéficiera des services connectés gratuitement pendant 7 ans.
Ce n’est pas le seul équipement que l’on appréciera. La liste des technologies est complète, avec un freinage automatique d’urgence détectant les piétons, une aide au maintien dans la file, une alerte collision arrière, une surveillance des angles morts ou encore une aide au créneau.
Du côté des moteurs, le Tucson n’innove pas : il reprend les blocs de l’ix35. Les amateurs de gazole auront le choix entre le 1.7 CRDI 115 ch et les 2.0 CRDI 136 et 184 ch. Pour l’essence, on retrouve le 1.6 GDI 135 ch. Seule nouveauté : un 1.6 T-GDI 176 ch, qui peut être couplé à une boîte double embrayage 7 rapports. Hyundai ne dit pas encore quels moteurs seront disponibles avec quatre roues motrices.
Le Tucson fera ses débuts en public au Salon de Genève. Il arrivera dans les concessions au cours du deuxième semestre.