Ford n’avait pas uniquement sa gamme Vignale à exposer au salon de Genève (lire : Le stand Ford fait part belle au haut de gamme à Genève). Sa Fiesta profitait aussi de l’événement pour recevoir quelques améliorations et atteindre notamment la barre des 200 ch.
Une Fiesta ST revigorée et affutée
L’actualité des citadines sportives est assez riche ces derniers temps. Peugeot et Renault ont boosté leurs 208 GTi et Clio RS, DS a amélioré sa 3 en la badgeant Performance et Opel a lancé sa nouvelle Corsa OPC (lire notre essai). Autant de concurrentes qui menacent la Ford Fiesta ST apparue sur le marché en 2013. L’Ovale bleue lui offre donc une version ST200 augmentant la puissance de son 1,6 l turbo Ecoboost et bonifiant le comportement.
Je vous parle plus en détails de la petite bombinette dans ma vidéo de présentation depuis le salon suisse :
La Fiesta ST étant déjà de base très amusante à conduire, cette Fiesta ST200 devrait l’être encore davantage. Les 200 ch (voire 215 ch avec l’overboost) lui permettront de recoller aux performances de ses rivales, tandis que le châssis revu (suspension, hauteur caisse…) lui apportera plus de rigueur.
La question que je me pose, c’est de savoir comment va se positionner cette nouvelle version. Va-t-elle se confronter à une 208 GTi classique (lire notre essai) ou bien à sa version épicée baptisée 208 GTi by Peugeot Sport (lire notre essai) ? J’aurais tendance à miser sur la deuxième option… Pour en avoir le cœur net, il faudra en prendre son volant, une chose pour laquelle on se fera pas prier chez Abcmoteur !
C’était le dernier épisode de cette petite série de vidéos commentées consacrées au salon de Genève 2016. N’hésitez pas à réagir et à vous abonner à la chaîne YouTube d’Abcmoteur.
Ford vient de mettre un grand coup d’accélérateur à sa griffe de luxe en exposant au salon de Genève trois modèles et un show-car signés Vignale. Petit tour du stand à l’Ovale bleue avec Abcmoteur…
Bientôt quatre modèles en Vignale
Après la présentation en avril 2015 de la Mondeo Vignale, Ford a décidé d’élargir grandement son offre. Ainsi, la Mondeo qui était disponible en 4 portes (malle) et break l’est maintenant aussi en 5 portes (hayon). Le monospace S-Max monte aussi en gamme, tout le SUV Edge. Le Kuga, plus compact et récemment restylé, sera également proposé en Vignale d’ici peu. Il était montré sous la forme d’un « concept ».
Concrètement, cette finition spéciale se remarque tout d’abord à l’extérieur. La calandre arbore une grille en nid d’abeille et les anti-brouillards sont étirés pour l’aspect sportif. Pour le côté chic, Ford propose deux teintes exclusives (Vignale Milano Grigio et Vignale Blanc Platinum) et pare de chrome les jantes, ainsi que certains éléments de la carrosserie. Le résultat est convaincant pour celui qui aime qu’une auto brille et l’esprit américain.
Un raffinement supplémentaire est apporté à l’habitacle. Cela se remarque à l’omniprésence du cuir s’invitant notamment sur la planche de bord, le tunnel de transmission ou encore d’une élégante manière sur les sièges à la sellerie matelassée. Les surpiqûres blanches éclaircissent un peu l’ensemble.
Des possibilités de personnalisation (jantes, cerclage d’antibrouillard, …) seront offertes à partir de 2017.
Vignale ne se limite pas à une finition
En plus de l’aspect esthétique, Vignale offre également des services supplémentaires à ses clients. Pour les choyer, ces derniers auront accès à des voyages privilégiés, des événements VIP (Chelsea Flower Show de Londres, Grand Prix F1 de Monaco, …) et des divertissements (théâtre, musique, …). Pour être connecté, il sera même possible de télécharger l’application pour smartphone Vignale Service donnant accès au magazine lifestyle Vignale Park Me et d’autres services comme la recherche d’un concessionnaire ou l’appel des urgences.
En complément, la Collection Vignale se compose d’objets (pochette pour iPad, habits, sacs, …) reprenant les matériaux utilisés dans les voitures.
Ford justifie l’existence de Vignale pour répondre à la demande de modèles haut de gamme de la part de ses clients qui sont jusqu’à 70 % à choisir la finition la plus haute sur certains modèles. Il sera intéressant de regarder les performances commerciales de Vignale d’ici un an pour se rendre compte si Ford a réussi à séduire et peut-être aussi à piquer des ventes à d’autres constructeurs… Nous essayerons de vous proposer dans le futur sur Abcmoteur l’essai d’un véhicule Vignale pour mieux analyser l’approche haut de gamme de la marque.
Retrouvez prochainement, chers lecteurs, notre présentation en vidéo de la Fiesta ST200 et notre interview du directeur du design de la gamme Ford Europe.
Sur le marché depuis 2013, la Ford Fiesta ST a trouvé sa place sur le segment des citadines sportives en dépit d’une puissance moins élevée. Pour Genève, l’Ovale bleue a boosté son moteur EcoBoost histoire de recoller à ses rivales…
De la puissance en plus, mais pas seulement
De nos jours, la plupart des autos urbaines survitaminées proposent au minimum 200 ch. Les Peugeot 208 GTi (lire notre essai) et Opel Corsa OPC (lire notre essai) en sont un bon exemple. Pourtant, la Fiesta ST se contentait des 182 ch de son 1,6 l turbo. Sa force étant de distiller beaucoup de fun à son volant comme j’avais pu le constater. Pour le salon helvétique, la version ST200 fait son apparition !
La Fiesta ST200 se repère à sa teinte exclusive, ses jantes de 17 pouces spécifiques et au logo ST200 sur le hayon
Comme son nom l’indique, la petite Fiesta propose 200 ch grâce à son quatre-cylindres essence retravaillé, et même temporairement 215 ch avec l’overboost. Le couple n’est pas reste, puisqu’il progresse encore davantage en passant de 240 à 290 Nm, voire 320 Nm pendant 20 s maximum. En raccourcissant en plus les rapports de boîte, Ford a réussi à faire chuter le 0 à 100 km/h de 0,2 s à 6,7 s.
Par ailleurs, le comportement sera probablement amélioré grâce à une nouvelle barre anti-roulis, une suspension revue et une hauteur de caisse diminuée de 15 mm. Le freinage progresse aussi, tandis que la direction est recalibrée pour être plus directe.
La Ford Fiesta ST200 arrivera sur les chaînes de production à partir de juin prochain.
Le nouveau Kuga ne sera pas dévoilé en première mondiale au Salon de Genève. Il sera bien présent sur le stand de la marque américaine, mais il aura déjà effectué une première sortie officielle ! Ford va l’exposer dès lundi au Mobile World Congress de Barcelone, le plus grand salon de l’industrie de la téléphonie mobile.
Vous pouvez lui parler
Drôle d’idée ! Si Ford a choisi ce lieu, c’est parce que le Kuga inaugure en Europe la troisième génération du système multimédia connecté SYNC. Promis plus rapide et plus simple, ce dispositif permet de contrôler la radio, la navigation, la climatisation ou son smartphone par commandes vocales. Le SYNC 3 réagit à des phrases comme « J’ai besoin d’un café ». L’auto cherchera alors un endroit pour cela et vous y guidera. Avis aux amateurs de K2000 !
Le SYNC 3 est associé à un nouvel écran tactile 8 pouces à l’interface améliorée. Il est possible de faire des zoom par pincement et des mouvements par glissement, comme sur son téléphone. Le système est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, ce qui permet de profiter des fonctions de son téléphone directement via l’écran de l’auto.
Le Kuga profite de son restylage pour améliorer sa liste d’équipements. Le système de stationnement automatique Active Park Assist gère désormais les manœuvres en bataille. Le freinage d’urgence en ville fonctionne maintenant jusqu’à 50 km/h. Les phares peuvent aussi être adaptatifs. Le système analyse les condition de lumière et ajuste le faisceau.
Style plus américain
Le nouveau look du Kuga était connu. Son jumeau américain, l’Escape, avait déjà bénéficié du rafraîchissement en novembre 2015. La face avant est entièrement nouvelle… et s’américanise. Le Kuga adopte ainsi une nouvelle calandre hexagonale similaire à celle de son futur grand frère Edge, dont la commercialisation se fait attendre en France. A l’arrière, le hayon a été redessiné avec des feux raccourcis. Le restylage s’accompagne d’une nouvelle gamme de jantes et de deux teintes de carrosserie inédites : Guard et Copper Pulse.
Le Kuga avait commencé à mettre à jour ses moteurs l’année dernière. Il poursuit aujourd’hui avec l’adoption en entrée de gamme diesel du nouveau 1.5 TDCI 120 ch, à la place du 2.0 TDCI. Au-dessus, on trouve des 2.0 TDCI de 150 et 180 ch. Les amateurs d’essence devront choisir parmi l’une des trois déclinaisons du 1.5 Ecoboost : 120, 150 et 182 ch. Les deux moteurs les plus puissants sont associés d’office à la transmission intégrale iAWD.
La date de commercialisation n’est pas encore annoncée… et avec Ford, il faut savoir prendre son mal en patience.
Un an après sa présentation au salon de Detroit, les commandes de la Ford GT vont s’ouvrir, mais il ne suffira pas d’avoir un compte en banque bien garni et d’être parmi les premiers intéressés pour s’assurer d’acquérir le coupé américain…
Les possesseurs des anciennes Ford GT seront favorisés
La production de la nouvelle GT sera limitée à 250 unités par an à cause des difficultés de production liées à la coque en carbone. Le problème, c’est que les acheteurs potentiels de cette supercar de plus de 600 ch, dont le prix de vente est estimé à plus de 350 000 euros, sont bien plus nombreux ! Il va donc falloir faire des choix…
Pour cela, Ford mettra en ligne dans le courant du mois de février un site internet permettant de postuler nous apprend Detroit News. Surtout, une sélection drastique aura lieu pour déterminer quels seront les 250 premiers propriétaires.
Raj Nair, chef de produit chez Ford, a déclaré dans une interview que les personnes sélectionnées devront s’intéresser à la voiture et la conduire. Exit les spéculateurs avec plusieurs millions en poche voulant se procurer le bolide de Dearborn pour le revendre peu de temps après et en tirer une plus-value substantielle. Les acheteurs devront d’ailleurs signer un document les engageant à ne pas vendre l’auto avant une certaine période. En outre, Ford privilégiera les possesseurs des générations précédentes de la GT. Une bonne chose !
Chez Abcmoteur, on espère secrètement prendre un jour le volant de la bestiole qui nous avait, il faut l’avouer, quelque peu hypnotisé lors du salon de Genève… La Ford GT devrait faire rugir son V6 3,5 l Ecoboost dans nos contrées à partir de 2017. Le début de la production démarrant pour fin 2016.
Petit bilan du premier Salon automobile de l’année 2016, avec mes coups de cœur et coups de griffe.
TOPS
Lexus LC 500
Pouvait-il en être autrement ?! C’est LA star du Salon, que dis-je, la sensation. Et même ceux qui ne sont pas séduits pas le design peuvent reconnaître l’audace de la firme japonaise, qui ose produire presque tel quel un concept-car (le LF-LC dévoilé en 2012). Moi personnellement, je suis fan du look de ce coupé, presque futuriste, et salive d’avance face à la promesse de la marque : les sensations de conduite sont la hauteur du design.
La firme américaine ne faisait plus vraiment rêver… jusqu’à l’Avista. Concentré sur la Chine, où il rencontre le succès, Buick se contente la plupart du temps de revoir à sa sauce des Opel. Mais il a frappé fort à Detroit en présentant ce somptueux coupé, au design sobre mais soigné et bien proportionné. Cette fois, on rêve d’un rebadgage dans l’autre sens. Cette Avista pourrait faire une très belle Opel Calibra chez nous.
Le concept m’avait mis l’eau à la bouche, la version de série ne me déçoit pas ! Si je devais choisir un coupé premium, cette Q60 aurait davantage de chances de l’emporter que les concurrentes allemandes. La japonaise a la touche d’exotisme qui me plaît (celle à laquelle les grincheux opposent la décote accélérée) sans renoncer à l’élégance comme pourrait le faire Lexus, pris dans des excès d’originalité.
Heureusement que Chrysler a dévoilé ce véhicule, sinon le groupe FCA aurait passé un énième Salon sans nouveauté majeure. Le Pacifica, c’est le nouveau nom du Town & Country, plus connu chez nous sous l’appellation Grand Voyager. Le marché des grands monospaces n’est pas mort aux USA mais j’aurais tout de même aimé voir un véhicule au concept modernisé, comme Renault a su le faire avec l’Espace chez nous. Le vrai flop, c’est le design, mou… et déjà daté.
Lincoln Continental
Présentation importante pour Lincoln à Detroit. La marque haut de gamme de Ford a levé le voile sur la nouvelle génération de sa grande berline Continental. Et le résultat est fort décevant. Le style est fade… mais surtout, évoque une foule d’autres marques. Le regard fait penser à celui de la vieille Volvo S80, la calandre a un côté très Jaguar, l’allure générale emprunte à Bentley… On retiendra seulement de cette voiture l’implantation très originale des poignées de porte, au niveau de la baguette chromée qui souligne le vitrage.
Ford
Bon, c’est un petit flop pour Ford, concernant son programme pour ce Salon. Difficile de faire l’événement chaque année, c’est sûr, surtout après avoir dévoilé par surprise en 2015 une nouvelle GT. Mais retransmettre sur le Net une conférence de presse organisée (comme toujours) dans une salle géante pour découvrir une pauvre Mondeo restylée et du blabla sur une application smartphone, voilà qui est décevant.
En voilà une question ! Et d’ailleurs, vous pouvez trouver surprenant que l’on parle déjà de restylage pour cette auto lancée il y a seulement un an en France et encore très discrète sur nos routes. Explications.
Sa jumelle a quatre ans !
Ford s’est spécialisé dans la voiture mondiale, proposant le même véhicule sur toute la planète. Une stratégie payante puisque la compacte Focus est devenue l’auto la plus vendue dans le monde. De son côté, le deuxième Kuga a fusionné son destin avec l’Escape américain. Et il en a été de même pour la Mondeo. La quatrième génération de la familiale à l’ovale bleu est ainsi une jumelle de la Fusion… dévoilée pour la première fois il y a quatre ans et commercialisée depuis plus de trois années de l’autre côté de l’Atlantique.
La Fusion restylée, cousine de la Mondeo, est lancée avec une version Sport de 325 ch.
Les européens ont été servis avec plus de deux ans de retard. A cela deux raisons : d’un côté, les produits globaux sont toujours lancés en priorité aux USA, et de l’autre, un changement d’usine à la dernière minute pour le Vieux Continent a engendré un gros report.
Sauf qu’aux USA, l’heure est venue pour la Fusion, déjà à mi-carrière, de passer par la case restylage ! On se pose alors la question : ce lifting sera t-il appliqué à la Mondeo ? Ford Europe doit faire attention à ne pas procéder trop vite pour ne pas donner un coup de vieux aux exemplaires à peine vendus. Vous imaginez acheter une auto qui vient d’être lancée… et qui ne serait plus dans le coup un an après !
Peut-être une ST en vue
Mais plus il attendra, plus on se rapprochera de l’arrivée d’une toute nouvelle génération de Fusion et donc de Mondeo ! D’autant que le lancement des deux véhicules devrait être davantage rapproché, le souci du site de production ne devant se reproduire.
A voir si la branche européenne a le temps de lancer et faire vivre une Mondeo IV restylée. Si elle est lancée, les changements se concentreront sur la face avant, avec une grille de calandre toujours connotée Aston Martin mais plus anguleuse. Les optiques adoptent un décroché en partie basse. A l’arrière, du chrome relie les feux.
Aux USA, la Fusion est aujourd’hui dévoilée avec une inédite version Sport équipée d’un V6 Ecoboost 2.7 litres biturbo de 325 ch, dotée d’une transmission intégrale. Voilà qui pourrait donner chez nous une déclinaison ST !
D’ici là, Ford aura lancé le Kuga restylé, déjà annoncé par l’Escape restylé dévoilé en novembre. Décidément, l’Europe doit toujours attendre son tour.
Ceci n’est pas le Kuga restylé. Il s’agit du lifting de son pendant américain, l’Escape. Depuis plusieurs années, Ford internationalise ses véhicules, ce qui lui permet de réaliser de sacrées économies aussi bien en matière de développement que de production (c’est grâce à cela que la Mustang est enfin vendue officiellement chez nous).
Restylage visible
Les véhicules étant quasiment identiques à différents endroits de la planète, on peut déjà affirmer que « notre » Kuga adoptera courant 2016 ce nouveau visage. Une face avant inspirée de celle du grand frère Edge, dévoilé en juin 2014… et qui n’arrivera chez nous que l’année prochaine.
Avec cette calandre, le Kuga aura un air plus… américain.
L’Escape/Kuga adopte ainsi une nouvelle calandre hexagonale, peinte couleur aluminium. Celle-ci étant nettement plus grande que l’ancienne, les entrées d’air se font en conséquence plus discrètes. Les antibrouillards ont été redessinés tout comme la partie inférieure des optiques (Ford a fait attention à ne pas toucher au capot et aux ailes).
Au niveau de l’arrière, il semble y avoir pas mal de changements. Mais en y regardant de près, les designers ont été malins. Ils ont juste revu la partie centrale du hayon, celle qui comprend un morceau des feux. Ces bouts ont été raccourcis, ce qui donne l’impression d’une transformation importante.
Commandé à distance
Il n’en est pas de même à bord. Seuls les propriétaires d’un modèle actuel verront rapidement ce qui a été revu. Leurs yeux se poseront ainsi sur le nouveau volant ou les nouvelles commandes de climatisation. Ford promet que celles-ci seront plus accessibles grâce à un levier de vitesses repositionné.
Aux Etats-Unis, l’Escape annonce avoir mis à jour sa dotation technologique. Mais plusieurs équipements présentés comme inédits aux USA sont déjà disponibles chez nous, à l’image de l’alerte de franchissement de ligne qui apporte des corrections à la direction. Il y a quand même du « vraiment nouveau » : le SYNC Connect qui permet de prendre le contrôle de sa voiture à distance grâce à un téléphone (ouverture des portières, coupure du moteur…).
L’Escape profite de ce lifting pour mettre à jour sa gamme de moteurs. Mais cela a déjà été fait en Europe, avec notamment le lancement de blocs essence Ecoboost de 150 et 182 ch. Le restylage du Kuga devrait donc être surtout esthétique. On espère le découvrir à Genève en mars prochain.
Amener 1 495 ch sur le circuit de La Ferté Gaucher, soit six sportives allant de 140 ch à 421 ch et de 18 350 € à 42 000 €, voici un panel de choix que Ford est capable de réunir à lui seul !… Abcmoteur ne s’est pas fait prier pour tester cette gamme particulièrement large ! Pour découvrir mon ressenti sur chacune de ces autos, cela se passe juste ci-dessous, avec en prime un bonus pour clôturer la journée !
Ford Focus ST TDCi (185 ch / 30 500 €)
Pour commencer, je retrouve une connaissance du printemps dernier : la Focus ST TDCi qu’Arnaud avait opposé à la Peugeot 308 GT. Son comportement sportif découvert sur route se confirme immédiatement sur la piste mouillée. Le châssis se montre redoutable pour une compacte diesel. Le roulis est peu perceptible et la motricité est presque sans défaut, alors que le 2,0 l TDCi envoie 185 ch et surtout 400 Nm dès 2 000 tr/min sur les roues avant !
La direction est plaisante et assez incisive. L’autre élément appréciable provient des sièges baquets Recaro qui viennent comme vous enlacer. Même les petits gabarits seront bien maintenus ! Je me souviens qu’il faut prendre un peu de temps pour apprivoiser l’embrayage qui est du genre court, comme une GTI ! Mes confrères et les moniteurs présents étaient bien étonnés des capacités de cette Focus ST diesel…
Le break est aussi disponible !
Ford Fiesta ST (182 ch / 24 500 €)
Voici celle que j’attendais ! Depuis la sortie de la Fiesta ST en 2013, on peut lire régulièrement qu’il s’agit de la petite bombinette la plus amusante à piloter, son titre de Sportive de l’Année obtenu dans la foulée n’étant pas un hasard. Dès les premiers tours de roues, la petite Ford donne le sourire ! Son atout est sans doute son moteur. Ce 1,6 l de 182 ch et 240 Nm pétille ! Il émet une sonorité caractéristique, tandis que le déclenchement de l’overboost (pied au plancher, on grimpe à 197 ch et 290 Nm) rend la poussée beaucoup moins linéaire !
Pour terminer la matinée, je prends le volant de la Fiesta Red Edition, soit la sportive la plus modeste de l’Ovale bleue. Là aussi, je ne suis pas en terrain inconnu, puisque j’ai déjà pu conduire la Fiesta Black Edition (seule la couleur change) qu’Arnaud avait eu à l’essai. Bien sûr, la comparaison est un peu difficile pour la Red Edition, alors que j’étais juste auparavant assis dans la version ST. Pour autant, le moteur trois-cylindres 1,0 l de 140 ch (joli rapport avec 140 ch au litre !) permet déjà de prendre du plaisir. D’autant plus qu’elle profite d’une suspension et d’une direction durcies par rapport à une Fiesta « classique » lui permettant de revendiquer une certaine rigueur de comportement.
Même si son domaine de prédilection n’est pas la piste, mais plutôt la petite arsouille sur route sinueuse, la Fiesta Red Edition s’en sort honorablement au regard de son tarif (18 350 €). Une proposition intéressante pour s’initier aux autos punchy !
Ford Mustang Fastback GT (421 ch / 42 000 €)
Tiens donc, ce regard me rappelle quelque chose ! J’avais conduit la Ford Mustang V8 de Paris à Deauville au mois de juin dernier, mais je n’avais pas eu l’occasion de la tester sur piste et qui plus est en boîte automatique. Dès les premières accélérations et virages, il me revient à l’esprit que je ne suis plus en traction, mais en propulsion et que c’est maintenant un V8 5,0 l atmosphérique de 421 ch qui prend place sous le long capot qui s’étend devant moi. Contre toute attente, c’est avec la Mustang que j’ai le plus facilité à enchaîner les tours sur La Ferté Gaucher, bien que la chaussée soit encore grasse – attention aux dérives, néanmoins c’est toujours progressif… et terriblement fun !
Je pense que l’onctuosité du moteur doit aider, tout comme la position de conduite et il y a aussi le fait que mes véhicules personnels sont en propulsion, cela doit donc me paraître plus naturel. En revanche, la boîte automatique à 6 rapports n’est clairement pas une foudre de guerre. Le délai est relativement important à chaque passage d’un rapport. Ford reconnaît que son coupé n’est pas destiné à limer l’asphalte (la Shelby 350 répond à ce besoin). Il s’adresse aux amateurs de cruising pour savourer le gloutonnement du V8…
Oui, j’ai la banane !
Ford Focus ST EcoBoost (250 ch / 29 000 €)
Face aux Renault Megane RS, Seat Leon Cupra et Honda Civic Type R, la Focus ST EcoBoost vit un peu dans l’ombre. Pourtant cette première prise en main révèle un 2,0 l de 250 ch qui tracte plutôt violemment et possède plus d’allonge que la version diesel. La sonorité est agréable – quoique peut-être un peu trop artificielle – et le comportement incisif permet d’attaquer sans mal les virages. La direction bien calibrée et l’assèchement de la piste aidant également.
Cet aperçu rapide laisse penser que la Focus ST EcoBoost est un bon outil pour évoluer sur circuit (en attendant la RS !).
Les pistards et amateurs de conduite musclée seront servis : le châssis est joueur !
Ford Mustang Fastback EcoBoost (317 ch / 37 000 €)
Ma dernière rencontre avec ce 2,3 l EcoBoost – que l’on retrouvera sous le capot de la Focus RS – remonte aux essais Mustang du mois de juin. Ce moteur de 317 ch était proposé avec le Convertible et l’ensemble n’avait pas franchement un caractère sportif, ce qui est assez logique me direz-vous… Ici, l’association du coupé et de l’EcoBoost m’a quelque peu impressionné. Je ne soupçonnais pas de disposer d’un comportement et d’accélérations aussi convaincantes. De plus, la boîte manuelle est toujours un régal par sa fermeté et ses petits débattements.
Pour vous faire un avis sur la sonorité moteur, visionnez la vidéo ci-dessous !
Tout comme pour la GT, la version EcoBoost n’est pas une pistarde, loin de là. Toutefois, la Stang’ surprendra ceux la qualifiant encore de paquebot comme cela était vrai par le passé…
La Ford Fiesta montée sur un chariot
Après ces différents tests sur piste, Ford propose un exercice insolite. Une Fiesta a les roues arrière positionnées sur une structure avec quatre roues s’approchant des chariots de supermarché. Le but étant de slalomer entre les cônes disposés sur une aire plane tout en maîtrisant le train arrière qui devient particulièrement volage. Suite à ma petite expérience d’Easydrift, j’ai été surpris de ne pas avoir trop de difficulté à contrôler la chose. C’est nettement plus instinctif et progressif, bien que beaucoup moins proche de la véritable glisse.
Voici en vidéo embarquée ce que ça donne, c’est beaucoup plus parlant. 😉
Du sport pour tous les goûts
A l’issue de cette journée très sympathique, je me rends compte que peu de constructeurs peuvent se targuer de proposer une gamme sportive aussi large et diverse que la marque à l’Ovale bleue. Et rassurez-vous, la famille va encore s’agrandir !
En 2016, les Focus RS (350 ch) et GT (600 ch) vont arriver sur le marché, tandis que d’ici 2020 une douzaine – oui, oui vous avez bien lu ! – de modèles sportifs Ford Performance vont venir grossir les rangs… Ford devrait envisager d’agrandir ses concessions !
Sur ce, on se donne rendez-vous en 2016 ? 😀
Crédit des photos sans marquage « abcmoteur.fr » : Jean-Michel Le Meur
Attaqués par les crossovers et autres SUVs, les monospaces, en particulier les plus volumineux, souffrent. Ainsi, l’Espace (lire notre essai), pionnier du genre, s’est récemment « crossoverisé ». Mais la lutte au sein du segment des monospaces compacts est, elle, toujours intense. Le C-Max, arrivé en 2003, se présentait comme le plus dynamique. Une recette réussie, car il résiste brillamment aux assauts de ses concurrents aux dents longues que sont notamment les Citroën C4 Picasso et VW Touran. Grâce à une seconde génération aboutie (fin 2010), il est le premier monospace importé en France, devant le Touran, et la deuxième Ford la plus vendue chez nous, après la Fiesta (lire notre essai). C’est dire si Ford a soigneusement étudié son restylage, lui offrant notamment des moteurs plus efficients et toute une panoplie d’équipements technologiques.
Abcmoteur est allé vérifier les qualités de ce monospace en mettant le cap plein ouest, sur les routes de l’île de Ré !
Plus d’élégance et d’agressivité pour le C-Max
Jadis un peu effacé, puis manquant de finesse avec des optiques très (trop ?) généreuses avec le Kinetic design, le design Ford reprend la bonne mesure depuis le restylage de la Fiesta et l’adoption généralisée de cette calandre typée Aston Martin !
Adoptant la même recette que sa sœur Focus, le C-Max abandonne sa double calandre un peu grossière pour une nouvelle chromée et recentrée au sein de la face avant. Les phares avant se voient redessinés en étant légèrement plus petits, avec un graphisme interne assombri et plus moderne, quand les antibrouillards sont désormais rectangulaires et mieux intégrés. Si le capot est davantage nervuré qu’auparavant, le profil est toujours marqué par une ligne de toit et de vitrage plongeante, une nervure latérale englobant les poignées de porte jusqu’aux feux arrière et des passages de roues marqués. Tout cela suggère le dynamisme, quand un jonc chromé ajoute de l’élégance.
A l’arrière, les modifications sont plus subtiles et restent réservées à la version 5 places ici présente. Les feux sont amoindris en partie basse et le graphisme intérieur est là aussi modernisé pour notamment affiner ces optiques. Le hayon est lui aussi légèrement remanié. Un design extérieur redynamisé et plus agréable, notamment avec notre nouvelle teinte Fashion Rouge Rush aux reflets orangés et des jantes 17 pouces !
Un habitacle amélioré, mais à la finition toujours perfectible…
L’intérieur du C-Max a également bénéficié du même genre de révisions que sa sœur Focus. En premier lieu, c’est le grand écran tactile 8’’ du système multimédia SYNC2 qui se fait remarquer. Il a permis d’éliminer beaucoup de boutons qui constellaient la console centrale auparavant. Ce système découvert sur la Focus ST (lire notre essai) possède une synthèse vocale évoluée (en théorie, mais elle nous aura déçu cette fois…) vous permettant notamment de rechercher, en cette saison estivale, la plage ou la piscine la plus proche ! La navigation dans les menus est assez ergonomique avec l’habitude ; nous regretterons tout de même toujours le graphisme un peu daté. Si l’ergonomie est en progrès, nous déplorons que l’écran soit si « enfoncé » dans la planche de bord, sous cette disgracieuse casquette très plastique : l’ensemble, s’il protège des reflets, complique l’accès à l’écran en roulant… ce qui peut arriver !
Le C-Max adopte l’ordinateur de bord très complet, le volant trois-branches et la façade de climatisation modernisés de la Focus. Cet habitacle est sinon doté d’une finition correcte en partie haute… et un peu basique en partie basse, avec des plastiques légers et un assemblage moyen ! Dommage… Du progrès donc en général, mais la planche de bord reste un peu envahissante. La dernière Mondeo s’est dotée d’une console plus sobre ; Ford est donc sur la bonne voie.
Du côté des aspects pratiques, les passagers disposent de suffisamment nombreux rangements, avec notamment un bac compartimentable sous le levier de vitesses surélevé, un range-lunettes sur le plafonnier et un grand bac de rangement sous l’accoudoir central.
Deux passagers seront très à l’aise à l’arrière, malheureusement pas trois… Le siège central est en effet très étroit mais pour la bonne cause ! Il peut toujours se replier au sein du siège arrière droit. Les deux sièges peuvent ensuite se recentrer vers l’arrière et offrir un accueil princier ! Les parents seront contents de trouver des tablettes aviation, des pare-soleils intégrés dans les portes arrière et un miroir sous le rétroviseur intérieur pour surveiller leurs enfants turbulents…
Image de la montée en gamme du C-Max, Ford lui a offert un hayon électrique pouvant s’ouvrir depuis la console centrale, depuis la clé de contact, ou encore en passant le pied sous le bouclier sur notre version, comme chez BMW ! Son volume se situe dans la moyenne de la catégorie avec 471 l (le nouveau Volkswagen Touran 743 l (!) ; le Citroën C4 Picasso 537 l ; le BMW Série 2 Active Tourer 468 l).
Le tour du propriétaire étant accompli, le bouton Start/Stop nous tend la main !
Dynamique et confortable : une belle synthèse.
Signe que Ford refuse l’idée d’un monospace « plan-plan », la position de conduite est agréable, et pas trop surélevée : Abcmoteur apprécie ! Notons que le siège conducteur se règle électriquement : encore un équipement venu du haut de gamme et assez rare me semble-t-il dans la catégorie… Démarrage, le 2.0 TDCi 150 s’ébroue… discrètement ! Si ils sont plus présents à froid, les claquements et vibrations du diesel restent contenus.
En ville, notre auto de gabarit encore raisonnable, est agréable et confortable, avec une direction douce et précise et une visibilité périphérique correcte. Le diesel disponible et bien éduqué est allié à une partenaire de choix ! Oui, cette boite robotisée à double embrayage Powershift est assez onctueuse. Comme la boite DSG de Volkswagen, la Powershift est globalement typée éco en Drive, et peut vite tomber dans un sous-régime qui fait bourdonner le diesel. Néanmoins, elle semble moins excessive que la boite phare et se montre finalement plus douce au quotidien, bien qu’elle soit encore un peu brutale à froid. Notons que notre exemplaire présentait parfois de petits grésillements parasites à bas régime ; à surveiller. Dans ce milieu urbain, nous avons trouvé que l’Active Park Assist du C-Max, désormais capable de gérer les rangements en bataille en plus des créneaux, était un peu paresseux tant dans la détection de place que lors de la manœuvre ; le système VW, né en 2007 et sans cesse amélioré, garde une petite longueur d’avance ! La caméra de recul est, elle, efficace.
Mérite-t-il toujours le titre de monospace le plus dynamique ?
Sur route, le C-Max se montre précis et assez agile pour mériter son titre de monospace compact dynamique, bien que Ford se voit embêté sur son terrain par Peugeot depuis quelques années ! Il montre en tout cas un excellent compromis comportement-agilité-confort : le train avant est assez mordant, tandis que la suspension absorbe efficacement les irrégularités tout en contrôlant correctement le roulis. Dans ces conditions, notre configuration mécanique 2.0 TDCi 150 – boite Powershift, fait merveille. Avec son couple généreux de 370 Nm et ses 150 ch, nous avons largement de quoi affronter la route confortablement et disposer de bonnes reprises… Le moteur répond avec une vigueur et un certain caractère appréciables dès les bas régimes, s’alliant très bien à une boite montrant une bonne réactivité aux changements d’humeur du conducteur.
En haussant le rythme, on regrette que la direction électrique n’informe que très peu de l’adhérence de l’auto, quand un léger roulis finit par se faire sentir : de quoi vous rappeler que vous êtes au volant d’un monospace, même orienté plus dynamique : le centre de gravité a pris de la hauteur ! Dans ce contexte, le mode sport de la Powershift permet – un peu – plus de rétrogradages au freinage pour plus de frein moteur, et donne l’impression d’un accélérateur plus réactif : le moteur étant conservé plus haut dans les tours, dans sa bonne plage entre couple maxi (2 000 tr/min ) et puissance maxi (3 500 tr/min). La boite est assez rapide, même si elle n’égale ici pas les passages éclairs et limpides de la DSG concurrente… Cette Powershift est donc plus douce et un peu moins rapide, mais pas de quoi hurler au scandale, sur notre C-Max ! Ne pas hésiter cependant à parfois passer manuellement les rapports plus tôt, à mi-régime, le moteur ayant une allonge moyenne en s’essoufflant passé 4 000 tr/min. Notons ici que le freinage montrait quelques vibrations dans la pédale, encore peut-être un défaut isolé (usure suite aux essais presse ?) de notre modèle.
Sur autoroute, notre monospace est très stable et toujours confortable : de quoi aligner les kilomètres ! L’insonorisation, fortement travaillée, en plus du traitement des vibrations, est d’un bon niveau, même si quelques bruits logiques de l’aérodynamique se font entendre.
Pour rendre les longs trajets plus agréables, le C-Max a fait le plein d’équipements. Notre modèle d’essai était alors équipé d’un avertisseur de franchissement de ligne plus correction du volant si besoin (dont la réactivité est configurable), de la surveillance des angles morts, d’un régulateur de vitesse adaptatif avec détection de collision et freinage automatique parfois un peu brutal et se déconnectant hélas sous 20 km/h (toujours en comparaison à BMW, certes premium…), ainsi que des phares bi-xénon directionnels et adaptatifs convaincants. Ajoutons, côté équipements, le freinage d’urgence automatisé Active City Stop, l’alerte de véhicule en approche Cross Traffic Alert, l’éclairage d’ambiance intérieur travaillé, le pare-brise, volant et les sièges chauffants, l’accès et démarrage mains-libres, le toit panoramique, …
La vidéo de l’essai
Découvrez de plus près le monospace compact à l’Ovale bleue :
Un monospace hautement recommandable
Finalement, ce C-Max s’avère être bien convaincant. Son design optimise son dynamisme, en étant aussi plus élégant ; son agrément de conduite est de haute volée pour la catégorie, quand l’amateur de technologies embarquées sera comblé… Reste une finition encore inégale, quand le tarif et la consommation trahissent le positionnement haut de gamme de notre version d’essai… 8,1 L en moyenne sur l’essai, comptez entre 5,5 et 7,8 L sur route, 7 L sur autoroute, et 8 L en ville.
Notre auto s’affiche à 31 000 €, et atteint 38 080 € dans notre version suréquipée (seules les palettes au volant manquent, incompatibles avec le régulateur de vitesse adaptatif, ou encore des jantes plus généreuses). Ne pas oublier le gros TDCi 170 Powershift, le petit 1.5 TDCi 120 ou encore les bonnes alternatives essence EcoBoost L3 1.0 125 ch et L4 1.5 150 ch.
En vous parlant de l’Audi S4 (lire : L’Audi A4 se met déjà au sport avec la S4), je remarquais que certains constructeurs dégainent très rapidement leurs nouveautés. Pour Ford et sa tant attendue Focus RS, l’attente est plus longue !… Heureusement, la compacte nous livre désormais une bonne partie de ses secrets qu’ils nous tardaient de découvrir.
Bousculement à prévoir dans la hiérarchie des compactes sportives
Dès sa présentation en grande pompe à laquelle Abcmoteur avait assistée, la nouvelle Focus RS s’annonçait comme particulièrement performante et efficace. Aujourd’hui, Ford nous indique les chiffres, et ils sont plutôt flatteurs pour la compacte sportive ! Jugez plutôt : 4,7 s au 0 à 100 km/h et une vitesse maximale de 266 km/h, le tout avec une « simple » boîte manuelle à 6 rapports.
En comparaison, une Honda Civic Type R de 310 ch (lire notre essai) se fait distancer d’une seconde, mais attrape 4 km/h supplémentaires en pointe. Qu’en est-il de la Volkswagen Golf R forte de 300 ch et possédant une transmission intégrale tout comme sa rivale à l’Ovale bleu ? 5,1 s au premier exercice et 250 km/h sur le second. La bride électronique lui retirant une dizaine de km/h.
Il reste la question épineuse du tarif. Déjà disponible à la commande et livrée au début 2016, la Ford Focus RS demande au minimum 38 600 €. Un prix plus élevé que sa devancière (33 650 €), mais qui s’explique par l’ajout de la transmission intégrale, la puissance en hausse grâce au 2,3 l EcoBoost, aux équipements en sus (mode Drift, Launch Control, …) et à l’inflation. La Japonaise précédemment citée requiert 35 000 €, quand l’Allemande en 5 portes réclame… 44 950 € !
Les essais seront là pour connaître et comparer le comportement de la nouvelle Focus RS. Pour le moment, la boule de nerf expose ses capacités en vidéo :
Plus que quelques jours avant l’ouverture du Salon de Francfort 2015. Les nouveautés défilent, la tension monte ! Abcmoteur a décidé de faire le point sur le programme de ce grand show, en listant les nouveautés déjà annoncées, celles attendues et les surprises potentielles. Après les Français et les marques premium allemandes, place aux autres firmes germaniques et aux filiales du groupe VW.
Volkswagen : enfin un nouveau Tiguan
Voilà qui peut paraître étonnant. Numéro 1 en Allemagne, Volkswagen est attendu au tournant à Francfort. Pourtant, la firme de Wolfsburg se fait plutôt discrète médiatiquement. Mais que l’on se rassure : il y aura bien un événement sur le gigantesque stand de VW. Ce sera la présentation de la seconde génération du SUV compact Tiguan, qui prendra la relève d’un modèle qui vient de fêter ses huit ans ! Le nouveau venu devrait avoir un style plus dynamique, bien que très anguleux.
Une autre nouveauté sera aussi exposée : la version de série de la Golf GTI Clubsport, dotée d’un bloc de 265 ch. De son côté, le Sportsvan gagne une finition R-Line. Et… c’est tout ? Pour l’instant oui, rien d’autre n’est annoncé. Même si le Tiguan II est un morceau de choix, le menu VW semble light. On espère donc être surpris le jour J !
Une star chez la firme au blitz : la toute nouvelle Astra… même si celle-ci semble déjà bien connue, car dévoilée depuis le 1er juin et disponible à la commande depuis quelques semaines. Opel mise gros sur cette nouvelle compacte.
L’Allemand a enfin écouté les clients et pris en compte tous les reproches faits à l’encontre de l’actuelle Astra. La génération K sera ainsi plus habitable tout en étant moins encombrante, plus légère et donc plus dynamique ou encore plus pratique avec une ergonomie améliorée.
Le stand Opel aura donc pour thème l’Astra. Car en plus de la berline, la marque au blitz dévoilera déjà la version break Sports Tourer. Et pourquoi pas une surprise à la clé, comme la version GSi qui rivalisera avec les GT de Peugeot et Renault.
Un an après son apparition, la troisième génération de la Fortwo perd son toit à Francfort ! La version Cabrio dotée d’une petite capote en toile qui englobe la lunette sera dans les concessions à partir de février 2016. Smart fera-t-il coup double avec la déclinaison Brabus ?
Pour l’instant, le programme Seat s’annonce light… mais satisfera les amateurs de sport. La compacte Leon Cupra vient ainsi d’être revue avec à la clé une puissance portée de 280 à 290 ch. De son côté, la petite sœur Ibiza Cupra est légèrement restylée et troque son bloc 1.4 180 ch contre un 1.8 192 ch. Il ne semble pas prévu de découvrir la semaine prochaine le SUV compact tant attendu.
Après avoir enchainé les nouveautés, avec le renouvellement des Fabia et Superb, Skoda semble faire une pause à Francfort. La marque tchèque dévoilera quelques nouveautés dans la gamme de sa routière, dont une version écolo Greenline et un pack esthétique SportLine. Le nouveau break pourrait être montré en version baroudeur Scout. La présentation du Roomster II, qui ne sera rien de plus qu’un Volkswagen Caddy revu, semble avoir été repoussée à la fin d’année.
La Skoda Superb SportLine
Ford : le plein de SUV
La marque bat pavillon américain mais sa division allemande en a fait une marque très européenne. Pour l’instant, le programme de Ford est assez flou. Il semblerait que l’ovale bleu vienne à Francfort avec un Kuga restylé, doté d’une face avant inspirée par le grand frère Edge qui s’apprête enfin à rejoindre les concessions du Vieux Continent. Les sportifs redécouvriront avec plaisir les Focus RS et GT. Ford est souvent adepte de la surprise de dernière minute, donc on restera aux aguets !
Comme je vous en parlais au mois de juin, la Ford GT participera au championnat du monde d’endurance FIA de 2016. Pour le moment, l’auto est encore en cours de développement. Une vidéo nous montre l’Américaine en cours de test. Le bruit émis par son V6 est… surprenant !
La Ford GT surprise à l’entraînement sur le circuit de Sebring
L’ajout d’un ou plusieurs turbos a souvent une conséquence néfaste sur la sonorité du moteur. La plupart du temps, le bruit est moins mélodieux et un peu comme étouffé. La Ford GT qui courra en compétition l’année prochaine dans la classe LM GTE Pro utilisera un V6 3,5 l Ecoboost qui dépassera les 600 ch. Ce six-cylindres gavé en air par deux turbos possède pour le moment une bande-son pouvant se comparer à ce qu’un être vivant peut produire lorsqu’il rencontre quelques turbulences dans son estomac !…
La Ford GT n’a pas encore sa voix définitive ? On l’espère !
Bien sûr, la GT n’est encore aboutie sur ces images prises au circuit de Sebring, en Floride, aux Etats-Unis, néanmoins la scène est pour le moins amusante ! La cause pourrait être l’anti-lag ou bien le système de contrôle de traction…
Rappelez-vous, la vidéo officielle ne nous faisait pas entendre la même chose !
Rendez-vous estival inédit pour Abcmoteur. Tout au long de l’été, nous allons jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur et revenir sur l’histoire de quelques modèles mythiques de la production mondiale.
Mais pas question de faire un inventaire chronologique exhaustif des faits et chiffres. Notre volonté est de vous faire découvrir ces autos avec quelques anecdotes légères et variées. Après la 2 CV, voici le deuxième épisode : la Ford Mustang, qui après plus de 50 ans d’existence vient enfin d’être officiellement commercialisée en France (lire notre essai).
Super-héros > Très populaire, la Mustang se retrouve logiquement bien placée dans le classement… des mots de passe les plus utilisés ! L’information a été relayée par Ford en début d’année : une étude réalisée par la société SplashData plaçait le terme « mustang » en 16ème position. Loin derrière le classique « 123456 » mais devant Batman et Superman !
Diva > Comme toutes les autos mythiques, la Mustang multiplie les apparitions au cinéma et à la télévision. Et la pony-car serait même la championne à quatre roues des passages à l’écran. Un site internet est spécialisé dans le recensement de tous les rôles de l’auto. Plus de 3 200 ont déjà été comptabilisés ! Autre record : selon Ford, elle est l’auto qui comptabiliserait le plus de « j’aime » sur sa page Facebook.
La Shelby GT350 de 1965
37 > Quand on est une auto avec une telle histoire, on aime multiplier les clins d’oeil au passé. Exemple avec l’une des dernières nées : la surpuissante Shelby GT350R, dévoilée en début d’année à Detroit. Ford a indiqué que seulement 37 exemplaires seraient assemblés en 2015… car Shelby n’avait produit que 37 voitures en 1965 ! Rien n’est laissé au hasard.
Probe > La Mustang III, surnommée aussi Fox du nom de sa base technique, sort en 1979. Son look s’est considérablement banalisé et ne fait plus rêver. Ford souhaite alors tout changer avec une nouvelle génération bâtie sur une plate-forme Mazda, avec traction avant. Mais l’info fuite et les fans s’indignent. L’idée est alors abandonnée… ou presque car le projet deviendra le coupé Probe !
Le concept de Mustang traction… vite oublié.
Première canadienne > La toute première Mustang a été vendue… par erreur ! 180 modèles de pré-production ont été expédiés à des concessions, alors qu’elles auraient dû rester à l’usine. Et la numéro 1 a été achetée par Stanley Tucker, un pilote de ligne canadien. Ford se rend compte de la méprise et souhaite reprendre le véhicule mais Tucker refuse. Il finira par céder et recevra en échange un autre exemplaire « symbolique » : la millionième Mustang. La toute première a directement rejoint le musée.
La demie > La Mustang a été présentée lors de la Foire de New York 1964. Ford n’avait pas lésiné sur les moyens publicitaires, avec des spots à la télévision. Le succès a été immédiat, avec 22.000 commandes le premier jour, le 17 avril, soit en plein cœur d’une « année-modèle ». Des changements ayant été opérés dès juillet pour le millésime 1965, pour les puristes, les autos produites entre avril et septembre sont des millésimes 1964 ½ !
La Mustang « Fox »
T-5 > Connaissez-vous la Mustang T-5 ? Ou plutôt la Ford T-5 ? Pas étonnant. Il s’agit d’un autre nom de baptême de l’auto, utilisé en Allemagne de l’Ouest dans les années 60. Ford faisait importer des autos qui étaient quasiment toutes vendues aux militaires américains basés Outre-Rhin. Mais en Allemagne, le nom Mustang était déjà déposé par un constructeur d’utilitaires, qui a voulu faire payer Ford pour l’utilisation de « Mustang ». Ce que l’américain n’a donc pas souhaité faire.
Steeve > Impossible de ne pas évoquer la Mustang sans parler du film Bullitt, avec Steeve Mac Queen, qui aurait lui même demandé à Carroll Shelby d’enlever toutes les inscriptions sur la voiture. L’acteur a souhaité réaliser toutes les cascades au volant mais cela lui a été refusé pour des raisons de sécurité. Selon le site Web Scorpius Street, un indice permet de savoir qui est aux commandes : quand le rétroviseur est rabattu, un cascadeur pro est à l’oeuvre.
La Mustang numéro 4 (une GT de 1994 en photo).
Henry Ford pose devant la première Mustang en 1964.
Nul besoin d’interroger un passionné d’automobile pour trouver quelqu’un connaissant la Ford Mustang. Cette icône de l’automobile américaine est connue de tous. Et pourtant, ce n’est qu’après 50 ans de carrière et plus de 9 millions d’unités produites que la sixième génération de ce modèle se décide à être vendue officiellement en Europe, à la fois en coupé et en cabriolet !
Voici un événement qu’Abcmoteur ne pouvait pas manquer ! Pour connaître nos impressions sur la nouvelle ‘Stang, découvrez notre essai après avoir effectué un road trip reliant Paris à Deauville !
Attire-t-elle toujours les regards ?
Lors de sa présentation officielle, la Ford Mustang avait quelque peu surpris son monde en dévoilant une plastique moins intimidante et musclée pour des lignes plus raffinées, mais aussi nettement plus modernes. Faisons donc un petit tour du propriétaire…
Bien sûr, l’avant conserve un long capot bombé et l’on a aucun mal à deviner de quelle auto il s’agit. Toutefois, ces petites optiques effilées surprennent sur une Mustang qui est d’ordinaire assimilée à de gros blocs optiques de forme circulaire. Les plus attachés au dessin la mouture précédente se rassureront en constatant que la calandre d’apparence similaire exhibe toujours fièrement un mustang en train de galoper !…
Si de profil la métamorphose est moins évidente, on remarque tout de même là aussi une allure moins virile, ainsi que des traits moins marqués, à l’exception des ailes arrière donnant l’impression d’être plus volumineuses sur la dernière génération. L’aspect fastback se caractérisant par un coffre intégré dans le prolongement de la ligne de toit est évidemment toujours présent. Petit changement, mais pas anodin, les custodes ne sont plus séparées des vitres avant ! En outre, Ford livre de série des jantes de 19 pouces spécifiques au coupé et au cabriolet.
La poupe conserve ses jolis feux en trois parties indissociables de la personnalité de cette pony car. Pour le reste, le bouclier et la double sortie d’échappement intégrée dans un diffuseur jouent la carte de la sobriété. On notera aussi sur le coupé l’intégration discrète du troisième feu stop en haut de la lunette.
La capote souple ne demande qu’une dizaine de secondes pour être actionnée
En définitive, que penser du nouveau look offert à la Mustang VI ? Pour ma part, je pense que ce style marque une rupture en abandonnant cette allure massive que l’on connaissait jusqu’à présent. Cela étant, ce nouvel opus a été élargi (1,91 m de large !) et rabaissé (1,38 m pour le coupé) pour garder cette forte présence qui se ressent toujours malgré un caractère moins agressif. La recette semble fonctionner, puisque les passants ont dans leur grande majorité tourné la tête à son passage !
Une finition « américaine » ?
Une fois à l’intérieur, les amateurs ne seront pas dépaysés. La planche de bord est massive et présentée de façon typiquement américaine.
Le volant assez fin à trois branches ne diffère pas beaucoup, les compteurs sont toujours enchâssés dans des fûts et les deux excroissances sur les extrémités de la planche de bord – dont une bonne partie reprend l’apparence de l’alu – sont bien au rendez-vous. Les différences les plus importantes concernent la forme des aérateurs et la présentation de la console centrale qui a perdu quelques boutons au passage, sans pour autant devenir un modèle de simplicité.
Ford dote sa Mustang généreusement : climatisation bi-zone, sellerie cuir, écran 9 pouces multimédia SYNC 2, alarme périmétrique, nombreux airbags, …
La grande question est de savoir si Ford a aligné la qualité de finition sur les standards européens ? Mon avis est que des efforts importants ont été réalisés, l’intérieur de la Mustang V prend un sérieux coup de vieux. La nouvelle Mustang possède des matériaux corrects et à première vue on peut espérer que les plastiques vieilliront plutôt bien sans craquer à chaque déformation de la chaussée. Cela dit, un petit effort sur le revêtement du tunnel de transmission et sur les touches type aviation aurait été bienvenu.
Pour le reste, que ce soit les sièges classiques au dessin enveloppant ou les baquets Recaro, dans les deux cas ils sont en cuir et le maintien est très satisfaisant, tout comme le confort est d’un bon niveau. Avec ce joli volant et ce tout petit levier de vitesse manuel, il me tarde de mettre le contact !…
Le catalogue des options est simple : un pack premium à 2 500 € (GPS, radars de stationnement arrière, 12 haut-parleurs, garnitures et tableau de bord spécifique, sièges climatisés, …) et quelques options indépendantes telles que les sièges baquets Recaro à 1 800 €
Deux Mustang aux caractères opposés
Lors de ces deux jours en compagnie de la Ford Mustang, j’ai pu à la fois tester les versions cabriolet et coupé. Dans le premier cas, la motorisation était le quatre-cylindres EcoBoost et dans le second l’incontournable V8 5,0 l. Vous allez voir que ce sont deux philosophies franchement différentes…
Le convertible EcoBoost pour le plaisir de cruiser
La découverte de la première Mustang importée en France débute donc par le cabriolet. Notre exemplaire est garé dans les profondeurs du parking de la porte Maillot. Le premier challenge est de placer l’énorme museau sur les voies étroites permettant d’atteindre la sortie. A certains moments le fait de voir uniquement le capot est assez intimidant, surtout que le bouclier avant ne possède pas de radars de stationnement ni de caméra, même en option. Cela étant, les manœuvres se déroulent sans accrocs. La direction démultipliée aidant.
Une fois dans la circulation dense de la capitale, la Mustang Convertible surprend par sa douceur de suspension, c’est à peine si l’on ressent les pavés. Le freinage se révèle un peu trop assisté. Il suffit d’effleurer la pédale pour freiner un peu (trop) fort. Le reste des commandes est agréable à manipuler. Son gabarit imposant (4,78 m de long) pas vraiment taillé pour la ville ne nous incite pas à nous attarder dans la circulation, place aux voies rapides !
Décapotée à 120 km/h, voire 130 km/h, l’Américaine ne secoue que très peu ses passagers et ce malgré l’absence de filet anti-remous. Seules les personnes installées aux places arrière, plutôt spacieuses et confortables pour un cabriolet, sont plus exposées.
Pour ce qui est de l’agrément mécanique, ce quatre-cylindres 2,3 l turbo (à double entrée) de 317 ch et 432 Nm de couple offre des performances loin d’être ridicules. La poussée est forte (seulement 5,8 s au 0 à 100 km/h), mais linéaire (toute la puissance est disponible à 5 500 tr/min) décevra les amateurs de mécaniques vivantes. Néanmoins, on se consolera par les relances franches (le couple maxi est disponible de 2 500 à 4 500 tr/min), ainsi que la boîte de vitesse ferme aux débattements courts et aux verrouillages précis qui est un véritable régal à utiliser.
En reprise, ce quatre-cylindres EcoBoost fait preuve d’une belle vigueur
Sur petites routes, l’auto n’aime pas être bousculée. La suspension pompe au passage des rapports, la direction manque de précision et la rigidité du châssis est perfectible. Grâce aux différents modes de conduite, on peut améliorer l’ambiance sonore (dont une partie est synthétisée) et rendre le volant plus ferme, mais la vocation de la Mustang à toit en toile est de cruiser – le bon système audio laissant envisager de sympathiques virées –, pas d’attaquer dans le sinueux. Son poids de 1 715 kg (pourtant en baisse) ne jouant pas non plus en sa faveur.
Le fastback GT pour les sensations
Passons maintenant aux choses sérieuses ! Dès la mise en route du moteur, la Mustang GT vous transpose dans son univers mécanique propre avec la sonorité typique de son V8 cubant à 5,0 l de cylindrée… Tout comme sur la Convertible, on retrouve ce petit levier de vitesse au maniement parfait maintenant associé à un bloc apportant encore plus d’agrément grâce à une onctuosité que l’on obtient uniquement sur les motorisations atmosphériques.
L’autre bonne surprise vient du châssis ! Nous pouvons enfin faire davantage corps avec l’auto ! L’ensemble est plus rigide, la suspension plus ferme tout en préservant un peu de confort et la direction semble avoir été améliorée dans la foulée. Le Fastback V8 est-il pour autant capable de partir à l’attaque de petites routes ou est-il cantonné à faire parler la puissance en effectuant de grandes accélérations en ligne droite sur une 2×2 voies ?
Les Mustang européennes reçoivent de série le Pack Performance comprenant les étriers à 4 pistons (étriers Brembo à 6 pistons avec le V8), jantes 19 pouces, différentiel à glissement limité, …
Pour ce dernier exercice, Ford a tout prévu, car un mode launch control permet de réaliser des départs canons et un autre mode appelé line lock donne la possibilité de bloquer les roues avant et ainsi de faire chauffer le train arrière pour réaliser un burnout !… Les 421 ch disponibles à 6 500 tr/min et le couple phénoménal de 530 Nm à 4 250 tr/min offrent des performances de premier ordre (0 à 100 km/h en 4,8 s). Les modes de conduite sont aussi disponibles à l’envie.
Un des avantages de la Mustang est de ne pas trop estomper la sensation de vitesse derrière son volant contrairement à la majorité de la production automobile actuelle. Ainsi, sur un parcours sinueux, il est possible de s’amuser sans atteindre des allures inavouables tout en restant à un régime de 4 000 tr/min et plus afin de profiter au maximum de bruit rageur de la mécanique. On regrette seulement que le pédalier ne se prête pas mieux au talon-pointe, ce qui est pourtant un jeu amusant avec ce type de bestiau…
Le comportement routier se révèle sécurisant et en cas de besoin les aides électroniques veillent au grain. Il reste tout de même un peu difficile avec cette prise en main de ressentir les limites de la voiture, mais l’arrivée de la suspension arrière indépendante contribue à rendre l’auto plus agile et plus proche de ce qu’on a l’habitude de conduire en Europe.
Ce qu’il faut en retenir
Les plus
Les moins
– le prix !
– le V8 atmosphérique
– la finition en net progrès
– la boîte manuelle aux petits oignons
– le design modernisé avec succès
– le châssis trop mou du cabriolet
– la consommation de carburant
– le manque de caractère de l’EcoBoost
– la direction pas assez directe
Modèles essayés
Prix (hors options)
Ford Mustang Convertible EcoBoost BVM6
Ford Mustang Fastback GT BVM6
39 000 €
40 000 €
Modèles concurrents par rapport à la Fastback GT
Prix (hors options)
Audi RS 5 Coupé 450 ch S tronic – 92 010 €
BMW M4 Coupé 431 ch BVM6 – 82 300 €
Sans concurrence ?
Au terme de cet essai, on peut se dire que Ford arrive sur le marché des coupés typés grand tourisme avec une offre atypique en proposant sa Mustang à la fois en coupé et en cabriolet avec le quatre-cylindres ou le V8 à un prix défiant toute concurrence.
Vendue à partir de seulement 35 000 € en Fastback EcoBoost et 5 000 € de plus en choisissant le V8, même en ajoutant le super malus de 8 000 € l’Américaine ne peut trouver une rivale aussi puissante s’échangeant à un tarif équivalent. Pour cette somme, on obtient une BMW 428i de 245 ch. Pour disposer de plus de 400 ch, il faudra opter pour le M4 et ses 431 ch vendus 82 300 €… Il est vrai que l’Allemande est autrement plus efficace comme nous avons pu le voir lors de notre essai.
Certes, Ford ne livre pas une mouture exempte de défauts et particulièrement économe en carburant (11 l de moyenne en 317 ch et 17 l en 421 ch). Néanmoins, on accède à une auto mythique sans casser sa tirelire. Les chiffres des premières commandes en France semblent donner raison à l’Ovale bleu !…
Fiche technique Ford Mustang Fastback GT 5,0 l V8 421 ch BVM6
Alors que le quatre-cylindres EcoBoost est déjà connu sous le capot de la Ford Mustang avec 317 ch (dont l’essai sera en ligne ce soir sur le site), Ford Performance a retravaillé son bloc. Il devient tout en aluminium et gagne 33 ch de plus pour ainsi atteindre les 350 ch. Cela passe par un nouveau turbocompresseur à faible inertie, un système d’échappement large avec commande électronique permettant d’optimiser la pression et la bruit en sortie, une culasse en alliage supportant des températures élevées et un gros radiateur de refroidissement (le plus grand qui ait été monté sur une Focus !).
Vivement les premiers essais pour voir ce que la Ford Focus RS de 350 ch a dans le ventre !
Le constructeur indique avoir travaillé le temps de réponse du moteur à bas régime. Le régime maximum est fixé à 6 800 tr/min, tout en sachant que le couple le plus élevé s’obtient entre 2 000 et 4 500 tr/min. Un overboost de 15 s lors de fortes accélérations fait passer la valeur à 470 Nm ! Les quatre roues motrices auront fort à faire !…
Les vocalises de la nouvelle Focus RS
Par ailleurs, la sonorité moteur de la Focus RS a été pensée pour être exaltante et provoquer quelques déflagrations en lâchant la pédale des gaz… Ambiance garantie !
Les rumeurs du mois de décembre 2014 (lire : Ford : un successeur à la GT et un retour au Mans ?) étaient donc justes : en plus de sortir une nouvelle Ford GT (lire : La Ford GT est de retour !), la marque à l’Ovale bleue avait aussi l’intention d’impliquer en compétition sa nouvelle sportive !
Ford fait son retour en championnat du monde d’endurance FIA
Par l’intermédiaire d’un communiqué diffusé exactement à un jour du début de la course des 24 H du Mans – nous allons très prochainement vous parler de l’événement sarthois sur Abcmoteur ! –, Ford a annoncé officiellement sa participation au WEC 2016 dans la classe LM GTE Pro. Par conséquent, le constructeur sera présent au Mans l’année prochaine tout en commémorant les 50 ans du fameux triplé des GT40 de 1966 !
Ford sera fera remarquer aux 24 H du Mans 2016 en amenant quatre Ford GT engagées en LM GTE Pro. Nous voilà déjà impatients !
Le V6 3,5 l Ecoboost « de plus de 600 ch » de la Ford GT de route sera de la partie, mais il sera revu en profondeur. Les pilotes qui prendront le volant de l’Américaine ne sont pas encore connus, mais l’on sait déjà que de nombreux équipementiers ont rejoint cette nouvelle aventure tels que Roush Yates Engines, Michelin, Multimatic Motorsports, Brembo, Castrol, Sparco et même Forza Motorsport.
Il nous tarde de découvrir l’intérieur dépouillé et prévu pour un pilote professionnel !
Pour l’apercevoir en train de courir, il faudra patienter jusqu’au mois de janvier prochain où elle fera ses débuts aux 24 H de Daytona, en Floride !
Petit moment de nostalgie avec ce retour en arrière au début de la vidéo visible ci-dessous avant de découvrir la nouvelle génération de la Ford GT roulant à toute allure !…
Après nous avoir été présentée par Jalil au début de l’année, la terrible Ford Mustang Shelby GT350R – dont la puissance est annoncée à plus de 500 ch – part se dégourdir les bielles sur circuit pour notre plus grand plaisir…
Un V8 américain ne rechignant pas à dépasser les 8 000 tr/min !
Les 137 clients qui ont eu la chance de pouvoir s’offrir cette Mustang complètement délirante et possédant le V8 atmosphérique (cubant à 5,2 l) le plus puissant jamais conçu par la marque à l’Ovale bleue peuvent se réjouir. Leur nouveau jouet s’échangeant contre la « modique » somme de 63 495 dollars, soit à peu près 57 000 euros, ne fait pas de la figuration. Ford Performance a emmené un de ses pilotes professionnels sur circuit avec la GT350R pour un résultat plus que convaincant comme vous pouvez le voir dans les vidéos à découvrir en fin d’article.
Avec un tel niveau sonore, vous êtes certain de ne pas passer inaperçu !…
Il faut dire qu’avec de nouveaux appuis aérodynamiques, 60 kg en moins qu’une GT350 et un moteur au tempérament de feu développant 526 ch et 582 Nm de couple, la Shelby GT350R ne manque pas de ressources… et de voix !
Ford a prévu de lancer un certain nombre de modèles à hautes performances dans les années à venir. Une Mondeo à la sauce RS ferait partie du plan.
Le V6 EcoBoost sous son capot
Alors que nous avons récemment approché les Focus RS et GT, une version RS de la récente Mondeo est déjà évoquée ! La motorisation qui serait utilisée pour la berline à l’Ovale bleue est même précisée : ce serait le V6 3,5 l EcoBoost turbo essence qui équipe déjà la supercar citée précédemment. Ici, le nombre de chevaux ne dépasserait pas les 600 ch, mais les 400 ch, ce qui laisse une belle réserve de puissance au pied droit… Il y est quasiment certain que les quatre roues deviendraient motrices afin de canaliser les fougueux équidés suralimentés de surcroît. L’illustrateur X-Tomi a réalisé deux jolis dessins plus vrais que nature de cette potentielle Mondeo RS :
Basée sur la Focus RS, cette Mondeo RS virtuelle ne manque pas de caractère !
Si sa commercialisation a lieu, elle interviendra lorsque la Mondeo sera en fin de carrière comme Ford a l’habitude de le faire pour ses versions RS
Le constructeur de Detroit vient tout juste de dévoiler les chiffres officiels pour son coupé sportif. Il sera disponible chez nous d’ici le mois de juillet (voir ses tarifs) avec deux motorisations, un 4-cylindres turbo en entrée de gamme et un V8 pour l’iconique GT et aura droit à une déclinaison cabriolet.
Le choix des armes
Alors que la Chevrolet Camaro n’est disponible qu’avec un V8 6.2 sur le vieux continent, Ford a fait le choix de proposer sa Mustang en deux motorisations. Pour qui souhaite accéder à un coupé performant sans engloutir des litres et des litres de sans-plomb, le 4-cylindres turbo est tout indiqué. Il développe 317 chevaux et 432 Nm de couple ce qui lui confère des performances de bon aloi : le 0 à 100 km/h s’effectue en 5,8 secondes (c’est un dixième de mieux que la tonitruante Focus RS 5-cylindres) et la consommation est annoncée à 8L/100 km avec la boîte de vitesses manuelle.
Si toutefois vous étiez nostalgique des années 1960/1970 et que vous souhaiteriez vous la jouer Bullit, la Mustang GT devrait être votre dada. Jugez plutôt : V8 5.0, 421 chevaux, pas moins de 530 Nm de couple… De quoi voir venir ! Le 0 à 100 s’efface alors en 4,8 secondes en boîte manuelle, soit 0.4 secondes plus rapide que sa concurrente directe miss Camaro (432 chevaux, 569 Nm). En comparaison, la BMW M4 (voir notre essai) ne réclame que 4,3 secondes mais dispose d’un 6-cylindre gavé par deux turbos.
Quoiqu’il en soit, les pneus ne demandent qu’à partir en fumée… et Ford vous incite à le faire. Comment ? Via le Line Lock system : ce dernier se charge de ne freiner que les roues avant pour vous laisser faire du burn jusqu’à plus soif (ou jusqu’à ce que vous finissiez sur les jantes). Pas très écolo, pas très discret, mais diablement fun. Pour vous donner bonne conscience, vous pourrez opter pour la boîte automatique qui réduit la consommation de 13,5 à 12L/100 km.
Une Mustang pensée pour l’Europe
Tout d’abord, le Performance Pack, qui inclut des freins au diamètre majoré et un meilleur refroidissement de ces derniers, est livré de série chez nous. Ensuite, et c’est une première dans l’histoire de la pony car, les suspensions sont indépendantes à l’avant comme à l’arrière. Bonne nouvelle pour l’agilité, surtout que la répartition des masses est bonne : 54 % sur l’avant et 46 % sur l’arrière pour la GT, 53/47 pour l’entrée de gamme. Ford n’a toutefois pas communiqué le poids total de la bête.
Un switch permet de choisir entre quatre modes de conduites (Normal, Sport +, Circuit, Mouillé /Neige) qui agissent sur la réponse à l’accélérateur, l’ESP et la vitesse des passages de rapports de la boîte automatique alors que la dureté de la direction est paramétrable indépendamment du mode de conduite choisi.
Le plus beau dans tout ça ? Adrien vous parlait d’un road trip en Américaine dans le dernier article sur la vie du blog et il se pourrait bien que le périple se transforme en un cours d’équitation made in Detroit !
Tout comme Renault l’a fait avec sa griffe Initiale Paris, l’Américain Ford a décidé de monter en gamme. La Mondeo est le premier modèle à bénéficier du label marque Vignale, en 4 portes comme en break.
Le haut du panier
N’entre pas dans la catégorie premium qui veut. Il faut de sérieux atouts pour oser se frotter aux ténors allemands de la catégorie que sont les BMW Série 3, Audi A4 ou encore Mercedes Classe C. La Ford Vignale Mondeo a donc soigné sa plastique pour paraître au meilleur de sa forme. La grille de calandre en nid d’abeille est spécifique, le pare choc avant faisant la part belle au chrome et les jantes de 18 pouces aussi.
Deux teintes seront disponibles en série : Noir Scala et Gris Magnetic. Le Blanc Platinum et le marron glacé baptisé Vignale Nocciola seront en option.
L’intérieur profite également d’un soin tout particulier puisqu’il propose des sièges en cuir matelassés avec surpiqures contrastantes ainsi qu’un tableau de bord et des contreportes du même matériau.L’isolation phonique a été revue avec un vitrage plus épais et même, sur les modèles équipés d’un moteur diesel, avec un système de réduction de bruit actif. En clair, les hauts parleurs vous renvoient des ondes sonores opposées à celle du bruit du moteur pour faire en sorte que vous ne l’entendiez pas. Oui, comme sur les célèbres casques Beats, pour ne citer qu’eux. Mais l’histoire nous ne dit pas si Dr. Dre achètera une Vignale Mondeo.
De la puissance à revendre
Pour les moteurs, Ford a choisi de ne garder que les plus puissants. On retrouve un hybride de 187 chevaux, un essence EcoBoost de 240 chevaux, et deux diesel TDCI de 180 et 210 chevaux. Notez que seul le TDCI 180 peut recevoir une boîte manuelle et plus étrangement, il également le seul à pouvoir bénéficier de la transmission intégrale iAWD.
La technologie embarquée est à la page : reconnaissance des panneaux de signalisations, phares adaptatifs à LED, système de freinage d’urgence en ville, système multimédia Sync 2… La Vignale Mondeo est correctement équipée. Mais au regard de son ticket d’entrée fixé à 40 400 €, soit autant que pour une Audi A4 TDI 150 chevaux en finition S Line, on peut se demander pourquoi Ford n’offre pas le régulateur de vitesse adaptatif de série par exemple.
Service client
Vignale, c’est aussi une « expérience client premium » dixit Ford. Comprenez que les modèles Vignale ne sont commandables que dans les Salons Vignale (la marque prévoit d’en ouvrir 50 en France), que des produits dérivés comme un sac ou un portefeuille vous seront proposés pour matcher votre nouvelle voiture, et enfin que le service client est disponible 24h/24 et 7j/7 en cas de pépin.
En sus, votre véhicule est collecté puis restitué lavé à votre bureau ou votre domicile pour les actes d’entretiens réguliers. Une application smartphone se chargera de centraliser les services proposés.
La Ford Vignale Mondeo sera disponible dès le mois de mai. La prochaine Ford à bénéficier du traitement Vignale plus tard dans l’année ? Le S-Max. L’Espace Initiale Paris n’a qu’à bien se tenir !
Alors que le nouveau Renault Espace arrive dans les concessions, celui qui se présente comme son plus grand rival vient de dévoiler sa gamme et ses tarifs. Le S-Max 2 peut donc être commandé dès aujourd’hui… mais les livraisons commenceront cet été, soit dix mois après la publication des premières images officielles !
De 120 à 240 ch
Six motorisations seront proposées en France. Preuve que pour les grands véhicules le diesel a encore de beaux jours devant lui, il reste majoritaire. Le nouveau S-Max adopte un bloc 2.0 TDCi décliné en quatre niveaux de puissance : 120, 150, 180 et 210 ch. Le dernier profite d’un double turbo et est associé d’emblée à une boîte automatique PowerShift 6 rapports, en option sur les 150 et 180 ch. A noter que ces deux déclinaisons sont les seules existantes avec une transmission intégrale. Les amateurs d’essence devront faire leur choix entre un 1.5 Ecoboost de 160 ch et un 2.0 Ecoboost de 240 ch.
Côté gamme, c’est plutôt simple : les clients traditionnels hésiteront entre les finitions Trend ou Titanium (une Business NAV est réservée aux professionnels). Le niveau de base intègre d’emblée l’aide au stationnement avant/arrière, le contrôle vectoriel de couple, l’allumage automatique feux/essuie-glace, les jantes alliage 17 pouces, les rétroviseurs extérieurs électriques/dégivrants/rabattables, la climatisation bizone, le système de commandes vocales SYNC avec écran tactile 8 pouces… Grande différence avec l’Espace, la troisième rangée de sièges est aussi en série (1.500 € sur le français).
Des pingreries
Le niveau Titanium gagne le hayon électrique avec ouverture mains libres, le pare-brise chauffant, la caméra de recul, l’aide au maintien dans la voie, la reconnaissance des panneaux de signalisation, le freinage automatique d’urgence… On retrouve aussi sur ce niveau le limiteur de vitesse intelligent : avec lui, les risques de se faire piéger par un radar sont réduits. Le système fonctionne grâce à la lecture des panneaux de limitation de vitesse. S’il détecte que le véhicule roule au-dessus de la limite, il ralentira l’allule en agissant sur le couple moteur et la quantité de carburant délivrée au bloc plutôt qu’en utilisant les freins.
Mais force est de constater que Ford est plutôt pingre sur certains équipements. Des technologies courantes aujourd’hui restent toujours en option. Les prix sont souvent abordables mais cela passe mal. Exemples avec l’aide au créneau (250 €), la surveillance des angles morts (450 €) ou le régulateur de vitesse adaptatif (de 500 à 1.000 €). La caméra qui permet d’avoir une vue à 180° à l’avant est facturée 400 €, les phares adaptatifs full LED 1.250 €. Replier les sièges arrière avec un bouton comme dans l’Espace coûte ici 150 €.
Le prix de base est identique en essence et diesel : 33.600 €. Dans l’ensemble, l’Espace est plus cher mais il est nettement mieux équipé surtout dans ses finitions supérieures. Le Ford se rattrape avec des moteurs plus puissants et une offre 4×4.
On dit souvent que les modes vont et viennent… mais bon, l’adage fonctionne surtout dans le milieu vestimentaire ! En automobile, il est moins valable. Je vois mal comment les grands monospaces « traditionnels », qui ont connu leur heure de gloire dans les années 1990, pourraient faire un retour fracassant. D’ailleurs, la majorité des constructeurs pensent aussi cela, comme le prouve par exemple le non remplacement du quatuor PSA-Fiat (807, C8, Ulysse et Phedra). Même le plus célèbre d’entre eux, le Renault Espace, a revu sa formule pour ressembler davantage à un crossover.
La mode est aux crossovers. Mais Ford souhaite conserver au catalogue le Galaxy pour ceux qui aiment les familiales traditionnelles.
Mais Ford fait de la résistance ! Après avoir lancé la deuxième génération du Galaxy en 2007, à une époque où ces engins commençaient à ne plus avoir la cote, il persévère avec un troisième opus, dévoilé aujourd’hui hors salon. Honnêtement, je pense que ce modèle ne doit son salut qu’au S-Max, le grand monospace sportif de la firme américaine, qui vient d’être renouvelé après avoir connu un joli succès. En clair, ce Galaxy est un S-Max rhabillé, ce qui ne demande pas un investissement pharaonique. Cela permet à Ford de séduire des parents aux goûts classiques… et des entreprises.
Le S-Max étant dynamique, le Galaxy reste du genre conservateur, avec une silhouette sage, très camionnette… un peu datée. Pas d’exubérance particulière. Le regard et la calandre sont partagés avec le S-Max tandis que le bouclier est inédit avec de grands antibrouillards. La surface vitrée latérale est généreuse, pour permettre aux occupants de bien voir l’extérieur. L’arrière est proche de celui du précédent modèle, avec des feux horizontaux liés à la lunette. Ford ne donne pas encore les nouvelles dimensions de l’engin.
La planche de bord est également partagée avec le frère sportif. Par rapport à l’ancien, les formes sont plus élégantes, donnant l’impression d’une présentation plus haut de gamme. La partie supérieure de la console centrale intègre un grand écran tactile 10 pouces. Comme sur les autres modèles de la gamme, on commande le système à la voix grâce à la fonction SYNC. C’est loin d’être la seule technologie de ce véhicule, qui fait le plein d’aides à la conduite en tout genre.
Il y a les désormais classiques systèmes de surveillance des angles morts, d’aide au stationnement qui s’occupe du volant en créneau et en bataille, d’aide au maintien dans la file… Plus original, Ford propose un limiteur de vitesse intelligent : il scanne les panneaux de limitation de vitesse et ajuste l’accélérateur pour aider le conducteur à respecter la limite et éviter les amendes !
Voilà qui pourra être bien utile, surtout si l’auto est dotée du nouveau bloc diesel 2.0 TDCi biturbo de 210 ch, qui délivre un couple maximal de 450 Nm. Ford propose des plus abordables diesel à simple turbo de 120, 150 et 180 ch. Côté essence, le choix se fera entre le 1.5 Ecoboost 160 ch et le 2.0 Ecoboost 240 ch. La base technique est aussi commune avec le S-Max, mais des réglages sont spécifiques à ce modèle.
La direction s’adapte à l’allure : elle facilite les manœuvres en ville et améliore la précision à vitesse plus soutenue. Le Galaxy cru 2015 adopte les systèmes de contrôle de stabilité et anti-retournement, qui ajustent le couple moteur et le freinage pour améliorer la tenue de route.
Véhicule familial par excellence, le Galaxy peut embarquer sept personnes. Ford annonce une habitabilité en légère hausse pour les occupants des 2ème et 3ème rangs. Les sièges se replient dans le plancher grâce à des boutons placés dans le coffre, comme sur le nouvel Espace. Le hayon peut s’ouvrir avec le fameux coup de pied sous le bouclier. Ford ne communique pour l’instant aucun volume de chargement.
La belle réussite de la Volkswagen Golf GTD (voir notre essai) ne laisse pas indifférent… Ainsi, Ford et Peugeot se sont eux-aussi appropriés la recette de la berline compacte diesel de caractère avec leurs Focus ST et 308 GT. Abcmoteur a essayé ces deux concurrentes bien différentes pendant une semaine ; verdict !
Agressive sportivité ou élégance raffinée ?
Deux styles s’opposent ici ! D’un côté, la Focus ST, qui bien qu’elle ait largement gagné en élégance depuis son récent restylage, ne fait toujours pas dans la dentelle ! Calandre béante noire à nid d’abeille, phares effilés assombris, bouclier aux angles saillants, capot nervuré, jantes de 18’’, étriers de frein rouges, vitres fortement teintées, extracteur intégrant une double sortie d’échappement centrale trapézoïdale, béquet de belle dimension, elle ne laisse pas planer le doute sur ses prestations ! Ford a fait le choix de la sportivité, difficile de croire que se cache un diesel sous le capot ; il n’y a d’ailleurs aucune différenciation avec la version essence originale de 250 ch.
Du côté de la Française, cette version GT est bien nommée : point ici de look véritablement sportif, honneur est plutôt fait au Grand Tourisme dynamique. Finition haute de la 308, elle inaugure une nouvelle et élégante calandre discrètement chromée intégrant le Lion en son centre, et remplace les antibrouillards avant par des (fausses) prises d’air supplémentaires supportant des clignotants à affichage dynamique. Le profil hérite notamment de superbes jantes 18’’, et de discrets enjoliveurs de caisse, quand l’arrière se voit doté de deux sorties d’échappement (factices). De quoi encore rendre la 308 toujours plus élégante, quand la Focus séduira les amateurs de look sportif ! Deux autos plaisantes à regarder, notamment dans ces deux nouvelles teintes spécifiques, Gris Stealth et Bleu Magnetic.
Des habitacles dans la même veine
Une fois à bord de ces autos, pas de surprise, l’ambiance dégagée est cohérente avec le style extérieur. A bord de la Focus, les seuils de porte siglés ST et le pédalier en alu, les sièges baquets Recaro à l’excellent maintien, le volant Sport à méplat, et les compteurs de pression du turbo, de température et de pression d’huile en sommet de planche de bord, font une belle place au sport ! Adieu aux trop nombreux boutons de la console de l’ancienne version, place désormais à un écran tactile 8 pouces, et au système de connectivité SYNC 2 permettant de contrôler par une commande vocale performante une grande partie des paramètres de la voiture (climatisation, audio, téléphone, …). Dommage que le graphisme ne soit pas plus moderne, au contraire de l’ordinateur de bord, mieux traité ! Plus d’élégance dans l’habitacle alors, quand la qualité de finition est honorable.
Changement radical d’ambiance à bord de la 308 ! Ici, l’habitacle est bien plus épuré, bien dessiné, aérien et moderne. Nous retrouvons les deux petites révolutions de la 308, à savoir cet « i-cockpit » comprenant un petit volant et un combiné d’instrumentation surélevé, et le regroupement quasi exclusif des commandes au sein de l’écran tactile – un peu lent – en incluant notamment ici la climatisation d’office. La finition GT apporte des surpiqûres rouges sur la planche de bord, les tapis de sol, le volant, les contre-portes et les sièges, quand un cuir Nappa de belle qualité s’invite généreusement dans l’habitacle. Le premium n’est plus très loin, d’autant que la qualité de finition est d’un très bon niveau, même si le bas de la console centrale, qui est tant visible car justement dénué de boutons (!) se veut hélas réalisé en plastiques durs.
Les deux autos proposent un accueil à l’arrière juste correct, tant en espace aux jambes qu’en largeur aux coudes ; léger avantage pour la 308, malgré 9 cm de moins (4,26 m contre 4,37 m). Les coffres sont en revanche de bonnes capacités, 406 dm3 pour la Ford, 421 dm3 pour la Peugeot. Autrement, pour plus d’espace, chacune à sa version break !
Conduite dynamique ou sportive, au choix !
Pour le chapitre conduite, honneur cette fois-ci à la Sochalienne ! Nous sommes toujours autant séduits par le petit volant des dernières Peugeot : il commande une direction douce et très directe à basse vitesse, à rapprocher au bon diamètre de braquage de l’auto pour combler le conducteur lors des manœuvres et des évolutions en ville ! La douce et assez réactive boite automatique EAT6 est une bonne partenaire de jeu dans la jungle urbaine, même si la suspension assez ferme à basse vitesse nous rappellera que la belle s’équipe de jolies jantes de 18’’ dans cette version…
La Focus paraîtra à côté plus « pataude » et encombrante dans cet environnement, à cause notamment d’un diamètre de braquage plus important. Très vite, elle dévoile son petit caractère par une suspension ferme et un embrayage «on/off » dont il faut prendre l’habitude, deux éléments qui pourront fatiguer au quotidien. Le moteur diesel, partagé avec la 308, est pour le coup un modèle de souplesse, même s’il sera parfois un peu rugueux et bruyant à froid et en accélération, quand la boite est douce et bien guidée. Notons que le Stop&Start se fait davantage oublier dans la Focus avec son 2.0 l TDCi de 185 ch, alors que le normalement excellent alterno-démarreur maison génère un à-coup systématique au redémarrage du gros 2.0 l BlueHDi de 180 ch de la 308 ! Dommage.
Sur autoroute, l’une comme l’autre sont souveraines avec des directions raffermies avec la vitesse, informatives et bien centrées au point milieu. Souveraine, la Focus est également presque autonome sur ce terrain ! Son assistant au maintien dans la voie agit en effet sur le volant en cas de limite de franchissement de ligne ; tandis que ses phares adaptatifs font merveille la nuit : directionnels (bien utile sur petites routes), ils sont surtout adaptatifs en adaptant leur éclairage aux conditions de roulage (route, autoroute, ville, …) et de circulation (gestion des pleins phares pour ne pas éblouir les voitures suivies et croisées). Une technologie que l’on rencontre encore bien peu dans la catégorie ; bien joué Ford ! Nous retrouvons dans les deux cas l’alerte d’angles morts, ou encore un régulateur de vitesse adaptatif, de série chez Peugeot, en option chez Ford. Celui de la 308 rend hélas les armes en cas d’intervalle de sécurité trop faible, – si une voiture déboite devant vous par exemple – nous demandant de reprendre les commandes ! A revoir.
Hélas, quand la fermeté de la suspension de la 308 se fait ici oublier, celle de la Focus reste encore trop ferme sur ces longs rubans autoroutiers et laisse s’échapper un peu trop de bruits de roulement, même si la 308 n’est pas irréprochable. Enfin, avec 180 ch et 400 Nm de couple, et une boîte EAT6 réactive au rétrogradage sur la 308, inutile de dire que les reprises ne manqueront jamais de ressources dans les deux cas !
Une fois les petites routes atteintes, voilà que la Focus ST trouve enfin son vrai domaine d’expression ! Nous découvrons vite qu’il s’agit de la compacte diesel la plus caractérielle du marché. Aussi, elle permet une belle poussée de 2 800 à 4 000 tr/min, régime où elle commence à doucement s’essouffler. Ce moteur diesel de caractère s’associe ici à un ingénieux son transmis dans les haut-parleurs, laissant s’inviter des résonances sympathiques de cinq-cylindres en forte accélération. Un petit clin d’œil, – partagé avec la version essence – à l’ancien moteur de la Focus ST. Avoir un bruit sportif et agréable quand l’envie vous en prend, voilà quelque chose que Peugeot n’a pas tout à fait compris ; nous y reviendrons…
Pour renforcer les sensations en conduite active, le conducteur bénéficiera d’une direction « vivante » libérant quelques effets de couple partenaires souvent de pertes de motricité, malgré le travail du différentiel actif à contrôle vectoriel du couple pour les limiter ! Il faut en effet la tenir, cette Focus, (!) notamment sur chaussée dégradée où la direction lit un peu trop la route et la suspension sautille. Notons qu’un système anticipe désormais d’éventuels dérapages et pertes de traction en freinant une ou plusieurs roues, en liaison avec l’ESP. Pour les plus joueurs, ces systèmes électroniques sont déconnectables partiellement ou totalement, permettant une jolie liberté au train arrière, quand le train avant accroche brillamment le bitume et le freinage est agréable et efficace.
Plus bourgeoise, la 308 nous montre des commandes bien plus souples en comparaison ! Et pourtant, la direction reste agréablement et précisément calibrée, le moteur est ici bien plus linéaire mais réinvente « la force tranquille », un compromis agréable et performant, quand l’auto virevolte de virage en virage avec légèreté et agilité. Pour plus de sport et de « «virilité », Peugeot a pensé à un système Driver Sport Pack : la direction devient plus ferme, l’accélérateur plus sensible, la boîte automatique devient plus réactive, quand le son du moteur se fait plus présent… Et c’est là où le bat blesse ! Ici, et contrairement à la Focus, un bruit très artificiel vient complètement supplanter le bruit du moteur, quelque soit le rythme adopté par le conducteur. Un bruit agaçant à la longue, notamment quand on n’a pas le couteau entre les dents. Ce bruit est d’ailleurs presque vulgaire quant au positionnement haut de gamme de l’auto. Dommage, quand on se rappelle de l’excellent système à membrane Sound System qui équipe notamment le RCZ THP 200… Notons que la 308 GT ne laisse pas le choix avec ces paramètres: ce sera « tout ou rien » : impossible par exemple de combiner une direction douce avec le mode Sport de la boite…
Mis à part ce grief, la 308 qui paraissait si gentille à basse vitesse, n’a absolument pas à rougir des prestations de sa rivale. Sa motricité est bien meilleure, sans différentiel sophistiqué, quand, mise au point Peugeot oblige, les trains roulants et la suspension font un travail remarquable. La 308 GT n’aura pas peur des routes dégradées avalées à bon rythme : elle y restera souveraine, avec un train avant qui montrera une belle efficacité, quand l’arrière se montrera moins joueur que celui de la Focus. Hélas, en conduite active, l’ensemble moteur/boite manque un peu de réactivité. Lors de la montée d’un col de montagne, la plage d’utilisation du moteur se fait trop réduite, le moteur manquant d’allonge dans les tours, (le 2.0 TDi 184 du groupe Volkswagen fait ici référence, voir nos essais Audi TT et Skoda Octavia RS) quand, diesel oblige, il est un peu creux à bas régime.
De plus, même en mode Sport, la boite souffrait d’un peu trop d’inertie sur le deuxième rapport, et, si elle rétrograde au freinage, elle passe aussi trop souvent un rapport au simple lâcher de pied… Le mode manuel – et ses palettes un peu « cheap » – dévoilait des passages de rapports un peu lents et des rétrogradages paresseux, dans ces conditions certes un peu extrêmes. Finalement, cette boite EAT6 convainc parfaitement en usage courant et dynamique, mais n’aime pas être trop brusquée. Cette boîte, adaptée au récent moteur essence Puretech 130, nous avait davantage convaincu sur la cousine Citroën C4. La Focus est alors clairement plus sportive : question de stratégie et de réglages !
Vidéo de l’essai
Pour mieux apprivoiser nos deux compactes :
Une Focus ST moins chère sur le papier… Est-ce confirmé à l’addition ?
Vient le passage à la caisse. Sans options, la Focus ST est affichée à 30 500 € contre 33 700 € pour la 308 GT. Cependant, le match tarifaire est à nuancer sur le plan de l’équipement. Notre Focus d’essai atteignait ainsi 35 930 €, avec de nombreux équipements optionnels, (béquet arrière, étriers de frein rouges, phares bixénon, régulateur-limiteur de vitesse (!), phares bi-xénon, écran tactile + SYNC II, le très agréable volant chauffant, les aides à la sécurité active évoquées …). Notre 308 atteignait elle les 38 390 €, notamment optionnée du toit panoramique, de la sellerie cuir Club Nappa, du régulateur de vitesse adaptatif, … : une addition salée pour une 308 tout de même ! Finalement, compte tenu de la boite automatique de la 308 (1 300 € sur le BlueHDi 150), l’écart tarifaire se réduit. Si la 308 est mieux équipée de série, la Focus offre l’accès à beaucoup de technologies rares sur le marché. Avantage donc à la Focus.
Côté consommation, la Focus a montré 7,3 L en moyenne, 8 L en ville, 6 L à 8,5 L sur route, 7 L sur autoroute ; quand la 308 s’est stabilisée à 7,8 L en moyenne pour des consommations réelles équivalentes. Des consommations honorables pour 180 ch, et peu de sur-consommation pour la boite automatique.
Finalement, laquelle choisir ? La question n’est pas si simple… Ceux qui recherchent un look sportif et du tempérament en roulage choisiront la Focus, quand les amateurs de voiture premium et de conduite dynamique pourront désormais trouver leur bonheur chez Peugeot ! La 308 nous a tout de même paru plus homogène dans sa globalité, quand on se demande si Ford n’a pas trop versé dans la sportivité pour sa Focus, en y laissant des plumes en agrément au quotidien. Avec un 2.0 turbo de 250 ch essence, d’accord, mais avec un diesel ?
Vous êtes à la recherche d’un SUV compact au style original ? Le Ford EcoSport pourrait bien vous séduire avec sa face avant mettant en valeur une calandre verticale proéminente, ainsi que des optiques étirées lui conférant un regard unique et jovial. Les formes rondes que l’on retrouve sur la carrosserie contribuent à augmenter son capital de sympathie. Pour encore davantage jouer sur cette carte, la marque à l’Ovale a lancé un spot où l’on peut voir un homme à la plage en maillot de bain en train de se diriger vers son EcoSport. Celui-ci n’a pas de clé dans les mains et pourtant il arrive quand même à ouvrir son véhicule, ce qui ne manquera pas d’intriguer ses observatrices !…
Voilà donc une façon amusante pour Ford de mettre en avant son équipement « ouverture mains libres », tout en marquant les esprits. A noter que l’EcoSport a été revu pour la clientèle européenne lors du salon de Genève. Ce dernier voit son châssis optimisé et arriver de nouveaux matériaux mieux finis pour l’intérieur. Son confort est aussi amélioré, tandis que de nouveaux équipements sont introduits tels que le pare-brise, les rétroviseurs et les sièges chauffants qui sont inclus dans le pack « Hiver ». Ces modifications seront effectives à partir de juin 2015. Le système de navigation GPS et une caméra de recul seront disponibles en option d’ici la fin de l’année.
Ford poursuit son offensive sportive. Après la présentation des Ford GT et Focus RS, voilà que nos photographes espions ont surpris une Fiesta un peu spéciale qui se baladait en compagnie de deux prototypes de Focus RS.
Quelques indices
Il y a tout d’abord les propos du patron de Ford Performance, Tyrone Johnson, qui a confié à Autocar que la génération actuelle de Fiesta n’avait pas dit son dernier mot en ce qui concerne les versions sportives. Il y a ensuite les modifications sur la carrosserie du prototype de développement : on trouve des extensions d’ailes rivetées, ce qui indique que les voies de la petite Ford ont été élargies, un radiateur additionnel derrière la grille de calandre temporaire et une proéminence sur le pare-choc arrière, pour en cacher la forme.
La future Ford Fiesta RS en cours de développement
Il y a, enfin, la promesse de Ford Performance de dévoiler 12 nouveaux modèles sportifs d’ici 2020. Le patronyme Fiesta RS n’a pas été lâché officiellement, mais on comprend bien que le mulet que nous avons sous les yeux a de fortes chances de préfigurer une future bombinette frappée de l’ovale de Detroit. Si tel était bien le cas, attendez-vous à une plastique des plus agressives pour celle qui aura la lourde tâche de lutter face aux Renault Clio RS 220 Trophy et Audi S1 (voir notre essai), mais également face à la future Volkswagen Polo R confirmée en début d’année avec 250 ch (nous avions publié une illustration l’an passé).
Un prototype de la Ford Focus RS faisait partie du convoi
2 ou 4 ?
Telle est la question. Beaucoup (moi y compris) rêvent d’une Fiesta RS à quatre roues motrices « pour faire comme tonton Ken Block ». Rêve entretenu par l’annonce de M. Johnson que la transmission intégrale tout juste introduite sur la Focus RS serait déclinée sur d’autres modèles de la gamme. Dans les faits, cela a malheureusement peu de chances d’arriver. Premièrement pour des raisons de coûts, la Fiesta se devant de rester une sportive à prix serré. Or, la complexité d’une transmission intégrale par rapport à un simple système traction ferait grimper le prix en flèche. L’autre paramètre à prendre en compte est la pure logique marketing : soyons honnêtes, avec une Fiesta quatre roues motrices d’environ 250 chevaux, que reste-t-il à la Focus ST à part son habitabilité ?
Parce que oui, en gagnant le badge RS la Fiesta pourrait grimper jusqu’à 250 canassons d’après les rumeurs. Sans trop nous avancer, ce chiffre nous paraît un peu optimiste, et nous tablons plutôt sur 220 voire 230 chevaux si la fonction overboost (gain de puissance et de couple pendant 20 secondes) de la ST est reconduite.
Dans tous les cas il n’est nul besoin de s’affoler. Si elle est bien confirmée, la Ford Fiesta RS n’arrivera pas avant fin 2016, au plus tôt.
Le retour de la Focus RS suscite beaucoup d’attente. Ford a contre sa volonté sans doute révélé la puissance de sa compacte quatre roues motrices et quelques autres éléments, mais cette fois-ci à travers une vidéo officielle à découvrir en fin d’article.
Les Audi RS 3 et Mercedes A 45 AMG menacées ?
La fuite est partie du site web de Ford Irlande. En effet, un internaute a eu le temps et le réflexe d’effectuer une capture d’écran montrant la Focus RS avec une description se terminant par « Quant à la puissance, un moteur 2,3 l EcoBoost spécialement développé délivre 350 ch« . Pour rappel, lors de la présentation de la sportive à l’Ovale bleue, il était seulement indiqué que la puissance du bloc serait de « plus de 320 ch ».
Avec autant de canassons sous le capot – que les informations officielles viendront probablement confirmer –, la marque américaine se place face aux Audi RS 3 (367 ch) et Mercedes A 45 AMG (360 ch). La confrontation lors d’un essai comparatif sera particulièrement intéressante !…
La nouvelle Ford Focus RS à l’attaque
En outre, la vidéo ci-dessous nous apprend que la Focus RS 2015 disposera de quatre modes de conduite. Jusque-là, il n’y rien de véritablement surprenant, si ce n’est qu’une fonction « drift » est disponible en plus de « normal », « sport » et « track ». De quoi imiter Ken Block ? La Subaru WRX STI vient de voir apparaître une rivale de choix !… Des suspensions réglables et un launch control (avec une boîte manuelle !) seront également de la partie.
Alors qu’elle se fait voler la vedette par les références de la catégorie, Renault Clio IV, Peugeot 208 et VW Polo, la Ford Fiesta cherche à repasser sous le feu des projecteurs ! Elle se présente ainsi sous une aguichante série spéciale Red/Black Edition inédite.
Loin de n’être qu’une mise à jour esthétique, elle embarque surtout la version la plus poussée du trois-cylindres 1.0 Ecoboost maison qui atteint ici 140 ch ! Que vaut alors cette Fiesta dynamique ? Quid du rapport performances/consommation ? Abcmoteur vous dit tout, suivez-nous !
Tout est dans la calandre…
Elle doit désormais vous être familière cette calandre des récentes Ford très inspirée par Aston Martin ! Comme si Ford revendiquait désormais sa fierté d’avoir détenu la prestigieuse marque britannique dans son giron…
Toujours est-il que cette calandre reçoit ici un traitement exclusif, selon nous très réussi ! Elle troque ainsi ses bourgeoises lamelles chromées pour un nid d’abeille noir et un entourage rouge vif sur notre version Black Edition (notez que vous pourrez personnaliser votre V12 Vantage S de la même sorte ! 🙂 ) ! Elle gagne des rétroviseurs et un toit également contrastés (ou noirs selon votre goût), des pare-chocs avant et arrière plus sportifs, des jupes latérales, des jantes noires ici en 17 pouces (option) et un aileron arrière assez imposant.
Un sacré petit look qui fait débat… « Bling-bling tuning » pour certains, ou simplement caractère affirmé de « mini ST » pour d’autres ; reste que cette Fiesta aimante bien des regards ! La version Red Edition est presque plus discrète, malgré sa peinture rouge… Calandre, jantes, toit et rétroviseurs sont alors noirs. Dommage qu’une double sortie d’échappement bien visible ne fasse pas partie de la fête sur ces deux finitions, elle aurait largement sa place au sein de ce package dynamique !
Cette jeune série spéciale redonne alors un coup de jeune à l’agréable design de la Fiesta, réactualisé en 2012 lors de son restylage.
Ambiance sympathique, mais manque de rigueur !
Dès que l’on ouvre la porte, impossible de passer à coté des sièges aux bords rouges ! En plus de présenter un bon maintien latéral, ils sont sinon habillés d’un tissu mixte noir avec surpiqûres rouges, surpiqûres que l’on retrouve sur le volant, le levier de vitesse, et le frein à main, tous gainés de cuir noir. Le volant et les compteurs bien dessinés, ainsi que le pédalier en alu, complètent cette ambiance prometteuse.
Malheureusement, quand Peugeot ou Audi allègent au maximum leurs planches de bord, celle de la Fiesta regorge de boutons… D’aspect très « plastique », ce système multimédia participe aussi à l’ergonomie hasardeuse de la petite Ford. La navigation au sein du système (pour le GPS, l’audio …) était alors particulièrement fastidieuse avec ce bouton « cliquable » – donc très désuet – de sélection. Notons aussi que le lave-glace avant est complètement inversé par rapport à 90 % de la production actuelle : pourquoi ?!
Nous regretterons aussi de ne pas avoir suffisamment d’amplitude de réglage du siège et du volant pour parfaire la position de conduite, même si cela n’en est pas non plus gênant. Finalement, la Fiesta pèche un peu en ergonomie générale… tout comme en finition, pas extraordinaire.
La grande sœur qu’est la Focus a visiblement amélioré ces deux éléments lors de son récent restylage, notamment avec l’introduction d’un grand écran tactile, libérant la console de ses encombrants boutons. Vivement le tour de la Fiesta !
Vos passagers seront sinon un peu à l’étroit à l’arrière, notamment au niveau de la garde au toit, quand le coffre au volume très correct (315 dm3) pourra accueillir sans problème leurs bagages !
Un conducteur à la fête !
Il est désormais temps de mettre en route ce fameux 1.0 Ecoboost si récompensé. Dès les premiers mètres, pas de doute possible : la Fiesta fait clairement partie des citadines « à conduire », comme notamment les Françaises Peugeot 208 (voir notre essai) et DS 3… En ville le comportement dégage ce même sentiment d’agilité et de précision. De plus, la pédale de frein est assez ferme et progressive. L’accélérateur se montre idéal. En outre, la direction est très douce à faible allure tout en se montrant précise, tout comme la boite de vitesse, relativement ferme et bien guidée, tandis que l’embrayage est parfaitement calibré. Rien à dire ! Hélas, le tableau n’est pas parfait… Très vite, nous découvrons que la suspension est ferme à basse vitesse, peut-être trop pour cette Fiesta pas voulue aussi radicale que la ST (voir notre essai) !
Toutefois, je n’ai pas trouvé le moteur Ecoboost si remarquable qu’attendu… Je l’ai personnellement trouvé bien creux et vibrant à bas régime (sous 2 000 tr/min globalement), un défaut commun au tout récent bloc concurrent 1.2 Puretech (110 et 130 ch) de PSA, même si celui-ci semble plus disponible à bas régime. Il est sûr que les ingénieurs ont beaucoup travaillé sur ces moteurs, naturellement bruyants et vibrants, mais ils le seront toujours plus que les quatre-cylindres équivalents… Par conséquent, dès que l’on souhaite plus de réactivité de la voiture en milieu urbain, il devient vite nécessaire d’être sur un rapport inférieur pour être dans la bonne plage d’utilisation ! Un certain temps de réponse du turbo est aussi à noter, même en régime…
Ceci étant, il est un domaine où la Fiesta Black Edition se débrouille à merveille : les petites routes sinueuses ! Là, la direction précise et raffermie sur cette version, en union avec les ressorts et amortisseurs plus fermes, ainsi que le train arrière plus rigide participent à la réactivité de l’auto, qui prouve l’excellence de son châssis et est même joueuse de l’arrière-train au freinage ! Malgré tout, notre Fiesta n’est pas une ST… Elle sautille un peu et perd en précision sur les routes dégradées, sa suspension n’étant sans doute pas assez travaillée pour une parfaite efficacité ! Pareillement, la direction est agréable, mais pourrait encore remonter plus d’informations pour être parfaite et gagnerait à moins « lire la route » et céder à la facilité sur ces routes exigeantes : il faut la tenir cette Fiesta, malgré une bonne motricité !
En outre, le freinage manque de mordant, les tambours à l’arrière n’y sont sans doute pas étrangers, et nous regrettons que la boite ne compte que 5 rapports. Une boite qui, bien que raccourcie, est encore assez longue (140 en fond de 3ème) et musèle très certainement ce bon moteur. Plein comme un œuf jusqu’à 6 000 tr/min (régulateur à 6 500 tr/min), il délivre une sonorité légèrement travaillée mêlant la mélodie d’un « mini flat 6 Porsche » et le souffle du turbo presque comme sur une Renault Mégane R.S. (voir notre essai) ! Pourtant, on cherche parfois les 140 ch obtenus par la révision de la pression et de l’échangeur de température, de la distribution, une gestion de l’accélérateur et de l’allumage qui devraient mieux faire marcher la citadine (couple maxi de 180 Nm de 1 400 à 5 000 tr/min, overboost de 210 Nm). Le 0-100 km/h est en effet atteint en 9 s (pour 1 128 kg à vide), soit seulement 4 dixièmes de mieux que la version 125 ch. Ce n’est pas très éloigné des chiffres de la DS 3 Puretech 110…
L’idéal serait d’avoir 5 rapports plus resserrés accompagnant une 6ème plus longue sur autoroute pour la consommation ; un choix qui ne permettait pas d’avoir le meilleur rapport poids/conso/puissance, selon Ford…
Sur autoroute, la Fiesta trahit moins sa suspension ferme, ce qui n’est hélas pas le cas des roues de 17 pouces optionnelles, qui participent fortement à d’importants bruits de roulement. Les 140 chevaux permettront sinon d’aligner les kilomètres sans peine.
Vidéo de l’essai
Découvrez de plus près et en action la 3 portes à l’ovale bleue !
Super-downsizing : quid de la conso ?
Qui dit moteur turbo downsizé dit conso à la carte ! Nous avons obtenu de 7 à 10 (!) litres en ville, selon notre degré d’impatience dans la circulation parisienne…, entre 6 et 8 Litres sur route, un petit 10 l en conduite active, et 7,8 l sur autoroute à 130 stabilisé. En soit, avec une consommation moyenne de 7,2 l, la Fiesta Black Edition ne semble pas trop être portée sur la boisson… Relativisons toutefois… Ces chiffres, très semblables à ceux du Puretech de PSA sont calqués sur ceux de nos petites GTi de 200 ch de l’an dernier ! A savoir, les Peugeot 208 GTi, DS 3 Racing et Renault Clio IV R.S. toutes équipées d’un 1,6 turbo autour des 200 ch. Avec un moteur manquant de douceur en ville, sommes-nous arrivés aux limites du downsizing ?
La consommation mixte homologuée est fixée théoriquement à 4,5 l… Voilà qui prouve toujours l’idiotie des tests d’homologation et du bonus-malus faisant passer en priorité la recherche des plus bas rejets de CO2, ici à 103 g, au détriment des consommations réalistes.
Au final, malgré une ergonomie perfectible, un rapport performances/consommation un peu décevant et une finition perfectible, la Fiesta Black Edition propose un cocktail réjouissant de joie de vivre et de dynamisme. Cette sympathique « mini-GTi » est affichée à un tarif raisonnable de 18 250 €, (à comparer aux 18 900 € d’une Opel Adam S, de même philosophie mais bien plus compacte 3,70 m contre 3,97 m) notre version étant à 19 860 €, optionnée du régulateur de vitesse, de l’allumage automatique des feux et des essuie-glaces, des jantes 17 pouces, du GPS, mais pas de la climatisation automatique ! Notez que de manière générale Ford se montre plutôt généreux sur les remises.
Galerie photo
Jantes alu, le spécialiste de la rénovation de vos jantes
Vous cherchez une entreprise de professionnelsfiable et efficace pour s’occuper de la rénovation et de la personnalisation de vos jantesalus ? Nous avons le candidat idéal pour vous : Jantes alu. Cette entreprise française s’occupe à la perfection de la personnalisation de jantes alu, ainsi que de sa rénovation. Nous allons donc vous présenter les différentsservices qu’ils proposent, ainsi qu’où les trouver.
Les différents services proposés par Jantes alu
Jantes alu sont de véritables spécialistes dans le domaine automobile, et dans la rénovation et la réparation des jantes alu. Voici les différents services qu’ils proposent :
Personnalisation de jantes
Dévoilage de jantes
Rénovation de jantes
Soudures de jantes
De plus, vous pouvez faire un devisgratuitement. Il ne vous reste plus qu’à prendre rendez-vous dans leurs ateliers, afin d’avoir une intervention rapide. Sachez que Jantes alu vous fournit une voiture de prêt le temps de la rénovation de vos jantes. Nous allons maintenant voir si vous avez un atelier près de chez vous.
Où se trouvent les ateliers Jantes Alu ?
Il existe plusieursateliers à travers la France. Voici les villes où vous pouvez en trouver :
Après quatre ans d’absence, la Focus RS est de retour !Abcmoteur était à la révélation officielle de la troisième génération tant attendue de la compacte sportive de Ford.
Dans la lignée
Dès le premier coup d’œil, la Ford Focus 2015 donne le ton. Sa face avant musclée ne se prive pas d’exhiber son gros radiateur au travers d’une bouche d’aération XXL. Les optiques bi-xénon de série sont acérées, tandis que le bouclier donne des allures de pistarde à cette auto à vocation mondiale. La calandre ovale reçoit du côté conducteur le logo « RS ».
De profil, la compacte est toujours aussi réussie. Les jantes à bâtons de 19 pouces chaussées de pneus Michelin Pilot Super Sport (235/35 R19) remplissent copieusement les passages de roue volontairement marqués. Les bas de caisse enveloppants assoient encore davantage la voiture.
Quatre teintes de carrosserie seront disponibles : Bleu, Gris, Noir et Blanc
A l’arrière, la nouvelle Focus RS est fidèle à sa double sortie d’échappement droite/gauche logée dans un diffuseur et à son énorme aileron surplombant le hayon fortement incliné.
Dans l’habitacle, il est impossible de passer à côté des deux sièges baquets Recaro et siglés RS. Pour le reste, les touches de sportivité sont assez discrètes avec un volant à méplat, un pédalier en aluminium et des manomètres au-dessus de la console centrale. Cette dernière accueille d’ailleurs l’écran tactile 8 pouces de la Focus restylée.
Encore plus fun à piloter qu’une Focus RS 2 ?
Grande révolution pour la plus puissante des Focus, elle délaisse la traction avant pour une transmission intégrale ! Equipée d’un quatre-cylindres 2,3 l EcoBoost « de plus de 320 ch » atteints à environ 6 800 tr/min, la nouvelle venue vient donc se mettre en concurrence directe avec les Volkswagen Golf R et Audi S3 affichant toutes les deux 300 ch de leur 2,0 l TFSI. La future Honda Civc Type R est également à considérer. Une boîte manuelle à six rapports permettra de passer les vitesses.
La Focus RS 3 gagne donc le moteur de la Mustang boosté au passage !
Chez Ford Performance, on assure que la Focus RS 3 sera encore plus amusante et gratifiante à conduire que son prédécesseur. Les quatre roues motrices – quid du poids supplémentaire ? – offriront des passages en courbe plus rapides. Ken Block, bien connu pour ses acrobaties, a même participé au développement !
Tout n’est pas encore connu
La totalité des caractéristiques techniques, des prix – certains murmurent entre 32 000 et 35 000 € – et la date de lancement – sans doute fin 2015 – seront connus lors du salon de Genève (5 au 15 mars). Produite à Saarlouis, en Allemagne, la Focus RS millésime 2015 sera le 30ème véhicule à porter le badge RS depuis 1967.
Ford promet une sonorité travaillée et des détonations en provenance de l’échappement. Vivement les essais !
La Ford Focus RS 3 en vidéo
Quelques extraits de la conférence de presse avec notamment des passages musclés de Ken Block !
L’industrie automobile traverse sans aucun doute une période difficile et de mutation à cause notamment de la pollution et des nouvelles technologies. Pour autant, les nouveautés ne manquent pas pour attiser notre curiosité !… Voici la sélection d’Abcmoteur pour 2015.
Notre top 5 des autos immanquables pour cette année
En ne retenant que seulement cinq modèles, le tri n’a pas été facile. Parmi les sélectionnés, nous avons retenu une majorité de sportives, mais ce n’était pas un critère indispensable. Le choix se faisant sur l’impact de telle ou telle commercialisation et sur l’attrait du modèle. Dans la mesure du possible, nous essayerons de vous proposer les essais de ces autos sur Abcmoteur.
1. Ford Mustang (mi-2015) – L’Amérique arrive en Europe
L’événement de cette année, c’est sans conteste le lancement pour la première fois de la Ford Mustang en France ! Proposée à des prix très compétitifs (à partir de 35 000 €) et entièrement nouvelle, la muscle-car risque bien de faire des émules. La Chevrolet Camaro a maintenant une première véritable concurrente !
2. Jaguar XE (juin 2015) – L’offensive du Félin face aux Allemands
Jaguar revient de loin. Mal en point, la firme anglaise se porte nettement mieux depuis son rachat. Elle s’aventure pour 2015 sur un terrain où la concurrence est ardue et dominée par le trio allemand formé par Audi, BMW et Mercedes : le segment D correspondant aux berlines familiales. Le constructeur a placé la barre très haut et mise gros sur ce lancement. La plateforme allégée, le moteur diesel inédit quatre-cylindres Ingenium de 180 ch et le dynamisme de la XE sont à étudier !
3. Honda Civic Type R (mi à fin 2015) – La hache de guerre enfin déterrée ?
Dans l’univers des compactes sportives, la guerre est redoutable. Toutes ou presque, cherchent à revendiquer le meilleur chrono sur le très exigent circuit du Nürburgring. Ce chiffre ne faisant pas tout, la prochaine Honda Civic Type R – enfin ! – annoncée pour le salon de Genève (5 au 15 mars) devra être en mesure de bousculer les références que sont les Renault Megane RS (voir notre essai) et Seat Leon Cupra pour se faire une place. Les essais sont particulièrement attendus, tout comme le caractère du moteur turbo i-VTEC qui devrait s’approcher des 300 ch.
La Mazda MX-5 est un roadster propulsion qui connait un vrai succès depuis la première génération apparue en 1989. Pour le quatrième opus, la marque a allégé son auto, l’a raccourci et l’a rendu plus efficiente tout en conservant des moteurs atmosphériques relativement modestes (1,5 l 131 ch et 2,0 l 165 ch). Une auto sans superflu et amusante qu’il nous tarde d’essayer !
5. Audi R8 (fin 2015) – Objectif : faire perdurer son succès
Ici, nous parlons supercar. Forcément, il est moins aisé de s’identifier à ce type de voiture que la plupart d’entre nous ne pourront jamais s’offrir. Cela étant, la R8 est une réussite en terme d d’efficacité, mais aussi de ventes, ce qui a beaucoup contribué à l’image de marque d’Audi. Ce modèle très populaire joue à fond son rôle de porte-drapeau. Sa remplaçante, dont la présentation officielle se fera au salon suisse dans un mois, aura la lourde tâche de rencontrer le même succès et d’améliorer les qualités de sa devancière, tout en se montrant toujours aussi compétitive face à ses concurrentes qui se sont affûtées entre temps et possédant une histoire bien plus longue sur ce marché (l’Audi R8 a été produite à partir de 2007). Un défi d’envergure !
La nouvelle Mustang met notre patience à rude épreuve. On sait de manière officielle qu’elle sera commercialisée par Ford en France depuis sa première présentation, en décembre 2013 ! Mais le constructeur ne l’avait pas caché à l’époque : les premiers exemplaires arriveront dans les concessions mi-2015. Aujourd’hui, les choses deviennent concrètes puisque la firme à l’ovale bleu a ouvert les carnets de commandes de la bête !
Evénement : la Mustang est enfin mise en vente en France… à des prix canons !
Il est donc possible dès à présent de commander la plus célèbre des autos américaines, sans passer par un spécialiste de l’importation et gérer une foule de démarches pour l’immatriculation dans l’Hexagone… qui font exploser la facture. On peut enfin acheter une Mustang comme n’importe quelle auto chez son concessionnaire Ford ! Enfin presque : seuls les showrooms « Ford Store » vendront l’auto. Il s’agit d’un nouveau type d’espace de vente pour la marque, qui commence à être déployé en Europe.
Il risque d’y avoir de la demande. Pas seulement parce que le modèle était très attendu et que son nom en fait rêver plus d’un mais parce que la Mustang est proposée à des tarifs agressifs ! Les rumeurs avaient vu juste même si on avait peur que Ford profite de la situation. Il n’en est rien puisque le ticket d’entrée est à 35.000 €.
Pour ce prix, on a un modèle doté du nouveau bloc quatre cylindres 2.3 Ecoboost 314 ch, associé à une boîte manuelle 6 rapports. Dans cette configuration technique, la Mustang rejette 179 g/km de C02, ce qui induit un malus de 3.000 €. Mais quand on pense qu’une BMW 435i avec six cylindres 306 ch coûte 49.950 € en finition Lounge, avec un malus de 3.600 €, il n’y a pas photo. Evidemment, les blasons ne sont pas les mêmes… mais mince, c’est une Mustang quoi ! Elle risque bien plus de faire tourner les têtes qu’une Série 4 !
Ford propose aussi en France la version GT avec un bon gros V8 5.0 418 ch. Le prix de ce modèle est de 40.000 €. Bon, avec près de 300g/km de C02, le malus est de 8.000 € ! Cela met le V8 à moins de 50.000 €, un cas très rare chez nous ! Les deux versions sont proposées avec une boîte automatique à 6 rapports, facturée 2.000 euros.
Ford met aussi en vente la version cabriolet. Celle-ci est dotée d’une classique capote en toile. Le surcoût par rapport au coupé est important : 4.000 € ! Mais la Mustang « ouverte » reste quand même très intéressante.
L’équipement de série comprend des jantes 19 pouces, une climatisation automatique bi-zone, un système de connectivité vocale SYNC 2 ou encore un écran tactile 8 pouces. On aura le choix entre dix teintes de carrosserie, avec notamment des couleurs vives comme le Triple Jaune ou l’Orange Compétition.
Les premières livraisons auront lieu en milieu d’année.
Voici encore une arlésienne ! La Ford Focus RS, dont on parle depuis déjà bien longtemps, semble ne jamais arriver ! Pourtant, pour découvrir la sportive à l’Ovale bleue, ce n’est maintenant plus qu’une histoire de quelques mois…
Rendez-vous à Genève
Selon les journalistes américains de Road & Track, la version haute performance de la Focus débarquera au salon de Genève au mois de mars prochain (du 5 au 15). C’est donc en Suisse que le constructeur lèvera le voile sur sa compacte épicée après avoir réservé Detroit pour ses GT, GT350R et F-150 Raptor.
Si jusqu’à aujourd’hui, nos photographes espions ont pu approcher le bolide sur le Nürburgring, la marque américaine garde bien évidemment toujours dans le secret le design de la prochaine Focus RS. Heureusement, des illustrateurs tels que X-Tomi Design entreprennent d’imaginer ce à quoi pourrait ressembler des futurs modèles afin de nous faire patienter (voir image ci-dessus)… Le rendu est plus que séduisant et il s’accommode très bien du récent restylage.
Changement de formule
Pour rappel, sous le capot de la future Focus RS, ce sera un quatre-cylindres essence EcoBoost de 2,3 l qui officiera. Déjà vu – et entendu – sur la dernière Mustang, il devrait développer ici entre 330 et 350 ch. Exit le cinq-cylindres atypique de la précédente génération, mais surtout la Focus RS devrait devenir une transmission intégrale au lieu d’une simple traction ! C’est du moins ce que les dernières rumeurs en date semblent indiquer…
Enfin, sa commercialisation est prévue pour 2016, tandis que son prix devrait tourner autour des 35 000 €.
En 2010, Ford sortait le F-150 SVT Raptor, un pick-up surélevé spécialement dédié à un usage hors-piste intensif. Le constructeur de Detroit en dévoile aujourd’hui une nouvelle version, encore plus inspirée des courses de Trophy Trucks comme la mythique Baja 1000. Un monstre qu’aucun terrain n’effraie !
Plus haut, plus imposant, plus agressif
Quand on se retrouve face à pareil bête, pauvres européens que nous sommes, les qualificatifs viennent à manquer. Une véritable claque visuelle ! Esthétiquement, le nouveau Raptor reprend le pare-choc de son ainé et le colle sous une calandre redessinée (elle est désormais plate et non plus arrondie) cerclée par de nouvelles optiques en deux parties, bien plus agressives. Le capot évolue lui aussi un peu et arbore une prise d’air centrale en lieu et place des deux écopes du modèle actuel.
A l’arrière, on note l’inscription Ford qui fait écho à celle de la calandre et qui court désormais sur toute la largeur de la porte de la benne. Les feux sont entièrement nouveaux et deux sorties d’échappement de part et d’autre du pare-choc arrière remplacent la double sortie. Enfin, de nouvelles jantes de 17 pouces font leur apparition. Si malgré tout ça vous pensez avoir du mal à différencier un Raptor d’un F-150 classique, sachez que le premier est 15 centimètres plus large.
Devant tant de débauche, on aurait pu s’attendre à ce que l‘intérieur soit tout aussi impressionnant. Il n’en est rien ! Sobre et fonctionnel, il ne laisse absolument pas présager des capacités du Raptor. Comme sur n’importe quel autre F-150 bien optionné, on retrouve une climatisation automatique bizone, un écran tactile qui commande le système d’infodivertissement, ou encore un volant multifonction. Quelques détails vous rappellent toutefois que vous êtes dans un pick-up un peu particulier : les inscriptions Raptor sur les sièges, les placages en carbone ou encore les switchs disposés au plafond, façon aviation, pour commander des équipements telle qu’une rampe de feu optionnelle, sont des éléments qui ne trompent pas.
Tout nouveau bloc
Sous le capot, exit le V8 6.2 et son glouglou reconnaissable entre mille. A la place, on trouve un V6 3.5 EcoBoost dont on nous assure qu’il est plus puissant, mais en l’absence de chiffres, nous sommes obligés de croire Ford sur parole. Pour rappel, le V8 est donné pour 411 chevaux et 588 Nm de couple. Toujours dans le même esprit d’efficience, ce nouveau moteur est couplé à une transmission automatique à 10 rapports disposant d’un mode manuel avec palettes au volant. La construction de la carrosserie et du châssis fait appel à de l’aluminium de qualité militaire, permettant un impressionnant gain de poids d’environ 230 kilos.
Les liaisons au sol ont été entièrement revues pour plus d’efficacité. Les suspensions Fox Racing Shox sont plus grosses et disposent désormais de plus de débattement, la boîte de transfert de couple a été recalibrée pour une meilleure traction et un différentiel Torsen est même disponible en option sur le train avant. En outre, le Terrain Management System permet de choisir parmi six configurations en fonction du terrain sur lequel vous êtes : Normal, Street pour les longs trajets routiers, Weather pour la pluie, la neige ou la glace, Mud and Sand pour la boue et le sable. Les deux dernières sont destinées à une utilisation extrême : Rock permet d’évoluer à basse vitesse sur des rochers et des terrains particulièrement accidentés et enfin Baja est spécialement conçu pour rouler à toute vitesse dans le désert.
Le Ford F-150 Raptor deuxième génération sera disponible à partir de l’automne 2016, probablement seulement pour le marché américain. Nul doute que Ken Block mettra la main dessus et qu’il saura quoi en faire, tout comme il avait transformé son Raptor V8 en RaptorTRAX.
Ford n’en finit pas de décliner sa Mustang à toutes les sauces. Le salon de Los Angeles en novembre était l’occasion de voir l’arrivée d’une Shelby GT350, qui était alors le top de la gamme Mustang. Deux mois plus tard, voilà que l’ovale bleu remet le couvert et nous en sort une série limitée prête à poser sur piste, plus venimeuse que jamais !
Pas là pour jouer aux cartes
Pour faire simple, la Shelby GT350R est à la GT350 ce qu’une Porsche 911 GT3 RS est à une GT3 « classique ». Extérieurement, cela se traduit par une lame avant plus prononcée censée améliorer l’appui, l’ajout d’un imposant aileron et l’adoption de jantes spécifiques. Le tout en carbone. Même les jantes, oui. Ford se targue d’ailleurs d’être le premier constructeur à proposer des roues dans ce matériau sur une voiture de série, alors que c’est un raffinement habituellement réservé à quelques très exclusives supercars. En bref, la GT350R verse carrément dans l’ostentatoire, et ce n’est pas pour nous déplaire. Quelle gueule !
Vous l’aurez compris, la chasse aux kilos superflus a été l’obsession des ingénieurs de Ford. D’où le carbone à profusion (chaque jante permet par exemple d’économiser environ six kilos de masses non suspendues), mais aussi une radicalisation de l’intérieur. De série, vous pouvez ainsi dire adieu à la climatisation, la radio et même à la banquette arrière. Il en va de même pour divers isolants phoniques et les tapis de sol. En tout, c’est près de 60 kilos qui ont été sauvés par rapport à la Shelby GT350.
Si toutefois les clients souhaitaient bénéficier de quelques éléments de confort, un Electronics Package est disponible en option, comprenant entre autre un système de navigation avec écran tactile de 8 pouces, une climatisation bizone et un système audio avec 7 hautparleurs.
Mécanique de compétition
Sous le long capot avant se loge un V8 5.2 atmosphérique, le même que celui de la GT350. Comme dans cette dernière, il bénéficie d’un vilebrequin plat, une spécificité technique que l’on retrouve par exemple dans les V8 Ferrari et qui permet au bloc américain d’accrocher un impressionnant 8200 trs/min ! En outre, l’échappement a été libéré, promettant un son encore plus envoutant. Au niveau des chiffres, Ford reste très vague et annonce sobrement qu’il s’agit du V8 atmosphérique le plus puissant que la marque n’ait jamais produit et qu’il développe plus de 500 chevaux et plus de 540 Nm de couple. Il ne faudra dans tous les cas pas s’attendre à un gain très important entre la GT350 et la GT350R.
Pour la partie liaison au sol, tout ou presque a été revu pour maximiser l’efficacité du gros coupé sur piste. Nouveau tarage des ressorts et des barres antiroulis, réglage du carrossage et du pincement ou encore calibration des amortisseurs monotubes MagneRide le prouvent. Un différentiel à glissement limité spécialement réglé pour la R est également de la partie.
Si, comme moi, vous souhaitez acquérir une Shelby GT350R Mustang, cela risque d’être compliqué : au même titre que la GT350 de base, Ford a décidé d’en limiter la vente aux Etats-Unis et au Canada. Elle sera disponible à la fin de l’année 2015. Il faudra donc passer par un importateur privé pour en acquérir une, ce qui fera drastiquement grimper le prix de la bête. Bien qu’il ne soit pas encore officiellement annoncé, on table sur un écart d’environ 10 000 dollars avec la GT350, ce qui placerait la R à un peu plus de 60 000 dollars (51 000 €). Un prix qui ferait presque sourire étant donné le potentiel du serpent.
La Mustang n’est pas encore présente sur les routes françaises, que déjà Ford profite du salon de Los Angeles pour dévoiler une version puissamment motorisée de sa muscle-car. D’un point de vue stylistique, elle se démarque des autres motorisations par quatre épaisses lames traversant la calandre et le bouclier. On note aussi une entrée d’air sur le capot, l’inscription « Shelby » sur la lame avant, ainsi que la disparition du cheval au profit d’un discret logo représentant un cobra.
La double bande bleue ajoute du style au coupé, tout comme les jantes noires de 19 pouces montées en Michelin Pilot Super Sport. A l’arrière, le petit aileron sur la malle et les quatre sorties d’échappement donnent le ton… En somme, le résultat est très convaincant et ne tend pas vers la surenchère.
Puissance encore non définie
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la GT350 ne suit pas la tendance actuelle. Jugez plutôt : son moteur est un gros V8 5,2 litres atmosphérique de « plus de 500 ch », la cavalerie exacte étant encore à définir pour la marque à l’ovale bleue. Néanmoins, on sait que le couple s’élèvera à 542 Nm et que ce sera une boîte manuelle à 6 rapports qui s’occupera d’envoyer la puissance. Un différentiel à glissement limité Torsen se chargera de digérer au mieux les nombreux et fougueux canassons…
Jamal Hameedi, chef ingénieur en charge des modèles performance chez Ford explique avec les mots suivants : « Nous avons la meilleure des Mustang jusqu’à maintenant et avons modifié tous les aspects qui affectent l’expérience de conduite« . « Nous l’avons testée sans fin sur les routes et circuits les plus difficiles du monde, et nous sommes sûrs que les vrais conducteurs vont tomber amoureux de cette Shelby GT350« .
Malheureusement, la pistarde ne verra pas les concessions françaises et sera réservée aux Etats-Unis !
Si vous suivez un peu Ken Block, vous connaissez son penchant pour les autos complètement délurées. Son Ford F-150 RaptorTRAX présenté en janvier dernier indiquant tout sauf le contraire… Voici maintenant le tour du 7ème épisode du Gymkhana synonyme, en sport automobile, de glisse parsemée d’obstacles…
12 minutes de drift à plein régime !
Pour ce Gymkhana n°7, on serait tenté de dire que rien ne change, et pourtant. En effet, à commencer par la voiture utilisée qui n’est pas l’habituelle Ford Fiesta ! Ici, c’est une vielle Ford Mustang de 1965 préparée en collaboration par RTR. Le V8 développe la bagatelle de 845 ch… aux quatre roues ! C’est une boîte séquentielle à 6 rapports qui se charge de transférer la puissance.
Le lieu retenu pour le tournage est la ville de Los Angeles, aux Etats-Unis, rien que cela ! Quelques endroits les plus connus sont filmés avec des prises de vues utilisant moins de séquences en provenance de la GoPro par rapport à d’habitude. Pour changer, les plans sont plus typés cinéma.
La vidéo « Wild in the Streets of Los Angeles » de Ken Block pour le Gymkhana 7
Au moment où sont écrites ces lignes, la vidéo comptabilise plus de 7 millions de vues !… « Wild » signifiant « sauvage » dans notre langue, jugez plutôt…
Aujourd’hui, nos voitures deviennent de plus en plus bardées d’équipements technologiques et s’il y en a bien un qui reçoit séduit les automobilistes habitant en milieu urbain, c’est l’aide au stationnement semi-automatique. Désigné au départ comme un gadget, ce système est de plus en plus perfectionné tel que celui que l’on retrouve sur la nouvelle Ford Focus restylée.
Garez-vous sans les mains !
Chercher une place de stationnement disponible est très régulièrement une vraie gageure, mais désormais, pour ce qui concerne les manœuvres, ce ne sera plus un problème. En effet, la Focus permet de se garer du côté droit ou gauche de la voie et d’effectuer un créneau ou bien de se ranger en bataille sans toucher des mains le volant ! Il suffit simplement de gérer les pédales d’accélération et la boîte de vitesse, tout comme l’embrayage (s’il est présent).
Cet exploit est possible grâce à une multitude de capteurs dissimulés sur la carrosserie, ainsi que des calculateurs. Le but étant de détecter les obstacles et de bien diriger les roues de la voiture.
La vidéo « #ParkingFun – Applause »
Pour faire allusion à la tranquillité qu’apporte son Active Park Assist, Ford a diffusé un spot mettant en scène la Focus se garant tout seule avec son conducteur qui semble bien heureux !
A titre d’information, la musique de la pub est « The Clapping Song (Clap Pat Clap Slap) » de Shirley Ellis.
Des modifications esthétiques pour la rendre plus bestiale
Premier changement de taille : le design ! Avec cette livrée RTR, la Mustang quitte son allure gentillette pour un style bien plus musclé. On note une nouvelle calandre avec projecteurs intégrés, des bas de caisse élargis ou encore un diffuseur pour la partie arrière.
Des barres stabilisatrices, des amortisseurs réglables, des suspensions surbaissées, ainsi qu’un échappement sport Magnaflow ou encore un système de refroidissement spécifique sont prévus. Tout cela étant intégré à la transformation dite de « Spec 1 ».
Un V8 boosté à bloc
Pour les amateurs de puissance et ceux voulant rivaliser avec la SRT Hellcat, Ford propose de passer à la transformation « Spec 2 » qui va impacter la mécanique.
Ici, le moteur V8 de 5,0 l de cylindrée passe de 418 à 725 chevaux grâce à un compresseur, soit une cavalerie plus élevée que sa rivale précédemment citée ! A noter que le quatre-cylindres 2,3 l EcoBoost de 310 chevaux pourra, lui aussi, bénéficier d’un gain de puissance.
Pas pour l’Europe
Malheureusement, la Ford Mustang RTR 2015 ne traversera pas l’Atlantique pour venir chez nous, elle sera cantonnée à quelques concessionnaires triés sur le volet localisés en Amérique du Nord. Sa commercialisation se fera courant janvier 2015, tandis que son prix officiel n’a pas encore été communiqué. Il devrait se situer aux alentours des 60 000 € « seulement ».
Les metteurs au point de Ford ont été surpris alors qu’ils effectuaient des tests sur le tracé le plus exigeant du monde, l’iconique Nürburgring Nordschleife. Leur laboratoire ambulant n’est autre que la prochaine génération de Focus RS !
Agressive
Loin de nous dévoiler la totalité de sa plastique, la RS nous donne néanmoins un aperçu du style qu’elle compte adopter.
Les aficionados de la précédente génération devraient être servis si l’on en croit les clichés de nos photographes espions : le bouclier avant est tout bonnement bestial ! Gueule béante, larges entrées d’air triangulaires et lame avant prononcée, la nouvelle venue annonce clairement la couleur.
Le prototype qui nous intéresse aujourd’hui est basé sur la Focus ST et s’en démarque par la nouvelle face avant donc, mais également avec la présence de deux sorties d’échappement en lieu et place de l’imposante sortie centrale. La forme du bouclier arrière n’est cependant pas encore dévoilée.
On remarque également la présence d’un arceau, dont on ne sait pas s’il sera présent sur la version de série ou non. Peut-être pour une éventuelle version ultra radicale comme les Renault Mégane RS Trophy R et Opel Astra OPC Extreme ? Quoi qu’il en soit ce mulet de développement nous met l’eau à la bouche et nous laisse augurer d’un design toujours aussi agressif. On attend avec impatience les premières photos officielles !
Madame Plus
Sous le capot, c’est vraisemblablement le 4-cylindres 2.3 EcoBoost de la Ford Mustang qui sera repris. Cerise sur le gâteau, il est annoncé dans une variante plus puissante que dans le gros coupé et pourrait développer, selon les sources, entre 330 et 350 chevaux ! Pour passer toute cette puissance sur le train avant sans que les pneus ne crissent jusqu’à fond de troisième, c’est le train avant à pivots découplés RevoKnuckle, qui faisait des merveilles sur l’ancienne génération, qui sera reconduit et remis au goût du jour. Les roues devraient afficher 19 pouces de diamètre et une suspension réglable a de grandes chances d’être de la partie également.
Bien qu’elle arrive en fin de carrière de l’actuelle génération, la déclinaison RS de la Focus risque fort de jeter à nouveau un pavé dans la marre. La bataille des compactes survoltées pour décrocher le meilleur chrono du Nürburgring est donc loin d’être terminée, et ce n’est pas pour nous déplaire.
Mine de rien, Ford est venu s’installer au Mondial de l’Automobile de Paris avec une certain nombre de nouveaux modèles. Abcmoteur vous en fait faire le tour !…
Ford Mondeo
Plusieurs nouveautés sur le stand Ford ! Tout d’abord, la Mondeo qui arrive enfin en Europe avec deux ans de retard et trois ans plus tard qu’aux Etats-Unis (!) à cause de la fermeture de l’usine belge devant l’accueillir initialement. La production est désormais transférée en Espagne. Comme nous vous le disions, la Mondeo mettra en avant tout son arsenal technologique et sécuritaire, mais aussi ses efficaces moteurs issus en grande partie de la Focus.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre présentation détaillée de la Ford Mondeo et de la Focus ST.
Ford Mustang
A ses côtés, impossible de ne pas avoir son oeil attiré par la majestueuse Mustang qui n’aura jamais été aussi européenne ! Adieu à l’antique pont arrière rigide remplacé par des roues arrière indépendantes. Bienvenue aussi au quatre-cylindres 2.3 Ecoboost de 314 ch, qui réalisera l’essentiel des ventes chez nous. Que les puristes se rassurent, un V8 de 5.0L reste disponible, proposant 418 ch. Les tarifs estimés sont de moins de 35 000 € pour l’Ecoboost et moins de 40 000 € pour la V8. Une belle affaire !
Retour à la raison pour le S-Max. Pour lutter dans la catégorie des grands monospaces en perte de vitesse, Ford avait misé sur la sportivité avec son S-Max. Depuis, Renault vient de dévoiler son nouvel Espace penchant sérieusement sur le terrain des crossovers. Ford réplique alors avec un monospace – toujours sept places – voulu plus cossu et élégant qu’auparavant (son frère « traditionnel » Galaxy aura-t-il un remplaçant ?). Comme toujours chez Ford, les clients potentiels pourront compter sur un agrément de conduite de qualité ainsi qu’un haut niveau technologique.
La semaine a été placée sous le signe de la famille pour Ford ! Le constructeur américain a dévoilé il y a quelques jours la seconde génération du monospace sportif S-Max et a enchainé avec le restylage des C-Max court et long. Une mise à jour bienvenue, car ils étaient de plus en plus isolés dans la gamme Ford. Ils n’avaient pas encore reçu le nouveau visage de la marque.
Le C-Max est toujours proposé en version courte 5 places et longue 7 places. Ce nouveau visage lui va bien.
Mieux intégré à la famille Ford
Les choses rentrent aujourd’hui dans l’ordre. Comme pour la Focus il y a quelques mois, la refonte est profonde mais concerne surtout la face avant. On retrouve donc la nouvelle calandre trapézoïdale inversée, qui évoque Aston Martin. Le capot a été redessiné n’intègre plus les jets de lave-glace, désormais cachés sous le pare-brise.
Le C-Max gagne en caractère avec des optiques plus ciselées et des antibrouillards rectangulaires, reliés à la prise d’air centrale. A l’arrière, les changements concernent surtout le modèle court (le 7 places n’a droit qu’à un nouvel habillage pour les feux). Le C-Max 5 places hérite d’un hayon moins chargé esthétiquement et de feux redessinés. La palette de couleurs accueille deux nouvelles teintes : Rouge Rush et Brun Caribou.
L’ergonomie progresse
A l’intérieur, il n’y a pas de révolution. Du moins au premier coup d’œil, car en se concentrant sur la console centrale, on constate qu’elle est bien moins chargée en boutons. Elle intègre un grand écran tactile 8 pouces. Les commandes de la climatisation ont été revues. L’ergonomie devrait grandement progresser. Le volant a été changé et Ford promet des améliorations au niveau de la qualité perçue. Les rangements au-dessus de la planche de bord et sous l’accoudoir central ont été agrandis.
Dès sa naissance, la seconde génération du C-Max a joué la carte de la technologie avec une foule de dispositifs. Certains sont améliorés à l’occasion de ce restylage, comme le freinage automatique en ville, qui fonctionne maintenant jusqu’à 50 km/h au lieu de 30 km/h. L’aide au créneau automatique peut désormais gérer les manœuvres perpendiculaires. Le monospace compact de Ford est équipé d’une alerte de véhicule en approche, utile quand on sort d’un emplacement avec peu de visibilité. Il reçoit aussi un régulateur de vitesse actif.
Plusieurs nouveaux moteurs
Pensé pour la famille, le nouveau C-Max sera enfin proposé avec la technologie MyKey. Celle-ci permet au propriétaire de paramétrer une clé pour les jeunes. On peut ainsi limiter la vitesse maximale, réduire le volume maximal du système audio ou empêcher la désactivation des équipements de sécurité.
Le C-Max millésime 2015 reçoit de nouvelles motorisations, partagées avec la sœur Focus. Pour l’essence, les nouveautés se trouvent en haut de la gamme avec un inédit 1.5 Ecoboost de 150 ou 182 ch. Pour le gazole, c’est l’inverse : le renouveau se fait par le bas avec un 1.5 TDCI de 95 ou 120 ch. Une version rejettera moins de 100 g/km de C02. La liste des blocs qui ne changent pas est la suivante : 1.0 Ecoboost 100 et 125 ch, 2.0 TDCI 150 ch. Les nouveaux C-Max seront mis en vente début 2015. Le prix de départ est estimé à un peu plus de 23 000 €.
Les grands monospaces n’ont plus la cote… depuis une dizaine d’années. Ils se sont d’abord faits piquer des clients par les modèles compacts déclinés en 7 places puis il y a eu le raz-de-marée des SUV et crossovers, nettement plus tendances. Ford avait senti le vent tourner et a lancé en 2006 une version « sportive » du Galaxy, le S-Max. Un joli succès : plus de 400.000 exemplaires ont trouvé preneur sur le Vieux Continent et ce modèle a été élu Voiture de l’Année en 2007. Ford compte bien poursuivre cette réussite avec la seconde génération, annoncée par un concept-car l’année dernière et aujourd’hui présentée dans sa livrée de série.
Le nouveau S-Max, qui sera commercialisé l’année prochaine, semble plus bourgeois que sportif.
Style moins sportif
Mais à la découverte des premières images officielles, on est un peu déçu. Evidemment, on attendra de voir l’auto en situation réelle pour émettre un jugement définitif, mais le nouveau venu semble moins dynamique. Ford le dit clairement : la marque a voulu donner au modèle un côté plus haut de gamme. Si en effet il fait très chic, le S-Max millésime 2015 a l’air moins athlétique. Il garde son pavillon plongeant, sa lunette inclinée et quelques artifices tentent de faire genre (comme les petites ouïes dans les ailes avant), mais ce véhicule donne l’impression d’être davantage destiné à des grands pères aisés qu’à des papas en mal de sensations.
Il y a aussi du changement à l’intérieur… mais à ce niveau c’est une très bonne chose. La planche de bord se fait bien plus élégante avec des formes plus simples, plus épurées. Typique de Ford : la console centrale est sur deux niveaux, avec en partie haute un grand écran tactile 8 pouces. L’intérieur est baigné de lumière par un grand toit en verre. La qualité est promise en progrès. Le S-Max est pensé pour un usage familial avec l’utilisation de revêtements anti-tâches. Il est proposé en 5 ou 7 places. Avec le système Easy-Fold, on peut replier chaque siège arrière via un simple bouton. Pratique pour accéder rapidement au 3ème rang.
De 120 à 240 ch
Comme toutes les nouvelles Ford, le S-Max fait le plein de technologies. On trouve ainsi, entre autres, une assistance pré-collision (qui alerte le conducteur et freine automatiquement si un risque d’accident est détecté), des feux de route non-éblouissants, un système de créneau automatique, une alerte de véhicule en approche (pratique quand on sort d’une place en marche arrière), un régulateur de vitesse adaptatif… Côté confort, il y a des sièges chauffants/ventilés/massants, un volant chauffant, un hayon qui s’ouvre sans les mains (avec un mouvement du pied sous le bouclier, la commande vocale SYNC 2…
Le nouveau S-Max est doté d’une direction adaptative, qui fait évoluer la consistance en fonction de la vitesse. Trois moteurs diesel seront disponibles. Il s’agit de 2.0 TDCI en 120, 150 et 180 ch, couplés à une boîte manuelle à 6 vitesses. Les deux plus puissants seront proposés avec une transmission automatique double embrayage Powershift. Pour l’essence, on aura le choix entre le nouveau 1.5 Ecoboost 160 ch (boîte mécanique) et le 2.0 Ecoboost 240 ch (boîte automatique).
L’auto arrivera dans les concessions début 2015. Les prix n’ont pas encore été communiqués.
Le sujet des mandataires automobiles revient régulièrement sur le devant de la scène. Cependant beaucoup de zones d’ombres persistent. C’est pour cela que j’ai posé quelques questions en tant que néophyte à Jonathan Luck. Nous nous sommes déjà rencontrés et il est…