En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
La marque ne le cache pas. Ses modèles ne sont pas conçus pour plaire à tout le monde. C’est bien simple, les nouvelles Lexus, on les aime ou on les déteste. Au moins elles ne laissent pas indifférent. Avec son nouveau design, où la hache semble avoir remplacé le stylo, le Japonais se fait remarquer et attire des clients en quête d’un luxe original. Car oui, cela existe les amateurs de premium lassés des productions germaniques.
Ainsi, après avoir présenté des IS, RC et NX (voir notre essai) au look plus que tarabiscoté, Lexus enchaîne avec la quatrième génération du RX. Ce grand SUV est capital pour lui. Les trois premières générations ont été vendues à 2,1 millions d’exemplaires, soit 1/3 de la production totale de la marque depuis sa naissance en 1989 !
Bien dans la veine des dernières productions, le RX millésime 2016 est dessiné à la règle. Il reprend la silhouette de l’ancien (toit légèrement plongeant, lunette très inclinée) avec les derniers codes en vogue chez Lexus, comme les optiques étirées. On retrouve l’immense calandre en forme de diabolo. Le profil est original avec un vitrage qui se prolonge jusqu’au bout. L’auto a gagné 12 cm en longueur, atteignant 4,89 mètres. Une taille encore correcte pour un grand SUV. Lexus n’a pas fait plus, car il propose sur certains marchés un 4×4 XXL, le LX.
Le discours est semblable pour l’intérieur. Les designers de Lexus n’aiment pas la simplicité et ont conçu une planche de bord aux formes un peu compliquées. Voilà qui tranche avec le côté dépouillé du nouveau Audi Q7. La console centrale orientée vers le conducteur est surplombée par un grand écran de 12,3 pouces. Celui-ci se commande via une petite souris placée devant l’accoudoir central.
Pour dégager de la place, le levier de vitesses a été avancé. Selon Lexus, les passagers seront plus à leurs aises. Côté équipement, le RX n’innove pas vraiment, se contentant de reprendre des technologies de plus en plus courantes : alerte franchissement ligne blanche, gestion automatique feux de croisement, alerte anticollision, surveillance des angles morts…
En France, le RX sera proposé, comme l’actuel, avec une unique motorisation hybride essence. Elle couple un bloc V6 3.5 à un moteur électrique, le tout développant une puissance maximale de plus de 300 ch (299 ch sur le modèle actuel). Pas de moteur hybride rechargeable au programme pour le moment. La marque japonaise affirme que ce nouveau RX « a été conçu pour offrir un comportement routier digne d’une berline ».
Il est doté d’un train avant McPherson et d’un train arrière à double triangulation. Les suspensions ont été revues pour améliorer la tenue de route sans négliger le confort. Une suspension adaptative sera disponible sur la plupart des versions : elle gère électroniquement l’amortissement en fonction des conditions rencontrées. La structure a été rigidifiée et l’insonorisation a été améliorée.
Dévoilé en première mondiale à New York, le nouveau RX 450H devrait arriver dans les concessions françaises à la fin de l’année.