En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
La S1 sera disponible avec 3 ou 5 portes. La commercialisation débutera en mai. Premier prix : 33 900 €.
Les petites bombinettes ont toujours eu la côte. Et depuis quelques années, elles se multiplient ! Le mieux, c’est que de plus en plus de constructeurs réfléchissent à des versions encore plus épicées des citadines sportives qu’ils proposent déjà. Peugeot prépare une 208 R au-dessus de la GTI (voir notre essai), Renault va lancer une Clio Gordini en plus de la RS, VW a confirmé l’arrivée d’une Polo R WRC… Dans cette bataille, il y a un grand absent : Audi. Pourtant, la marque aux anneaux a bien dans son catalogue de produits une citadine depuis quatre ans, l’A1. Etonnant que depuis il n’y ait pas eu de S1 !
Les phares au Xénon sont de série. Ils intègrent un liseré rouge. Une future marque de fabrique des S ?
Transmission intégrale, évidemment
Ce curieux trou dans la gamme Audi est enfin comblé avec le lancement de cette S1, qui fait revivre un patronyme ayant connu son heure de gloire dans les années 80 en championnat du monde des rallyes. Pour envoyer un signal fort à la concurrence, Audi a mis sous le capot de la S1 le bloc le plus puissant de la catégorie. Le quatre cylindres 2.0 TFSI développe 231 ch et un couple qui peut monter jusqu’à 370 Nm. Avec lui, le 0 à 100 km/h est réalisé en 5,8 secondes (pour la 3 portes, 5,9 secondes pour la Sportback). La vitesse maximale est limitée à 250 km/h.
La S1 est une vraie sportive de la gamme Audi : elle adopte la transmission intégrale permanente Quattro. La pièce maîtresse du système est un embrayage multidisque hydraulique sur l’essieu arrière. Le châssis et la direction ont été revus. Sur l’essieu avant, des paliers oscillants modifiés améliorent la spontanéité des réactions à l’entrée des virages. À l’arrière, une construction à quatre bras remplace le train arrière à bras combinés des modèles classiques.
Petite mais rapide et efficace. La S1 a quatre roues motrices et annonce le 0 à 100 en 5,8 secondes !
La S1 est dotée de l’Audi Drive Select qui permet de faire varier selon différents modes le fonctionnement du moteur, de la climatisation automatique et de l’amortissement régulé. Les disques de frein sont plus gros, avec par exemple des 310 mm à l’avant.
Prémisse de restylage
La S1 inaugure de nouvelles optiques, que l’on retrouvera rapidement sur toutes les A1. Les projecteurs au xénon adoptent un liseré rouge. A l’arrière, l’habillage des feux est modifié, avec une nouvelle signature lumineuse, à base de LED bien évidemment. La S1 reçoit de nouvelles entrées d’air, des bas de caisse spécifiques, une grille de calandre noire et un grand diffuseur arrière avec quatre sorties d’échappement. A bord, pas changement important. Audi a juste soigné la déco : instrumentation à fond gris foncé, pédalier en acier inoxydable… En option, la marque allemande propose un pack style Quattro, avec des touches de couleur bien visibles, notamment derrière les sièges ou autour du levier de vitesse.
Service minimum à l’intérieur. En option, quelques éléments sont couleur carrosserie. Cela apporte un peu de gaieté.
Les S1 et S1 Sportback seront lancées en France en mai 2014 aux prix respectifs de 33 900 et 34 800 €. L’équipement de série comprend, entre autres, les jantes de 18 pouces, les rétroviseurs escamotables électriquement, l’aide au stationnement, le régulateur de vitesse, le GPS MMI couleur et les projecteurs Xénon. Parmi les options, on trouve le “Bose surround sound system” et l’Audi Connect pour disposer d’une connexion Internet. La marque aux anneaux annonce une consommation en cycle mixte de 7,0 litres aux 100 km. Avec 162 g/km de rejets de CO2, le malus est corsé : 2 200 €.
moche rien a dire de plus audi ne sait plus quoi faire comme voiture