Cette berline électrique affiche une autonomie record sans pour autant embarquer une batterie excessivement grande

Cette berline électrique affiche une autonomie record sans pour autant embarquer une batterie excessivement grande

Mercedes prépare un tournant important avec la future CLA électrique, prévue pour cette année 2025. Développée sur la nouvelle plateforme MMA (Mercedes Modular Architecture), cette berline compacte incarne la vision de la marque en matière d’électrification, tout en conservant les codes de luxe et de dynamisme propres à la firme de Stuttgart. Avec des ambitions élevées en matière d’autonomie et d’efficience, la CLA électrique compte bien s’imposer comme une référence face aux Tesla Model 3 et BMW i4.

Un design épuré au service de l’aérodynamisme

Inspirée par le concept Vision EQXX, la nouvelle CLA électrique affiche des lignes fluides et dynamiques, mettant l’accent sur l’efficience aérodynamique. Sa face avant se distingue par une calandre fermée ornée de 142 étoiles et un bandeau lumineux reliant les projecteurs LED. Le profil reprend la silhouette fastback caractéristique du modèle depuis sa première génération, mais elle est ici optimisée pour réduire la traînée, tandis que l’arrière adopte des feux effilés au design moderne. Contrairement à certaines berlines concurrentes, Mercedes conserve une malle de coffre et non un hayon, ce qui peut impacter la praticité au quotidien, comme c’est le cas sur la Tesla Model 3.

Grâce à un travail minutieux sur l’aérodynamisme, la CLA électrique affiche un coefficient de traînée (Cx) exceptionnel de 0,21, faisant d’elle l’une des voitures les plus efficientes du marché. Cette optimisation se traduit par une consommation énergétique réduite, un atout clé pour maximiser l’autonomie sans augmenter la taille de la batterie.

Une autonomie record

Reposant sur la plateforme MMA, la CLA électrique bénéficie d’une architecture 800V permettant une gestion optimisée de l’énergie et des temps de recharge réduits. Mercedes annonce une consommation inférieure à 12 kWh/100 km, un record dans cette catégorie. Deux types de batteries seront proposées :

  • Une version d’entrée de gamme dotée d’une batterie lithium-fer-phosphate (LFP) de 53 kWh, offrant une autonomie proche de 400 km.
  • Une version plus performante avec une batterie NMC (nickel-manganèse-cobalt) de 85 kWh, permettant de parcourir jusqu’à 750 km en une seule charge.

Grâce à la technologie de recharge rapide, il sera possible de récupérer 80 % de l’autonomie en moins de 30 minutes, offrant ainsi une grande flexibilité d’usage.

Des motorisations performantes et adaptées aux besoins

Mercedes prévoit plusieurs déclinaisons pour sa CLA électrique, afin de répondre aux attentes d’une clientèle variée. À son lancement, deux versions seront disponibles :

  • CLA 250+ : un moteur arrière développant 267 chevaux, associé à la batterie de 85 kWh. Autonomie de 694 à 792 km
  • CLA 350 4MATIC : une transmission intégrale avec deux moteurs, développant une puissance combinée de 354 chevaux. Autonomie de 670 à 770 km

Une déclinaison AMG pourrait également voir le jour, avec une puissance supérieure à 400 chevaux pour rivaliser avec les versions sportives de la concurrence, qui sont pour l’instant encore en thermique comme l’Audi RS 3. La plus grande concurrente en électrique devrait être la Tesla Model 3 Performance.

Un habitacle technologique

À l’intérieur, la CLA électrique reprend les codes du luxe propres à Mercedes, avec une présentation soignée et des matériaux écoresponsables. La planche de bord met en avant l’Hyperscreen, un large écran central de 14 pouces intégrant l’interface MBUX de dernière génération. L’intelligence artificielle Hey Mercedes, optimisée par des technologies comme Gemini, ChatGPT et Bing, promet une expérience utilisateur intuitive et interactive.

En option, un second écran tactile de 14 pouces est disponible pour le passager. Afin de limiter les distractions au volant, une caméra de surveillance analyse le regard du conducteur et l’alerte en cas d’inattention.

Côté praticité, la CLA électrique propose un coffre arrière de 405 litres ainsi qu’un frunk (coffre avant) de 103 litres. L’espace à bord profite également d’un empattement allongé de 9 cm par rapport à la génération précédente, garantissant un meilleur confort aux passagers arrière. Un toit panoramique de série vient renforcer la sensation d’espace et de luminosité à bord.

Une tarif au positionnement premium

Avec cette nouvelle CLA électrique, Mercedes se positionne clairement sur le segment haut de gamme. Le ticket d’entrée devrait se situer autour de 50 000 € pour les versions de base, tandis que les déclinaisons les plus puissantes et les finitions AMG pourraient dépasser les 70 000 €. Un positionnement qui mise sur la qualité perçue et l’efficience technologique pour séduire les acheteurs à la recherche d’une alternative raffinée aux Tesla Model 3 et BMW i4.

Le lancement de la CLA électrique en 2025 marquera une étape clé dans la transition de Mercedes vers une gamme entièrement électrifiée. Reste à voir si cette berline premium saura s’imposer face à une concurrence toujours plus affûtée sur le marché des véhicules électriques.

Mercedes CLE 53 AMG 4Matic+ : attention à votre brushing !

Mercedes CLE 53 AMG 4Matic+ : attention à votre brushing !

Le Mercedes CLE, d’abord présenté en coupé puis plus récemment en cabriolet, continue son évolution. Il est maintenant temps pour le grand cabriolet quatre places de passer entre les mains du préparateur AMG. Attention, la puissance du CLE 53 AMG risque bien de vous décoiffer.

Plus agressif

Traitement AMG oblige, l’élégant cabriolet Mercedes CLE devient plus agressif. Il s’équipe d’un kit carrosserie distinctif avec de nouveaux boucliers avant et arrière, un double bosselage sur le capot ou encore des ailes élargies (+58 millimètres à l’avant, +75 millimètres à l’arrière). Le cabriolet montre fièrement sa sportivité avec quatre sorties d’échappement. Il chausse aussi des jantes de 19 à 20 pouces en alliage.

Mercedes CLE 53 AMG cabriolet
Mercedes CLE 53 AMG cabriolet

Le résultat est un cabriolet chic et sportif. AMG semble avoir réussi un bon compromis entre élégance et sportivité. Pour faire basculer la balance vers un look sportif, le Pack Sport Black et le Pack Carbone extérieur AMG sont disponibles en option. Le client peut choisir entre trois couleurs de capote : noir, gris ou rouge.

Mercedes CLE 53 AMG cabriolet
Mercedes CLE 53 AMG cabriolet

Un intérieur grand confort

Plus GT que sportif, le Mercedes CLE 53 AMG cabriolet a un intérieur promettant du confort. L’habitacle est celui de la Mercedes Classe C, tant mieux, sa planche de bord est réussie. Elle embarque un écran d’instrumentation entièrement numérique de 12,3 pouces et un écran central de 11,9 pouces orienté vers le conducteur en format portrait. Ce dernier dispose d’une inclinaison électrique de 15 à 40 degrés pour éviter les reflets de lumière gênants lorsque la voiture est décapotée.

Mercedes CLE 53 AMG cabriolet
Mercedes CLE 53 AMG cabriolet

Pour éviter certains inconforts d’un cabriolet, les sièges sont revêtus d’un cuir synthétique traité pour réfléchir les ondes infrarouges du soleil. La surface des sièges peut rester jusqu’à 12 degrés plus fraîche. De série, les sièges combinent un look sportif avec un excellent soutien latéral. Les autres caractéristiques intérieures comprennent des ceintures de sécurité rouges et des éléments décoratifs en carbone brillant. Des sièges Performance AMG sont disponibles en option.

Mercedes CLE 53 AMG cabriolet

Un six cylindres sous le capot

Pour motoriser cette version AMG du cabriolet CLE, un six cylindres en ligne M256M de trois litres se glisse sous le capot. La pression de suralimentation augmente à 1,5 bar. La puissance s’améliore, annonçant 449 chevaux et un couple de 560 Nm. Celui-ci peut grimper pendant 10 secondes à 600 Nm. Le moteur est aidé d’une micro-hybridation 48V.

Mercedes CLE 53 AMG cabriolet

Les performances sont intéressantes avec un 0 à 100 km/h réalisé en 4,2 secondes. La vitesse de pointe est annoncée à 250 km/h mais peut être relevée à 270 km/h avec le Pack Driver’s AMG en option. Pour arrêter ce grand cabriolet, AMG installe des disques perforés de 370 x 36 mm ventilés avec des étriers fixes à quatre pistons à l’avant et des disques à ventilation interne de 360 x 26 mm avec étriers flottants à un piston à l’arrière.

Un cabriolet dynamique

Pour améliorer son agilité, le CLE obtient des roues arrière directrices, une direction assistée sur trois rapports s’adaptant au mode de conduite. Le CLE 53 4MATIC+ Cabriolet utilise la suspension AMG RIDE CONTROL. Le réglage des amortisseurs peut être sélectionné en trois niveaux : Comfort, Sport et Sport+.

Le prix devrait être supérieur aux 92 450 € demandés pour le coupé CLE 53 AMG 4Matic+. Le tarif de la version cabriolet devrait approcher 100 000 €. Il faudra aussi ajouter 60 000 € de malus écologique en raison des émissions de CO2 restant élevées malgré l’hybridation.

Mercedes Classe G 580 EQ : l’icône a mis les doigts dans la prise !

Mercedes Classe G 580 EQ : l’icône a mis les doigts dans la prise !

Cela fait des mois qu’on attendait cette grande nouveauté dans la gamme du Mercedes Classe G, il s’agit de l’électrique. Dinosaure du 20ème siècle, le Classe G a su évoluer pour passer d’un tout-terrain à l’usage militaire à un véhicule prisé de la Jet Set. Le plus grand symbole de son évolution et de son passage à l’époque moderne est sans aucun doute cette nouvelle version électrique G 580 EQ.

Une chaîne d’entraînement inédite

Le Mercedes Classe G passe donc à l’électricité. Un grand changement pour le tout-terrain ayant toujours utilisé des moteurs thermiques. Il ne change pas pour autant son architecture reposant sur un châssis échelle avec un pont arrière rigide et un train avant indépendant.

mercedes classe g 580 eq 2024

En revanche, la transmission change. Il se passe de boîte de transfert et de différentiel. Tous ces éléments mécaniques sont remplacés par quatre moteurs électriques, un par roue. Cela ouvre aux Classe G 580 avec la technologie EQ de nouvelles possibilités avec notamment la possibilité de faire demi-tour sur place (uniquement sur des surfaces meubles) avec le mode G-TURN. Pour cela, les roues de chaque côté tournent dans un sens différent.

La fonction G-STEERING arrive à réduire le rayon de braquage en tout-terrain. La fonction de marche lente intelligente à trois vitesses est un régulateur de vitesse pour le tout-terrain. Celle-ci maintient une propulsion optimale pendant que le conducteur se concentre sur la navigation sur le terrain. Enfin, ces moteurs électriques permettent aussi une gamme courte adaptée à la conduite hors des sentiers battus.

mercedes classe g 580 eq 2024

De meilleures capacités en tout-terrain

Cette transmission intégrale d’un nouveau genre permet donc des fonctionnalités intéressantes lorsque le bitume disparaît. La fonction Torque Vectoring surpasse un blocage de différentiel mécanique. Mais ce n’est pas tout, les caractéristiques annoncées par Mercedes donnent le vertige. Le G 580 peut affronter des pentes à l’inclinaison de 100 %, un angle d’approche de 25°, de fuite de 30,7° et de crête de 20,3°, la garde au sol est plus haute de 1 cm atteignant 25 cm et le passage de gué gagne 15 cm permettant au G d’avancer dans 85 cm d’eau.

mercedes classe g 580 eq 2024
mercedes classe g 580 eq 2024

Une puissance impressionnante

La puissance combinée de ces quatre moteurs électriques est de 587 chevaux pour un couple de 1 164 Nm. Une force généreuse permettant une accélération de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes. Il s’agit d’une belle performance en comparaison avec le poids du Mercedes G 580 annoncé à 3 085 kg. La vitesse de pointe est bridée à 180 km/h.

mercedes classe g 580 eq 2024

Une batterie XXL

Avec quatre moteurs, trois tonnes et un physique peu aérodynamique, bien qu’en amélioration, le Mercedes G 580 doit embarquer une batterie généreuse pour offrir une autonomie confortable. Mercedes a équipé son Classe G électrique d’une batterie de 116 kWh utiles. Il s’agit d’une des plus grosses batteries sur le marché.

mercedes classe g 580 eq 2024
mercedes classe g 580 eq 2024

N’importe quelle berline approcherait les 800 km avec une telle capacité électrique mais le physique peu aérodynamique du Classe G 580 (cx de 0,44) permet une autonomie en cycle WLTP de 473 km. La puissance de charge maximale atteint 200 kW permettant un remplissage de 10 à 80 % en 32 minutes.

mercedes classe g 580 eq 2024

L’accumulateur d’énergie est protégé par un caisson rigide et une plaque antichoc. Cette dernière est fabriquée en fibre de carbone, elle est épaisse de 26 mm et pèse à elle seule 57,6 kg.

mercedes classe g 580 eq 2024

Prix et lancement

À ses débuts, le Mercedes G 580 EQ sera disponible dans deux versions. L’AMG Line est proposée à partir de 174 100 € tandis que l’Edition One, réservée au lancement débute à partir de 194 850 €.

Combien coûte le surpuissant SUV coupé Mercedes-AMG GLC 43 ?

Combien coûte le surpuissant SUV coupé Mercedes-AMG GLC 43 ?

Cher me direz-vous ? Évidemment, ce n’est pas une voiture se voulant abordable, qui plus est dans sa déclinaison AMG surpuissante. Mais quel le véritable prix du Mercedes-AMG GLC 43 coupé ? Tout ce qu’il faut savoir avec Abcmoteur. 

Une puissance de 421 chevaux !

Le nouveau Mercedes-AMG GLC 43 4Matic développe une puissance importante. On compte 421 chevaux sous son capot. Dans la salle des machines, on retrouve un bloc moteur à quatre cylindres de 2,0 litres. Équipée d’un turbo électrifié remarquable, il propose un couple de 500 Nm. Cette motorisation est alors comparable à celle que l’on retrouve à bord des Mercedes-AMG CLA 45 S, Mercedes-AMG SL 43 et même la C63 S.

mercedes amg glc coupé

Un moteur à quatre cylindres 2,0 litres sous le capot d’une Mercedes-AMG ? Le temps du légendaire 6,2 V8 semble révolu et la branche sportive n’a pas vraiment le choix …

Cette mécanique est associée à une boîte de vitesses automatique à neuf rapports et à une transmission intégrale 4Matic. Mercedes a du abandonner le moteur à six cylindres en ligne de cette version AMG 43 pour des raisons de pollution et d’environnement. Pour retrouver toutes les informations au sujet du Mercedes-AMG GLC, rendez vous dans notre article complet.

mercedes amg glc coupé

Mais heureusement la puissance est encore au rendez-vous !

À partir de 87 250 €

Cette version coupée Mercedes-AMG GLC 43 4Matic débute au prix de 87 250 €. Cela représente certes un budget mais on aimerait pouvoir l’acheter à ce prix, en France en tout cas. Et oui, vous le voyez venir… Malgré son « downsizing » passant de 3,0 à 2,0 litres, le moteur rejette toujours trop de CO2 (231 à 240 g/km) aux yeux de l’Etat français. Son prix est alors frappé du malus écologique maximal de 60 000 €. Le budget pour une immatriculation en France s’envole alors à presque 150 000 € sans ajouter d’option ! A ce tarif, Mercedes pourrait vendre davantage de versions hybridées certes plus coûteuses au catalogue mais moins malussées.

mercedes amg glc coupé

Les sièges sport AMG sont coûteux mais apportent une véritable touche de sportivité supplémentaire à l’habitacle.

L’équipement de série du Mercedes-AMG GLC 43 4Matic comprend le kit carrosserie AMG mais aussi les sièges AMG ARTICO / microfibre AMG MICROCUT avec des graphismes et des revêtements uniques ajoutent une touche sportive. La liste des options propose des éléments comme le pack carbone extérieur AMG I avec des éléments extérieurs sportifs en fibre de carbone pour 3 600€, la peinture Argent high-tech magno MANUFAKTUR avec finition satinée à 4 000 € ou encore  le pack sièges performance AMG exclusif à 5 600 €.

Nouveau Mercedes CLE Cabriolet : California Love !

Nouveau Mercedes CLE Cabriolet : California Love !

Les coupés et cabriolets Mercedes ont toujours remporté du succès aux Etats-Unis notamment en Californie. Un État amoureux des belles mécaniques et dans lequel la météo se prête à la conduite cheveux au vent. Il n’a pas été rare de voir des cabriolets Mercedes dans des clips de rappeurs américains notamment. Les Mercedes étaient alors utilisés comme marqueur social de réussite ! Avec le nouveau Mercedes CLE, le constructeur à l’étoile continue cette tradition et celui-ci devrait remporter encore un grand succès aux Etats-Unis. On vous fait découvrir la nouveau Mercedes CLE cabriolet.

California love

Le Mercedes CLE cabriolet hérite du même style que le coupé, le toit rigide en moins. Les lignes sont tendues et aucun arceau de sécurité ne vient accrocher le regard. La capote acoustique en toile devrait être appréciée par les fans de cabriolets. Mercedes annonce cette capote comme multicouche à isolation poussée, elle propose alors un confort thermique optimal en toutes saisons. Elle promet de réduire le bruit du vent présent dans l’habitacle.

Pour profiter des rayons de soleil instantanément, cette capote escamotable est capable de se plier dans le coffre en 20 secondes jusqu’à 60 km/h. Rangée, la capote fait passer le volume de chargement du coffre de 385 à 295 litres. La banquette reste rabattable pour pouvoir loger des objets volumineux.

mercedes cle cabriolet
mercedes cle cabriolet
mercedes cle cabriolet
mercedes cle cabriolet

Grâce à l’intelligence artificielle, le cabriolet Mercedes CLE vous aide à conclure vos rendez-vous amoureux. Le mode « soirées en amoureux » diffuse une musique romantique via le système audio Bluetooth et l’éclairage d’ambiance devient rose. Il y a également le mode « jours froids » avec lequel le chauffage des sièges s’active à partir d’une certaine température extérieure.

Un habitacle aux petits soins

Le Mercedes-Benz CLE veut être aux petits soins pour ses occupants. Ils pourront décapoter même par temps froid grâce au système AIRSCARF produisant un flux d’air chaud autour du cou et de la gorge des occupants. Les IRSCARF (chauffages de nuques) propres à Mercedes sont toujours présents.

Pour vous éviter d’être décoiffé par les remous d’air. Mercedes propose le système AIRCAP composé de deux éléments. Le filet anti-remou à l’arrière escamotable électriquement ainsi qu’un déflecteur de vent sur le pare-brise avant.

mercedes cle cabriolet
mercedes cle cabriolet
mercedes cle cabriolet
mercedes cle cabriolet

Certains équipements sont adaptés à une utilisation en plein soleil comme l’écran d’infodivertissement MBUX de 11,9 pouces pouvant être incliné de 15 à 40 degrés évitant ainsi les reflets du soleil. La sensation du cuir brûlant l’été est souvent problématique lorsqu’on s’installe en short dans une voiture. Mercedes a trouvé la solution et propose en option un traitement du cuir. Il réfléchit les rayons du soleil et peut donc rester jusqu’à 12 degrés plus frais qu’un cuir classique.

Enfin Mercedes vous propose une salle de concert à ciel ouvert avec un système son surround Burmester 3D en option incluant dans l’habitacle 17 haut-parleurs allant jusqu’aux appuie-tête.

Diesel ou essence ?

La gamme de motorisation propose des moteurs essence et diesel. L’entrée de gamme est le moteur CLE 200 dès 74 650 €, il développe 204 chevaux et un couple de 320 Nm.

Pour 76 500 €, vous aurez le droit au CLE 220d avec un moteur diesel de 197 chevaux et 440 Nm de couple. Cette motorisation est intéressante pour les gros rouleurs mais pour un cabriolet de grand standing, on s’attend à plus d’émotions.

mercedes cle cabriolet

Pour avoir un peu plus d’émotions justement, il faut choisir le moteur CLE 300 4Matic. Il s’agit toujours d’un quatre cylindres mais développant 258 chevaux et 400 Nm de couple. Le 0 à 100 km/h tombe en 6,6 secondes pour une vitesse maximale de 250 km/h. Le prix est de 77 900 € hors option.

Enfin, un moteur six cylindres est présent dans la gamme. Il s’agit du CLE 450 4Matic. La puissance est de 381 chevaux et 500 Nm de couple en toute logique, les accélérations sont plus rapides. Il ne demande que 4,7 secondes pour un 0 à 100 km/h et peut atteindre 250 km/h également. Il faut compter 86 550 € pour cette version la plus puissante.

Deux modèles de Mercedes électriques éligibles au bonus écologique !

Deux modèles de Mercedes électriques éligibles au bonus écologique !

On a souvent tendance à croire les Mercedes chers. Cependant ces deux modèles de Mercedes électriques sont éligibles au bonus écologique permettant de bien réduire le tarif demandé. On vous explique tout ce qu’il faut savoir sur les Mercedes EQA et EQB, désormais les Mercedes électriques les moins chères de la gamme.

Nouveau style

Les Mercedes EQA et EQB passent par la case restylage. Les deux petites Mercedes électriques ont un nouveau style apporté par les PROGRESSIVE Line et Edition disponibles en série. Les Packs Advanced, Advanced Plus et Premium font partis des options les plus demandées.

Mercedes EQA et EQB

Les clients peuvent configurer bien entendu la couleur, mais aussi la sellerie, les garnitures et les jantes selon leurs goûts.

À bord, on remarque le volant de nouvelle génération avec des boutons de commande tactiles, des inserts décoratifs avec motif en étoile (en série avec la PROGRESSIVE Line). Mais aussi des boiseries à pores ouverts en tilleul brun (en option avec PROGRESSIVE) et des inserts décoratifs rétroéclairés Mercedes-Benz (de série avec AMG Line).

On retrouve également en série un éclairage d’ambiance, hayon EASY-PACK, l’écran central et le Pack USB.

Motorisations et autonomies

La gamme Mercedes EQA a le droit à deux motorisations électriques :

Mercedes EQA et EQB

  • EQA 250+ : cette motorisation offre une puissance de 140 kW mais surtout une autonomie comprise entre 497 et 560 km.
  • EQA 350 4Matic : plus puissante, elle offre 215 kW avec deux moteurs pour une transmission intégrale. De ce fait l’autonomie chute entre 412 et 459 km.

La gamme Mercedes EQB a elle aussi deux motorisations électriques :

Mercedes EQA et EQB

  • EQB 250+ : elle récupère le même moteur que la EQA d’une puissance de 140 kW pour une autonomie entre 464 et 534 km.
  • EQB 350 4MATIC : la puissance est toujours de 215 kW avec une transmission à 4 roues motrices. Elle offre une autonomie de 396 à 447 km.

Prix

Les versions EQA 250+ et EQB 250+ sont disponibles au catalogue à partir de 46 950 € avant déduction du bonus écologique de 5 000 €. Les motorisations EQA 350 4MATIC et EQB 350 4MATIC sont plus coûteuses. Elles se négocient respectivement 64 700 € et 68 150 €

Mercedes-AMG GLE 53 Hybrid : électrification obligatoire !

Mercedes-AMG GLE 53 Hybrid : électrification obligatoire !

Le malus écologique tue les voitures sportives, principalement les plus abordables qui ne peuvent pas se payer le luxe d’avoir une hybridation en restant à faible coût. En revanche, chez Mercedes, le constructeur et son préparateur AMG n’hésitent pas à utiliser la fée électricité pour éviter toutes sortes de taxes sur les versions puissantes. Ainsi le Mercedes-AMG GLE 53 devient hybride. Voici ce qu’il faut savoir !

Le meilleur des deux mondes

Cette nouvelle version du Mercedes-AMG GLE 53 devient hybride, elle n’oublie cependant pas son moteur 6 cylindres en ligne de 3.0 litres développant 449 chevaux, soit 14 chevaux de plus que sur l’ancienne version. Pour gagner cette puissance supplémentaire, les ingénieurs ont travaillé sur la programmation du moteur ainsi que sur le système de refroidissement.

mercedes amg gle 53 hybrid

Ce moteur thermique est associé à une machine électrique de 100 kW soit 135 chevaux, pour un couple maximal de 480 Nm. La puissance cumulée atteint alors 544 chevaux et 750 Nm de couple. Cette puissance lui permet un 0 à 100 km/h en 4,7 secondes et une vitesse maximale de 250 km/h, bridée électroniquement.

mercedes amg gle 53 hybrid

Une grande autonomie électrique

Le Mercedes-AMG GLE 53 Hybrid peut éviter les malus écologiques et au poids grâce à son autonomie électrique conséquente. La batterie de traction d’une capacité de 31,2 kWh permet au SUV sportif d’atteindre 80 à 87 km d’autonomie. La plupart des trajets du quotidien peuvent se faire sans consommer une goutte de carburant !

mercedes amg gle 53 hybrid

De plus, un chargeur rapide de 60 kW (DC) permet de passer de 10 à 80 % de remplissage de batterie en 20 minutes seulement.

Des éléments distinctifs

Reconnaître un Mercedes-AMG GLE 53 Hybrid ne sera pas difficile. Premièrement il suffit de repérer ses jantes en alliage léger de 21 pouces. Ensuite le système de freins haute performance AMG permet de mettre la puce à l’oreille. Il est doté de disques de frein à ventilation interne de 400 par 38 millimètres sur l’essieu avant avec étriers fixes à six pistons et de 370 par 32 millimètres sur l’essieu arrière avec étriers flottants à un piston. Enfin des badges spécifiques sont sur la carrosserie du véhicule.

mercedes amg gle 53 hybrid
mercedes amg gle 53 hybrid
mercedes amg gle 53 hybrid
mercedes amg gle 53 hybrid arrière

Un équipement de série enrichi

En tant que version parmi les plus haut de gamme du modèle GLE, l’AMG GLE 53 Hybrid a un équipement de série riche. On y retrouve le système d’infodivertissement MBUX comprend des affichages et des fonctions spécifiques aux véhicules hybrides mais aussi le toit ouvrant panoramique électrique, les sièges avant chauffants, l’assistant de feux de route adaptatifs, l’intégration des smartphones, le système d’échappement performant AMG commutable, le système audio Burmester, le pack mémoire, le Parking Pilot à 360 degrés, le pack KEYLESS GO et l’assistant d’angle mort font partie de l’équipement de série tout comme la dernière génération du volant Performance AMG.

mercedes amg gle 53 hybrid
mercedes amg gle 53 hybrid

Cette version hybride a le droit aux modes de conduite « Comfort », « Sport », « Sport+ », « Sol glissant » et « Individual » mais aussi au mode « Electric » et « Battery Hold ».

Quel est le prix du nouveau Mercedes-AMG GLE 63 E-Performance Coupé ?

Quel est le prix du nouveau Mercedes-AMG GLE 63 E-Performance Coupé ?

Présenté il y a quelques semaines, le Mercedes-AMG GLE 63 E-Performance Coupé est la version la plus puissante du luxueux SUV de la marque allemande. Il utilise la puissance d’un moteur thermique ainsi que celle d’un moteur électrique. Un tel véhicule coûte cher, Mercedes vient de dévoiler son prix pour le lancement commercial. 

À partir de …

Le Mercedes-AMG GLE 63 E-Performance est la version sportive du SUV coupé de luxe le GLE. Son prix est déjà élevé en entrée de gamme mais il devient bien plus onéreux dans cette version qui s’affiche à partir de 140 750 € en France. À cette facture, il faut ajouter un malus écologique de 5 715 € en 2023 et même 8 770 € en 2024.

De plus le Mercedes-AMG GLE 63 E-Performance va devoir s’acquitter du malus au poids pour être immatriculé dans l’hexagone. Tous ces éléments vont faire gonfler la facture du SUV coupé sportif.

Une motorisation hybride rechargeable quand même taxée

Effectivement, bien qu’hybride rechargeable le Mercedes-AMG GLE 63 E-Performance est taxé. Il doit payer le malus écologique et le malus au poids en raison de son autonomie trop faible. En France, les voitures hybrides rechargeables ont une exonération de taxe si l’autonomie électrique dépasse 50 km. Cependant avec 12 km offerts par sa petite batterie de 6,1 kWh, le Mercedes-AMG GLE 63 E-Performance n’y échappe pas.

Tout semble avoir été fait pour la performance, y compris la petite batterie qui est là pour faire monter la puissance cumulée. Une force qui est obtenue par l’association du moteur M139 2,0 litres turbo développant 476 chevaux et 545 Nm de couple et d’un moteur électrique de 204 chevaux. La puissance cumulée atteint 680 chevaux et 1 020 Nm de couple.

Pour passer cette cavalerie au sol, la transmission 4Matic+ est présente de série. Avec elle et la boîte de vitesses AMG SPEEDSHIFT MCT 9G, le 0 à 100 km/h est abattue en 3,5 secondes tandis que la vitesse maximale est bridée à 275 km/h.

Mercedes-AMG GLA 45 S 4MATIC+ : modifications esthétiques et équipement plus riche

Mercedes-AMG GLA 45 S 4MATIC+ : modifications esthétiques et équipement plus riche

Mercedes-AMG met à jour son SUV compact performant. Le GLA 45 S 4MATIC+ a le droit à des modifications esthétiques mais aussi plus d’équipements de série. Le tour des nouveautés avec Abcmoteur.

Encore plus agressif

Dans cette mise à jour esthétique, le Mercedes-AMG GLA 45 S reçoit une nouvelle jupe avant et le logo AMG sur le capot. L’éclairage devient complètement à LED avec des phares principaux à LED MULTIBEAM.

Mercedes-AMG GLA 45 S
Mercedes-AMG GLA 45 S

De profil, les extensions d’ailes soulignent le caractère puissant du véhicule. Les jantes de 20 pouces et les étriers de frein rouges sont de série tandis que la sortie d’échappement à l’arrière et le becquet sur le toit soulignent la sportivité.

Mercedes-AMG GLA 45 S
Mercedes-AMG GLA 45 S

En option, le Mercedes-AMG GLA 45 S propose maintenant trois nouveaux designs de jantes en alliage AMG allant de 19 à 21 pouces.

La dernière génération de MBUX à bord

L’habitacle du Mercedes-AMG GLA 45 S se modernise également avec la toute dernière génération de MBUX. Ce dernier est encore plus puissant qu’avant selon Mercedes. Il peut utiliser Android Auto et Apple CarPlay en connectivité sans fil alors que la charge USB est accélérée et qu’un port USB-C supplémentaire est ajouté.

Mercedes-AMG GLA 45 S

Dans le même temps Mercedes-AMG offre le volant AMG Performance de série. Ce dernier dispose de commandes lumineuses et d’une « logique d’utilisation intuitive » selon la marque.

De nouveaux revêtements pour les sièges sport de série ou les sièges Performance AMG disponibles en option sont proposés. La combinaison ARTICO et de la microfibre MICROCUT peut également être commandée en brun bahia pour la première fois. Le coloris poivre rouge et noir est également disponible pour les housses de sièges en cuir, également une nouveauté. Enfin une nouvelle couleur ARTICO gris sauge et noir fait son apparition.

Mercedes-AMG GLA 45 S

La mécanique est inchangée

Le Mercedes-AMG GLA 45 S utilise toujours le même moteur. Son 4 cylindres turbo d’une cylindrée de 2,0 litres développe la puissance impressionnante de 421 chevaux, un record pour la taille du moteur. Son couple de 500 Nm est disponible à 5 000 tr/min. Cette force permet un 0 à 100 km/h en seulement 4,3 secondes, bien aidé par l’efficacité de la transmission intégrale 4MATIC+ et avec la boîte automatique à 8 rapports.

La vitesse maximale du SUV compact performant est toujours de 270 km/h. Le prix de cette version améliorée n’est pas encore annoncé. Le Mercedes-AMG GLA 45 S est pour l’instant affiché à 68 950€, il ne devrait pas subir une importante inflation.

Cependant son prix immatriculé en France devrait fortement augmenter après le passage en 2024 avec le nouveau super-malus écologique de 60 000€.

Quel est le prix du nouveau Mercedes-AMG GLE 63 E-Performance Coupé ?

Mercedes-AMG GLC Coupé : puissance survoltée

Mercedes a dévoilé il y a quelques mois le GLC Coupé nouvelle version. C’est à présent au tour de la branche très sportive AMG de montrer ce qu’elle a réservé au SUV. Ainsi le Mercedes-AMG GLC Coupé reçoit les principales nouveautés du préparateur allemand que l’on a déjà pu voir au fil des dernières présentations. Le tour du propriétaire avec Abcmoteur.

Sexy et agressif

Le Mercedes GLC coupé est un modèle plutôt sexy dans la gamme du constructeur. Effectivement, sa ligne de toit fuyante ainsi que des ailes galbées peuvent séduire de nombreux clients. Ce coup de crayon est maintenant sublimé par des éléments plus agressifs, plus sportifs par les versions AMG qui obtiennent une grille de calandre spécifique qui occupe tout l’espace entre les deux optiques avant, la jupe avant est en forme d’aile d’avion tandis que les arêtes latérales et les passages de roues élargis soulignent une certaine sportivité.

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Ce nouveau Mercedes-AMG GLC Coupé repose au choix sur des jantes en alliage de 19, 20 ou 21 pouces.

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Habitacle aux accents sportifs

À bord également le Mercedes-AMG GLC Coupé obtient un traitement exclusif. En effet, on remarque des sièges AMG en cuir artificiel ARTICO et en microfibre MICROCUT AMG, une sellerie en cuir et en cuir Nappa avec un blason AMG en relief dans les appuis-tête avant est disponible en option tandis que des sièges performance AMG sont également disponibles dans le catalogue moyennant un supplément. Le volant à un méplat est en cuir Nappa pour le GLC 43 ou en cuir Nappa et en microfibre MICROCUT pour le GLC 63 S. Tous les deux reçoivent des palettes au volant en aluminium ainsi que les deux molettes rondes comprenant les programmes de conduite AMG DYNAMIC SELECT. Enfin, l’aspect sportif de cet habitacle est complété par les pédales sport AMG, les tapis de sol AMG et les seuils de porte éclairés avec le lettrage AMG.

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Le système d’infodivertissement MBUX obtient pour ces versions AMG des éléments spécifiques notamment l’affichage « Supersport » avec notamment un menu de configuration qui affiche les réglages actuels du châssis et de la transmission ou encore l’AMG TRACK PACE (en série sur le GLC 63 S et en option sur le GLC 43) qui est un enregistreur de données destiné à une utilisation sur circuit.

Une puissance hybride

Les deux différentes versions du Mercedes-AMG GLC Coupé obtiennent chacune le moteur 2,0 litres turbo connus sous le nom de code M139 qui comprend un turbocompresseur électrique à gaz d’échappement via le système électrique de bord supplémentaire de 48 volts dérivé de la F1 selon les déclarations de Mercedes. Ce turbocompresseur motorisé par une petite machine électrique permet de l’actionner avant la montée en pression des gaz d’échappement et ainsi évité le phénomène de « turbo lag » connu sur les moteurs suralimentés.

La puissance de cette motorisation M139 est alors de 421 chevaux et 500 Nm de couple dans le GLC 43 et elle est portée à 476 chevaux et 545 Nm dans le GLC 63 S notamment par l’ajout d’un turbo plus gros. Ainsi le GLC 43 peut abattre le 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et atteindre la vitesse maximale de 250 km/h, limitée électroniquement.

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Toutefois la version la plus performante, de loin, est la GLC 63 S. Celle-ci dispose en plus du moteur thermique d’un moteur électrique de 204 chevaux, sur le train arrière, qui porte sa puissance cumulée à 680 chevaux et 1 020 Nm de couple. Cette puissance passe par une transmission intégrale AMG Performance 4MATIC+ entièrement variable. En résulte un 0 à 100 km/h expédié en seulement 3,5 secondes et une vitesse maximale de 275 km/h.

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Cette motorisation hybride obtient une batterie de 6,1 kWh qui permet une autonomie en tout électrique de 12 km. Insuffisante pour échapper au malus écologique et vous permettre de réaliser de nombreux trajets en tout électrique, cela témoigne que Mercedes-AMG souhaite pour l’instant utiliser l’électricité comme moyen d’améliorer encore les performances de ses voitures.

Que ce soit la motorisation GLC 43 ou la GLC 63 S, elles sont toutes deux équipées de la transmission AMG SPEEDSHIFT MCT 9G. Elle offre la fonction RACE START ou encore le double débrayage des programmes de conduite « Sport » et « Sport+ ».

Un freinage puissant pour arrêter cette cavalerie

Le Mercedes-AMG GLC Coupé est performant comme le montre sa fiche technique. Il faut alors un freinage adapté pour l’arrêter. Ainsi le GLC 43 reçoit des disques de frein ventilés et perforés de 370x 6 millimètres à l’avant, pincés des étriers fixes à 4 pistons, à l’arrière des disques de frein de 360 x 26 millimètres avec des étriers flottants à 1 piston.

En ce qui concerne le GLC 63 S, c’est encore plus puissant puisque l’on retrouve des disques de frein ventilés et perforés de 390 x 36 mm avec étriers fixes à 6 pistons à l’avant mais toujours des étriers flottants à 1 piston à l’arrière, avec des disques de frein ventilés et perforés de 370 x 26 mm.

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Pour garder une certaine agilité à ce SUV sportif, Mercedes le dote de série de roues arrière directrices qui peuvent braquer à 2,5 degrés jusqu’à 100 km/h. On remarque aussi la présence de la suspension AMG RIDE CONTROL avec un amortissement adaptatif.

Mercedes CLE : la remplaçante du Classe C et du Classe E coupé ?

Mercedes CLE : la remplaçante du Classe C et du Classe E coupé ?

Les temps sont durs pour les coupés et cabriolets dans les gammes des constructeurs. En effet, ces véhicules plaisirs tendent à disparaître avec une offre de moins en moins large la faute à une clientèle réduite. Cependant Mercedes n’a pas envie d’abdiquer sur ce segment qui lui est cher. La marque à l’étoile présente alors le CLE, un nouveau modèle disponible en cabriolet et coupé.

Un modèle deux en un

Ce nouveau modèle dans la gamme du constructeur Allemand vise à proposer un coupé et un cabriolet mais aussi à remplacer le Classe C coupé et cabriolet et le Classe E coupé et cabriolet également. Une rationalisation de la gamme du constructeur qui semble nécessaire pour continuer de proposer ces types de véhicules dans la gamme sans qu’ils deviennent un gouffre.

Le style des dernières Mercedes

Ce Mercedes CLE hérite du style des dernières Mercedes. Les blocs optiques avant font penser à ceux de la Mercedes CLA alors que ceux présents à l’arrière laissent davantage de filiations avec la Mercedes Classe E. On remarque aussi des porte-à-faux courts ainsi qu’un long capot. Les montants des pare-brise sont fortement inclinés comme ceux de la lunette arrière, elle a donc un profil élancé que le CLE doit aussi à son long capot.

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Le Mercedes CLE est un grand coupé puisque sa longueur totale est de 4m85, l’empattement est plus long de 25 mm que celui du Classe C coupé. La largeur atteint 1m86 tandis que la hauteur est de 1m42. Il sera donc à l’aise pour embarquer 4 personnes ou les sacs de golf pour une journée entre amis.

Un habitacle moderne

À la découverte de l’habitacle de ce Mercedes CLE, l’attention est attirée par l’écran d’affichage d’instrumentation entièrement numérique de 12,3 pouces ainsi qu’un écran d’infodivertissement de 11,9 pouces orienté vers le conducteur. L’intérieur dispose d’un éclairage d’ambiance de 64 couleurs. Autre point fort de cet habitacle, les sièges au design sport développés spécialement pour ce nouveau modèle de Mercedes,  ces derniers peuvent avoir deux haut-parleurs dans les appuie-tête lorsque la voiture est configurée avec le système audio Burmester® 3D Surround.

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Quelles motorisations ?

Un coupé est un véhicule qui laisse place au plaisir de conduite mais Mercedes ne réserve pas cette séduisante carrosserie aux motorisations les plus élitistes. La gamme va donc trouver un moteur diesel 220d de 200 chevaux. Les autres motorisations fonctionnent à l’essence avec deux 4 cylindres 200 et 300 4MATIC développant entre 204 chevaux et 258 chevaux.

Le haut de gamme est la 450 4MATIC disposant d’un moteur six cylindres en ligne 3.0 litres d’une puissance de 381 chevaux, elle devrait permettre au CLE de devenir un coupé dynamique. De plus, toutes ces motorisations sont épaulées par un système d’hybridation 48V offrant une puissance entre 15 et 17 kW ainsi qu’un couple de 200 Nm.

Un châssis dynamique

Mercedes annonce que l’abaissement de suspension de 15 mm est de série tandis qu’une suspension adaptative DYNAMIC BODY CONTROL est disponible en option. Ces éléments en combinaison de roues arrière directrices permettent d’avoir une voiture dynamique et avec un rayon de braquage plus petit que celui du Classe C coupé.

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Le nouveau Mercedes CLE coupé devrait arriver en Europe à partir de l’automne prochain tandis qu’il faut attendre 2024 pour la version cabriolet du modèle.

Mercedes Classe E Break : découverte de la nouvelle génération

Mercedes Classe E Break : découverte de la nouvelle génération

Mercedes lance une nouvelle génération de la Classe E Break quelque temps après avoir dévoilé la version berline de la Classe E. Ce nouveau millésime du grand break de la marque à l’étoile améliore encore le confort des passagers pour continuer de convaincre face aux SUV qui grignotent les parts de marché. L’essentiel à savoir de la nouvelle génération de Mercedes Classe E Break sur Abcmoteur.

Plus d’espace à bord

La nouvelle Mercedes Classe E Break gagne en taille puisqu’elle a pris 28 mm de largeur ce qui permet d’avoir un peu plus d’espace entre les passagers. L’empattement a aussi grandi de 22 mm le portant ainsi à 2m96, voyager à 4 ou 5 personnes ne devrait donc pas poser de problème à bord de la Classe E Break.

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Le coffre a un volume compris entre 615 et 1 830 litres dans la version thermique et 460 à 1 675 litres pour les versions hybrides rechargeables, il faut trouver de la place pour loger la batterie électrique.

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L’habitacle est techniquement proche de celui de la berline disposant lui aussi de la dernière génération d’hyperscreen MBUX de la marque à l’étoile comprenant des applications comme la plateforme de divertissement « TikTok », le jeu « Angry Birds », l’application de collaboration « Webex » et l’application bureautique « Zoom » ainsi que le navigateur « Vivaldi » et l’application de podcast « Pocket Casts ».

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Un CX faible

L’aérodynamisme a été longtemps un argument de vente des véhicules en raison de sa capacité à offrir de belles performances notamment en vitesse de pointe des véhicules, maintenant un CX faible permet au constructeur d’avancer une efficience accrue des véhicules. Mercedes a donc travaillé pour réduire le coefficient de pénétration dans l’air de la nouvelle Classe E Break qui descend à 0,26. Un chiffre légèrement plus faible que la dernière génération de Classe E Break.

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Une capacité qui va favoriser l’autonomie électrique de la Classe E Break hybride rechargeable disponible dès le lancement du modèle. Les motorisations sont à retrouver sur notre découverte de la Classe E berline. Mercedes informe que les motorisations essence et diesel de la gamme sont dotés d’une micro-hybridation par un alterno-démarreur intégré qui augmente sa puissance passant de 15 à 17 kW par l’utilisation d’une nouvelle batterie.

Le confort avant tout

Avec cette nouvelle génération de Classe E Break, Mercedes ajoute une suspension pneumatique de série sur l’essieu arrière. Un équipement qui permet au break de la marque allemande de garder un confort d’amortissement identique en toutes circonstances puisqu’aucune différence n’est annoncée entre un véhicule vide ou chargé. L’assiette du véhicule est alors conçue pour être droite, peu importe le chargement. De plus, le constructeur annonce que la suspension AIRMATIC intégrale est disponible au catalogue des options du modèle. On remarque aussi que la voiture peut remorquer jusqu’à 2 100 kg avec une remorque freinée et 750 kg avec une remorque non freinée.

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Enfin Mercedes propose en option le système INTELLIGENT PARK PILOT qui comprend la possibilité de garer le véhicule à distance sans conducteur à bord.

Mercedes : ChatGPT intégré dans la commande vocale

Mercedes : ChatGPT intégré dans la commande vocale

Depuis la fin de l’année 2022 l’intelligence artificielle ChatGPT capable de tenir une conversation, résoudre un problème de maths ou encore de faire une dissertation fait grand bruit, surtout dans le milieu universitaire où les étudiants deviennent de plus en plus nombreux à s’en servir comme aide. Mercedes a compris la puissance de cet outil numérique puisque le constructeur à l’étoile l’intègre dans ses véhicules mais sous quelle forme ? On vous explique tout sur Abcmoteur

L’ajout en tant que système vocal

Mercedes ajoute bientôt ChatGPT dans ses véhicules en tant qu’assistant vocal. En effet, l’assistant MBUX « Hey Mercedes » va aider le système natif pour qu’il puisse réaliser des tâches plus complexes que celles qui étaient déjà prédéfinies. Mercedes déclare :

« Bientôt, les participants qui demanderont à l’assistant vocal des détails sur leur destination, de leur suggérer une nouvelle recette pour le dîner ou de répondre à une question complexe, recevront une réponse plus complète – tout en gardant les mains sur le volant et les yeux sur la route. »

Mercedes utilise à grande échelle l’intelligence artificielle (IA) d’OpenAI qui peut-être intégré à plus de 900 000 véhicules grâce à une collaboration avec le géant de l’informatique, Microsoft. Les données recueillies des échanges avec ChatGPT via Hey Mercedes seront conservées par la marque dans le Mercedes-Benz Intelligent Cloud où elles seront anonymisées.

Un programme d’utilisation en bêta

Avant de lancer par mise à jour cette nouvelle technologie, Mercedes propose à ses clients américains d’essayer les dernières technologies dans leurs véhicules en tant qu’utilisateurs précoces. Un programme qui a débuté le 16 juin dernier et qui va durer 3 mois permettant aux développeurs d’obtenir des précieux retours sur le comportement de l’IA. Si ce programme d’essais à grande échelle est concluant, une mise à jour plus globale pourrait arriver.

Mercedes GLS : l’étape du restylage

Mercedes GLS : l’étape du restylage

Dans la même dynamique que les Mercedes GLC et GLC coupé mais aussi les GLE et GLE coupé, le Mercedes GLS obtient un restylage afin de rester à jour. Le grand SUV 7 places de la marque à l’étoile obtient un ensemble de nouveauté à découvrir sur Caroom. 

Un style plus affirmé

Le Mercedes GLS se distingue avec une nouvelle calandre à 4 lames Silver Shadow et un pare-chocs plus affirmé intégrant des grilles d’entrée d’air. On remarque aussi des nouvelles jantes de 20 pouces en alliage léger nommées Himalaya. Le catalogue de peinture est enrichi de deux teintes, bleu sodalite métallisé et gris alpin uni MANUFAKTUR.

Mercedes-Benz GLS 2023
Mercedes-Benz GLS 2023
Mercedes-Benz GLS 2023

Des nouveautés dans l’habitacle

Le Mercedes GLS propose toujours 7 places, l’habitacle peut-être recouvert deux nouvelles teintes de cuir, le beige Catalana et le brun Bahia tandis que les inserts en bois de tilleul brun brillant sont de série tandis que le nouveau volant à des commandes tactiles. Le Mercedes-Maybach GLS 600 4MATIC se distingue avec les inserts MANUFAKTUR façon piano laque noir.

Mercedes-Benz GLS 2023

Le MBUX présent dans le GLS s’améliore avec trois styles d’affichage, Classic, Sport, Discret et de trois modes navigation, assistance, service. Il obtient aussi le mode Offroad qui intègre des contenus spécifiques tels que la pente, l’inclinaison latérale, la boussole et l’angle de braquage. De plus, grâce au kit de stationnement de série avec caméra 360 degrés, il propose le mode capot transparent permettant de voir tout ce qu’il se passe devant la voiture. Ce mode Offroad marche de concert avec une garde au sol augmentée de 30 millimètres.

Mercedes-Benz GLC Coupé (2023) : passage par le lifting

Mercedes-Benz GLC Coupé (2023) : passage par le lifting

Mercedes-Benz a présenté il y a quelque temps le Mercedes-Benz GLE Coupé restylé, il est donc normal de voir son petit frère GLC Coupé suivre la même dynamique avec un facelift toujours discret. Tout ce qu’il faut savoir du nouveau GLC Coupé avec Abcmoteur

Peu de choses changent en apparence

Il sera difficile de distinguer le GLC Coupé avant et après restylage pour les personnes qui ne sont pas avisés. En effet, la marque à l’étoile a revu les optiques avant, le bouclier avant et la face arrière mais ces changements sont très discrets. Les changements s’opèrent dans des éléments difficiles à remarquer à l’œil nu avec des dimensions différentes, il mesure maintenant 4m76 soit 3,1cm de plus, il est aussi plus haut de 5mm tandis que ses voies sont élargies.

Mercedes-Benz GLC Coupé 2023
Mercedes-Benz GLC Coupé 2023
Mercedes-Benz GLC Coupé 2023
Mercedes-Benz GLC Coupé 2023

Son coefficient de traîné diminue de 0,30 à 0,27, ce qui le rend plus aérodynamique. Cela devrait l’aider à moins consommer. De plus son coffre grandi atteignant 545 litres pour la motorisation micro-hybride et 390 litres pour les motorisations hybrides rechargeables.

Uniquement des motorisations électrifiées

Mercedes profite de ce restylage pour apporter des nouveautés sous le capot du GLC Coupé. Effectivement, les clients ont maintenant uniquement le choix entre des motorisations électrifiées utilisant au choix de l’essence ou du diesel.

Ainsi la gamme débute par la motorisation 220 d 4MATIC qui utilise un moteur diesel de 2.0 litres développant 197 chevaux et 440 Nm de couple. Il est aidé par un moteur électrique 48V permettant de donner un coup de boost de 23 chevaux. Cette électrification légère lui permet de réduire ses consommations et émissions de CO2, 5,1 et 5,8 l/100 km pour 135 et 152 g/km.

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La gamme se compose ensuite de motorisations hybrides rechargeables avec deux déclinaisons essence et une déclinaison diesel. On retrouve donc la 300 e 4MATIC qui utilise un moteur essence de 2.0 litres développant 204 chevaux et 320 Nm de couple, il est aidé par un moteur électrique de 100 kW. Cette motorisation développe la puissance combinée de 313 chevaux et 550 Nm de couple. Cette version hybride plug-in est équipée d’une batterie de 31,2 kWH permettant une autonomie électrique jusqu’à 131 km.

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L’autre motorisation hybride rechargeable essence 400 e 4MATIC utilise un moteur essence de 2.0 litres développant cette fois-ci 252 chevaux et 400 Nm de couple. Il est en association avec la même partie électrique, ce qui lui permet une puissance cumulée de 381 chevaux et 650 Nm de coule. En ce qui concerne l’autonomie électrique, elle est comparable aux 130 km cités précédemment.

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Enfin la dernière motorisation est hybride rechargeable fonctionnant au diesel, la 300 de 4MATIC. Elle utilise le moteur thermique de la 220 d 4MATIC de 197 chevaux mais avec le moteur électrique et la batterie de 31,2 kWh. Cela porte sa puissance combinée à 335 chevaux et 750 Nm de couple. L’autonomie électrique espérée est de 131 km.

Un habitacle moderne et le plein d’aides à la conduite

Dans cet habitacle Mercedes-Benz installe deux écrans de 12,3 pouces pour le combiné d’instrumentation, alors qu’un écran central tactile de 11,9 pouces sert au MBUX. Au-delà de ces équipements, Mercedes-Benz dote le GLC Coupé de nombreuses aides à la conduite permettant de rendre le véhicule plus sûr. On y retrouve donc l’aide à la distance active Distronic, la caméra Surround View à 360 degrés pour les manœuvres, le « capot transparent » qui permet de voir ce qui se trouve juste devant la voiture.

Mercedes-Benz GLC Coupé 2023
Mercedes-Benz GLC Coupé 2023

Mercedes-Benz n’a pas encore annoncé le prix de cette nouvelle version du GLC Coupé, cependant on sait qu’il doit arriver en France au troisième trimestre de cette année.

Mercedes-Maybach Classe S Haute Voiture : une pièce de collection proche de la Haute Couture

Mercedes-Maybach Classe S Haute Voiture : une pièce de collection proche de la Haute Couture

La Mercedes-Benz Classe S est déjà une berline d’exception, sous sa déclinaison Mercedes-Maybach elle devient subjugante par la qualité de ses matériaux et son confort. Mercedes présente à présent une version spéciale de la Mercedes-Maybach Classe S nommée Haute Voiture à considérer comme une pièce de collection inspirée de la Haute Couture.

Le summum de Mercedes limité à 150 exemplaires

Selon les mots de Gorden Wagener, Directeur du Design Mercedes-Benz Group, on apprend que « La Classe S Haute Voiture de Mercedes-Maybach ouvre un nouveau chapitre de « haute » exclusivité pour la marque. Avec une série limitée à 150 unités, cette édition spéciale reflète la philosophie de notre marque qui consiste à proposer occasionnellement des objets de collection. Ainsi, nous continuons de renforcer la position de Maybach en tant que pionnier du luxe ultime et facilitons les expériences de luxe uniques qui vont au-delà des attentes de nos clients. »

Cette série spéciale basée sur la Mercedes-Maybach S680 est donc limitée à 150 exemplaires. Tous seront numérotés de 1 à 150 avec un blason sur la console centrale. Pour la reconnaître, il suffit de regarder sa robe, une teinte bi ton lui est spécifique, bleue nautique métallisée sur la partie haute, avec un léger ton rose chatoyant sur la partie basse. Les jantes sont elles aussi peinte dans la couleur bleue nautique.

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Lors de la montée à bord du véhicule, les passagers seront accueillis par un éclairage d’ambiance dynamique. En effet, des projecteurs LCD illuminent les zones d’entrée avant et arrière lorsque les portes sont ouvertes.

Habitacle de Haute Couture

Cette Mercedes-Maybach Classe S Haute Voiture montre son lien avec la Haute Couture dans l’habitacle. Ce dernier arbore de nombreux éléments spécifiques à cette série spéciale. Il comprend un tissu bouclé de haute qualité inspiré de la mode qui reste dans les tons de bleu, beige, or rose et or et des détails complexes dans sur la sellerie. Les consoles arborent un cuir blanc cristal, les portes et les coussins ont le même matériau tandis que les tapis de sol sont en lin et en mohair.

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Le système d’infodivertissement Mercedes MBUX est adapté à cette série limitée. On y retrouve des nuages scintillants de paillettes et une variété d’accents en or rose scintillant qui soulignent l’atmosphère de défilé présente dans l’habitacle. Les menus accueillent les passagers avec une fleur magnolia et des particules scintillantes. Enfin les douze avatars présents sont sur leur 31 avec par exemple des habits de smoking ou des robes de soirée.

Enfin, summum du chic, des flûtes de champagne en or rose sont présentes dans le présentoir arrière. Cela traduit la volonté d’assortir tous les détails de la voiture afin de faire aucune faute de goût. De plus, la voiture est accompagnée d’une boîte cadeau réalisée à la main portant le blason identique à celui de la voiture mais aussi d’un modèle réduit de la voiture et d’un porte-clés exclusif. Pour conserver au mieux sa voiture, une housse spécifique portant les logos Maybach et Haute Voiture est offerte avec la voiture.

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Mercedes-Maybach-Classe-S-Haute-Voiture

Une collection de sacs exclusive

En parallèle de la présentation de cette voiture le 12 décembre dernier lors d’un défilé du couturier Atelier Zuhra, une collection de sacs de voyage a été présentée. Cette collection de sacs est comprise de série avec la voiture mais il est aussi possible de s’en offrir un sans acheter la voiture. Ils seront commercialisés dès le début de l’année 2023 dans les boutiques physiques et en ligne Maybach Icons of Luxury.

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Essai Mercedes-Benz EQE 350 : des watts sur du velours

Essai Mercedes-Benz EQE 350 : des watts sur du velours

Deuxième berline électrique Mercedes après l’EQS, l’EQE reprend l’exacte formule de sa grande sœur dans une enveloppe un peu plus contenue. Mais l’accent est toujours mis sur le confort et l’efficience, deux points sur lesquels l’étoile de Stuttgart est intransigeante.

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Quand les constructeurs veulent faire des voitures électriques qui vont loin, ils ont généralement deux choix : faire rentrer au chausse pied de (très) grosses batteries dans le châssis de leur auto, ou bien jouer sur l’efficience de leur chaîne de traction et l’aérodynamisme pour faire des autos qui consomment peu. La plupart optent pour la première solution, souvent moins coûteuse et surtout compatible avec le marché qui raffole toujours autant des SUV et autres crossovers hauts sur pattes. Cela joue d’ailleurs sur la taille toujours plus importantes des autos modernes, dont la technologie et les normes de sécurité font enfler les cotes. Pour l’instant en revanche, bien peu de constructeurs parviennent à marier batterie importante et grande efficience, ce qui laisse le champ libre à Mercedes pour briller avec son EQE.

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L’efficience avant le look

Car soyons honnêtes, ce n’est pas par son design bizarrement proportionné que la berline allemande va rallier tous les suffrages. En revanche si ce dernier permet de faire plusieurs centaines de kilomètres sereinement avant de recharger, on peut lui passer son manque d’élégance. C’est en tout cas ce que semble indiquer notre prise en main de l’auto, car sur les 600 km de notre road trip mené entre Suisse, Allemagne et France, l’ordinateur de bord s’est stabilisé sur un très impressionnant 18.2 kWh/100 km de moyenne. Impressionnant car le parcours très vallonné comprenait aussi quelques portions de voies rapides dont de l’autobahn, où nous avons bien évidemment vérifié que l’EQE bute sur sa bride électronique à 218 km/h compteur. Avec une batterie de 89,9 kWh utiles, cela signifie en théorie que l’on peut parcourir presque 500 km sur une seule charge, et ce sans chercher à faire de l’éco conduite à tout prix. Alléchant !

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Il faut dire que Mercedes explore très sérieusement la voie de l’efficience pour continuer à proposer des voitures compétitives en termes d’autonomie sans pour autant devoir se tourner vers des batteries de 200 kWh. Le prototype de développement EQXX, qui a récemment parcouru 1 008 km sur une seule charge (batterie de 100 kWh dérivée de l’EQS), en est d’ailleurs la preuve.

Généreuse sur la balance

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Et c’est tant mieux, car qui dit batterie importante dit poids qui explose, du moins avec les technologies actuellement utilisées dans l’automobile. Peut-être que le futur nous réserve des batteries à électrolytes solides, à la fois plus compactes et moins lourdes que nos accumulateurs actuels, mais d’ici là, il nous faudra nous accommoder d’autos qui dépassent allégrement les deux tonnes dès qu’elles ont une vocation un tant soit peu familiale. Comptez par exemple 2 355 kg à vide pour notre EQE 350 d’essai. Inutile de tergiverser, elle singe plus l’enclume que la ballerine, bien qu’elle soit très grandement aidée par ses roues arrière directrices quand l’option est cochée. Outre faire des manœuvres dans un mouchoir de poche (elles braquent jusqu’à 10 degrés à basse vitesse, avec des jantes qui n’excèdent pas 20 pouces !), ce qui est toujours amusant dans une voiture de quasiment 5 m de long, cela permet surtout d’octroyer une certaine agilité à la teutonne.

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Elle sait ainsi se montrer impériale dans les grandes courbes, mais les enchaînements sinueux sont immanquablement abordés avec retenue, à cause de l’inertie. Idem au niveau des performances en ligne droite, les 290 ch étant plus que suffisants au quotidien mais étouffés par les kilos.

Confort indisputable

Vu le peu de fun au volant, autant se faire plaisir sur les options et choisir la suspension pneumatique Airmatic. Cette dernière est un exemple de douceur et de progressivité, elle qui se montre d’une prévenance extrême avec les passagers. Les nids de poule ? A peine remontés dans l’habitacle. Les dos-d’âne ? Avalés. Le bitume de mauvaise qualité ? Effacé comme par magie. Surtout que ce grand confort d’amortissement s’accompagne d’une insonorisation de très haute volée, aussi bien au niveau des bruits d’air que de roulement. Testé et validé : on peut chuchoter avec son passager à 130 km/h pour peu qu’on ne se trouve pas dans une tempête de vent !

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Et si ce dernier n’est pas très bavard, il n’y a rien que la sono Burmester ne saurait régler. Quant à l‘habitacle, il est bien assez spacieux pour quatre adultes (pour peu que ceux de l’arrière ne dépassent pas 1m85) et sa présentation futuriste est captivante à défaut d’être réellement élégante. Petit bémol sur la qualité de fabrication toutefois : si les matériaux sont de bonne facture (placage en vrai bois, métal, plastique haut de gamme…), l’impression au toucher n’est pas aussi exclusive qu’on pourrait le penser. Dommage !

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Tarif au diapason

Cette Mercedes EQE 350, c’est donc avant tout une voyageuse électrique, qui saura emmener son petit monde d’un point A à un point B dans une grande douceur et sans bruit. Non seulement on pourra envisager de longues distances avec, mais avec 170 kW de puissance de charge acceptée sur une borne compatible, on pourra également recharger rapidement. Une auto qui, si elle n’est pas la plus sexy, sait donc se faire apprécier comme un outil efficient et confortable. L’EQE 350 s’échange à partir de 78 900 €, mais comptez 83 250 € avant options pour notre finition AMG Line.

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Merci au camarade Etienne Rovillé pour son aide sur les images dynamiques.

Essai Mercedes Classe C 200 All-Terrain : l’anti-SUV

Essai Mercedes Classe C 200 All-Terrain : l’anti-SUV

Quand les breaks n’ont plus la cote et que les SUV sont trop mainstream, on peut encore se démarquer en optant pour un break baroudeur. Mercedes a boudé le segment longtemps, mais la Classe E All-Terrain a fait son apparition en 2017, suivie fin 2021 par la plus petite Classe C. Alors, simple tour de passe-passe marketing ou mérite-t-elle vraiment son blason ?

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Les éternels insatisfaits, ça existe. Ceux qui pensent que les berlines font un peu vieux jeu, que les SUV sont trop à la mode et que les breaks sont désuets sont bien en peine pour trouver chaussure à leur pied. Ou plutôt, volant à leur main. C’est là que les breaks baroudeurs entrent en jeu : avec un style plus proche du bitume que les crossovers mais une garde au sol permettant quand même de dominer la route autant que de s’aventurer sereinement sur quelque sentiers mal carrossés, ils ont plus d’un tour dans leur sac. Si Mercedes adore jouer aux matriochka au point qu’il est parfois difficile de deviner du premier coup d’œil une Classe C d’une E, la C All-Terrain se démarque sans peine de son homologue plus conventionnelle. Déjà, son châssis est surélevé de 40 mm. Ensuite, des pare-chocs spécifiques viennent donner un look faussement coriace à l’allemande, tout comme des extensions d’ailes en plastiques (discrètes avec une peinture noire ou très contrastantes avec une teinte de carrosserie claire) se chargent de donner un côté un peu plus rustique.

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Globalement c’est assez réussi, mais il faut de grandes jantes (au moins du 18, voire du 19 pouces comme ici) pour bien remplir les grandes arches de roues.

Finition allemande

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Et si l’extérieur se veut un peu rustre, l’intérieur contraste en étant très chic. En clair, si vous prévoyez d’aller patauger dans la boue, prévoyez les sacs poubelles pour ne pas pourrir les jolis tapis de sol et les contreportes ! Car l’habitacle de la dernière génération de Classe C est à la hauteur de la réputation de Mercedes. Propre, très bien fini et résolument orienté techno, il n’est pas très chaleureux mais même ses détracteurs avouent que la présentation en jette. Le très grand écran vertical rappelle évidemment la Classe S, tandis que la marque à l’étoile propose toujours un travail de dingue sur les aérateurs, ultra travaillés et cerclés d’un bandeau de LED dont la couleur est interchangeable.

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Et qui dit carrosserie break dit espace à bord confortable. Les passagers de la banquette arrière ont une place suffisante aux jambes, la garde au toit est appréciable et la position assise est naturelle, avec des sièges relativement moelleux. Du tout bon pour partir en petite famille, surtout que le coffre donné pour 490 l est dans la bonne moyenne.

Plus dynamique que franchisseuse

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En dehors de la taille, le plus gros des différences entre une Classe C All-Terrain et une E All-Terrain se fait au niveau du châssis. Celui de la C, plus basique, ne peut être équipé d’une suspension pneumatique ni de roues arrière directrices. Le confort de roulement s’en ressent, avec quelques trépidations, quelques remontées un peu sèches dans l’habitacle sur les mouvements rapides et une certaine fermeté à basse vitesse. Mais n’allez pas croire cette suspension passive décevante, elle qui arrive au contraire à proposer un compromis assez pertinent entre confort acceptable et qualités dynamiques intéressantes.

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Loin d’être une enclume à mener malgré son poids conséquent (1 795 kg à vide, c’est une sacré masse pour une voiture de taille moyenne…), la C All-Terrain peut compter sur une direction précise et à la consistance juste, pour être menée bon train. Dommage qu’elle filtre en revanche un peu trop les remontés d’informations, ce qui n’aide pas à cerner le grip des pneus. Lesquels sont, de série, des Pirelli PZero ! Improbable monte sportive pour une auto destinée à se pavaner dans les chemins, mais ils ont le mérite de procurer un grip latéral élevé sur le bitume. Et à la limite, un timide sous-virage s’amorce, avant que l’ESP ne corrige en freinant les roues intérieur pour remettre le voiture en ligne. Pour ceux qui aiment partir au ski ou les afficionados des chemins boueux, il faudra opter pour d’autre gommes plus adaptées, mais l’efficace transmission intégrale 4MATIC est indissociable de la déclinaison All-Terrain. Deux nouveaux modes de conduite, qui calibrent l’ESP, les freins, l’assistance de direction et la course de la pédale d’accélérateur à l’évolution sur terrain meuble, font aussi leur apparition. Pratique !

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De son côté, le bloc 1.5 turbo essence de 204 ch distille des performances tout à fait correctes mais pas impressionnantes eu égard du poids. Là où il brille en revanche, c’est qu’il utilise sa micro-hybridation à merveille pour limiter la consommation. Sur un trajet mixte de 350 km principalement effectué en mode Confort et sans jamais chercher l’éco-conduite à outrance, il nous gratifié d’un joli 7,1 l/100 km de moyenne. Au régulateur à 130 km/h, il est aisé de s’approcher des 6,5 l/100 km pour peu que le trajet ne comporte pas trop de montées. Pas de miracle en revanche, les trajets purement urbains sans voie rapide se solderont plutôt par une consommation comprise entre 10,5 et 11 l/100 km. La boîte automatique à 9 rapports s’est pour sa part montrée très douce, étant à la fois suffisamment rapide en conduite normale et quasiment exempte d’à-coups en ville.

Bonne à tout faire

Belle proposition que cette Classe C All-Terrain. Son côté couteau-suisse s’avère pratique au quotidien, sans qu’elle ne renonce pour autant à la patte Mercedes avec un habitacle haut de gamme et valorisant. Comptez 55 450 € (+ un malus compris entre 1 504 et 5 404 €) pour accéder à ce break des champs en version essence 200, et 58 450 € en diesel 220 d (+ un malus compris entre 50 et 740 €). Notre modèle d’essai bien optionné s’échange contre 66 800 € + 2 205 € de malus. A titre de comparaison, une Audi A4 allroad quattro, sa plus proche concurrente, débute à 54 350 € en essence (265 ch) et 53 220 € en diesel (204 ch). Petit avantage pour les anneaux, un V6 diesel de 286 ch existe au catalogue, quand la Mercedes se contente de 4-cylindres.

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Mercedes-Benz Classe C 2022: Les motorisations, les finitions et les prix

Mercedes-Benz Classe C 2022: Les motorisations, les finitions et les prix

La nouvelle génération de Mercedes-Benz Classe C (W206) lancée en 2021 perpétue la tradition de berline chez Mercedes-Benz. Cette Mercedes est disponible en berline ou en break avec des motorisations essence, diesel ou hybride et ceux avec différents niveaux de finitions. On vous aide à y voir plus clair.

Motorisations :

La Classe C plaît aux professionnels faisant de la route, Mercedes continue donc de proposer deux solutions diesel.

  • C200d : 163 chevaux
  • C220d : 200 chevaux

En ce qui concerne la motorisation essence :

  • C200 : 204 chevaux

2022 et normes de pollution obligent, Mercedes-Benz propose une solution hybride rechargeable essence :

  • C300e : 204 chevaux thermiques + 129 chevaux électriques. 313 chevaux en cumul. Autonomie électrique : jusqu’à 111km.

À noter que toutes ces motorisations sont proposées avec une boîte automatique à 9 rapports.

Finitions :

La première finition au catalogue est l’Avantgarde Line, elle dispose des équipements de série suivants : système de recharge sans fil pour smartphone, assistant feux de route, intégration smartphone, sièges avant chauffants, détecteur d’angle mort, combiné d’instrument digital (12,3 ») écran média (11,9 »), éclairage d’ambiance. Cette entrée de gamme à la Mercedes Classe C est proposée à partir de :

  • C200 : berline 50 550€, break 52 050 €
  • C200d : berline 49 750€, break 51 250 €
  • C220d : berline 53 950€, break 55 450 € (4matic + 2 400€)
  • C300e : berline 59 400€, break 60 900 €

Suit la Business Line réservée aux professionnels qui ajoute la peinture métallisée aux équipements déjà présents de série. Aux prix de :

  • C200 : berline 51 450€, break 52 950 €
  • C200d : berline 50 650€, break 52 150 €
  • C220d : berline 54 850€, break 56 350 € (4matic + 2 400€)
  • C300e : berline 60 300€, break 61 800 €

Enfin le haut de gamme est la AMG Line qui reprend les équipements des finitions déjà citées en y apportant : Kit carrosserie AMG, Jantes alliage AMG 45,7 cm (18″), Volant sport multifonction en cuir Nappa, Sièges sport à l’avant. Les tarifs:

  • C200 : berline 53 500€, break 55 000€
  • C200d : berline 52 700€, break 54 200€
  • C220d : berline 56 900€, break 58 400€ (4Matic + 2 400€)
  • C300e : berline 62 350€, break 63 850€

Une dernière finition réservée au break s’ajoute à cette gamme, la All-Terrain qui dispose d’équipements spécifiques : Train de roulement confort (485) avec 40 mm de garde au sol en plus, Deux programmes de conduite tout-terrain (Offroad et Offroad + pour terrains difficiles), Régulation de la vitesse en descente (DSR), Eclairage tout-terrain en liaison avec DIGITAL LIGHT (P35) qui éclaire le plus la voie, Carrosserie spécifique All-Terrain et inscription, « All Terrain » brodée sur les tapis de sol avant. Ses tarifs:

  • C200 4Matic : 55 550€
  • C220d 4Matic : 58 950€

 

 

 

 

Rappel : Ça chauffe pour Mercedes-Benz !

Rappel : Ça chauffe pour Mercedes-Benz !

La marque doit lancer un colossal rappel de 800 000 véhicules à travers le monde pour un problème ayant des conséquences potentiellement destructrices pour les véhicules.

C’est un problème de pompe à eau qui touche des voitures produites entre janvier 2017 et octobre 2021, uniquement sur les motorisations diesel a priori. Un élément qui défectueux entraîne une fuite augmentant fortement les potentielles chances d’incendie.

La marque allemande ne nie absolument pas le problème. Néanmoins, pour l’instant, elle ne peut pas lancer une campagne de rappel car l’approvisionnement en pièce de remplacement est difficile en raison de la Covid-19. Afin de remédier à ce problème, Mercedes-Benz s’est adressé aux propriétaires concernés dans une lettre préconisant de conduire « de manière prudente et son utilisation réduite au strict minimum ». Les propriétaires sont également incités à se rapprocher des concessions de la marque à l’étoile.

Les modèles concernés par ce souci et cette future campagne de rappel sont :

  • Classe C (W205)
  • CLS (C257)
  • Classe E (W213d) Classe E coupé et cabriolet (C238 A238)
  • Classe S (W222 et W223)
  • Classe G (W463)
  • GLC (C/X253)
  • GLE/GLS (W/X167)

L’opération d’envergure une fois lancée pourrait prendre plusieurs mois en raison du nombre de véhicules concernés et de la difficulté à obtenir les pièces.

Lewis Hamilton vers un départ à la retraite ?

Lewis Hamilton vers un départ à la retraite ?

Deux semaines après le dénouement du championnat, Lewis Hamilton, le septuple champion du monde de Formule 1 qui vient d’être privé d’un huitième titre au terme d’une saison et d’une ultime course rocambolesque, nous paraît toujours indécis.

15 jours de silence depuis le podium d’Abu Dhabi, Lewis Hamilton semble ne pas encore avoir digéré la conclusion de cette saison 2021 forte en rebondissement. C’est ce que confie Toto Wolf « Nos émotions fluctuent et surtout celles de Lewis. Il avait gagné le championnat du monde jusqu’au dernier tour, puis tout lui a été enlevé d’une seconde à l’autre. Bien sûr que vous perdez la foi parce que vous ne pouvez pas comprendre ce qu’il vient de se passer. »

De plus, ce silence s’accompagne d’un éloignement de son milieu professionnel, il a boycotté le gala de fin de saison organisé par la FIA et s’est désabonné de tous les comptes Instagram auxquelles il était abonné. On peut comprendre par cela qu’Hamilton semble vouloir prendre une autre direction que celle des paddocks de F1 pour l’avenir. Il faut aussi prendre en considération que son contrat arrive à terme et que pour l’instant nous n’avons pas connaissance d’une renégociation pour la saison 2022.

Certainement qu’avec ses 7 titres de champion du monde et après avoir égalé Schumacher, le Britannique de 37 ans a peut-être d’autres projets. Depuis quelque temps, le pilote a changé ses modes de consommation pour devenir plus respectueux de l’environnement en devenant végétalien, en vendant son Jet ou encore très récemment en se séparant de sa Pagani Zonda 760LH unique.

Néanmoins, nous espérons que Lewis Hamilton continuera de nous faire rêver que ce soit dans un baquet de monoplace, derrière un volant ou ailleurs.

Essai Mercedes-AMG CLS 53 4MATIC+ : athlète en costard

Essai Mercedes-AMG CLS 53 4MATIC+ : athlète en costard

Celui qui a lancé la mode des berlines aux allures de coupé il y a maintenant 16 ans est toujours au catalogue Mercedes. Le CLS n’est plus aussi original qu’à son premier lancement, mais il occupe toujours une place à part dans la gamme, qu’il serait bien dommage de manquer.

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On s’en souvient souvent comme l’un des modèles les plus classieux conçu par Mercedes au cours des deux dernières décennies. Le CLS a toujours su se démarquer, être à part, que ce soit au niveau du style ou des prestations routières. Sa toute dernière génération, introduite sur le marché en 2018, impressionne moins que ses devancières, la mode des « coupé quatre portes » ayant depuis fait de nombreux adeptes. Mais le CLS n’en reste pas moins une auto visuellement sublime. Par ses proportions d’abord, puisque avec 5 m de long et 1,9 m de large pour seulement 1,4 m de haut, il dispose d’une vraie présence qui force le respect dans la circulation. Si la peinture noire de notre modèle d’essai mettait en valeur la ligne de toit fuyante, elle masquait aussi habilement les hanches plus que généreuses de la belle, ainsi que son kit carrosserie suggestif. Tous les CLS profitent d’un pare-choc avant aux entrées d’air béantes et de flancs marqués par une ligne de carrosserie tendue au-dessus des bas de caisses, tandis que l’AMG 53, que vous avez sous les yeux, dispose en plus de deux doubles sorties d’échappement rondes qui encadrent un diffuseur. Pourquoi celui-ci est-il resté en vulgaire plastique sombre qui tranche avec la peinture, je ne saurais vous le dire. Toujours est-il que le choix est étonnant et qu’il fait un peu cheap dans cet univers autrement haut de gamme. Tout l’inverse des magnifiques jantes optionnelles de 20 pouces au dessin agressif à souhait, mêlant branches concaves et cerclage plein. J’en suis raide dingue ! Le coupé quatre portes est donc un savant mélange de grâce et de muscles, de classe et d’agressivité, de luxe et de sportivité.

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L’art du compromis

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Et la conduite joue tout autant sur ces ambivalences. Le CLS n’a ni la douceur et la prévenance d’une Classe S, ni la violence d’une E 63 S. C’est un entre deux, un compromis, qui fonctionne d’ailleurs étonnamment bien. On ne peut pas parler de sportivité pure et dure, ne serait-ce parce que le poids élevé (1 980 kg annoncés) induit une inertie immédiatement perceptible avec laquelle il faut composer lors des mise en appuie. Il n’empêche, le CLS fait preuve d’une certaine agilité, d’un équilibre enviable et vire d’un bloc quand la route se fait sinueuse. Ce n’est pas une voiture joueuse mais elle est saine et efficace au besoin, avec un certain degré d’implication au volant qu’il n’est pas aisé de trouver dans des autos aux gabarits similaires. La direction bien calibrée est précise et agréablement consistante, tandis que le beau volant est agréable à prendre en main. Un bon point tant il faut le manœuvrer en ville : le rayon de braquage est médiocre ! Il faut dire que le CLS ne bénéficie pas de roues arrière directrices, qui l’aideraient à virer plus vivement mais dont il se passe tout de même avec brio sur route. De son côté, la suspension pneumatique jugule efficacement le roulis, même si elle profiterait d’être un poil plus onctueuse et conciliante avec les petites aspérités de la chaussée.

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La version AMG 53 embarque un 6-cylindres en ligne 3.0 turbo de 435 ch et 520 Nm de couple. A l’usage c’est un régale de douceur et d’onctuosité, qui sait se faire oublier autant que performer quand le besoin s’en fait sentir. Certes, la poussée n’est pas très impressionnante, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : un 0 à 100 km/h effectué en 4,5 s, pour une voiture lourde et avant tout luxueuse, c’est déjà excellent. Le petit bonus auquel je ne m’attendais pas, c’est qu’il distille une sonorité si mélodieuse, gratifiante et enivrante. On ne parle pas ici de pétarades à tout va et de fausses contre-pressions censées affirmer le caractère belliqueux du bloc, mais d’un son rond, plein et élégant, qui colle parfaitement à la ligne du CLS. Un système électrique 48V et un alterno-démarreur font du CLS 53 un modèle micro-hybride qui n’apporte pas tant un gain en consommation (n’espérez pas descendre facilement en dessous de 12 l/100 km en moyenne) qu’un supplément de douceur extrêmement agréable au quotidien. Le stop and start est ainsi l’un des plus imperceptible qu’il m’ait été donné d’essayer. Il fonctionne de manière totalement transparente, au point qu’on ne le sente parfois pas du tout au redémarrage. Ajoutez-y la douceur de la boîte automatique à 9 rapports, qui pourrait être un peu plus rapide, et vous obtenez un cocktail performant mais feutré qui singe lui aussi le compromis idéal.

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Salon roulant

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On ne présente plus la disposition intérieure Mercedes, désormais reprise sur tous les modèles de la gamme, de la petite Classe A à l’increvable Classe G. La finition est sans faille, les matériaux flatteurs et l’équipement pléthorique. Vous voulez le fin du fin ? Optez pour l’incroyable sono Burmester High-End 3D Surround, et vous redécouvrirez tous vos morceaux de musique avec une fidélité et une spatialisation du son que seuls les meilleurs systèmes audio de salon sont en mesure d’offrir. Et que l’option vous déleste de 4 900 € n’est qu’une broutille, puisque cela ne représente en définitive que 5 % du prix de la voiture.

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Le Mercedes-AMG CLS 53 s’échange en effet à partir de 99 800 €, qui peuvent (trop) rapidement s’alourdir de 15 ou 20 000 € d’options pour peu que vous soyez d’humeur dépensière. Et tout ça alors que malgré les quatre portes, les passagers arrière ne sont pas à la fête à cause de la bassesse du toit ! Il n’empêche, le CLS reste un sacré bijou, décalé et peu pratique mais ô combien attachant. Un bijou qui réussit, mine de rien, à marier élégance et sportivité en toute décontraction comme peu de berlines, aussi « coupé » soit-elles, arrivent à le faire.

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Essai Mercedes GLA AMG Line 220d 4MATIC (2020) : le renouveau du GLA !

Essai Mercedes GLA AMG Line 220d 4MATIC (2020) : le renouveau du GLA !

Mercedes a fait le choix de transformer radicalement son petit SUV pour lui donner une identité propre. S’il n’est pas parfait, le teuton a tout de même de sérieux arguments à faire valoir au quotidien.

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Essai Mercedes Gla 2020

Quand Mercedes a introduit le GLA dans sa gamme en 2014, l’affiliation avec sa sœur, la Classe A, était absolument évidente. Le SUV n’était alors qu’une version rehaussée de la compacte, ce qui n’a pas empêché Mercedes d’en vendre à la pelle, faisant ainsi du GLA un client sérieux dans le segment des SUV compacts premium. Pour son remplacement toutefois, la marque à l’étoile a préféré abandonner le mimétisme avec la compacte pour se rapprocher un peu plus de toute la gamme GL, qui désigne les SUV dans sa nomenclature. Résultat la nouvelle génération du GLA ressemble plus à un GLC en miniature qu’une Classe A haute sur patte. Et c’est tant mieux ! Le nouveau venu est plus dynamique que celui qu’il remplace, et dispose enfin d’une personnalité propre qui l’aidera sûrement à gagner quelques parts de marché.

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Révolution intérieure

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Bonne nouvelle, Mercedes ne s’est pas contenté de maquiller joliment son plus petit SUV, la marque lui a aussi accordé les mêmes attentions que le reste de la gamme. Résultat, l’intérieur fait un énorme bond en avant et reprend la désormais connue architecture MBUX à deux écrans juxtaposés : l’un pour le combiné d’instrumentation, l’autre pour le système d’infodivertissement.

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L’ensemble fonctionne extrêmement bien et se montre d’une ergonomie exemplaire. Une fois les menus appris, on navigue avec aisance d’une fonction à l’autre via le pad tactile du tunnel central ou bien directement depuis l’écran tactile. Ceux qui préfèrent utiliser leur voix seront ravi d’apprendre que la reconnaissance vocale est d’une efficacité redoutable, tout comme l’assistant intelligent qui se réveil à chaque « Hey Mercedes » est apte à trouver une destination et programmer le GPS, changer la température de la clim’, monter ou descendre le son de la musique… A l’écriture de cet article, le MBUX est probablement l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur système d’infodivertissement du marché. Pour ne rien gâcher, le GLA offre une bonne qualité de finition, la place à bord est appréciable à l’avant comme à l’arrière, tandis que le coffre donné pour 435 l n’est pas des plus logeables, même s’il suffira à une petite famille pour partir en vacances.

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Solides prestations routières

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Reposant sur une base de Classe A, on aurait pu craindre que le GLA souffre des mêmes problèmes de suspension que le CLA essayé l’année dernière sur ABCmoteur. Fort heureusement il n’en est rien. Gréé de la suspension pilotée, le SUV se montre ultra prévenant en mode confort, avec un amortissement très doux qui absorbe bien les aspérités de la route. Revers de la médaille, les mouvements de caisse sont très importants et peuvent même être perturbants quand on sort de la ville pour attaquer le réseau secondaire et l’autoroute. A haute vitesse, mieux vaut passer la suspension en mode sport pour regagner en peu de précision de conduite et réduire le roulis. Mais le GLA ne se montre pas inconfortable pour autant grâce au débattement relativement important tandis que la stabilité est exemplaire. Les grandes courbes sur voies rapides ne sont qu’une formalités pour lui, et la direction est assez précise pour que l’on ne sente pas de flottement même au dessus de 160 km/h. La transmission intégrale non permanente (de simple traction, le GLA peut envoyer jusqu’à la moitié du couple sur le train arrière quand le besoin s’en fait sentir) est pour sa part efficace, avec des transferts de couple perceptibles mais pas envahissants et une absence de patinage relevé en sortie d’épingle, même ESP coupé.

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De son côté, le 220d (190 ch) fait bien le job et se montre à la hauteur pour mouvoir sereinement le GLA. Il ne s’essouffle pas avant 180 km/h (vérifié sur Autobahn) et ses 400 Nm sont parfait pour s’insérer dans la circulation en toute sécurité. Même la conso est raisonnable, avec une moyenne de seulement 6,8 l/100 km après 1 200 km entre la France et l’Allemagne. Dommage que les fortes accélérations rendent par contre ce 4-cylindres diesel si bruyant, alors que l’insonorisation de la cabine est plutôt bonne le reste du temps. De son côté, la boîte à double embrayage se fait oublier et ne s’emmêle que très rarement les pinceaux dans ses 8 rapports, qu’elle sélectionne rapidement et presque toujours sans à-coups.

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Addition salée

Il fallait bien s’y attendre, les bons points marqués par le GLA se monnayent cher, très cher. De base, le GLA 200 (essence, 163 ch) démarre déjà à 41 900 €, ce qui est très élevé comparé à un BMW X1 qui propose des motorisations et finitions plus modestes pour se permettre un ticket d’entrée de 32 950 €. Il faut dire que Mercedes a décidé de ne laisser le choix qu’entre deux finitions, Progressive Line et AMG Line, et de zapper ainsi totalement une version d’accès pour les petits budgets. En plus de ça, les gros moteurs essence comme diesel ne sont disponibles qu’avec la finition haute. Ceci étant dit, les 51 000 € réclamés par Mercedes pour un GLA 220d 4MATIC sont tout à fait comparables aux 51 190 € d’un Q3 S line 40 TDI quattro ou aux 51 500 € d’un BMW X1 xDrive 20d M Sport. Le club des SUV premium diesel de 190 ch et transmission intégrale est donc élitiste, surtout quand on va piocher dans le catalogue d’option. Le modèle d’essai que vous avez sous les yeux avoisinaient ainsi les 65 000 € en ajoutant les jantes de 20 pouces, la bonne sono Burmester, la réalité augmentée pour la navigation, l’affichage tête haute… De quoi sérieusement se poser la question s’il ne serait pas plus judicieux de mettre une telle somme dans une auto plus grosse et potentiellement un peu moins équipée ! Malgré tout, est-il recommandable ce nouveau GLA ? Assurément, du moment que vous pouvez justifier une facture pareille pour ce qui reste, en définitive, un SUV compact agréable.

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Crédits photo : le talentueux Jessy Penelon, que vous pouvez retrouver à jessypenelon.com ou encore sur Instagram sur la page The Car Lover 

Essai Mercedes CLA 200 AMG Line : Des étoiles plein les yeux

Essai Mercedes CLA 200 AMG Line : Des étoiles plein les yeux

De retour pour une deuxième génération, le « coupé 4 portes » petit format de Mercedes frappe fort avec un design des plus aguicheurs. Mais sous sa belle robe se cache une conception mécanique perfectible, qui entache un peu le beau tableau.

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Quand Mercedes a sorti le CLS en 2004, le concept de berline-coupé était encore très neuf. Design élancé, silhouette fuyante et habitabilité sacrifiée sur l’autel du style ont fait des adeptes, au point que la concurrence s’y mette. Qu’elle soit premium, comme avec les Audi A7 et BMW Serie 6 et 8 Gran Coupé ou bien totalement inattendue, à l’image de la Kia Stinger. Seize ans plus tard, l’idée s’est bien développée et Mercedes l’a déclinée entre temps sur son plus petit modèle, la Classe A. Autant trouvais-je le CLA premier du nom un peu lourd visuellement et bizarrement proportionné, autant je concède une réelle élégance à sa descendance.

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Le CLA 2019 est franchement beau, peu importe l’angle sous lequel on le regarde. De la proue acérée à la poupe joliment taillée, le design fin confère une certaine prestance à l’auto, qui se démarque assez radicalement des compactes à hayon, plus commune sur le segment. Un constat d’autant plus vrai que mon modèle d’essai rouge ne passe inaperçu nul part. Sur le joli port d’Honfleur, les passants se retournent aisément sur son passage, et les petits sourires d’appréciation ne sont pas rares.

Ambiance haut de gamme

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Fort heureusement, l’habitacle joue sur le même tableau. La présentation épurée et classieuse fait mouche et le dessin simplissime de la planche de bord, avec ses deux écrans juxtaposés (inclus dans le pack Premium Plus à 3 500 € comprenant également les très bons phares à LED matriciel, le toit ouvrant et les sièges avant électrique à fonction mémoire), permet au CLA d’afficher un certain minimalisme tout en assumant un goût prononcé pour la technologie. La Mercedes embarque d’ailleurs le système d’infodivertissement MBUX inauguré sur la Classe A, bien servi par un écran tactile réactif et un assistant virtuel qui se déclenche à la voix quand on l’appelle avec la formule « Hey Mercedes ». L’ensemble s’est montré convaincant et même les noms de rues compliqués sont relativement bien compris par l’intelligence artificielle. Gros point positif, naviguer dans les menus peut se faire directement via l’écran, mais aussi à l’aide du pad tactile sur la console centrale, ou encore via les commandes sur la branche droite du volant. Autant de possibilités qui sont ultra bénéfiques en conduisant, car elles permettent de rester concentré sur la route et de ne pas se laisser distraire en cherchant où poser le doigt sur l’écran.

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Les matériaux employés sont globalement qualitatifs, si l’on excepte les commandes de climatisation au plastique un peu léger et le faux placage alu de la planche de bord. Ces détails mis à part, les différents boutons et comodos inspirent confiance et sont agréables au toucher. Le constat est toutefois plus mitigé pour les beaux sièges sport inhérents à la finition AMG Line. S’ils sont bien dessinés et maintiennent correctement, ils sont d’une fermeté excessive et deviennent pénibles sur des trajets de plus de 200 km. En outre, ils induisent une impression de confinement pour les passagers arrière, qui ne sont déjà pas choyés par un toit très bas et une surface vitrée réduite. Contre toute attente, le coffre est pour sa part généreux (460 litres annoncés) et peut sans mal contenir trois sacs de voyage et quelques affaires, afin de partir sereinement en vacances.

Compromis raté

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Malgré son allure ultra dynamique, le CLA n’a rien de sportif sur route, où ses mouvements de caisse marqués n’incitent pas à conduire de manière enjouée. Passe encore si le confort était vraiment au rendez-vous, mais ce n’est malheureusement pas le cas, la faute à des réglages de suspension perfectibles, au moins avec la suspension adaptative dont mon modèle était équipé. Sur les petits chocs à basse vitesse (40 km/h) le CLA se montre un peu raide. Mais quand le rythme augmente, au lieu de mieux absorber les défauts de la chaussée, le châssis s’affaisse sur ses appuis et jugule mal les mouvements verticaux des roues, même en mode Sport. Résultat, des remontées désagréables se font sentir dans l’habitacle, et il est possible d’arriver en butée d’amortisseurs alors même que vous roulez à une allure parfaitement légale. Un problème que l’on peut imputer en partie aux grosses jantes de 19 pouces (très esthétiques mais particulièrement vulnérables aux trottoirs), qui génèrent également quelques trépidations à vitesse autoroutière.

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C’est dommage, surtout que le 4-cylindres essence 1.3 de 163 ch ne s’en sort pas trop mal pour mouvoir le CLA. Il est volontaire plus qu’il n’impressionne par sa vigueur, mais il est parfaitement suffisant au quotidien. Quant à la consommation, elle est acceptable, avec 7,5 l/100 km relevés lors de l’essai. De son côté, la boite à double embrayage et 7 rapports est assez lente (même en utilisant les palettes au volant), ce qui n’est pas gênant en conduite coulée. Elle pourrait toutefois mieux maîtriser les rétrogradages en ville, où quelques à-coups sont clairement perceptibles.

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Le prix de l’image

À 48 450 € pour une configuration raisonnablement optionnée comme mon modèle de prêt (prix de base 41 150 €), le CLA 200 AMG Line n’est clairement pas bon marché. Il dispose d’un style quasi unique dans son segment (il n’y a guère que la Hyundai i30 Fastback qui peut s’y apparenter, avant que la BMW Série 2 Gran Coupé ne vienne constituer une alternative premium), d’un habitacle qualitatif et d’un moteur qui fait le job au quotidien. Reste qu’il faut composer avec des réglages de suspension qui manquent le bon compromis confort/dynamisme suggéré par la plastique du CLA, et qui permettrait d’en faire un modèle pleinement désirable.

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Mondial de l’automobile 2018 : Le premium à l’honneur

Mondial de l’automobile 2018 : Le premium à l’honneur

Abcmoteur était bien évidemment au Mondial cette année. Jalil, Jean-Baptiste et Julien ont parcouru pour vous le parc des expositions de la Porte de Versailles en long en large et en travers afin de vous ramener quelques clichés des modèles intéressants. Le mieux est encore de vous y rendre et d’admirer les autos par vous-même, mais si vous souhaitez préparer votre visite au mieux, suivez les guides !

Pour ce Mondial de Paris, les constructeurs allemands ont mis le paquet ! Audi, BMW et Mercedes sont venus les valises chargées de premières mondiales. Et il y en aura pour tout les goûts que ce soit le futur en électrique, des citadines, du SUV, de la sportive et même un monospace compact, le premium occupe tous les créneaux .

Mercedes EQC

Mercedes rentre de plein pieds dans le monde de l’électrique avec l’EQC : son premier SUV totalement dédié à cette technologie. Empruntant sa plateforme au GLC, l’empattement de 2,87 m est identique mais la longueur totale augmente de 10 cm pour atteindre 4,76 m. Le look est assez proche de son frère GLC mais il s’en distingue par une face avant et arrière propre. La calandre et le Logo sont proprement immenses amenant un design assez massif. L’arrière est plus léger avec un bandeau lumineux courant sur le hayon et reliant les feux entre eux.

Techniquement, l’EQC embarque une batterie de 80 Kwh promettant 450 km d’autonomie sur l’ancien cycle NEDC. Ce chiffre est à comparer aux 470 km du Jaguar I-Pace…réalisé sous le protocole plus réaliste WLTP ! Dans la vraie vie, on peut probablement plus miser sur 300-350 km réels. Les moteurs (un sur chaque essieu permettant quatre roues motrices) développent la puissance maximale de 408 ch. Mais le plus impressionnant, comme toujours sur les véhicules électriques, est le couple de 765 Nm disponible immédiatement. Si la vitesse de pointe est limitée à 180 km/h, 5,1 secondes suffisent pour atteindre les 100 km/h. Vous voulez en savoir plus ? N’hésitez pas à aller voir l’article que nous lui avons consacré.

 

Mercedes GLE

On reste chez Mercedes avec une autre nouveauté SUV mais cette fois avec un renouvellement d’un modèle bien connu puisque’il s’agit du GLE. La précédente génération ne datait que de 2015 mais était juste un gros restylage de l’ancien ML. Cette fois il s’agit cette fois d’une véritable nouveauté ! À l’intérieur, la planche de bord s’inspire fortement de la Classe A avec ses deux écrans géants trônant derrière le volant et se prolongeant en son centre.  Les boutons ont quasiment disparu, restent ceux contrôlant la climatisation (bonne idée) ou encore ceux entourant le pavé tactile situé entre le conducteur et son passager.

À l’extérieur le look se met à la page sans déstabiliser les habitués du gros SUV. La calandre en trapèze et les feux arrière s’inspirant du CLS permettent au GLE de s’inclure dans la nouvelle identité visuelle de Mercedes. De profil, on retrouve la séparation caractéristique du modèle entre le vitrage latéral et la custode, toujours reliée à la lunette arrière.

Pour l’instant seul le GLE 450 4Matic aux 6 cylindres essence de 367 ch  est disponible. Le catalogue devrait rapidement s’étoffer en essence comme en diesel et même en Hybride. Retrouvez toute les infos sur le nouveau GLE dans notre article qui lui est spécialement dédié.

Mercedes A 35 AMG

On vous a déjà parlé de ce modèle attendu impatiemment par tous les fans de Mercedes et de compacts sportives, la A 35 AMG fait sa première apparition publique au Mondial de Paris. Située juste en dessous de la sportive A45 AMG, elle bénéficie du 4 cylindres 2.0 Turbo dont la puissance est abaissée à 306 ch et le couple à 400 Nm associé à la boite de vitesses double embrayage à 7 rapports. La transmission intégrale 4Matic est toujours de mise, celle-ci privilégiant nettement la traction (de 100% à 50/50). Le 0 à 100 km/h ne demande que 4,7 secondes. En option, il est possible d’équiper l’A 35 du « Track Pack AMG », à savoir un enregistreur de données. Les utilisateurs sur circuit pourront ainsi connaitre leurs temps, accélération et vitesse sur leurs tracés favoris.

Mercedes Classe B

La marque à l’étoile croit encore au monospace compact et présente ici à Paris un Classe B tout nouveau tout beau. Sa planche de bord s’inspire fortement de sa petite soeur Classe A avec son double écran sans casquette. La dalle centrale est, comme tous les modèles bénéficiant de cet agencement, enfin tactile. Il ne supprime pourtant pas la molette de sélection et le touchpad, toujours placés entre les sièges et permettant de naviguer dans les différents menus plus facilement en conduisant. L’assistant vocal de Mercedes est aussi de la partie. Efficace, il simplifie la vie à bord. En option il est possible de s’équiper de la conduite semi autonome ou de la vison tête haute.

L’empattement augmente de 3 cm, ce qui devrait bénéficier aux jambes des passagers arrière. La banquette coulissante sera toujours en option, dommage pour un monospace à vocation familiale. Cette dernière coulisse sur 14 cm et permet de faire varier le volume du coffre de 455 à 705 L. À son lancement, sa gamme de moteur se veut d’ores et déjà complète. En essence le 1,3 Turbo d’origine Renault est décliné de 136 ch à 163 ch. En diesel le 1,5,  lui aussi Renault, disposera de puissance allant de 122 à 156 ch. Un 2.0 Mercedes sera lui aussi disponible en 190 ch (contre 177 ch auparavant). Toutes ces motorisations seront, dans un premier temps, obligatoirement attelées à une boite automatique.

Audi e-tron

Comme Mercedes, Audi présente son SUV électrique Porte de Versailles. Comme le Mercedes EQC, il possède un moteur par essieu lui permettant de bénéficier de quatre roues motrices. Leur puissance cumulée de 407 ch et le couple de 664 Nm permet à ce grand véhicule (4,90 m) de passer de 0 à 100 km/h en 5,7 secondes. L’autonomie est annoncée sur cycle WLTP à 400 km grâce à  la batterie de 95 Kwh. Si cette grande capacité permet de rouler longtemps, le temps passer brancher à une prise pour la recharger risque lui aussi d’être plus long. Audi annonce cependant une charge complète en seulement 30 min sur un chargeur rapide de 150 W. Problème, ces bornes n’existent pas encore en France…

Grâce à son look l’e-tron est immédiatement identifiable comme faisant partie de la grande famille Audi. Seule différence, la calandre fermée (pas besoin de refroidir la mécanique) et les phares au décroché plus marqué que sur les autres modèles de la marque. Petite révolution, il sera possible, en option, d’abandonner les rétroviseurs classiques pour de petites caméras dont l’image sera affichée sur des écrans OLED au sein de l’habitacle. Toutes les infos sur le e-tron juste là.

Audi A1 / Q3 / SQ2

Chez Audi, les petites se renouvellent ou ajoutent des versions à leurs catalogues. On commence avec la toute nouvelle A1. Ce qui frappe au premier regard c’est son look qui devient extrêmement agressif.  Les angles sont saillants, les pare-chocs impressionnants, la calandre est proéminente et se trouve surplombée par trois trous horizontaux comme sur…l’Audi Quattro. L’héritage est d’autant plus marqué qu’une A1 sur le stand possède de très belles jantes blanches associées à une peinture rouge. Si le sport est présent à l’extérieur, l’intérieur impressionne tout autant. Un grand écran tactile pouvant atteindre 10,1 pouces trône au centre de la planche de bord plus massive qu’auparavant. Il est complété par le virtual cockpit remplaçant les compteurs. Avec sa longueur augmentée de 8 cm, elle se place désormais dans la moyenne de la catégorie, et comme ses concurrentes, elle ne sera disponible qu’en cinq portes.

Victime d’une crise de croissance encore plus impressionnante le nouveau Q3 gagne 10 cm, dont 8 pour l’empattement. Concurrent direct du BMW X1, il est désormais 5 cm plus long que ce dernier. Le look évolue dans la même veine que l’A1 avec plus d’agressivité de la face avant quand l’arrière reste assez sobre. Une nouvelle signature lumineuse des feux affiche plus de modernité et les sorties d’échappement disparaissent totalement derrière le pare-choc. L’habitacle est accueillant pour toute la famille avec même une banquette coulissante sur 15 cm  et rabattables 40/20/40. La modularité ferait-elle son apparition chez les anneaux ? Coté conducteurs, la planche de bord impressionne avec le virtual cockpit et la dalle tactile placée à portée de main.

Entre l’A1 et le Q3 se trouve le Q2. Le SUV urbain récupère le 2,0 Turbo des Audi S3 et Golf R de 300 ch et 400 Nm de couple. La transmission intégrale s’impose, tout comme la boite de vitesse S-Tronic; par rapport à un Q2 classique les trains roulant sont revus, la garde au sol s’abaisse de 2 cm et les disques de frein voient leurs tailles augmenter : 340 mm pour l’avant et 310 mm à l’arrière. Les performances sont à l’avenant : la vitesse de pointe est limitée à 250 km/h alors que les 100 km/h sont dépassés au bout de 4,8 secondes. Le design change mais ne vire pas à la provocation. les boucliers sont plus imposants, les jantes passent à 19, voir 20 pouces et 4 sorties d’échappement sont de la partie. L’habitacle se singularise par divers monogrammes disséminés ici et là ou encore des placages rouges sur la planche de bord.

BMW Série 3

Chez BMW, la série 3 est un modèle historique âgé de plus de 40 ans, la renouveler n’a donc rien d’anodin pour la marque à l’hélice. C’est donc à Paris que BMW a décidé de lever le voile sur sa berline. Et le moins que le puisse dire c’est que l’on n’est pas déçu. Même si les fondamentaux de son style (long capot, porte-à-faux avant court) sont bien là, le changement avec la génération précédente est visible. À l’avant, les phares touchent franchement le double haricot qui ne cesse de s’agrandir. Et ces même phares et adoptent une encoche typique de… Peugeot !  C’est maintenant les Allemands qui commencent à copier les Françaises. À l’arrière, les feux s’affinent encore et abandonnent définitivement la forme de « L » qui ne cessait de s’aplatir au fil des générations et s’inspirent de ceux d’une Lexus. Le coffre remonte légèrement pour former un béquet et donner plus de dynamisme à la malle dans un effet très réussi. Au final, même si quelques détails semblent influencés par la concurrence, le design de cette Série 3 est réellement réussi et donne envie de la voir dans la circulation.

Lorsque l’on pénètre à l’intérieur, on a vraiment l’impression d’arriver en terrain connu, bien que la planche de bord ait été totalement repensée. Un écran remplace les traditionnels compteurs à aiguilles tandis que l’écran central devient, enfin, tactile. Il peut même se commander par geste (ce qui n’est pas toujours le plus évident) comme les plus grandes 5 et 7. La molette iDdrive ne disparaît pourtant pas encore de la console centrale et servira toujours à naviguer dans les différents menus ou encore à saisir une adresse grâce à son touchpad intégré. La planche de bord en profite pour se débarrasser de nombre de boutons et ainsi paraître moins massive que par le passé. Il ne nous reste plus qu’a tester cette Série 3, 7 ème génération sur la route. Et c’est peut être bien là que la nouvelle familiale de BMW pourra faire la différence avec une concurrence de plus en plus aiguisée.

BMW X5

Apparu dès le début des années 2000, le X5 passe aujourd’hui à une toute nouvelle génération. Il gagne 3 cm en longueur mais surtout 7 cm de plus en largeur. Cette allure plus massive est renforcé notamment par des naseaux de taille conséquente ! A l’arrière, les sorties d’échappement adopte le même gigantisme tandis que les feux deviennent horizontaux.

L’habitacle se veut spacieux et adapté à la famille avec de la place pour tout le monde et leurs bagages grâce au coffre de 645 L. La console centrale, légèrement orientée vers le conducteur se modernise mais ne fait pas sa révolution. Si les compteurs sont remplacés par une dalle de 12,3 pouces, la molette iDrive est toujours présente. Basé sur la plateforme des Série 5 et 7, le X5 bénéficie des dernières technologies d’aide à la conduite. On peut citer par exemple le mode semi-autonome dans les embouteillages ou le stationnement 100% automatique pouvant se gérer depuis la clé tactile. Mais un élément inédit fait son apparition avec le « Reversing Assistant » qui permet à la voiture de reculer toute seule ! Elle reprend le trajet effectué juste avant en marche avant. Pratique pour sortir d’une rue étroite en cul de sac. Mais attention, cela n’est possible que sur un maximum de 80 m.

Si le X5 sera toujours plus utilisé sur la route par ses propriétaires, où il sera très à l’aise notamment aidé par ses 4 roues directrices, il pourra aussi bénéficier d’un pack off-road le dotant d’une suspension pneumatique lui permettant de faire varier sa hauteur de caisse de 80 mm. Pour se sortir de toutes les situations le SUV bavarois comptera tout d’abord sur un moteur essence (40i) de 340 ch et deux diesel de 265 et 400 ch (30d et M50d).

BMW Z4

Déjà dévoilé en Californie à l’occasion du concours d’élégance de Pebble Beach, le Mondial est l’occasion pour BMW de dévoiler l’ensemble des motorisations de son roadster. L’accès à l’univers Z4 se fera par la version sDrive20i : Il s’agit d’un 4 cylindres 2,0 Biturbo de 197 ch. Le 0 à 100 km/h prendra seulement 6,6 secondes et la vitesse max plafonne à 240 km/h. Ensuite vient la version  sDrive30i avec le même moteur développant cette fois 258 ch. Les performances font un bond en avant avec cette fois une pointe à 250 km/h alors que les 100 km/h sont atteints en 5,4 secondes. La plus puissante déclinaison sera donc la M40i : 6 cylindres 3,0 Biturbo, 340 ch, 4,6 secondes pour le 0 à 100 km/h et une vitesse limité à 250 km/h. Même si il n’y aura pas de véritable version M (la demande ne serait pas assez forte), le Z4 sera optimisé pour offrir au conducteur une expérience de conduite sportive. il nous tarde de l’essayer.

DS3 Crossback

DS mise beaucoup sur le segment en vogue des SUV. Après le DS7 lancé l’année dernière , c’est au tour de la DS3 Crossback de faire son apparition. Après une carrière de près de 10 ans, la petite DS3 n’est donc pas renouvelée directement mais cède sa place à une carrosserie à la mode. Avec une taille de 4,12 m, ce DS3 Crossback n’a pas de réelle concurrence : le vieillissant Nissan Juke ne joue pas la carte du luxe et l’Audi Q2 est plus long de 7 cm. Avec un gabarit aussi réduit, l’habitabilité ne sera pas le point fort du DS3 Crossback. On accède aux places arrière par une petite porte, mais surtout, le design à la ceinture de caisse très haute ne laisse que peu de place pour les surfaces vitrées. Si vous êtes à tendance claustrophobe, passez votre chemin ! Le coffre suit la même logique avec seulement 350 L. À défaut d’être votre meilleur ami pour les déménagements, le SUV urbain de DS aura au moins le mérite de vous faire remarquer lors de vos déplacements quotidiens. Certains adorent, d’autres détestent mais il a au moins le mérite de ne pas laisser indifférent. Le look est particulièrement soigné et les détails étudiés, à l’image de ses poignées de portes rétractables (dont il va falloir surveiller la tenue dans le temps). La face avant est marquée par une calandre « audiesque » ainsi que par une signature LED au dessin travaillé et des phares expressifs marqués par une découpe de capot originale. L’arrière est plus classique et dans la veine du DS7 avec des feux horizontaux reliés par une barre chromée. Suivant les versions, les échappements seront soit imposants, soit totalement absents.

L’habitacle est lui aussi atypique mais dans les traces initiées par son grand frère DS7. Le losange est la forme géométrique la plus présente : des boutons tactiles de la planche de bord à la sellerie cuir en passant par les aérateurs. Si le look ne ressemble en rien à la concurrence germanique, la finition en revanche s’en inspire fortement avec un très haut niveau de réalisation. Souhaitant rentrer de plein pied dans l’univers premium, ce DS3 Crossback fait le plein de technologie : Projecteurs Matrix LED Vision pour rouler en plein phare sans éblouir les autres, conduite semi-autonome DS Drive Assist mais aussi possibilité de déverrouiller et démarrer sa voiture par Bluetooth.

En plus des traditionnelles motorisations essence (de 100 à 155 ch) et diesel (100 et 130 ch) prévues dès le lancement début 2019, une version électrique fera son apparition. Baptisé E-Tense, du nom d’un précédent concept-car, ce DS Crossback sera capable de parcourir 300 km selon le cycle WLTP avant de devoir recharger sa batterie de 50 Kwh. Si le prix de cette déclinaison électrique n’est pas encore connu, nous savons en revanche qu’il faudra compter un minimum de 23 500 € pour l’entrée de gamme. La série limitée  « La Première », disponible au lancement,en revanche, ne s’échange pas à moins de 39 000 €. Résolument premium cette DS3 Crossback.

Retour en images sur le salon de Genève 2018

Retour en images sur le salon de Genève 2018

Alors que le salon international de Genève a fermé ses portes le 18 Mars dernier, on fait le bilan et on revient sur les modèles les plus marquants qui ont fait cette 88e édition.

 

Tout d’abords, les chiffres : avec 660 000 visiteurs, le salon suisse a vu sa fréquentation baisser de 4,5% par rapport à l’an dernier (690 000 visiteurs en 2017). Les organisateurs expliquent cela par le climat ambiant autophobe aussi bien en Suisse que dans le reste de l’Europe. Mais malgré cela, le bilan est plutôt positif. André Hefti, directeur général du salon, déclare que ‘’30 % des visiteurs ont entre 15 et 29 ans’’. Ce qui signifie que l’intérêt pour l’automobile génération le plus jeune (et futurs acheteurs) est toujours bien présent.

Pour les chanceux qui ont pu faire le déplacement, le plaisir était en revanche au rendez-vous, car avec 30 000 personnes en moins, la circulation dans les allées était plus aisée et les nouveautés plus faciles à admirer !

On refait le point sur ce qu’il ne fallait pas manquer !

 

Les Supercars font le Show :

Porsche a présenté la version RS de sa dernière 911 GT3 Quand Ferrari a dévoilé la 488 Pista, ultime déclinaison de sa berlinette V8. Bien que la philosophie de ces deux bolides soit la même (circuit circuit circuit !) la recette employée diffère.

 

La Porsche garde son traditionnel Flat 6, obligatoirement associé à une boite PDK. Le 4,0 est poussé à 520 ch sans l’aide d’aucune assistance respiratoire. Question look, la discrétion n’est pas de mise avec un large aileron fixe et de multiples écopes chargées de refroidir mécanique est frein. La vitesse max est de 312 km/h et il suffit de 3,2 s pour atteindre les 100 km/h depuis l’arrêt.

La nouvelle Porsche 911 GT3 RS était l’objet de toutes les attentions à Genève.

Chez Ferrari, pas d’aile imposante pour la 488 Pista mais un spoiler arrière en ‘’queue d’around’’ ainsi qu’une aérodynamique active très poussée, comme toujours chez Ferrari. Alors que le poids chute de 90 kg, on retrouve le V8 de 3.9 biturbo de la 488 ‘’standard’’ mais il qui grimpe ici à 720 ch (comme une certaine McLaren…). Les performances annoncées sont impressionnantes, le 0 à 100 est abattu en 2,85 s (la précision est importante pour Ferrari quand on sait qu’une Mclaren 720S annonce 2,9 s pour le même exercice) et elle pointe à 340 km/h en vitesse maximal.

Ferrari 488 Pista.

Chez le cousin Italien Lamborghini, l’attraction principale était l’Huracán Performante qui enlève le haut pour devenir Spyder. Le moteur est le même que le coupé à savoir le fabuleux V10 de 640 ch. Avec l’ablation du toit, l’aérodynamique ALA a été revu pour toujours plus d ‘efficacité. Le 0 à 100 km/h ne prend que 0,2 s supplémentaire qu’avec la version fermée. Mais on ne peut pas dire qu’avec ses 3,1 secondes, la version cabriolet se traîne. La vitesse max de 325 km/h elle, ne bouge pas.

Pour profiter des 640 ch du V10 de la version Performante au grand air !

 

Aston Martin est en plein renouveau. Après les DB11 coupé et cabriolet, pardon Volante, c’est au tour de la petit Vantage de faire peau neuve. Bien qu’elle reprenne le même V8 AMG de 4,0 et 510 ch que ça grande sœur DB11, la philosophie est totalement différente. En effet, la DB11 se veut plus Grand Tourisme tandis que la Vantage est résolument tourne vers le sport, le vrai. En témoigne cette impressionnante calandre prête à avaler l’asphalte, ou encore le diffuseur qui n’est pas là pour faire de la figuration.

Nouvelle Vantage. Agressive !

 

LES ULTIMES :

McLaren ajoute une nouvelle Ultimate Series à sa gamme. Après la P1 de 2012, 2018 voit arriver la Senna. Un nom évocateur pour tous les amateurs de sport automobile. Motorisée par un V8 4,0 biturbo  de 800 ch et 800 Nm de couple, il permet à la Senna de pointer à 100 km/h en seulement 2,8s et à 200 km/h en…6,8 s !

Un nom évocateur pour la McLaren Senna.

La version réservée à la piste GTR était aussi présentée sous forme de concept sur le stand. Les performances de cette dernière n’ont pas encore été dévoilées, mais le PDG de McLaren Automotive, Mike Lewitt, annonce quelle sera, hors F1, la McLaren la plus rapide sur circuit !

Sachez que seulement 500 exemplaires de la Senna seront produits, ce qui et toujours plus que les 75 exemplaires de la version GTR !

La Mclaren Senna GTR, pour l’instant encore à l’état de concept.

 

Toujours 1500 ch pour pour le W16 de la Chiron Sport.

En 2016, le salon de Genève voyait arriver la Bugatti Chiron. 2 ans plus tard, le même salon accueil cette fois une nouvelle version de la bête de Molsheim : la Chiron Sport.

Pas d’augmentation de puissance pour le W16 (qui possède déjà 1500 ch tout de même) mais une réduction du poids de…18 kg. Cet ‘’exploit’’ est notamment rendu possible grâce à de nouveaux bras d’essuie-glace entièrement en carbone, ce qui représente tout de même une exclusivité mondiale. Le style voit apparaître des jantes au dessin inédit ainsi que 4 sorties d’échappement pour affirmer le côté sportif de cette série spéciale. Pour mériter son patronyme, différents réglages son modifiés (amortisseurs, différentiel arrière…) afin d’augmenter la réactivité de ce dragster. Quant au prix, il augmente de 265 000 € par rapport à une Chiron ‘’de base’’.

Les 4 sorties d’échappement sont un des signes distinctif qui permet de différencier une Chiron Sport d’une version  »classique ».

 

 

LES STARS :

 

Une des grandes stars de ce salon de Genève 2018, ce fut la Peugeot 508. La grande berline du lion fait sa révolution en ciblant ouvertement les coupés 4 portes allemands en général, mais surtout l’Audi A5 Sportback. Pour l’occasion, on voit apparaître pour la première fois un hayon sur une berline Peugeot. Une véritable changement après des générations de berline à coffre !

Le lion sur le stand Peugeot était une attractions à part entière de ce salon de Genève.

Le style reprend les nouveaux gimmicks de Peugeot, notamment cette bande noire reliant les feux à l’arrière. A l’avant, la 508 adopte deux ‘’crocs’’ lumineux. On aime ou l’on n’aime pas mais ça a au moins le mérite de ne pas passer inaperçu. L’intérieur reprend les fondamentaux du I-cockpit des 3008 et 5008 avec un écran remplaçant les compteurs, placé au-dessus du petit volant ainsi qu’un grand écran tactile central avec des touches ‘’piano’’ permettant un accès rapide aux principale fonctions d’infodivertissment. La gamme de motorisation culmine pour l’instant avec le 1,6 de 225 ch mais devrait voir apparaître un hybride de 220 ch en 2019 ainsi que l’adoption probable du bloc de la 308 GTI et ses 270ch pour une version plus musclée.

Le monogramme  »508 » au dessus du lion est un hommage direct à la 504 qui fête cette année ses 50 ans.

Le bandeau noir entre les feux : Un élément que l’on devrait retrouver sur toutes les futures Peugeot.

 

Un autre véhicule que l’on va prochainement voir en nombre sur nos routes, c’est la nouvelle Classe A de Mercedes. Après la révolution de la précédente génération, pas question de tout chambouler à nouveaux. Le style évolue donc en douceur en s’inspirant du tout dernier CLS notamment du coté de la face avant avec des phares plus aiguisés ! Mais le plus grand changement est à l’intérieur avec deux grands écrans, dont celui disposé au centre devient enfin tactile. Mais même sans les mains il est possible de piloter certaine fonctions de la voiture puisqu’un assistant vocal, à l’image de Siri ou de Google Home, fait son apparition.

Beaucoup de monde se presse autour de la nouvelle Classe A de Mercedes.

Le nouveau Mercedes G 63 AMG. Inutile donc indispensable !

Le stand Mercedes était bien garni puisqu’en plus de la Classe A, se trouvait plusieurs versions AMG inédites. Le tout nouveau Classe G y dévoilait sa démoniaque variante 63 AMG au V8 de 585 ch tandis que la Classe C montrait le dernier restylage de sa version intermédiaire 43 AMG, qui passe pour l’occasion de 367 à 390 ch. Mais la firme d’Affalterbach a surtout présenté sa toute première berline : l’AMG GT 4 portes. Avec son design élancé et son hayon (qui en fait en réalité une 5 portes) elle s’apprête à se lancer à l’assaut de la Porsche Panamera.  Disposant de 3 moteurs, l’AMG GT 4 portes ne fera pas dans la demi-mesure. L’entrée de gamme sera assurée par un 6 cylindres en ligne de 435 ch avant de passer aux versions 63 et 63 S avec le V8 biturbo de 4l de respectivement 585 et 639 ch.

Une nouvelle concurrente pour la Porsche Panamera

LES CONCEPTS :

 

Les salons automobiles sont aussi l’occasion pour les constructeurs de montrer leurs savoir-faire à travers des concepts toujours plus originaux et innovants.

Après la Symbioz présentée fin 2017 à Francfort, qui préfigurait le futur de la voiture personnelle selon Renault, le constructeur au losange à dévoilé à Genève son concept EZ-GO. Ce Taxi du futur se commande via une application et peut transporter jusqu’à 6 personnes de manière totalement autonome à une vitesse maximal de 50 km/h. L’accès se fait via un large ouvrant permettant une montée et une descente facilitées pour les personnes à mobilité réduite.

Renault EZ-GO : le taxi du futur selon Renault

Plus proche de nous, la Porsche Mission E Cross Turismo. Derrière ce nom à rallonge se cache une Mission E, la futur berline totalement électrique du constructeur Allemand, en version break surélevé. Et comme on est chez Porsche, pas question de se limiter à 50 km/h. Avec ses deux moteurs (un sur chaque essieu) pour un total de 600 ch, la mission E Cross Turismo accélère de 0 à 100 km/ en 3,2 s et atteint les 250 km/h. L’autonomie annoncée est de 500 km et, grâce à des bornes de recharge rapide de 800 V, on pourrait récupérer 80% de la charge totale en seulement 15 min ce qui permettrait de parcourir 400 km. L’intérieur se veut moderne et technologique avec très peu de boutons physiques mais 4 écrans, dont 3 tactiles. La technologie eye-tracking permet d’afficher les informations nécessaires d’un simple coup d’œil. Enfin, petit gadget, un drone peut sortir du coffre à l’arrêt et filmer la voiture lors de vos road-trip.

L’avenir de la Mission E et d’éventuelles déclinaisons se précise chez Porsche.

 

 

Essai Mercedes Classe C Coupé : que cache-t-elle sous sa belle robe ?

Essai Mercedes Classe C Coupé : que cache-t-elle sous sa belle robe ?

Mercedes n’a pas chômé pour multiplier les déclinaisons de la quatrième génération de sa Classe C dévoilée en 2013 (berline, break, coupé puis cabriolet). Attardons-nous pour cet essai sur l’une des carrosseries qui se veut la plus séduisante : le coupé.

essai Mercedes Classe C Coupe C205

Après avoir pris pour la première fois le volant d’une Mercedes en essayant l’été dernier la CLA Shooting Brake, je vous embarque ici à Toulouse pour tester la Classe C Coupé en diesel et en essence. J’ai pu avoir les clefs de différentes configurations afin d’obtenir un premier aperçu relativement varié de l’auto que je vous invite à découvrir dans la suite…

L’élégance d’une Classe S

En l’espace de quelques années, la marque étoilée a renouvelé sa gamme tout en introduisant un style doté de lignes plus arrondies. La Classe C Coupé en est un bon exemple tant son prédécesseur exhibait une plastique anguleuse. Ici, tout est une question de courbes pour un résultat franchement attrayant et élégant qui s’accorde bien avec l’image de Mercedes.

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive 3-4 avant-7

Le principal problème de ce modèle – pour ceux qui le considèrent ainsi – est la proximité de son dessin avec la nettement plus luxueuse et imposante Classe S coupé. Le designers de Stuttgart font fonctionner la photocopieuse au point qu’il devienne difficile pour le non initié de distinguer une Classe C, d’une E et d’une S. Cela étant, les passants ne restent pas indifférents à la calandre à diamants traversée d’une barrette soutenant une étoile largement dimensionnée. Les optiques à led en amande et le bouclier très aéré font également leur effet sur cette face avant agressive.

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive avant Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive calandre

En bonne allemande, le profil dégage une forte impression de robustesse. Le vitrage délimité par un jonc de chrome est réduit, tandis que les deux nervures parcourant la largeur sont marquées. La vitre arrière mériterait de courir un peu plus loin vers la poupe pour plus d’harmonie avec l’avant.

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive profil Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive jante

Le coup de crayon sur la malle fait sans doute de l’arrière la partie la plus raffinée de cette voiture. J’apprécie particulièrement la surface légèrement inclinée comprenant les deux blocs d’optique étirés. Le bouclier parfaitement intégré au reste est à l’opposé de celui de la Lexus RC (lire notre essai), nettement plus visible !

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive 3-4 arriere Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive arriere

Typiquement Mercedes

En ouvrant la porte, le regard n’est pas surpris par la présentation intérieure bicolore qui joue là aussi sur un aspect luxueux et élégant propre à Mercedes.

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive contre-porte

La console centrale large et mise en valeur par du noir laqué possède trois aérateurs circulaires très esthétiques. De nombreux boutons trop petits sont disposés dessus. La casquette du tableau de bord s’étire sur toute la largeur de la planche de bord et passe derrière l’écran de 8,4″ donnant l’impression d’avoir été simplement posé. Il est dommage que celui-ci possède de larges bandes noires disgracieuses. De plus, son ergonomie et l’efficacité du GPS sont décevantes.

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive console centrale

La boîte à gants m’a déçu à cause de sa faible ouverture et sa profondeur réduite. Heureusement, l’accoudoir central cache un grand espace de rangement et il possible de placer ses lunettes en bas de la console centrale

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive interieur

Mercedes Classe C Coupe gps

A de multiples reprises, le GPS donnait des instructions de guidage farfelues (voir vidéo en fin d’article)

Une fois installé dans les jolis sièges réglables électriquement grâce aux commandes astucieusement déportées sur les panneaux de porte, la position de conduite est agréable, tout comme la prise en main du volant à trois branches. L’augmentation générale des dimensions (4,69 m de long, soit 9,5 cm de plus) profite à l’habitabilité en hausse. Néanmoins, les places arrière sont toujours réservées aux petits gabarits pouvant s’y faufiler (90,5 cm de garde au toit). Le coffre de 400 l ne fait pas partie des plus spacieux (les BMW Série 4 Coupé et Audi A5 Coupé offrent 465 l).

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive sieges Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive reglages siege Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive volant Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive places arriere

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive coffre

Malheureusement, le coffre ne peut pas s’ouvrir depuis l’extérieur. Il faut utiliser un bouton situé sur la portière du conducteur ou bien la télécommande

En somme, cet habitacle est plaisant avec ses touches argentées et sa certaine originalité le distinguant clairement de ses deux concurrents directs cités ci-dessus. La finition, de bonne facture, est certes légèrement inférieure, mais il n’y a pas de quoi de crier au scandale…

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive compteurs

La Mercedes Classe C Coupé laisse le choix entre quatre niveaux de finition (Base, Executive, Sportline et Fascination)

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive commodo bva

Les équipements de sécurité que sont l’avertissement de risque de collision et la détection de somnolence sont livrés de série

Mercedes Classe C Coupe camera recul

La caméra de recul est de qualité et très pratique grâce à sa fonction « vue à 360° » visible sur le côté gauche. De quoi faire oublier les angles de vision arrière offrant une mauvaise visibilité lors des manœuvres

Coupé étoilé tout confort ?

La première partie du roulage se déroulant sur les routes de Midi-Pyrénées se passe en compagnie de l’entrée de gamme diesel qui constituera probablement le cœur de gamme du marché français. Il s’agit donc du 220 d qui n’est pas du genre à se mettre en sourdine. Ce quatre-cylindres 2,2 l turbo que j’avais déjà rencontré sous le capot de l’Infiniti Q50 est particulièrement sonore, que ce soit au ralenti dans les embouteillages ou en circulant à plus vive allure. Heureusement que la boîte 9G-Tronic assez rapide permet d’évoluer à des régimes peu élevés ayant pour effet de limiter un peu les décibels.

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive compartiment moteur

Mercedes Classe C Coupe Executive 220 d conduite ville

Ce désagrément, fort dommage au regard de la présentation générale distinguée, mis de côté, je profite de la conduite à un rythme tranquille. Le châssis se montre bien équilibré et la suspension standard orientée vers le confort, quoique manquant un peu de débattement. Le comportement et les 170 ch ne se révèlent pas très démonstratifs. Les 400 Nm de couple disponibles de 1 400 à 2 800 tr/min auraient pu rendre les relances plus vigoureuses si le poids avait été un peu moins conséquent (1 615 kg).

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive dynamique Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive dynamique-3

Lorsque le moment de changer de configuration arriva, mon binôme et moi-même nous ne nous sommes pas fait prier pour troquer notre mécanique rugueuse contre un bloc carburant au sans plomb ! Ce 200 qui est un quatre-cylindres 2,0 l turbo devrait mieux coller à la philosophie d’un coupé d’une marque premium.

Mercedes Classe C Coupe 200 Executive dynamique-4

Bonne nouvelle, ce moteur de 184 ch et 300 Nm est nettement mieux éduqué en offrant souplesse et silence de fonctionnement. L’autre changement qui se fait immédiatement remarquer se situe du côté des amortisseurs désormais pilotés. Cette suspension pneumatique donne l’impression d’évoluer sur un coussin d’air au point que même les ralentisseurs costauds sont avalés en douceur. Nous voilà déjà davantage dans un esprit Mercedes !

Mercedes Classe C Coupe 200 Executive dynamique-2

Le sélecteur de mode de conduite « Dynamic Select » laisse le choix entre cinq profils (éco, confort, sport, sport+ et individuel). Dans les deux premiers cas, le moteur se met en roue libre à vitesse stabilisée afin d’économiser du carburant

Malgré la perte de 100 Nm de couple par rapport à la motorisation précédente, le pied droit dispose d’accélérations plus convaincantes avec moins d’inertie. Assis suffisamment bas, je décide d’augmenter la cadence tout en sélectionnant le mode sport. Celui-ci a pour effet de donner un peu plus de rigidité à la direction autrement trop légère à mon goût. La caisse est aussi un peu mieux maintenue, tandis que la mécanique et la boîte – une 7G-Tronic cette fois-ci – deviennent plus alertes. L’efficacité de l’auto ne peut être mise en défaut qu’en forçant le trait. Cependant, le conducteur aimant la sportivité derrière un volant restera sur sa faim tant le cocktail manque de saveur.

Mercedes Classe C Coupe 200 Executive dynamique

A noter que la 7G-Tronic est un peu moins performante tout en générant quelques à-coups supplémentaires par rapport à la 9G-Tronic plus récente

La vidéo de l’essai

Pour découvrir mon ressenti à chaud pendant l’essai, cela se passe dans la vidéo ci-dessous !

Ce qu’il faut en retenir

Les plus Les moins
– esthétique réussie, présentation intérieure propre à Mercedes
– confort de la suspension pneumatique
– bruit omniprésent du 220 d, insonorisation générale trop faible
– ergonomie, efficacité du GPS
– sensations gommées
– tarifs élevés
Modèles essayés Prix (hors options)
logo mercedes Mercedes Classe C Coupé 220 d 9G-Tronic
Mercedes Classe C Coupé 200 7G-Tronic
40 750 €
39 850 €
Modèles concurrents de la C 220 d
Prix (hors options)
logo bmw BMW-Serie-4-Coupe-430d-xDrive-circuit-sur-glace-3 BMW Série 4 Coupé 420d 190 ch BVA – 43 400 €
logo audi Audi A5 Coupé Audi A5 Coupé 190 ch BVA – prix non communiqué (42 590 € sur l’ancienne génération)
logo lexus Lexus RC 200t F Sport Executive avant-6 Lexus RC 300h 223 ch BVA – 49 990 €

L’agrément de conduite au second plan

Cette Mercedes Classe C Coupé disposant d’une belle plastique oublie quelque peu de donner du plaisir à son propriétaire. Il existe bien entendu des motorisations plus puissantes chapeautées par la sportive 63 AMG. Cela dit, les sensations demeurent trop lissées à bord de ce coupé – ce serait moins dérangeant sur une berline –, même si les 220 d et 200 correspondent aux niveaux de puissance parmi les plus modestes de la gamme. L’appétit en en carburant n’est pas des plus contenus. Il s’élève à environ 7 l/100 km de gazole. Rajoutez 1 à 2 l supplémentaires pour le bloc demandant du sans plomb.

Mercedes Classe C Coupe Sportline 220 d dynamique

La Classe C Coupé vous permettra de voyager loin à deux sans affoler les compteurs

S’offrir un coupé d’un constructeur haut de gamme s’accompagne forcément de tarifs salés. Si la Mercedes Classe C Coupé 220 d paraît moins onéreuse que ses rivales dans le tableau ci-dessus, elle a un déficit de puissance de 20 ch par rapport à ses compatriotes. La 250 d (204 ch) à 46 300 € serait plus indiquée pour cette comparaison. Il faudra par la suite passer la case options et s’alléger de quelques milliers d’euros afin d’obtenir une bonne configuration (voir exemples en galerie en fin d’article).

Fiche technique Mercedes Classe C 220 d 9G-Tronic

Informations générales
Commercialisation décembre 2015
Pays Allemagne
Carburant/énergie diesel
Prix du neuf 40 750 €
Mécanique
Cylindrée quatre-cylindres 2,2 l turbo
Puissance 170 ch de 3 000 à 4 200 tours/min
Couple 400 Nm de 1 400 à 2 800 tours/min
Transmission arrière (propulsion)
Performances
Vitesse max 234 km/h
0 à 100 km/h 7,5 s
Consommation cycle mixte : 4,1 l aux 100 km
Rejets de CO2 106 g/km
Poids et mesures
Poids à vide 1 605 kg
Dimensions L : 4,69 m / l : 1,81 m / h : 1,41 m
Réservoir 50 litres
Volume de coffre 400 litres
Pneumatiques AV/AR 225/50 R17 – 225/50 R17
Premier duel : la nouvelle Audi A5 face à la Mercedes Classe C Coupé

Premier duel : la nouvelle Audi A5 face à la Mercedes Classe C Coupé

Dévoilée il y a une dizaine de jours, l’A5 « II » arrivera dans les concessions en novembre. Voilà qui laisse un peu de répit à la nouvelle et ambitieuse Classe C Coupé, présente dans les showroom Mercedes depuis décembre. Mais nous n’avons pas résisté à la tentation de les confronter une première fois de manière virtuelle !

Design

Dans les deux cas, une source d’inspiration : la précédente génération chez Audi et la grande sœur S Coupé chez Mercedes. Mais on a d’un côté une nouvelle A5 qui a gagné du muscle et de l’autre une C Coupé très galbée. L’une se fait anguleuse, exprimant davantage la solidité et la rigueur germanique, l’autre mise sur les rondeurs, paraissant plus fluide et plus latine.

Audi A5 Coupé

Mercedes Classe C Coupe 220 d Executive 3-4 avant-7

Voilà qui donne des rivales bien distinctes, une bonne chose à une époque où certains trouvent que les nouvelles autos se ressemblent toutes. Il y aura les pros Audi, séduits par le côté plus nerveux de l’A5, ses hanches marquées, sa calandre abaissée et son capot plongeant, et qui trouveront la rivale trop molle. Ainsi que les pros Mercedes, attirés par l’élégance de la C Coupé, son dessin moins chargé et ses détails chics comme la calandre diamantée.

Avantage : aucun, chacun ses goûts !

Présentation intérieure

Les différences se poursuivent à l’intérieur. Le match des planches de bord a déjà pu être joué, car ces coupés reprennent la présentation des berlines dont ils dérivent. L’A5 emprunte celle de l’A4, avec un dessin très horizontal, sous forme de couches empilées. Voilà qui fera un sacré changement pour ceux qui roulent actuellement avec l’ancien modèle et son organisation très « verticale ».

Audi S5 Coupé

Mercedes-Benz C-Klasse Coupé C 300, Selenit Grau, Leder Cranber

L’aspect vertical se retrouve chez Mercedes, avec une large console centrale qui se prolonge entre les passagers. L’ambiance est moins aérienne mais dégage une impression de raffinement rare à ce niveau de gamme. La planche de bord a un sacré don d’adaptation : elle peut paraître sportive avec des couleurs foncées ou alors bourgeoise avec des tons clairs et des décors boisés. La tablette du système multimédia est toujours aussi mal intégrée… mais Audi ne fait pas mieux, avec un écran fixe qui semble envahissant. Le modèle des anneaux peut se faire plus technologique avec l’instrumentation numérique Virtual Cockpit.

Avantage : égalité

L’équipement

Forcément, deux voitures allemandes présentées à moins d’un an d’intervalle sont proches sur ce terrain là. Et au final, les équipements de sécurité qui distinguaient il y a peu les marques premium sont devenus aujourd’hui courants, à l’image de l’avertisseur d’angle mort, du régulateur de vitesse adaptatif, de l’alerte anticollision, de l’aide au créneau… La Mercedes ne se démarque pas vraiment, ne profitant pas encore des dernières friandises maison, réservées à la nouvelle Classe E.

Audi A5 Coupé

Mercedes-Benz C-Klasse Coupé (C 205) 2015 Mercedes-Benz C-Class

L’A5 bénéficiera d’aides plus poussées la rapprochant de la conduite autonome (aide dans les embouteillages, avertissement de sortie du véhicule). L’A5 promet aussi d’être plus connectée, pouvant être reliée à Internet via le réseau LTE et devenir un hot spot Wi-fi. Un pack « sécurité et service » est aussi annoncé. Il inclut des fonctions comme l’appel d’urgence ou les commandes à distance à l’aide d’un smartphone (mais ça, la Classe C peut aussi l’avoir).

Avantage : Audi

L’offre moteurs

Avec la tradition allemande d’étoffer petit à petit le catalogue moteurs, la Mercedes a pris une petite avance sur le développement de son offre. La gamme essence débute avec la C 180 dotée d’un quatre cylindres 156 ch. Viennent ensuite les C 200, C 250 et C 300 avec quatre cylindres 184, 211 et 245 ch. La C 400 chapeaute l’ensemble avec un V6 333 ch. Côté diesel, l’offre est plus restreinte avec les C 220 d et C 250 d de 163 et 204 ch.

Audi S5 Coupé

Mercedes-AMG C 63 S Coupé (C 205) 2015

Audi peut soutenir la comparaison chez les diesel, et fait même mieux sur ce point. Trois TDI sont déjà annoncés : le 2.0 190 ch et deux V6 3.0 de 218 et 286 ch. En essence, le choix est plus limité : il se fera entre deux variantes du 2.0 TFSI, de 190 et 252 ch.

La Mercedes a aussi de l’avance chez les sportives, avec trois AMG. La 43 reçoit un V6 367 ch tandis que les 63 et 63 S ont des V8 de respectivement 476 et 510 ch. En face, seule la nouvelle S5 a montré le bout de son capot. Elle est équipée d’un V6 de 354 ch. Il faudra attendre au mieux 2017 pour voir la RS5.

Avantage : Mercedes

Le bilan

On pouvait s’en douter : aucune ne prend vraiment l’avantage, les C Coupé et A5 se rendant coup pour coup . La différence pourrait plus se faire au volant… même si au final, avec ce type de produits, c’est plutôt l’image de la marque et l’univers associé qui font la différence. En clair, il y aura les inconditionnels de la marque aux anneaux d’un côté et les amateurs de la firme à l’étoile de l’autre.

Nouvelle Mercedes Classe E : jeu, set et malle

Nouvelle Mercedes Classe E : jeu, set et malle

Un peu facile ce jeu de mots, j’en conviens. J’ai été « aidé » par la forte actualité « tennistique » de ces derniers jours et la présence de Roger Federer à la présentation de cette nouvelle E break à Stuttgart. J’aurai pu aussi titrer « la nouvelle E fait le break ».

Pour déménagements chics

Plus sérieusement, la firme à l’étoile vient de lever le voile sur la version grand volume de sa nouvelle E, cinq mois après la première apparition de la berline. Une déclinaison importante pour les volumes de ventes, surtout auprès de la clientèle professionnelle.

Mercedes-Benz E-Class Estate (BR 213), 2016 Mercedes-AMG E-Class Estate (BR 213) 2016 Mercedes-Benz E-Class Estate (BR 213), 2016

Et du volume, il y en a aussi dans la voiture, ce qui est logique… et le but ! Mercedes annonce une capacité de chargement de 670 litres. Celle-ci peut être rapidement augmentée en repliant la banquette selon le format 40/20/40. La manœuvre peut être effectuée depuis la soute grâce à de simples boutons. Le volume monte alors à 1.820 litres.

De série, le hayon est électrique. En option, il peut s’ouvrir en glissant le pied sous le bouclier. Précision utile selon Mercedes : une europalette peut être chargée, un cas très rare dans un break particulier. On va dire que ce serait pratique pour des cavistes ! On imagine mal une palette chargée de sacs de ciment, surtout dans un habitacle aussi raffiné. La planche de bord, identique à la berline, dégage un luxe rare chez les routières. L’impression est évidemment renforcée par les photos officielles qui montrent des autos toutes options !

Déjà une AMG

Côté look, zéro surprise, entre la face avant reprise à la berline et la partie arrière semblable à celle de la Classe C break, avec des feux allongés aux coins arrondis. Petite particularité : une baguette de chrome relie les feux et les surlignent. Comme sur tous les breaks Mercedes, la troisième vitre latérale retombe légèrement, ce qui ramollit un peu le profil.

Mercedes-Benz E-Class Estate (BR 213), 2016 Mercedes-Benz E-Class Estate (BR 213), 2016 Mercedes-Benz E-Class Estate (BR 213), 2016

La gamme de motorisations débutera avec seulement trois blocs, mais sera rapidement étoffée, suivant une (désuète) tradition allemande. D’ici la fin de l’année, la E sera dotée de trois blocs essence et de trois blocs diesel. Les amateurs de sans-plomb choisiront entre E 200 184 ch, E 250 211 ch et E 400 4MATIC 333 ch. Pour le gazole, il y aura les E 200 d 150 ch, E 220 d 194 ch et E 350 d 258 ch. Il y aura aussi des versions sportives avec AMG. Une première vient d’être dévoilée, la E 43 avec bloc V6 biturbo 401 ch.

Mercedes s’attaque au X4 avec le GLC Coupé

Mercedes s’attaque au X4 avec le GLC Coupé

Ne rien montrer d’inédit dans un Salon ? Impensable pour Mercedes ! Heureusement, la tâche est aisée pour la firme à l’étoile : avec l’une des gammes les plus vastes du monde, il y a toujours un nouveau modèle, un restylage ou une nouvelle déclinaison à présenter. Trois semaines seulement après les débuts de la Classe C Cabriolet à Genève, voici donc à New York le GLC Coupé.

GLE Coupé en réduction

Certains rouspéteront en découvrant ce véhicule : la fameuse photocopieuse chère aux constructeurs allemands a de nouveau fonctionné ! Le GLC Coupé est très proche du GLE Coupé. Mais cela permet à ceux qui trouvent ce dernier beaucoup trop imposant (et cher) de se rabattre sur le nouveau venu.

Mercedes-Benz GLC Coupé, C253, 2016. Mercedes-Benz GLC Coupé, C253, 2016.

Le GLC Coupé mesure 4,73 mètres de longueur, 19 cm de moins que son grand frère. Par rapport au GLC normal, dont la face avant a été conservée, c’est 8 cm de plus. La silhouette rentre dans les canons de la catégorie, avec un toit qui plonge rapidement vers une courte malle très imposante. Entre les deux se trouve une lunette très inclinée.

La poupe reçoit d’énormes feux horizontaux, surlignés de chrome, un artifice dont on se serait bien passé. Le GLC Coupé viendra mettre des bâtons dans les roues du BMW X4 à partir de la rentrée. Chacun ses goûts, mais la silhouette du Mercedes apparaît plus harmonieuse et moins torturée. Elle est également plus lourde.

Hybride et AMG déjà au programme

La planche de bord est la même que celle du GLC… qui est déjà identique à celle de toutes les variantes de la Classe C. De sacrées économies d’échelle, mais pas grave, ce tableau de bord est bien dessiné et réalisé. La présentation se veut sportive. Avec la nouvelle inclinaison du pavillon, l’accès aux places arrière sera moins aisé. Mercedes ne chiffre pas la perte de garde au toit. Dans l’opération, le coffre perd plus de 50 litres, passant de 550 à 491 litres.

Mercedes-Benz GLC Coupé, C253, 2016. Mercedes-Benz GLC Coupé, C253, 2016.

La gamme de motorisations sera réduite au départ. Il y aura un modèle essence, le 250 avec bloc 211 ch. Pour le diesel, le choix se fera entre 220d et 250d de respectivement 170 et 204 ch. La boîte automatique 9 rapports et la transmission intégrale sont de série. Une version hybride rechargeable suivra, la 350e avec puissance cumulée de 320 ch. Il y aura aussi les sportives 43 et 63 AMG, à moteur V6 et V8.

La Mercedes Classe C enlève le haut à Genève

La Mercedes Classe C enlève le haut à Genève

Il n’y avait jamais eu de Classe C Cabriolet. Pourtant, il y a déjà eu des cabriolets basés sur la Classe C. Vous ne comprenez pas ? C’est simple : le CLK était dérivé de la C, et même l’actuelle E découvrable repose sur la base technique de sa petite sœur ! Mais ce n’est que la première fois dans la nomenclature de la marque qu’il y a une « Classe C Cabriolet » !

20 secondes pour décapoter

Cette variante est la suite logique du coupé, lancé en France en décembre. La famille C est ainsi au complet, deux ans après la présentation de la nouvelle berline.

Mercedes-AMG C 43 Cabriolet ( A 205 ) 2016 Mercedes-Benz C 220d 4MATIC Cabriolet Edition 1 ( A 205 ) 2016 Mercedes-Benz C 400 4MATIC Cabriolet, A 205, 2016

Avec ce modèle, la famille des cabriolets quatre places Mercedes s’agrandit par le bas… et la firme à l’étoile vise directement les BMW Série 3 et Audi A5 découvrables. Le prix de base dépassera les 40.000 euros… mais c’est trois fois moins que la Classe S Cabriolet à laquelle ressemble beaucoup la petite C ! De là à dire que c’est cadeau…

La C adopte un classique toit en toile. Un choix technique qui permet de conserver une très belle ligne, sans arrière-train immense. La capote est noire en version de base, mais il est possible d’opter en option pour du marron, du bleu ou du rouge. L’ouverture et la fermeture prend 20 secondes et peut s’effectuer en roulant jusqu’à 50 km/h.

De 156 à 367 ch

Le toit se replie de manière totalement automatique derrière la banquette, sous un couvre-capote très bien intégré à la silhouette. L’habitacle est cerclé par un épais décor couleur aluminium. Pour profiter des joies du plein air même par temps frisquet, Mercedes propose en option des sièges avec chauffage de nuque intégré. Le système Aircap, dans la baie du pare-brise, réduit les remous d’air.

Mercedes-Benz C 400 4MATIC Cabriolet, A 205, 2016 Mercedes-Benz C 220d 4MATIC Cabriolet Edition 1 ( A 205 ) 2016 Mercedes-Benz C 220d 4MATIC Cabriolet Edition 1 ( A 205 ) 2016

Avec un coffre dont le volume évolue de 285 à 360 litres, la C Cabriolet pourra vous emmener en week-end, au moins en couple. Les places arrière devraient davantage servir pour de petites balades improvisées, même si Mercedes indique fièrement que la garde au toit est supérieure de 12 mm à celle du coupé ! Mais la marque ne dit rien sur la largeur, point où cela coince souvent sur les découvrables.

La C Cabriolet débute sa carrière avec une large gamme de motorisations. Pour l’essence, il y a le choix entre le petit 1.6 156 ch (C 180), les 2.0 de 184, 211 ou 245 ch (C 200, C 250 ou C 350) et le V6 3.0 333 ch (C 400). Du côté du gazole, le bon vieux 2.1 officie pour les C 220 d et C 250 d de 170 et 204 ch. Que les sportifs se rassurent, des AMG sont au programme. Mais avant la 63, Mercedes commence « petit » avec la 43 à moteur V6 367 ch.

La nouvelle Mercedes Classe E dévoile déjà ses prix

La nouvelle Mercedes Classe E dévoile déjà ses prix

Huit jours après sa présentation officielle au Salon de Detroit (lire : Mercedes Classe E : le jeu des 7 erreurs), la nouvelle Classe E dévoile ses tarifs pour le marché français. Avis donc aux taxis qui voudraient passer commande pour recevoir leur exemplaire au plus vite !

Trois moteurs pour commencer

La marque allemande avait prévenu : la gamme de lancement est fort réduite, mais sera rapidement agrandie. La carrière de la nouvelle E débute avec trois motorisations. Les amateurs d’essence se contenteront de la E 200 avec quatre cylindres 184 ch.

Il faut débourser au minimum 47.350 € pour s'offrir la nouvelle Classe E.

Il faut débourser au minimum 47.350 € pour s’offrir la nouvelle Classe E.

Pour le diesel, le choix se fera entre E 220 d et E 350 d. La seconde est équipée d’un V6 de 258 ch tandis que la première inaugure un inédit bloc quatre cylindres 2.0 de 194 ch. A noter que ce moteur pourrait se retrouver sous le capot des Renault Espace et Talisman d’ici quelques mois. Toutes les versions de la E sont dotées d’emblée d’une boîte automatique 9 rapports. Avec 133 g/km de C02, la 350 d ne peut échapper à un petit malus de 150 €.

Le niveau de base plutôt généreux

La gamme comporte quatre finitions : Classe E, Executive, Sportline et Fascination. Le niveau de base évite les grosses pingreries et embarque en série le système de prévention des risques de collision avec freinage d’urgence assisté, le détecteur de somnolence, le dispositif de sécurité préventive Pre-Safe, le système d’appel d’urgence, la banquette arrière fractionnable, la climatisation automatique bi-zone, les rétroviseurs extérieur électriques et chauffants, la navigation ou encore les jantes alliage 17 pouces.

Avec l’Executive, on gagne l’éclairage d’ambiance, les sièges avant chauffants, l’aide au stationnement avant/arrière avec caméra 360°, le détecteur d’angle mort ou encore les projecteurs à LED. La Sportline a un équipement similaire mais reçoit le kit carrosserie AMG avec des boucliers inédits et des jantes de 19 pouces. Enfin le haut de gamme Fascination se dote de la peinture métallisée, du toit-ouvrant électrique, de l’affichage tête-haute, d’une sono Burmester mais aussi et surtout de l’instrumentation 100 % numérique avec écran HD 12,3 pouces.

Le ticket d’entrée en version E 200 est fixé à 47.350 euros. C’est nettement plus élevé qu’avec la précédente mouture qui débutait à 43.900 euros, mais avec une boîte manuelle à 6 rapports.

Les prix

Prix Mercedes Classe E 2016

Des voitures de WRC… totalement improbables !

Des voitures de WRC… totalement improbables !

Les fans de rallye trouvent le mois de janvier particulièrement long. C’est normal, puisque c’est le 21 janvier prochain que la saison 2016 du WRC s’ouvrira ! Pour patienter, voici quelques illustrations de voitures de rallye complètement insolites…

Des modèles que l’on ne verra sans doute jamais arpenter les spéciales

Le site internet Carwow a eu une idée loufoque : prendre des voitures de tourisme pour les transformer en voitures de rallye ! Il en découle une série de dessins très bien réalisés allant de la berline à la limousine en passant par le coupé.

L'Alfa Romeo Giulia parée pour du pilotage sur tous les terrains ! A noter qu'elle a aussi été imaginée en voiture de DTM

L’Alfa Romeo Giulia parée pour du pilotage sur tous les terrains ! A noter qu’elle a aussi été imaginée en voiture de DTM

La Mercedes Classe S est sans doute l’exemple le plus amusant ! Ce n’est pas du tout le genre d’auto prédisposée à aller labourer les spéciales. De quoi nous rappeler la 300SEL de 1971 ?

Mercedes-Classe S rallye

L’Alpine de rallye basée sur le concept Célébration est particulièrement séduisante. On rêve déjà de la voir inscrite au WRC ! Histoire de réitérer le succès de l’originale qui a gagné le Monte-Carlo en 1971 et 1973 ?

Alpine Celebration rallye

L’Audi TT qui gagne une rampe de phares, des passages de roue élargis et une aileron est également une réussite ! Un bon prétendant pour prendre la relève de l’Audi Quattro qui a remporté le titre constructeur du championnat du monde des rallyes de 1982 et 1984 ?

Audi-TT rallye

Malheureusement, toutes ces voitures resteront virtuelles, à l’exception peut-être de Alpine ? Qui sait…

Et vous, quel modèle imaginez-vous sur les spéciales ?

Mercedes Classe E : le jeu des 7 erreurs

Mercedes Classe E : le jeu des 7 erreurs

Lorsqu’un designer BMW croise un collègue de chez Mercedes, le premier ne peut cacher une petite jalousie vis à vis du second, lui avouant : « La chance ! Avec eux, tu dois être en week-end dès le jeudi soir ». Ce à quoi l’autre répond « Non, non, le vendredi. Mais, c’est vrai, il y a tellement de nouveautés dans les cartons que l’on est obligé de gagner du temps sur certaines avec la photocopieuse ».

Une ligne, trois tailles

On a rarement vu une nouveauté qui ressemble autant à ses sœurs ! Mais pourquoi Mercedes se priverait de la chose ? Le design de la grande Classe S étant réussi, autant le décliner sur différentes échelles. Le client va de toute façon n’acheter qu’une berline. Il choisira celle dont la taille lui convient… et qui rentre dans son budget.

Comme les autres Mercedes, la nouvelle E est proposée d'emblée avec un pack esthétique AMG.

Comme les autres Mercedes, la nouvelle E est proposée d’emblée avec un pack esthétique AMG.

Alors comment distinguer la E face aux C et S ? A l’avant, il faut se concentrer sur la signature lumineuse. Les projecteurs intègrent deux lignes lumineuses, un clin d’œil à l’époque où l’auto avait des doubles optiques. Dans le bouclier, les prises d’air sont reliées. A l’arrière, les feux ont une forme moins allongée. L’auto mesure 4,92 mètres de longueur (+ 4 cm).

Du tactile même sur le volant

A l’intérieur, c’est également le grand recyclage. Dire que Renault est montré du doigt pour faire de même avec les Mégane et Talisman. Evidemment, ici l’ambiance est nettement plus chic. Pour résumer, le haut de la planche de bord provient de la S, le bas de la C ! Les versions haut de gamme sont dotées de deux grands écrans 12,3 pouces en enfilade.

Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl

Il y a quand même de l’inédit ! La E est ainsi la première auto dotée d’un volant avec commandes tactiles. Par simple effleurement, le pilote navigue dans les différents menus de l’info-divertissement. Ce système complète des dispositifs désormais connus : pavé tactile au centre et commandes vocales. La présentation impressionne, avec des matériaux luxueux. L’éclairage d’ambiance propose un choix de 64 couleurs !

Diesel inédit

La E nouvelle génération débute sa carrière avec seulement deux motorisations quatre cylindres : un essence de 184 ch et un diesel inédit de 195 ch. Ce dernier, d’une cylindrée de 1.950 cm3, pousse vers la sortie le vieux 2.143 cm3. Viendra ensuite un diesel plus puissant, six cylindres de 258 ch.

Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl

Mercedes annonce également l’arrivée d’une déclinaison hybride plug-in, la 350e avec quatre cylindres essence associé un bloc électrique, le tout développant une puissance de 279 ch. L’autonomie en mode zéro émission est de 30 km. La gamme sera par la suite développée par le bas (diesel 150 ch) et le haut (six cylindres essence 333 ch).

Toujours plus d’équipements

Evidemment, la E met le paquet côté technologies… avec la nécessité pour le client de mettre la main au porte-feuille. L’auto fait un pas de plus vers la conduite autonome avec le Drive Pilot, un régulateur qui gère la vitesse et la distance avec un véhicule situé devant jusqu’à 210 km/h. Le véhicule est capable de changer de voie seul, à condition que le conducteur actionne le clignotant.

Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl Mercedes-Benz E-Klasse Limousine (W 213) 2016Mercedes-Benz E-Cl

La nouvelle E est également capable de se garer seule via une application sur téléphone, une fonction idéale quand les places sont étroites. Il sera aussi possible d’utiliser son smartphone comme clé. Côté sécurité, le système Pre-Safe, qui détecte l’imminence d’une collision et prépare l’auto à cela, s’enrichit de nouvelles fonctions. Par exemple, en cas de choc latéral, le conducteur et le passager sont déplacés vers le centre du véhicule. De plus, un signal sonore est diffusé pour préparer le système auditif au bruit de l’accident.

La nouvelle Classe E arrivera dans les concessions au printemps. Elle devra affronter dès l’automne la nouvelle BMW Série 5.

La nouvelle Mercedes Classe E s’échappe sur le Net !

La nouvelle Mercedes Classe E s’échappe sur le Net !

L’année a commencé il y a quatre jours… et voici déjà la première grosse fuite de 2016. Elle concerne Mercedes, un habitué du genre. Nous pouvions nous y attendre, car nous savions que la toute nouvelle Classe E était officiellement annoncée pour le 11 janvier.

La photocopieuse a encore frappé

C’est tout de même un sacré raté pour la marque, puisqu’une grosse collection d’images de l’auto s’est échappée sur la toile avec sept jours d’avance. Pour ne pas vous léser, alors que les photos se répandent à grande vitesse sur le Net, nous avons décidé de vous en proposer quelques unes, en attendant que Mercedes réagisse.

Ce n'est pas une erreur, il s'agit bien d'un modèle inédit !

Ce n’est pas une erreur, il s’agit bien d’un modèle inédit !

La nouvelle E s’intercale à merveille entre les C et S. Peut-être trop, tellement le design est proche. Le profil est quasiment identique à celui des sœurs. Pour reconnaître la E, il faudra se concentrer sur le design des prises d’air ou des feux arrière, moins étirés.

Du déjà vu aussi à bord

Même si elle est courante chez les constructeurs allemands, cette ressemblance entre les différents modèles atteint ici des records ! C’est fort dommage, d’autant que la E semble n’avoir plus de personnalité. La remarque est identique à l’intérieur, puisque la planche de bord fait un mix entre celles des S et C ! De la première, on retrouve la juxtaposition de deux écrans pour l’instrumentation et la navigation. De la seconde, la console centrale.

Mercedes Classe E - 1 Mercedes Classe E - 4

Aucune information technique n’a filtré pour le moment. La E garde une partie de mystère, même s’il n’y a aucune surprise à attendre. On pourrait être davantage intéressé par la découverte de la liste des équipements, puisque la routière de l’étoile devrait inaugurer des dispositifs inédits pour la marque. Certaines rumeurs évoquent un stationnement autonome, sans conducteur au volant.

Rendez-vous d’ici lundi prochain ! (Photo via carscoops.com).

Mercedes Classe E - 5 Mercedes Classe E - 2

Pour patienter d’ici 2016…

Pour patienter d’ici 2016…

Entre novembre et décembre, j’ai pu essayer trois voitures. L’occasion de vous en parler quelque peu d’ici la publication de leurs essais respectifs…

Trois décors… trois voitures…

Heureusement que le père Noël n’a pas consulté mon agenda ! En effet, j’ai pris un petit peu de retard sur la mise en ligne de mes derniers tests chers lecteurs. Il aurait pu me priver de cadeaux !… Plus sérieusement, voici ci-dessous une brève introduction pour les Audi A4, Renault Talisman et Mercedes Classe C Coupé. Une manière pour moi de vous faire patienter jusqu’à l’année prochaine et de me faire pardonner pour mon retard. 😉

Audi A4 : pas de prise de risque pour la n°1

L’A4 est incontournable chez Audi. Il s’agit tout simplement du modèle que la marque aux anneaux écoule le plus dans le monde. Non, ce n’est pas l’A3 ! Ne connaissant réellement que l’A8 parmi les berlines tricorps d’Ingolstadt, j’ai pu élargir mes connaissances pendant deux jours au volant de la cinquième génération de l’A4 aux alentours d’Aix-en-Provence. Si l’extérieur change peu, l’habitacle se veut ultra-soigné, tandis que les technologies embarquées foisonnent !…

Avec quelques détails, les designers ont réussi à faire en sorte que cette nouvelle A4 (ici en S line) en impose beaucoup plus !

Avec quelques détails, les designers ont réussi à faire en sorte que cette nouvelle A4 (ici en S line) en impose beaucoup plus !

Renault Talisman : changer de nom pour mieux rebondir ?

Contrairement à Arnaud – qui vous proposera aussi son « sommaire » de ses publications à venir –, je n’ai pas pu conduire la Laguna (souvenez-vous de son essai du break). Pour autant, j’étais très curieux d’essayer la Renault Talisman, cette grande berline qui vient la remplacer, sur les routes de Florence. En terme de design, c’est clairement une réussite ! L’intérieur est-il au top niveau ? Les quatre roues directrices sont-elles un gadget ?

Quoi de mieux qu'une route enneigée pour mettre en valeur votre Renault ?

Quoi de mieux qu’une route enneigée pour mettre en valeur votre Renault ?

Mercedes Classe C Coupé : séduire pour conquérir

Après un essai de la séduisante CLA Shooting Brake, je continue mon exploration de la marque étoilée par la Classe C Coupé. Une auto dont les lignes possèdent un très fort pouvoir de séduction, encore une fois ! Est-ce suffisant pour craquer pour ce coupé testé dans différentes configurations dans le sud ouest, à Toulouse ?

Etoile XXL sur calandre à diamants, la recette fonctionne toujours une fois appliquée à la dernière Classe C Coupé

Etoile XXL sur calandre à diamants, la recette fonctionne toujours une fois appliquée à la dernière Classe C Coupé

En espérant que vous êtes maintenant forts impatients de lire la suite (avec une vidéo à chaque fois) ! A très bientôt sur Abcmoteur chers lecteurs !

Mercedes SLC : la fin d’un cycle

Mercedes SLC : la fin d’un cycle

Je ne sais pas vous, mais moi je n’en peux plus… des nouveautés Mercedes. En 2015, la marque à l’étoile a enchainé les lancements et révélations à un rythme effréné, à nous en donner le tournis. Pêle-mêle, nous avons ainsi eu droit aux CLA Shooting Brake, GLE Coupé, GLE, Classe A restylée, Classe C Coupé (et sa variante AMG), Classe S Cabriolet, GLS, SL restylé… Et voici encore de l’inédit, le SLC.

Baroud d’honneur ?

Rassurez-vous, après on vous laisse tranquille… quatre semaines, avec la révélation le 11 janvier de la toute nouvelle Classe E. Derrière le nom inédit SLC se cache simplement un SLK restylé, qui a donc changé de patronyme pour se conformer à la nouvelle nomenclature Mercedes. C’est d’ailleurs la dernière modification au programme.

L'AMG troque le V8 contre un V6 turbo, moins puissant !

L’AMG troque le V8 contre un V6 turbo, moins puissant !

Avec un C à la place du K, la firme à l’étoile souhaite rattacher son petit roadster à la famille Classe C. Il a pourtant un gabarit plus proche de la A, mais le prestige de la compacte n’est pas le même ! Avec ce petit rafraîchissement, le SLC est reparti pour plusieurs années… avant de peut-être passer à la trappe. Il faut dire qu’il se fait très discret sur les routes.

Par petites touches

Le lifting est léger, se concentrant sur la partie avant. La calandre a été redessinée, avec des contours un peu plus arrondis. Elle gagne un habillage diamanté. Les optiques ont également été retouchées. Mais cela ne saute pas vraiment aux yeux. On remarque davantage le nouveau bouclier. A l’arrière, du classique, avec une signature lumineuse modernisée et un bouclier remodelé. Comme toutes les Mercedes, les versions hautes sont dotées d’un pack esthétique AMG.

Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015 Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015 Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015

A bord, sans surprise, c’est le service minimum. Le changement le plus visible est le volant. L’écran central a été agrandi. Le graphisme de l’instrumentation et quelques touches de la console centrale sont retouchées. Rien de bien extraordinaire. Mercedes signale la présence de nouveaux habillages et de cuirs inédits. Mais dans l’ensemble, comme pour le SL, je trouve que cet intérieur a pris un petit coup de vieux.

Gros changement pour l’AMG

Le SLC est doté d’un toit rigide escamotable, qui peut se replier en roulant jusqu’à 40 km/h environ. Comme le grand frère SL, il y a une petite nouveauté : la séparation dans la malle, entre bagages et espace pour le pavillon, se met en place automatiquement. L’appréciable toit en verre qui s’opacifie ou s’éclaircit en fonction des rayons du soleil est toujours de la partie.

Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015 Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015 Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015

Bonne nouvelle, le SLC sera plus abordable que le SLK… grâce à une nouvelle offre d’entrée de gamme. Sous la 200 essence de 184 ch prend place une 180 de 156 ch. Le SLC 300 reste à 245 ch. Côté diesel, une seule proposition, le 250 d de 204 ch.

Mais le plus intéressant se situe du côté de l’AMG. Horreur malheur pour certains, le petit roadster abandonne son V8 atmosphérique à l’ancienne contre un V6 turbo. Fait rare, la puissance est en baisse, avec 367 ch au lieu de 421 ! Le nouveau nom est SLC 43 AMG. Limitée électroniquement à 250 km/h, cette version passe de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes.

Les carnets de commandes seront ouverts mi-janvier.

Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015 Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015 Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015 Mercedes-Benz SLC, R 172, 2015

Mercedes SL : ne m’oubliez pas

Mercedes SL : ne m’oubliez pas

Je ne sais pas vous, mais moi, le SL je l’avais totalement oublié ! Il est vrai que Mercedes nous abreuve d’un flot continu de nouveautés et le grand roadster de la marque n’avait pas fait parler de lui depuis trois ans. Surtout, il a été éclipsé par l’arrivée des Classe S Coupé et Cabriolet, et dans une autre mesure, par la GT.

Visage inspiré de la GT

La carrière du précédent SL ayant été particulièrement longue (douze ans), il devrait en être de même pour celui-ci. Pour tenir le coup, le SL génération R231 s’offre un premier lifting, d’importance. Toute la face avant a ainsi été modifiée, capot et ailes compris.

Si les AMG restent à 585 et 630 ch, les modèles classiques voient leur puissance augmenter.

Si les AMG restent à 585 et 630 ch, les modèles classiques voient leur puissance augmenter.

Changement le plus visible : une calandre verticale qui « s’évase vers le bas » selon les mots de la firme allemande… et qui fera débat. Certains aimeront, d’autres détesteront. J’avoue que je penche plus vers la deuxième option, trouvant que cette bouche donne un air grimaçant à la voiture. Les optiques ont été redessinées, avec une forme d’amande, qui n’est pas sans rappeler le regard de la GT.

Programme minimum à bord

Les boucliers sont inédits (pour la version classique et le pack AMG)… et un peu chargés esthétiquement. Au niveau du profil, on remarque des ouïes agrandies. La partie arrière a été moins retouchée. Les yeux entrainés noteront le nouvel habillage des feux. Par ailleurs, Mercedes indique que le choix de jantes 19 pouces s’est « considérablement » agrandi. La palette de couleurs accueille aussi deux teintes inédites : Bleu Brillant et Gris Sélénite.

Mercedes-Benz SL, R 231, 2015 Mercedes-AMG SL, R 231, 2015 Mercedes-AMG SL, R 231, 2015

Pas de grand changement à l’intérieur. Là aussi, il y aura ceux qui approuvent et les autres. Personnellement, je trouve que la planche de bord du SL, si elle reste bien dans les canons actuels de Mercedes, a pris un coup de vieux. Parmi les modifications, citons le volant, le fond des compteurs ou encore les commandes de la console centrale… partagées avec de nombreuses Mercedes, dont la Classe A !

Nouvelle « entrée » de gamme

Le SL est doté d’un toit rétractable en dur, une solution technique de plus en plus abandonnée par la concurrence. Mercedes a tenu à améliorer le système, puisqu’on peut ouvrir ou fermer le toit en roulant jusqu’à 40 km/h. La séparation dans le coffre pour loger le pavillon se met en place de manière automatique.

Mercedes-AMG SL, R 231, 2015 Mercedes SL - 17 Mercedes-AMG SL, R 231, 2015

Du côté des moteurs, il y a du neuf. La version d’entrée de gamme 350 laisse la place à une 400, dont le V6 3.0 développe 367 ch (333 ch précédemment). Au dessus, le SL 500 à moteur V8 4.7 passe de 435 à 455 ch. Deux versions AMG sont ensuite proposées.

Rendez-vous en 2016

Pas de changement pour elles : la 63 cache sous son long capot un V8 5.5 de 585 ch tandis que la 65 reçoit un V12 6.0 de 630 ch. Cette dernière version délivre un couple digne d’un camion : 1.000 Nm ! A noter que les modèles « classiques » héritent d’une nouvelle boîte automatique 9 rapports. Pour les AMG, la boîte 7 rapports est promise plus réactive.

Mercedes-AMG SL, R 231, 2015 Mercedes-AMG SL, R 231, 2015 Mercedes-AMG SL, R 231, 2015

En bonne Mercedes, le SL met le paquet sur les équipements : aide au parking automatique, alerte anticollision, freinage automatique avec détection de véhicule en approche dans les carrefours, régulateur de vitesse adaptatif… La connectivité est mise à jour, avec la compatibilité Apple Car Play, qui permet de relier au mieux son iPhone.

Les livraisons du nouveau SL débuteront en avril 2016.

Mercedes GLS : transporteur de troupes

Mercedes GLS : transporteur de troupes

Actuellement, les constructeurs nous aident à trouver des petits jeux de mots pour nos titres avec le nom de leurs véhicules. Ainsi, après la Toyota S-FR, voici la Mercedes GLS ! Mais bien sûr, rien à voir avec la société spécialisée dans la livraison de colis.

La Classe S SUV

Il s’agit du nouveau nom du GL, qui est une version allongée du ML. Comme ce dernier, devenu GLE, le GL change de patronyme à l’occasion de son restylage, Mercedes souhaitant simplifier sa gamme. Ainsi, tous ses SUV (sauf l’inclassable G) ont désormais un nom qui commence par GL auquel on ajoute la lettre de la berline correspondante. Le GLS est donc la Classe S SUV.

Le nouveau GLS fera ses débuts au Salon de Los Angeles.

Le nouveau GLS fera ses débuts au Salon de Los Angeles.

Si niveau raffinement et débauche technologique, on est loin de la limousine, côté gabarit, le compte y est avec une longueur de 5,13 m, une largeur de 1,93 m et une hauteur de 1,85 m ! Un pachyderme sur roues plus conçu pour les lignes droites américaines que les départementales françaises.

Nouveau visage

Le lifting est important au niveau de la face avant. Toute la proue change, avec des optiques plus arrondies, une calandre dont les baguettes englobent le logo ou encore un élément chromé dans le bouclier.

Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015 Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015 Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015

A l’arrière, les changements sont nettement plus discrets ! Les plus observateurs remarqueront l’habillage des feux modifié. Comme sur le reste de la gamme Mercedes, un pack AMG est disponible, avec des boucliers plus sportifs, des jantes de 21 pouces ou encore des marchepieds latéraux.

Jusqu’à 585 ch

A bord, la plus grande modification est visible en haut de la console centrale. Un nouvel écran 8 pouces fait son apparition, avec un look imitant une tablette. Mais il n’est pas tactile. Il se commande via une molette et un pavé qui, lui, est tactile. Le volant est inédit tandis que les compteurs ont été redessinés. Avec ses dimensions généreuses, le GLS embarque sans souci sept personnes et le volume du coffre varie de 680 à 2.300 litres.

Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015 Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015 Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015

La gamme de motorisations comporte toujours quatre offres. Le diesel ne bouge pas, avec 258 ch (GLS 350 d). L’entrée de gamme essence (GLS 400) conserve un V6 de 333 ch. La version 500 voit son V8 gagner 20 ch, à 455 ch. Enfin, la variante sportive 63 AMG grimpe de 557 à 585 ch . Le couple de 760 Nm est disponible dès 1.750 tr/min. Tous les modèles ont une boîte automatique à 9 rapports, sauf l’AMG qui reçoit une 7 rapports.

Les livraisons débuteront en mars 2016.

Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015 Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015 Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015 Mercedes-Benz GLS, (X 166), FL 2015

Les duels inédits de 2016 : Mercedes C Coupé AMG contre BMW M4

Les duels inédits de 2016 : Mercedes C Coupé AMG contre BMW M4

Dernier épisode de notre série d’octobre, avec laquelle Abcmoteur vous a donné un avant-goût des grands matchs de 2016, entre une nouveauté qui vient d’être dévoilée à Francfort et sa plus grande rivale. L’occasion de voir « sur le papier » qui part avec une longueur d’avance. Après les rencontres Mégane/308, Tiguan/Kadjar, Q30/A3, F-Pace/Macan, voici un combat de sportives prêtes à cramer du pneu !

Design

C’est une bonne chose : ces deux coupés ne se ressemblent pas. Ils auront ainsi chacun leurs adeptes. Ceux qui aiment les sportives discrètes et élégantes pencheront du côté de Mercedes. Ceux qui préfèrent un aspect plus musclé iront chez BMW.

Mercedes C Coupe AMG BMW M4

La Classe C Coupé AMG s’inspire de sa grande sœur Classe S, avec des formes galbées et épurées. Evidemment, quand on la regarde, on se doute qu’elle n’est pas du genre sage, avec sa large prise d’air traversée par une lame ou son diffuseur qui intègre quatre sorties d’échappement. Plus « ronde », elle fait un peu moins tape à l’œil que sa rivale, du moins en version de base, sans les packs esthétiques.

Présentation intérieure

Chez Mercedes, comme chez BMW, petite déception au niveau de la présentation. Non pas qu’elle manque de soin, mais plutôt de distinction par rapport aux autres modèles de la gamme. D’autant qu’il est permis aux propriétaires de modèles « normaux » d’avoir un look intérieur similaire, notamment chez BMW avec la finition M Sport. Il devient difficile de dire ce que les AMG ou M ont vraiment de spécifique, à part les sièges et le volant.

interieur nouvelle bmw m4 2014

Mercedes-AMG C 63 S Coupé (C 205) 2015

Comme pour l’extérieur, les C AMG et M4 ont un univers bien distinct… tout est donc question de goût. A bord de la Mercedes, on trouve des aérateurs ronds, une console centrale qui se prolonge entre les occupants avant et un écran mal intégré. Chez BMW, la présentation reprend les codes traditionnels de la marque : console orientée, instrumentation « plate » sur fond noir…

Equipements techniques

Honnêtement, ici, on se fiche de comparer la liste des équipements de confort, même si à la vue des tarifs pratiqués (82.300 € la M4, 94.100 € la C), les pingreries seront inacceptables. Nous préférons nous concentrer sur les équipements plus techniques… et les deux rivales font jeu égal.

BMW M4 2014 - 10

Mercedes-AMG C 63 S Coupé (C 205) 2015

Modernes, elles proposent toutes deux des suspensions et une direction avec différents modes de réglages. Elles se dotent aussi d’un différentiel sur l’essieu arrière ou d’un contrôle de trajectoire entièrement déconnectable. Côté frein, le carbone céramique existe sur les deux véhicules, mais est réservé à la variante S chez Mercedes (510 ch).

Moteur et performances

Comme les C 63 berline et break, le coupé est doté d’un bloc V8 4.0 biturbo, emprunté à la supercar GT. Il développe en configuration de base 476 ch. Une version S de 510 ch est également au programme, mais on se basera sur les chiffres de la première pour faire la comparaison avec la BMW, qui plafonne à 431 ch. La bavaroise est dotée d’un six cylindres en ligne 3.0 biturbo.

BMW M4 2014 - 2

Mercedes-AMG C 63 S Coupé (C 205) 2015

Chez Mercedes, le couple culmine à 650 Nm et la boîte est automatique avec 7 rapports. Pour BMW, le couple maxi est de 550 Nm. Mais la marque à l’hélice laisse le choix entre boîte manuelle 6 rapports ou automatique 7 rapports. Dans les deux cas, la vitesse maxi est limitée électroniquement à 250 km/h. Pour passer de 0 à 100 km/h, léger avantage à la Mercedes, qui met 4,0 secondes, soit un dixième de moins que la BMW avec boîte auto (4,3 secondes en manuel). Les deux autos envoient leur fougue aux seules roues arrière.

Verdict

Cette fois, nous avons décidé de ne pas accorder un avantage dans les différentes catégories, il serait impensable de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Pourquoi ? D’une part, la raison, ces deux véhicules ne pouvant vraiment s’affronter que sur routes et pistes. Et d’autre part, la passion, avec deux blasons qui ont leurs aficionados et leur façon de voir le coupé sportif : élégant, puissant mais facile à vivre chez Mercedes ; plus voyant et vivant chez BMW. Sans les conduire, vous avez ainsi peut être déjà choisi votre camp.

Vécu : il y a un an, j’ai acheté une Mercedes

Vécu : il y a un an, j’ai acheté une Mercedes

Cela fait un an que je vous le cache, je ne peux vivre davantage dans le mensonge. Voilà, cher lecteur, je roule en Allemande. Et non, je ne suis pas un « journaleux » à la solde des constructeurs germaniques, un vendu, un salaud… J’ai roulé français avant cela, d’abord avec la vieille 106 1.1 de papa/maman puis avec mon premier achat personnel, une Clio 4 Estate collaborateur, et cela peut très bien arriver de nouveau si un produit tricolore me fait de l’œil.

Mais je n’ai pas su résister à la tentation d’un gros plaisir, que beaucoup trouveraient déraisonnable en rapport de mon jeune âge (24 ans lors de la livraison). Evacuons vite cela, chacun fait bien ce qu’il veut de ce qu’il gagne !

Mercedes-GLA-4

Au moment de l’achat de la Clio, une Classe A d’occasion me faisait envie… mais j’ai voulu être raisonnable (et j’ai pensé à l’assurance). 14 mois plus tard, je succombe et franchis le pas. Je regarde d’abord les A en occasion récente mais le GLA me titille, effet nouveauté oblige. Les modèles de garage qui rentrent dans mon budget filent comme des petits pains sur la Centrale. Face à une proposition commerciale honnête (2.000 € de remise et carte-grise offerte), je me laisse tenter par du neuf.

C’était il y a un peu plus d’un an et je ne regrette pas cet achat dans la mesure où j’aime toujours autant ma voiture, à l’étoile valorisante. Mais autant le dire tout de suite, je suis déçu par l’expérience d’un premium… qui ne l’est pas du tout. Je ne parle pas de qualité (et encore…), mais quand on achète un blason (car oui il est question de cela, je ne le nie pas), on attend un service en conséquence. Et là, le compte n’y est pas.

Je suis conscient que je n’ai pas acheté une Classe S à 100.000 €. J’ai opté pour l’un des plus petits modèles de la marque… mais pour moi, cela reste une Mercedes, et un client de l’étoile, peu importe le modèle, devrait à mon goût être bichonné. Loin de moi l’idée d’être snob : un client de Renault doit aussi été traité avec soin (d’autant qu’un nouvel Espace coûte plus cher qu’un GLA), mais il faut reconnaître qu’on en espère davantage avec une marque luxueuse.

Mercedes-GLA-3

Cela commence par un vendeur qui ne pense pas à tout. Certes, le mien a bien compris que je savais ce que je voulais, à force d’avoir passé du temps sur le configurateur. La commande fût donc vite établie. Mais dans l’excitation on oublie des détails et c’est là que le vendeur n’est pas à son affaire. Exemple précis : chose toute bête, supprimer les monogrammes sur le hayon est gratuit mais n’est pas systématiquement proposé (à la vue du nombre de Classe A pack AMG qui ont un monogramme 180 CDI sur le coffre, je suis loin d’être isolé). Coup de fil le lendemain, il est encore temps d’ajouter cela.

Ayant profité d’une « opportunité », le délai de livraison est riquiqui : quatre semaines seulement (presque louche !). Le grand jour est alors arrivé. On me reçoit… sans attention particulière. Ne souhaitant pas un café, on me propose en échange un verre d’eau tiré de la bonbonne à coté. C’est la personne dédiée à la présentation de l’auto dans ses moindres détails qui s’occupe d’abord de moi. Très compétente et agréable (elle me confiera sa surprise de livrer du neuf à un si jeune homme). Puis une secrétaire fait les papiers. Et… c’est tout, circulez, au revoir.

Je n’attendais pas une cérémonie avec le maire de la commune et les confettis. Mais rien n’est venu spécialement agrémenter la remise de clés (avec d’ailleurs des portes-clés assez cheap). Quand plus tard je découvre sur le Twitter d’un collègue qu’il a reçu lors de la livraison de sa Skoda une bouteille de champagne, je l’ai eu encore plus mauvaise.

Mercedes-GLA-2

Mais tout cela est évidemment vite oublié face à l’excitation de prendre les commandes de son premier véhicule neuf, qui plus est un premium. Aucune surprise au volant, cela reste un 136 ch diesel, mais c’est un vrai bonheur !

Au cours de l’hiver, quelques jours après m’avoir apporté une carte de vœux personnalisée de mon vendeur (délicate attention, enfin), le facteur sonne, un courrier avec accusé de réception à la main : un rappel pour une vérification dans les entrailles du moteur. Cela peut arriver, bien qu’étonné car j’ai un bloc connu chez Mercedes et pas spécialement récent (le 200 CDI). Dommage que dans le garage Mercedes où je me rends (qui n’est pas celui où j’ai acheté la voiture suite à un déménagement), on ne me prête pas de voiture gratuitement. C’est payant à la journée, même quand c’est pour un rappel…

Les mois passent sans encombre jusqu’à l’apparition de quelques grésillements de mobilier à divers endroits de l’habitacle. Voilà qui pour moi est… intolérable, tout simplement, dans une Mercedes. Que tel matériau soit dur, je m’en fiche un peu, mais pas des bruits de ce genre, vite agaçants. Ma Clio 4 avait une qualité de matériaux déplorable, mais au bout de 20.000 km, elle ne m’avait pas spécialement gratifié de bruits de mobilier.

Mercedes-GLA-1

La première année se termine avec la fameuse révision, celle où l’on s’allège d’une coquette somme (et encore, j’ai été plutôt agréablement surpris avec « seulement » 217 €, l’avantage d’un garage dans une petite ville) mais où on a l’impression que rien n’est spécialement fait pour justifier un tel prix. Mais ça encore, ce n’est pas vraiment propre à Mercedes. Une fois de plus, le service n’est pas premium (« on vous l’a lavé »… oui, chez Renault aussi on m’a lavé ma Clio au moment de la révision à 60 € et c’était mieux fait que ça).

Au final, tout n’est évidemment pas déception. J’aime le design de cette voiture, ses bonnes qualités routière ou encore sa conso contenue. Je ne regrette pas même si ce texte pourrait laisser croire le contraire.

Mais, trop naïf sûrement, je pensais qu’acheter une Mercedes, c’était rentrer dans un univers à part, accéder à quelques avantages… il n’en est rien. Le seul vrai avantage du premium dans mon cas, je pense le sentir au moment de la revente, où j’espère une décote bien moins importante que celle de ma Clio. Après si c’était à refaire, j’hésiterais. Une autre étoile pourrait me tenter, mais je ferai bien comprendre à mon vendeur que j’attendais mieux de la marque et que ça va jouer dans les négociations !

Ces nouveautés qui ressemblent à d’autres modèles

Ces nouveautés qui ressemblent à d’autres modèles

Nous avons tous connu dans nos vies la fameuse sensation de « déjà vécu » : un moment qu’on a l’impression d’avoir déjà connu à l’identique. Je ne l’ai pas rencontré lors de ma visite de Francfort, mais en revanche sur de nombreux stands, j’ai eu des impressions de déjà vu !

Plusieurs nouveautés dévoilées lors du show allemand m’ont fait penser à d’autres véhicules, bien souvent de futurs rivaux. Heureusement, on est loin du clonage façon constructeurs chinois. Ici, les comparaisons se font pour quelques éléments de design à l’extérieur ou à l’intérieur. Petit inventaire de ces similitudes.

Mercedes GLC

Il n’est pas question ici de pointer les mimétismes avec des véhicules de la même famille. Si certains s’agacent de voir les constructeurs user de la photocopieuse au sein de leur gamme, la pratique est tout à fait compréhensible : elle donne de la cohérence à un ensemble de modèles arborant le même logo. On ne reprochera donc pas au GLC de n’être qu’une Classe C break relevée !

Mais le nouveau SUV compact de Mercedes, qui pousse vers la sortie le peu gracieux GLK, nous fait songer de profil à un autre véhicule, concurrent : l’Audi Q5. La ressemblance se situe au niveau du vitrage latéral, avec une troisième vitre qui forme une pointe semblable. La bande de carrosserie autour de la lunette est également proche. Volontaire ?

Mercedes GLC - Audi Q5

Alfa Romeo Giulia

La nouvelle berline d’Alfa, on peut presque la résumer par « j’aime ou je déteste », même si je vous conseille vivement de la voir en réel avant de vous faire un avis définitif. Lors de la publication des premières photos officielles, de nombreux internautes ont pointé les ressemblances avec différentes autos. De profil, l’allure générale fait fortement penser à celle qui sera la cible numéro 1 de l’italienne : la BMW Série 3.

Au niveau de l’arrière, les feux renvoient à plusieurs véhicules : la Kia Optima pour le côté étiré dans les ailes ou la nouvelle Skoda Superb au niveau de la découpe vers la malle. Plus flatteur, le bouclier de cette version Quadrifoglio a de faux airs de Maserati.

La planche de bord n’échappe pas aux comparaisons. Pour elle, c’est Audi qui revient plusieurs fois en tête, avec par exemple un volant qui intègre un bouton de démarrage comme sur la nouvelle R8. Les commandes au niveau du levier de vitesses font également fortement penser aux productions des anneaux.

Alfa Giulia

Kia Optima

De même qu’on ne reproche pas au GLC de ressembler fortement à sa sœur Classe C, on ne critiquera par Kia d’avoir dessiné une nouvelle Optima très proche de sa devancière. Le mimétisme est tel que beaucoup s’y perdent. En revanche, à bord, les designers de la firme coréenne se sont inspirés d’une autre marque.

Les habitués l’auront deviné : cette nouvelle Optima fait furieusement penser la BMW Série 5. Et ce n’est pas seulement le dessin orienté de la console centrale qui peut être pointé du doigt : la forme des commandes est également très bavaroise ! Autre véhicule qui nous vient à l’esprit : la Mazda 6.

Kia Optima BMW Série 5

Infiniti Q30

La marque coréenne attend énormément de sa première compacte, qui doit enfin faire décoller les ventes de la firme en Europe. La Q30 est dérivée de la Mercedes Classe A… et partage beaucoup de pièces visibles à l’intérieur. En revanche, l’extérieur est 100 % inédit, avec les codes de style Infiniti : custode en forme de virgule, large calandre aux contours en arc de cercle…

Mais de ¾ avant, la Q30 ressemble fortement à la Mazda 3. Points de ressemblance : les ailes fortement galbées avec une nervure qui plonge dans les portières ou encore les optiques étirées le long du capot reliées à la calandre par du chrome.

Infiniti Q30 Mazda 3

Renault Mégane

La nouvelle Mégane ressemble d’abord… à sa grande sœur Talisman, et pour Renault, c’est entièrement voulu. L’idée est de faire monter en gamme la voiture. Mais sous certains aspects, l’auto fait aussi songer à d’autres véhicules. De 3/4 arrière, elle a un petit côté Seat Leon.

La forme du vitrage latéral évoque aussi, avec une deuxième vitre qui remonte, le Mercedes GLA. Autre auto qui nous vient à l’esprit avec cet effet de style, bien moins glamour : la première Toyota Auris !

Renault Mégane GLC Auris