C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
La première Coccinelle est apparue en 1938. Depuis, la célèbre Volkswagen a bien évolué avec dernièrement la sortie de la Coccinelle de troisième génération dans une déclinaison cabriolet. La période estivale étant là, c’est l’occasion d’aller faire l’essai de la Cox’ dans sa version Edition 60’s !
Une carrosserie sexy
Lorsqu’on la découvre, on a bien devant les yeux une Coccinelle avec ses formes rondes et généreuses, mais quelque chose a changé. En effet, l’auto est moins féminine désormais. Elle en impose d’avantage avec son empattement allongé (2,54 m), ses voies élargies et ses jantes de grande taille. Ses dimensions en témoignent avec 4,28 m pour la longueur, 1,81 m pour la largeur et 1,47 m pour la hauteur.
La bouille d’une Cox’ ? Irrésistible vous diront la gente féminine et… masculine depuis cette troisième génération bien assise sur ses quatre roues
Mais il faut avouer qu’une teinte moins neutre aurait été bienvenue pour la rendre encore un peu plus désirable
Et une roue en taille 17′ aurait été suffisante, car les pneus en 235 45 R18V ne seront pas donnés lors de leur remplacement
Un des signes distinctifs de l’édition limitée 60′ est le sigle ci-dessus avec les jantes spécifiques et les liserés de chrome sur les portes
Oh ! C’est le même rétroviseur au design travaillé vu sur l’essai de la Scirocco R !
Le fameux phare (bi-xénon) rond ou plutôt ovale qui reste indémodable est entouré de LED pour le plus bel effet
A l’intérieur : du sport !
Dans cette finition sixties basée sur la Sport, l’habitacle de la voiture est fort sympathique avec cette ambiance qui rompt avec la sobriété de la majorité de la production automobile actuelle. La finition a fait un net bon avant par rapport à sa devancière la New Beetle sortie en 1998. Les sièges de cuir rouge font leur effet tout comme les manomètres d’huile et de pression du turbo avec un chronomètre en sus !
La voiture propose quatre places dont deux à l’arrière qui sont confortables, mais avec un espace aux jambes réduit. Il n’est pas le pire de la catégorie
L’intérieur de la nouvelle Coccinelle est agréable, on s’y sent bien et les touches sportives sont bien vues. Peut-être peut-on regretter que Volkswagen n’ait pas fait un peu plus dans le rétro notamment pour la console centrale similaire à la Golf ?
L’ordinateur de bord qui accueille les équipements actuels (GPS avec gestion du trafic, Bluetooth, radar de recul, …) tout en étant simple à prendre en main
Le tableau de bord est bien dessiné et agréable à l’usage, on regrette simplement que les vitesses inscrites ne correspondent pas aux limitations françaises. Il n’est pas toujours facile de viser le petit trait représentant 90 km/h par exemple
Le volume de 225 litres est honorable d’autant plus qu’un caisson de la marque Fender vient apporter une touche qualitative au système audio embarqué
Silence sur route
Equipée d’un moteur turbo essence 1,4 litres TFSI offrant 160 chevaux à 5 800 tours/min et 240 Nm de couple à 1 500 tours/min, la Volkswagen Coccinelle cabriolet doit supporter 95 kilos de plus (1 468 contre 1 373 kg) par rapport au modèle non découvrable. Le 0 à 100 km/h est effectué en 8,6 s contre 8,3 s. Malgré tout, l’agrément de conduite reste préservé. Les départs et les relances sont francs lorsque l’on enfonce la pédale. Le silence de fonctionnement du bloc TFSI est surprenant et royal lorsque l’on est décapoté.
Ce cab’ distille un véritable plaisir de cruiser sans toit sur un filet de gaz avec la boîte de vitesse DSG à sept rapports et à double embrayage (automatique) connue pour son efficacité et sa douceur de fonctionnement qui lui permet de se faire oublier
D’ailleurs, lorsqu’il s’agit de faire fonctionner la cinématique de toit, c’est du cinq étoiles : le tout peut être actionné en 9,5 secondes et ce, jusqu’à 50 km/h, ce qui se révèle appréciable au quotidien. Pour les créneaux et autres manœuvres, on les préfèrera capote repliée. Les formes rondes et les angles de vision ne sont pas commodes. Heureusement, les capteurs intégrés dans les pare-choc guident le conducteur face aux obstacles et le diamètre de braquage (10,8 m) est bon.
La consommation lors du test s’est élevée à 8,3 l comme le montrent ces clichés, mais il est possible de descendre sous les 8 l pour atteindre environ 7,5 l en mixte soit à peu près un 1 l de plus qu’annoncé par le constructeur. Le réservoir d’une contenance de 55 l permet d’envisager de longues virées sans ravitailler trop souvent
En outre, le soin apporté au confort sur le cab’ se ressent par rapport au modèle à toit fixe (voir l’essai). Ici, les suspensions sont très agréables et elles ne pompent pas trop en dépit de la prise de poids nécessaire. Toutefois, le comportement de l’auto reste sein et prévenant. Seul petit détail : les freins composés de quatre disques (dont deux ventilés à l’avant) manquent d’un petit peu de mordant lorsqu’on les attaque.
Que faut-il retenir ?
Les plus | Les moins | ||
– Charme des lignes et l’ambiance « sport » de l’habitacle – Insonorisation et agrément moteur – Finition de bonne facture – Confort |
– Manœuvres peu aisées – Poids – Freinage manquant un petit peu de mordant |
Conclusion
Pour conclure, on se rend compte que l’on a ici une Volkswagen Coccinelle cabriolet qui remplit tout ses objectifs de façon homogène. Elle est suffisamment polyvalente, agréable à conduire, vivable cheveux au vent tout en rappelant son passé avec son faciès néo-rétro.
La nouvelle Coccinelle cabriolet de Volkswagen rencontrera-t-elle le succès ? La météo n’aide pas, mais les passionnés et adeptes des découvrables iront très certainement l’essayer !
La version prise en main est une série limitée 1,4 l TFSI 160 ch Edition 60’s vendue neuve 33 390 €. Le prix d’entrée pour le TFSI 160 étant à 27 330 € et la moins chère des Coccinelle cabriolet débutant à 20 990 € avec l’essence 1,2 l TSI 105 ch.
Belle voiture, mais un peu féminine à mon goût…
Hello David,
je suis d’accord avec toi, la Coccinelle reste d’abord une voiture de femme. Pour ma part, je fais plutôt de l’œil à un coupé sportif : la 350Z. :p
Je la préfère également à la génération précédente, il reste le prix du caprice en effet. 😀
Bel essai ! Le charme de la Coc’ est conservé malgré les jantes trop « Pimp my ride » à mon gout et ce béquet bizarrement placé.
Une version R serait intéressante à voir et à essayer surtout. 🙂
Il y a une version sport avec une double sortie espacée et je trouve ça déjà bien sympa, à voir pour une version R aussi. 🙂 🙂