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Volkswagen a osé. La firme allemande a osé faire poser la nouvelle génération du Multivan à côté du célèbre ancêtre Combi. La marque a même renforcé la comparaison en présentant le nouveau venu avec une carrosserie bicolore. Alors oui, le Multivan occupe une place similaire dans la gamme Volkswagen actuelle, notamment lorsqu’il est décliné en version camping-car. Mais l’originalité n’est nullement au rendez-vous et l’auto ne déclenche aucune sympathie particulière lorsqu’on la voit.
Le Multivan est une Volkswagen comme les autres, tracée à la règle. Les formes sont sobres, rien ne dépasse ! La recette semble être la même que pour le nouveau Caddy dévoilé à Genève : VW a repris la base de l’ancienne mouture et l’a profondément restylée.
Au niveau de la face avant, on note des optiques plus grandes, toujours dans le prolongement de la calandre, qui intègre deux baguettes chromées. Le bouclier adopte deux larges bandeaux noirs. A l’arrière, les feux ont été redessinés, tout comme le hayon, avec une plaque d’immatriculation logée au cœur d’un renfoncement en forme de trapèze, un élément visible sur le nouveau Touran.
La planche de bord est inédite… mais en regardant bien, on constate que les différents éléments ont conservé la même place. La structure en-dessous doit être identique. Le dessin général est plus horizontal. Ne reniant pas ses origines d’utilitaire (le Multivan est la version monospace du Transporter, la camionnette de milieu de gamme de VW, rivale du Renault Trafic), le Multivan multiplie les rangements. Pour trouver une bonne position de conduite, le siège se règle en hauteur et le volant bouge dans les deux sens.
La deuxième rangée comporte un ou deux sièges individuels pivotants selon le niveau de finition. En rang 3, il y a une banquette trois places qui peut faire office de couchette. Les versions hautes sont dotées de nombreux rangements, dont des tiroirs, et d’une poubelle amovible. Toutes les assises (sauf celle au centre de la banquette) sont équipées de fixations Isofix. Le hayon peut-être motorisé : un vrai plus, surtout quand il est ouvert et culmine à près de deux mètres de hauteur !
Le Multivan profite de son renouvellement pour mettre à jour son offre d’équipements et d’aides à la conduite. De série ou en option selon les modèles, il reçoit le freinage automatique d’urgence Front Assist, le régulateur de vitesse adaptatif, le passage automatique feux de route et feux de croisement, le détecteur de fatigue ou encore le pare-brise chauffant.
Six moteurs sont disponibles. Fait rare pour un engin de ce type, les clients peuvent choisir entre deux blocs essence quatre cylindres 2.0 en 150 et 204 ch. L’offre diesel est constituée d’un nouveau 2.0 TDI décliné en quatre niveaux de puissance : 84 ch, 102 ch, 150 ch et 204 ch. Des versions à boîte DSG et d’autres à quatre roues motrices sont au programme.
La citadine de Volkswagen est en pleine force de l’âge. La tenue du plus grand salon au monde dédié aux voitures anciennes, le Techno Classica d’Essen en Allemagne, était l’occasion rêvée pour la marque de faire une rétrospective de sa citadine.
Le constructeur allemand a mis les petits plats dans les grands pour permettre aux visiteurs du salon de découvrir en profondeur la généalogie Polo. Outre la possibilité de se faire tirer le portrait à côté de séries spéciales de Polo, Volkswagen organisera des visites commentées sur les différentes générations du modèle, des conférences retraçant la vie du modèle et ses engagements en compétition et enfin, un tirage au sort quotidien récompensera les fondus de Polo. Des billets VIP pour les Classic Days de Schloss Dyck (www.schloss-dyck-classic-days.de, attention site en allemand) et des modèles réduits de la marque sont à gagner.
De quoi devenir incollable sur les cinq générations de la citadine VW !
Volkswagen a choisi d’exposer sept versions différentes, toutes singulières, car représentatives d’une innovation ou d’une performance technique.
La Polo 1, celle par qui tout a commencé en 1975, est bien évidemment de la partie. La vue de la fiche technique fait aujourd’hui sourire : 40 chevaux, boîte 4 rapports, 0 à 100 en 22 secondes… Des performances d’un autre âge ! Avec son poids contenue d’à peine 700 kilos, elle pouvait toutefois filer jusqu’à 132 km/h. Les dimensions étonnent également : de 3,5 m à l’époque, la Polo est passé à 3,9 aujourd’hui. Une sacrée différence, qui s’explique en partie par l’augmentation des normes de sécurité et la multiplication des modèles dans les gammes actuelles.
Une surprenante Polo IV GTI cabriolet a aussi sa place sur le stand. Carte blanche avait été donnée à Karmann, carrossier allemand à qui l’on doit les sublimes Ghia type 14 et 34 et qui a notamment produit la Porsche 356 dans les années 1950 ainsi que le toit articulé de la première génération de Mercedes SLK. Il en résulte une citadine décapsulée, faisant la part belle à la sportivité comme en témoigne sa double sortie d’échappement centrale.
Pour les mordu de compétition, la Polo R WRC de Sébastien Ogier se charge de rappeler que Volkswagen a régné en maître sur le championnat du monde des rallyes en 2013 et 2014. 1.6 turbo de plus de 300 chevaux, 4 roues motrices, elle est la Polo la plus efficace jamais produite. Nombre de passionnés (votre serviteur compris) rêvent d’ailleurs de voir un jour une version homologuée de la bête pour aller chatouiller la pétillante Audi S1 (voir notre essai) !
Parmi les autres modèles exposés se trouvent la Polo II G40 (1985) détentrice d’un record du monde de vitesse moyenne pour les moteurs de 1300 cm³ (208 km/h sur 24 h !), la Polo II G40 (1992) et son compresseur qui a donné lieu à des préparations de folies dans les années 1990, la Polo II Eco (1988) motorisée par un bicylindres (le downsizing ne date pas d’aujourd’hui…) et enfin la Polo III Open air (1998) dotée d’un toit ouvrant innovant pour l’époque.
Sachez que le Techno Classica fermera ses portes le dimanche 19 avril, ce qui vous laisse encore un weekend pour en profiter ! A défaut de vous déplacer, et pour peu que vous ne soyez pas germanophobe, le site www.volkswagen-classic.de propose aussi un historique sur la désormais mythique Polo.
Ce n’est pas complètement nouveau, les constructeurs automobiles s’intéressent de plus en plus au jeux vidéo de course. La conception d’un modèle baptisé « GTI Supersport Vision Gran Turismo » par Volkswagen et uniquement pour Gran Turismo 6 en est la preuve !
Alors qu’il y a un an VW nous présentait une Golf R400 que l’on attend toujours en version de série (les rumeurs sont confuses à ce sujet), les fans du jeu de simulation de course automobile Gran Turismo 6 ont le droit à une Golf survitaminée. Ce concept, pour le moment réservé au virtuel, développe 503 ch et 665 Nm de couple grâce à son moteur VR6 TSI. La boîte est à double embrayage (DSG) et 7 rapports. Elle est associée à une transmission intégrale 4Motion pour atteindre le 0 à 100 km/h en seulement 3,6 s, tandis que la Vmax dépasse les 300 km/h !…
Les modifications sont de taille en comparaison avec une Golf GTI (voir notre essai) que l’on connait !
De nombreux éléments sont en fibre de carbone. Le rapport poids/puissance est réduit à 2,5 kg par cheval !
Voilà des caractéristiques qui nous rappellent la Golf GTI Roadster Vision GT qui avait été conçue l’an passé pour le même jeu. Est-ce que tout comme cette dernière la GTI Supersport aura le droit à une maquette taille réelle lors du Festival Wörthersee en Autriche, du 13 au 16 mai 2015 ? Réponse dans les prochaines semaines, en attendant les joueurs de GT6 peuvent d’ores et déjà télécharger leur nouveau bolide !
Vous en avez marre de ces publicités automobiles vantant les mérites du dernier gadget de tel ou tel modèle ? Ou bien encore qu’un avantage client est accordé, une reprise, … Jetez donc un coup d’œil au dernier spot de Volkswagen !
Ici, la vidéo se déroule sous la forme d’un « mini court métrage » à la réalisation très réussie. Au début, on aperçoit un monsieur au volant de sa voiture se rendant à la propriété de son oncle défunt. Ce dernier se décrit comme un visionnaire et laisse les clefs de sa demeure à son oncle qui était le seul à croire en lui.
On vous laisse découvrir la suite en regardant la vidéo ci-dessous, vous verrez que notre personnage devra faire un choix à l’issue du spot !
On apprécie la mise en scène décalée qui change des publicités habituelles centrées sur le produit et bien souvent soporifiques.
Pour rappel, la Golf GTE est une hybride rechargeable de 204 ch et 250 Nm de couple. Elle est capable d’atteindre les 130 km/h et de parcourir jusqu’à 50 km en tout électrique. Son prix de vente est de 38 990 € auquel il faut soustraire 4 000 € de bonus écologique.
Article sponsorisé
Avec l’arrivée de la nouvelle Passat (qui vient de remporter le titre de voiture de l’année), l’actuelle Volkswagen CC a pris un petit coup de vieux. Non pas qu’elle soit totalement dépassée, mais la magie n’opère plus comme avant, peut-être parce que la Passat a évolué vers un design plus haut de gamme. Qu’à cela ne tienne, la marque dégaine pour Genève un Sport Coupé Concept GTE, intéressant à plus d’un titre.
Pour ce nouveau concept, Volkswagen reprend l’idée du « coupé quatre portes » initié par Mercedes avec le CLS, mais marque une nette progression par rapport à la CC. Le constructeur allemand ne s’en cache pas, le Sport Coupé Concept se positionne au-dessus de cette dernière.
Ceci étant dit, on peut s’attarder sur son design. L’avant retient tout particulièrement notre attention, avec des phares qui se fondent dans la grille de calandre. Loin d’alourdir l’image, la recette fonctionne étonnamment bien et permet d’affiner la calandre, franchement massive.
De profil, la silhouette est élancée et très dynamique, notamment grâce à un capot interminable et à des montants de pare-brise et de vitre arrière très inclinés. L’arrière se démarque moins mais présente tout de même des feux à LED au design travaillé, un bouclier comportant deux petites prises d’air et deux sorties d’échappement exagérément grandes, concept car oblige.
On prendra soin de ne pas tout prendre pour acquis, néanmoins le Sport Coupé Concept nous donne quelques indices quant à l’évolution du design Volkswagen. On retiendra que le constructeur, d’ordinaire très sobre dans les évolutions de ses modèles, ose ici quelques écarts avec son style habituel. L’intérieur en est un bel exemple, avec une présentation et une ergonomie très travaillée qui tranchent radicalement avec l’aspect sérieux mais plutôt austère de ses productions actuelles.
Chez Volkswagen, le badge GTE conjugue performances de bon niveau et consommations maîtrisées. Et au regard de la fiche technique, c’est plus que réussi ! Le Sport Coupé Concept GTE est plug-in hybride et propose 380 chevaux de puissance cumulée entre son V6 turbo et ses deux moteurs électriques. Il est capable de cruiser à 250 km/h mais se permet d’afficher une consommation normalisée de 2 L/100 km. Il dispose même d’un mode tout électrique sur quelques kilomètres.
Le concept repose sur la plateforme modulable MQB qui permet d’offrir un bon espace intérieur et un coffre confortable de 480 litres.
Le Volkswagen Sport Coupe Concept GTE n’est pas destiné à être commercialisé en l’état. Il faudra donc attendre les prochaines présentations officielles pour voir quels éléments du concept seront adaptés à la grande série.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, certains constructeurs mettent encore au point des modèles familiaux qui ne sont pas des crossovers ! Si les grands monospaces sont en voie d’extinction, les compacts ont encore de nombreux adeptes. Pour eux, Volkswagen vient de dévoiler un tout nouveau Touran. Une nouvelle génération qui pousse vers la sortie un modèle dont la base date de 2002 (voir notre essai) !
On a tout de même du mal à croire que l’auto que l’on a sous les yeux est inédite tellement elle a un air de déjà vu. Le design est sans la moindre surprise, avec des formes proches des dernières créations de la marque, à commencer par la petite sœur Golf Sportsvan (voir notre essai). Par rapport à l’ancien modèle, l’ensemble est un peu plus travaillé et fait moins camionnette… mais reste archi-sobre.
La face avant se fait très horizontale, avec des optiques étirées placées dans le prolongement de la calandre et une prise d’air dans le bouclier dessinée d’un bloc. De profil, la carrosserie est creusée au niveau des poignées et en bas des portières. La partie arrière reste très verticale. Volkswagen proposera en option un kit esthétique R-Line, qui donnera un peu d’âme à l’auto.
C’est à l’intérieur que le changement de génération est le plus visible. Pensez donc : la planche de bord de l’ancien modèle était quasiment la même depuis 2002 ! On fait donc un bond dans le temps avec une présentation plus soignée et plus moderne. La console centrale, en deux parties, est légèrement orientée vers le conducteur. L’élément supérieur fait corps avec l’instrumentation, qui conserve des compteurs à aiguilles.
Le Touran adopte à son tour la base modulaire MQB. La longueur gagne 13 cm, pour atteindre 4,53 mètres. 11 cm profitent à l’empattement, ce qui permet d’améliorer l’habitabilité en deuxième rangée. A ce niveau, on trouve toujours trois sièges indépendants, histoire de se démarquer de la Golf Sportsvan équipée d’une classique banquette. Ils coulissent et leur dossier est inclinable. Les occupants du rang 2 bénéficient de commandes de climatisation personnelles. Il y a toujours dans le coffre deux strapontins qui serviront en dépannage.
On accède à la malle via un large hayon qui peut s’ouvrir de manière électrique, avec la fonction « je passe mon pied sous le bouclier ». Une astuce appréciable, accompagnée de beaucoup d’autres qui font monter en gamme le Touran… ou plutôt le remettent à jour ! Le monospace allemand reçoit ainsi le freinage automatique en ville, le régulateur de vitesse adaptatif, l’aide au créneau avec une remorque ou encore l’assistant à la conduite dans les bouchons.
La gamme de motorisations accueille les dernières évolutions des TSI et TDI. Pour l’essence, le petit 1.2 passe de 105 à 110 ch. Le 1.4 grimpe de 140 à 150 ch, avec la fonction de coupure de deux cylindres sur quatre lors des faibles charges. Sur certains marchés, un 1.8 TSI 180 ch sera proposé. Pour le diesel, on retrouve le 1.6 TDI en entrée de gamme, avec 110 ch (au lieu de 105). Les 2.0 TDI sont déclinés en 150 et 190 ch (+ 10 et + 13 ch). Volkswagen annonce des consommations en baisse de 19 % en moyenne.
Le nouveau Touran est la pièce maîtresse du programme Volkswagen pour le Salon de Genève, très riche après la présentation des Caddy et Sharan restylés ainsi que de la Passat Alltrack.
Le terme Alltrack désigne (pour le moment) les breaks baroudeurs de Volkswagen. A la différence des versions Cross, ce n’est pas juste du look. Les autos ont forcément quatre roues motrices, une manière de séduire les clients qui recherchent autre chose qu’un classique SUV. Huit mois après sa première apparition officielle, la nouvelle Passat break est donc revue à la sauce Alltrack. L’auto prendra son premier bain de foule lors du Salon de Genève.
Volkswagen semble content de l’expérience Alltrack débutée avec l’ancienne génération. Il renouvelle donc l’opération sur la nouvelle mouture.
Le look est légèrement modifié. La familiale de VW reçoit un kit carrosserie qui lui donne un petit côté aventurier, même si au final les protections de carrosserie en plastique anthracite se font discrètes. Elles se trouvent sur les bas de caisse, autour des passages de roue et à la base des boucliers. Ces derniers reçoivent des protections anti-encastrement. La prise d’air à l’avant a été redessinée, elle est traversée par une lame couleur argentée. Les rétroviseurs ont une teinte similaire tandis que les jantes 17 pouces ont un nouveau design.
A bord, les changements se font par petites touches. Les occupants verront en premier les seuils de portes en acier avec l’emblème Alltrack. Ils poseront ensuite leurs pieds sur des tapis de sol spécifiques au modèle et leurs fesses sur des sièges à la sellerie inédite, avec de l’Alcantara sur les surfaces extérieures et un décor nommé « 7 summits » au centre. Le pédalier a un aspect aluminium. Comme ses sœurs, l’Alltrack fait le plein de technologies. On retrouve ainsi l’instrumentation 100 % numérique, l’affichage tête haute, l’assistant de conduite dans les embouteillages, l’aide au créneau ou encore l’aide à la marche arrière avec une remorque.
Toutes les Passat Alltrack sont dotées d’une transmission intégrale 4MOTION, avec coupleur Haldex de cinquième génération. En conditions de circulation normales, la puissance est envoyée aux roues avant (histoire de ne pas consommer inutilement). Dès qu’un risque de perte de traction survient, l’essieu arrière est reconnecté. Le système est associé à des blocages de différentiels électroniques : lorsqu’une roue patine, la force motrice est envoyée vers la roue opposée.
Les modèles les plus puissants sont dotés en série du système XDS+, qui freine les roues intérieures dans les virages rapides pour améliorer encore plus l’adhérence. La garde au sol a été relevée de 27,5 mm par rapport à une Passat normale. Le sélecteur de mode de conduite bénéficie d’un programme inédit « Offroad » qui améliore les qualités « baroudeuses » de l’auto.
La Passat Alltrack est annoncée avec cinq moteurs (on ne sait pas encore s’ils seront tous proposés en France). Pour l’essence, le choix se fait entre des blocs de 150 et 220 ch. Pour le gazole, il y a les 2.0 TDI 150 et 190 ch et le nouveau TDI biturbo 240 ch. Les modèles de 150 ch ont une boîte manuelle 6 rapports. Les autres sont livrés d’office avec une double embrayage DSG6.
La Passat Alltrack sera commercialisée fin septembre.
Nous vous en parlions sur Abcmoteur dès l’été dernier photos espions à l’appui, voici maintenant la quatrième génération du Volkswagen Caddy dans sa version officielle !
La précédente monture du ludospace dérivé d’un utilitaire avait onze années de carrière et 1,5 million d’unités vendues au compteur, le temps de son remplacement était donc venu et attendu. Pour ce millésime 2015, la marque allemande ne bousculera pas les habitués, puisque les retouches esthétiques se portent essentiellement sur les optiques et boucliers.
La face avant adopte des formes plus rectilignes en adéquation avec le style de la Golf (voir notre essai), tandis que l’arrière se voit attribué des feux au dessin plus travaillé et d’une petite casquette au-dessus du hayon venant faire un peu oublier son origine « roturière ».
A l’intérieur, les modifications ne sont pas flagrantes à l’exception des aérateurs rectangulaires et non plus circulaires, des poignées de porte et de la console centrale au dessin plus moderne. Il semble aussi que les rangements soient plus nombreux. Il pourrait sans problème s’agir d’un restylage, mais VW assure que nous avons affaire au nouveau Caddy.
Les nouveautés les plus intéressantes sont à chercher du côté des équipements de sécurité. Sur ce segment, le constructeur arrive à proposer de série le régulateur de vitesse et le freinage automatique jusqu’à 30 km/h baptisé « Front Assist ». En option, on trouve le régulateur adaptatif (ACC), le détecteur de fatigue, le pare-brise chauffant, … Un Renault Kangoo n’en propose pas autant.
En outre, une caméra de recul, l’assistance au stationnement « Park Assist » et une nouvelle génération du système d’infodivertissement sont proposés.
Du côté des moteurs, le Volkswagen Caddy IV offre le choix entre quatre niveaux de puissance en diesel et autant en essence. Toutefois, pour les gros rouleurs, le 1,6 l TDI disparaît au profit d’un unique 2,0 l TDI de 75 ch, 102 ch, 122 ch et 150 ch. La baisse de consommation sur les diesel atteint jusqu’à 1,2 l/100 km. En essence, l’entrée de gamme est représenté par le 1,2 l TSI de 84 ch. En octobre prochain, un trois-cylindres 1,0 l de 102 ch fera son entrée pour se placer en-dessous du 1,4 l TSI de 125 ch. La transmission intégrale 4Motion et la boîte à double embrayage DSG demeurent au catalogue.
A noter que la version au gaz naturel est un TGI de 1,4 l (contre 2,0 l auparavant). Son compresseur lui permet d’améliorer ses reprises, tout en réclamant jusqu’à 1,7 kg/100 km de moins que son prédécesseur pour 4,1 kg/100 km au total.
Commercialisé au printemps, le nouveau Caddy n’a pas encore communiqué ses tarifs qui devraient débuter aux alentours des 16 300 €.
Chaque année a lieu à Paris l’exposition « Concept Cars et design automobile » durant le Festival Automobile International. Cette édition 2015 (du 28 janvier au 1er février) mettait encore une fois à l’honneur les plus belles créations du design automobile. Ces voitures d’exception sont installées sur une grande surface de 3 000 m2 située au sein de l’Hôtel National des Invalides (7ème arrondissement).
Lors de ces cinq jours, les visiteurs peuvent admirer une très sympathique sélection d’autos, avec en prime cette année une première mondiale : la Renault Alpine Vision Gran Turismo réservée au jeu vidéo éponyme dont un teasing avait été lâché vendredi 23 janvier. Une preuve que ce mini-salon prend une certaine ampleur…
Abcmoteur vous emmène faire un petit tour de ces œuvres d’art qu’il était possible de contempler…
La Volkswagen XL1 produite à seulement 250 exemplaires
La Jaguar XE qui a été élue voiture la plus belle de l’année
La Nissan IDx Freeflow qui sera finalement malheureusement pas commercialisée…
Et également quelques anciennes…
Lamborghini Countach LP 400
Vous chérissez votre Golf, mais l’arrivée du petit deuxième vous oblige à voir plus grand ? Vous souhaitez conserver un minimum de dynamisme et de sportivité avec des consommations maîtrisées ? Volkswagen vous dédie sa Golf break, pour la première fois labellisée GTD.
Comme la Golf R SW (malheureusement non disponible en France) avant elle, la GTD SW reprend en tout point le look de la compacte (voir notre essai). A l’avant, on retrouve ainsi un bouclier menaçant et comportant de larges entrées d’air, des phares bi-xénon de série et un logo GTD sur la grille de calandre. De profil, on remarque les ailes élargies et les jantes de 17 pouces spécifiques. L’arrière, enfin, arbore des feux assombris et une double sortie d’échappement chromée. Un pack Sport & Design optionnel facturé 965 € permet d’avoir un sélecteur de profil de conduite, des jantes de 18 pouces, des étriers de frein peints en rouge et des vitres surteintées.
L’habitacle dispose de sièges sport, d’inserts et de garnitures noires, d’un volant avec décor en aluminium et de l’inévitable pommeau de levier de vitesses façon balle de golf. Peu de fantaisie donc, mais une rigueur à laquelle Volkswagen ne déroge pas.
Comme sur la compacte, c’est le 2.0 TDI de 184 chevaux et 380 Nm de couple qui prend place sous le capot de la GTD SW. Il assure un niveau de performances honorable avec 0 à 100 km/h en 7,9 s tout en limitant sa consommation qui est donnée pour 4,4 L/100 km en cycle normalisé. La Golf dispose également d’une suspension surbaissée de 15 mm et d’une direction progressive pour un meilleur feeling de conduite.
La concurrence n’est pas en reste puisque les Peugeot 308 SW GT, Skoda Octavia Combi RS (voir notre essai) ou Ford Focus ST SW proposent également des motorisations diesels à la puissance très proche de la Golf GTD. Les tarifs de cette dernière ne sont pas encore communiqués pour la France, mais l’on sait qu’elle est déjà commercialisée en Allemagne à partir de 31 975 €. Le prix sera sûrement un peu supérieur dans l’Hexagone, plus proche des 34 650 € réclamés par la 308 que des 31 100 nécessaires à l’achat de la Focus.
La Volkswagen Golf GTD SW fera son lancement officiel au salon de Genève qui se déroulera du 5 au 15 mars.
« Bon, mesdames et messieurs, une fois de plus, nous n’aurons pas de vraie nouveauté à dévoiler au Salon de Detroit. Pour que les médias parlent de nous, on viendra avec un concept. Ce sera un 4×4.
– Encore ?! Mais on a fait le Cross Coupé à Tokyo en 2011, le Cross Blue à Detroit en 2013, le Cross Blue Coupé en Chine en 2014…
– Les américains aiment les 4×4… et les européens aussi. Donc, ça sera un 4×4 ! «
J’imagine une conversation qui aurait pu avoir lieu au siège de Volkswagen lorsque la marque allemande a commencé à travailler sur son programme 2015. Une fois de plus (de trop ?), le germanique est venu dans le Michigan avec un prototype de crossover. Comme on fait bien les choses à Abcmoteur, on vous en parle… mais franchement on ne l’aurait pas fait, cela n’aurait pas changé grand chose !
Chez Volkswagen, les concepts se suivent et se ressemblent. La version de série sera lancée fin 2016.
Volkswagen explique bien que, s’il multiplie les concepts de tout-terrain, c’est parce qu’il prépare l’arrivée d’un nouveau modèle sept places spécialement mis au point pour les USA et qui sera fabriqué localement. VW n’hésite pas à dire que ce sera l’un de ses modèles les plus importants depuis 50 ans, qui sera un « blockbuster automobile ». Rien que ça !
Le design est dans la veine des concepts cités au-dessus. Le Cross-coupé GTE a quand même son propre style, ce qui selon les mots de la firme, marque une étape de plus vers la production de série. La longueur est de 4,85 mètres (six centimètres de plus que le Touareg) et la hauteur est de 1,74 mètre (trois centimètres de plus). Les lignes sont toujours tracées à la règle. On a au niveau de la proue une imposante calandre verticale qui fait corps avec les optiques. Dans le bouclier, une grande ouverture traversée par une lame chromée… ce qui nous fait penser au Mercedes-AMG GLE Coupé !
Le capot plat est fortement nervuré, les passages de roues sont marqués, la troisième vitre latérale est réduite pour laisser la place à un solide montant et la lunette est inclinée (il faut bien que l’appellation Coupé sorte de quelque part). Les feux arrière en forme d’aile sont reliés par une baguette chromée. Le concept est doté de jantes de 22 pouces et est peint en Bleu Glacier Grand Pacifique.
Les grandes lignes de la planche de bord sont semblables à celles des autres concept Cross Blue. L’architecture générale a une forme de « T ». La partie haute de la console centrale est rattachée à l’instrumentation et à un insert décoratif qui se prolonge dans les portes. La partie inférieure est reliée à l’emplacement du levier de vitesses. Les commandes classiques se font rares dans cet habitacle, remplacées par deux écrans tactiles, dont un grand de 10,1 pouces. En face du conducteur, on trouve l’instrumentation 100 % numérique avec écran 12,3 pouces, comme dans la nouvelle Passat.
Son nom l’indique : ce concept est hybride rechargeable. Mais il ne reprend pas la mécanique de la Golf GTE et de l’Audi A3 e-tron (voir notre essai). Ici, on trouve un V6 FSI essence 3.6 de 280 ch (couple maxi de 350 Nm) associé à deux blocs électriques. Un est à l’avant (puissance 40 kW et couple 220 Nm), l’autre à l’arrière (85 kW, 270 Nm). Ils sont alimentés par une batterie cachée dans le tunnel central. La puissance maxi totale est de 360 ch. De quoi passer de 0 à 100 km/h en six secondes environ. L’engin peut parcourir jusqu’à 32 km en mode zéro émission.
Sur son stand, Volkswagen présentait une nouveauté de taille : la huitième génération de la Passat ! A cela s’ajoutait un concept-car insolite nommé XL Sport…
Les différences entre une Passat 7 et une Passat 8 ne sauteront pas aux yeux du quidam. Cependant, la berline du constructeur germanique n’est pas un restylage comme l’a été sa prédécesseur, ici tout est nouveau !
Toujours d’une longueur de 4,77 m, elle voit son empattement progresser de quasiment 8 cm afin de favoriser l’habitabilité. D’ailleurs, à l’intérieur, c’est tout aussi austère qu’à l’extérieur. Toutefois, VW a apporté un soin tout particulier à la finition qui devrait encore s’élever au sommet de sa catégorie parmi les marques généralistes.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre présentation détaillée de la Volkswagen Passat avec ses motorisations et ici ses tarifs.
La bonne surprise de ce Mondial, c’est incontestablement la XL Sport ! Cette étude, basée sur la XL1 qui a été sérieusement élargie au passage, pèse seulement 890 kg et surtout c’est un moteur un peu spécial qui se cache derrière les deux sièges situés dans l’habitable minimaliste !
En effet, c’est un bicylindre Ducati fort de 200 ch et 134 Nm de couple, soit le V2 le plus puissant au monde ! Il faut savoir que c’est Audi, filiale de Volkswagen, qui a acheté la marque transalpine en 2012.
Avec un 0 à 100 km/h abattu en 5,7 s et une vitesse maximale de 270 km/h, on espère que la commercialisation éventuelle sera bien validée par VW !
> Retrouvez toutes les nouveautés du Mondial 2014 dans cet article.
Difficile de ne pas associer la marque Volkswagen à sa mythique et symbolique Golf. Ses nombreux dérivés (Golf Plus, Eos, Jetta) ne connaissent hélas pas le même succès, exception faite du monospace compact Touran. Placée sous ce dernier dans la gamme, la Golf Plus, monospace compact voulu assez dynamique, donc très – trop ? – proche de la berline, n’a en effet jamais percé.
Aujourd’hui, Volkswagen tente d’améliorer la recette avec la Golf Sportsvan, bénéficiant des dessous perfectionnés de la Golf VII et de davantage d’aspects pratiques pour répliquer aux généralistes C4 Picasso, 3008, voire même aux premiums Classe B et au flambant neuf Série 2 Active Tourer.
Abcmoteur a pu tester les capacités de cette Golf Sportsvan pendant une semaine. Concluant ?
Difficile en effet de faire tourner les têtes avec ce véhicule… Le design est alors bien classique, ce qui n’empêche pas alors une certaine élégance de bon ton. A l’avant, la Golf Sportsvan reprend l’esprit de sa sœur berline Golf VII avec des projecteurs plus aiguisés – hélas à halogènes sur notre modèle d’essai – mais aussi plus « sévères ». Le bouclier, assez dynamique, est également très inspiré de celui de sa sœur. Le capot est ensuite formé de deux nervures pour plus de caractère.
Le profil adopte lui aussi une nervure principale reliant les poignées latérales à l’extrémité des feux arrières. Une autre nervure structure ensuite le bas de caisse. Le vitrage est ici chromé sur notre finition Carat, de quoi rajouter une touche haut de gamme à la voiture et compléter les agréables jantes 17’’. A l’arrière, les feux adoptent une forme aiguisée et un graphisme intérieur travaillé. Hayon et bouclier adoptent là encore quelques nervures pour produire un semblant de dynamisme.
Difficile au final d’avoir un coup de cœur pour le design du Sportsvan … tout juste rappelons-le, pourrons-nous être séduit par une élégante sobriété typiquement Volkswagen.
A bord, ce n’est toujours pas la soupe à la grimace ! Noir c’est noir, comme se plaisent à dire les détracteurs des marques germaniques… Nous retrouvons alors le volant multifonction – un peu surchargé de boutons et clinquant avec son noir laqué – et toutes les commandes de la Golf VII.
Le Sportsvan se différencie avec des aérateurs verticaux, pour former une planche de bord très verticale, dans la continuité de celle de sa devancière. S’il n’est pas très jovial, cet intérieur est tout de même très bien présenté (mention spéciale aux commandes en entourage du levier de vitesse, ça ne vous rappelle pas les dernières Porsche ?!), notamment avec cette sellerie mixte tissu-alcantara de notre finition Carat. La finition est sans reproche, de quoi taquiner les constructeurs premiums. Un intérieur rassurant où nous nous sentons bien pour avaler des kilomètres !
Le Sportsvan se montre généreux en aspects pratiques : plusieurs rangements sont accessibles à portée de main (rangements fermés devant et derrière le levier de vitesse, au dessus de la console centrale) tandis que les bacs de porte sont généreux. Seule la boite à gants interpelle : son volume est très largement entamé par les lecteurs divers (CD, carte SD, GPS…) !
A l’arrière, le passager est roi ! L’espace aux jambes et à la tête est très généreux, malgré un gabarit somme toute assez compact (4,34 m de longueur et 1,58 m de hauteur). La banquette 2/3-1/3 est coulissante (de quoi varier espace aux jambes ou volume de chargement), mais aussi inclinable. Pratique !
Le coffre est lui-aussi futé avec un plancher à deux niveaux permettant de maximiser le volume de chargement ou proposer un plancher intégralement plat une fois la banquette rabattue. On obtient alors un généreux volume de 500 dm3 sous le cache-bagage, banquette reculée ; 590 dm3 banquette avancée et 1 520 dm3 la banquette rabattue. A comparer aux 432 dm3 d’un Peugeot 3008, aux 537 dm3 d’un Citroen C4 Picasso, aux 488 dm3 d’un Mercedes Classe B ou aux 468 dm3 du BMW Série 2 Active Tourer (volumes sous tablette de véhicules de gabarits similaires). Le Sportsvan est alors très bien placé dans la catégorie.
Pour faire mieux que la Golf Plus, le marketing Volkswagen accole donc le terme « Sportsvan » à l’appellation Golf. Qu’en est-il alors ?
Une fois la bonne position de conduite facilement trouvée (bonne amplitude de réglages comme toujours chez VW), contact avec une vulgaire clé, même sur notre finition haut de gamme Carat à plus de 30 000 € ! Quand on pense qu’une Toyota Aygo l’offre pour 15 000€… Bref, dès le démarrage, (mauvaise) surprise : notre moderne diesel 2.0 TDi 150 se révèle un peu trop présent, un mal toujours présent une fois en température, dommage…
En ville, le gabarit compact de l’auto, la douceur – bien que toujours trop « Eco » – de la boite DSG, la direction souple et la bonne maniabilité la rendent à l’aise. Les allergiques aux créneaux et les « geek » se réjouiront de l’efficacité à toute épreuve du système Park Assist (voir démonstration dans la vidéo en fin d’article), un des grands chantiers de VW depuis 2007. Le travail paye !
Toujours côté technologies, notre modèle était équipé du régulateur adaptatif ACC gardant constamment un intervalle de sécurité avec la voiture nous précédant. Le système est couplé au système de freinage d’urgence en ville « Front Assist » qui détecte un danger de collision et peut freiner de manière optimale. Le régulateur adaptatif comprend également le mode « embouteillage » qui permet le redémarrage immédiat du véhicule si le véhicule précédant avance de nouveau.
Des fonctionnalités que nous avions découvert chez le « spécialiste sécurité » Volvo sur notre V60 Plug-in-Hybrid. Mais ici, même si nous pouvons nous réjouir de désormais trouver pareils systèmes sur des « modestes » Golf, force est de constater que leur fonctionnement ne parait pas aussi naturel et abouti. Aussi, les freinages peuvent être brutaux quand les accélérations sont parfois très paresseuses…
Il faut aussi ajouter le conséquent intervalle de sécurité minimum (nous permettant notamment de pouvoir réagir en cas de défaillance) et l’utilité dans la jungle parisienne devient alors toute relative… Cet intervalle de sécurité fait alors ralentir la voiture très tôt quand nous approchons les véhicules lents sur autoroute ; vous apprendrez alors à « déboiter » au préalable pour éviter cela ! Enfin, notons que le régulateur est forcément adaptatif, ce sera tout (atouts et désagréments) ou rien…
J’aurais découvert le dispositif Lane Assist qui maintient seul le véhicule dans la voie ! En pratique, le système impose des micro-corrections en continu, nous forçant un peu la main… Peut-être faut-il alors le laisser faire et lâcher le volant ?! Il fonctionne alors librement, et le volant tourne alors magiquement ! Seulement une alerte retentit quelques secondes plus tard pour vous ordonner de reprendre le volant (et heureusement…). La démonstration technologique est alors bluffante, preuve que le véhicule autonome est bientôt prêt, alors que le système actuel n’a pas encore une utilité extraordinaire. Mieux vaut alors préférer le plus classique avertisseur de franchissement de ligne par vibration.
Sur ces longs rubans autoroutiers, la voiture est confortable, silencieuse et souveraine, tandis que les 150 ch et 320 Nm de couple du moteur associés à la réactive boite DSG sont rassurants. En faible trafic, vous pourrez passer en mode Eco et bénéficier de la fonction « roue libre » (que nous avions découvert récemment chez BMW cette fois…) pour moins consommer.
Une fois sur petite route, nous passerons sur le mode Sport. Aussi, la direction sera raffermie (pas encore assez à notre goût…), l’accélérateur et la boite DSG seront plus réactifs, et la suspension pilotée DCC se raffermira également pour mieux contrôler le roulis. A noter que cette suspension pilotée analyse les conditions de roulage en permanence et se règle alors en fonction.
Dans ces conditions, la Golf Sportsvan se révèle agréable et performante même si le moteur délivre ses 150 ch avec plus de linéarité que de fougue (bien différent du TDI 184 de sa cousine Octavia RS précédemment essayée), surtout que la boite DSG exploite toujours les – trop – hauts régimes dans ce mode-là, et que la conduite manque tout de même d’un peu de piquant. Il faut alors se rappeler que nous sommes au volant d’un monospace ! La prestation est donc très honorable.
Il s’agit sans doute d’une proposition applicable à l’essentiel de la gamme Volkswagen … Et alors ? Tout le monde constate l’excellente santé de la marque de Wolfsburg, preuve que cette recette fonctionne toujours à merveille.
Acheter un Golf Sportsvan sera alors la perspective d’adopter une voiture sobre mais élégante, d’un haut niveau de finition et de technologies, d’excellentes capacités d’accueil aux passagers et aux… bagages, mais encore d’un agrément de conduite honorable, notamment dans cette version diesel de pointe. Certes, nous trouverons plus chic, plus spacieux ou plus agréable à conduire chez la concurrence, mais Volkswagen nous signe un « package » très complet.
La version TDi 150 DSG Carat démarre à 33 990 €, quand notre modèle d’essai avec options était à 36 360 €, sans phares au xénon, GPS haut de gamme, sièges électriques, accès et démarrage mains-libres, ou encore toit ouvrant panoramique… Le tarif est donc un peu salé, rançon de la qualité allemande. Notre consommation moyenne pendant la semaine a été de 5,9 L/100km, un résultat honnête.
Espérons donc que cette Golf Sportsvan profite d’une carrière plus réussie que sa devancière. Elle sera alors la petite sœur dynamique d’un futur Touran qui grandira.
En janvier dernier, nous découvrions le restylage de la Polo de cinquième génération, mais une version était absente : la Polo GTI. Volkswagen aura donc attendu près de dix mois pour révéler la version la plus épicée qui gagne au passage quelques canassons…
En regardant cette nouvelle Polo GTI, on ne peut s’empêcher de dire que le changement n’a pas été des plus marqués, mais aussi que la citadine ressemble encore davantage à sa grande sœur la Golf GTI !
Au rayon des modifications, on note tout de même un bouclier avant revu devenant plus agressif, des optiques à LED (optionnelles), ainsi qu’un liseré rouge horizontal traversant désormais les optiques en plus de la calandre.
A l’intérieur, les fameux motifs de sièges sont toujours au rendez-vous et la marque germanique indique que – tout comme pour les autres versions de la Polo – la qualité perçue est en hausse grâce à l’emploi de matériaux de plus grande qualité.
En outre, la liste des équipements s’enrichit d’amortisseurs pilotés, d’un régulateur adaptatif et du système Front Assit permettant de freiner automatiquement les quatre roues de 17 pouces en cas de danger. Une caméra de recul est également de la partie.
La bonne surprise que nous réserve VW avec sa Polo GTI V phase 2, c’est sous le capot qu’on la trouve. En effet, la petite bombinette troque son 1,4 l TSI pour un 1,8 l TSI d’origine Audi. Ce moteur essence turbo permet de passer de 180 à 192 ch et de 250 à 320 Nm de couple, pas mal !
Niveau performances, la différence se ressent, puisque le 0 à 100 km/h ne demande plus que 6,7 s au lieu de 6,9 s et la vitesse max atteint 236 km/h, contre 228 km/h auparavant. A titre de comparaison, une Golf 7 GTI (220 ch) n’est qu’à 6,5 s et bloque en pointe à 246 km/h.
L’autre atout de la Polo GTI, c’est d’être maintenant proposée à la fois en boîte manuelle et à double embrayage DSG avec à chaque fois 6 vitesses.
Pour approcher de plus près la Volkswagen Polo GTI, il faudra se rendre au Mondial de l’Automobile de Paris du 4 au 19 octobre prochain à la porte de Versailles. L’Allemande sera disponible en 3 et 5 portes à un prix aux alentours de 24 000 €. Les livraison débuteront au début de l’année 2015.
Au début de l’année, Volkswagen dévoilait au salon de Beijing sa future concurrente de la Mercedes CLA : le concept New Midsize Coupé (MNC). Présenté comme un coupé quatre portes « comme il n’en existait pas auparavant sur ce segment », le communiqué de la marque allemande avait quelque peu fait bondir au regard des formes de son auto… pour le moins classiques. La hauteur de pavillon un peu réduite et la largeur un peu plus conséquente ne changeant pas grand chose à cause de lignes définitivement trop banales.
Aperçue moins d’un mois plus tard dans sa version de série grâce à des photos volées, celle que l’on appelait « NMC » prendra finalement le patronyme « Lamando ».
Pour la conception de ce modèle, Volkswagen n’a pas fait les choses à moitié, puisque c’est la dernière plateforme du constructeur qui a été choisie. Modulaire, cette dernière équipe par exemple la Golf 7 (voir notre essai).
Difficile de différencier la Lamando de la nouvelle Passat 8, son pavillon arrière est à peine plus incliné !
Malheureusement, nous ne disposons pas encore d’images officielles de l’intérieur (cependant, vous pouvez le découvrir sur les photos volées), mais la palette des motorisations a été communiquée. Il s’agit de deux moteurs essence quatre-cylindres TSI. Le 1,4 l et le 2,0 l qui seront disponibles avec la boîte DSG à 7 rapports.
Parmi les équipements proposés, on remarque un toit vitré et sans doute le régulateur adaptatif, ainsi que le freinage automatique d’urgence comme en témoignent les capteurs en haut du pare-brise et le radar logé dans le bouclier en-dessous de la calandre.
Déjà en production, la Lamando sera commercialisée en Chine à partir du mois de novembre pour un prix d’entrée situé à 180 000 yuans, soit environ 22 779 euros.
Avec cette berline compacte, Volkswagen veut attirer les acheteurs qui ne pourraient pas s’offrir une Passat CC vendue plus chère. Son volume de coffre s’élevant à 500 litres sera également un élément pour convaincre en concession.
Néanmoins, la nervure située sur la partie verticale de la malle la rend un peu moins austère que sa grande sœur précédemment citée
Rien n’indique si la Volkswagen Lamando prendra ou non le chemin de l’Europe, mais elle le pourrait assez facilement étant donnée qu’elle repose sur un base récente. Elle viendrait se placer aux côtés ou en remplaçante de la Jetta.
A suivre…
Après une présentation détaillée de la Passat 8 – eh oui, déjà la huitième génération ! –, il nous manquait encore un élément sur la routière de Volkswagen : son prix. Voyons donc un peu plus en détails ce que nous réserve la marque allemande pour sa berline annoncée comme 100 % nouvelle…
Si à terme ce sont neuf motorisations qui seront disponibles au catalogue pour la nouvelle Passat, lors de sa commercialisation elle en recevra tout de même six. La majorité des blocs carburent au diesel avec le 1,6 l TDI 120 ch, le 2,0 TDI en 150 ch et 190 ch, ainsi que l’inédit 2,0 l TDI BiTurbo fort de 240 ch… L’offre essence est composée par le 1,4 l TSI décliné en 125 et 150 ch.
Les plus gros moteurs sont livrés d’office avec la boîte robotisée à double embrayage DSG à 6 ou 7 rapports, tandis que la transmission intégrale baptisée « 4Motion » est proposée sur les trois diesel les plus puissants (150, 190 et 240 ch).
Le client aura le choix entre quatre niveaux de finition. Le plus bas, soit la « Trendline » (1,4 l TSI 125 ch et 1,6 l TDI 120 ch uniquement), comprend déjà six airbags, la climatisation, l’alerte de perte de pression des pneumatiques, les quatre vitres et rétroviseurs électriques, le système audio avec CD (!) et écran tactile 5 pouces, …
La finition « Confortline » permet d’obtenir un peu plus de technologies avec le freinage automatique d’urgence, les radars de stationnement AV/AR, l’écran tactile de 6,5 pouces avec ports USB, le Bluetooth, les jantes alliage 16 pouces, …
En « Carat », la dotation s’améliore encore un peu avec l’aide au créneau Park Assist, la sellerie alcantara et cuir, l’accès sans clef, l’ouverture du coffre main-libre, la caméra de recul, les jantes alliage 17 pouces, …
Pour les plus exigeants, la « Carat Edition » permet de profiter de l’éclairage entièrement à LED, d’une sellerie recouverte de cuir et d’un écran d’ordinateur de bord et d’instrumentation encore plus grand.
Type de moteur | Moteur | Finition | Prix |
essence |
1,4 l TSI 125 ch BVM6 | Trendline | 25 350 € |
1,4 l TSI ACT 150 ch BVM6 | Confortline | 30 020 € | |
Carat | 34 230 € | ||
1,4 l TSI ACT 150 ch DSG7 | Confortline | 31 520 € | |
Carat | 35 730 € | ||
diesel | 1,6 l TDI 120 ch BVM6 | Trendline | 28 290 € |
Confortline | 30 760 € | ||
Carat | 34 970 € | ||
1,6 l TDI 120 ch DSG7 | Confortline | 32 260 € | |
Carat | 36 470 € | ||
2,0 l TDI 150 ch BVM6 | Confortline | 32 810 € | |
Carat | 37 020 € | ||
Carat Edition | 40 580 € | ||
2,0 l TDI 150 ch DSG6 | Confortline | 34 310 € | |
Carat | 38 520 € | ||
Carat Edition | 42 080 € | ||
2,0 l TDI 190 ch DSG6 | Carat | 40 430 € | |
Carat Edition | 43 990 € | ||
2,0 l TDI 150 ch BVM6 4Motion | Confortline | 34 310 € | |
Carat | 38 520 € | ||
Carat Edition | 42 080 € | ||
2,0 l TDI 190 ch DSG6 4Motion | Carat | 42 130 € | |
Carat Edition | 45 690 € | ||
2,0 l TDI BiTurbo 240 ch 4Motion | Carat Edition | 49 330 € |
La commercialisation de la Volkswagen Passat aura lieu à l’automne. Sa présentation se fera au Mondial de l’auto à Paris en octobre prochain, tout comme sa rivale française récemment restylée qu’est la Peugeot 508 qui a elle aussi dévoilé ses prix.
Le Scirocco, pendant germanique de la Renault Fuego, est née en 1974. 7 ans après, la version 2 pointait le bout de son nez avant d’être arrêtée. Tel un phénix il renaquit de ses cendres pour réapparaître en 2008 sous une enveloppe moderne et beaucoup plus dynamique.
La nouvelle version 2014 est désormais disponible à la commande. Nouveau design, nouveaux coloris, nouveaux moteurs répondant aux normes Euro6, nouveaux équipements, nouvelles selleries, nouvelles jantes et nouveaux tarifs. Ces derniers s’échelonnent de 24 900 à 37 790 €.
Lancé il y a 40 ans, le nouveau Scirocco arrive avec un design beaucoup plus affirmé. Ses motorisations sont plus sobres, tout en étant plus puissantes. Avec un équilibre idéal entre confort et sportivité, le coupé 2 portes germanique revient avec de nouveaux équipements qui en font un coupé dynamique et polyvalent.
La face avant s’inspire des Golf GTI et GTD, avec notamment le pare-chocs qui intègre des antibrouillards recouverts des griffes propres aux 2 modèles Golf. Les lignes étirées sur l’arrière ont été redessinées et confèrent à la voiture un caractère renforcé.
L’intérieur n’est pas en reste avec une atmosphère plus sportive soulignée par l’insert de compteurs additionnels qui font leur apparition avec une fonction chronomètre, la mesure de pression de turbo et la température de l’huile.
Côté motorisations, la consommation baisse jusqu’a -19%, ce qui implique une diminution du rejet CO2. Trois niveaux de puissance sont disponibles en essence : 125 cv – 180 cv et 220 cv. Pour le Diesel, 2 motorisations possibles : 150 et 184 cv. Ces motorisations sont couplées au choix à une boîte de vitesse manuelle BVM6 ou séquentielle DSG6 excepté le 1.4 TSI.
La structure de la gamme demeure inchangée, reposant sur les trois finitions Scirocco, Sportline et Carat. Dès l’entrée de gamme, le Nouveau Scirocco embarque l’alerte de perte de pression des pneus, les feux arrière à LED, les compteurs sport additionnels sur le tableau de bord ainsi que les jantes en alliage léger de 17’ ‘‘LongBeach’. La finition Sportline donne notamment accès à la climatisation automatique, l’interface Bluetooth, l’aide au stationnement avant et arrière, les jantes en alliage 17’ ‘Mallory’’ ou encore le volant multifonction. Enfin la finition Carat ouvre la possibilité de profiter de série de la radionavigation ‘’RNS 315’’, de la sellerie cuir, du toit ouvrant panoramique entrebâillant en verre ainsi que des jantes en alliage léger 18’ ‘’Lisboa’’.
Cinq nouveaux coloris font leur apparition : Ultra-Violet, Pyramid-Gold, Rouge Flash, Gris Urano et Blanc Pur. Treize couleurs sont disponibles au catalogue. De nouvelles selleries sont également disponibles. Sur la finition Scirocco le Noir Titane en tissu ‘’Matthew’’ est dorénavant monté en série. Sur la finition Sportline, le choix pourra se porter sur l’un des trois coloris de la sellerie en Tissu/Alcantara ‘’Greg’’, à savoir le Gris Céramique, le Noir Titane ou le Moka. Enfin, le cuir Vienna de la finition Carat sera disponible, soit en Gris Céramique/Noir Titane, soit en Noir Titane ‘’Carbon Style’’ ou en Sioux/Noir Titane.
Les jantes n’ont pas été oubliées, avec 3 nouveaux modèles : 17 pouces Mallory, 18 pouces Lisboa ou 18 pouces Salvador.
Le tarif du Nouveau Scirocco, démarre à partir de 24 900 euros avec le moteur 1.4 TSI 125.
Type de moteur | Moteur | Finition | Prix |
essence |
1.4 TSI 125 cv BVM6 | Scirocco | 24 900 € |
2.0 TSI 180 cv BVM6 | Scirocco | 27 980 € | |
2.0 TSI 180 cv DSG6 | Sportline | 31 090 € | |
Carrat | 34 120 € | ||
2.0 TSI 220 cv BVM6 | Sportline | 32 380 € | |
Carrat | 34 940 € | ||
2.0 TSI 220 cv DSG6 | Sportline | 33 970 € | |
Carrat | 36 530 € | ||
diesel | 2.0 TDI 150 cv BVM6 | Scirocco | 29 700 € |
Sportline | 31 430 € | ||
Carrat | 34 460 € | ||
2.0 TDI 150 cv DSG6 | Sportline | 33 020 € | |
Carrat | 36 050 € | ||
2.0 TDI 184 cv BVM6 | Sportline | 33 170 € | |
Carrat | 36 200 € | ||
2.0 TDI 184 cv DSG6 | Sportline | 34 760 € | |
Carrat | 37 790 € |
La Coccinelle est LA voiture du peuple, c’est bien connu… Conçue par un certain Ferdinand Porsche à la demande d’Hitler dans les années 30 pour une production débutant en 1938, elle est devenue un mythe roulant, un véritable succès, largement médiatisé par les studios Walt Disney Pictures…
Après une New Beetle née en 1998 très (trop ?) portée sur le marché nord-américain et trop peu pratique et dynamique pour l’exigeante clientèle européenne, voilà que la Coccinelle a adopté fin 2011 la plate-forme aboutie de la Golf VI en se musclant copieusement. Comme un objet de mode, elle adopte depuis quelques mois une « Collection 2014 » avec quatre finitions Origin, Art, Couture et GT COX, tantôt axées sur la nostalgie, la personnalisation, le raffinement ou la sportivité. Nous avons pu essayer sur les routes de l’Ile de Ré la version GT COX équipée de l’intéressant 1.4 TSI 160 ch : A-t-elle autant de caractère que son look le laisse paraître ?
Moins haute, toute en étant plus large et plus longue, et dotée d’un toit « aplati », la dernière Coccinelle est bien plus dynamique que sa devancière, de quoi attirer davantage d’hommes en concession ! Elle présente tout de même toujours de jolies courbes et ne trahit pas l’esprit originel de la voiture.
Cette nouvelle finition GT COX se distingue notamment par l’adoption du Pack R-Line disponible en option sur la finition Sport. En plus de l’aileron arrière de cette dernière, Il ajoute des jantes de 18’ et de nouveaux boucliers avant et arrière plus sportifs, l’arrière bénéficiant d’un « effet extracteur » : sympa ! Notre finition rajoute à ce pack des décorations latérales de carrosserie – disponibles en rouge, vert et gris –, des rétroviseurs de couleur assortie à ces dernières, une double sortie d’échappement chromée, ainsi qu’un toit et un dessus de spoiler arrière obligatoirement noirs du plus bel effet, apportant dynamisme et légèreté au design. Une belle illusion d’optique : le toit n’est pas ouvrant (toit panoramique disponible en option) ! Les phares avant sont très travaillés et réussis avec led et xénon.
A l’arrière, ils présentent aussi un dessin agréable. Nous avons donc une Cox’ dynamique, au look plus sportif sans tomber dans l’extravagance, même s’il faudra peut-être assumer les décorations latérales pas franchement discrètes ! De quoi sérieusement rappeler une lointaine cousine Porsche 911 qui en arborait de très similaires sur sa déclinaison Carrera RS en 1973 ou encore la 997 GT3 RS ! Rappelons alors que la 911 est l’évolution de la 356 qui était fortement basée sur la petite Coccinelle ; nous restons dans la famille, pas de scandale à signaler !
A bord, moins d’extravagance. Vous retrouverez une console centrale très typée Volkswagen : très sérieuse, avec des aérateurs un peu tristes, mais aussi très ergonomique. Pour sa Coccinelle, Volkswagen a tout de même fait l’effort d’apporter de la joie de vivre ! Ainsi, le volant est très sympa et pratique avec son méplat et ses commandes au volant ; la planche de bord et les panneaux de porte adoptent un bandeau de couleur carrosserie, agrémenté de surcroit du logo GT COX sur la pratique et vintage deuxième boite à gant. Pour l’ambiance sport-rétro, la GT COX reprend les trois compteurs additionnels de la motorisation 2.0 TSI 210 : température d’huile moteur, pression du turbo, et même un chronomètre, un délire du marketing ! Sens du détail, le pédalier est en aluminium, bon point ! A côté, les compteurs repris de la gamme standard font un peu « gentillet » : j’aurais aimé un compte-tours plus grand pour être plus raccord avec l’esprit visiblement sportif de l’auto.
Petite déception néanmoins au niveau de la qualité de finition de cette voiture : avec un produit Volkswagen, nous avons le droit d’être exigeants et il se trouve que les plastiques sont bien durs même en partie supérieure de planche de bord ! Dommage, notamment quand on sait que sa sœur donneuse, la Golf VI, est exemplaire à ce point. Idem, le cuir d’aspect sympathique m’a semblé moins qualitatif au toucher que ses sœurs de gamme, dommage.
En ayant le gabarit de sa sœur Golf, elle n’en a toutefois pas les mêmes aspects pratiques, sacrifice du style ! Aussi, mieux vaut ne pas avoir de passagers arrière trop exigeants : les dossiers sont assez verticaux et fermes et la largeur aux épaules n’est pas très importante. Ils ont tout de même un espace convenable en garde au toit et pour les jambes. Avec 310 dm3, le coffre présente lui un volume honnête, sans plus, mais suffisant pour partir en week-end à quatre.
L’intérieur de cette Coccinelle rassemblera au final les « pro-VW » amateurs du sérieux de la marque et ceux qui espéraient retrouver le fun de l’extérieur à bord.
Avec un joli look bien virilisé, il est temps de voir ce que « Choupette » a dans le ventre ! Pas si vite, il faut déjà sortir de Paris… Il semblerait que la Coccinelle est aussi impatiente que nous de quitter ce terrain assez hostile : son moteur 1.4 TSI de 160 ch couplé à la boite robotisée à double embrayage souffre de quelques à-coups au démarrage ou au passage de la seconde. A croire que la boite est en mode Sport d’office ! Calme-toi ma Choupette…
La direction se révèle tout de même très douce dans les manœuvres en paraissant déjà assez informative et l’amortissement est du genre ferme ! Nous remercierons la présence du radar de recul : la visibilité arrière n’est pas excellente, et les épais montants n’aident pas ! Le moteur est sinon bien plein dès les bas régimes en associant à l’injection directe d’essence un compresseur pour ces bas régimes et un turbo qui vient le soutenir à mi-régime et le supplanter à haut-régime. Une association apparue sur la Golf V GT en 2006 dans une déclinaison de 170 ch et ensuite développée dans une gamme de 140 à 185 ch. Un moteur novateur remplacé petit à petit par le 1.4 TSi COD à désactivation partielle de deux cylindres et simple turbo, gage d’intéressants progrès en consommation.
Nous retrouvons la célèbre boite DSG sur cette voiture et donc ses qualités et défauts… En positif, la boite se montre toujours infaillible en temps de passage de rapport, garantissant des mises en vitesse sans rupture de couple à la fois efficaces et dont l’absence d’à-coups ravit les passagers ! Hélas, elle manque toujours d’intelligence face à une vraie boite automatique.
En Drive, elle passe presque les rapports à chaque dizaine de vitesse correspondante (40 km/h en 4e) en Drive, ce qui n’est en soit pas embêtant en rythme tranquille, d’autant plus que ce moteur essence évite avec bonheur les vibrations à très bas régime des diesels TDi de la marque – qui sont toujours présentes malgré d’immenses progrès. Le problème vient alors de la latence de la DSG au kickdown. Il faut alors appuyer sur l’accélérateur à 30 % pour rétrograder un rapport, 60 % pour deux, et plein gaz pour un vrai kickdown, non sans à-coups ! Dommage, nous qui espérions voir la boite aussi bien rétrograder qu’elle monte les rapports !
Au moment d’hausser le rythme, le TSI jusque-là très silencieux se réveille et emplit l’habitacle d’une sonorité bien agréable. Le passage de relais des différents acteurs de suralimentation se fait légèrement ressentir par de micro à-coups, mais rien de dramatique. En tout cas, ce moteur a la santé et garantit de vigoureuses montées en régime et… quelques pertes de motricité! La boite montre quant à elle désormais ses excès en mode Sport. Elle laisse alors trop le moteur tourner à haut régime, là où le TSI commence à perdre de l’efficacité, – à se demander si on n’a pas une CVT parfois – et prend son temps avant de constater que le conducteur stabilise son allure et qu’il est temps de passer le rapport supérieur. Un mode adapté à la « grosse attaque », en rétrogradant promptement en entrée de virage, ce qui n’est pas vraiment la vocation de l’auto…
Aussi, comme tout moteur downsizé, le moteur se révèle être plus à l’aise à mi-régime, là où turbo et compresseur s’associent ; une zone de régime que l’on finit par explorer en mode manuel en profitant de la rapidité de la boite ! Les palettes sont alors séduisantes, (on peut d’ailleurs aider la boite à tout moment en automatique) même si elles sont un peu petites et inaccessibles en virage serré. Le mode manuel laisse tout de même passer la boite passer les rapports à 6 000 tr/min, un régime que l’on ira de toute façon rarement chercher de manière naturelle sur ce moteur. Des palettes que l’on préférera au levier pas très ergonomique (mode manuel du côté du passager … et dans le mauvais sens). L’échappement se fait quand même bien discret et ne produit pas le « braap » qu’on pouvait attendre lors des passages de rapports express de la DSG. La fenêtre ouverte, le moteur laisse place aux amples sifflements du turbo, ambiance !
Au niveau du comportement, la Coccinelle montre quelques kilos en trop… Aussi, sa suspension sèche à bas régime ne freine pas assez le roulis en virage. Ajoutez à cela une direction qui, bien que plus ferme avec la vitesse, est encore trop légère et vous obtiendrez une voiture agréable à conduire dans les grandes courbes en jouant aux palettes avec un moteur volontaire, mais pas adaptée aux courses de côte !
Sur autoroute, la voiture se montre très stable et confortable et voit son moteur tourner à 2 500 tr/min à 130 km/h en 7e, un bon étagement ! Seuls des bruits d’air au niveau du pare-brise se font entendre mais vous pourrez les effacer avec le système audio Fender optionnel et ses 1 000 W (à partir de 600 €, pourquoi s’en priver ?) dont nous n’étions hélas pas équipés. Le système d’origine est tout de même très honnête, « Deutsche Qualitat » dirons-nous !
Le moteur TSI a du caractère … qu’il fait un peu payer à la pompe ! Il sera alors difficile de tomber sous les 8 L/100kms en conduite mixte coulée mais l’on dépasse très facilement les 10 l en ayant le pied plus lourd ! Sur route et autoroute en stabilisé, nous pouvons quand même remercier le 7e rapport de la DSG qui nous autorise un honnête 7 l/100 km. Une consommation que l’on a surveillée via l’ordinateur de bord un brin surchargé de menus : pourquoi ne pas lui réserver uniquement les infos de conduite et de navigation et placer les autres paramètres au sein du système multimédia ? L’ergonomie en souffre.
Notre Coccinelle « GT Cox » début au prix de 28 950 € et s’affichait ici pour le modèle essayé à 30 745 € avec le pack B-Classy (Keyless Access + Sellerie en cuir « Vienna » sur sièges chauffants).
Au final, cette Coccinelle est incontestablement la plus fun de la gamme Volkswagen ! D’un point de vue purement objectif, elle cherche quelque peu sa route entre confort et sport, par un ensemble moteur/boite agréable – inutile à priori d’aller chercher le 2.0 TSi 210, le 160 est très suffisant et déjà adapté à une conduite dynamique –, mais ne travaillant pas toujours très finement. La suspension est également trop ferme à basse vitesse et sans doute pas assez à haute vitesse ! Volkswagen nous a tout de même sorti une Coccinelle mature, aboutie, tout en profitant du sérieux de sa donneuse la Golf VI. Elle ravira alors les lassés des 500 et Mini mais aussi… de la Golf… cherchant une voiture sympa plus polyvalente et pratique que les deux starlettes des beaux quartiers.
Espérons alors qu’elle se voit vite renouvelée pour profiter de la récente plate-forme modulaire MQB du groupe qui fait le bonheur de la Golf VII (voir notre essai) et qui lui ferait perdre ses quelques kilos en trop ! Elle adopterait aussi les dernières évolutions mécaniques – la désactivation partielle des cylindres en premier lieu – qui la rendrait un peu plus sage en consommation. L’occasion de noter tout de même qu’un moteur déjà très innovant et abouti a été rendu obsolète par une tout autre technologie sans que la concurrence n’ait le temps de réagir ! Un témoin de la fantastique puissance du groupe VW…
Volkswagen l’indique bien dans sa présentation : cette Passat est 100 % nouvelle. La précision est importante pour deux raisons. 1 : parce que cela ne se voit pas forcément ! 2 : parce que ce n’était pas le cas avec la dernière génération, lancée il y a seulement quatre ans. La numéro 7 était en effet une 6 restylée. Pour la 8, la marque est donc quasiment repartie de zéro… mais a gardé une recette qui fonctionne depuis 1973 et a encore séduit en 2013 plus d’un million d’automobilistes.
La Passat n’est donc pas révolutionnée, elle est juste peaufinée. Preuve que l’auto a atteint une vraie phase de maturité : elle ne grandit plus. Cette génération est même plus courte de 2 mm que la précédente. Elle reste donc à 4,77 mètres. En revanche, l’empattement gagne presque 8 cm. Volkswagen a revu le design par petites touches. Les grandes lignes sont les mêmes : calandre et optiques horizontales, large prise d’air englobant les antibrouillards, feux aiguisés débordant sur la malle.
Tout est question de détails, avec par exemple l’apparition des sorties d’échappement dans le bouclier ou d’une baguette chromée surlignant la calandre et les phares. La carrosserie est plus travaillée, avec de nombreux plis sur les flancs ou sur la poupe. Le break dévoilé en même temps que la berline privilégie le volume de coffre au style, avec une poupe plutôt verticale.
Difficile de dire qu’on est déçu avec cet extérieur ultra sobre. C’est la marque de fabrique de VW. A l’intérieur aussi, la firme ne prend aucun risque. Et c’est un peu plus dommage. L’allemand aurait pu imaginer une planche de bord moins traditionnelle, comme Audi et Peugeot savent le faire. Quand on voit cet intérieur, on se demande ce que la Passat a de plus qu’une Skoda Superb.
Volkswagen n’a surement pas envie de froisser des clients fidèles. Il a même gardé des commandes de climatisation classiques. Pourtant, il y a bien un écran tactile au-dessus ! Un autre écran de 12,3 pouces est aussi implanté face au conducteur, en lieu et place de l’instrumentation à compteurs. Un équipement très moderne situé non loin… d’une horloge à aiguilles, logée au cœur d’un original bandeau d’aérateurs.
La Passat fait le plein de technologies pour nous faciliter le quotidien. Elle est par exemple dotée d’un assistant de conduite en embouteillages, qui s’occupe de faire avancer la voiture toute seule. On trouve par ailleurs le Park Assist, qui gare la voiture automatiquement sur des places parallèles ou perpendiculaires à la rue, et un système de vision 360° autour du véhicule. La Passat est équipée aussi d’aides à la conduite devenues courantes : surveillance d’angle mort, freinage automatique en ville…
Basée sur la même plate-forme modulaire MQB que la Golf, la Passat annonce un poids moyen en baisse de 85 kg. Elle débute sa carrière avec une très large gamme de motorisations. En essence, l’auto propose dès le début des blocs de 125, 150, 180, 220 et 280 ch ! En diesel, on retrouve le 2.0 TDI en 150 et 190 ch. La Passat inaugure aussi un inédit 2.0 bi-turbo de 240 ch. Une version hybride rechargeable de 211 ch est déjà prévue.
L’Allemande sera commercialisée à l’occasion du Mondial de l’auto à Paris au mois d’octobre prochain et les livraisons débuteront dans la foulée. Son prix n’a pas encore été communiqué (MAJ : le voici).
Sur le marché des ludospaces depuis 2004, le Volkswagen Caddy « Type 2K » souffle donc cette année sa dixième bougie. Restylé pour la dernière fois en 2010, il évoluera à nouveau prochainement comme en témoignent les photos espions de nos chasseurs de scoops…
A la vue de ces clichés et des indiscrétions sur ce modèle, il semble que la marque allemande a choisi d’attendre pour sortir un Caddy entièrement revu. Pour ce prototype à la carrosserie et à l’habitacle encore lourdement camouflés, ce sera donc un restylage qui verra à terme le jour.
Les modifications porteront sur la face avant avec des optiques, une calandre et des boucliers inédits. Même topo pour la poupe, tandis que les yeux les plus avertis remarqueront que la petite vitre de forme triangulaire située à côté des rétroviseurs extérieurs devient plus anguleuse. L’idée étant d’adopter les derniers codes stylistiques de la firme de Wolfsbourg…
Du côté de l’intérieur, on note quelques nouveaux éléments pour la planche de bord redessinée pour l’occasion. Les commandes d’air conditionné changent, ainsi que le système de navigation et de divertissement qui sera similaire à celui de la Golf 7 (voir notre essai).
Si le fond reste le même avec toujours l’utilisation de la même plateforme PQ35 remodelée – et non la MQB –, le futur Caddy n’oublie pas de se mettre à la page sur le chapitre moteur. Ainsi, il devrait voir la consommation de carburant de ses différents blocs diminuer de 10 % environ.
Le récent trois-cylindres diesel de 1,4 l remplacera l’actuel 1,6 l. Le nouveau 2,0 l TDI de 150 ch fera son entrée et l’essence 1,2 l TSI BlueMotion avec récupération d’énergie sera disponible.
Pour en savoir plus sur le Volkswagen Caddy, il faudra patienter jusqu’en 2015. Il devrait donc être présenté la même année que le T6 (Transporter, Caravelle & Multivan) lui aussi surpris dernièrement en phase de test par nos photographes.
Crédit : CarPix pour Abcmoteur
L’actuel Volkswagen T5 qui prend l’appellation de Transporter, Caravelle ou Multivan selon la déclinaison commence à dater. En effet, sa sortie remonte à 2003 et un profond restylage en 2009 lui permet d’être encore dans le coup. Nos chasseurs de scoop n’ont pas pour autant loupé deux mulets préfigurant la prochaine génération de l’auto. Ils ont été aperçus en cours de test sur la route. Voici les tout premiers clichés.
C’est la « grande » question. La marque allemande fera-t-elle choix d’améliorer encore son transporteur de troupes sur la base ou actuelle ou est-ce qu’elle renouvellera entièrement son modèle ? Ce qui pourrait faire pencher la balance pour la seconde option, ce sont les normes européennes qui renforceront d’ici 2020 la protection des piétons et obligeront à diminuer les émissions polluantes.
L’avant camouflé cache le nouveau dessin du futur Volkswagen T6, mais les flancs et la poupe sont encore ceux du T5
Autre surprise, c’est un spyshot montrant de près la planche de bord partiellement dissimulée ! On y est découvre des formes non plus arrondies, mais plus anguleuses. L’ensemble visible donne clairement l’impression de monter en gamme avec notamment les chromes autour des aérateurs.
Volkswagen en profitera pour doter le T6 des derniers équipements technologiques disponibles tels que des fonctionnalités multimédias et de connectivité avancées, le freinage anti-collision, la détection des angles morts, des caméras de recul, etc…
L’arrivée de la famille T6 (Transporter, Caravelle et Multivan) sur le marché est attendue pour le courant de l’année 2015. Le Caddy sera également retouché.
A suivre…
Crédit : CarPix pour Abcmoteur
Les constructeurs allemands et notamment Volkswagen semblent ne plus s’arrêter dans cette multiplication de modèles et de déclinaisons. Ainsi, contre toute attente, nos photographes ont débusqué un prototype d’une future Golf R SW !
Actuellement, le marché du break sportif est animé par Audi qui est devenu le spécialiste avec sa gamme S et RS. Parmi les généralistes, on compte Ford avec la Focus ST SW 2.0 SCTI de 250 ch, Skoda avec l’Octavia Combi RS 2.0 TSI de 220 ch et prochainement Seat avec une Leon Cupra ST atteignant sans doute 280 ch. Alors que Peugeot pourrait lancer une 308 SW de plus de 200 ch, VW est également dans les starting-blocks avec une déclinaison de la Golf R comme en témoignent ces spyshots visibles ci-dessous :
Si la commercialisation du déménageur de course n’est pas encore confirmée dixit les pilotes d’essai à bord du véhicule, on sait déjà que la Golf R SW recevra très probablement le même moteur que la berline, à savoir un 2,0 l TSI de 300 ch et 380 Nm de couple. Pas mal pour un break !
A noter que certains penchent aussi pour une mécanique dégonflée à 280 ch…
Niveau transmission, le bolide sera en 4 roues motrices (4Motion) et doté d’une boîte automatique à double embrayage DSG à 7 rapports.
Même si on ne peut pas dire que cela chante, la sonorité moteur est plutôt pas mal :
Affaire à suivre… Il s’agit déjà tout de même du deuxième véhicule test surpris sur le Nürburgring en l’espace de deux mois.
Crédits photographiques : CarPix pour Abcmoteur
La virtuelle Golf Volkswagen GTI Roadster Vision développée pour intégrer le garage de GT6 vient de prendre vie. Présentée « pour de vrai » au Festival Wörthersee en Autriche, la belle attire l’œil, avec sa hauteur limitée, sa largeur enfin bref des dimensions hors normes !
Révélée la semaine dernière, celle qui n’aurait dû exister qu’à l’état virtuel s’est présentée à un public de passionnés, de jeux vidéo, et d’automobile. La belle apparaît sous une robe rouge qui cache un énorme V6 de 503 chevaux. Une version roadster sortie tout droit du jeu « Gran Turismo 6 », imaginée par 3 designers inspirés ; Malte Hammerbeck et Domen Rucigaj pour la partie extérieure du véhicule, et Guillermo Mignot pour l’intérieur.
Un résultat surprenant qui rappelle davantage la Scirocco que la Golf en elle-même. La voiture possède une énorme gueule qui laisse entrer massivement l’air, la voiture est écrasée au sol grâce à un aileron gigantesque placé sur l’arrière, et un spoiler en carbone noir mat. Il termine une poupe qui vient s’encastrer dans la partie antérieure de la carrosserie, ce qui casse la fluidité du bolide, mais en rajoute quant à son agressivité.
L’arrière remonte comme pour fermer l’habitacle, uniquement limité à 2 places. Le pare-brise est placé très bas, la ligne de feux avant est très fine, elle surmonte 2 lignes verticales de LEDS qui soulignent la bouche béante du véhicule. La calandre en nid d’abeilles rappelle celle de la Golf GTI, et le capot arbore une double ligne de branchies.
« Lorsque Sony nous a demandé si nous étions d’accord pour développer un véhicule Vision GT pour le jeu GT6, afin de célébrer le 15e anniversaire du jeu, nous n’avons pas hésité » a déclaré le Directeur du Design chez Volkswagen, Klaus Bischoff. Plusieurs projets ont été menés en même temps, jusqu’à ce que la version présentée la semaine dernière soit retenue, par Klaus Bischoff, et par Kazunori Yamauchi, créateur du jeu Gran Turismo.
Le moteur qui a pris place dans ce Roadster pour le moins original, et qui reprend les traits du prototype présenté au salon de Detroit en 2013, est un V6 TSI de 3.0 litres de cylindrée. Il développe une puissance de 503 chevaux pour un couple de 560 Nm, entre 4 000 et 6 000 tr/mn. La voiture reçoit une boîte de vitesses à double embrayage de 7 rapports, et la transmission est intégrale.
La vitesse maximale indiquée est de 309 km/h, et le 0 à 100 km/h est négocié en 3.6s seulement. Le poids du roadster est de 1 420 kg. La voiture pourra être pilotée, virtuellement s’entend, à partir du 14 juin et sur Gran Turismo 6, uniquement sur PS3 ! Une concrétisation commerciale relevant purement et simplement de l’utopie.
Volkswagen présentait en ce début d’année le restylage de la Polo V. Surtout concentré sur les motorisations, ce lifting permet à la Polo GTI de grimper de 180 à 192 ch, ce qui peut sembler encore peu face aux Renault Clio RS (voir notre essai) et Peugeot 208 GTI (voir notre essai). Seulement, c’est sans compter sur la venue probable d’une Polo R qui ira succéder à la série limitée de la Polo R WRC (voir notre essai) !…
Alors qu’aucune information officielle n’est encore parue, l’illustrateur Theophilus Chin nous gratifie d’une premier rendu pour celle qui sera la plus délurée des Polo. On découvre donc dans un coloris bleu la citadine allemande dans sa version trois portes. Des modifications sont réalisées sur la calandre qui se sépare de la barrette chromée tout en recevant un logo « R » comme sur les Golf R et Scirocco R (voir notre essai).
En-dessous, le bouclier exhibe de larges prises d’air. Les antibrouillards sont supprimés, tandis que deux feux LED en position horizontale sont posés sur les extrémités. Enfin, de profil on note les coques de rétroviseur noires, les jantes d’un gros diamètre avec des disques de frein surdimensionnés, ainsi que des jupes latérales pour les bas de caisse. Inévitablement, un diffuseur avec une double sortie d’échappement seront de la partie.
Tout comme dans la R WRC, on retrouvera le moteur essence 2,0 TSI turbo. Ici, il ne développera plus 220 ch, mais 230 ch, soit autant que l’Audi S1 ! Le couple moteur devrait osciller entre 350 et 370 Nm. Les deux roues motrices seront remplacées par une transmission intégrale, tandis que le client aura sans doute le choix entre une boîte manuelle à 6 rapport ou une boîte auto DSG.
Côté performances, elles devraient être sensiblement identiques à sa cousine aux anneaux. Le 0 à 100 km/h serait bouclé en 5,8 s et la Vmax bridée électroniquement à 250 km/h. Le poids total serait autour des 1 300 kg.
Pour s’acheter la Volkswagen Polo R 230 ch, il faudra patienter jusqu’en début 2015, la Polo VI arrivant pour 2016 ou 2017… Son prix de vente sera un peu moins élevé que celui de la S1 (33 900 €), soit peut-être 30 900 € (– 3 000 €).
A suivre…
Les nouveautés qui seront présentes au Mondial de l’auto de Paris en fin d’année (4 – 19 octobre) se font connaître peu à peu. Une des dernières en date est la Passat de Volkswagen dont les premières esquissent viennent d’être diffusées.
Sur les trois croquis suivants, on aperçoit celle qui deviendra la huitième (!) génération de la Passat. La face avant arbore une calandre à effet 3D dont les barrettes chromées viennent comme se prolonger dans les optiques très acérées.
Ces formes impressionnantes ne seront pas reconduites en série, la VW Passat 2015 sera fidèle à elle-même, autrement dit bien plus sage
Le profil est assez râblé et la vitre du hayon exagérément inclinée afin de donner l’impression d’avoir une berline aux allures de coupé quatre portes. Un élément que l’on ne retrouvera sans doute pas sur la version de série, puisque le modèle chinois de la Passat récemment surpris affiche une garde au toit classique.
Enfin, en ce qui concerne la poupe, l’ensemble est imposant afin de donner une impression de solidité. Les feux aux contours biseautés sont massifs et deux sorties d’échappement disposées de part d’autre du bouclier affichent le caractère sportif de l’auto déjà souligné par les jantes surdimensionnées. L’utilisation de la plateforme modulaire MQB devrait profiter à l’empattement et l’habitabilité.
Parmi les moteurs qui seront proposés avec la Passat millésime 2015 (de 120 à 280 ch), il y aura bien entendu des blocs déjà vus sur la Golf (voir notre essai), mais aussi deux nouveautés importantes.
La première est un quatre-cylindre 2,0 l biturbo diesel inédit. Il développera 240 ch pour un couple de 500 Nm ! Une boîte automatique à double embrayage DSG à sept rapports lui sera associé. Une transmission intégrale pourra également être choisie par le client.
Le seconde est une version hybride rechargeable similaire aux Audi A3 Sportback e-tron et Golf GTE. Un essence 1,4 l TSI turbo sera combiné à un moteur électrique pour atteindre une puissance totale de 204 ch et autonomie théorique en tout électrique de 50 km.
La présentation officielle de la nouvelle Passat devrait faire dans les prochains jours, tandis que sa commercialisation est attendue pour le mois de novembre 2014. Son tarif d’entrée ne devrait pas grandement évoluer : 25 500 à 26 500 € tout au plus.
A suivre…
Les nouveautés s’enchaînent pour Volkswagen ! Après le Touareg restylé, la Golf R400 et le NMC, voici la future Passat qui se dévoile au grand jour !
Le constructeur allemand enchaîne les fuites – en provenance de la Chine – ces derniers temps… Après le New Midsize Coupé de série, voici la prochaine génération de la Passat (nom de code « B8) qui est en fuite. On découvre donc la berline VW qui comme on pouvait s’y attendre ne révolutionne pas son style. Elle se contente de reprendre les derniers codes stylistique de la maison pour les adapter à son profil. C’est la plateforme modulaire MQB qui officie.
A droite, l’inscription est « Magotan ». Il s’agit de l’appellation réservée à la Passat pour la Chine
En comparant avec la Passat actuelle, on note de subtiles différences comme les optiques qui deviennent plus fines et étirées. La barrette de chrome parcourant le bouclier vient maintenant toucher les deux antibrouillards et les deux traits parcourant le capot s’arrondissent.
Ici, la Passat est dans un empattement long. Pour l’Europe, il sera raccourci de quelques centimètres
De profil, la nervure supérieure migre vers le haut en passant dorénavant par les poignées de portes, tandis que le pli inférieure vient se positionner juste au-dessus du bas de caisse.
Enfin, en ce qui concerne la poupe les évolution sont très modérées. Tout juste on remarque un nouveau dessin intérieur pour les feux et deux sorties d’échappement, disposées de part et d’autre, intégrées directement au bouclier.
En bonus, voici les Passat berline et SW qui ont été filmées dernièrement en plein mouvement. Ces sont des quatre-cylindres essence (TSI) et diesel (TDI) turbocompressés issus de la Golf (voir notre essai) qui équiperont la Passat 2014. Cette dernière sera à découvrir au Mondial de Paris au mois d’octobre prochain, tandis que sa commercialisation interviendra au mois de novembre 2014.
[MAJ] : Voici les dessins officiels de la Passat diffusés par VW !
Crédits iconographiques : autohome.com.cn
Nous vous présentions la Volkswagen New Midsize Coupé Concept il y a quelques jours, le communiqué de presse paraissait osé en parlant d’un coupé quatre portes « comme il n’en existait pas auparavant sur ce segment ». A côté, une Passat CC fait déjà plus coupé, même si cela reste relatif.
En-dehors de ce débat à propos de son allure, une autre surprise nous attendait pour ce modèle, puisque la version de série a été surprise tout récemment. Une chose assez inattendue, alors que le concept-car de la New Midsize Coupé était encore exposé au salon de Pékin !
On y découvre donc une berline classique avec un pavillon légèrement plus incliné que la normale au niveau des places arrière. Si la forme des optiques de phare semble reprise à l’étude de style, le bouclier avant est nettement moins exubérant, les jantes ont perdu quelques centimètres de diamètre et la poupe devient malheureusement assez banale. Les deux sorties d’échappement intégrées de part et d’autre dans le bouclier disparaissent pour laisser place à une classique double sortie positionnée à gauche.
L’habitacle est repris à la Golf (voir notre essai). Deux sièges sport accueillent les passagers à l’avant du véhicule. Le NMC est ici photographié avec la boîte auto DSG.
La présentation de la VW NMC 2014 ne devrait plus tarder. Elle pourrait se dérouler à Guangzhou, en Chine dès décembre prochain pour un lancement quasi-simultané. La commercialisation de celle qui semble être la future Jetta pourrait être étendu par la suite à d’autres marchés.
A suivre…
Source iconographique : autohome.com.cn
Lancée en 2010, la deuxième génération du Volkswagen Touareg a le droit à un restylage léger avant d’être remplacée. Au programme ? De petites retouches esthétiques, des équipements plus high-tech, ainsi que des moteurs plus puissants et économes.
Une chose est sûre, le Touareg 2014 ne devient pas méconnaissable suite à son facelift. Ici, c’est assez subtil avec de nouveaux phares bi-xénon de série, une grille de calandre passant de deux à quatre lamelles chromées, les deux traits séparant en trois le bouclier ont été retournés pour obtenir un aspect plus agressif, tandis que les antibrouillards, désormais à leds, perdent leur forme circulaire.
Le nouveau Volkswagen Touareg se repère grâce au bandeau de couleur claire entourant toute la caisse
Du côté de la poupe, les évolutions sont encore plus minimes avec un bouclier et diffuseur revus.
Par ailleurs, Volkswagen annonce de nouveaux coloris extérieurs et intérieurs, tout comme des jantes au dessin inédit.
A l’intérieur, des éléments chromés apparaissent, l’ergonomie est légèrement améliorée avec des molettes revues et des bois décors en bois précieux sont ajoutés
Le constructeur allemand dote son 4×4 de luxe des dernières technologies dernier cri comme le freinage actif, les caméras à 360°, hayon à fermeture/ouverture automatique, …
En sus, le Touareg restylé sera à nouveau disponible en version R-Line, pour la carrosserie (jantes, becquet, …) et l’habitacle (volant et sièges sport, …), afin de lui offrir un look plus sportif.
Tous les blocs équipant le nouveau Touareg sont passés à la dernière norme anti-pollution. Le V6 TDI 245 ch passe à 258 ch (+ 13 ch), tandis que l’ensemble des consommations en carburant diminuent au passage.
Type de moteur | Moteur | Puissance | Conso | CO2 |
diesel | 3,0 l V6 TDI | 204 ch | 6,6 l | 174 g |
3,0 l V6 TDI | 258 ch | 6,8 l | 178 g | |
4,2 l V8 TDI | 340 ch | |||
hybride essence | 3,0 l V6 TSI | 333 ch + 52 ch (380 ch) | 8,2 l | 193 g |
La commercialisation du VW Touareg se fera cet été, la date de sortie précise et les tarifs n’ont pas encore été communiqués.
Récemment, nous vous présentions la Golf R400 Concept et ses 400 ch comme son nom le sous-entend. Des rumeurs faisaient état d’une commercialisation prochaine du bolide permettant d’abattre le 0 à 100 km/h en 3,9 petites secondes… On peut maintenant en avoir le cœur net, puisque -X- a communiqué à Abcmoteur des renseignements pour le moins intéressants suite à un bug sur le configurateur de Volkswagen France !
La Vmax de la VW Golf R 400 est bridée à 280 km/h au lieu des 250 km/h habituels – (crédit : -X- pour Abcmoteur)
Grâce à cette erreur technique qui a duré seulement une dizaine de minutes (avant que le message suivant s’affiche : « Des modifications ont été apportées au configurateur. Merci d’actualiser la page. »), le jeune homme a pu réaliser une capture d’écran visible ci-dessous. On y apprend donc que la plus puissante des Golf de tous les temps sera disponible en deux versions. La première en BVM 6 (boîte manuelle) au prix de 51 995 € et la deuxième en DSG 6 (boîte auto à double-embrayage) contre un chèque de 53 970 €, soit un surcoût de 1 975 €.
C’est bien entendu le moteur essence turbo 2,0 l TSI 4MOTION BlueMotion accompagné de la transmission intégrale qui sera proposé.
Cette découverte a aussi révélé les huit couleurs disponibles pour l’extérieur, à savoir : Bleu R, Noir Profond, Rouge Tornado, Bleu Azur, Gris Platine métallisé, Blanc Candy, Gris Limestone métallisé et Vert Menthe.
Avons-nous un « coupé quatre portes » ou « une berline sportive » sur cette image ? On dit non, VW répond oui.
Si les écoles de marketing cherchent un intervenant extérieur pour animer un cour intitulé « Faire prendre des vessies pour des lanternes à ses clients », elles peuvent faire appel à Volkswagen. La marque allemande classe ce concept-car long de 4,60 mètres dans la catégorie des coupés quatre portes et n’hésite pas à ajouter « comme il n’en existait pas auparavant sur ce segment ». Les dirigeants de VW devront nous expliquer où ils classent la Mercedes CLA.
On a beau regarder dans tous les sens ce NMC, on a du mal à voir ce qui fait coupé dans cette auto, qui ressemble à une classique berline compacte. En fait, pour VW, tout se joue au niveau de deux dimensions. La NMC ferait la différence avec une berline traditionnelle via sa hauteur réduite (1,42 mètre) et sa largeur plus importante que celle de la Passat (1,84 mètre). Mais la silhouette reste très sage et surtout bien moins effilée que celle de la CC, le vrai coupé quatre portes de la marque allemande. Le toit ne plonge pas rapidement, la lunette arrière n’est pas plus inclinée qu’à l’accoutumée et le vitrage latéral reste de bonne dimension.
Surtout, le design est d’un ennui… typiquement Volkswagen. Heureusement que la voiture adopte une jolie teinte « Dragon Red », une peinture spéciale rouge brillant, pour attirer un peu l’attention. Sinon, elle serait passée inaperçue sur le stand de la marque à Pékin. Honnêtement, il n’y a pas grand chose à dire sur le style de ce concept. On a l’impression de l’avoir déjà vu plusieurs fois, avec la large calandre à trois lamelles horizontales ou les feux qui débordent en pointe sur la malle. Le service communication de la marque arrive quand même à pondre trois pages sur la description du look de l’auto !
La NMC reprend la planche de bord de la Golf. Les assises sont de couleur clair, contrastant avec les zones extérieures de teinte foncée. Les deux parties sont séparées par un cordon « Dragon red ». Le ciel de pavillon et les montants de toit sont recouverts d’Alcantara. Preuve que la NMC n’est pas vraiment un coupé, elle est fière d’annoncer la présence de cinq places et d’un coffre gigantesque de 500 litres. Sous le capot, on trouve un bloc 2.0 turbo essence à injection directe de 220 ch. Il propulse l’auto de 0 à 100 km/h en 6,5 secondes. La vitesse maxi est de 244 km/h. La boîte de vitesses est une DSG à 7 rapports.
Officiellement, le NMC « dévoile ce que pourrait être une berline sportive positionnée au-dessous de la Passat ». Officieusement, une version de série devrait être proposée dans les mois à venir, mais en Chine pour commencer. On ne sait pas encore si l’auto sera lancée chez nous. VW a déjà connu le succès chez les coupés quatre portes avec sa Passat CC. Mais là, le client européen verra plus en la NMC une nouvelle Jetta qu’une Golf CC. Et comme la Jetta est boudée sur le Vieux Continent…
La Golf R400 Concept a fait ses débuts en public lors du Salon de Pékin. Elle devrait être produite en série en 2015.
La Golf (voir notre essai), quasiment tout le monde connait. C’est même l’un des rares modèles dont le nom est plus fort que la marque (on achète « une Golf » et non pas « une Volkswagen »). Petite curiosité : quand vous demandez aux gens comment se nomme la version la plus sportive de la compacte allemande, ils répondent presque tous GTI. Rares sont ceux qui connaissent la R, pourtant beaucoup plus puissante ! Quand la GTI (voir notre essai circuit) propose au mieux 230 ch, la nouvelle R annonce carrément 300 ch. Et la Golf s’apprête même à aller beaucoup plus loin.
Volkswagen a dévoilé à Pékin le concept R400. Le nom en dit long : le chiffre 400 fait référence au nombre de canassons cachés sous le capot. A la base, on pensait que c’était un engin de Salon, pour faire le show avec le double objectif de donner un coup de projecteur sur la voiture de série et de célébrer de façon délurée les 40 ans de la Golf. Mais à Pékin, Heinz-Jakob Neusser, directeur de la R&D de VW, aurait confirmé au média américain Car&Driver la prochaine mise en production d’un tel véhicule ! On devrait donc trouver dans les mois à venir (peut-être années) une Golf de 400 ch dans les concessions Volkswagen, qui ridiculiserait la Mercedes Classe A 45 AMG et ses 360 ch ! Chose hallucinante, comme la compacte de l’étoile, la Golf R400 est dotée d’un quatre cylindres 2.0.
C’est donc 100 ch de plus que la R « normale » et cela donne un rapport incroyable de 200 ch par litre de cylindrée. Le couple maximal fait un bond de 70 Nm pour atteindre 450 Nm (disponible entre 2.400 et 6.000 tr/min). La R400 pèse 1.420 kg. La vitesse de pointe est toujours limitée électroniquement. Mais l’auto ne « s’arrête » plus à 250 km/h mais à 280 km/h. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 3,9 secondes, c’est 1 seconde de moins que la R !
La technique reste proche du modèle de série. On retrouve la transmission intégrale permanente 4MOTION, couplée à une boîte de vitesses automatique double embrayage 6 rapports DSG, qui se commande par le levier ou via des touches au volant. Pour la répartition du couple entre les deux essieux, la Golf R400 utilise un coupleur Haldex de cinquième génération. Les blocages de différentiel électroniques EDS intégrés au correcteur électronique de trajectoire ESC assurent la fonction de blocage inter-roues.
Un mode Sport est proposé pour l’ESC, qui intervient alors plus tardivement. Il peut être aussi totalement déconnecté. Le châssis est abaissé de 20 mm par rapport à celui d’une Golf de base. La taille des pneumatiques ne bouge pas (235/35 R19). En revanche, le design des jantes a été revu pour améliorer le refroidissement du système de freinage renforcé.
Le design de la Golf n’a pas été bouleversé. On reconnaît quand même la R400 au premier coup d’oeil avec son kit carrosserie spécifique, qui semble avoir été mis au point avec un amateur de tuning. La carrosserie a été élargie de 20 mm de chaque côté pour accueillir les roues de 19 pouces déplacées vers l’extérieur en raison du déport accru. Les ailes ont été un peu gonflées, même si cela ne saute pas vraiment aux yeux.
On remarquera mieux les nouvelles prises d’air entourées de carbone ou la ligne jaune dans la calandre qui se prolonge dans les phares. A l’arrière, on observe un becquet sur deux niveaux (dont un intègre le troisième feu stop), une double sortie d’échappement en position centrale et une évacuation d’air derrière les roues. La carrosserie adopte une teinte sobre nommée « Silver Flake ».
L’intérieur reste proche de la série. Le conducteur et le passager prennent place dans des baquets de course à appuie-tête et passage de ceinture intégrés. Les sièges sont habillés de cuir et d’Alcantara. Les surpiqûres et liserés sont jaunes. Les inserts décoratifs en carbone sont recouvert d’une peinture vernie brillante. L’éclairage d’ambiance est blanc.
Reste à patienter jusqu’au lancement de cette auto. La R400 ne devrait pas être prête avant 2015 au mieux.
[MAJ] : les tarifs de la R400 sont désormais connus (exclu Abcmoteur) !
Assez logiquement, aujourd’hui la gamme de motorisations de la Volkswagen Golf SW est tournée vers le diesel avec quatre TDI de 90 à 150 ch contre deux TSI de 85 et 105 ch. Toutefois, la donne pourrait évoluer à en croire une vidéo récente du compte YouTube TouriClips spécialisé dans la prise de vue de modèles en développement.
Voici une nouvelle surprenante, la marque allemande a été aperçue sur la Nordschleife – la boucle nord du Nürburgring – en train de tester ardûment une Golf dans sa version break. En regardant l’auto, on remarque des jantes d’un gros diamètre, une garde au sol diminuée, des boucliers plus agressifs et deux sorties d’échappement ovales nous indiquant l’orientation sportive de l’engin. Autre indice, c’est une Golf 7 R (300 ch) – ou serait-ce une R Evo 370 ch ? – qui est à ses trousses…
La Volkswagen Golf SW sautera directement à la case « R », sans même passer par le sigle « GTI » ! – (crédit : vidéo TouriClips)
Tout cela concorde donc vers le fait que le constructeur prépare une Golf SW R dotée du 2,0 l TSI développant 300 ch avec une transmission intégrale (4Motion) afin de faire passer la puissance au sol efficacement.
Il s’agit là d’une future version un peu inattendue, car c’est un segment de niche que vise VW avec une Golf SW R tout comme avec la Seat Leon ST Cupra photographiée en fin d’année dernière.
La Golf break la plus puissante de son histoire pourrait faire son apparition au Mondial de Paris au mois d’octobre prochain pour une commercialisation en 2015 à un prix estimé à partir de 42 000 €.
A suivre…
Volkswagen dévoile à l’occasion de salon de Genève un énième SUV : le T-ROC. Positionné en le le futur Taigun et le Tiguan, ce SUV à trois portes affiche un look plus décalé qu’à l’ordinaire chez la marque allemande. Un bon point !
Lorsque l’on observe la face avant du T-ROC, on remarque que les designers VW ont misé sur une allure de baroudeur aux traits musclés. La calandre dispose d’une grille noire très aérée, les deux grosses optiques d’antibrouillard rondes contrastent avec les phares supérieurs plus effilés, tandis que les nervures et encoches sur le capot affichent la couleur !
Le Volkswagen T-ROC Concept mesure 4,18 m de long, 1,83 m de large et 1,50 m de haut
Ses deux optiques logées dans le bouclier font référence à la Karmann Ghia Type 34 de 1961
La partie arrière ne demeure pas moins originale avec des feux stop au dessin travaillé. Le bouclier arbore deux optiques circulaires rappelant celles présentes sur la proue
Bien entendu, les divers éléments du milieu des 4×4 sont de la partie tels qu’un sabot de protection à l’avant et à l’arrière, des passages de roue marqués abritant des jantes en alliage de 19 pouces, …
Les deux panneaux de toit amovible peuvent se loger dans le coffre et font du VW T-ROC un découvrable
Du côté de l’habitacle, les formes très tranchées sont également présentes. Le coloris Blue-Splash Metallic se trouvant sur les panneaux de porte et les sièges en cuir et les quelques touches de jaune égayent l’habitacle.
Les nouvelles technologies ne sont pas oubliées avec un grand écran multimédia positionné sur la console centrale. Cet ordinateur de bord de 12,3 pouces contrôle également la climatisation et propose un système d’info-divertissement avec des applications, la navigation, etc…
A cela, s’ajoute des caméras situées sur la proue et la poupe – retransmises sur l’écran tactile – permettant de mieux appréhender les obstacle en conduite tout-terrain.
Pour mouvoir le T-ROC, Volkswagen emploie un 2,0 l TDI de 184 ch offrant un couple de 380 Nm. C’est d’ailleurs le même diesel que celui de la Golf GTD (voir notre essai circuit) et aussi la même plateforme MQB qui est utilisée.
Selon l’adhérence, le conducteur pourra choisir entre trois modes.
« Street » utilisant les roues arrière en plus en cas de perte de motricité, alors que « Offroad » et « Snow » sollicitent à 50/50 les deux trains
Associé à la transmission intégrale 4MOTION et à une boîte automatique à double embrayage DSG à 7 vitesses, le SUV consomme 4,9 l l/100 km selon le constructeur pour 129 g de CO2 rejetés. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 6,9 s et la vitesse maximum s’établit à 210 km/h.
Enfin, le T-ROC débouchera très certainement sur un modèle de série d’ici le printemps 2015 appelé « Roccadura », un nom déposé récemment par VW. Il pourrait concurrencer, entre autres, les Peugeot 2008, Renault Captur et Nissan Juke restylé.
Comme annoncé au début du mois de février dernier, voici la nouvelle Volkswagen Golf GTE ! Cette hybride rechargeable est une compacte puissante de plus de 200 ch qui reprend la motorisation déjà vue sur une cousine du groupe VAG : l’Audi A3 Sportback e-tron.
Pour dessiner et différencier la GTE des autres versions de la Golf, Volkswagen a pris un peu de GTI, de GTD (voir notre essai circuit) et de e-Golf pour « mixer » le tout. Résultat, la proue est grandement inspirée par la e-Golf avec ses LED dans le bouclier et sa barrette bleue au niveau de la calandre. Afin de gagner un peu en agressivité, elle ajoute comme deux griffes de part et d’autre des extrémités du bouclier.
Du côté du profil rien de nouveau, mais en revanche en ce qui concerne la poupe, on note une double sortie d’échappement positionnée à gauche qui semble identique à la GTD.
La Golf devient hybride (uniquement en 5 portes) ! Un atout de plus pour la référence des compactes…
Enfin au chapitre de l’habitacle, la marque reprend l’intérieur des GTI et GTD en ajoutant des touches de couleur bleues. A cela, des équipements spécifiques sont ajoutés tels que l’affichage du mode utilisé (thermique, hybride ou électrique) avec un ensemble de statistiques, le Driving Range Monitor permettant d’estimer le gain de consommation électrique en désactivant certaines fonctions et une touche « GTE » permet de découvrir la caractère musclé de la compacte germanique…
Parlons donc de la mécanique de cette auto. Dans la Golf GTE, on trouve deux moteurs : un essence turbo 1,4 l TSI de 150 ch et un bloc électrique de 75 kW, soit une puissance totale de 204 ch pour 350 Nm de couple. En 100 % électrique, la voiture est capable les 130 km/h et en hybride les 217 km/h. Dans ce dernier mode, le 0 à 100 km/h est effectué en 7,6 s à l’aide de la boîte DSG6, soit 0,1 s de plus qu’une GTD (184 ch/380 Nm) et 1,1 s de plus qu’une GTI (220 ch/350 Nm).
Si la consommation baisse, il faudra compter sur un poids en hausse de 300 kg, de 10-20 dm3 de volume de coffre en moins et un réservoir de carburant amoindri de 10 litres à peu près
Le point positif de cette motorisation, c’est bien sa consommation en carburant. Avec une moyenne annoncée de 1,5 l/100 km (bien plus élevée en réalité pour un usage normal : environ 5 litres) pour 35 g de CO2 rejetés, elle permet d’allier performance et efficience. Son autonomie est donnée pour 940 km et en « zéro émission » pour 50 km (plutôt 30 km environ en fonction de l’énergie récupérée au freinage).
Avec un intérieur identique aux versions sportives, la Volkswagen Golf GTE affiche la couleur. Le comportement suivra-t-il suite à l’embonpoint ?
Réponse lors des essais !
Comme c’est une hybride plug-in, elle se recharge sur une prise classique 220 volts. La Golf GTE demande ainsi trois heures et demi pour une charge complète. En passant par une borne spéciale « Wallbox », le temps nécessaire diminue d’une heure, pas mal !
Volkswagen n’a pas encore communiqué officiellement sur ces sujets. On devrait retrouver la Golf GTE à la vente à partir de l’autonome 2014 pour un prix avoisinant les 35 000 €. Et il faudra déduire un bonus écologique de 4 000 €. Rien d’excessif au regard des autres versions de ce modèle proposant une puissance proche… Le coup de pouce du gouvernement la rend même attractive !
Les visiteurs du salon de Genève pourront la découvrir dès le 6 mars.
Le Volkswagen Scirocco (voir notre essai en version R) va poursuivre sa carrière honorable. Après six années d’existence, la marque allemande le fait passer par la case restylage alors qu’à l’ordinaire ce rafraichissement a lieu à la mi-carrière, soit 3 ans après le lancement à l’image de la Polo.
Pour le salon de Genève, Volkswagen présentera sur son stand le Scirocco phase 2. Pour ce restylage, la plastique du coupé est visée. On note notamment des évolutions pour la proue et la poupe.
Au sujet de la proue, le Scirocco 2014 gagne un nouveau dessin pour les optiques avec LED et bi-xénon. Le bouclier devient plus agressif et reprend les traits de la Golf 7 GTI (voir notre essai sur circuit). Les grilles changent aussi de dessin. Pour la version R, les évolutions sont plus discrètes.
Du côté de la poupe, l’apport de restylage est encore moins marqué. Cela se limite à des optiques de feu aux formes plus rectangulaires et à de nouveaux pare-chocs. Quant à la version R, elle reçoit les mêmes modifications, mais avec en plus de faux extracteurs derrière les roues.
Cinq coloris sont disponibles pour la carrosserie : « Pure White », « Flash Red », « Urano Grey », « Ultra Violet » et « Pyramid Gold ». De nouvelles jantes seront aussi proposées.
A l’intérieur, le nouveau Scirocco s’améliore. La grande de partie de ses éléments est tirée de la Golf. Pour le lifting, les matériaux gagnent en qualité, trois jauges (pression du turbo, température d’huile et chronomètre) apparaissent au-dessus de la console centrale à l’image de la Coccinelle (voir notre essai).
Les habillages de portes et les selleries sont mis à jour tout comme les équipements. En effet, le coupé profite du système audio « Dynaudio Excite » et de l’aide au stationnement appelé « ParkAssist ».
Autre bonne nouvelle, ce restyling ne se limite pas aux apparences, le plus important est également retravaillé : les moteurs. Tous sont équipés du stop & start (sauf le 280 ch) et gagnent quelques chevaux (entre 7 et 20 ch) au passage tout en diminuant leur consommation de carburant et respectent la norme anti-pollution Euro VI.
Une boîte manuelle à six vitesse est de série ou en option la boîte auto DSG peut être choisie.
Type de moteur | Moteur | Puissance | Conso | CO2 |
essence |
1,4 l TSI | 125 ch | 5,4 l | 125 g |
2,0 l TSI | 180 ch | 6,0 l | 139 g | |
2,0 l TSI | 220 ch | 6,0 l | 139 g | |
2,0 l TSI | 280 ch | 8,0 l | 187 g | |
diesel | 2,0 l TDI | 150 ch | 4,1 l | 107 g |
2,0 l TDI | 184 ch | 4,3 l | 111 g |
Pour les intéressés, la prise de commande devrait bientôt intervenir, tandis que la date de sortie est prévue pour la mi-août 2014. Les prix – qui progresseront sans doute légèrement – n’ont pas encore été communiqués (MAJ : les voici !).
Fin février, Volkswagen dévoilait sa Polo restylée. Les critiques ont fusé sur le peu de changements esthétiques qu’apportait la marque à sa citadine. Cependant, son offre de motorisations a été largement revue pour privilégier les trois-cylindres. Et qu’en est-il des prix ?
Pour le client, la Polo 2014 repose sur quatre finitions (Trendline, Confortline, Sportline) dont une série spéciale (Cup). Avec un écart de 1 800 € pour passer d’une finition à une autre, l’Allemande s’affiche à un prix d’entrée à 12 900 € en 3 portes finition Trendline avec le petit bloc essence trois-cylindres 1,0 l de 60 ch. Soit le même prix pour la même puissance qu’en 2013. Ses rivales 3 portes trois-cylindres essence qui sont une Ford Fiesta reste donc imbattable avec 1,2 l 60 ch vendu à partir de 8 990 €, quand une Peugeot 208 (voir notre essai) débute à 12 300 € avec son 1,0 l VTi 68 ch.
Le 1,0 l 75 ch démarre à 13 600 € et le 1,2 l TSI 90 à 16 300 €. L’essence le plus puissant – avant l’arrivée de la Polo GTI et d’une version R – est le 1,2 l TSI 110 ch qui s’échange contre 18 400 €.
Le ticket d’entrée pour rouler au mazout est de 15 900 € pour le nouveau trois-cylindres 1,4 l TDI 75 ch dont il faut déduire un – petit – bonus écologique de 150 €. La Peugeot 208, disponible uniquement à partir du deuxième niveau de finition, est facturée 16 450 € avec son 1,4 l HDi 68 ch et une Renault Clio sera remise contre 16 100 € accompagné d’un 1,5 l dCi 75 ch.
Le 1,4 l TDI 90 ch s’échelonne de 18 400 à 21 800 € avec la finition la plus haute (Sportline).
Pour afficher des tarifs les plus bas possibles, les constructeur proposent souvent un premier niveau de finition presque dépouillé si l’on ne recourt pas aux options. Ainsi, une Trendline profite, certes, de la surveillance contre la somnolence, une banquette 1-3/2-3, de quatre vitres électriques sur la 5 portes et du régulateur de vitesse en série, mais la climatisation et la radio avec écran tactile 5 pouces devront être choisis avec le pack Acess (800 €).
En choisissant la finition Confortline, on bénéficie de jantes alliage, d’une planche de bord avec plastique moussé, d’une boîte à gants réfrigérées, du Bluetooth et d’un port USB. Les équipements telles que la suspensions pilotée (611 €) et le régulateur de vitesse actif (400 €) sont réservés au haut de gamme.
Apparu pour la première fois au salon de Sao Paulo, au Brésil, en 2012, le Volkswagen Taigun fait un retour surprise cette année à New Delhi, en Inde. Il en profite pour évoluer légèrement et coller un peu plus aux attentes locales.
Le salon indien ouvert depuis mercredi dernier a amené un bon nombre de constructeurs qui voient cet événement comme un moyen de plus en plus incontournable pour se montrer aux yeux des clients des pays émergents représentant un fort potentiel de ventes. Et le type de voiture phare est bien le SUV. Après Renault et son Kwid, Chevrolet et son Adra et sans oublier Honda avec le XS-1, voici Volkswagen qui rapplique avec son Taigun – anagramme du Tiguan – quelque peu modifié pour l’occasion.
Petit, mais costaud. Voici le message que veut faire passer le SUV compact Volkswagen Taigun avec ses formes rectangulaires et ses passages de roue bombés
Son allure est assez dynamique avec des jantes au dessin suggestif, deux sorties d’échappement intégrées à la protection typée alu et la poignée de porte arrière dissimulée dans l’encadrement y participe également
Pour ceux qui n’ont pas mémorisé dans le détail le concept-car allemand, il sera bien difficile de trouver les différences par rapport à la version présentée précédemment. Bien entendu, on peut remarquer que la teinte passe du bleu clair à l’orange, mais il y a aussi l’arrivée d’une excroissance sur la poupe. Une roue de secours a été fixée sur la porte de coffre afin de répondre à la demande du marché. Il est précisé que « les futurs clients souhaitaient avoir rapidement accès à la roue de secours, sans avoir à vider le coffre ». De cette façon, le Taigun gagne 14 cm en passant de 3,85 à 3,99 m à cause du pneu.
Par ailleurs, l’habitacle est revu par endroits pour être plus en phase avec la réalité. Ce pas vers la commercialisation est d’autant plus apparent que la planche de bord est reprise à la petite citadine Up! déjà en vente. La console centrale est représentée par un écran tactile et l’aération se commande directement à l’aide d’un bouton situé sur la grille à l’image de futur Audi TT. Cependant, il y a peu de chance que ce procédé coûteux soit maintenu pour la série.
Ce petit SUV compact basé sur le châssis de la Up! est animé par un trois-cylindres 1,0 l turbo d’une puissance de 110 ch. Un bloc que l’on retrouve sous le capot de la Polo tout récemment restylée. Malgré ses apparences de tout-terrain, le Taigun ne sera disponible qu’en traction et malheureusement pas en transmission intégrale.
Initialement attendu pour une commercialisation en 2014, le Volkswagen Taigun fait durer le suspens puisque la marque de Wolfsburg n’a toujours pas indiqué de date de sortie. Celle-ci est estimée pour 2015, voire 2016 ! Il sera vendu à un prix contenu dans les pays émergents, mais aussi en Europe.
Ses concurrents que sont la Fiat Panda Trekking, le Ford EcoSport et le Suzuki IV 4 (remplaçant de l’ancien SX4) pourraient lui griller la priorité en arrivant en concessions un peu plus tôt…
Volkswagen va profiter du salon de Genève qui se tiendra au mois de mars prochain pour dévoiler une version inédite dans la gamme de la Golf 7 (voir notre essai) : la GTE. Que signifie cette appellation ? Trois lettres pour résumer « Grand Tourisme Electrique ». Explications.
Cette Golf VII sera une hybride rechargeable, cela veut dire qu’elle sera dotée d’un moteur thermique et d’un moteur électrique à la différence de la e-Golf fonctionnant à 100 % à l’électricité. Son autonomie en tout électrique (elle peut être rechargée sur le secteur à l’aide d’une prise) permettra de l’utiliser comme un VE sur de court trajets (50 km maxi), urbains notamment.
La puissance de l’Allemande atteindra 204 ch et 350 Nm de couple dont 150 ch tirés d’une 1,4 l TSI et 105 ch (75 kW) d’un moteur électrique. C’est une batterie de 8,8 kWh qui se chargera d’alimenter ce dernier.
Les performances devraient être similaire à sa cousine d’Ingolstadt, voire même légèrement meilleures. On table donc sur un 0 à 100 km/h en 7,6 s, une Vmax de 225 km/h et une consommation mixte annoncée sur le papier de 1,5 l/100 km pour 35 g de CO2/km.
Là où il s’agit encore de spéculations, c’est à propos des modifications de châssis, de suspensions et freinage. Volkswagen offrira-t-il à la Golf GTE les moyens de se battre sur circuit ? La proposera-t-il comme une alternative aux GTI et GTD (voir notre essai sur circuit) ? Ce pourrait être une première dans la catégorie…
A suivre !
Sans surprise, l’extérieur ne change pas beaucoup. Le plus visible se trouve au niveau de l’avant, avec une nouvelle prise d’air.
On peste souvent contre les excès de sobriété du design Volkswagen. Avec leur style trop sage, les productions de la marque allemande ne font pas vraiment tourner les têtes mais elles ont un bel avantage : elles ne vieillissent jamais prématurément. Regardez la Polo : la cinquième génération de la fourmi va fêter à Genève ses cinq années et elle n’a pas pris une ride ! Ses formes sont toujours d’actualité et les ventes se maintiennent encore à un bon niveau.
Les immatriculations ont quand même commencé à baisser, avec par exemple – 7 % en 2013 en Europe par rapport à 2012. Volkswagen ne reste donc pas les bras croisés et offre une bonne mise à jour à sa citadine. Mais sans surprise, le design ne change pas beaucoup. La vraie révolution se trouve sous le capot.
La firme germanique a fait le grand ménage du côté des motorisations, aussi bien du côté de l’essence que du diesel. C’est bien simple, pour le sans-plomb, les 1.2 60 et 70 ch ainsi que le 1.4 85 ch ont été mis au placard. Pour le gazole, tout ce qui existait (1.2 TDI 75 ch et 1.6 TDI 90 ou 110 ch) passe aux oubliettes !
Le fond des optiques a été modifié tout comme la calandre. Si, si : la baguette chromée n’est plus au centre mais en bas ! Enorme, non ?
Pour les TDI, on trouve à la place un unique et inédit trois cylindres 1.4 litre décliné en 75, 90 et 105 ch. Pour l’essence, les versions de base reprennent le trois cylindres 1.0 MPI de 60 ou 75 ch de la Up ! La Polo inaugurera courant 2014 un nouveau 1.0 turbo TSI de 90 ch, qui annonce déjà une consommation en cycle mixte de seulement 4,1 litres tous les 100 km. En attendant, il y a un 1.2 TSI 90 ch. Une version 110 ch est aussi au catalogue.
Les modèles les plus puissants ne sont pas oubliés, au contraire. La BlueGT dotée d’un 1.4 TSI avec fonction désactivation des cylindres lors des faibles charges passe de 140 à 150 chevaux. Et la GTI voit son bloc grimper de 180 à 192 ch. Elle se rapproche ainsi des Renault Clio RS et Peugeot 208 GTI, qui annoncent 200 ch. On attend maintenant de pied ferme la version R WRC qui devrait avoir 250 ch !
C’est au niveau des moteurs que la Polo change le plus, avec de nouveaux blocs 3 cylindres, toujours moins gourmands.
Revenons-en au design de la voiture pour détailler ce qui change. La transformation la plus visible se situe au niveau du bouclier avant, avec une nouvelle prise d’air. Plus grande, elle intègre des antibrouillards horizontaux reliés par une baguette chromée, comme sur les berlines de VW. La calandre évolue légèrement et un œil exercé remarquera le nouveau fond des phares. Les versions les plus chics adopteront une signature lumineuse inédite à base de LED. A l’arrière, il y a un nouveau bouclier, qui montre un petit renfoncement au niveau de la plaque d’immatriculation.
A l’intérieur, le regard est attiré par le nouveau volant et la toute nouvelle instrumentation, inspirée par la Golf 7 (voir notre essai). Les compteurs sont logés dans des petits fûts, pour une meilleure lisibilité. Au niveau de la console centrale, on remarque une organisation revue des commandes. De nouveaux systèmes multimédia prennent place, avec des écrans tactiles de 5 ou 6,5 pouces. La Polo cru 2014 se veut ainsi plus connectée, avec par exemple une fonction qui permet de piloter les applications de son smartphone directement via l’écran de la voiture.
Les habitués de la Polo remarqueront le nouveau volant et l’instrumentation revue, inspirée par la Golf.
Côté équipements, la Polo imite les grandes. En option, elle pourra être dotée du système FrontAssist, un dispositif qui freine automatiquement la voiture jusqu’à 30 km/h si celle-ci détecte un risque de collision. Vous pourrez aussi disposer d’un régulateur de vitesse actif qui maintient les distances de sécurité.
Cette « nouvelle » Polo fera ses débuts en public lors du Salon de Genève.
>> Voir les tarifs et équipements
Le salon auto de Pékin qui se tiendra au mois d’avril prochain pourrait réserver une surprise de taille sur le stand Volkswagen d’après Autocar. En effet, la marque de Wolfsbourg préparerait une version encore plus musclée de la Golf 7 R (voir fiche technique). Voici les premier éléments connus.
L’ennemi des performances, c’est le poids. Ainsi, pour la future Golf R Evo attendue en tant que concept-car au salon de Pékin 2014 s’allègera d’une centaine de kilos sur la balance. Pour afficher 1 300 kg, Volkswagen utilisera à tour de bras des matériaux légers et de la fibre de carbone.
Mais ce n’est pas tout ! Pour enfoncer le clou, la Golf R Evo verra sa mécanique boostée. Le 2,0 l TSI de 300 ch (à 5 500 tr/min) et 380 Nm de couple (à 1 800 tr/min) va permettre d’obtenir 370 ch et 450 Nm ! Il ne s’agit donc pas d’une timide optimisation moteur !…
Reste à savoir si production en série il y aura, et pour quelle quantité et prix…
Afin de patienter, les fans du modèle pourront se réjouir de découvrir cette nouvelle série de photos pour de la Golf R « normale » aux sports d’hiver :
Les marques de voitures d’outre-Rhin ont pour habitude de ne pas métamorphoser leurs modèles lorsque ces derniers arrivent à mi-carrière. C’est à ce moment précis qu’intervient la plupart du temps le restylage d’une auto. Pour la future Volkswagen Polo V restylée (voir notre essai de la Polo R WRC 220 ch), les designers ont fait très fort !
Avec ces photos volées en provenance du site Inautonews, on découvre la Polo 5 phase 2 et pendant un instant, on se demande s’il s’agit vraiment de la version remodelée attendue pour bientôt ?
En effet, les modifications esthétiques seront très limitées. La citadine allemande se contentera d’un bouclier légèrement revu et inspiré par la Passat intégrant un radar anti-collision (ainsi que d’autres capteurs), tandis que les optiques avant et arrière sont réarrangées avec de nouvelles LED (de série ?).
Pour l’habitacle, les améliorations sont un peu plus nombreuses. On remarque une console centrale revue avec une nouvelle platine de commande pour la climatisation automatique, un nouvel écran d’ordinateur de bord sans doute tactile (en série dès le deuxième niveau de finition ?), de nouveaux commodos permettant de commander l’ODB, un bouton pour enclencher un mode sport (réservé à certaines motorisations), et un nouveau volant inspiré de sa grand sœur la Golf 7 (voir notre essai).
La console centrale semble un peu chargée, mais ces boutons évitent le 100 % tactile parfois peu pratique et intuitif
Au chapitre mécanique, les petits blocs atmo essence au catalogue devrait laisser place à un concurrent du 1,0 l Ecoboost de Ford. Il s’agit d’un 1,0 l TSI avec injection directe et turbo. Ce trois-cylindres déclinés en plusieurs puissances ne dépassera pas 100 ch en toute logique.
La présentation officielle du facelift de la Polo 5 se fera lors du salon de Genève, en Suisse. Rendez-vous donc au mois de mars prochain. Sa commercialisation est prévue dans la foulée, soit mars ou avril 2014.
Pour ce qui est des tarifs, les prix évolueront peu. La dotation probablement plus riche, pourra éventuellement justifier une rallonge comprise entre 200 et 400 € par rapport à aujourd’hui. Le prix d’entrée estimée est autour des 13 000 € en 3-cylindres 1,2 l finition Trendline 3 portes.
Volkswagen ne s’en cache pas : si l’auto est bien accueillie, elle sera industrialisée. Mais de façon sûrement édulcorée.
Volkswagen se montre particulièrement peu inspiré en ce début d’année. Sa « grande » nouveauté pour Detroit est cette Beetle… en tenue de plage. Fort logique en plein hiver, dans une ville qui n’est pas vraiment réputée pour ses clubs de vacance et qui sort tout juste, comme une bonne partie du nord-est du pays, d’une période de froid polaire ! On est un peu mauvaise langue, car VW précise que l’on peut aussi aller au ski avec cette auto. Le coup de la Beetle Dune, la marque allemande nous l’avait aussi déjà fait avec la première génération en 2000, et cela n’avait abouti à rien en série.
Les passages de roue sont composés d’un élément noir mat et d’une partie noire brillante. Pas sûr que cela soit gardé en série !
Les choses pourraient être différentes cette fois, car Volkswagen souligne dans son communiqué le fait que ce concept-car est proche d’un modèle de série. Il se veut plus réaliste que le premier concept du genre. Il est vrai que la firme germanique a pris pour habitude de décliner ses modèles en version Cross, dotée d’un accastillage de baroudeur (mais sans transmission intégrale).
La Dune adopte une couleur orange nommée Arizona. Au niveau de la face avant, on remarque un capot modifié. La partie centrale semble légèrement surélevée et on remarque des entrées d’air de chaque côté, près du pare-brise. Le bouclier est inédit. Il intègre une bouche centrale dotée d’une grille en nid d’abeilles (typique des modèles Cross). L’élément chromé qui l’entoure fait aussi office de ski de protection. Deux autres entrées d’air prennent place sur les côtés, où se logent des antibrouillards à LED en forme d’arc de cercle.
Les extensions des roues adoptent un effet contrastant noir. Le premier cercle est mat, le deuxième est peint en brillant. Leur présence élargit la voiture de 48 mm. La longueur prend 12 mm (total de 4,29 mètres) et la garde au sol est relevée de 50 mm (1,53 mètre de hauteur). Les jantes en alu de 19 pouces, avec un logo peint couleur carrosserie, sont chaussées de pneu 255/45. Les coques des rétroviseurs sont recouverts d’un film en alu.
VW a prévu des emplacements et des sangles pour accrocher ses paires de skis. La présence de celles-ci n’empêche pas d’ouvrir le coffre.
A l’arrière, on remarque un nouvel habillage plus foncé pour les feux. Le bouclier intègre une partie noire brillante, une protection chromée et une double sortie d’échappement. L’originalité de cette Dune est la présence d’un spoiler en haut de la lunette sur lequel peut venir se fixer des skis. Des sangles de 20 mm sont prévues à cet effet.
A bord, les changements sont moins visibles. On remarque surtout une nouvelle déco, avec des éléments peints en couleur Arizona. Les sièges adoptent un cuir Céramique, avec des surpiqûres oranges. Il y a quand même une modification bien visible : la boîte à gants supérieure cède la place à une poignée de maintien, clin d’oeil à la première Coccinelle. Le système d’info-divertissement a été revu, avec un écran 7,7 pouces à la technologie AMOLED (Active Matrix Organic LED) pour un rendu avec plus de finesse. Ce GPS s’enrichit de l’application Sideways, un programme qui intègre « proactivement » les points d’intérêt. Par exemple, l’écran tactile vous indique non seulement s’il y a des restaurants à proximité mais aussi si vos amis s’y trouvent déjà.
Seule grande différence à l’intérieur : une poignée de maintien à la place de la boîte à gants supérieure.
Techniquement, on reste proche d’un modèle de série. La Dune est dotée d’un bloc 2.0 essence turbo de 210 ch, associé à une boîte robotisée double embrayage DSG à 6 rapports. La vitesse maxi est de 227 km/h et le 0 à 100 km/h est réalisé en 7,5 secondes. Le blocage de différentiel électronique XDS est de la partie.