C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Je ne sais pas vous, mais moi, le SL je l’avais totalement oublié ! Il est vrai que Mercedes nous abreuve d’un flot continu de nouveautés et le grand roadster de la marque n’avait pas fait parler de lui depuis trois ans. Surtout, il a été éclipsé par l’arrivée des Classe S Coupé et Cabriolet, et dans une autre mesure, par la GT.
Visage inspiré de la GT
La carrière du précédent SL ayant été particulièrement longue (douze ans), il devrait en être de même pour celui-ci. Pour tenir le coup, le SL génération R231 s’offre un premier lifting, d’importance. Toute la face avant a ainsi été modifiée, capot et ailes compris.
Changement le plus visible : une calandre verticale qui « s’évase vers le bas » selon les mots de la firme allemande… et qui fera débat. Certains aimeront, d’autres détesteront. J’avoue que je penche plus vers la deuxième option, trouvant que cette bouche donne un air grimaçant à la voiture. Les optiques ont été redessinées, avec une forme d’amande, qui n’est pas sans rappeler le regard de la GT.
Programme minimum à bord
Les boucliers sont inédits (pour la version classique et le pack AMG)… et un peu chargés esthétiquement. Au niveau du profil, on remarque des ouïes agrandies. La partie arrière a été moins retouchée. Les yeux entrainés noteront le nouvel habillage des feux. Par ailleurs, Mercedes indique que le choix de jantes 19 pouces s’est « considérablement » agrandi. La palette de couleurs accueille aussi deux teintes inédites : Bleu Brillant et Gris Sélénite.
Pas de grand changement à l’intérieur. Là aussi, il y aura ceux qui approuvent et les autres. Personnellement, je trouve que la planche de bord du SL, si elle reste bien dans les canons actuels de Mercedes, a pris un coup de vieux. Parmi les modifications, citons le volant, le fond des compteurs ou encore les commandes de la console centrale… partagées avec de nombreuses Mercedes, dont la Classe A !
Nouvelle « entrée » de gamme
Le SL est doté d’un toit rétractable en dur, une solution technique de plus en plus abandonnée par la concurrence. Mercedes a tenu à améliorer le système, puisqu’on peut ouvrir ou fermer le toit en roulant jusqu’à 40 km/h. La séparation dans le coffre pour loger le pavillon se met en place de manière automatique.
Du côté des moteurs, il y a du neuf. La version d’entrée de gamme 350 laisse la place à une 400, dont le V6 3.0 développe 367 ch (333 ch précédemment). Au dessus, le SL 500 à moteur V8 4.7 passe de 435 à 455 ch. Deux versions AMG sont ensuite proposées.
Rendez-vous en 2016
Pas de changement pour elles : la 63 cache sous son long capot un V8 5.5 de 585 ch tandis que la 65 reçoit un V12 6.0 de 630 ch. Cette dernière version délivre un couple digne d’un camion : 1.000 Nm ! A noter que les modèles « classiques » héritent d’une nouvelle boîte automatique 9 rapports. Pour les AMG, la boîte 7 rapports est promise plus réactive.
En bonne Mercedes, le SL met le paquet sur les équipements : aide au parking automatique, alerte anticollision, freinage automatique avec détection de véhicule en approche dans les carrefours, régulateur de vitesse adaptatif… La connectivité est mise à jour, avec la compatibilité Apple Car Play, qui permet de relier au mieux son iPhone.
Les livraisons du nouveau SL débuteront en avril 2016.
ouvert ou fermé il est très agréable à regarder avec un bel équilibre de profil . le plus difficile sera le choix du moteur ! et le volume des options car chez eux l’emprunt porte plus sur les options que le prix de l’auto ( ramené au poids ) .
Ah pour ma part je digère pas trop l’arrière et l’avant serait plus joli sans ce trait de couleur qui traverse le bouclier…