Après avoir dévoilé sa citadine sportive A290, Alpine poursuit sa mue électrique avec un modèle au positionnement bien différent : l’A390. Ce troisième modèle marque une étape stratégique dans le développement de la marque dieppoise. Avec sa silhouette inédite, ses cinq places et sa motorisation hyper technologique, elle s’adresse à une clientèle plus large tout en souhaitant rester fidèle à l’ADN sportif d’Alpine. Attendue fin 2025, elle ambitionne d’incarner une nouvelle forme de sportivité, plus polyvalente, sans renier le plaisir de conduite que l’on associe à la marque.
Un design sculpté pour concilier style et performance
Loin des petites sportives habituelles de la marque, l’Alpine A390 inaugure une carrosserie fastback à cinq portes, élégante et racée. Son profil tendu, son capot plongeant et ses porte-à-faux réduits témoignent d’un soin particulier accordé à l’aérodynamique. La ligne de toit, fuyante à l’arrière, évoque clairement l’A110, tout comme le traitement des portières ou les galbes du flanc. Ce design marie efficacement références historiques et ambitions modernes.
Longue de 4,62 mètres, l’A390 affiche des proportions inédites pour une Alpine. Elle conserve cependant une hauteur contenue à 1,53 mètre. Son empattement généreux laisse présager une bonne stabilité mais aussi de l’espace à bord, tandis que le travail sur la répartition des masses et le centre de gravité laisse entrevoir un comportement sportif plaisant.
Un habitacle immersif et technologique
À bord, le changement de philosophie se poursuit sans renier l’essence de la marque. L’Alpine A390 s’émancipe des codes du SUV familial et propose un cockpit orienté conducteur, où la sportivité s’annonce au cœur de l’expérience. Deux écrans numériques de 12 et 12,3 pouces structurent la planche de bord, tandis que le volant sport multifonction, au design spécifique, regroupe les principales commandes de conduite et d’affichage.
L’ambiance se veut immersive et haut de gamme. Les sièges baquets semblent offrir un excellent maintien, les matériaux nobles côtoient des inserts techniques et la qualité perçue atteint parait digne des standards du premium. L’A390 est capable d’accueillir confortablement cinq occupants, une première pour un véhicule de la marque. Elle propose en outre un volume de coffre de 532 litres.
Le raffinement sonore est également à l’honneur, grâce à une seconde collaboration avec la marque française Devialet. Le système audio Devialet XtremeSound, composé de 13 haut-parleurs, promet une expérience acoustique immersive, idéale pour compenser l’absence de bruit mécanique.
Des motorisations de haut niveau, dignes d’une vraie Alpine
Sous cette carrosserie sculptée, l’A390 dissimule une architecture mécanique moderne. Trois moteurs électriques sont à l’œuvre : un bloc positionné à l’avant, et deux à l’arrière, permettant une transmission intégrale intelligente. Cette configuration inédite s’appuie sur la technologie Alpine Active Torque Vectoring, qui optimise en temps réel la répartition du couple sur les roues arrière pour renforcer l’agilité et la précision de conduite, tout en compensant le poids des batteries. Honda avait utilisé cette technique sur sa NSX hybride avec deux moteurs à l’avant permettant de faire mieux pivoter la voiture.
Deux variantes seront proposées au lancement. La version GT développe 400 chevaux et 650 Nm de couple, tandis que la plus radicale GTS grimpe à 470 chevaux pour 808 Nm. Les performances sont au rendez-vous, avec un 0 à 100 km/h abattu en 4,8 secondes pour la GT et seulement 3,9 secondes pour la GTS. Des puissances qui en font l’Alpine la plus puissante à ce jour !
Autonomie, recharge et prix : une sportive pensée pour le quotidien
Pour rester fidèle à sa promesse de polyvalence, l’A390 mise aussi sur une autonomie solide. Grâce à une batterie de 89 kWh, elle annonce jusqu’à 555 km en cycle WLTP selon les versions (jantes et pneumatiques). Une pompe à chaleur est intégrée de série pour optimiser les performances en conditions hivernales.
La recharge n’est pas en reste, avec une architecture en 800 V permettant d’atteindre une puissance de charge de 190 kW en courant continu. Résultat : passer de 15 à 80 % de batterie peut s’effectuer en moins de 25 minutes sur borne rapide. À cela s’ajoute une fonction V2G (vehicle-to-grid), maintenant répartie sur la majorité des véhicules électriques du groupe Renault.
Le poids à vide, bien que conséquent (2 121 kg), reste contenu au regard de la puissance embarquée et de la transmission intégrale. Alpine insiste d’ailleurs sur le travail effectué pour garantir une « légèreté perçue » en conduite dynamique, fidèle à l’esprit maison.
Lancement fin 2025 et prix estimé
L’ouverture des commandes de l’Alpine A390 est prévue pour le dernier trimestre 2025. Si la marque n’a pas encore dévoilé les prix officiels, son positionnement premium, ses performances de haut niveau et sa fabrication en France laissent entrevoir un tarif de départ autour de 70 000 euros.
Alors que l’Alpine A110 vit ses derniers mois en version thermique, la marque de Dieppe marque le coup avec deux nouvelles déclinaisons, la GTS et la R 70, à l’occasion de son 70e anniversaire. Une ultime manière de faire vivre la flamme avant le passage à l’électrique.
Lancée en 2017, l’Alpine A110 a redonné vie à la marque sportive au sein groupe Renault. Inspirée de la mythique berlinette des années 60 qui s’était illustrée en rallye de la plus belle de manières, elle s’est imposée comme une référence en matière de plaisir de conduite, grâce à son agilité et son poids contenu. Cette génération a connu de multiples déclinaisons, des versions Pure et Légende aux plus radicales A110 S et A110 R, jusqu’à la récente « Ultime », censée marquer la fin du modèle… avant l’annonce de cette nouvelle série spéciale. Alpine ne semble jamais en avoir fini avec sa berlinette, repoussant toujours plus loin son chant du cygne. La situation enchaînant série spéciale sur série spéciale nous fait penser à ce qu’a fait Bugatti pour augmenter l’exclusivité de la Veyron et de sa Chiron et continuer de stimuler les ventes.
Alpine A110 GTS : un nouveau compromis
Pour sa dernière année de commercialisation, l’A110 adopte une nouvelle variante GTS, qui remplace les anciennes versions S et GT. Sous le capot, le bloc 1.8 turbo de 300 chevaux reste inchangé, mais cette déclinaison propose de nouvelles teintes, dont trois finitions mates : Orange Solaire, Bleu Éclipse et Gris Acier. En option, un kit aérodynamique inspiré de l’A110 R ajoute des éléments en carbone tels qu’un aileron à fixation col-de-cygne, une lame avant et des jupes latérales. Son prix de départ est fixé à 79 500 €, tandis que la gamme classique débute désormais à 65 000 €.
Cette version GTS se veut le trait d’union entre le confort d’une GT et l’agilité d’une S. Toutefois, cette GTS devrait tirer un peu plus vers le sport car elle utilise le châssis de la S. Dans l’habitacle, les sièges baquets sont recouverts de cuir gris, mais d’autres choix sont permis au catalogue, notamment une sellerie en cuir noir ou des sièges baquet en carbone et Alcantara provenant de l’Atelier Alpine. Aussi les jantes GT Race 18 pouces, chaussées de pneus Michelin Pilot Sport CUP 2 peuvent être sélectionnées. Ainsi le blason GTS adopte dans la gamme Alpine le même positionnement que chez Porsche, entre sportivité et grand tourisme.
A110 R 70 : la berlinette vraiment ultime ?
Pour célébrer ses 70 ans, Alpine remet en production l’A110 R avec une édition limitée baptisée « 70 ». Produite à 770 exemplaires, cette déclinaison conserve la recette de l’A110 R avec ses 300 chevaux, ses 340 Nm de couple et son kit aéro affûté. Trois couleurs exclusives sont proposées en hommage à l’A106 de 1955 : Bleu Caddy, Blanc Glacier et Rouge Sismique. À l’intérieur, chaque exemplaire arbore une sellerie Sabelt coordonnée à la teinte de carrosserie, ainsi qu’un logo commémoratif en carbone visible sous la peinture du toit. Ce modèle, qui porte fièrement l’ADN français de la marque, sera proposé à partir de 122 500 €, soit 17 000 € de plus que l’A110 R à son lancement.
Une ultime révérence avant le grand saut vers l’électrique
Avec ces deux nouvelles versions, Alpine prolonge une dernière fois l’histoire de l’A110 avant son passage à l’électrique. Cette année 2025 marque ainsi la fin d’un chapitre majeur pour la marque, qui devra relever un tout autre défi avec sa future génération zéro émission. Pour les puristes, ces derniers exemplaires thermiques sont autant d’occasions de savourer une philosophie sportive bientôt révolue, et pour d’autres, cela représente certainement un nouveau moyen de spéculer sur les tarifs à la hausse d’une série limitée appartenant à une catégorie de véhicules en disparition.
Une page se tourne pour Alpine avec l’arrivée de l’A110 électrique, prévue pour 2026. Ce modèle incarne une étape décisive pour la marque, reflétant la vision audacieuse de Luca de Meo, PDG de Renault. Avec cette sportive zéro émission, Alpine ambitionne de devenir une référence dans le segment des véhicules électriques hautes performances. Cependant, ce choix pourrait diviser les passionnés de l’A110 thermique, fidèles au charme intemporel des précédentes versions.
Une stratégie influencée par Porsche ?
Pour Luca de Meo, électrifier l’A110 n’est pas une décision dictée par la rentabilité à court terme, mais par la volonté d’inscrire Alpine parmi les leaders du sport automobile électrique. Ce positionnement rappelle l’approche de Porsche, qui prépare également l’électrification des 718 Boxster et Cayman, concurrents directs de l’A110.
L’A110 électrique reposera sur une plateforme développée sur mesure, garantissant des performances optimales. Cette architecture exclusive ouvrira la voie à d’autres modèles, comme le futur coupé 2+2 électrique baptisé A310. Une stratégie ambitieuse qui vise à renforcer l’image de marque tout en préparant le lancement de modèles plus accessibles, tels que le SUV électrique A390 attendu dès 2025.
Légèreté et performances au cœur du projet
Malgré les contraintes liées aux batteries, Alpine reste fidèle à son ADN en misant sur une conception légère pour l’A110 électrique. Le prototype A110 E-ternité, développé à partir de l’A110 actuelle, atteint un poids de seulement 1400 kg, rivalisant avec celui des Porsche 718 Boxster thermiques. Un résultat rendu possible grâce à l’emploi de matériaux innovants et ultralégers.
Luca de Meo a toutefois reconnu que concevoir une plateforme spécifique représente un investissement considérable. Qualifiée de « stratégie économiquement irrationnelle », cette décision vise à garantir des performances sans compromis et à construire la réputation d’Alpine dans le secteur des sportives électriques.
Une transition qui interpelle les puristes
L’électrification de l’A110 soulève une question majeure : comment séduire les amateurs de motorisations thermiques, attachés à la sonorité et à l’émotion qu’offrent les moteurs essence ? Comme Porsche avec ses futurs modèles électriques, Alpine devra relever le défi de convaincre une clientèle réticente. Si l’absence de vrombissements moteur pourrait décevoir certains fidèles, la marque mise sur une dynamique exemplaire et des performances de haut niveau pour conquérir un nouveau public.
Une vision à long terme pour Alpine
L’A110 électrique s’inscrit dans une stratégie globale visant à électrifier l’ensemble de la gamme d’ici 2030. Alpine prévoit de lancer sept modèles 100 % électriques, parmi lesquels une supercar technologique qui redéfinira les standards du segment. Ce véhicule, actuellement en cours de développement au sein du centre d’expertise en Formule 1 de la marque, symbolisera l’apogée de cette transformation.
Une transformation ambitieuse
Avec l’A110 électrique, Alpine cherche à marier l’héritage de ses sportives emblématiques avec une technologie d’avenir. Si le pari de convaincre à la fois les puristes et les amateurs de nouveautés électriques reste risqué, cette stratégie pourrait positionner Alpine comme un acteur incontournable du sport automobile de demain. Un tournant nécessaire face à l’évolution inéluctable du marché.
En quête de singularité et d’exclusivité pour ses clients, Alpine élargit la gamme de personnalisation pour sa berlinette A110. À la manière d’un certain constructeur allemand, la marque normande propose 26 combinaisons supplémentaires pour rendre votre future sportive unique. Découvrez tous les ajouts du nuancier intérieur et extérieur de l’Alpine A110 !
De multiples combinaisons disponibles
Qui a envie d’avoir la même voiture que son voisin ? On peut affirmer que personne ne le souhaite. Alors, si votre voisin a déjà une Alpine et que vous lorgnez sur sa voiture, vous serez heureux d’apprendre que la marque dieppoise ajoute 26 combinaisons à son catalogue.
Ces offres de personnalisation comprennent plusieurs couleurs pour la carrosserie, les garnitures intérieures, les jantes ou encore les étriers de frein. L’Atelier Alpine, département de personnalisation, a fait un choix de teintes puisant dans l’histoire de la marque.
Osez la couleur !
Le nuancier des teintes de carrosserie des berlinettes A110 va donc s’enrichir de couleurs comme le Bleu Tempête Mat, le Rouge Sismique, le Vert Acide Mat et le Noir Carbone Mat. Ces couleurs apportent une touche distinctive aux collections, qui seront aussi disponibles en Bleu Racing Mat et Gris Tonnerre Mat.
Mais ce n’est pas tout. L’intérieur propose aussi du contraste avec des finitions d’Alcantara en gris, rouge, bleu et orange. Ces inserts colorés sont introduits sur les surpiqûres du volant, le tableau de bord, les portes, la console centrale ou encore les tapis de sol assortis en harmonie avec le point milieu du volant, la sangle de porte (sur l’A110 R Turini) et les sièges Sabelt.
Découverte aux 24 heures du Mans
Ces nouvelles possibilités de personnalisation seront dévoilées au grand public lors des prochains 24 heures du Mans, les 15 et 16 juin prochains. Sur le circuit de la Sarthe, Alpine fera plus que simplement présenter de nouvelles couleurs. La marque est engagée avec son hypercar A424. Mais toute l’attention médiatique devrait être concentrée autour de la nouvelle Alpine A290 électrique, elle aussi est présentée aux 24 heures du Mans !
Alpine exposera aussi une A110 S en Bleu Tempête Mat au village des constructeurs. L’intégralité des 26 nouvelles combinaisons et les tarifs seront au catalogue dès le troisième trimestre, pour des livraisons attendues pour la fin de l’année 2024.
Le groupe Renault a ressuscité il y a quelques années Alpine. Et quelle réussite, l’A110 a su s’imposer comme l’un des best-sellers dans la catégorie des sportives en France. La berlinette a même surpassé plusieurs fois les ventes de la Porsche 911 sur notre territoire. Cependant, Alpine veut élargir ses activités et entame une première étape de sa transition énergétique avec son prochain modèle. L’Alpine A290, la première sportive électrique, va être présentée ce printemps !
Une citadine électrique sportive
Le constructeur normand va réutiliser une stratégie ayant participé à son succès. En effet, Alpine va reprendre une base de Renault pour en faire une voiture sportive. Une solution déjà utilisée avec la Renault 5 Alpine. Et comme la Renault 5 revient en tout électrique, Alpine reprend la base du modèle pour en faire la prochaine A290 !
Le lien de parenté entre les deux modèles est alors évident. Les photos du modèle d’essai de l’A290, certes encore camouflé, laissent bien apprécier les formes de la nouvelle Renault 5. Les boucliers sont cependant différents, tout comme les ailes semblant plus larges.
La Renault 5 E-Tech est annoncée avec une puissance maximale de 150 chevaux. On en attend plus de la version Alpine. Les rumeurs annoncent que l’A290 aura une puissance de 220 à 240 chevaux. C’est presque autant que sa future concurrente, la Lancia Ypsilon HF, annoncée à 240 chevaux. Le poids pourrait être d’environ 1 500 kg. Relativement lourde pour une citadine sportive mais relativement légère pour une sportive électrique.
Alpine est alors attendue au tournant pour proposer une voiture agile malgré la présence d’une batterie de 52 kWh justifiant cette prise de poids. L’autonomie du modèle devrait avoisiner plus ou moins 400 km.
Une présentation déjà proche
Alpine donne rendez-vous aux 24 heures du Mans. Évidemment, le constructeur est engagé cette année dans la catégorie reine Hypercar. L’épreuve mancelle est alors un temps fort pour la marque française, mais ce week-end le sera d’autant plus puisque Alpine va présenter officiellement l’A290.
Il faudra donc attendre le 13 juin prochain pour découvrir la nouvelle A290. On imagine alors une présentation en grande pompe de la citadine sportive avec un tour d’honneur du circuit de la Sarthe pour l’A290 accompagnée de l’Hypercar A424 et des autres Alpine ayant couru au Mans.
Alpine va vivre une seconde révolution, celle de l’électrique. La marque française va présenter cet été une citadine sportive à cinq places dotée d’une motorisation électrique. Alpine nous en dit plus sur la prochaine A290.
Des essais en Suède
La nouvelle Alpine A290 a affronté le froid polaire en Suède. L’occasion de mettre à l’épreuve la nouveauté. Les températures pouvant chuter jusqu’à -30 degrés et les routes enneigées mettent à rude épreuve les éléments d’une voiture. Alpine en profite pour vérifier le comportement de son A290.
Dans ces essais, la réactivité du moteur, brio, précision de conduite et agilité sont au centre des attentions de l’équipe d’ingénieur. L’objectif est de proposer une expérience de conduite qui s’étende également aux conditions extrêmes.
L’équipe du constructeur vérifie de nombreux équipements du véhicule comme le chauffage, la qualité du désembuage et du dégivrage ou encore l’ESC (Electronic Stability Control, le système de contrôle électronique de la stabilité).
Une petite voiture bien chaussée
Alpine nous dévoile les dimensions de la prochaine A290. Il s’agit d’une voiture compacte avec une longueur de 3m99, une largeur 1m82, une hauteur de 1m52, et un empattement de seulement 2m53. Des dimensions similaires à la prochaine Renault 5 électrique dont la version sportive devrait être l’Alpine A290.
Alpine communique déjà sur les montes de pneus de l’A290. Dans ces conditions hivernales, Alpine a choisi des pneus français. Il s’agit de Michelin Pilot Alpin 5. Pour des conditions de conduite plus estivales, l’A290 devrait être équipée de pneus Michelin Pilot Sport EV favorisant l’autonomie ou des Michelin Pilot Sport 5S pour des performances et une adhérence optimales.
Ces pneus en monte d’origine auront une inscription distinctive. Michelin a inscrit « A29 » sur le flanc des pneus. Un discret clin d’œil témoignant d’une collaboration intéressante entre les deux sociétés françaises. L’inscription permettra de retrouver un pneu avec la qualité de la monte d’origine.
Alpine ne va pas laisser le malus écologique de 2024 abattre sa petite sportive. En effet, la berlinette A110 continue d’avoir des nouveautés pour 2024 dont une version plus accessible de la sulfureuse Alpine A110 R. Tout ce qu’il faut savoir de la gamme 2024 de la marque Alpine !
Une gamme complète de cinq modèles
Alpine a compris la nécessité de proposer plusieurs types de sportivité pour séduire de nombreux clients. À la manière de Porsche avec sa 911, l’A110 se décline en de nombreuses versions ayant chacune une philosophie et un prix différent.
A110 : la plus fun
Cette version est l’essence même du modèle. Elle est la première version qui a été dévoilée lors de la renaissance d’Alpine. Sa philosophie est proche de ce que propose depuis toujours Alpine. Il s’agit alors d’une voiture légère, agile et avec une puissance de 252 chevaux. Elle est celle qui est particulièrement appréciée pour rouler sur les petites routes de France, tantôt sinueuses tantôt bosselées. Avec sa suspension la plus souple dans la gamme, elle est celle qu’il faut pour arsouiller sur les petites routes.
L’équipement de cette A110 s’enrichit en série d’un freinage avec des disques ventilés de 320 mm mais aussi des jantes Serac de 18 pouces. On remarque aussi la présence des rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement et du pédalier sport en aluminium. Le prix de cette Alpine A110 est fixé à partir 65 000 € (hors malus écologique)
A110 GT : le confort à grande vitesse
La seconde version au catalogue est l’A110 GT. Elle est celle qui se veut plutôt vouée au voyage à grande vitesse. Elle allie un moteur de 300 chevaux avec un confort accru.
Elle s’équipe de jantes Grand Prix de 18 pouces diamantées noires et des monogrammes latéraux chromés du « A » fléché. À bord, elle intègre un système audio Focal Premium, un rétroviseur électrochrome anti-reflet et des sièges chauffants. Le pédalier sport en aluminium est aussi présent en série. Son prix est de 76 000 € (hors malus).
A110 S : la polyvalence sur route et sur circuit
L’A110 S est le chaînon permettant de faire le lien entre l’A110 classique et la pistarde A110 R. Elle offre une sportivité plus accessible aussi bien dans son tarif que son comportement. Effectivement, le châssis n’est pas aussi radical que la R. L’A110 S est pourtant adapté a un usage sur piste. Il s’agit alors d’une version polyvalente de l’Alpine A110, efficace sur circuit mais aussi à l’aise sur la route.
Cette version s’échange contre 77 500 €, elle comprend toujours le moteur porté à une puissance de 300 chevaux. De série, elle se dote de jantes Fuchs 18 pouces forgés, de feux avant boomerang noirs et d’un rétroviseur intérieur électrochrome anti-reflet. En option, elle peut être livrée de pneus semi-slicks et d’un kit aérodynamique.
A110 R Turini : la version radicale devient plus accessible
La nouveauté est l’Alpine A110 R, nous lui avons réservé un article complet détaillant les nouveautés de cette version plus accessible de la R, aussi bien à la conduite qu’en tarif. Elle est disponible dès 106 000 €.
A110 R : faire face aux nombreuses commandes
Pour l’année 2024 l’Alpine A110 R est toujours disponible dans la gamme. Alpine doit faire face à un important engouement autour du modèle. Le carnet de commandes est fourni. En 2024, elle proposera toujours 300 chevaux, un châssis affûté et surtout un poids contenu en raison de l’utilisation massive de carbone. Il faut préparer un budget de 112 000 € pour s’offrir en 2024 une A110 R.
L’ouverture du carnet de commandes comprenant ces nouveautés est fixé est au 5 décembre 2024. La production des modèles doit débuter en mars prochain.
En 2022, Alpine a présenté l’A110 R. La version pistarde de la berlinette était très attendue pour tenir la dragée haute à la concurrence allemande. Victime de son succès, l’A110 R a un carnet de commandes très rempli et des délais de livraison relativement long. Pour pallier à ce souci, Alpine lance une version plus accessible à tous les niveaux de l’A110 R.
Un nom mythique
Turini, ça vous dit quelque chose ? Avant d’être une déclinaison de la sportive normande, il s’agit d’un col de montagne mythique dans les Alpes Maritimes. Au cœur du massif du Mercantour, le col de Turini relie la Bollene-Vesubie à Sospel ou Luceram culmine à 1 607 mètres. C’est aussi un haut lieu du sport automobile en France avec l’emblématique spéciale du rallye de Monte-Carlo où les Alpine A110 ont su marquer l’histoire.
Un nom parfait pour la version plus accessible de la performante A110 R !
Une A110 R sans un détail emblématique
Alpine annonce avoir préparé une A110 R plus adaptée à la route. Notamment par le retrait des jantes en carbone, emblématiques de la version R. Impressionnantes et légères, elles sont aussi très fragiles et coûteuses. Pour un usage sur routes des jantes en alliage léger sont tout aussi adaptés !
Alpine a alors doté son A110 R Turini de jantes en aluminium GT Race 18 pouces Noir Mat. Les propriétaires auront alors moins peur d’abîmer leurs jantes dans un nid-de-poule ou contre un trottoir.
En ce qui concerne sa mécanique, comme toutes les Alpine elle est propulsée par un moteur à quatre cylindres 1,8 litre. Dans cette version A110 R Turini et comme l’A110 R, il est porté à une puissance de 300 chevaux pour un couple de 340 Nm. Ainsi dotée, elle peut atteindre la vitesse de 280 km/h.
Le carbone est toujours présent en profusion dans l’A110 R Turini. On en retrouve sur de nombreux éléments comme sur le capot arrière l’aileron, le capot, la lame avant et les jupes latérales. Ce matériau issu de la F1 est utilisé pour sa légèreté permettant de réduire encore un peu le poids de l’A110.
L’argument du prix ?
Avec ces jantes en alliage, Alpine fait baisser le prix de la version radicale. L’A110 R Turini est affichée à 106 000 € au catalogue de 2024. À titre de comparaison, l’A110 R avec ses jantes en carbone est proposée à 112 000 €. Une différence de prix de 6 000 €, motivera-t-elle vraiment les acheteurs à se passer de ses jantes en carbone ?
Alpine avance aussi l’argument du délai de livraison. Selon la marque de Dieppe, une version avec des jantes en aluminium permettrait de réduire le délai de livraison de la berlinette.
« Face au succès de l’A110 R depuis son lancement en octobre 2022 et au carnet de commandes rempli jusqu’à fin 2024, Alpine lance l’A110 R Turini, une nouvelle version équipée de jantes GT Race pour plus de polyvalence. Au catalogue 2024, en complément de l’A110 R, la version Turini nous permettra de livrer plus rapidement nos clients d’A110 R. » A déclaré Antonino Labate, Directeur ventes, marketing et expérience client Alpine.
Cet argument est plutôt celui qui devrait faire mouche auprès des potentiels acheteurs impatients d’avoir leur nouveau jouet. Avec cette version Turini, l’Alpine A110 R devient accessible à tous les niveaux. Que ce soit sur route, en termes de tarif ou de délais de livraison, il sera plus simple d’avoir et d’utiliser son Alpine A110 R Turini.
Alpine a présenté l’année dernière l’A110 R, une version radicale de la berlinette déjà plébiscité pour son agilité et sa légèreté. Pour l’occasion du centenaire des mythiques 24 heures du Mans, la marque dieppoise lance une série limitée de la plus sportive de sa sportive A110.
Livrée hommage
Cette nouvelle Alpine A110 R Le Mans se dote d’une livrée hommage à l’histoire de la marque aux 24 heures du Mans. Elle est peinte dans une couleur spécifique 24 heures du Mans blanche et bleue, une petite double ligne bleue prend place sur le capot avant, le toit et l’aileron arrière mais aussi des ailettes bleues. Les jantes en carbone, signe marquant de l’A110 R obtiennent elles aussi des détails bleus. Autre détail, une aile de requin prend place sur la lunette arrière rappelant l’Alpine l’A480 engagée au départ des 24 heures du Mans.
On remarque aussi la signature des 24 heures du Mans sur les ailes avant, les bas de caisse latéraux et sur les pads microfibre de l’appui tête des sièges baquets Sabelt. Enfin, le tracé du circuit des 24 heures du Mans est gravé au laser sur le pare-soleil.
Une expérience unique
Les heureux propriétaires de cette nouvelle Alpine A110 R Le Mans limitée à 100 exemplaires va permettre à ses acquéreurs une expérience unique. En effet, ils auront accès en 2024 aux installations d’Alpine Elf Endurance et pourront faire un tour sur le circuit complet des 24 heures du Mans, ils pourront rouler avec leur voiture sur la mythique ligne droite des Hunaudières avant de freiner sur Mulsanne, attaquer Arnage et Indianapolis pour entamer le retour par la maison blanche.
En radicalisant son coupé, Alpine l’a aussi rendu hautement addictif. L’A110 R n’est pas la voiture extrême et impraticable que l’on pourrait croire, signe que son développement a été poussé au maximum.
Au risque de passer pour un vieux réac’, je dois bien avouer que le paysage automobile actuel n’est pas des plus réjouissant. Tout n’est pas à jeter bien sûr, mais mieux vaut aimer les SUV et les voitures élec(triques/trifiées, c’est selon) au risque de ne pas avoir grand-chose à se mettre sous la dent à moins d’avoir les moyens de regarder du côté des supercars et hypercars, dont le marché est on ne peut plus florissant. Toujours est-il que les amateurs de sportives et de voitures plaisir pures et dures voient leur offre diminuer comme peau de chagrin, les drastiques normes environnementales mettant un frein au développement de modèles qui n’ont pour but que de coller la banane à qui en prendra le volant.
L’arrivée de l’A110 sur le marché en 2017 a été un véritable vent de fraicheur pour beaucoup. Car en dehors du mythe, c’est surtout la philosophie de la sportive de Dieppe qui attire. En se voulant aux antipodes de ce qui se vend le mieux aujourd’hui, c’est-à-dire ce qui est gros, imposant et lourd, la finesse et la légèreté de l’Alpine a mis tout le monde d’accord. Et comme le Porsche Cayman a ses GT4 et GT4 RS, l’A110 dispose désormais d’une gamme complète formée de l’A110 de base, de la GT, de la S et désormais de la R.
Radicale mais pas invivable
R pour radicale selon la marque, et si l’on en juge par la panoplie carbone étendue, l’absence de ceintures de sécurité au profit de harnais et la garde au sol réduite, on ne peut qu’acquiescer. Mais au volant pourtant, c’est une voiture docile et à la prise en main enfantine que l’on a à faire. Les premiers kilomètres sont même étonnants de douceur tant la suspension se montre plus conciliante que celle de l’A110 S, bien plus raide ! Il faut dire que la R profite de combinés spécifiques, formés par des amortisseurs ZF Race Engineering et des ressorts Eibach développés en interne pour coller au mieux à l’auto. Ils sont réglables manuellement en détente, compression et hauteur, de sorte que l’on peut facilement ajuster l’auto pour la route ou le circuit en la mettant simplement sur chandelles. Réglée de manière neutre, la suspension est en tout cas un modèle de progressivité, en absorbant efficacement les irrégularités du bitume tout en maintenant efficacement la voiture dans les virages. Sorte de synthèse parfaite entre une A110 très souple et une A110 S très (trop) raide, la R inspire immédiatement confiance et permet à son pilote de prédire toutes ses réactions avec facilité et assurance.
Du coup, le rythme augmente naturellement très vite et les limites du châssis semblent si lointaines sur route ouverte que l’on surprend à attaquer sans même le vouloir. Gare au permis, qui peut alors s’envoler très vite ! D’autant que cela peut arriver à n’importe qui, car l’Alpine la plus énervée de la gamme est l’une des très rares autos avec un niveau de performance hors du commun et une accessibilité telle que n’importe qui prendra plaisir à son volant. Sur circuit, il faut bien sûr quelques notions pour en tirer le meilleur, mais que l’on soit d’une précision chirurgicale ou plus brouillon et porté sur la glisse, il est impossible de ne pas s’amuser avec !
Le poids de la légèreté
En plus de ses trains roulants finement réglés l’A110 R dispose aussi d’une arme de destruction massive : son poids plume. 1 082 kg à vide pour être précis, soit tout de même une trentaine de kilos sauvés par rapport à l’A110 S. Le gain peut sembler minime, mais Alpine a dû sortir les grands moyens pour y arriver : baquets fixes ultra fins en carbone (celui du passager est même boulonné au plancher pour économiser les glissières !), pas de ceintures ni de rétroviseur intérieur, moins d’isolants phoniques, couvre moteur et même jantes en carbone, lesquelles pèsent moins de 7 kilos chacune, au bénéfice direct des masses non suspendues.
Le tout garantit une réactivité immédiate et l’impression de vraiment faire corps avec la voiture, d’autant que la direction peu démultipliée est donc très directe, avec une bonne consistance et assez de feeling pour savoir en permanence le grip disponible. Ce qui n’est pas dommage car l’auto est livrée de série avec des Michelin Pilot Sport Cup 2. De très bons pneus semi-slicks, mais qui demandent à être un minimum chaud avant de donner le meilleur d’eux-mêmes. Le sous-virage n’est donc pas impossible en Alpine A110 R, bien que le faible poids évite de glisser longtemps en cas de coup dur.
Mécanique connue
Sous le très léger capot arrière (il faut le déclipser via le coffre arrière pour l’enlever) prend place le désormais connu 4-cylindres 1.8 turbo partagé entre autres avec la Mégane R.S. Il développe ici 300 ch et 340 Nm de couple, comme l’A110 S. Pourquoi pas plus ? Déjà parce qu’avec un 0 à 100 effacé en 3,9 s et des reprises dignes d’une puissante voiture électrique tant la légèreté fait des miracles, il n’y a pas foncièrement besoin de plus. Et ensuite parce que la boîte EDC à double embrayage et 7 rapports ne peut pas encaisser plus de couple sans craindre pour sa fiabilité. Cela dit elle se montre très réactive et dispose d’une gestion électronique bien calibrée. Le seul reproche qu’on pourrait vraiment lui imputer, c’est que les palettes fixes solidaires de la colonne de direction sont trop petites et trop haut placées pour convenir à toutes les tailles de main. Idem, les actionner en virage dans le feu de l’action n’est pas toujours aisé en tâtonnant, surtout qu’Alpine continue d’utiliser le sempiternel satellite pour le contrôle du système multimédia situé juste en-dessous de la palette de droite, ce qui peut prêter à confusion si l’on n’y prend garde. Reste qu’à chaque rétrogradage, l’échappement sur-mesure très expressif gratifie les esgourdes de pétarades rigolotes bien qu’un peu fake à la longue, tandis que la sonorité à pleine charge est plus rageuse et amusante que sur les autres Alpine.
Tarif prohibitif
Vous l’aurez compris, il n’y a que bien peu de chose que l’on peut objectivement reprocher à l’Alpine A110 R. Incroyablement aboutie, superbement mise au point et disponible jusqu’à la fin de vie du modèle, c’est la quintessence de la sportive dieppoise. C’est aussi la seule de la gamme à combiner un look d’enfer, un comportement rigoureux et joueur, une facilité de prise en main exemplaire ainsi que des performances de folie. Alors certes, elle est très contraignante au quotidien (allez essayer de payer un péage ou même de fermer la portière une fois harnaché, votre seul récompense sera les moqueries de la personne assise à votre droite !), mais qui s’en soucie ? Le seul vrai hic, parce qu’il y en a un, est d’ordre marketing. Initialement proposée à 105 000 € (plus un petit malus de 2 370 € au maximum), la française s’affiche maintenant 110 000 € au catalogue, quelques mois à peine après son lancement commercial. Officiellement c’est à cause du contexte économique inflationniste, mais l’on peut aussi y voir la conséquence directe des premiers essais presse dithyrambiques à son sujet, et l’engouement autour de la nouveauté. Coïncidence ? On vous laisse seuls juges. Quoi qu’il en soit, il va falloir mettre la main à la patte pour s’offrir celle qui n’est rien de moins que l’une des meilleures sportives françaises jamais créées. Dommage pour moi, c’est celle que je ne peux pas m’offrir, mais après avoir conduit toutes les A110, c’est sans conteste celle à qui je réserverais une place dans mon garage !
Un grand merci aux compères Pierrick du blogauto et Flow de CarsPassion pour leur aide sur les images dynamiques.
Après avoir relancé la marque normande Alpine avec une réinterprétation moderne de la berlinette A110, le constructeur de Dieppe intimement lié à Renault va bientôt présenter le concept car de sa future citadine électrique sportive qui vraisemblablement va se baser sur la prochaine Renault R5.
Alpine A290_β
Le nom de code de ce projet est Alpine A290_β, la lettre grecque β « bêta » fait référence au monde de l’informatique, elle est souvent utilisée pour désigner la version test juste avant la version définitive. Cela veut-il dire que l’Alpine A290_β est proche de la série ? Pour répondre à cette question, il faut attendre la présentation du concept le 9 mai prochain au Royaume-Uni à Bristol.
La concurrente de l’Abarth 500e et de la Mini Cooper SE ?
Les citadines électriques sportives se développent comme en témoigne l’arrivée dans la gamme de la Mini Cooper SE il y a quelques années, cette dernière va bientôt être renouvelée. Elle a été rejointe dans la catégorie par l’Abarth 500e et bientôt peut être par la voiture de série qui va découler de l’Alpine A290_β. Le lancement de cette voiture homologuée est prévu pour 2024 et certaines rumeurs annoncent déjà une puissance de 200 chevaux, ce qui la placerait pour l’instant au sommet de la hiérarchie des citadines sportives.
Alpine a un important palmarès en sport auto notamment en rallye. La marque y rend hommage et après la célébration de ses victoires au Tour de Corse, c’est l’anniversaire des 50 ans de la victoire du rallye de San Remo qui est fêté.
Une livrée unique
C’était en 1973 que l’équipage composé de Jean-Luc Thérier et de Jacques Jaubert a gagné le rallye de San Remo au volant d’une Alpine A110. C’est alors une année importante pour Alpine car la marque normande a déjà remporté 4 de 9 manches du championnat du monde avant de gagner un 5 ème rallye cette saison, il s’agit du San Remo qui partageait à l’époque des routes communes avec le rallye de Monte-Carlo. A ne pas confondre avec Milan San-Remo qui se dispute sur deux-roues et sans moteur.
Pour y rendre hommage, Alpine a décidé de doter les 200 exemplaires d’une livrée unique à la teinte Bleu Caddy, aux arches de toit noires et avec toit carbone verni rouge. Sur le capot, les portes et le bouclier arrière est apposé la signature « San Remo 73 ». On retrouve aussi des jantes de 18 pouces Grand Prix Blanc Brillant et des étriers de frein Brembo anthracite.
Un habitacle coursifié
Dans l’habitacle, on remarque également des hommages à son passé en rallye, notamment avec des baquets Sabelt Racing brodés d’une signature « World Champion 73 », l’esprit vintage et nostalgique est bien présent. Ces sièges sont prêts à accueillir des harnais 6 points pour permettre le meilleur maintien possible sur les routes tortueuses du littoral italien. On y retrouve aussi un pédalier sport et un repose-pied en aluminium.
Seulement 200 exemplaires pour 89 990€
Cette série s’annonce limitée à 200 exemplaires qui se vendront à prix d’or, 89 990€ précisément. Pour ce tarif, l’acheteur aura le droit à la version GT de l’Alpine qui se dote des éléments spécifiques à cette série spéciale. On y retrouve donc système de freinage haute performance, un échappement Sport actif, des rétroviseurs extérieurs électriques rabattables et rétroviseur intérieur avec fonction anti-éblouissement automatique, l’aide au parking arrière, avant et caméra de recul, ainsi que le système Audio Focal et l’Alpine Telemetrics.
Si vous souhaitez acheter la vôtre, on vous conseille de mettre un réveil demain matin car l’ouverture des commandes est prévue pour le 17 mars 2023 à 9h00 et en raison de la quantité limitée, elles devraient vite se vendre.
Les marques automobiles françaises ont toujours eu des difficultés pour s’implanter sur le marché américain. En effet, Citroen et Renault ont tenté l’expérience au siècle dernier sans grande réussite. Cependant Alpine souhaiterait s’y risquer à son tour mais sans sa berlinette A110.
Ainsi, ces futurs SUV, qui pourraient être les concurrents du prochain Porsche Macan électrique et du prochain Cayenne, devraient débarquer dans le pays de l’oncle Sam. La marque indique prendre aussi en considération les contraintes du marché américain pour développer leur prochain modèle.
Une volonté d’élargir ses ventes
Avec ces deux SUV et la nouvelle gamme électrique Alpine prévoit d’élargir son ampleur au sein du groupe Renault. L’objectif est celui de 150 000 ventes par an en 2030 et pour y arriver, la marque compte donc sur les ventes du SUV compact prévu pour 2025 et de son grand frère planifié pour 2027, des modèles qui aideront à Alpine de s’implanter sur le marché américain.
Des négociations avec les concessionnaires
Cependant la marque fait face à un défi de taille puisqu’elle part d’une feuille blanche. Le groupe Renault n’est pas du tout implanté aux Etats-Unis actuellement, il faudrait donc pour Alpine tout construire. Heureusement la marque française est plutôt pragmatique et compte sur les négociations de Luca De Meo pour trouver un accord avec les concessions AutoNation, vendeurs automobiles multimarques.
Avis aux intéressés, Alpine annonce l’ouverture du carnet de commandes de sa radicale Alpine A110 R. Le prix est lui aussi radical ! Toutes les infos sur Abcmoteur
Voiture radicale pour prix radical
L’Alpine A110 R est la version hypersportive de la berlinette. Sous le capot on ne retrouve pas plus de puissance qu’une Alpine A110 GT puisque la R développe toujours 300 chevaux. Les ingénieurs de Dieppe se sont plutôt concentrés pour réduire son poids, optimiser son châssis et travailler son appui aérodynamique. Cela se traduit par une voiture de seulement 1 082 kg et du carbone en masse.
Le prix est donc en augmentation contrairement au poids. Il faut compter 105 000€ soit environ 100€ le kilo. Blague à part, pour ce prix vous avez l’Alpine la plus performante jamais produite et des jantes en carbone sublimes.
La version Alonzo encore plus chère
Si 105 000€ n’est pas assez cher pour vous, L’Alpine A110 R Alonzo va vous convaincre. Cette série limitée de 32 exemplaires est affichée au tarif de 148 000€ hors malus. Alors oui, cette Alpine est collector mais pour ce prix la concurrence est féroce. En effet, une Porsche 718 Cayman GT4 RS avec un flat 6 de 510 chevaux est affichée à partir de 147 000€ hors malus écologique.
Cette semaine, Luca De Meo, Laurent Rossi respectivement PDG de Renault et d’Alpine ont annoncé avec la présence de Bruno Le Maire Ministre de l’économie, la production du futur crossover alpine dans l’usine de Dieppe.
Ce crossover fait partie d’une stratégie de développement de la gamme à l’horizon 2026 avec 3 nouveaux modèles sportifs électriques, une compacte, une remplaçante de l’A110 et ce crossover. L’usine de Dieppe fait donc l’objet d’investissements afin de recevoir la plateforme électrique CMF-EV du groupe Renault. Il sera le premier véhicule électrique produit en Normandie.
Le site de production d’Alpine en Normandie change de nom par la même occasion, elle devient : Manufacture Alpine Dieppe Jean Rédélé. Ce renouveau électrique d’Alpine se fera dans une usine qui porte le nom de son fondateur.
Bruno Le Maire, Ministre de l’économie, des finances et de la relance déclare sur place : » Promesse tenue : Renault relance la marque Alpine sur le site de Dieppe avec la fabrication d’un nouveau véhicule électrique. C’est le retour en force de l’excellence française dans l’automobile. C’est aussi le symbole de la reconquête industrielle que nous sommes en train de réussir en France « . Il est vrai qu’il est réjouissant de voir des constructeurs produire leurs véhicules en France, ainsi PSA et Renault continuent de construire certains véhicules en France mais aussi le japonais Toyota qui produit la Yaris en France depuis les années 2000.
Le groupe Renault avec Alpine a gagné l’appel d’offre de l’Etat en juin dernier concernant les véhicules d’intervention rapide.
Le gouvernement a donc commandé 26 Alpine A110. Un véhicule de sport français pour la gendarmerie française, ça a du sens. Les gendarmes ont eux aussi été séduits par le châssis agile et les 252 chevaux de l’A110. De plus, son petit 1,8 litre est relativement frugal en essence et rejeté peu de CO2.
En complément de leur dotation d’origine, les 26 véhicules commandés par la gendarmerie nationale auront des aménagements spécifiques : sérigraphie, marquage réfléchissant, gyrophare, avertisseur sonore, panneau à message variable… Un véhicule sportif certes mais qui ne se prive pas des équipements nécessaires aux forces de l’ordre françaises.
Ces Alpine A110 équipent la gendarmerie plus de 60 ans après les premières berlinettes dieppoises qui avaient elles aussi été conduites par les képis français.
Alpine décide de présenter une mise à jour de sa sportive iconique qui est en vente depuis sa renaissance en 2017. Deux versions sont présentées :
L’A110 S :
Maintenant forte de 300 chevaux toujours délivrés par son 1,8 litre turbo d’origine Renault, elle est équipée d’un châssis, d’échappement et freins sports. Celle-ci se veut la plus sportive de la gamme.
À l’extérieur, elle a le droit à un lettrage spécifique, des jantes de 18 pouces avec des pneus en 215/40/R18 à l’avant et 245/40/R18 à l’arrière. Une couleur spécifique bi-ton Orange feu et avec un toit noir. À l’intérieur son caractère sportif se veut rehaussé avec des sièges baquets Sabelt, un pédalier sport, et des éléments gainés de tissu microfibres et de surpiqûres oranges qui sont compris dans un pack optionnel.
Pour les plus sportifs, elle peut être chaussée en Michelin PS cup 2 et d’un kit aéro donnant une vitesse de pointe de 275km/h. Ce kit est composé d’un aileron arrière en carbone, d’une lame avant en carbone et de carénages étendus à l’avant sous la voiture pour augmenter l’efficacité du diffuseur arrière et du plancher plat, de quoi lui donner un meilleur appui aérodynamique. À 275 km/h, la stabilité à haute vitesse est assurée par un gain de charge de 60 kg sur le train avant avec la lame carbone et de 81 kg sur l’arrière avec l’aileron carbone. Soit un appui au total augmenté de 141 kilos. Dotée ainsi l’A110 se veut plus pistarde et performante que jamais.
Au chapitre des performances, cette version revendique une 0 à 100 en 4,2 secondes et un poids à vide de 1102kg. Elle sera proposée à partir de 71 500€
L’A110 GT :
Comme son nom l’indique, cette version se veut plus « grand tourisme ». On la reconnaît grâce à sa teinte spéciale Gris Tonnerre et ses badges GT. Elle aussi développe 300 chevaux mais son châssis se veut moins sportif donnant plus de confort à ses passagers. À l’intérieur, elle se veut plus chic et moins sportive. Pour cela, elle a le droit de série au système Park Assist et à des sièges baquets confort en cuir et surpiqûres bleues.
En ce qui concerne les performances, elles sont proches de l’A110 S avec un 0 à 100km/h bouclé dans le même temps. Néanmoins, sur circuit elle devrait être moins rapide en raison d’un traitement moins affûté de sa liaison au sol. Une Alpine plus cossue à partir de 69 500€ s’adressant aux conducteurs moins pistards dans l’âme.
L’A110 :
Elle représente toujours l’entrée de gamme avec son moteur de 252 chevaux, elle a maintenant droit à un système d’échappement sport en option, et d’un pack confort optionnel lui aussi. Sur cette version le 0 à 100kmh se fait en 4,5 secondes et atteint une vitesse de pointe de 250km/h.
La gamme se modernise avec un nouveau système d’information et divertissements tactile avec un écran de 7 pouces compatible Apple CarPlay et d’Android Auto. Prochainement il sera mis à jour par le système FOTA afin de donner à cette alpine une connexion Wifi.
La gestion des modes de conduites est recalibrée, le mode « normal » veut offrir plus de confort et le mode « sport » se veut plus réactif avec une nouvelle gestion de boîte de vitesses.
D’autres équipements seront disponibles en option comme un toit en carbone permettant d’abaisser le centre de gravité de la voiture.
Ces Alpine devraient permettre à la marque française de faire face à une concurrence féroce sur ce segment avec notamment les Toyota Supra ou Porsche Cayman.
C’est avec un mois et demi de recul – de retard ? – que je reviens sur cette édition 2019 de la course d’endurance mancelle. Je l’avoue, j’ai été bien occupé et je ne voulais pas pondre un article des résultats à la va-vite. Ce n’est pas le genre de la maison. Ainsi, je choisis d’à nouveau mettre une once de réflexion dans un bilan qui mettra en perspective la saison prochaine et surtout la suivante qui accueillera une réglementation complètement nouvelle. Evidemment, je vous laisse en fin de page une galerie de quelques photos ramenées du Mans !
Le Mans 2019: Super Finale d’une Super Season
Et de 2 pour Toyota au Mans
C’était hélas prévisible, mais la course pour la victoire n’a guère laissé de suspense entre le constructeur Toyota et les prototypes des écuries privées. Comme à chaque épreuve de cette Super Season, y compris Le Mans 2018, le gap a rapidement été fait, laissant à l’écurie nippone le soin de gérer avec sérénité. On a longtemps cru que c’est la numéro 7 emmenée notamment par un Kobayashi aux dents longues, qui l’emporterait. C’était sans compter sur un coup du sort à une heure de l’arrivée… enfin, je ne sais comment qualifier cet événement aussi incroyable que fatiguant. Une crevaison pour la #7 la force à ralentir : aux stands, les mécaniciens s’affairent pour non pas remplacer les 4 gommes et finir la course avec ce train, mais pour changer seulement le pneu incriminé. Sauf qu’apparemment, le capteur de crevaison était dysfonctionnel, et aurait indiqué la mauvaise roue. Aucun technicien ne se rend compte de rien durant le pit stop et le prototype de tête doit s’arrêter à nouveau, laissant la numéro 8 de Alonso, Buemi et Nakajima s’échapper vers la victoire. Victoire que même ces derniers n’ont apprécié qu’en demi-teinte malgré l’assurance du titre mondial en prime. Une étrangeté à ajouter à la déception que l’EoT (la « BOP » du LMP1) a été durant toute la saison. En outre, les privés n’ont pas été à la fête : Rebellion Racing et leurs livrées « street art » ont cumulé les problèmes techniques tandis qu’un prototype SMP sur les deux partait définitivement à la faute en début de nuit. Seule la #11 réalise une belle course qui lui assure une troisième place bien méritée, loin derrière les Toyota TS050 Hybrid.
L’annonce du retrait de l’écurie SMP Racing pour la prochaine saison a fait l’effet d’une bombe. Etonnant ? Pas vraiment. Mais certainement décevant de voir le plateau LMP1, qui s’était bien regarni, perdre à nouveau une écurie. Les suisses de chez Rebellion annoncent n’engager qu’un seul proto alors que deux étaient présents lors des essais de Barcelone. Quid de Manor, aux abonnés absents une majeure partie de la saison, et de Bykolles, fidèle mais malchanceuse team depuis quelques saisons ? Je préfère ne pas me prononcer et attendre le début de saison. Les Ginetta G60 LT-P1 ont en tout cas effectué de nombreux tests, plutôt positifs, et l’on attend des nouvelles concernant l’écurie qui prendra leur responsabilité pour la dernière saison du LMP1.
A noter que Fernando Alonso laisse sa place à Brendon Hartley (ex-Porsche en endurance et Toro Rosso en F1 ensuite) pour la saison à venir. De plus, l’ACO annonce de nouvelles mesures contraignantes envers Toyota afin de resserrer l’écart entre hybrides et thermiques. Des promesses dont il faudra suivre la tenue au fil des épreuves après des chronos rapprochés à Barcelone lors des tests.
Du spectacle et de l’émotion en LMP2
Au moins une catégorie prototype où les spectateurs du Mans en auront eu pour leur argent. La bataille aura été rude et passionnante, même si les écarts se sont largement établis sur la fin de course. La victoire revient à l’écurie française Alpine, cette fois en bonne et due forme dès le franchissement de la ligne d’arrivée ! C’est avec énormément d’émotion que Lapierre accueillera cette victoire : de belles images pour le public et une belle fierté pour nous les franchouillards… Champions du monde.
J’ajoute à la fête un autre cocorico avec le meilleur temps en course pour nul autre que Paul-Loup Chatin sur l’Oreca IDEC Sport en 3:24:842. Un temps impressionnant qu’on peut mettre en perspective avec l’objectif chrono annoncé par l’ACO et la FIA pour la future catégorie Hypercar… environ 3:30 en rythme course ! Ce qui fait naître un débat naturel : ralentir les rythmes de course du WEC, est-ce une bonne idée ou un non-sens absolu ? J’y reviens plus tard dans cet article.
Ferrari au sommet du GTE Pro, la Ford Keating Motorsports privée de victoire en GTE Am !
En GT, les courses tiennent toujours leurs promesses. Il suffit de suivre les deux premières heures de la course aux avant-postes du GTE Pro pour comprendre que les écarts de performances sont minces entre les écuries. Des pilotes exceptionnels et une BOP rigoureuse (qu’on en apprécie ou pas les conséquences…) offrent ainsi un spectacle époustouflant. Les batailles Aston/Corvette, Porsche/Ford puis Ferrari/Ford ont notamment donné lieu à des highlights mémorables. On a longtemps cru à l’hégémonie de Porsche lorsque la #92 s’est détachée pour s’envoler vers une victoire promise. Là aussi, les dieux du Mans furent cruels et ce sera au terme d’une course haletante l’écurie AF Corse sur Ferrari 488 GTE Evo #51 qui l’emportera. Le podium est complété par deux Porsche 911 RSR (#91 et #93) ayant fini dans la même minute que la Ferrari, preuve de la compétition serrée dans cette catégorie.
En catégorie Am, c’est la Ford GTE du Keating Motorsports, facilement identifiable par sa livrée violette, qui a dominé une majeure partie de la course. La victoire était leur jusqu’à une disqualification due à une non-conformité dans la durée des arrêts aux stands. Non-conformité qui éliminera également l’une des Ford officielles (à savoir la #68 de Sébastien Bourdais notamment). Ainsi, la victoire revient à la Team Project 1 sur la magnifique 911 RSR aux couleurs vives. Celle-ci devance deux Ferrari 488 GTE – l’inverse qu’en Pro – des teams JMW et WeatherTech. De mon opinion, les disqualifications post-course gâchent une partie du plaisir. Cependant cela fait partie du championnat; le règlement doit être respecté et il est normal que des teams soient sanctionnés lorsque les règles sont enfreintes.
Ainsi, cette édition 2019 des 24H du Mans aura fait briller deux constructeurs en particulier : Porsche, et Ferrari. Elle signera également les adieux – et oui, déjà – de BMW en tant que constructeur participant au WEC. Après une seule saison, et malgré la continuation de leur engagement dans d’autres compétitions, y compris l’IMSA, les bavarois se retirent de leur engagement en partenariat avec MTEK. Au moins, les M8 GTE auront contribué à l’engouement de cette saison sur les réseaux sociaux en devenant un véritable « meme » en raison de leur taille imposante à côté des autres GT. Cet exemple illustre peut-être un malaise entre l’ACO et la FIA d’un côté, et les constructeurs de l’autre, vis-à-vis des attentes de chaque partie vis-à-vis d’un engagement dans la compétition. Qu’apporte l’IMSA à BMW que n’apporte pas le WEC ? Une question qui doit trotter dans les têtes des dirigeants de l’organisation, pour sûr.
Equipes LMP2: 1. SIGNATECH Alpine; 2. Jackie Chan DC Racing #38; 3. Jackie Chan DC Racing #37
Constructeurs GTE Pro: 1. Porsche; 2. Ferrari; 3. Ford
Equipes GTE Am: 1. Team Project 1 (Porsche); 2. Dempsey-Proton Racing (Porsche); 3. TF Sport (Aston Martin)
Une dernière saison du WEC format actuel
2019-2020 sera en effet la dernière itération du WEC tel qu’on le connaît. A sa suite, le championnat de la catégorie LMP1 disparaîtra purement et simplement. Une dernière saison qui selon moi, va se courir dans la souffrance. La déception des fans du monde entier se fait sentir vis-à-vis de ce LMP1 en perdition. Le désengagement d’Audi et de Porsche a fait du mal à partir du moment où la distinction entre LMP1 hybrides (constrcuteurs) et thermiques (équipes privées) n’était plus pertinente. Pour donner à Toyota de la concurrence, il a fallu rassembler tout ce petit monde dans un même panier, et c’est à ce moment-là que les difficultés ont surgi. L’Equivalence of Technology n’a pas porté ses fruits. Pas suffisamment, en tout cas, selon moi. Les mesurettes n’ont que donné l’illusion d’un rapprochement des privés à chaque séance d’essais. Puis la course confirmait encore et toujours l’hégémonie de Toyota.
Ce qui est dommage, c’est que cette domination a laissé un goût de « trop-facile » aux victoires du constructeur nippon – et du parfois mal-aimé Alonso ! « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » a-t-on pu lire de bonnes dizaines de fois sur le web. Oui, peut-être, mais Toyota n’ont pas décidé du retrait de la concurrence, et ont continué de travailler sur leurs protos TS050 et sur leur fiabilité. Ils ont au moins ce mérite d’avoir poursuivi l’aventure, les investissements, avec le même bon esprit qu’ils avaient lors des 17 précédentes éditions qu’ils ont disputées (et perdues). Je pense que la faute est à l’ACO, d’avoir subi ces départs précipités des constructeurs allemands. Il n’a pas été aisé pour eux de corriger le tir d’une réglementation alors inadaptée. Le temps de refondre le système, c’est une solution de secours qui a émergé, avec de bonnes idées sur le papier, mais une réalisation inadéquate. Par politique, ou pas, ma place n’est pas à en juger. Cela a seulement privé le public de spectacle en LMP1 pendant 18 mois, et cette situation risque de se prolonger un an. Pourtant, Toyota ont accepté de nouvelles mesures restrictives à leur égard pour resserrer l’écart avec les privés. Se voir saborder son avantage technologique pour plus de compétition, c’est sans doute compliqué à accepter pour une structure, vous en conviendrez. En interview, Toyota concédait néanmoins que c’est positif pour le championnat… et on l’espère, pour le spectacle ! Lors des essais de Barcelone, les écarts semblaient proches entre la structure nippone et les suisses de Rebellion. Attendons Silverstone et Fuji pour y voir plus clair !
Heureusement en tout cas que le LMP2 et les deux plateaux GTE ont offert une belle compétition cette saison. C’est juste que l’attente est très élevée concernant la catégorie reine, forcément… Alors qu’est-ce qu’on fait pour l’avenir ?
La catégorie Hypercar, salvatrice ou morte dans l’oeuf ?
Et bien à Abcmoteur, pas grand chose. Je vais me contenter de décrire brièvement et de commenter la direction choisie par ACO et FIA concernant la réglementation. Comme vous le savez, une nouvelle catégorie va remplacer le LMP1 à compter de la saison 2020-2021. Le nom « Hypercar » circule, sans que je sois sûr à 100% de son officialisation. En juin, c’était le nom « Hyper Sport » qui était présenté. L’idée, c’est d’autoriser tout prototype de course ou hypercar dérivée d’un modèle de série à concourir, tant qu’il (ou elle) respecte un certain nombre de contraintes. 750 chevaux, 1100 kgs, objectif de rythme de course au Mans de 3:30. L’hybridation est possible, sur l’essieu avant, avec 270 chevaux au maximum, et le système 4 roues motrices qui ne s’active qu’à partir de 120 (sur le sec) ou entre 140 et 160 (sur le mouillé) km/h. Une BOP automatique est prévue, comme elle fonctionne déjà en catégorie GTE Pro.
Je reviens sur ma question précédente : est-ce une erreur de ralentir la catégorie reine ?
Tout d’abord, il est bon de rappeler qu’une compétition comme le WEC est à la fois une vitrine et un laboratoire technologiques. La recherche de la performance ultime est source de création de valeur, via le développement de nouveaux procédés (moteur, aéro, etc) en compétition, qui seront transférables à la série. Prouver au monde que vous êtes le meilleur constructeur en lice dans une compétition est très certainement un gage de succès (marketing et ventes). L’introduction d’une BOP peut mettre à mal cet esprit de compétition exacerbé. Pourquoi tenter de dépasser la concurrence quand la réglementation me remettra dans la course automatiquement ?
Plusieurs raisons à ça, dont le GTE Pro reste un témoin. Il reste dans l’intérêt des constructeurs de développer de la technologie pour la performance. Dans le cadre des tests (soufflerie, puis piste), des données sont extraites et des conclusions tirées sur ces méthodes, matériaux, technologies. Même si dans la compétition elle-même, ces progrès ne profitent que partiellement à la voiture engagée, cette expérience est acquise pour des domaines où faire mieux que le voisin n’est pas interdit, par exemple : la série. En GTE, le développement aérodynamique des autos ne s’arrête jamais, comme en témoigne l’introduction incessantes de nouveaux diffuseurs (Aston Martin, Ferrari, Porsche, BMW), l’évolution des architectures moteur (Porsche, Corvette bientôt) etc. Mettre cette expérience en confrontation avec la compétition permet de la peaufiner peu importe l’existence d’une BOP. Ensuite, même s’il est difficile d’obtenir un avantage net face aux concurrents en performance pure, il reste de nombreux points de compétition permettant de briller en tant que constructeur. La stratégie, l’intelligence de la conception pour la fiabilité et d’éventuelles interventions pour réparer, ou encore le talent des pilotes engagés (et donc leur parcours de formation et les filières) sont autant d’exemples pertinents. La vitrine technologique ne s’éteint pas en cas de quatrième place… tout comme le fan club d’Aston Martin Racing ne s’essouffle jamais même lors des mauvaises séries.
Ensuite, n’oublions pas que pour profiter d’une vitrine, il faut du public pour l’admirer. Et rien de tel pour attirer le spectateur qu’une compétition passionnante. Et je crois fermement que le pari est là : rendre la compétition de la catégorie reine plus serrée et haletante que jamais, quitte à en diminuer la performance pure ! Finalement, pourquoi pas ? Une fois le système de BOP rôdé et les constructeurs enrôlés, la performance peut progresser de saison en saison, ce qui se constate d’ailleurs en GTE où les chronos ne cessent de descendre sur chaque épreuve, malgré la BOP.
En fait, la problématique la plus complexe va être la gestion du LMP2. L’ACO va-t-elle faire le choix de ré-abaisser les performances de cette série à leur niveau d’il y a quelques années ? Cela reviendra en gros à réduire la puissance de 600 à 500 chevaux. Cela permettrait sur le papier d’avoir des temps inférieurs à l’objectif de la catégorie Hypercar. Cela dit, cela rapprocherait plus que jamais les performances des GTE à celles des prototypes, ce qui peut être un risque en piste. Trois catégories différentes avec des écarts faibles les unes des autres, c’est une situation compliquée à venir pour les gestions du trafic sur les circuits. En outre, l’ACO annonce une fois de plus un rapprochement souhaité avec l’IMSA et notamment sa catégorie DPi 2.0, prévue pour 2022. Ces prototypes accueilleront pour la première fois une hybridation à haute tension afin d’en hausser l’intérêt technologique. Avec des performances à la hausse, le DPi dans sa nouvelle mouture deviendrait probablement aussi intéressant que les Hypercars à venir en termes de chrono. Ainsi on peut se demander si enfin les dirigeants de l’ACO considéreraient de croiser le fer avec les américains en rassemblant des catégories, ou si leur objectif n’est que de partager des meetings sur le sol américain comme cela est dorénavant réalisé à Sebring.
Pour ma part, je trouve l’idée de base de la catégorie Hyper Sport relativement séduisante. Je ne suis pas spécialement attaché à la performance pure mais plutôt au spectacle en piste. La perspective de voir débarquer Aston Martin avec un V12 atmosphérique me remplit d’ailleurs d’un enthousiasme non dissimulé. L’engagement de Toyota est lui aussi rassurant, ainsi que l’éventualité McLaren sur la deuxième saison (2021-2022). En revanche, au-delà de ces constructeurs, peu de pistes paraissent convaincantes : où sont les italiens ? est-ce que Porsche, qui donne expressément du crédit à chaque nouvelle catégorie GT (comme le GT2 de SRO), y voit un intérêt ? pourquoi Ford n’y prêtent pas d’attention particulière au moment de dévoiler une ultime Ford GT au public ? L’inquiétude me ronge, surtout quand je constate le succès « simple » du format IMSA. Sans hybridation, sans chichis, ils ont créé une compétition attractive, saine, disputée. Certes, le public américain n’est pas le public européen ou asiatique, mais tout de même : aller piocher quelques bonnes idées de l’autre côté de l’Atlantique, voire allier ses forces avec eux, me semblent des plans logiques, non ?
L’engagement d’un constructeur dans ce type de compétition ne tient plus qu’à l’envie d’un dirigeant passionné. Il faut des chiffres au bout de chaque ligne. S’il y a un chiffre en face de l’engagement, il faut des retombées financières : R&D, méthodes, production, marketing, ventes. L’équation est trop complexe pour ma simple personne, je le devine. Je me positionne en tant que passionné dans un monde où la passion a un coût de plus en plus important. Surtout à l’échelle d’une compétition internationale destinée aux constructeurs… Bon courage à l’ACO pour trouver la clé. Je vous donne rendez-vous dans un mois pour la première épreuve de l’ultime saison du WEC avec une catégorie LMP1, et comme toujours : l’avenir nous dira tout.
C’est fait ! Enfin le blog a pu mettre la main sur une Alpine A110 pour vous donner nos premières impressions à son volant. C’est dans le cadre d’un stage de pilotage sur le circuit Maison Blanche au Mans que j’ai donc essayé la sportive néo-rétro française.
Vidéo embarquée dans l’Alpine A110 sur circuit
Esthétique de l’Alpine A110
Personnellement j’ai toujours beaucoup aimé les traits de cette A110, dès son dévoilement. Nous l’avions d’ailleurs souligné lors de son élection de Plus Belle Voiture de l’Année. Le rappel de la berlinette d’antan est réussi tout en conférant à la silhouette une ligne moderne et attirante. C’est parée de sa robe blanche que nous attend notre Alpine dans les stands du circuit Maison Blanche. Je trouve qu’elle perd un peu de sa personnalité par rapport au superbe bleu ou même au noir ; je ne boude néanmoins pas mon plaisir…
A l’intérieur, l’ambiance est au cocon sportif. L’A110 présente un habitacle plaisant et relativement soigné à première vue. Je ne me suis bien sûr pas penché sur les détails au vu des circonstances, mais l’ensemble est raccord. Les surpiqûres bleues me plaisent, ainsi que ce volant qui vous saute au visage avec un joli bouton « Sport » rouge. Seul l’écran tactile en plein milieu de la console centrale dénote quelque peu vis-à-vis du reste, mais l’heure est à la tech, et la tech passe énormément par un écran tactile en 2017/2018.
La position de conduite est pour le coup excellente ; le maintien dans les sièges cuir/alcantara siglés est parfait, et le volant tombe sous la main au premier réglage. Dès que l’on est assis à la place du conducteur, l’envie est immédiate : on démarre ?
Mes impressions de conduite
Le démarrage du 4 cylindres 1.8L est discret. Le mode sport s’active d’un clic au volant et modifie la configuration du compteur analogique. C’est parti pour 5 tours d’un circuit que je parcours pour la toute première fois, et dont je n’ai repéré le tracé que lors d’un petit tour de reconnaissance.
Mais mon instructeur est là pour me guider. Chose qu’il fera très précisément, que ce soit au niveau des distances de freinage et des passages de rapport, ne me laissant que rarement la main de bout en blanc. Ce n’est pas plus mal pour être sûr d’appréhender le circuit de la bonne manière ; en revanche au bout de deux tours, je sentais déjà que les repères de freinage étaient peut-être plus adaptés aux grosses GT qu’à mon poids plume d’Alpine A110…
Légère et efficace
Et c’est ce qui ressort rapidement de cette prise en main ! L’Alpine succombe à la philosophie du « light is right », ce qui est parfaitement adapté à la piste, notamment sur de courts tracés. La puissance de 250 chevaux suffit amplement à propulser vivement la française de virage en virage. Le freinage est mordant et précis ; lors des plus appuyés, j’ai ressenti l’arrière gigoter gentiment. L’auto est vivante mais facile à jauger. La placer au freinage paraît être un jeu d’enfant (en freinant plus court, j’aurais sans doute pu d’avantage le confirmer…), et la répartition des masses est très bien équilibrée. Mon moniteur m’avait prévenu de me méfier du train arrière, joueur en sortie de courbe. Sur le sec, je n’ai pourtant pas ressenti une fois de survirage à la réaccélération : j’imagine qu’il faut la pousser dans ses retranchements ou volontairement jouer pour la faire partir.
Ne pas trop en faire, au risque d’être ennuyeuse ?
En usage sage et efficace, l’A110 fait le job qu’on lui demande : elle se montre rapide, précise et agile. Côté sonorité, l’ambiance à bord est plus enthousiasmante qu’à l’extérieur, heureusement. Le 4 cylindres gronde agréablement pour sa cylindrée, et l’échappement émet de vigoureux souffles à chaque passage de rapport. J’ai apprécié qu’elle n’en fasse pas trop, pour être honnête. En revanche, la voir passer sur la piste est plus ennuyeux : à part l’échappement lors du changement de vitesse, on n’entend à vrai dire pas grand-chose.
De l’extérieur, heureusement que cet échappement sait se montrer sonore pour flatter ses « spectateurs », car l’Alpine A110 est discrète. De l’intérieur, l’ambiance est heureusement plus sportive, sans toutefois être surfaite.
Lorsque je rentre dans les stands à la suite de 5 tours, je regrette de ne pas disposer de 5 tours supplémentaires afin de la pousser plus près des limites. Ma connaissance du circuit étant inexistante avant cette journée, il aurait été parfait de débriefer ma conduite et mes trajectoires sur vidéo pour ensuite reprendre la piste avec des enseignements et plus de confiance. Mon Alpine A110 avait nettement de la marge, que ce soit au niveau des distances de freinage et de la vitesse de passage en courbe. Ce sera pour une prochaine fois !
On y retourne?
Une bonne première expérience en Alpine A110… en attendant la prochaine !
Désormais, nous attendons à Abcmoteur de pouvoir confronter la berlinette à la vie de tous les jours. Nous avons compris qu’elle était sportivement accomplie, forte de bonnes qualités dynamiques. Nous aimerions en tester les capacités routières, en termes de confort et d’agrément quotidien, ainsi que d’en scruter l’assemblage et les finitions de plus près. En tout cas et pour conclure, vous remarquez que celle-ci n’a pas pris feu, mais aussi et surtout que j’ai beaucoup apprécié la piloter sur circuit. C’est une bonne voiture, et cela me fait plaisir de la part de Renault d’avoir eu le courage de porter le projet Alpine A110 jusqu’à son terme.
C’est une activité en vogue, notamment via l’essor des box cadeau qui incluent ce genre de prestations : le stage de pilotage sur circuit a la cote. Bien sûr, en tant que passionnés d’automobile, nous sommes tous plus ou moins passés par la case « stage de conduite » offert par un proche ou fait sur un coup de tête ! Mais désormais, le grand public s’invite aussi sur les circuits français pour réaliser ces expériences aussi inoubliables qu’utiles. Abcmoteur a testé la formule, pour répondre à vos interrogations en connaissance de cause, et pour vous donner notre ressenti de la prestation effectuée avec Motorsport Academy. Et un bonus en fin d’article rien que pour vous !
Pour vous mettre dans le bain, vidéo embarquée de notre stage comme si vous y étiez !
Voici le rendu final de la vidéo telle qu’enregistrée sur la clé USB. J’ai coupé au montage quelques phases moins intéressantes ou plus personnelles (échanges avec les instructeurs notamment).
C’est quoi un stage de pilotage ?
Le stage de conduite sur circuit est l’opportunité de conduire une voiture sportive dans un cadre organisé, avec l’accompagnement d’un moniteur expérimenté. Ainsi, c’est l’occasion de découvrir le pilotage sur circuit ou de s’offrir de belles sensations en voiture de sport ou de luxe.
Avant tout, le stage automobile sur piste vise à faire plaisir ou à se faire plaisir. Mais il a également une véritable portée préventive. Grâce aux briefings et aux conseils prodigués lors de la conduite sur le circuit, ces stages de conduite sportive permettent de comprendre et de mieux appréhender le comportement d’une voiture. Cela s’applique ensuite à la vie de tous les jours, bien évidemment aussi avec votre automobile personnelle. Ce sont des notions et des réflexes utiles pour la sécurité au volant, quelles que soient les circonstances de conduite d’une voiture.
Au volant d’une superbe Lamborghini Huracan, on s’amuse, mais aussi et surtout on apprend.
Quelle voiture choisir pour un stage auto ?
Le choix de la voiture dépend de ce que vous attendez de ce stage. Si c’est pour vous avoir la chance de prendre le volant d’une voiture de luxe que vous ne pourriez pas vous permettre dans la vie, alors tous les choix sont bons ! Il est certain que conduire une Ferrari n’est pas donné à tout le monde, et que le stage de pilotage de voiture est une chance pour réaliser ses rêves. Dans ce cas, foncez vers votre préférée : Lamborghini, Porsche, Audi… Elles sont toutes proposées, et les pilotes moniteurs seront là pour s’assurer que vous preniez du plaisir avec votre passion, en toute sécurité.
Des modèles plus accessibles sont toutefois à la portée de tous en cas d’appréhension vis-à-vis de la puissance. Si vous conduisez une voiture de sport sur circuit pour la première fois et que vous avez besoin de vous rassurer, n’hésitez pas à choisir parmi les moins performantes : elles restent des sportives et vous offriront bien sûr de belles sensations ! Car effectivement, les radicales Ferrari 458 / 488 ou autres Porsche 911 GT3 RS nécessitent plus de dextérité pour profiter de leur potentiel.
La Porsche Cayman est idéale à plus d’un titre: accessible aux débutants, elle reste malgré tout une Porsche ludique et généreuse en sensations, même pour les plus expérimentés.
Mais ainsi ! Si votre objectif est véritablement d’apprendre les bases du pilotage sur circuit puis de vous perfectionner dans cette voie, alors l’idéal est de monter crescendo. Appréhender le pilotage avec une Porsche Cayman ou une Alpine A110 permet d’exploiter plus facilement le potentiel de l’auto ; d’en comprendre le comportement plus proche des limites ; d’acquérir de l’expérience avant de passer sur du pilotage circuit plus ambitieux. Lorsque vous montez en puissance, il est intéressant de gagner en confiance dans des voitures propulsion (c’est-à-dire à traction arrière). Leur tempérament est formateur, notamment dans les phases de réaccélération où cela nécessite plus de dextérité qu’une transmission intégrale. Enfin, la dernière étape est de conduire une voiture de course, une fois l’expérience et la confiance acquise sur d’excitantes sportives.
Etape ultime : une bête de course comme cette démoniaque Ferrari 458 Challenge.
Pour finir, pour les habitués d’autos sportives et du pilotage circuit, le choix peut se porter sur les dernières arrivées, comme l’Alpine A110 qui débarque massivement chez les prestataires en ce moment. C’est alors l’occasion de réaliser un essai de la voiture sur circuit dans un cadre de formation et de montée en compétences.
Quel âge pour conduire sur circuit ?
L’un des avantages des stages de conduite sportive, c’est qu’ils n’ont aucune restriction d’âge. Il suffit d’être détenteur d’un permis de conduire. Dès vos 18 ans, vous pouvez profiter de ces prestations et donc conduire une voiture de sport sur circuit !
Là encore, cette expérience procure beaucoup de plaisir mais inculque également des notions de conduite et de l’humilité dans la tête des jeunes conducteurs. Le stage de pilotage d’une voiture s’avère donc utile et formateur dans une logique de sécurité. C’est l’un des objectifs des équipes de prestataires et de leurs pilotes, qui veillent à une bonne et sûre utilisation des autos et des infrastructures.
Comment s’habiller pour faire un stage de pilotage ?
La question peut paraître anodine, et pourtant ! Eviter les tongs et les chaussures à talons est effectivement préférable. Mais au-delà, une tenue décontractée vous laissant au plus libre de vos mouvements (épaules, jambes) offrira d’avantage de confort à la pratique du stage en voiture sportive. N’oubliez pas donc qu’il s’agit d’une pratique sportive ! Et au même titre que lorsque vous sortez pour une session de course à pied, la tenue vous aidera à vous sentir dans les meilleures dispositions pour chaque tour de voiture réalisé.
Quel circuit choisir ?
La première contrainte pour le choix du circuit est évidemment géographique ! Les stages de conduite sur circuit sont proposés sur une large palette d’enceintes de compétition en France. Pour n’en citer que quelques-uns, de nombreux prestataires écument le circuit automobile Paul Ricard au Castellet, le circuit de Trappes ou encore les circuits de l’ouest parisien. Choisir la plus proche localisation n’est absolument pas une mauvaise idée, surtout pour une découverte ! Vous prendrez de toute façon du plaisir au volant, peu importe le lieu.
Pour pousser la démarche un peu plus loin, certains circuits peuvent présenter des aspects techniques différents par leur relief, le nombre de virages, etc. A ces fins de challenge, vous pouvez effectivement vous renseigner pour cibler spécifiquement certains tracés. Le stage de conduite sur circuit peut également vous offrir l’opportunité de rouler dans des lieux mythiques, comme Le Mans ou encore Magny-Cours. Profitez-en !
Le circuit Maison Blanche offre le superbe cadre du tracé des 24h du Mans, ce qui ne laisse pas indifférent…
On a testé le stage de pilotage
Pour encore mieux vous raconter comment se passe un stage de conduite, nous en avons réalisé un ! En tant que « client mystère » ou presque, ma compagne et moi avons donc testé le stage de pilotage. Récit de notre matinée du dimanche 13 mai 2018 sur le circuit Maison Blanche du Mans, avec un prestataire leader dans l’Ouest de la France : Motorsport Academy.
Tout d’abord, nous avons chacun eu une approche tout à fait différente de cette expérience. Mathilde, peu habituée du pilotage sur circuit, vient au Mans pour réaliser un stage en Ferrari, avec la diabolique 458 Italia : typiquement l’occasion de s’offrir un moment de rêve au volant d’une automobile légendaire. De mon côté, étant plus habitué à la pratique, je vois ce stage comme l’opportunité attendue de l’essai d’une voiture sur circuit, l’Alpine A110 en l’occurrence.
Arrivée sur place
Le rendez-vous est fixé à 8h15 au Mans par des confirmations mail et SMS envoyées quelques jours avant la date effective de la prestation. A l’heure dite, nous arrivons sur les lieux, déjà investis d’autres clients. Le fléchage nous amène directement à proximité des stands et de la ligne droite de départ du circuit Maison Blanche. Les voitures nous attendent, parkées en file indienne et déjà bien entourées par un public admiratif.
Nous sommes accueillis par l’équipe administrative, composée de femmes, qui échangent notre permis de conduire contre un collier nominatif décrivant notre prestation. Ce dernier est accompagné d’une clé USB destinée à recueillir l’enregistrement de la prestation (caméras embarquées).
Les briefings !
Le rendez-vous est donné 15 minutes plus tard pour le briefing en salle. Celui-ci vise à expliquer les notions de base du pilotage sur circuit : accélération, freinage, trajectoire, transfert de charge ou encore comportement en piste sont évoqués avec une bonne interactivité. Je regrette que notre instructeur n’ait usé de schémas explicatifs pour illustrer le propos, qui par expérience, permettent de plus facilement intégrer ces informations. Parce-qu’en effet, ce briefing fut relativement technique pour « le commun des conducteurs » ; il est naturel pour un pilote amateur, bien moins pour Mr et Mme Tout-le-monde. D’autant que l’essentiel est transmis sur la piste via l’instructeur à nos côtés.
Un second brief, en bord de piste, a pour objectif de signifier le déroulement (rigoureusement planifié) des événements. Un tour de reconnaissance est effectué par l’ensemble des clients à bord d’une Maserati conduite par notre instructeur de briefing en salle. C’est ainsi que 3 par 3, nous révisons en live le tracé, la manière de franchir les portes de chaque virage (matérialisées par des cônes sur la piste) ainsi que le comportement à avoir avec les autres pilotes. Conduire sur circuit est véritablement différent de la route !
Mathilde et moi faisons partie des premiers apprentis pilotes à être appelés à nos voitures respectives. La récupération du casque s’effectue dans le calme. Nous sommes alors pris en charge par notre moniteur, chacun paraissant jumelé à une automobile particulière. L’heure est alors à un troisième briefing lors de l’installation dans le siège conducteur, plus spécifique à l’automobile conduite, au profil d’apprenti de chacun, et rappelant des consignes de sécurité à suivre. Par exemple mon instructeur, ayant pris la mesure de mon expérience, m’a rapidement parlé du comportement de l’Alpine et plus particulièrement de son train arrière joueur en sortie de virage : prudence s’impose ! Ensuite, notre moniteur branche la clé USB reçue à l’accueil et nous empresse de démarrer, puis d’enclencher la première pour prendre la piste. C’est parti pour 5 tours !
Chaque voiture dispose d’un dispositif embarqué complet de prise de son et d’image. La prestation est enregistrée du début à la fin, et vous pouvez repartir avec une vidéo complète de votre pilotage sur circuit !
Le roulage sur circuit
C’était la première fois que je roulais sur le circuit de Maison Blanche. C’est donc grâce aux repères visuels des cônes sur la piste et des conseils de mon instructeur que je découvre le circuit et ses différents points stratégiques : distances de freinage, points de corde et tout ce qui s’en suit. Ce tracé relativement court se laisse apprendre rapidement même si l’ensemble de mes tours ne m’aura pas suffi à en saisir toutes les subtilités. Pour ce qui est de la voiture, l’Alpine A110 est une auto peu puissante mais légère, offrant donc d’excellentes performances sur de petits circuits comme celui-ci. Avec les conseils avisés de mon moniteur, j’essaie d’en tirer le maximum en ce laps de temps réduit. Dès les premiers virages, j’ai atteint l’objectif de prendre du plaisir à son volant. En revanche, 5 tours ne suffisent pas pour en prendre la pleine mesure et la cravacher proche des limites. Il en faudrait le triple pour ça ! Et c’est évidemment une des limites de ce type de stages de pilotage. A noter que lors de l’amorce du dernier tour, mon instructeur me demande si je désire ajouter un tour à ma prestation (facturé 30 euros). Une pratique commerciale maligne !
Pour ce qui est de Mathilde, l’impressionnante Ferrari 458 Italia ne l’aura pas laissée indifférente. Accompagnée par son moniteur qui s’efforce de lui donner confiance en elle, elle n’hésite pas à enfoncer la pédale de droite quand il lui en donne l’accord. La sonorité époustouflante du V8 atmo résonne avec joie dans chaque ligne droite, notamment pour doubler la Twingo qui aura gêné notre apprentie pilote pour quelques virages. C’est avec un sourire jusqu’aux oreilles que ma compagne me retrouve après cette expérience de 3 tours visiblement inoubliable.
Retour à la réalité et fin de prestation
Une fois la conduite terminée, le casque est rendu et la charlotte jetée. Libre ensuite à vous de déambuler en bord de stands comme nous l’avons fait, afin de profiter du son des autos et de prendre quelques photos souvenir ! Hélas, Maison-Blanche ne paraît pas très adapté à la circulation autour du circuit afin de voir les virages d’autres points de vue : dommage.
La dernière étape, c’est de repasser par le pointeau d’accueil pour récupérer son permis de conduire. C’est à ce moment que sont facturées les différentes prestations supplémentaires : les tours additionnels réclamés dans la voiture le cas échéant, ou la clé USB avec vidéo embarquée (facturée 49 euros – voir le rendu dans la vidéo ci-dessous) si celle-ci n’avait pas été achetée au préalable. Ici, une promotion accordait une remise de 20 euros en cas d’achat de ces deux prestations en même temps et sur place. Je tiens à souligner l’excellent accueil et la convivialité des équipes de Motorsport Academy au cours de cette demi-journée. De plus, l’organisation est très bien ficelée, même si l’ensemble paraît quasi-industriel.
Le mot de la fin
Pour conclure sur l’expérience, Mathilde et moi avons passé un excellent moment sur place. Les objectifs que nous nous étions fixés ont été remplis. Evidemment, la frustration de ne pas pouvoir en faire toujours plus règne… Mais c’est aussi le signe d’une prestation réussie et enivrante. Encore une fois, la portée préventive en termes de sécurité est très intéressante lors de ces stages de conduite sur circuit, tout autant que le plaisir que l’on prend à piloter ces belles voitures. Je ne peux que vous inviter à tester la formule ou à l’offrir à vos proches pour faire un beau cadeau. La demi-journée mérite le détour et en appelle d’autres. Le seul frein majeur est le coût, qui reste élevé au vu du nombre de tours sur de petits circuits comme celui-ci, et surtout avec des voitures prestigieuses comme la 458 (comptez environ 179 euros pour 3 tours).
Le souvenir est impérissable; l’expérience acquise est primordiale. Nous reviendrons !
Nous ne sommes pas revenus les mains vides, on vous a dégoté un code promo Motorsport Acedemy, valable sur les coffrets de pilotage, les stages auto et les baptêmes de conduite sur circuit.
Petite déception hier pour ceux qui pensaient découvrir la nouvelle Berlinette sous sa forme de série. Alpine a dévoilé à Monte-Carlo un nouveau concept-car, après l’étude Célébration vue aux 24 Heures du Mans 2015.
Fort logiquement, le design du prototype Vision a beaucoup été commenté, d’autant plus que la version de série sera quasiment identique. Mais dans l’ensemble, ce sont les formes générales qui ont été analysées, la silhouette, les clins d’œil à l’A110.
Aujourd’hui, nous avons décidé de revenir plus en détails sur la Vision et de mettre en lumière les… détails justement. Ces petits aspects esthétiques que l’on ne remarque pas forcément au premier coup d’œil et qui font pourtant tout le sel de la voiture, encore plus sur un concept. Hommages aux idées des stylistes.
La couleur blanche
Beaucoup n’ont pas compris hier pourquoi Alpine n’avait pas présenté une voiture peinte en bleu, teinte historique de la marque. La firme s’attendait à ces remarques et a tenu à justifier son choix. Elle rappelle ainsi que plusieurs Alpine importantes ont été blanches, comme les A110 « option Olympiques », qui célébraient le triplé du skieur Jean-Claude Killy aux JO d’Hiver de Grenoble en 1968, ou l’A110 1600S victorieuse au Rallye San Remo 1976. Plus généralement, le blanc renvoie à la neige qui recouvre les sommets alpins. Mais nul doute que la version de série fera ses débuts médiatiques en bleu !
Le drapeau français
Alpine compte jouer à fond la carte patriotique, aussi bien pour séduire les clients hexagonaux que les étrangers. La marque hisse donc nos couleurs à divers endroits de l’auto. A l’extérieur, le bleu/blanc/rouge est par exemple présent sur les montants de custode. Un œil attentif remarquera la bande tricolore dans les optiques avant. A l’intérieur, un drapeau est visible sous l’écran central. D’autres sont subtilement glissés au niveau des contre-portes ou des ceintures. A noter que certains détails ont un contour en Hexagone, comme la sortie d’échappement. Un autre clin d’œil à notre beau pays.
La clé de contact
Ce concept-car n’est pas doté d’une clé traditionnelle. Il préfère une plus moderne carte d’accès mains-libres, qui s’insère verticalement dans une fente à gauche de l’écran. Mais le badge n’a pas une forme anodine. Le bout qui dépasse laisse deviner ce qui peut être un A stylisé ou une montagne. Pour démarrer le moteur, ambiance aéronautique avec un bouton rouge sous un cache. Il y a là de la copie de Lamborghini… mais au final, on serait très content de voir ce gadget démocratisé sur une auto nettement plus abordable.
Les aérateurs
Dans un concept, rien n’est laissé au hasard. En témoigne la forme des aérateurs latéraux. Ceux-ci font référence à un type de jantes de l’A110, à 4 pétales. Une symbolique que l’on retrouve également aux niveaux des commandes de climatisation.
L’horloge/chronomètre
A droite de l’écran prend place une grande horloge à aiguilles, un joli contraste. Le design singe celui d’une montre, une idée astucieuse, la gente masculine s’étant pris de passion pour ces objets. Dans l’Alpine, elle fait aussi chrono, avec la présence d’un gros bouton rouge « Start » sur le côté droit. Il ne manque que le bracelet !
Le pédalier
Boîte automatique oblige, il y a seulement deux pédales, plus un repose-pied. Ces éléments sont décorés de trois triangles, un thème qui semble être cher au nouveau Alpine à la vue des décors des images officielles. Et il y a un but bien précis : symboliser des montagnes, en référence aux Alpes… et à un terrain de jeu apprécié des amateurs de conduite.
Depuis quand attendiez-vous ce jour ? Pour certains, c’est assez récent : depuis le 31 décembre, lorsqu’Alpine nous avait demandé de réserver cette date. Pour d’autres, c’est depuis 1995 et la mort de la marque. Et il y a ceux pour qui le temps s’est arrêté avec la production de la mythique A110 en 1977.
La série en fin d’année
L’attente est enfin terminée… ou presque ! Pâques est encore loin mais ce 16 février 2016 est placé sous le signe de la résurrection. Cette fois, c’est fait : Alpine est de retour avec la présentation de la nouvelle Berlinette… sous forme de show-car. La firme française l’a promis : la version de série sera prête en fin d’année. Les plus impatients peuvent se consoler en se disant que cette fois, Alpine ne peut plus faire marche arrière, avec une énième renaissance avortée.
Celle que l’on appelle pour l’instant A120 devrait être la vedette du prochain Mondial de l’Automobile. Attendre le Salon auto le plus visité au monde pour faire ses débuts, encore plus quand il se tient en France, cela est fort logique !
Porsche française
Le prototype Vision nous fait patienter de belle manière. Selon les mots de Carlos Ghosn, à la tête du groupe Renault, ce concept est très proche de la voiture de production. Voilà, pour certains, le gros mot est lâché. « Renault ». Mais qu’ils se rassurent, le Losange est totalement absent de la carrosserie de la nouvelle Berlinette. Alpine est une marque à part entière.
Le concept Vision a été dévoilé à Monte-Carlo. Un clin d’œil au palmarès en rallye de l’A110, un lieu qui permet de faire le lien entre passé et futur. Et c’est loin d’être l’unique clin d’œil à l’histoire d’Alpine. Le nouveau modèle est en effet une réinterprétation moderne de l’A110 !
Renault semble avoir procédé d’une manière simple : il a conçu la nouvelle version comme si la dynastie A110 ne s’était jamais stoppée, à la manière de la Porsche 911. La Berlinette du 21ème siècle a ainsi la juste dose de néo-rétro dans son design, avec par exemple quatre optiques, une double nervure centrale sur le capot, une lunette bulle ou encore des feux horizontaux.
Intérieur prometteur
Le design extérieur a tout de même un air de déjà-vu. Normal, il est quasi identique au concept Célébration présenté en juin 2015 ! La grande découverte avec ce nouveau concept, c’est l’habitacle. La planche de bord du nouveau modèle est enfin dévoilée.
Alpine a fait le choix, heureux, d’une ambiance sportive, avec un côté dépouillé, inspiré par l’Audi TT (lire notre essai). L’auto est bien dans son époque, avec la présence d’un écran tactile et d’une instrumentation numérique, placée sous une casquette en carbone. Reste à savoir si le modèle de série bénéficiera d’autant de soin dans les détails. La Vision en met plein la vue avec ses aérateurs ou ses commandes de climatisation, mais tout cela survivra-t-il à la série ?
0 à 100 en moins de 4,5 secondes
L’organisation des commandes sera conservée, avec par exemple l’implantation entre le conducteur et le passager, bien calé dans des baquets au cuir matelassé et maintenus par des ceintures de type harnais, du bouton de mise en route sous un cache… comme chez Lamborghini. Le volant intègre un bouton sport évocateur.
Déception du jour, Alpine n’a quasiment rien dit sur la partie mécanique. Il faut bien garder une partie de mystère ! La marque a juste confirmé la présence en position centrale arrière d’un bloc quatre cylindres turbo. Mais aucune valeur de puissance. Les photos de l’habitacle révèlent la présence d’une boîte automatique, sûrement une EDC, avec palettes au volant et boutons sur le tunnel central surélevé. Il y a quand même une statistique intéressante officialisée : le 0 à 100 km/h sera réalisé en moins de 4,5 secondes !
Le week-end se terminant, je vais vous raconter, chers lecteurs, une petite anecdote… de mon week-end ! Il suffit de pas grand chose pour rendre un parking moins lugubre !
Une ambiance et des surprises
Nous sommes samedi soir. Nous avons prévu d’aller boire un verre dans la capitale avec des amis. Etant donné que nous n’habitons pas près de Paris et que nous comptons rentrer tardivement dans la nuit, nous prenons donc la voiture. Un long périple nous attend ! La météo pluvieuse et les accidents forment rapidement des embouteillages importants sur l’autoroute A6. Une fois en ville, le constat n’est pas meilleur, mais surtout nous n’arrivons pas à trouver une place de stationnement à proximité de la Place de Clichy. Par dépit, nous optons donc pour un parking souterrain payant…
En me rendant au parking Rédélé de la Place de Clichy, je ne pensais pas découvrir un bâtiment dont le propriétaire des lieux a si bon goût ! En effet, je remarque une voiture de sport rouge sur le mur gauche de l’entrée. Il s’agit du coupé Alpine A310 ! Sur le mur opposé est écrit « ici, on gare sa voiture ». Voici une inscription originale… pour un parking !
Sur les sept étages comprenant au total 500 places de stationnement pour les voitures, camionnettes et motos, différents modèles de la marque dieppoise sont représentés sur les murs dont le prototype de course A442B qui avait couru aux 24 Heures du Mans dans les années 1970 (lire : Plus d’un siècle de sportives Renault retracé à travers 14 autos).
Une fois garé au cinquième étage, je me trouve entouré de petites merveilles ! Au fond à gauche, je repère quelques anciennes : une Renault Estafette (1959 – 1980) et ce qui semble être une Jaguar XJ40 (1986 – 1994) très poussiéreuse… Les bonnes surprises ne sont pas terminées, puisque j’ai à quelques mètres une Subaru Impreza WRX STi de deuxième génération (2003 – 2005) dans son incontournable coloris bleu !
J’aurai l’occasion de vous parler de l’Impreza WRX STi plus en détails…
Un peu plus loin, c’est une Audi A1 décorée Audi Sport. Le groupe Volkswagen est aussi représenté par une Golf 7 R et une Porsche Panamera sans oublier de nombreuses 911 ! Ce petit moment agréable pour tout passionné d’automobile se termine par deux exemplaires de Maserati GranTurismo dont on imagine très bien les râles du V8 d’origine Ferrari se répercuter sur les parois en béton…
La plus énervée des Golf avec 300 ch sous le capot !
Le design de la Panamera est toujours aussi peu emballant…
Quelle présence ! La face avant est sans aucun doute la partie la plus réussie de la GranTurismo !
Si vous êtes de passage, sachez que l’adresse à rentrer dans votre GPS est la suivante : 18 rue Forest Paris XVIIIème. Une occasion de se laisser rêver quelques instants avant de retourner à la vie réelle…
Alpine a annoncé qu’il avait une surprise à nous présenter le mardi 16 février prochain, mais le coupé semble en fuite comme en témoigne cette première image de l’habitacle !
Un intérieur très design
A moins d’une semaine de l’événement international au col de Turini qui présentera l’ultime concept-car de celle surnommée Alpine A120, le compte @Alpine_Planet a posté un tweet de ce qui serait l’intérieur du concept Alpine Vision ! Le dessin de la planche de bord, de la console centrale et du volant ont tout l’air d’être très réussis !
A noter que l’habitacle du concept Alpine devrait être définitif, soit celui du modèle de série !
Le volant à trois branches intègre le logo comprenant un « A » stylisé sur fond bleu, le tableau de bord cerclé de chrome paraît entièrement numérique et une petite tablette en position paysage sépare le conducteur du passager. La montre circulaire, les boutons de type « aviation », ainsi que les commandes que l’on imagine dédiées à la climatisation donnent à l’ensemble un côté chic, tout en restant épuré.
Les plus observateurs n’auront pas manqué la présence de palettes derrière le cerceau, tout comme les boutons sur le tunnel de transmission – comme une Alfa Romeo 4C ! – qui serviront probablement à commander la boîte de vitesse ! Il devrait s’agir d’une boîte EDC à double embrayage à 7 rapports équipant les derniers modèles Renault (Espace, Talisman et Megane).
Elle serait bien entendu réadaptée pour l’A120 qui recevrait trois motorisations basées sur un quatre-cylindres 1,8 l turbo. Les trois niveaux de puissance seraient 250, 275 et 300 ch. Le bloc le plus musclé devrait être hybride. En outre, le poids du coupé tricolore aurait été maintenu aux alentours de la tonne, une bonne chose !
La source de ce cliché n’est pas officielle, il faudra donc encore attendre cinq jours au plus tard pour en avoir le cœur net. Vivement la suite !
C’est l’une des voitures les plus attendues de 2016. Renault va donc tenir une promesse faite lors du lancement du projet, en 2012 : la nouvelle Alpine sera dévoilée avant la fin de cette année.
Le 16 février
Un rendez-vous a même été fixé pendant les vacances de Noël, avec l’apparition sur les réseaux sociaux d’un mystérieux message accompagné de la date du 16 février 2016. Depuis, plusieurs images ont été mises en ligne, avec un thème récurrent : la montagne. Le rapprochement avec les paysages du rallye Monte-Carlo a vite été fait, avec en arrière-pensée les exploits en rallye de la célèbre Berlinette.
Confirmation aujourd’hui avec un article du site « L’Agenda de l’Automobile ». Alpine et Renault ont prévu le 16 février un événement à portée internationale dans l’arrière-pays niçois, non loin du Col de Turini !
120
Plus intéressant, il est indiqué que 120 propriétaires d’Alpine participeront à l’événement. Et c’est ce qui nous a interpellé. Vous ne le trouvez pas curieux ce nombre ? Pourquoi 120, et pas un plus rond 100 voire un 110 en hommage à la Berlinette. Il n’en faut pas davantage pour se dire que la nouvelle venue prendra l’appellation A120 !
Une continuité qui serait logique, Alpine assumant totalement la parenté avec l’ancêtre et le côté rétro de la nouvelle. Reste maintenant à savoir ce que l’on va découvrir dans moins de 3 semaines. Il y a peu de chances d’apercevoir la version de série.
Alpine devrait lever le voile sur un nouveau concept-car, qui contrairement à la Célébration vue aux 24 Heures du Mans 2015, sera directement relié à une future production en série. Pas de langue de bois ! La Célébration avait dévoilé les lignes pour l’extérieur, le nouveau concept devrait donner un avant-goût de l’habitacle. Mais on espère qu’il nous apprendra surtout plus sur la fiche technique !
Les fans de rallye trouvent le mois de janvier particulièrement long. C’est normal, puisque c’est le 21 janvier prochain que la saison 2016 du WRC s’ouvrira ! Pour patienter, voici quelques illustrations de voitures de rallye complètement insolites…
Des modèles que l’on ne verra sans doute jamais arpenter les spéciales
Le site internet Carwow a eu une idée loufoque : prendre des voitures de tourisme pour les transformer en voitures de rallye ! Il en découle une série de dessins très bien réalisés allant de la berline à la limousine en passant par le coupé.
L’Alfa Romeo Giulia parée pour du pilotage sur tous les terrains ! A noter qu’elle a aussi été imaginée en voiture de DTM
La Mercedes Classe S est sans doute l’exemple le plus amusant ! Ce n’est pas du tout le genre d’auto prédisposée à aller labourer les spéciales. De quoi nous rappeler la 300SEL de 1971 ?
L’Alpine de rallye basée sur le concept Célébration est particulièrement séduisante. On rêve déjà de la voir inscrite au WRC ! Histoire de réitérer le succès de l’originale qui a gagné le Monte-Carlo en 1971 et 1973 ?
L’Audi TT qui gagne une rampe de phares, des passages de roue élargis et une aileron est également une réussite ! Un bon prétendant pour prendre la relève de l’Audi Quattro qui a remporté le titre constructeur du championnat du monde des rallyes de 1982 et 1984 ?
Malheureusement, toutes ces voitures resteront virtuelles, à l’exception peut-être de Alpine ? Qui sait…
Et vous, quel modèle imaginez-vous sur les spéciales ?
Le retour d’Alpine, tout le monde l’attend. On vous en a déjà parlé à plusieurs reprises sur le blog. Le dernier teaser de la marque en passe de renaître annonce du neuf pour la mi-février, mais est-ce vraiment le modèle de série que l’on va pouvoir découvrir d’ici un mois ?
La berlinette est-elle prête à se montrer au grand jour ?
Souvenez-vous, l’été dernier je vous parlais d’un retard probable pour le lancement de la berlinette dieppoise du 21ème siècle. Sa révélation étant espérée pas avant 2017. Seulement, Alpine a profité du dernier jour de l’année 2015 pour ouvrir son compte Twitter et y annoncer dans la foulée : « Nous voulions annoncer notre retour mais certains disent que nous avons toujours été là ». Une image animée montre une route d’un col de montagne en train de défiler avec en sur-impression la date « 16.02.2016 ». Voilà de quoi susciter l’interrogation et de nombreuses réactions !
Encore un petit peu de patience !
Le 5 janvier dernier un autre tweet est publié où l’on peut lire « I’m back », signifiant dans notre langue « Je suis de retour ». Cela augurerait donc que le 16 février prochain nous allons pouvoir admirer la nouvelle sportive Alpine ? La majorité a spéculé sur cette éventualité, toutefois L’Automobile Magazine a pu obtenir de ses propres informateurs qu’il s’agira en fait d’un autre concept et non du modèle de série !
Cela reste à confirmer, mais cette information a le mérite de nous rappeler qu’il ne faut pas céder à l’emballement, même si l’impatience nous guète ! D’ailleurs, il se pourrait bien que ce concept diffère un peu de l’Alpine Célébration. La marque aurait pris en compte les critiques faites et revu sa copie pour obtenir une allure plus affirmée ? Malheureusement, la dernière fuite venant du site de l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle – qui pourrait être ce fameux concept du 16 février – laisse craindre que le style du coupé tricolore n’est pas non plus bouleversé…
Le mulet de développement de la future Alpine déjà aperçu en Suisse a été de nouveau surpris en cours de test. Ces photos espions de meilleure qualité permettent d’en savoir plus sur la ou l’une des motorisations qui animera la sportive tricolore…
Une Alpine sous tension
En observant ces spyshots en provenance de Worldcarfans, les connaisseurs distingueront sans mal la carrosserie de la Lotus Exige. Alpine travaillerait-il avec la marque anglaise pour mettre au point son modèle ? Officiellement non, mais il est quand même étonnant de la voir porter cet habit depuis maintenant deux ans.
La future Alpine continue encore de se cacher derrière l’apparence d’une Lotus Exige
Cela étant, le plus intéressant est de pouvoir constater qu’un bouton rouge prend place sur le flanc arrière droit (comme sur le prototype de l’Audi Q7 e-tron). Un autocollant en forme triangle indiquant un danger lié à l’électricité signifierait donc que le coupé va être hybride ? Les dernières rumeurs le donnaient avec trois niveaux de puissance tirés du 1,8 l TCe. Une version hybride – sûrement rechargeable – pourrait également être de la partie. De quoi par exemple offrir un boost à l’accélération, rouler en tout électrique pendant quelques kilomètres ?
On peut remarquer ici le bouton rouge d’arrêt d’urgence
Rien n’est certain pour le moment, mais la Française aura bien recours à une boîte automatique et probablement celle à double embrayage EDC de Renault comme en témoigne la présence des grandes palettes au volant empruntées à la Renault Clio RS (lire notre essai). En outre, le compte-tour affiche une zone rouge débutant à environ 6 000 tr/min. Chez Abcmoteur, on espère quand même que l’Alpine aura la propension à monter un peu plus que cela dans les hauts régimes !
Attendue pour être présentée en 2016 et plus précisément à l’occasion du Mondial de l’Automobile de Paris, l’Alpine ne devrait pas être à l’heure pour son rendez-vous initial à en croire le site internet Motoring. Bernard Ollivier, qui est à la tête de la marque dieppoise, a livré des informations faisant comprendre que la date de sortie sera probablement repoussée.
La marque sera lancée uniquement lorsqu’elle sera prête
En amorçant la renaissance d’Alpine, indéniablement Renault joue gros. Si le premier modèle que sera le coupé (on parle d’un SUV pour le second) se révèle être un échec, c’est toute la marque qui sera condamnée, y compris ses perspectives d’avenir.
Le style de l’Alpine ne serait pas assez expressif ?
M. Ollivier en a bien conscience lorsqu’il a dit à nos confrères australiens que « Le futur d’Alpine est basé sur cette voiture » et qu’il s’agit d’un « one shot ». C’est aussi parce que l’accueil réservé au au concept-car Célébration dévoilé lors des derniers 24 Heures du Mans n’a pas suscité un grand enthousiasme. Le design néo-rétro a été jugé un peu fade. C’est notamment pour cette raison que le PDG déclare que la marque ne pourra pas présenter son modèle avant 2017 et qu’il est nécessaire de disposer de plus de temps afin de livrer une voiture parfaite.
Alors que des doutes se forment au sujet de la nature que prendra l’Alpine de série, M. Ollivier n’a pas voulu donner plus de précisions sur la partie technique. Il a toutefois souligné que la sportive portera l’ADN Alpine et qu’elle sera très agile grâce son faible poids. Un bonne nouvelle quand des rumeurs récentes annonçaient entre 1 200 et 1 300 kg pour la Française !
Une affaire à suivre sur Abcmoteur, le retour d’Alpine sera peut-être encore ponctué de d’autres rebondissements !…
A environ un an de la révélation officielle de l’Alpine du 21ème siècle, la future petite sportive se découvre encore un peu plus, malgré elle, grâce à des informations sur son groupe motopropulseur en provenance de nos amis d’Automotivpress.
La photo ci-dessus montre le capot avant de l’Alpine Célébration, mais c’est bien à l’arrière que le bloc prendra place
Avec ce nouveau 1.8 TCe, Alpine serait en mesure de proposer trois niveaux de puissance sur sa berlinette. Le client pourrait opter pour 250, 275 ou 300 ch. Les deux premières versions se contentant d’une gestion électronique et d’une pression du turbo différentes, alors que les 300 ch seront atteints en revoyant en plus la culasse et le système de refroidissement. On peut aussi supposer d’autres améliorations sur le châssis et le système de freinage pour cette motorisation la plus puissante.
La vidéo d’Automobile Sportive permet d’entendre la sonorité – qui n’est sans doute pas définitive ! – du quatre-cylindre au Festival de Vitesse de Goodwood :
Côté transmission, il s’agira d’une boîte à double embrayage, ce qui confirme ce qui avait été dit lorsqu’un mulet avait été surpris en Suisse en mai dernier. Il se pourrait que cette boîte EDC passe de six à sept rapports pour l’occasion.
Enfin, on apprend que le poids du bolide se situerait entre 1 200 et 1 300 kg, ce qui est relativement élevé à mes yeux. Cela l’est encore davantage si on la met en face de ses potentielles concurrentes que sont les Alfa Romeo 4C (lire notre essai) et Lotus Elise !
Alors qu’il y a une semaine Alpine présentait son concept Célébration annonçant les formes générales de sa future berlinette (lire : Nouvelle Alpine : enfin du concret !), une fuite apparue sur la page Facebook RS-Team nous dévoile neuf images de ce qui semble être la nouvelle Alpine !
Une Alpine très proche de la série, à quelques détails près !
Trouvées sur le site de l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (wipo.int), ces images en noir et blanc ne sont pas très éloignées du show-car Célébration. Au rayon des différences, on note l’apparition d’optiques relativement simples à l’avant, mais pas moins efficaces. Celles présentes à l’arrière sont plus stylisées – elles me font penser aux dernières productions de Jaguar – et possèdent une signature lumineuse qui permettra de reconnaître au loin qu’il s’agit d’une Alpine !
On remarque également de nouvelles jantes, la disparition de l’aileron arrière, les plaques d’immatriculation et aussi l’adoption d’une unique sortie d’échappement centrale.
En revanche, le dessin des rétroviseurs extérieurs et des poignées de porte ne paraît pas homologable pour un passage en série. Tout comme le moteur situé en position centrale arrière semble avoir peu d’entrées d’air pour se refroidir convenablement…
Cela étant, que penser du style ? Pour ma part, je n’avais pas été complètement emballé par le concept-car présenté au Mans que je trouvais un peu fade, en particulier pour la poupe. Ici, je dois dire que le résultat est nettement plus convaincant. Plus je regarde cette potentielle Alpine, plus elle devient séduisante, bien proportionnée, avec un style simple et efficace, et désirable !
Alpine a profité des 24 Heures du Mans qui avaient lieu les 13 et 14 juin derniers pour lever le voile sur un nouveau concept-car baptisé « Célébration » (lire : Nouvelle Alpine : enfin du concret !). Cette auto se montre bien plus proche de ce que l’on devrait retrouver en série, ce qui n’a pas tardé à faire réagir les illustrateurs sur la Toile…
Avons-nous la silhouette de la future Alpine ?
L’un d’entre eux, à savoir RM.Design, a dépouillé l’Alpine Célébration de l’ensemble de ses artifices de concept-car afin de conserver uniquement ce que l’on pourrait potentiellement retrouver lors de sa présentation prévue pour 2016. Les images sont visibles ci-dessous.
Exit l’A110-50, place à un show-car bien plus réaliste avec la Célébration revue ici pour une version de série non officielle
Ainsi, on remarque que les jantes deviennent plus conventionnelles, mais toujours de grande taille, les différents autocollants ont été retirés, les rétroviseurs sont conformes à usage routier et les optiques sont ajoutées. La proposition que l’on a sous les yeux est franchement séduisante, néanmoins, à mon sens, la partie arrière mériterait un traitement un plus viril, plus affirmé.
Que faut-il à cette poupe pour être plus convaincante ? Un aileron plus imposant, des feux plus expressifs ?
Si certains apprécieront ce côté néo-rétro et la retenue dont ont fait preuve les designers Alpine, une version plus épicée de ce coupé ne serait pas désagréable…
A suivre, vous pouvez également consulter ces photos espions pour patienter !
On tient le bon bout ! A environ un an de la présentation de la nouvelle Berlinette, Renault passe enfin aux choses sérieuses. La firme française est venue au Mans avec le concept Célébration. Mais que dis-je, il est question d’Alpine, pas du losange, qui n’est nullement présent sur le véhicule. Voilà d’ailleurs qui devrait en rassurer plus d’un.
La série en 2016
Officiellement, l’objectif du véhicule est de fêter les 60 ans de la marque créée par Jean Rédélé en rendant hommage à l’auto la plus célèbre de la marque, l’A110. Mais nous ne sommes pas dupes. Il faut voir à travers ce prototype bleu et orange un avant-goût de la voiture de série qui sera dans les concessions avant la fin 2016.
Pour la nouvelle Berlinette, Alpine joue la carte de la nostalgie. Bonne ou mauvaise idée ?
Le responsable du style Renault, Laurens van den Acker, ne l’avait jamais caché : la Berlinette du 21ème siècle sera néo-rétro. Rien à voir donc avec l’A110-50, dévoilée il y a quelques années (lire : Le concept-car A110-50 face à l’Alpine 50 et Jean Rognotti) et dérivée du prototype Renault DeZir… et encore moins avec le délirant Vision Gran Turismo, imaginé pour le jeu vidéo éponyme.
Esprit de l’A110… tu es bien là
La filiation entre A110 et Célébration se fait immédiatement. Le second multiplie les clins d’œil à la première : silhouette de petit coupé abaissé avec portes-à-faux raccourcis, capot plongeant avec une nervure centrale, quatre optiques, feux horizontaux, pli de carrosserie en « C » sur les flancs… De nombreux éléments sont typés concept, mais l’essentiel est déjà là.
Les détails sont soignés, avec par exemple la présence de croix sur les projecteurs additionnels ronds, qui évoquent les bandes adhésives apposées sur les autos de compétition pour limiter la casse. La Célébration respecte l’esprit de l’A110 en évitant de faire dans le superflu : le becquet est très discret. Le diffuseur en impose un peu plus. Il intègre deux sorties d’échappement en inox brossé.
Quel moteur ?
Alpine et Renault préparent donc le terrain… et souhaitent créer une attente, faire monter la pression. Les deux constructeurs vont d’ailleurs pouvoir recueillir les premières réactions et savoir s’ils ont fait le bon choix en jouant à ce point la carte du néo-rétro. Les avis divergeront évidemment, chacun ayant son avis sur la question. Personnellement, je suis pour l’instant réservé, trouvant cette Célébration un peu fade. J’ai peur que la carte nostalgie ne parle qu’aux passionnés, même si Alpine reste populaire.
Si la Célébration roule (elle a effectué un tour de circuit avant le début de la course), aucune information n’a été donnée sur la partie technique. C’est donc encore le mystère total sur la mécanique qui se cachera dans les entrailles de la bête. Aux dernières rumeurs, l’Alpine de série serait dotée d’une version revue du 1.6 de la Clio RS (voir notre essai), monté à 1.8 et poussé à au moins 250 ch. Les ingénieurs travaillent aussi sur le poids, qui devrait se situer sous la tonne. Le concept Célébration reçoit d’ailleurs des éléments aérodynamiques en carbone.
On devrait en savoir un peu plus sur la future Alpine grâce au concept-car attendu aux 24 H du Mans, au mois de juin prochain. Cependant, de nouvelles informations officieuses en provenance d’une source qualifiée par Auto Plus de « fiable » viennent d’être diffusées…
L’Alpine 2016 n’aura pas les défauts de la 4C !
A un an de son lancement, l’Alpine commencent de plus en plus à faire parler d’elle. Après des photos espions prises dans un col de montagne suisse, la Française nous révèle qu’elle se serait mesurée à une certaine Italienne lors de son développement. Bien entendu, il s’agit ni plus ni moins de l’Alfa Romeo 4C ! A l’issue de ces tests, il en retourne que la rivale au Biscione est loin d’être parfaite !
La prochaine Alpine : plus fort qu’une 4C et qu’une Elise ?
En effet, les ingénieurs de chez Renault ont été surpris de constater que la 4C manque de beaucoup de mise au point. Ils ont notamment relevé comme lors de mon essai que la tenue de cap en ligne droite est impossible à cause d’un problème de point milieu. Les réglages du train arrière et les qualités dynamiques sont également critiquées. Je me rappelle aussi avoir eu des confidences de leur part comme quoi même la Lotus Elise serait une auto rustique et relativement simpliste…
Ces personnes n’ont pas totalement tort. Néanmoins, elles placent d’emblée la barre assez haut ! Voilà qui est réjouissant pour nous, la bataille dans cette catégorie de voitures sportives légères ne sera que plus belle !
Carlos Tavares, qui dirige PSA Peugeot-Citroën, répète à l’envie que son groupe est « back in the race » (revenu dans la course). Mais si les finances ont bien retrouvé le vert chemin, le planning des nouveautés depuis quelques mois est tout de même maigrichon. Rien à voir avec celui de Renault !
Du jamais vu
Le renouveau du losange a commencé il y a bientôt trois ans, lors du lancement de la Clio IV. La reconquête s’est poursuivie au printemps 2013 avec l’arrivée du Captur, qui depuis se vend comme des petits pains. Il y a eu ensuite une petite pause. Normal : toute la gamme était à revoir ! Les designers et ingénieurs se sont ainsi lancés dans une foule de projets.
Le Renault Captur
Avec pour conséquence heureuse un calendrier de lancement de septembre 2014 à septembre 2016 ultra chargé. Renault va entrer cette semaine dans une période charnière. Lors des 100 prochains jours, pas moins de cinq autos vont faire l’actualité de la firme de Billancourt. Et il y en aura pour tous les goûts. A se demander si ce soir, il ne faudrait pas acheter des actions !
De l’ultra low-cost…
Premier événement : la révélation de la Kayou, mercredi. Ce nom ne vous dit rien (et vous faire sourire) ? C’est normal, il s’agit d’une auto inédite : une citadine conçue en priorité pour le marché indien, coûtant 5.000 € environ. Constatant l’échec de la très médiatisée Tata Nano, Renault a retenu la leçon : les indiens ne veulent pas d’une auto trop rustique.
La Kayou sera donc une vraie voiture dont on n’aura pas honte mais qui évidemment ne sera pas au top dans tous les domaines. Il se murmure qu’une version adaptée à l’Europe serait en préparation, avec un prix un peu plus élevé, mises aux normes obligent. Sans surprise, chez nous, l’auto intégrerait la gamme Dacia.
… à la nouvelle Alpine !
En juin (la date précise n’est pas encore connue mais devrait tourner autour du 15), Renault lancera sur le Vieux Continent un modèle qui devrait rapidement devenir un best-seller du marché : le crossover Kadjar. Dévoilé à Genève, ce proche parent du Nissan Qashqai fera rapidement oublier l’échec du Koleos. Mais le lancement commercial de ce modèle devrait vite être médiatiquement éclipsé par un gros événement : la présentation le 11 juin, juste avant les 24 Heures du Mans, d’un concept dévoilant les grandes lignes de la nouvelle Alpine.
Carlos Ghosn à côté du Renault Kadjar sur lequel repose beaucoup d’espoirs
Le dernier concept en date d’Alpine
On va enfin savoir à quoi va ressembler la Berlinette du 21ème siècle ! Après trois ans de rumeurs, la silhouette de cette auto est encore inconnue. On nous promet une voiture qui fait immédiatement penser au modèle originel, sans pour autant tomber dans un excès de néo-rétro. On espère en découvrir plus sur la fiche technique.
Deux piliers totalement revus
Les festivités se poursuivront début juillet (le 6) avec la révélation d’un modèle très attendu : la remplaçante de la Laguna. C’est sûr : le nom sera changé, histoire de prendre un nouveau départ sur le segment des berlines. Contrairement à l’Alpine, l’auto a été aperçue de nombreuses fois sur la route : ses formes sont donc en partie connues. Ce véhicule devrait être une alternative crédible à l’incontournable Passat, avec un design sobre et élégant, des technologies à jour et une finition soignée. Seul souci : les moteurs seront partagés avec l’Espace (voir notre essai). La gamme plafonnera donc dans un premier temps à 200 ch…
Un mulet de développement de la remplaçante de la Renault Laguna
Fin août ou début septembre, le losange renouvellera un autre best-seller : la compacte Mégane. Ici, le nom sera repris. Le design ne sera pas révolutionné, car la marque souhaite désormais que ses autos se suivent et se ressemblent pour faire comme la Golf (voir notre essai) ! La Mégane IV ne devrait plus être proposée en carrosserie coupé, ce qui fait que la prochaine RS aura 5 portes !
Amateurs de Renault, vous ne serez donc plus où donner de la tête lors des trois prochains mois. Quant aux autres, plusieurs de ces autos seront peut-être à même de vous faire changer d’avis sur les produits du losange !
Voici la bonne surprise de ce début de semaine : la future Alpine tant attendue, qui est toujours en développement, a été surprise en pleine séance d’entraînement !
Le bruit d’une Mercedes A 45 AMG !
Grâce à un lecteur d’Auto Plus, nous pouvons découvrir une Lotus bien particulière en train de vadrouiller sur les routes Suisse ! Plus exactement, il s’agit en fait de la berlinette Alpine dont la commercialisation est prévue pour 2016. Sur les trois clichés du photographe espion amateur, on peut reconnaître un mulet utilisant une base de Lotus Exige de deuxième génération.
Voici ce qui semble être un mulet de développement du premier modèle qui marquera la renaissance de la marque Alpine
Ainsi, tout comme pendant l’été 2013 sur le Nürburgring, la marque française utilise la base de l’Anglaise pour mettre au point sa sportive. Voilà qui est de bon augure pour les amateurs de légèreté et de sensations fortes !
Par ailleurs, on apprend grâce l’auteur de ces images que l’Alpine aperçue dans le col de Simplon émettait d’après lui une sonorité comparable à celle d’une Mercedes A 45 AMG (le son du quatre-cylindres 2,0 l turbo essence de 360 ch est à écouter ici). « Un plaisir à entendre et à regarder », bien que, rappelons-le, l’auto n’a pas encore son allure définitive ! Toutefois, elle semble adopter un profil assez allongé avec sa poupe de type fasback !
De plus, Pierre qui a eu le bon réflexe de sortir son appareil photo, ajoute que les passages de rapport étaient très rapides. De quoi supposer l’utilisation d’une boîte à double embrayage…
Attendue pour 2016, l’Alpine se fera encore davantage désirer avec la présentation d’un nouveau concept à l’occasion des 24 Heures du Mans selon Challenges.
Rendez-vous les 13 et 14 juin
Après l’A110-50 et la Vision Gran Turismo, la marque Dieppoise s’apprête à dévoiler un troisième concept-car d’ici un mois. Pour marquer le coup, la révélation se fera au milieu de dizaines de milliers de passionnés d’automobile, soit pendant le week-end de la course d’endurance des 24 Heures du Mans se déroulant dans la Sarthe. Espérons qu’il s’agira d’un aperçu relativement proche du modèle de série !
L’Alpine Vision Gran Turismo conçue pour le jeu vidéo Gran Turismo 6 est le dernier concept en date d’Alpine
Par ailleurs, on apprend que la berlinette du 21ème siècle serait vendue à un prix « autour de 30 000 à 35 000 euros », ce qui est plus faible que les montants évoqués par le passé. Il était davantage question de 50 000 euros pour une puissance de 250 ch à 280 ch et un poids inférieur à 1 100 kg…
Le fameux french bashing, il existe même en automobile. Alors, peut-être enivré par l’ambiance printanière, j’ai envie d’être positif aujourd’hui. Loin de moi l’idée de faire dans la bonne humeur à la limite de la flagornerie (j’écris aussi sur ce qui ne va pas, les Français ne sont pas irréprochables) mais cela fait toujours du bien de dire quand cela va… bien. Voici sept « râleries » incontournables que je n’aimerais plus entendre !
1- « La nouvelle Alpine ? Elle ne sortira jamais »
> Elle arrive en 2016, comme prévu.
Cette fois, on ne voit pas Renault faire marche arrière ! Comme promis dès l’annonce du projet, la nouvelle Berlinette sera commercialisée l’année prochaine. Plus qu’un an à attendre donc avant le retour d’une sportive française emblématique, dont on espère beaucoup. Les rumeurs se multiplient à son sujet mais au final, on sait peu de choses qui ne sont pas au conditionnel. La puissance devrait se situer autour des 280 ch et Renault a cherché le meilleur rapport poids/puissance possible en utilisant des matériaux légers… mais en quantité parfaitement étudiée pour ne pas faire exploser la facture comme sur l’Alfa Romeo 4C (voir notre essai).
2- « Ils n’innovent pas »
> La 208 vient de battre un record de consommation
Peugeot avait déjà révélé au Salon de Genève que la nouvelle 208 BlueHDi 100 ch était l’auto thermique de série homologuée avec les plus faibles rejets de C02 au monde (79 g/km). La marque va plus loin aujourd’hui avec l’annonce d’un record de consommation. L’auto a réussi à parcourir avec un plein de 43 litres de gazole la distance impressionnante de 2.152 km. Ce qui donne une conso de 2 l/100 km ! Les conditions de roulage pour cette prouesse n’ont évidemment rien à voir avec la circulation réelle (vitesse constante sur circuit) mais les acheteurs de ce modèle devraient tout de même être très satisfaits de l’appétit de l’auto.
3- « Les berlines ne sont pas attirantes »
> La remplaçante de la Laguna promet
Après avoir renouvelé l’Espace (voir notre essai), Renault va s’attaquer à sa berline familiale. Et le losange va tout changer, même le nom. A la trappe « Laguna », dont l’image a été sévèrement entachée par les ratés des précédents modèles (fiabilité sur le deuxième opus, design pour le troisième). Le style du nouveau modèle sera nettement plus attrayant mais restera sobre car il faudra séduire les clients européens et chinois. L’auto sera au niveau de la rivale à abattre, la Volkswagen Passat, avec une plate-forme modulaire qui pourra être associée à quatre roues directrices et une suspension pilotée. Les aides à la conduite seront reprises à l’Espace. De son côté, Peugeot prépare un coupé quatre portes compact très proche du concept Exalt.
4- « Ils ne vendent pas bien »
> Les dernières nouveautés fonctionnent
Les derniers lancements de nos trois grands constructeurs ont été des réussites. Mention spéciale à Renault, dont le nouveau Captur est un véritable carton (près de 200.000 ventes en 2014). La Clio est aussi en très grande forme, devançant même la Polo en Europe (mais restant derrière la Fiesta). Chez Peugeot, la fierté est la dernière 308, élue Voiture de l’année en 2014, et qui connait un joli succès chez nous et sur le Vieux Continent. Le 2008 est aussi en forme. Du côté de Citroën, on se dit satisfait des débuts du C4 Cactus (même si la firme aux chevrons aide déjà à la vente avec des promos).
5- « Il n’y a rien en haut de gamme »
> Un nouveau porte-drapeau : DS Automobiles
Ce n’est pas tous les ans qu’une nouvelle marque française prend son envol. Administrativement créée le 1er juin 2014, la nouvelle firme du groupe PSA s’apprête à se faire médiatiquement connaître. Il s’agit de « DS Automobiles ». La ligne de produits chics de Citroën est donc maintenant indépendante. Elle fêtera en mai les 60 ans de la DS originelle avec une exposition et une parade dans Paris. Et le premier modèle sans le logo Citroën, la DS 5 restylée, sera lancé en juin. Surtout, DS prépare une offensive de nouveaux véhicules, avec un design inspiré du concept Divine, des technologies mises à jour et des habitacles plus raffinés. Ceux qui font déjà la comparaison avec Audi ne doivent pas oublier que la firme aux anneaux a mis des décennies pour atteindre le niveau qu’on lui connait aujourd’hui.
6- « Où sont les hybrides rechargeables ? »
> Ils sont bientôt prêts
A ce jour, les Français sont absents du marché des hybrides « plug-in ». Renault est encore plus en retard que Peugeot-Citroën, puisque PSA propose des hybrides classiques diesel alors que le losange n’a aucun modèle qui associe thermique et électricité (préférant se concentrer sur le 100 % électrique). Mais d’ici deux ans, les trois Français auront corrigé le tir avec des véhicules capables de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres sans émettre d’émission avant d’avancer à la force de l’essence. Alors oui, ils ne seront pas dans les premiers… mais ils seront loin d’être les derniers.
7 – « Aucun modèle n’est au niveau côté sportives »
> Des citadines et compactes de référence
Alors oui, il n’y a pas de supercar chez les français, aucune berline surpuissante… On le dit clairement : les tricolores sont dans les choux côté grosses mécaniques. Mais chez les bombinettes et les compactes, il y a du beau monde. On peut même dire que plusieurs modèles sont dans le haut du panier : 208 GTi, Clio RS, Mégane RS… Et les prochains véhicules sont prometteurs. Peugeot prépare une redoutable 308 GTi ou R d’au moins 270 ch. De son côté, la Mégane 4 RS aura au minimum 280 ch. Surtout, elle devrait récupérer le système de roues arrière directrices pour une agilité hors du commun. Pas sûr que l’Audi S3 soit plus efficace avec sa transmission intégrale. Et avec l’hybridation, il est envisageable d’avoir des autos de plus de 300 ch (comme vient de le prouver le concept 308 R Hybrid).
Comme chaque année au mois de février, le pavillon 1 du Parc des expositions de Paris reçoit le salon Rétromobile. Pour cette 40ème édition rassemblant plus de 500 voitures et une centaine de clubs, nous nous sommes attardés sur les stands de Renault et d’Alpine.
Déjà 50 ans pour la Renault 16
Ainsi, Hugues Portron, directeur de Renault Classic, commence par nous présenter la Renault 16 dont la genèse n’a pas été un long fleuve tranquille. En effet, à l’origine, en 1958, ce devait être une classique berline tricorps haut de gamme en six-cylindres (projet 114) pour remplacer la Frégate. Cependant, selon Pierre Dreyfus qui était à la tête de la Régie, sa carrière commerciale n’était pas assurée. Il demande en 1961 à ses équipes de concevoir une voiture innovante, originale et moins coûteuse selon leurs critères en tant qu’ingénieurs (projet 115). Il en découle une berline à hayon équipée d’un quatre-cylindres de 1 500 cm3 possédant une silhouette singulière dessinée par Gaston Juchet.
Une Renault 16 homologuée pour les USA
Renault revendique la 16 comme une voiture à vivre. L’espace à bord peut être aménagé de différentes façons. La banquette arrière est rabattable et coulissante, le siège passager peut se mettre en position allongée. La Française qui fête ses 50 ans a inauguré un certain nombre d’équipements tels que les vitres et toit ouvrant électriques, les sièges et banquette en mousse (sans ressorts), le rétroviseur intérieur électrochrome (s’adapte à la luminosité) et un système de chauffage/climatisation dont la gestion des flux d’air a été améliorée. Les ingénieurs ont également travaillé sur la rigidité de la caisse. La structure monocoque reçoit un soubassement très rigide afin d’éviter les torsions de caisse qui sont accentuées par le hayon et l’absence de cloison de coffre.
Ce petit aileron améliore l’aérodynamisme de la voiture pour gagner en consommation (- 0,5 l) et en vitesse de pointe (+ 5 km/h)
L’introduction d’une boîte manuelle à 5 rapports (commande au volant) va dans le même sens. Le choc pétrolier est bien passé par là !
Cette auto produite de 1965 à 1980 s’est écoulée à 1,8 million d’unité à travers le monde, dont environ 50 % à l’étranger ! Différentes versions ont existé : 16, 16 L, 16 TL, 16 TS (qui fera décoller les ventes), 16 TA (boîte automatique) et 16 TX. Le quatre-cylindres atteignant 1 647 cm3 et 93 ch dans sa forme la plus musclée. La vitesse de pointe est alors de 175 km/h, ce qui, à l’époque, la place parmi les plus rapides de sa catégorie.
La Renault 16 Coupé Cabriolet n’a pas été commercialisée à cause des coûts trop élevés que cela engendrait
Le Renault Scenic n’a pas été oublié. Deux études de style qui ont participé à son développement étaient exposées. Bien que le design extérieur comme intérieur du concept Scénic a pris un sérieux coup de vieux, il ne demeure pas moins intéressant de constater les prémices du monospace compact chez le losange qui en est le grand spécialiste !
De gauche à droite, les concepts Scénic (1991) et R-Space (2011)
Prise en main d’une Renault 16 TX dans Paris !
Renault Classic offrait la possibilité sur inscription de conduire une Renault 16 TX dans les rues non loin du salon ! Arnaud a pris le – grand ! – volant d’un exemplaire de 1978… une expérience inédite et très enrichissante à retrouver dans la vidéo ci-dessous :
Voici la « bête » ! Les 93 ch du 1,6 l devant tracter une tonne, une certaine vivacité se ressent. Elle était considérée comme sportive lorsqu’elle était en vente !
L’intérieur est en finition haut de gamme, l’équipement est pléthorique pour son âge
Alpine : 60 ans et bientôt de retour !
La deuxième partie de cette visite particulièrement intéressante se déroula autour des modèles Alpine, le fameux petit constructeur tricolore de voitures sportives créé par Jean Rédélé. Lorsque que l’on prononce cette marque on pense immédiatement à la berlinette A110. Néanmoins, il ne faut pas oublier l’A106 qui fut en 1955 le premier modèle de la saga dieppoise ! Ecoulée à 251 exemplaires, son moteur de 747 cm3 lui permet d’atteindre 150 km/h. Elle vient remplacer en rallye la Renault 4CV qui n’était pas pensée dès le départ pour la course automobile.
Autre découverte, pour le coup un peu insolite, une berlinette Interlagos de 1964 basée sur l’A108 fabriquée au Brésil par Willys-Overland. A la fois très proche et différente de sa jumelle (moteur 845 cm3 de 49 ch, emplacement de la trappe de réservoir, carrosserie, …), cette auto était donc produite à l’étranger. Rédélé avait donc trouvé une bonne façon de vendre dans plusieurs pays (environ 15 % des Alpine) avec peu de moyens en attribuant des licences.
Chaque année a lieu à Paris l’exposition « Concept Cars et design automobile » durant le Festival Automobile International. Cette édition 2015 (du 28 janvier au 1er février) mettait encore une fois à l’honneur les plus belles créations du design automobile. Ces voitures d’exception sont installées sur une grande surface de 3 000 m2 située au sein de l’Hôtel National des Invalides (7ème arrondissement).
L’exposition Concept Cars ou la Fashion Week de l’Automobile
Lors de ces cinq jours, les visiteurs peuvent admirer une très sympathique sélection d’autos, avec en prime cette année une première mondiale : la Renault Alpine Vision Gran Turismo réservée au jeu vidéo éponyme dont un teasing avait été lâché vendredi 23 janvier. Une preuve que ce mini-salon prend une certaine ampleur…
Abcmoteur vous emmène faire un petit tour de ces œuvres d’art qu’il était possible de contempler…
Prévue pour 2016, la première Alpine du XXIème siècle restait suffisamment discrète pour ne pas dévoiler sa plastique et ses caractéristiques, mais le secret ne dure jamais très longtemps dans le milieu de l’automobile…
Une partie de la sportive révélée sur les réseaux sociaux ?
Vendredi matin, le compte Twitter non-officiel @Alpine_Planet a publié deux messages successifs contenant une partie de ce qui semble être la sportive tant attendue ! En y regardant de plus près, il s’agit en fait du concept-car Renault Alpine Vision Gran Turismo qui sera disponible dans le jeu vidéo de course du même nom, à savoir Gran Turismo 6.
@Alpine_Planet nous donne rendez-vous dans quatre jours pour en apprendre davantage. La communication officielle d’Alpine rentrerait à ce moment en marche ? Doit-on espérer découvrir un concept au salon de Genève en mars prochain ? Les bruits de couloir annoncent la révélation de ce concept au Festival de l’Automobile International, à Paris, le 27 janvier prochain. Nous pouvons déjà vous assurer que Abcmoteur y passera pour vous montrer sous tous les angles cette intrigante voiture !…
Attention, ce concept n’assure en rien que la future Alpine lui ressemblera. Rien que le fait qu’il soit découvert ne sera pas retenu pour la production en série, Renault voulant une auto un minimum polyvalente
La fiche technique se précise
Presque simultanément, Auto Plus nous a apporté de nouveaux éléments sur celle qu’ils nomment « Alpine A120 ».
Ainsi, l’A120 serait motorisée par un moteur essence turbo en position centrale arrière. D’une cylindrée de 1,8 l pour quelques 300 ch, ce bloc sera une belle prouesse pour une si petite cylindrée, dans la même voie inaugurée par le 1,6 l THP de 270 ch du Peugeot RCZ R (voir notre essai). On parle même d’une version ultérieure encore plus pêchue de l’Alpine. Le conducteur disposerait d’une propulsion légère forte de 380 ch…
Son poids se situerait juste sous la tonne à 990 kg. Une valeur relativement élevée pour cette deux places d’une longueur de 4,10 m. Cela s’explique par l’abandon de la coque en carbone au profit de l’aluminium qui est plus facile à rentabiliser et aussi moins onéreux. Côté transmission, ce sera une boîte à double embrayage – gage de rapidité et de réactivité – possédant 7 rapports qui se chargera de distribuer la puissance aux roues arrière. Elle sera mise au point par l’Allemand Getrag.
Enfin, le prix de vente estimé est de 45 000 €. Une certaine somme que les performances et l’exclusivité de ce modèle devraient amplement justifier lors de sa commercialisation en 2016. La production prévisionnelle dans l’usine de Dieppe (Seine-Maritime) s’élève à 5 000 unités par an.
C’est toujours suite à une interview au salon de Moscou de Laurens van den Acker, chef du design chez Renault, que ces propos sont rapportés. Ainsi, on apprend que cela en est maintenant fini, mis à part quelques menus détails, pour dessiner l’Alpine attendue pour la mi-2016 ! Tout ou presque de ses lignes sont figées…
La prochaine Alpine imaginée par Antoine51
Malheureusement, rien de plus ne sera divulgué, mais les premiers prototypes ne devraient pas tarder à aller se frotter au bitume de nos routes, nos photographes espions seront sur le qui-vive !
En outre, Patrice Ratti, le boss de Renault Sport, a déclaré que la nouvelle Alpine sera davantage axée sur le plaisir de pilotage, que sur la puissance pure. Par là il faut comprendre que la berlinette devrait être relativement légère. Une donnée incontournable afin de procurer des sensations et se passer d’un gros moteur. La sportive française, une 2+2 places probablement, ne devrait pas dépasser les 250 chevaux. Une puissance largement suffisante si les 1 000, voire 1 100 kg ne sont pas dépassés.
De la place pour plusieurs modèles chez Alpine !…
L’autre information, pour le moins surprenante, c’est le fait que la marque Alpine ne comportera pas qu’un seul modèle d’après les dires de M. van den Acker ! L’élargissement de la gamme interviendra si le premier modèle se montre suffisamment rentable.
Même si il est encore trop tôt pour émettre des suppositions sur les autres autos prévues pour Alpine, espérons que cela sera fait dans l’esprit de la marque, car M. van den Acker a précisé qu’ils sont d’abord là pour gagner de l’argent.
A suivre, d’autres éléments seront révélés en 2015…
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