Avez-vous déjà imaginé croiser une Jaguar F-Type animée par autre chose qu’un V6 ou bien un V8 ? C’est pourtant un scénario à prévoir à partir de l’année prochaine…
Le charme de l’Anglaise opèrera-t-il toujours ?
Les constructeurs ont beau camoufler leurs prototypes de développement qu’ils testent sur route ouverte, il leur est impossible de supprimer la sonorité des moteurs. C’est en entendant passer une F-Type bariolée que des photographes espions ont compris qu’une modification de taille avait eu lieu sous le long capot du coupé britannique.
En effet, les clichés publiés par Autoevolution ne montrent pas une F-Type équipée de son V6 3,0l ou encore du guttural V8 5,0l (lire notre essai). Il s’agit d’un plus banal quatre-cylindres turbo d’après la bande-son. Ce serait donc un dérivé du bloc de 2,0 l et 240 ch équipant la XE 25t (lire notre essai). Bien entendu, il est fort probable que les ingénieurs de la marque ajoutent du caractère et de la puissance à ce moteur afin qu’il puisse offrir des performances suffisantes au Félin.
Si l’Anglaise souhaite se mettre en position frontale par rapport au Porsche 718 Cayman ayant récemment cédé à la suralimentation, elle devra sortir au moins 300 ch de son « 4 pattes ». L’autre option serait que cette motorisation vienne compléter l’offre actuelle par le bas et proposer trois types de moteur différents. L’hypothèse paraît tout de même peu probable en raison des coûts engendrés.
Exit les quatre sorties du V8 et la double sortie centrale du V6 pour un unique tube moins sexy il faut l’avouer…
Pour en savoir plus, il faudra patienter jusqu’en 2017. La Jaguar F-Type restylée pourrait se découvrir en coupé et en roadster à l’occasion du salon de Genève se tenant au mois de mars. Tout comme chez Porsche, nous recommandons aux mélomanes d’acquérir les exemplaires précédant le restylage pour profiter au maximum des vocalises de la mécanique…
Oubliez le badge R-S, les Jaguar les plus épicées se nommeront désormais SVR, une appellation commune avec Land Rover. Chez le félin, c’est la très désirable F-Type (lire notre essai) qui en profite en premier, aussi bien en coupé qu’en cabriolet.
Jusqu’à 322 km/h
Mais trêve de bavardages, regardons ce que la firme britannique a glissé sous le capot ! La SVR reprend le V8 5.0 suralimenté de la R et bénéficie d’une poignée de chevaux supplémentaires. La puissance passe ainsi de 550 à 575 ch. Le couple est porté de 680 à 700 Nm, disponible entre 3.500 et 5.000 tr/min.
La boîte est toujours une Quickshift 8 rapports, mais Jaguar précise qu’elle a été retravaillée. A noter que la SVR est dotée d’office de la transmission intégrale. En coupé ou cabriolet, il faut le même temps pour passer de 0 à 100 km/h : 3,7 secondes. C’est 0,4 seconde de mieux que la R ! La vitesse maxi du coupé est de 322 km/h, celle du roadster 314 km/h.
En bonne sportive, la SVR fait attention à son poids. Par rapport à la R, 25 kilos ont été gagnés… voire même 50 avec un pack optionnel qui comprend un toit en fibres de carbone et des freins carbone/céramique (disques avant et arrière de respectivement 398 et 380 mm, étriers six et quatre pistons). L’auto est équipée de pneus Pirello P Zero, 265/35 ZR20 à l’avant et 305/30 ZR20 à l’arrière. Plus léger, le nouvel échappement promet une sonorité encore plus sportive.
Time is money !
Esthétiquement, le changement le plus visible se trouve à l’avant. Les deux ouïes verticales sont remplacées par une seule et grande prise d’air. Remarquez, l’arrière n’est pas en reste puisqu’il gagne un grand aileron, dont l’intégration est un peu douteuse, surtout sur le coupé. Priorité à l’efficacité !
Plus généralement, ingénieurs et designers ont travaillé ensemble pour réduire la trainée et la portance. Le bouclier avant couvre ainsi mieux les roues, la jupe a été redessinée, des ouïes ont été ajoutées dans les ailes avant…
Taillée pour les chronos, la SVR n’en oublie pas pour autant les raffinements. Elle reçoit des sièges en cuir avec matelassage en losange. En option, le volant peut être en cuir et « suédé ». Les palettes de changement de rapport ont été agrandies.
Vous avez craqué ? Il est déjà possible de passer commande. Le coupé est facturé 139.500 € et le roadster coûte 146.550 €. Premières livraisons cet été.
Jaguar est une marque en plein renouveau. Pour continuer sur sa bonne lancée, un modèle électrique serait prévu, tout comme un nouveau six-cylindres…
Jaguar a encore plusieurs grands projets
Dernièrement, Jaguar a présenté un certain nombre de nouveautés. Il y a la XE, la XF et le F-Pace, soit le tout premier SUV de la firme anglaise. Selon les sources du site Internet américain Automobile Magazine, un autre SUV est prévu ! Plus petit que le F-Pace, il serait basé sur la plateforme de son cousin le Land Rover Discovery Sport. Surtout, il serait entièrement électrique !
Une illustration du Jaguar E-Pace (crédit : Theophilus Chin)
On apprend également que l’aérodynamique serait particulièrement travaillée avec un CX de seulement 0,28 (un F-Pace est à 0,34). Le lieu de production serait situé en Autriche, à Graz. Il reste à connaître sa date de sortie, son tarif et l’autonomie du moteur électrique dont on ignore encore la puissance…
L’autre information concerne le V6 3,0 l actuel. Ce dernier serait amené à être remplacé par… un six-cylindres en ligne ! Un retour en arrière pour l’Anglais qui utilisait cette architecture moteur par le passé, notamment sur la fameuse Type E. Ce bloc qui verrait le jour en 2017 obtiendrait un poids et des émissions en baisse. Si cela se confirme, il sera disponible en essence (300, 400 et 500 ch) et en diesel (275, 335 et 400 ch). De tels niveaux de puissance pourraient presque faire douter de l’existence future du V8 !
Tout au long du mois d’octobre, Abcmoteur vous donne un avant-goût des grands matchs de 2016, avec une nouveauté qui vient d’être dévoilée à Francfort et sa plus grande rivale. L’occasion de voir « sur le papier » qui part avec une longueur d’avance.
Après les rencontres Mégane/308, Tiguan/Kadjar et Q30/A3, le tout premier SUV de Jaguar affronte le Porsche Macan. Un concurrent que nous n’avons pas choisi au hasard, puisque la firme britannique l’a clairement désigné comme la cible à abattre.
Design
Décidément, nos duels s’enchainent et à chaque fois la même remarque nous revient en tête : ces véhicules ont des airs de déjà-vu ! Pour le Macan, né il y a presque deux ans, cela s’explique par la grande ressemblance avec le grand frère Cayenne. Mais gabarit inférieur oblige, la silhouette est plus fine… et plus élégante, avec par exemple des feux horizontaux.
Pour le Jaguar, l’impression de déjà-vu a deux raisons : d’un côté parce que le F-Pace est quasiment identique au concept C-X17 et de l’autre parce qu’il s’inspire de ses sœurs, F-Type et XF en tête. Le style n’est pas révolutionnaire dans la catégorie, mais il a le mérite d’être équilibré et dynamique.
Avantage : toujours une question de goût
Présentation intérieure et finition
Le recyclage de tableaux de bord, il n’y a pas que chez Renault que cela se fait. Jaguar s’y met aussi, puisque le F-Pace reprend des éléments des XE et XF… La présentation n’est pas d’une grande fantaisie, avec une large console centrale qui se prolonge entre les passagers avant. Les versions les plus huppées font le plein de technos, avec en plus de l’écran central de 10,2 pouces, une instrumentation 100 % digitale avec écran de 12 pouces.
L’ambiance se veut plus sportive dans le Macan, surtout sur les versions dotées du chrono au milieu de la planche de bord. Ici les compteurs sont toujours à aiguille et Porsche aime le principe du « un bouton = une fonction ». Il y a donc une ribambelle de commandes autour du levier de vitesses. Concernant la finition, il est encore tôt pour juger le F-Pace qui ne sera commercialisé qu’en juin 2016. Mais on espère qu’on ne sera pas déçu comme dans la XE, qui multiplie les fautes indignes d’une Jaguar (lire notre essai).
Avantage : un léger pour Porsche
Equipements
Le Macan est bien doté, avec les éléments incontournables de 2015 et des options au pedigree sportif (comme les freins céramique) mais Jaguar frappe fort. Le F-Pace fera le plein d’aides à la conduite et de technologies bien utiles au confort. Dans le désordre, il y aura une détection de trafic en marche arrière, un affichage tête-haute laser, un régulateur de vitesse adaptatif avec assistance d’embouteillage…
Surtout, Jaguar innove avec deux systèmes ingénieux. L’InControl Secure permet de surveiller à distance sa voiture grâce à une application sur smartphone, très pratique en cas de vol. L’Activity Key permet d’abandonner les clés de l’auto dans la voiture. Le conducteur est alors doté d’un bracelet étanche qui verrouille et déverrouille l’auto. On peut ainsi facilement faire une activité sportive sans risquer de perdre ou d’abimer les clés de l’auto.
Avantage : Jaguar, plus innovant
Moteurs
Le Macan est une Porsche… et joue la carte de la puissance ! Il est ainsi proposé en essence avec des versions S et Turbo développant respectivement 340 et 400 ch (V6 essence bi-turbo dans les deux cas). Un diesel de 258 ch est également au programme.
La grande force du F-Pace est de soutenir la comparaison tout en étant proposé avec une entrée de gamme plus accessible. Le Jaguar débutera ainsi sa carrière avec deux V6 essence de 340 et 380 ch. Côté diesel, en plus d’un gros V6 300 ch, le félin sera disponible avec un quatre cylindres 180 ch.
Celui-ci sera même disponible en simple traction pour faire tomber le prix d’accès à 42.740 €… mais sur une finition de base plutôt dépouillée. En montant en gamme, la traction intégrale est de série et les tarifs s’envolent. La version V6 S 380 ch est ainsi facturée 81.070 € alors que le Macan Turbo 400 ch est à 84.830 €. A noter que l’Allemand devrait dans les mois à venir descendre en gamme, sans pour autant tomber sous la barre des 200 ch.
Avantage : Jaguar
Verdict
Voilà un duel très prometteur. Sur le papier, le Jaguar semble mieux armé que le Macan. Celui-ci lui rétorquera qu’il a déjà fait ses preuves sur la route, avec des qualités de premier ordre. Mais là aussi, le F-Pace n’a pas à rougir puisqu’il bénéficie de trains roulants proches de la F-Type (lire notre essai) et d’un poids contenu grâce à l’aluminium. Autre avantage : grâce à une version diesel de base, il s’adresse à une clientèle plus large.
Pour terminer la semaine, Jaguar a convié Abcmoteur à un test rapide de sa F-Type R Coupé AWD sur le circuit de Mortefontaine. Une proposition intéressante afin d’approfondir quelque peu notre connaissance de l’Anglaise !…
L’élégance sans superflu
Une fois arrivé sur le site du CERAM localisé dans l’Oise (60), en région Picardie, je m’approche jusqu’au circuit. Trois splendides F-Type R sont stationnées. La première est la F-Type R Coupé de couleur grise déjà essayée sur le blog par Arnaud, la seconde une F-Type R Coupé AWD blanche avec deux bandes bleues – celle qui va m’emmener aujourd’hui à plus de 200 km/h – et enfin une F-Type R AWD Cabriolet toute immaculée.
Ces autos possèdent des lignes fluides, galbées, élégantes et suggestives. Une véritable réussite à mon sens. Le coup de maître de Jaguar est sans doute d’obtenir une F-Type qui en impose tout en évitant la surenchère stylistique. Le long capot, les ailes arrière marquées et les quatre sorties d’échappement suffisent à offrir une très belle présence au coupé et également au cabriolet qui affiche une poupe très racée que j’affectionne beaucoup.
Le plaisir de conduire selon Jaguar
Le temps presse, on me demande de monter à bord du coupé. Il n’est pas nécessaire de me prier pour le faire ! Me voilà donc installé dans le baquet enveloppant décoré de surpiqûres rouges. A l’aide des commandes situées au niveau de la poignée de porte, je règle électriquement mon siège, tout comme le volant à méplat. Ce dernier possède un dessin assez sobre avec tout le même le logo R sur la partie basse. Cette lettre qui se retrouve à plusieurs endroits de l’habitacle (console centrale, appuis-tête, …) me rappelle que j’ai affaire à la plus puissante des F-Type dotée d’un V8 5,0 l compressé développant plus de 500 ch… 550 ch pour être exact !
Contact. Les huit cylindres se réveillent bruyamment de leur sommeil. Je l’avais un peu oublié depuis l’essai d’Arnaud et c’est loin de me déplaire ! Accompagné d’un moniteur, je m’insère tout en bas de l’anneau de vitesse. On va se concentrer uniquement sur le circuit routier afin que je puisse réaliser quelques tours qui vont me permet de connaître la piste et le comportement de la voiture à un rythme soutenu.
Dès le premier tour de découverte, la F-Type R affiche un tempérament que je qualifierais de velouteux. Les virages s’enchaînent à haute vitesse avec facilité, la suspension est prévenante et la boîte de vitesse à 8 rapports laissée en automatique se fait oublier. Voici comment rouler vite sans se faire chahuter tout en appréciant la mélodie en provenance de la mécanique.
Me voici au volant de la plus belle Anglaise actuelle !
Passons maintenant sur un mode de conduite typé plus sportif. Instantanément, la boîte descend un rapport et la sonorité du V8 envahit l’habitacle. Que c’est bon ! L’échappement est vraiment une pure merveille à écouter, sans compter qu’il nous offre quelques déflagrations en relâchant les gaz… Une ambiance m’incitant à augmenter le rythme. Le Félin ne montre toujours pas de difficulté à évoluer sur le circuit. La boîte gère correctement les rapports en n’oubliant pas de rétrograder au freinage. Le couple de 680 Nm permet d’atteindre très rapidement les 200 km/h et plus tout en ayant comme l’impression d’évoluer sur un tapis volant tellement la suspension est encore très douce au regard des prétentions de l’animal.
La direction manquant un peu de retour d’information et la suspension légèrement trop souple en appui sur de grandes courbes très rapides sont les seuls petits bémols que j’ai pu relever lors de cette prise en main express. Pour vous immerger au mieux dans l’action et découvrir mon ressenti à chaud, voici la vidéo embarquée de l’essai (veuillez m’excuser pour le cadrage qui n’est pas optimum) :
En conclusion, je retiens que cette Jaguar F-Type R Coupé AWD est idéale pour profiter des vocalises de son gros V8 plein de couple et de son confort. Une belle définition du plaisir de conduire permettant de s’évader avec l’un des plus beaux coupés du moment…
Jaguar a multiplié les teasers pour annoncer son F-Pace. L’ouverture à la presse du salon de Francfort permet enfin de découvrir en détails le premier SUV de la marque anglaise qui ira se placer sur un marché particulièrement juteux…
Fidèle à ses promesses
Le F-Pace était annoncé pour être très proche du concept-car C-X17 dévoilé au même endroit il y a deux ans. En observant ces photos officielles, le Félin ne nous a pas trompé, puisque le modèle de série lui ressemble effectivement de très près. L’allure massive est conservée, tout comme les optiques effilées et le bouclier très aéré. Vu de face, ce SUV doit sûrement se montrer assez intimidant…
Ma préférence va tout de même vers le profil et la partie arrière qui sont plus élégants et racés, sans avoir des traits trop lourds. Le vitrage latéral effilé et surtout la lunette arrière très inclinée offrent une très belle silhouette au F-Pace. Ses rivaux que sont les BMW X3 (lire notre essai) et Audi Q5 prennent un coup de vieux avec leur aspect plus « utilitaire » !
Le F-Pace fait partie des plus encombrants avec une longueur de 4,73 m. Les jantes vont jusqu’à 22 pouces…
La présentation intérieure me rappelle celle de la XE (lire notre essai), mais heureusement ici la finition paraît de meilleure facture avec l’utilisation de matériaux plus valorisants. Les équipements de sécurité tels que le régulateur de vitesse actif et le freinage d’urgence automatique sont bien au rendez-vous. Un affichage tête haute par laser permettant d’améliorer la lisibilité est même disponible…
L’écran tactile de 10,2 pouces
Le coffre peut engloutir 650 litres de chargement
Un SUV orienté vers le haut de gamme
En utilisant la même plateforme modulaire que la XE, le F-Pace fait appel à l’aluminium et profite donc d’un poids plus faible. Par exemple, la motorisation d’entrée de gamme diesel 2,0 l de 180 ch revendique 1 665 kg, quand un X3 pèse au minimum près de 100 kg de plus. Les amateurs de blocs plus musclés, auront le choix entre V6 3,0 l diesel de 300 ch ou en essence entre les 2,0 l 240 ch, V6 3,0 l de 340 et 380 ch. Dans tous les cas, la transmission 4×4 est disponible pour ce SUV qui pourra s’autoriser quelques franchissements.
La transmission intégrale peut basculer jusqu’à 100 % de la puissance sur les roues arrière
L’amortissement piloté est au catalogue
En terme de tarifs, comme vous pouvez vous en douter au regard des puissances proposées, la note est élevée. Le prix de base est fixé à 42 740 € avec le petit diesel en finition Pure. L’essence débute à 63 360 € et la série limitée Première Edition (2 000 exemplaires) associé au V6 de 380 ch atteint 88 010 €. L’onéreux Porsche Macan fait donc également partie des modèles visés par le jeune anglais !… La commercialisation du Jaguar F-Pace est attendue pour le printemps 2016.
Découvrez ci-dessous en vidéo l’acrobatie réalisée par le F-Pace afin de marquer le coup de son lancement et fêter les 80 ans de Jaguar :
Plus que quelques jours avant l’ouverture du Salon de Francfort 2015. Les nouveautés défilent, la tension monte ! Abcmoteur a décidé de faire le point sur le programme de ce grand show, en listant les nouveautés déjà annoncées, celles attendues et les surprises potentielles. Après les Français, le premium allemand ou encore les Allemands, Espagnols et Tchèques généralistes, fin de notre périple européen avec les Italiens et Anglais.
Bentley
Evénement pour la firme britannique. Bentley viendra à Francfort avec son tout premier SUV. Dévoilé il y a quelques jours, le Bentayga est doté d’un W12 6.0 de 608 ch, ce qui en fait le 4×4 de série le plus puissant et le plus rapide au monde. C’est aussi le tout-terrain le plus luxueux et sans aucun doute le plus cher ! Voilà qui promet un beau duel avec son compatriote Range Rover.
Autre marque britannique qui exposera en Allemagne son premier SUV : Jaguar. Mais le modèle du félin, nommé F-Pace, sera nettement plus abordable… et plus compact. Il rivalisera avec les Audi Q5 et Mercedes GLC. Pour l’instant, une seule image officielle de l’auto a été publiée. Pour en voir davantage et surtout connaître les informations techniques, il faudra attendre l’ouverture du Salon à la presse. Le F-Pace, qui comme son nom l’indique, s’inspire de la F-Type (lire notre essai), sera commercialisé courant 2016.
Land Rover
Pour le moment, c’est silence radio du côté de Land Rover. La marque n’a encore annoncé aucune nouveauté. Pourtant, elle en a bien une dans les tuyaux : la déclinaison cabriolet de l’Evoque, « teasée » officiellement dès le Salon de Genève ! Land Rover attend t-il l’ouverture du Salon pour le dévoiler… ou le réserve-t-il à un Salon plus ensoleillé, celui de Los Angeles (fin novembre) ?
Si Mini appartient au groupe BMW, son cœur est toujours britannique. Le Salon de Francfort 2015 marquera le début d’une nouvelle ère pour Mini avec la présentation du plus grand véhicule de son histoire, le Clubman III. Ce modèle est désormais un grand break à six portes, mesurant 4,25 mètres de long. Objectif de la marque : détourner des clients des compactes premium.
Les firmes britanniques sont en forme à Francfort. Rolls Royce dévoilera lui aussi un nouveau modèle, ce qui lui arrive rarement compte tenu de sa petite gamme. Il exposera en première mondiale la Dawn, qui n’est autre que la version cabriolet de la Wraith. Une découvrable ultra luxueuse, que la marque décrit comme le modèle cheveux dans le vent le plus confortable du marché.
Pour une fois, c’est Alfa Romeo qui va présenter au sein du groupe Fiat quelque chose de 100 % nouveau à Francfort. Et c’est même un sacré morceau, puisqu’il s’agit de la berline Giulia, qui marque le renouveau d’Alfa. Pour l’instant, seule la version sportive QV de 510 ch a été montrée. On espère donc découvrir le jour J le reste de la gamme, pour voir à quoi ressemble l’auto sans un kit carrosserie.
Avec Ferrari, pas de temps à perdre. Le coupé 488 a été dévoilé en mars au Salon de Genève, voici à Francfort la variante Spider ! Comme pour la 458, qui a servi de base, l’auto est dotée d’un toit rigide rétractable. Dans les entrailles, le nouveau V8 biturbo de 670 ch. Certains espèrent découvrir aussi la variante épicée de la 599, qui pourrait se nommer GTO. Mais Ferrari n’est pas vraiment du genre à dévoiler deux nouveautés dans le même Salon.
Fiat va sûrement mettre en avant à Francfort sa « nouvelle » 500. Mais celle-ci a été présentée début juillet et est même visible depuis un mois et demi dans les concessions. Il y aura donc un fort air de déjà vu. Aucun inédit n’est annoncé pour l’instant, et s’il y en a, ils devraient tourner autour de la 500 ! De son côté, le 124 Spider devrait être montrée fin novembre à Los Angeles. Reste la division sportive Abarth, qui pourrait elle aussi exposer sa 500 mise à jour et pourquoi pas la version épicée de la 500 X.
L’info a été confirmée il y a quelques jours : la firme au taureau viendra à Francfort avec la variante Spyder de son Huracan. L’actu est donc très « aérée » pour Lamborghini, car cette présentation fera suite à la révélation de l’Aventador SV Spyder ! L’Huracan sans toit arrivera sur le marché près de deux ans après le coupé. Ceux qui sont intéressés devraient déjà réserver leur auto, car les délais de livraison vont vite exploser.
Lancia
Triste événement sur le stand de la marque italienne. Celle-ci devrait présenter à Francfort sa dernière nouveauté : l’Ypsilon restylée. La citadine chic italienne adopte une nouvelle calandre et un nouveau bouclier avant. Elle met aussi sa connectivité à jour.
Maserati
Aucun programme pour Maserati. La marque va-t-elle créer la surprise au dernier moment en révélant son premier SUV ?
Le SUV F-Pace n’est pas la seule nouveauté que Jaguar devrait présenter au salon de Francfort dans à peine plus d’un mois, la version la plus radicale du coupé F-Type est également parée à bondir.
Le coupé anglais dans sa version la plus affutée
Du 17 au 27 septembre prochain, le salon allemand sera particulièrement fourni avec de nombreux modèles en première mondiale. Les sportives ne manqueront pas à l’appel. Jaguar sera de la partie avec la F-Type SVR dont voici deux illustrations de Virtuel-Car s’approchant sans doute de très près de ce que l’on découvrira à la rentrée.
Avec son bouclier largement ajouré, la Jaguar F-Type SVR troque sa discrétion contre une allure plus provocatrice
En plus d’éléments esthétiques évocateurs, la F-Type SVR améliorera son châssis en revoyant sa suspension et son freinage en se dotant de disques aux dimensions majorées. Le V8 5,0 l compressé atteignant 550 ch sur la F-Type R (lire notre essai) devrait atteindre environ 600 ch, de quoi faire encore mieux que les 575 ch de la rarissime Project 7. Le 0 à 100 km/h passerait sous les 4 s, tandis que la vitesse maximale s’approchera des 330 km/h. Le poids total pourrait diminuer d’une centaine de kilos pour passer sous la barre des 1 600 kg.
L’aileron arrière fixe viendra appuyer la F-Type SVR à haute vitesse
Le Félin britannique préparé par la division spéciale de Jaguar inquiétera-t-il la concurrence ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais la fiche technique semble lui en donner les moyens !
En attendant, vous pouvez observer – et écouter – le bolide lors d’un entraînement ardu sur le Nürburgring. Son prix de vente dépassera probablement les 130 000 €.
Attendu au salon de Francfort, le Jaguar F-Pace continue à faire parler de lui. Après un passage au Tour de France, l’Anglais se montre maintenant lors de tests dans les conditions les plus extrêmes…
Des Emirats arabes unis à la Suède
Avant la mise en série, chaque modèle effectue une batterie inimaginable d’exercices afin d’être le plus au point possible lorsqu’il sera vendu au grand public. Un des aspects de ces séances de torture concerne les températures. Ainsi, Jaguar a fait rouler son SUV à la fois à Dubaï où il fait 50 degrés et en Suède où le thermomètre descend à – 40 degrés !…
Dans le premier cas, l’habitacle peut atteindre jusqu’à 70 degrés ! Il faut donc s’assurer que les matériaux résistent à la chaleur et que l’électronique ne surchauffe pas. La climatisation doit aussi être capable de réguler la température ambiante. En cas d’hiver particulièrement rude, il faut disposer d’une transmission intégrale qui soit capable de vous sortir des conditions d’adhérence les plus précaires.
La marque qui maitrise finement sa communication indique être allé « au-delà des attentes des clients du monde entier ». Il ne serait pas étonnant que le savoir-faire de Land Rover ait été mis à contribution pour développer au mieux le F-Pace qui sera le premier SUV de Jaguar.
Chez Abcmoteur, on est impatient de découvrir en totalité le rival des BMW X5 et Porsche Macan qui sera commercialisé dans le courant de l’année 2016 à un prix estimé de 50 000 €.
La XE est le dernier modèle de Jaguar. Cette berline tricorps qui se place en tant que concurrente des BMW Série 3, Audi A4 et Mercedes Classe C, n’a pas fini de faire parler d’elle. Un deuxième assaut, nettement plus musclé que la version S de 340 ch que j’ai pu essayer sur circuit, est d’ores et déjà prévu !…
Le V8 de la F-Type R Coupé
Si vous connaissez bien la gamme de la marque anglaise, vous n’êtes pas sans savoir que la F-Type R Coupé (voir notre essai) est dotée d’un gros V8 5,0 l compressé de 550 ch lui autorisant des performances, ainsi que des accélérations fulgurantes. Ce même bloc a toutes les chances de venir s’installer sous le capot de la « petite » XE dont l’illustrateur X-Tomi nous offre un aperçu avec les deux images visibles ci-dessous…
La vitesse maxi de la sportive britannique dépasserait les 300 km/h !… Ce serait une propulsion ou une transmission intégrale en option
Avec une telle puissance, la Jaguar XE SVR ne trouvera pas grand monde à qui parler. Une BMW M3 s’arrête à 431 ch (voir notre essai), tandis qu’une Mercedes-AMG C 63 berline se « contente » de 510 ch version S. Audi proposera sans doute à terme une nouvelle RS 4 capable d’atteindre les 500 ch. Aujourd’hui, son V8 4,2 l atmosphérique développe 450 ch à 8 250 tr/min.
La discrétion ne sera pas son truc !
Il reste maintenant à savoir si Jaguar proposera une XER avant de mettre sur le marché la redoutable XE SVR qui avait été annoncée pour une commercialisation dans le courant de l’année 2016 selon Auto Express.
Depuis son rachat en 2008 par les Indiens de chez Tata Motors, Jaguar se porte de mieux en mieux. Le coupé F-Type (voir notre essai de la version R) est une réussite, mais il fallait encore commercialiser un modèle de plus grande diffusion. C’est l’objectif de la XE venant se positionner sur le segment des familiales haut de gamme telles que les BMW Série 3, Mercedes Classe C et Audi A4.
La Jaguar XE mise sur son charme pour convaincre, particulièrement fort dans cette version S équipée du V6. Faut-il craquer pour la belle Anglaise ?
Il s’agit d’un marché historiquement dominé par les trois marques premiums allemandes citées précédemment. La firme britannique s’est-elle donnée les moyens de s’accaparer une part du gâteau ? Réponse avec notre essai concernant trois motorisations : deux essence en 340 ch et 240 ch, ainsi qu’un diesel en 180 ch.
Une identité forte
Lors du premier contact visuel, la Jaguar XE s’identifie immédiatement comme une Jaguar en plus de rappeler sa grande sœur la XF que nous avons pu essayer : les lignes de l’auto en imposent et sont dynamiques, tout en gardant une certaine retenue. De l’élégance à l’Anglaise !
La Jaguar XE en finition R-Sport avec la teinte Bluefire
En observant notre modèle de plus près, j’apprécie cette face avant typiquement Jaguar. La calandre est visible sans être clinquante grâce à un contour chromé discret, la proportion d’agressivité pour le bouclier est bien dosée, tandis que les optiques effilées avec un décroché sur la partie supérieure aimantent le regard.
De profil, on a un long capot valorisant et une ceinture de caisse haute apportant un sentiment de robustesse. La proue demeure très réussie, y compris sous cet angle où elle apparaît presque plus menaçante.
La Jaguar XE se place dans la moyenne avec ses 4,67 m de long
Les jantes sont ici en 18 pouces (Pirelli Centurato P7 225/45 à l’avant et 245/45 à l’arrière)
En passant à l’arrière de la voiture, je deviens plus sceptique. Les blocs d’optique me paraissent un peu trop surdimensionnés et pas franchement originaux. Ce n’est rien de catastrophique, néanmoins après un si bel avant, on s’attendait à mieux de la part de Jaguar !
Autre détail qui surprend : cette double sortie d’échappement séparée brut de décoffrage logée dans des encoches taillées pour les sorties de la V6. Elles paraissent donc trop petites
En finition S liée obligatoirement à la motorisation V6 :
Quid de la qualité intérieure ?
Deuxième étape : monter à l’intérieur. Ici, je n’irai par quatre chemins : la qualité déçoit franchement, qui plus est pour une Jaguar ! Les photos visibles ci-dessous montrent la finition haute R-Sport qui représente l’une des plus haut de gamme.
Les sièges et la position de conduite sont agréables
Si le dessin intérieur est stylisé, propre à la XE et plutôt réussi, la principale critique se porte à l’encontre des matériaux. Que ce soit le revêtement de la planche de bord ou des contre-portes, le toucher ne donne pas une bonne impression. Les plastiques sont dans leur majorité durs et ne semblent pas particulièrement solides.
La planche de bord est enveloppante en se confondant aux contre-portes
Cela étant, la berline se rattrape en reprenant des éléments à la F-Type à l’image du volant et des compteurs du tableau de bord. La console centrale présente bien et le sélecteur de vitesse de forme circulaire pour la boîte automatique, signature de Jaguar et Land Rover, est du plus bel effet.
Voici un bien joli volant, même si il est peut-être un peu chargé en boutons
Le noir laqué de la console centrale la met en valeur. Il est dommage que l’écran tactile de l’ordinateur de bord soit si lent à réagir
L’espace aux places arrière est un peu juste pour les grands gabarits
Avec 455 litres, le volume de coffre est légèrement en-dessous de la concurrence (480 l pour une Série 3 et 475 l pour une Classe C)
Pourquoi ne pas avoir pris la peine de cacher cette partie du coffre ? Il faudra faire attention à ne pas arracher de fils lors du chargement !
Une nouvelle plateforme pour dominer la route ?
Après ce premier ressenti en statique mitigé par endroits, qu’en est-il à la conduite ? Pour le savoir, je vous propose une partie sur le circuit de Navarre, en Espagne, avec le bloc le plus puissant, et une autre avec du routier pour les deux autres moteurs.
La Jaguar XE S à l’épreuve de la piste
Sur ce tracé de 3,9 km comportant des virages rapides, une ligne droite de 800 mètres et également des virages serrés, je dispose donc pour une dizaine de minutes d’une XE avec le V6 3,0 l compresseur. Pour le premier tour, je laisse la boîte automatique gérer toute seule les passages de rapport afin de me concentrer sur la reconnaissance du circuit. Cette dernière se fait immédiatement oublier tant son fonctionnement est transparent.
Voyons donc ce que nous réserve cette propulsion…
Il est maintenant temps de hausser le ton en accélérant le rythme tout en utilisant les palettes bien entendu ! Dès les premiers virages, la Jaguar XE surprend par son agilité. L’Anglaise se montre très bien suspendue, elle prend que très peu de roulis et son poids (1 665 kg) ne se ressent pas derrière le volant. D’ailleurs, ce dernier est agréable à manier, car la direction est précise et incisive à défaut de remonter beaucoup d’informations. Un point faible caractéristique des directions électriques.
Le rupteur de la V6 est très sympathique… A découvrir en vidéo un peu plus bas !
Par conséquent, on passe d’un virage à un autre avec une grande facilité. Les aides à la conduite sont paramétrées sur le mode sport, ce qui permet de laisser la place à quelques glissades de la part du train arrière qui ne se montre pas immobile, voilà qui est plaisant ! A cela, il faut ajouter la sonorité très sympathique et présente du V6 de 340 ch (à 6 500 tr/min) et 450 Nm de couple (à 4 500 tr/min). Ce six-cylindres se montre autrement plus plaisant que celui de 306 ch de la BMW 435i Gran Coupé (voir notre essai). Il a davantage de caractère.
Le freinage se montre à la hauteur : il est à la fois puissant et endurant
La double triangulation pour le train avant et le multibras évolué utilisé pour le train arrière confèrent à cette auto de très bonnes qualités dynamiques
Le seul grief vient finalement de la boîte ZF à 8 rapports qui lisse complètement les sensations. Que ce soit à l’accélération (0 à 100 km/h en 5,1 s) ou lors d’un rétrogradage, il est quasiment impossible de ressentir un à-coup. Une très bonne chose pour une conduite de tous les jours, mais qui manque dans ces conditions sportives.
Les Jaguar XE 25t et 20d sur la route
Voilà donc qui m’amène à vous parler de mon ressenti sur la route, en-dehors de la piste qui n’est pas le terrain de prédilection de la Jaguar XE (une XER et peut-être même une XER-S sont évoquées pour plus tard). Avec mon binôme, nous avons une boucle d’environ une heure à réaliser aux alentours du circuit avec la motorisation essence 25t, avant de rouler un peu plus longuement sur un autre parcours avec le diesel 20d.
En suspension sport, la XE sautille un peu, mais ne se montre pas trop ferme. On lui préfèrera la suspension classique ou celle qui est pilotée afin de pouvoir choisir le dureté selon l’envie
Dans les deux cas, on retrouve le bon comportement routier découvert sur la S de 340 ch. La nouvelle plateforme en aluminium inaugurée pour la Jaguar XE fait des merveilles, puisque l’on a un plaisir de conduite qui nous fait oublier que l’on est assis dans une berline. Le bon calibrage de la direction y contribue également. On se surprend d’ailleurs à regarder le compteur au-dessus de la limitation de vitesse tant on évolue avec facilité sur la route.
Tous les équipement actuels sont disponibles : affichage tête haute, freinage d’urgence automatique, l’assistance au stationnement, une application pour commander la voiture à distance (verrouillage, niveaux des fluides dont le carburant, …), le Wi-Fi, …
Sur l’essence de 240 ch, l’insonorisation a été soignée. La sonorité a été travaillée, mais le 2,0 l turbo se fait oublier lorsqu’il le faut. Les frottements de l’air sur la carrosserie sont aussi brillamment maîtrisés. Le CX (coefficient de traînée) de seulement 0,26 n’y est certainement pas étranger.
Le compartiment moteur de l’essence 2,0 l turbo de 240 ch qui offre un bon agrément de conduite
Du côté du diesel, qui est un bloc de la nouvelle famille de moteurs Ingenium développée par Jaguar Land Rover, les 180 ch répondent bien présents. Néanmoins, on aimerait bien que ce 2,0 l se mette en sourdine. En effet, le 20d mériterait d’être moins sonore et de gronder un peu moins. Une mauvaise manière des motorisations diesel qui tend pourtant à disparaître, notamment chez le concurrent BMW…
Ce qu’il faut en retenir
Les plus
Les moins
– un modèle plus original qu’une Allemande
– châssis et comportement dynamiques
– la direction incisive, précise et sans zone morte
– le délicieux V6
– la boîte auto ultra-douce
– la qualité perçue pas à la hauteur du blason
– le 2,0 l 180 ch diesel trop bruyant
– l’habitabilité moindre par rapport à la concurrence
– la boîte auto gommant les sensations en conduite sportive
Mercedes Classe C 220 d 4Matic BVA7 (170 ch en transmission intégrale) – 42 950 €
Audi A4 2.0 TDI automatique (190 ch) – 39 760 €
Egalement : Infiniti Q50, Volvo S60, Lexus IS, …
Faut-il franchir le pas ?
Vendue à partir de 37 000 € en diesel 163 ch, la Jaguar XE est étonnamment plus chère qu’une Audi A4 (35 100 € / 163 ch). Néanmoins, cette dernière est en fin de carrière et moins bien dotée. Une BMW Série 3 (38 500 € / 163 ch) est plus onéreuse, tout comme une Mercedes Classe C (38 200 € / 170 ch). Nos motorisations 180 ch, 240 ch et 340 ch sont respectivement vendues à partir de 37 000 € (+ 2 500 € pour la BVA8), 42 900 € et 61 800 €.
A ce niveau de prix (hors options), on attend une berline familiale idéale sur tous les tableaux. La XE se distingue en matière de design et livre un agrément de conduite au top. Cependant, la mauvaise qualité des matériaux de l’habitacle pourrait rebuter et lui écorner son image. De plus, l’habitabilité n’est pas des plus généreuses. Cela étant, nous avons ici une alternative aux productions germaniques omniprésentes qui se révèle être originale et séduisante. Pour le reste, votre choix vous appartient !
D’après Automobilemag, Jaguar ne semble pas décidé à se limiter à la commercialisation d’un seul SUV. Un deuxième modèle, plus imposant, serait à l’étude.
Déjà des projets d’agrandissement ?
Alors qu’il y a moins d’une semaine, nous vous dévoilions en avance l’intérieur du prochain SUV Jaguar, à savoir le F-Pace prévu pour 2016, il semblerait que la marque anglaise soit déjà en train de réfléchir à commercialiser un modèle possédant des dimensions nettement plus généreuses.
En guise d’illustration, le concept Jaguar C-X17
Appelé J-Pace pour montrer qu’il est dans la lignée de la XJ, il serait introduit en 2019, soit un an après la XJ de nouvelle génération. La plateforme utilisée serait celle du Range Rover qui aura été restylé entre temps. Cette structure utilisant de l’aluminium a l’avantage d’être plus légère et de limiter les coûts de développement pour le Félin.
A noter que le SUV devrait être disponible en version normale et en version longue, tandis qu’il profitera de V6, V8 et d’une motorisation hybride rechargeable. Les versions sportives RS et SVR sont même évoquées.
L’avenir nous le dira si cette information est confirmée. La source en profite pour citer deux éventuels concurrents : les Audi Q8 et BMW X7.
Alors que la commercialisation du futur SUV anglais qui ira batailler face aux Porsche Macan et BMW X4 est prévue pour 2016, il nous laisse déjà apercevoir une partie de son intérieur grâce à nos photographes espions toujours à l’affût d’un prototype !
Dans cet habitacle dont l’apparence n’est sans doute pas encore figée, les connaisseurs ne manqueront pas de remarquer des similitudes avec la récente XE ! En effet, on observant ces spyshots on peut se rendre compte que le volant et la console centrale sont repris à la berline familiale. L’écran tactile InControl, le tableau de bord et d’autres éléments semblent également empruntés à cette dernière.
Le levier vitesse a aussi attiré notre attention, puisque celui-ci est relié à une boîte manuelle ! Cela signifierait donc que le F-Pace serait doté d’une boîte mécanique sur les motorisations d’entrée de gamme. La boîte de vitesses automatique ZF QuickShift à 8 rapports se chargeant de commander la puissance des blocs plus musclés. Pour plus détails à ce sujet, nous vous recommandons notre article s’attardant sur les moteurs attendus sous le capot du futur SUV Jaguar.
Pour les plus impatients, sachez que le rendez-vous semble donné au salon de Francfort, au mois de septembre prochain, afin de découvrir officiellement le Jaguar F-Pace.
On en rêvait depuis longtemps… Prendre le volant d’une des plus belles autos de la production actuelle… J’ai nommé : la Jaguar F-Type Coupé !
A l’aube de recevoir quelques évolutions (boite mécanique, transmission intégrale, nouvelle direction électrique, déclinaison ultrasportive…), chance nous a été faite de goûter aux 550 ch de la version R qui domine la gamme. Que faut-il en penser ?
Un félin aussi raffiné qu’agressif…
Nous pensons pouvoir l’affirmer : le design de la F-Type Coupé semble faire l’unanimité ! Certains lui trouvent des airs d’Aston Martin et ils n’ont pas tort… Le brillant Ian Callum a en effet signé plusieurs Aston avant de donner naissance au renouveau de Jaguar, depuis cette F-Type. Réincarnation de la Type E, notre belle anglaise s’inspire de son ancêtre par une fine calandre ovale et des jolis galbes. Place est faite toute de même à d’agressives entrées d’air au sein du bouclier avant, plus une fine prise d’air sous la calandre. Les élégants phares se positionnent en léger relief sur les ailes avant, quand l’immense capot très sculpté accueille des prises d’air moteur ; voilà de quoi ne plus avoir de doute sur le tempérament mécanique de l’auto !
Le profil dévoile une extrême pureté, en témoignent les poignées de porte qui s’effacent dans les portières, clin d’œil à Aston Martin. Des petites prises d’air latérales s’invitent au sein d’une structure chromée à l’avant, quand la ligne de toit plongeant doucement vers l’arrière est l’une des plus belles qui soient : l’un des points qui peuvent nous faire préférer le coupé au cabriolet, moins exclusif ! Le long capot, ces jolies jantes de 20’’ et les fins feux épousant des hanches généreuses finissent de nous combler.
La poupe de l’auto nous dévoile quand à elle une grande lunette arrière qui se confond presque avec le toit panoramique de notre version d’essai, quand l’aileron restera dissimulé dans le but constant d’une simple et élégante pureté. Notre version R apporte toutefois un spectaculaire diffuseur arrière intégrant deux doubles sorties d’échappement qui annoncent la couleur : de quoi présager un réveil sonore du fauve !
Long capot avant et arrière ramassé, élégance et agressivité, la F-Type est pleine de contrastes si intelligemment rassemblés : nous pouvons bien parler d’œuvre d’art, qualificatif que ses concurrentes peuvent lui envier.
Finie l’ambiance cuir et bois, place à l’Alcantara et au carbone !
Appuyez sur le bouton placé sur la portière et voilà que la poignée se déploie pour vous inviter à bord ! Poignées, aileron et aérateurs (quand la climatisation est éteinte) sont autant d’éléments qui préfèrent s’effacer pour la sobriété de l’ensemble. L’ambiance à bord est sportive, avec un agréable volant cuir badgé R à trois branches et léger méplat, un combiné d’instrumentation au graphisme étudié, mais surtout de superbes sièges Performance R, ici vêtus de cuir et d’Alcantara.
Eléments de première importance pour faire chanter le V8, les palettes au volant, le sélecteur de modes de conduite et le bouton de démarrage sont traités couleur cuivre quand le passager bénéficie d’une large poignée de maintien, qui sera bien utile si le conducteur joue avec les 550 ch !
La planche de bord présente sinon un dessin simple mais élégant, loin de l’exubérance un peu lourde de celle d’une certaine Mercedes-AMG GT… Le raffinement n’est pas oublié avec un usage généreux du cuir, plus quelques touches d’Alcantara et même de suédine sur les montants de pare-brise et le pavillon ! Ambiance, toujours… Notons toutefois que la F-Type pourra décevoir les plus exigeants en finition : si elle est très honorable globalement, le toucher de certaines commandes manque de raffinement ; l’emblématique Porsche 911, tirée à quatre épingles, saura davantage les satisfaire.
Même si elle n’offre que deux places, la F-Type n’est pas si égoïste avec ses passagers ! Les aspects pratiques n’ont pas été oubliés avec quelques assez vastes rangements de proximité, quand le coffre est généreux pour la catégorie, avec 315 litres.
Un monstre d’agrément
Confortablement installé dans les sièges aux multiples réglages électriques, volant ajusté électriquement lui-aussi (chose bien rare et si ergonomique), il est temps de réveiller notre félin… Voilà que le V8 se réveille d’une exquise voix grave et profonde pour se faire plus discret ensuite. Passés les premiers tours de roue, la F-Type dévoile d’étonnantes bonnes manières : c’est avant tout une Jaguar ! Aussi, direction et suspension se révèlent pour le moment agréables, avec une juste fermeté pour rappeler en filigrane que nous avons affaire à un coupé hautes performances. De son côté, la boite automatique ZF 8 – partagée notamment avec BMW et Audi – se fait complètement oublier, et se montre aussi douce qu’intelligente. Les évolutions en ville se font alors avec grand agrément, avec le noble ronronnement du V8. Assez compacte (4,47 m), seule sa largeur assez importante (1,92 m) et sa visibilité arrière limitée pourront entamer notre sérénité à la conduite en ce terrain hostile.
Une fois sur autoroute, la F-Type se montre toujours une excellente compagne, n’étant pas trop ferme, son V8 sommeillant à 1 300 tr/min en 8e, et qui ne manquera bien sûr jamais de souffle, avec son couple herculéen de 680 Nm… Tout juste avons-nous trouvé un peu léger le système audio de série de notre modèle d’essai, avec ses six haut-parleurs et 180 W. Orientez-vous vers le système optionnel Meridian !
Sur petites routes, il est temps de faire jouer l’orchestre ! Dans sa position standard, l’échappement laisse s’échapper à partir de 4 000 tr/min un son qui nous rappelle l’Aston Martin V8 Vantage : une belle mélodie, mais jamais vulgaire. Passons désormais en position dynamique. Immédiatement, voilà que le moteur nous gratifie de quelques notes de V8 Maserati, d’explosions et de borborygmes ! Changement d’ambiance ! Ici, la direction se fait plus ferme et directe, la boite est donc plus réactive, la suspension se raffermit et l’échappement sport actif se met en marche. Dès que le pied droit se fait plus lourd, voilà que la voiture est projetée en avant, et vous dans le fond de votre siège, mais sans brutalité. Compresseur oblige, la poussée ne se fait jamais attendre : elle est là dès les plus bas régimes ! Aussi, il ne sera pas nécessaire d’aller chercher la puissance dans les dernières rotations du compte-tour, comme sur les Porsche ou Ferrari atmosphériques. Avantage pour certains, inconvénient pour d’autres !
Sur route ouverte, inutile de dire que vous n’exploiterez que rarement les 550 chevaux (0 à 100 km/h en 4,2 s) qui ne se priveront pas, le cas échéant, de donner de la vie au train arrière, notamment en mode dynamique, quand l’électronique se fait plus permissif ! En haussant le rythme, la voiture cache bien son poids (1 650 kg), et se fait agile et précise, quand la boite garantit des passages de rapports éclairs (avec de temps à autre une détonation de l’échappement !) et rétrograde très bien en entrée de virage en mode sport. Mais tout n’est pas parfait pour autant… La direction ne semble pas encore assez ferme, et manque un peu de précision au point milieu. Idem, sur route bosselée, la voiture a tendance à un peu trop rebondir sur les irrégularités, secouant les passagers, quand la direction montre là encore ses imperfections : la conduite perd en précision, et n’incite pas à profiter pleinement de la voiture.
Finalement, avec une telle puissance, et à moins d’aller sur circuit – où la voiture se débrouille visiblement très correctement –, nous passerons plus notre temps à faire chanter ce tonnerre mécanique et d’en profiter autant que possible, fenêtres ouvertes ! Le cocktail doit être détonnant avec le cabriolet…
Vidéo de l’essai
Après un tour extérieur et intérieur de l’Anglaise, savourez la sonorité de ce gros V8…
Le coupé F-Type R : une affaire en or ?
Nous serions en effet tentés de le dire ! A 104 800 € (hors options) et 120 980 € dans notre version d’essai, notre superbe félin ne fait pas payer très chèrement sa beauté, son raffinement, son grand agrément de conduite et son V8 de 550 ch. Ce dernier absorbera de 10,5 L sur route à plus de 20 L en ville ou en haussant le rythme ! Comptez une moyenne de 15 L, assez honnête pour la puissance.
Une Aston Martin V8 Vantage coûtera presque le double, sans pouvoir obtenir autant de puissance, quand LA rivale 911 s’affichera à plus de 30 000 € plus cher. Cette dernière aura moins de charme, mais une précision de conduite et une finition aux petits oignons, après plus de 50 ans de développement… Question de choix ! A rapport prix/équipement comparable, nous trouverons la dernière Corvette ZO6 et ses 639 ch (!), désormais très homogène, ou encore la redoutable Nissan GT-R, bien plus efficace et radicale, mais plus « roturière ». La F-Type va donc bientôt connaître plusieurs nouvelles variantes : à suivre !
A Coventry, on surfe sur la vague. La F-Type a été un tel succès que le constructeur britannique n’en fini plus de la décliner ! D’abord cabriolet, puis coupé, introduction d’une transmission intégrale et d’une boîte manuelle sur certains modèles, tout le monde y trouve son compte. Et bientôt, les plus énervés auront à qui parler.
Du lourd
Malgré l’effort de Jaguar pour conserver un prototype le plus proche possible de ce qui existe dans la gamme, la future F-Type SVR (ou R-S, le patronyme n’est pas encore arrêté) a du mal à cacher ses ambitions. Le pare-choc avant se voit greffé une lame avant agressive et le couvercle de malle arrière reçoit ce qui semble être un aileron fixe des plus suggestifs. Aucun doute que la version de production jouera la carte de l’agressivité maximum, à l’image des versions musclées de la marque au félin (on pense notamment à la XKR-S GT ou à la XFR-S et son aileron façon Subaru STI).
Autre détail, les freins démesurés qui se cachent derrière les jantes annoncent clairement la couleur. Vivement que nos carparazzi tombent de nouveau sur un mulet de développement, avec plus d’éléments qui se retrouveront en série. Vraisemblablement, le pare choc avant sera légèrement modifié, le diffuseur arrière aussi et les jantes pourraient être spécifiques au modèle. On ne sait pas encore si l’intérieur sera revu (nouveaux sièges ? Alcantara ?).
Dragster
Ce que nous prépare Jaguar Special Vehicle Operation, c’est un peu un muscle-car à la sauce british. Déjà fort de 550 chevaux dans la F-Type R, le V8 5.0 suralimenté pourrait ici atteindre la barre des 600 canassons. Certains prédisent déjà que pour passer toute cette puissance au sol, la transmission intégrale sera imposée. C’est probable, mais pas obligatoire, la très exclusive F-Type Project 7 de 575 chevaux n’en bénéficiant pas. La boîte automatique ZF à huit rapports sera normalement de la partie.
Le châssis devrait lui aussi évoluer avec une suspension adaptée à la hausse de puissance et le poids pourrait baisser, au bénéfice direct de l’agilité.
Tiens, pour une fois, je vais rédiger à la première personne. Pour donner clairement mon avis, parce que c’est aussi cela Abcmoteur, des gens qui écrivent ce qu’ils pensent. Il y a quelques années, lorsqu’il m’était demandé quelle auto me plaisait le plus, je répondais « la Jaguar XF ». Ce qui pouvait étonner mon interlocuteur… sûrement parce qu’il ne connaissait pas l’auto et imaginait une voiture pour papy.
Mais la XF, moderne et sportive, a marqué le début d’une nouvelle ère pour Jaguar, qui faisait sa révolution esthétique. J’ai été déçu par le restylage. J’étais alors curieux de voir la nouvelle génération, qui vient tout juste d’être dévoilée. Allais-je avoir un nouveau coup de cœur ?
Pas d’erreur, il s’agit bien d’une image de la nouvelle XF !
Et bien… pas vraiment. Alors que la première XF marquait une rupture avec les autres modèles de la firme, la nouvelle est placée sous le signe de l’évolution. On croirait presque au restylage. La firme britannique imite les allemands en jouant de la photocopieuse. La XF II, c’est un peu le croisement de l’ancienne avec la nouvelle petite sœur XE.
La proue est vue et revue, avec des optiques étirées jusqu’aux roues, une calandre verticale aux bords arrondis, un long capot plat… A mon goût, le pire est à l’arrière avec des formes peu dynamiques. Le dessin de la troisième vitre latérale est mou, les feux sont bien trop gros et les sorties d’échappement sont mal positionnées : trop au centre, elles donnent l’impression que l’auto n’est pas très large. Dommage !
Je suis aussi déçu par l’habitacle. La planche de bord est certes bien dessinée, mais l’ancienne était plus originale et plus légère. Ici, la console centrale est trop imposante… et partage toute sa base avec la petite XE. Comme sur les autres modèles de la firme britannique, on devrait se sentir comme dans un cocon avec un côté très enveloppant : les portières sont dans le prolongement de la planche de bord.
La XF est bien dans son époque avec une instrumentation numérique, basée sur un écran de 12,3 pouces, dont on peut faire varier l’affichage. Au centre, un autre écran de 10,2 pouces pour le système d’info-divertissement, avec la technologie Dual View : le conducteur et le passager ne voient pas la même chose ! Jaguar annonce que la nouvelle XF est l’auto la plus habitable de sa catégorie à l’arrière, grâce notamment à un empattement allongé de 5 cm.
Cette XF pourrait sûrement me redonner le sourire une fois à son volant. Les ingénieurs de la firme ont mis les petits plats dans les grands pour que l’auto soit plaisante à conduire. La XF repose sur la nouvelle base inaugurée par la XE. L’architecture est constituée à 75 % d’aluminium, ce qui permet d’améliorer la rigidité torsionnelle de 28 % tout en réduisant fortement le poids (190 kg de moins par rapport à l’ancien modèle).
Selon Jaguar, la nouvelle XF est plus légère que ses concurrentes d’environ 80 kg. La répartition des masses est idéale (50/50). Le conducteur peut faire varier les paramètres des amortisseurs, de la direction (à assistance électrique), du moteur et la boîte auto.
La XF débutera sa carrière avec un large choix de moteurs. En essence, l’offre comportera un 2.0 suralimenté 240 ch (340 Nm de couple) et des V6 de 340 et 380 ch (450 Nm de couple tous les deux). Côté diesel, il y aura en haut de la gamme un 3.0 biturbo de 300 ch (700 Nm de couple). Mais l’essentiel des ventes se fera avec les nouveaux 2.0 Ingenium de 163 et 180 ch (couple de 380 et 430 Nm). Pour le 163 ch, Jaguar annonce une consommation en cycle mixte de 3,9 l/100 km, un record dans la catégorie. Ces petits quatre cylindres sont disponibles avec une boîte manuelle 6 rapports ou une automatique 8 rapports. Cette dernière est livrée d’office sur tous les autres moteurs.
Dévoilée au Salon de New York, la nouvelle XF sera commercialisée à la rentrée. Peut-être que d’ici là, le charme aura opéré pour moi.
En décembre dernier, nous découvrions l’Aston Martin DB10 de Daniel Craig pour le 24ème opus de la saga James Bond. Une autre partie des modèles sélectionnés pour le film vient d’être dévoilée.
Jaguar Land Rover Special Vehicule Operations
Cette fois-ci, c’est le groupe Jaguar Land Rover qui est à l’honneur avec trois voitures. Pour Jaguar, ce sera une C-X75, mais sa motorisation hybride (850 ch) sera remplacée par un V8. Cette supercar audacieuse qui n’avait malheureusement pas eu de carrière commerciale connaîtra donc une seconde vie sur grand écran. Elle sera accompagnée des Range Rover Sport SVR (550 ch) et Land Rover Defender. Ces deux derniers seront soigneusement préparés par les équipes de Spécial Vehicule Operations. Cette division spéciale est en charge de concevoir des véhicules hautes performances à quelques unités tels que la F-Type Project.
La Jaguar C-X75 qui ira se mesurer face à l’Aston Martin DB10
Les pneus du Land Rover Defender sont en… 37 pouces !
La sortie en salle de Spectre se fera le 6 novembre 2015.
Il s’appellera F-Pace. Derrière ce nom assez peu original se cache le tout premier SUV de la marque au félin. Même si des mulets de développement ont déjà été aperçus, le prototype camouflé que vous avez sous les yeux aujourd’hui semble être très proche de la production.
Un style fort
Depuis le vent de fraicheur que la F-Type a amené dans la gamme Jaguar, le constructeur tente de surfer sur la vague et de proposer des modèles attrayants. Le concept car C-X17 par exemple, figurait un SUV compact au style dynamique, avec des faux airs de Range Rover Sport vu de trois quarts arrière. Et bien bonne nouvelle, le F-Pace s’en inspirera largement.
On retrouve en effet sur le prototype la même silhouette de break surélevé, la même calandre béante (on n’en voit pas les détails, mais les contours suffisent à rappeler l’identité visuelle de la marque) et la même vitre arrière très inclinée surplombée par un becquet. Les phares à LED confèrent un regard acéré au F-Pace tandis que les feux arrière ne sont pas sans rappeler ceux des coupé et cabriolet F-Type.
En bref, Jaguar mise sur un look sportif reprenant les codes esthétiques maison, histoire de se démarquer de la concurrence. Il faut dire que face au populaire Audi Q5 ou au très réussi Porsche Macan pour ne citer qu’eux, le F-Pace aura fort à faire.
L’intérieur ne devrait pas dépayser les habitués de la marque. On s’attend ainsi à ce qu’il reprenne un peu des éléments de la récente berline XE et de la routière XF (voir notre essai). L’ambiance devrait être sobre et raffiné, sans oublier une bonne dose d’équipements technologiques.
Motorisations connues
Les XF et XE seront donneuses, encore, d’une bonne partie de leurs motorisations. Pour les diesel, on retrouvera donc des 4-cylindres avec des puissances comprises entre 160 et 200 chevaux, ainsi qu’un V6 3.0 de 275 chevaux pour le haut de gamme. En essence, la gamme devrait démarrer par le 2.0 de 200 chevaux et s’étendre jusqu’au V6 compressé de 340 chevaux. Si Jaguar prévoit de commercialiser une version sportive du F-Pace, nul doute que le V8 5.0 à compresseur du groupe Jaguar-Land Rover sera appelé en renfort, dans une déclinaison d’environ 500 chevaux.
Le SUV sera bien sûr proposé en transmission intégrale mais il y a de grandes chances que certaines motorisations puissent aussi être disponibles en propulsion. La puissance sera transmise par une boîte de vitesses automatique ZF QuickShift à 8 rapports, pour des économies de carburant accrues.
Chaque année a lieu à Paris l’exposition « Concept Cars et design automobile » durant le Festival Automobile International. Cette édition 2015 (du 28 janvier au 1er février) mettait encore une fois à l’honneur les plus belles créations du design automobile. Ces voitures d’exception sont installées sur une grande surface de 3 000 m2 située au sein de l’Hôtel National des Invalides (7ème arrondissement).
L’exposition Concept Cars ou la Fashion Week de l’Automobile
Lors de ces cinq jours, les visiteurs peuvent admirer une très sympathique sélection d’autos, avec en prime cette année une première mondiale : la Renault Alpine Vision Gran Turismo réservée au jeu vidéo éponyme dont un teasing avait été lâché vendredi 23 janvier. Une preuve que ce mini-salon prend une certaine ampleur…
Abcmoteur vous emmène faire un petit tour de ces œuvres d’art qu’il était possible de contempler…
Néanmoins, le Salon de Bruxelles n’aurait pas la même saveur s’il n’avait pas ces petits traits caractéristiques étonnants. Salon des « Utilitaires Légers, Véhicules de Loisirs et Motos », motards comme artisans pourront trouver leur bonheur, chose rare sur un salon automobile. De quoi même trouver une… ambulance sur le stand Renault ! Mercedes n’hésite pas alors à montrer des Vito en peinture flashy bleu mat, quand Volkswagen, Peugeot-Citroën et Ford consacrent une belle partie de leurs stands à ces utilitaires légers.
Autre belle surprise, nous avons pu nous rendre à l’exposition temporaire Dream Cars regroupant plus de 40 voitures d’exception ! Et cela, s’il vous plait, sans oublier les plus récentes ! Nous pouvions alors retrouver les toutes dernières Lotus Exige LF1, McLaren 650S MSO (McLaren Special Operations), Mercedes-Maybach Classe S, Mercedes-AMG GT S,Nissan GT-R Nismo, Noble M600 Convertible en première mondiale – qui présente de faux airs de Porsche 911 Targa et de Lotus Exige S… Une petite note exclusive était à noter du côté de Ferrari avec la F12 Berlinetta « Tour de France 64 », spéciale commande au service de personnalisation de la marque « Ferrari Tailor Made » du concessionnaire bruxellois Francorchamps Motors Brussels en hommage à la victoire du Tour de France d’une 250 GTO de même configuration en 1964. Audi et Porsche virent leurs gammes très bien représentées par une RS7 Sportback, une R8 LMX (dotée de feux laser pour rappel), ainsi que la R18 e-tron du Mans, quand Porsche proposait une 911 GT3, une 911 Targa, un Cayman GTS, un Macan Diesel ainsi qu’une 918 Spyder, tout de même. De quoi être stupéfait de la voir ici, sans pudeur, alors qu’elle était bien cachée, pour quelques privilégiés, au Mondial…
Voici donc un petit échantillon de toutes ces petites merveilles réunies dans cette exposition !
Enfin, pour les plus aventuriers, un complexe de franchissement 4×4 était installé aux abords du Salon quand les motards pouvaient aussi profiter d’animations dédiées.
Au final, et à l’heure où certains salons sont contraints d’annuler des éditions, nous ne pouvons que nous réjouir de voir exister des petits salons comme celui-ci, sachant que sa fréquentation était en hausse de 12,76 % par rapport à la dernière édition de 2013, avec 434 465 visiteurs ! Donc non, clamons-le haut et fort, et dans la continuité des bons résultats du Mondial de l’Automobile, la passion automobile est toujours bien présente !
L’industrie automobile traverse sans aucun doute une période difficile et de mutation à cause notamment de la pollution et des nouvelles technologies. Pour autant, les nouveautés ne manquent pas pour attiser notre curiosité !… Voici la sélection d’Abcmoteur pour 2015.
Notre top 5 des autos immanquables pour cette année
En ne retenant que seulement cinq modèles, le tri n’a pas été facile. Parmi les sélectionnés, nous avons retenu une majorité de sportives, mais ce n’était pas un critère indispensable. Le choix se faisant sur l’impact de telle ou telle commercialisation et sur l’attrait du modèle. Dans la mesure du possible, nous essayerons de vous proposer les essais de ces autos sur Abcmoteur.
1. Ford Mustang (mi-2015) – L’Amérique arrive en Europe
L’événement de cette année, c’est sans conteste le lancement pour la première fois de la Ford Mustang en France ! Proposée à des prix très compétitifs (à partir de 35 000 €) et entièrement nouvelle, la muscle-car risque bien de faire des émules. La Chevrolet Camaro a maintenant une première véritable concurrente !
2. Jaguar XE (juin 2015) – L’offensive du Félin face aux Allemands
Jaguar revient de loin. Mal en point, la firme anglaise se porte nettement mieux depuis son rachat. Elle s’aventure pour 2015 sur un terrain où la concurrence est ardue et dominée par le trio allemand formé par Audi, BMW et Mercedes : le segment D correspondant aux berlines familiales. Le constructeur a placé la barre très haut et mise gros sur ce lancement. La plateforme allégée, le moteur diesel inédit quatre-cylindres Ingenium de 180 ch et le dynamisme de la XE sont à étudier !
3. Honda Civic Type R (mi à fin 2015) – La hache de guerre enfin déterrée ?
Dans l’univers des compactes sportives, la guerre est redoutable. Toutes ou presque, cherchent à revendiquer le meilleur chrono sur le très exigent circuit du Nürburgring. Ce chiffre ne faisant pas tout, la prochaine Honda Civic Type R – enfin ! – annoncée pour le salon de Genève (5 au 15 mars) devra être en mesure de bousculer les références que sont les Renault Megane RS (voir notre essai) et Seat Leon Cupra pour se faire une place. Les essais sont particulièrement attendus, tout comme le caractère du moteur turbo i-VTEC qui devrait s’approcher des 300 ch.
La Mazda MX-5 est un roadster propulsion qui connait un vrai succès depuis la première génération apparue en 1989. Pour le quatrième opus, la marque a allégé son auto, l’a raccourci et l’a rendu plus efficiente tout en conservant des moteurs atmosphériques relativement modestes (1,5 l 131 ch et 2,0 l 165 ch). Une auto sans superflu et amusante qu’il nous tarde d’essayer !
5. Audi R8 (fin 2015) – Objectif : faire perdurer son succès
Ici, nous parlons supercar. Forcément, il est moins aisé de s’identifier à ce type de voiture que la plupart d’entre nous ne pourront jamais s’offrir. Cela étant, la R8 est une réussite en terme d d’efficacité, mais aussi de ventes, ce qui a beaucoup contribué à l’image de marque d’Audi. Ce modèle très populaire joue à fond son rôle de porte-drapeau. Sa remplaçante, dont la présentation officielle se fera au salon suisse dans un mois, aura la lourde tâche de rencontrer le même succès et d’améliorer les qualités de sa devancière, tout en se montrant toujours aussi compétitive face à ses concurrentes qui se sont affûtées entre temps et possédant une histoire bien plus longue sur ce marché (l’Audi R8 a été produite à partir de 2007). Un défi d’envergure !
Tout comme bon nombre de constructeurs, Jaguar profite de la saison hivernale pour tester dans des conditions extrêmes ses prototypes. Cette fois-ci, c’est la deuxième génération de la XF qui a été prise sur le vif par nos photographes espions.
Ainsi, les aérateurs adoptent une position horizontale comme sur la XE, l’écran d’info-divertissement est revu et le tableau de bord voit son instrumentation remaniée. Les compteurs apparaissent plus stylisés avec une coiffe venant les entourer. Le volant devrait avoir davantage d’allure en s’inspirant de celui de la F-Type. En somme, la qualité perçue fera très probablement un bon en avant. De plus, la présentation générale sera modernisée. Un bon point pour l’Anglaise !
Une offre moteur complète
Côté agrément de conduite, la Jaguar XF 2015 fera de nets progrès. Cela passera par une plateforme “iQ[Al]” ayant fortement recours à des matériaux légers tels que l’aluminium. Elle lui fera perdre une centaine de kilos sur la balance. Par conséquent, le châssis gagnera en agilité.
Les motorisations proposées apporteront aussi leurs qualités qui se ressentiront pour le conducteur et les passagers. Les diesel seront notamment moins rugueux (voir notre essai de la XF 2.2d 163 ch). Les clients à la recherche d’une auto moins émettrice de CO2 pourront opter pour une version hybride rechargeable, tandis que les amateurs de conduite sportive pourront savourer le V8 5,0 l essence…
La présentation officielle de la nouvelle XF aura sans doute lieu au printemps prochain. Encore un peu de patience avant de découvrir le félin qui ira titiller la concurrence germanique !
Jaguar vient de confirmer que son concept-car C-X17 présenté à Francfort en 2013 débouchera sur un modèle produit en série, la F-Pace !
Une « sportive familiale […] avec 5 vraies places »
Sans doute très proche de l’étude de style, la F-Pace se voudra être la familiale par excellence de la gamme Jaguar qui est pour le moment composée de trois berlines (XE, XF et la XJ prochainement restylée) et de deux coupés (F-Type et XK). L’habitabilité devrait être son point fort avec de l’espace pour les 5 passagers et un coffre volumineux. Il ira se battre notamment face au trio allemand que sont les BMW X3 (voir notre essai), Audi Q3 et le futur Mercedes GLC (remplaçant du GLK).
Les feux arrière ne sont pas sans rappeler ceux de la F-Type et deviennent donc moins rectangulaire que sur le concept
Qualifié de crossover par la marque anglaise, le F-Pace (pour « Grace, Pace and Space », soit « élégance, performance et espace ») recevra une plateforme recourant à beaucoup d’aluminium pour réduire le poids et favoriser un comportement agile. Le V6 et peut-être le V8 de la F-Type seront à retrouver sous le capot en plus de blocs 4-cylindres essence et diesel plus économes en carburant. Une suspension « sophistiquée » – comprendre qu’elle sera sans aucun doute pilotable électroniquement – est également de la partie, tout comme une transmission intégrale, ainsi que des aides spécifiques au tout-terrain afin de rendre ce véhicule ultra-polyvalent.
Présentation cette année
Construit dans une usine à Solihull, au Royaume-Uni, la Jaguar F-Pace sera probablement dévoilée entièrement au salon de Genève au mois de mars prochain. D’autres détails pourraient être révélés d’ici-là. Sa commercialisation interviendra en 2016.
Apparemment à Coventry, on n’aime pas beaucoup chambouler les codes établis. En témoigne la quasi absence de changements cosmétiques sur le prototype de la berline de luxe XJ que nos photographes ont immortalisé.
Des clopinettes !
Extérieurement, la XJ se dote d’un bouclier avant avec des prises d’air redessinées, d’une nouvelle grille de calandre et… c’est tout.
A l’arrière, le constat est encore plus mince : les sorties d’échappement se font ovales alors qu’elles sont de forme trapézoïdales sur la version actuelle.
Pour le reste, on note que les phares et les feux arrière sont camouflés ce qui pourrait signifier l’arrivée de projecteurs full LED, bien que la forme des optiques semble ne pas bouger pas d’un iota.
Techniquement, un system Stop & Start équipera désormais tous les moteurs disponibles, à savoir un V6 3.0 diesel de 275 chevaux, un V6 3.0 essence compressé de 340 chevaux (celui de la F-Type) et un V8 5.0 essence compressé de 550 chevaux pour la XJR.
Jaguar annonce aussi avoir revu le tarage des suspensions en vue d’un meilleur amortissement sans sacrifier l’agilité. La XJ à empattement allongé bénéficie quant à elle de quelques retouches aux places arrières mais aucun des changements apportés n’a été détaillé.
Trop peu pour lutter
Ces maigres évolutions permettent à la concurrence de prendre une longueur d’avance, berlines allemandes en tête. L’Audi A8 a en effet été restylée cette année, une nouvelle BMW Série 7 sera présentée l’année prochaine et la Mercedes Classe S a été renouvelée récemment. Il ne faut pas non plus oublier plus la Maserati Quattroporte qui propose un soupçon d’exclusivité en plus. Pour rappel, la XJ a été présentée en 2009, et a subi un très subtil restylage en 2013.
Selon nos sources, la prochaine génération de XJ devrait être présentée en 2017 et recevoir des moteurs 4-cylindres 2.0 turbo, économes et performants, pour constituer l’entrée de gamme aussi bien en essence qu’en diesel. Certaines rumeurs annoncent que ces moteurs seraient disponibles dès 2015, date d’arrivée de la version facelift que vous avez sous les yeux, mais rien n’est moins sûr.
La XE était bien au centre de toutes les attentions sur le stand Jaguar du Mondial ! Longue de 4,67 m et dotée d’un petit coffre de 450 l, elle ambitionne d’être la rivale numéro 1 de la BMW Série 3, avec comme priorité un agrément de conduite de haute volée. D’ailleurs, avec un train avant repris de la F-Type, un train arrière multibras, et une direction électrique voulue très communicative, elle s’en donne les moyens. Ayant fortement recours à l’aluminium, elle démarrera à 1 474 kg, un poids très honnête pour la catégorie.
Côté moteurs, la petite sœur de la XF (voir notre essai) inaugure la famille Ingenium composée de quatre-cylindres turbo 2.0L essence et diesel. Deux diesels de 163 ch (99 g de CO2) et 180 ch partageront l’affiche avec deux essence de 200 et 240 ch chapeautés par le V6 compressé 3.0 de la F-Type dans sa version de 340 ch. Le 0 à 100 km/h ne demande que 5,15 s avec le bloc le plus puissant.
Les tarifs sont désormais connus : ils iront de 37 000 € pour le diesel 163 ch jusqu’à 61 800 € (+ 6 500 € de malus) pour la V6 S. Diverses finitions plus ou moins luxueuses ou sportives seront proposées. La transmission intégrale, tout comme une version Sportbreak sont prévues !
Sur le marché depuis 2008, la Jaguar XF (voir notre essai) va bientôt céder la place à sa remplaçante qui sera donc la deuxième génération de ce modèle. Nos paparazzis automobile nous transmettent les premiers clichés espions de la XF (en 2,0 l turbo diesel et ce qui présente comme la R-Sport avec les deux sorties d’échappement) avec ses formes figées pour la production.
Une allure plus dynamique
Sous ces camouflages tentant de cacher complètement les lignes de la future XF (nom de code : X260), on peut tout de même remarquer que la berline anglaise prend quelques centimètres en longueur. Sans doute un bon point pour les passagers arrière et le volume de coffre.
Toutefois, le plus intéressant, c’est de s’apercevoir que cette concurrente de la BMW Série 5 reprend les codes stylistiques de la toute récente petite sœur, à savoir la XE. Ainsi, la calandre est positionnée plus bas, le regard semble plus menaçant, tandis que le dessin général devient plus sportif.
Par ailleurs, cette XF II va se doter de la nouvelle plateforme nommée « iQ[Al] ». Inaugurée par la XE, sa conception en aluminium permet de gagner du poids sur la balance et ses capacité dynamiques sont accrues.
L’autre avantage, c’est que la XF pourra profiter de la nouvelle famille de moteurs Ingenium avec à la clef des émissions de CO2 réduites.
Bien entendu, les V6 et V8 suralimentés seront toujours au programme pour les versions sportives R et R-S.
En outre, une version hybride rechargeable est attendue un peu après le lancement et une boîte automatique à 9 rapports, un start&stop, ainsi qu’une transmission intégrale (en lieu et place de la propulsion) seront proposés selon les motorisations.
Arrivée prochaine
La sortie de la nouvelle Jaguar XF est estimée pour 2015, voire 2016 au plus tard. Les prix pourraient débuter autour des 43 000 € et elle sera toujours vendue également en break.
La voici enfin la tant attendue Jaguar XE après de nombreux teasings. Avec ce modèle, le constructeur britannique descend en gamme afin d’élargir sa clientèle, d’effectuer des économies d’échelle grâce à des volumes plus importants et il inaugure également une nouvelle plateforme. Première découverte de la « petite » Jaguar ici en images dans sa version la plus musclée…
Peu de prise de risque sur le design
En regardant cette nouvelle XE, on ne peut s’empêcher de la rapprocher de sa grande sœur la XF (voir notre essai). L’inspiration est bien visible, en particulier pour la face avant. Cependant, cette dernière se veut plus agressive avec des traits plus tendus, en particulier dans cette version S dotée d’un kit carrosserie plus sportif.
Ainsi, la calandre perd ses coins arrondis, le dessin des phares est plus anguleux et les bouches d’aération sont hypertrophiées. Le capot moteur reçoit quatre nervures bien marquées qui donnent une forte présence à l’Anglaise.
De profil, deux plis parcourent la carrosserie pour mettre en valeur les formes de l’auto et lui offrir une allure robuste. Ce sentiment se retrouve aussi sur la poupe. Tout comme sur la XF, les optiques sont costauds, même trop. Ils viennent presque mordre sur la plaque d’immatriculation. On observe une filiation bienvenue avec les feux de l’emblématique Type-E – mais aussi un peu de F-Type –, mais cela aurait mérité d’être un peu plus effilé et peut-être qu’un positionnement légèrement plus bas aurait été plus habile de la part des designers.
Cela étant dit, la XE signe le meilleur coefficient aérodynamique de tous les temps pour une Jaguar avec un Cx de 0,26 (la Série 4 qui est la BMW au meilleur Cx fait 0,28) ! Malheureusement, les dimensions ne sont pas encore connues, mais elles devraient se situer proches d’une BMW Série 3.
Un intérieur sans fioritures
Pour l’habitacle, c’est plus sobre qu’à l’extérieur. Dans cette version S, la XE reçoit, certes, quelques éléments en rouge vif, mais globalement la présentation est assez simple.
L’ensemble est agréable à l’œil, mais aurait peut-être pu ressortir un peu plus du lot.
Ian Callum, directeur du design Jaguar, explique que « Les proportions de l’habitacle reculé permettent d’atteindre ce objectif et de donner à la XE l’impression de mouvement même à l’arrêt. Elle ressemble à la F-Type et sera remarquée dans la foulée ».
Côté technologies, la XE embarque un écran tactile de 8 pouces avec un tout nouveau système multimédia InControl permettant de profiter de la navigation GPS, de connexions USB et Bluetooth, de l’info trafic, … En option, il est possible d’obtenir le Wi-Fi et une application pour smartphone rendra possible la programmation de la climatisation, le verrouillage/déverrouillage des portes et le démarrage du moteur jusqu’à 7 jours à l’avance.
En outre, la berline est aussi capable de reconnaître les panneaux de signalisation, d’avertir en cas de changement de voie, de réguler sa vitesse et de freiner automatiquement. L’affichage tête haute est également de la partie.
Il faudra encore attendre pour connaître le volume de coffre.
Jusqu’à 340 chevaux !
Enfin, pour la partie technique, la Jaguar XE inaugure un certain nombre d’éléments. Tout d’abord, cette propulsion repose sur une nouvelle monocoque à utilisation intensive d’aluminium, une première dans le segment des berlines familiales. Kevin Stride, Vehicule Line Director de la Jaguar XE, précise : « La position de Jaguar en tant que premier constructeur premium de véhicules aluminium nous a permis de développer une structure légère et rigide innovante sur ce segment. Le châssis sophistiqué confère à la XE un équilibre hors-pair entre agilité et raffinement qu’on ne retrouvait jusqu’à présent que sur les segments supérieurs.«
D’autres part, la « petite » Jaguar utilise une suspension avant à double triangulation comme sur la F-Type et à l’arrière c’est une suspension appelée « Integral Link » qui officie afin d’obtenir une tenue route précise et confortable. La marque indique que c’est un privilège normalement réservé à des véhicules plus haut de gamme.
Pour terminer sur les nouveautés techniques, la XE est le premier modèle Jaguar à bénéficier de la nouvelle famille de moteurs baptisée « Ingenium ». Le premier bloc disponible est le quatre-cylindres 2,0 l diesel de 163 ch et 280 Nm de couple rejetant seulement 99 g de CO2/km. Une boîte automatique ZF à 8 rapports pourra être choisie en option en lieu et place d’une boîte manuelle à 6 vitesses. La révision en atelier est nécessaire que tous les 34 000 km ou tous les deux ans.
A l’opposé, la XE S est dotée du V6 3,0 l de la F-Type développant 340 ch et 450 Nm. Il lui permet de franchir le 0 à 100 km/h en 5,2 s ! Par ailleurs, des essence 2,0 l suralimentés seront proposés.
La XE s’aligne sur la concurrence
Côté prix, la XE fait statu quo avec les Audi A4 2,0 l TDI et BMW 320d, puisque qu’avec son diesel de puissance identique (163 ch), elle est aussi vendue contre 37 000 €. Sa commercialisation se fera en 2015.
Malgré de la bonne volonté, Jaguar a encore fort à faire face à ses rivales, notamment germaniques à l’image bien plus établie. Pour cela, en plus de tarifs calqués, l’Anglaise affirme être moins onéreuse à l’entretien et propose surtout une garantie de 3 ans au kilométrage illimité.
L’avenir nous le dira si la clientèle sera séduite par ces arguments.
Le « Festival Of Speed » de Goodwood et son lot de nouveautés, concept-cars et modèles exclusifs. L’édition 2014 débutée ce matin ne déroge pas à la règle, avec entre autres la très attendue Jaguar F-Type Project 7, qui sera finalement commercialisée.
A l’occasion du 60e anniversaire de la Jaguar D-Type, la firme britannique sous giron indien confirme la fabrication de son concept présenté l’été 2013 : la F-Type Project 7. Une production limitée à 250 exemplaires, dont le prix n’a pas été communiqué. Inspirée directement par le D-Type de course, la « 7 » en reprend l’ADN, à la sauce contemporaine.
« Avant tout, la F-TYPE Project 7 se veut rapide… Elle utilise les principales technologies éprouvées sur la F-TYPE R Coupé afin d’offrir une réponse immédiate aux moindres sollicitations du conducteur. Sa nature axée sur les performances nous a cependant permis d’aller encore plus loin. Le résultat est une expérience de conduite à l’état pur qui engage tous les sens. » C’est ce qu’a déclaré Mike Cross, Ingénieur en chef des véhicules Jaguar.
Et rapide, elle l’est, avec une vitesse de pointe limitée à 300 km/h et un o à 100 km/h négocié en 3.9s. Propulsée par le bloc 100% aluminium V8 suralimenté de 575 chevaux, la voiture procure des sensations hors du commun. Le châssis est entièrement en aluminium, et cette sportive la plus rapide et la plus puissante jamais produite par Jaguar présente plusieurs différences par rapport à la F-Type coupé R.
Initialement monoplace, ce modèle limité se transforme en biplace. Derrière le conducteur ; un carénage rappelle la filiation avec la D-Type. Le pare-brise est réduit, et un nouveau pare-chocs fait son apparition à l’avant. Quelques modifications aérodynamiques ont été apportées au bolide afin de renforcer la déportance, et l’engin dispose de jupes latérales, d’un aileron arrière et d’un diffuseur.
La capacité de chargement est de 196 litres, en même temps, on n’achète pas un sportif 2 places pour ses qualités de familiale, l’intérêt d’un tel missile se situe ailleurs. La F-Type Project 7 reçoit la boîte qui équipe déjà la F-Type ; la boîte 8 rapports Quickshift avec palettes au volant. L’échappement délivre un borborygme encore plus rageur, et se termine par une quadruple sortie chromée. Comme pour la F-Type, il s’agit d’un échappement Sport Actif modulable.
L’auto est campée sur des jantes alliage Storm noir brillant de 20 pouces, entourée de pneus Pirelli P ZERO en série, ou de Continental Force Contact en option. Leurs dimensions : 255/35/20 à l’avant et 295/30/20 à l’arrière. Les 1 585 kg du bolide british sont arrêtés par des freins carbone-céramique montés de série (en option sur le F-Type R coupé).
Une sportive 2 places qui affiche 4.51m de long pour 1.92m de large et une hauteur de 1.27m seulement. Une vraie « gueule » de pistarde, qui fera tourner toutes les têtes sur votre passage.
Le prix n’a pas encore été communiqué, quant au chiffre « 7 » de cette série très spéciale, il fait référence aux sept victoires que la marque a décroché sur la mythique course des 24H du Mans.
Les premières livraisons auront lieu au second semestre 2015.
La présentation officielle de la Jaguar XE, petite sœur de la XF (voir notre essai), approchant à grands pas, chez Auto Express on a imaginé ce à quoi pourrait ressembler la belle anglaise. Pour réaliser leurs illustrations, ils se sont basés des images et teasers de la marque, ainsi que diverses fuites…
Une XF en réduction ?…
En regardant ces rendus, ce qui pouvait être craint se présente sous nos yeux. En effet, si la Jaguar XE venait à être commercialisée sous le même aspect, elle serait rapidement décriée pour deux raisons principales. La première étant que la filiation avec la XF est bien trop évidente pour la proue (cette partie restera telle quelle de série, puisque déjà dévoilée officiellement !…), mais aussi pour le profil. De plus, la poupe que nous pouvons voir ci-dessous semble datée et sans rapport au charme britannique…
Pourtant, Ian Callum, chef du design, indique que la XE ne sera pas une XF de taille réduite. Toutefois, il précise que pour conserver une cohérence de style, la face avant et la silhouette seront voisines. Peut-être que finalement Auto Express n’est pas si loin de la réalité, mise à part pour la proue que l’on espère bien plus distinguée…
Non, la définition du jaguar ne nous intéressera pas beaucoup sur Abcmoteur… Celle d’une Jaguar plus ! Aussi, il est commun d’associer cette marque à des carrosseries habillées de vert Anglais, d’intérieurs tout de cuir Connolly beige et de bois noble vêtus, et gavées par de nobles moteurs essence à six cylindres et plus… Mais les temps changent, et notre XF était noire, cuir noir, et motorisée par un 4 cylindres diesel de 163 ch. Faut-il en être déçu ?
L’élégance à l’état pur
D’emblée, cette respectable berline en impose ; son restylage de 2011 inspiré de sa grande sœur XJ lui va à merveille, disons-le. Elément le plus marquant, le long capot est ici très sculpté. Deux nervures enserrent alors le logo de la marque tandis que deux autres tendent vers la calandre. Ses phares aiguisés au xénon soulignés de feux de jour à leds « en J » encadrent à merveille une calandre en alu qui impose le respect. Les barrettes chromées des pare-chocs peuvent alors paraître un peu lourdes en photo, mais on n’y prête pas réellement attention en vrai. Un avant assez intimidant mais superbe, paraissant être celui d’un coupé…
Le profil se veut ensuite sobre et élégant, par ce long capot qui s’incline en pente douce vers la route, de jolies jantes de 18’ sur cette finition Black Edition et une ligne de toit très fluide jusqu’à la malle. Des entrées d’air latérales ajoutent du dynamisme, mais le raffinement britannique n’est pas oublié : l’entourage des vitres est chromé.
La poupe de notre belle berline est elle un peu plus massive mais est toutefois rehaussée par une baguette d’aluminium reliant les deux phares arrière. Enfin, à l’heure où les constructeurs usent et abusent d’effets stylistiques douteux, nous n’aurions pas été contre une deuxième sortie d’échappement factice, artifice fréquemment utilisé dans la production actuelle : un propriétaire de XF 2.2d serait peut-être heureux de voir sa voiture se confondre parmi ses sœurs animées de moteurs V6 plus nobles…
Nous avons là en tout cas une superbe berline, avouons-le, à la fois moderne, dynamique, sobre et raffinée. Jaguar n’a pas vendu son âme aux Indiens de chez Tata (la XF est la première œuvre du renouveau de Jaguar par le rachat de Tata en 2008) : les valeurs, modernisées, sont toujours là ! Qu’en est-il à l’intérieur ?
Luxe, calme et volupté ?
Cuir, aluminium et bois surabondent dans cet habitacle pour notre plus grand plaisir des sens… L’alu vient alors moderniser l’habitacle sur le bandeau de planche de bord, sur la console centrale et autour des poignées de portes. Le haut des portières et de la planche de bord est revêtu de cuir surpiqué, tandis que de belles étendues de bois parachèvent cette ambiance feutrée. La finition est de haut niveau et toutes les commandes se manipulent agréablement, mention spéciale aux petits commodos du volant (régulateur de vitesse, audio) et au plafonnier avant qu’on allume en l’effleurant à peine. Pour mieux clamer son appartenance à la modernité, l’écran tactile 7′ trône au centre de la planche de bord, regroupe intelligemment la majorité des fonctions de la voiture et permet à la console centrale de ne pas être surchargée de boutons. Un habitacle au final sobre et élégant à l’éclairage très étudié de nuit.
Avec ses 4,96 m de long, nous pouvions être sereins quand à l’espace à bord : c’est bien le cas ! A l’avant comme à l’arrière, les passagers sont choyés dans de confortables sièges, pourront prendre leurs aises et bénéficient de plusieurs rangements assez spacieux, sur la console centrale notamment.
Le volume de coffre est de 540 l ou de 1 675 l une fois la banquette rabattue
Un moteur indigne ?
Lorsque l’on s’installe à bord, le bouton de démarrage situé sur la console centrale clignote en rouge au rythme de la fréquence cardiaque… Une fois le siège et le volant réglés électriquement, Il est temps de mettre en route l’engin ! Au démarrage, un ballet s’exécute avec le dévoilement des aérateurs et de la commande rotative de la boite de vitesse, magique ! Une magie qui hélas retombe bien vite lorsque l’on prête attention au moteur… Celui-ci, d’origine PSA-Ford et retravaillé par le groupe Jaguar-Land Rover est arrivé sous le capot de la XF d’abord dans une version 190 ch puis, récemment, dans une version dégonflée à 163 ch ; deux offres nécessaires pour convaincre les cadres supérieurs d’entreprise habitués aux BMW 520d, Mercedes E220 Cdi et Audi A6 2.0 TDi, consommant peu et soignant leurs émissions de CO2…
Le moteur 163 ch qui nous intéresse ici n’épargne pas les passagers de vilaines vibrations au ralenti, qui choquent par rapport au standing de l’auto. Mais ce n’est malheureusement pas tout… Vibrant à bas régime (notamment à 1 500 tr/min à 110 km/h en 8ème), il se révèle aussi claquant en régime… Une bien piètre partition incarnée par ce moteur dans une si respectable voiture ! Dommage ! Mis à part cela, les 163 chevaux animent sans grande conviction les 1 735 kg de la voiture (10,5 s au 0-100 km/h), mais sont bien aidés par l’excellente boite automatique ZF à 8 rapports partagée avec Audi et BMW. Celle-ci monte les rapports avec à-propos et rapidité, tout juste manque-t-elle de réactivité à basse vitesse en ville – en ayant un peu trop d’inertie – et de bonne volonté au rétrogradage en conduite plus dynamique, même en mode sport.
On comblera les lacunes de la boite avec les palettes au volant, utilisables, bien sûr, même en mode automatique ; le mode entièrement manuel, obtenu par la boite sur Sport, et bien qu’efficace, est assez incongru sur ce type de véhicule… Sinon, le couple élevé de 450 Nm à 2 000 tr/min donne le change au quotidien et l’on finit très vite par comprendre que notre XF appelle à une conduite coulée, notamment sur autoroute, où le moteur se fera davantage oublier et où l’on profitera de l’agréable système audio de série à 10 haut-parleurs. La voiture est confortable, absorbant à merveille les dos d’âne, même si l’absence de suspension pilotée (indisponible sur ce moteur 163 ch) la rendra assez raide sur les pavés.
Hormis le moteur, la voiture peut accepter une conduite plus dynamique : son châssis est d’un bon niveau, bien que sans suspension pilotée elle prenne un peu de roulis en virage. La direction se révèle être précise bien qu’assez peu informative, le cahier des charges du véhicule ne réclamant sans doute pas cela comme réellement nécessaire.
En ville, on pestera contre le Stop&Start trop actif (ce n’est pas toujours le cas) : lors d’une manœuvre, le fait de passer de « Drive » à « Reverse » (marche avant à marche arrière) éteindra le moteur… Votre pied droit, stressé, aura tôt fait de provoquer un à-coup au redémarrage… Sinon, j’ai été heureusement surpris par la maniabilité de la voiture : son rayon de braquage est très correct et vous enlèvera un poids de vos épaules dans les parkings souterrains ! Radars de stationnement et caméra de recul permettent alors de s’accommoder facilement du gabarit conséquent de la XF (1,94 m de large, 4,96 m de long).
Enfin, le GPS s’est montré compliqué en n’ayant pas toujours des itinéraires judicieux (beaucoup de ville), à moins qu’il faille se perdre dans les préférences d’itinéraire. De plus, il indique les deux prochains changements de direction, sans que ce soit nécessaire, avec des tracés de route rose d’un goût douteux…
Une jolie routière sobre à tous points de vue
Sobre, elle l’est à la pompe avec 6,5 l/100 km durant notre essai (conso mixte constructeur : 4, 9 l/100 km ), mais aussi à l’achat avec un ticket d’entrée abaissé à 42 700 € en finition d’entrée de gamme Classic, sans malus. Notre finition Black Edition disponible à 45 400 € se distinguait donc par un bon niveau d’équipement (jantes 18′, système de navigation et connexion Bluetooth, sellerie cuir étendue, rétroviseurs rabattables électriquement, phares au xénon…), pourtant on s’étonne du démarrage sans clé non associé à l’ouverture sans clé…
Au final, il s’agit d’une excellente voiture pour accéder au mythe Jaguar à moindre coût, en attendant la petite sœur XE, qui permet de se distinguer « avec classe » de ces classiques (et si parfaites ?) berlines allemandes… Ce roturier quatre-cylindres diesel fait tout de même un peu tâche et nous pouvons tout à fait imaginer à quel point les V6 essence et diesel s’harmoniseraient beaucoup mieux avec le standing de l’auto…
Depuis son renouveau, la marque Jaguar a de nouvelles ambitions. L’une d’entre elles est de concurrencer les modèles germaniques sur le segment D, soit les berlines familiales telles que les BMW Série 3, Mercedes Classe C et Audi A4. Pour y parvenir, c’est une nouvelle auto, la « XE », venant se positionner en-dessous de la XF (voir notre essai) qui est préparation. Voici les premiers clichés espions sur circuit de nos photographes.
Une architecture en aluminium
Pour l’occasion, le félin a développé une toute nouvelle plateforme où vient se poser une architecture faite d’aluminium. Les spyshots visibles ci-dessous ne laissent pas encore filtrer beaucoup d’informations sur les lignes de la XE. Ici, on a l’impression de voir une petite XF.
Le regard de la future Jaguar XE devrait être plus musclé et anguleux que celui de la XF
Cela dit, on remarquera que nous sommes en présence d’une version sportive avec ses jantes d’un grand diamètre, une hauteur de caisse réduite, ainsi qu’une double sortie d’échappement séparée.
La structure en alu de la XE
Le V6 de la F-Type au programme !
D’ailleurs, sous le capot également Jaguar fera des efforts importants pour aller marcher sur les platebandes des constructeurs allemands. En sus du V6 3,0 l essence suralimenté vu ci-dessus et filmé dans la vidéo ci-après, la firme britannique développe pour la XE des moteurs essence et diesel quatre-cylindres 2,0 l inédits baptisés « Ingenium ». Le but étant de reconquérir les entreprises avec des mécaniques efficaces, mais aussi efficientes (moins de 100 g) pour limiter les coûteuses émissions de CO2. Le stop & start sera bien entendu de la partie. Une version hybride semble encore indécise…
La XE misera beaucoup sur son châssis et son moteur pour séduire en plus de son charme anglais
D’autre part, il est confirmé que la XE pourra atteindre la vitesse de 300 km/h tout comme la F-Type. Certains imaginent déjà la XER batailler avec la BMW M3…
Rendez-vous au Mondial de Paris
Pour la découvrir en chair et en os, il faudra se rendre au salon de l’auto de Paris au mois d’octobre prochain. La commercialisation de la Jaguar XE se fera dans le courant de l’année 2015. Son prix de vente pour le plus petit bloc serait d’un peu moins de 35 000 €, soit la moyenne haute du segment. Cette berline propulsion sera fabriquée sur une nouvelle ligne d’assemblage dans l’usine Land Rover de Solihull, en Angleterre.
La Jaguar XE V6 sur circuit
On vous laisse apprécier la sonorité du six-cylindres de l’Anglaise…
De nos jours, filmer les pilotes en course depuis le cockpit est une formalité tant les progrès et la miniaturisation des caméras ont été importants ces dernières décennies. Qu’en était-il plus d’un demi-siècle plus tôt alors que les GoPro étaient encore loin d’exister ?
Les débuts de la vue embarquée… il y a près de 60 ans
Pour s’en faire une idée, voici une vidéo avec Mike Hawthorn (1929 – 1959), ancien pilote automobile anglais qui a notamment gagné les 24 H du Mans en 1955 et la saison de 1958 en Formule 1. Pour le filmer, une caméra a été fixée en hauteur sur une tige à l’arrière de sa voiture et un micro assez imposant est posé sur son torse.
La qualité de l’image et du son sont très bons pour l’époque
Le Mans en 1956
A bord de sa Jaguar D-Type, il effectue un tour de circuit du Mans en 1956 où des camions, motards et cyclistes se trouvent sur son chemin. En plus de conduire, il commente (en anglais) ce qu’il fait. A regarder absolument !
Les breaks sportifs sont en grande partie l’apanage d’Audi, mais ce serait oublier Jaguar et sa gamme « R-S » avec désormais la XFR-S forte de plus de 500 ch qui sera présente au salon de Genève 2014 !
Un break anglais bodybuildé
Quand la marque anglaise passe à la vitesse supérieure, elle ajoute le logo « R-S » sur la calandre de ses modèles. Après la berline XF qui en avait profité en 2012, c’est au tour de la déclinaison allongée de faire une cure de testostérone !
Extérieurement, cela se traduit par un kit carrosserie plus sportif. On note une face avant avec des entrées d’air hypertrophiées, une grille en nid d’abeille, du noir brillant autour de la calandre, des ouïes sur le capot et latérales, des bas de caisse marqués et un diffuseur arrière agrémenté de deux double sortie d’échappement gauche droite. Les jantes, ornées d’étriers de frein rouges, sont en 20 pouces. Un bel accastillage sublimé dans cette teinte bleue.
Un V8 surgonflé bridé à 300 km/h…
Au chapitre moteur, Jaguar ne fait pas dans la demi-mesure en plaçant sous le capot de son auto un moteur V8 essence turbo d’une cylindrée de 5,0 l développant la bagatelle de 550 ch à 6 500 tr/min et 680 Nm de couple entre 2 500 et 5 500 tr/min…
Le châssis modifié pour l’occasion permet d’atteindre le 0 à 100 km/h en 4,8 s, tandis que la Vmax est bridée électroniquement à 300 km/h. La consommation moyenne annoncée est de 12,7 l/100 km pour 297 g de CO2/km.
Les Britanniques pourront commander leur bolide (les exemplaires sont en quantité limitée) le 1er avril 2014 pour 82 495 £, soit à peu près 100 000 €.
Jaguar présente la F-Type Coupé comme l’auto de série la plus performante de son histoire. Sa version R de 550 ch annonce un 0 à 100 km/h en 4,2 secondes.
Il y a quelques mois, Jaguar abandonnait définitivement son projet de supercar hybride, inspiré par le concept C-X75. Le rôle de porte-drapeau de la firme britannique a donc été attribué à une autre auto, bien plus abordable… mais tout autant désirable : la version coupé de la F-Type. Mais ce n’est pas une tête d’affiche au rabais, puisque cette nouveauté est présentée comme la sportive de série la plus dynamique et la plus performante de l’histoire de Jaguar.
Pour mériter ce titre, le Coupé est directement proposé en version R (encore absente dans la gamme du roadster). Celle-ci est équipée d’un bloc V8 essence suralimenté réalisé en aluminium, développant 550 ch et un couple de 680 Nm. La vitesse maxi est limitée électroniquement à 300 km/h. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 4,2 secondes. C’est 0,2 seconde de moins que la XK-RS dotée du même moteur.
Avec le toit en verre, pare-brise et lunette sont reliés visuellement. Un très joli effet pour la fluidité de la ligne.
Panoplie de supercar
La R est équipée du système Adaptative Dynamics. Celui-ci adapte l’amortissement du véhicule jusqu’à 500 fois par seconde en analysant les commandes du conducteur et les remontées d’informations de la voiture. Le but est d’optimiser la stabilité du véhicule, en contrôlant au mieux les mouvements de caisse. Un mode « Dynamic », configurable, accentue le côté sportif de l’auto avec un amortissement plus ferme, une direction plus directe ou encore un accélérateur plus réactif.
La R est aussi dotée d’un différentiel actif électronique, qui contrôle le couple envoyé à chaque roue, pour maximiser l’adhérence en fonction des conditions. Pour la première fois chez Jaguar, ce système fonctionne de concert avec le répartiteur de couple au freinage, qui applique un niveau de couple précis en fonction des besoins à chaque roue intérieure pour négocier au mieux un virage. Côté freinage, on annonce des disques de 380 mm à l’avant et 376 mm à l’arrière. Des carbone-céramique sont proposés en option.
Le badge R fait son apparition dans la gamme F-Type. Il y a toujours un aileron, bien caché derrière la lunette.
Stop and Start de série !
Le Coupé est aussi proposé avec deux blocs V6 essence Turbo. La version « de base » développe 340 ch et un couple de 450 Nm. La vitesse maxi est limitée à 260 km/h et le 0 à 100 km/h est réalisé en 5,3 secondes. Elle adopte elle aussi un Dynamic Mode. Sa dotation est évidemment moins pointue. Elle hérite quand même d’un échappement et de suspensions sport.
La version S annonce 380 ch et un couple de 460 Nm. Elle franchit la barre des 100 km/h en 4,9 secondes et peut atteindre 275 km/h. Elle a le droit à l’Adaptative Dynamics. Toutes les versions sont associées à une transmission automatique Quickshift à 8 rapports, avec des palettes au volant. Le Stop and Start est aussi fourni d’office.
La proue est logiquement identique à celle du roadster, avec des phares verticaux, une calandre ovale et des ouïes sur le côté.
So sexy
La F-Type était déjà très attirante en version roadster, elle devient irrésistible en Coupé. L’auto que l’on a sous les yeux est quasiment identique au concept annonciateur, le C-X16 vu au Salon de Francfort 2011. Le dessin est élégant tout en étant musclé, avec un pavillon plongeant qui se prolonge par une lunette arrière très inclinée. Celle-ci s’arrête quelques centimètres avant la cassure de la malle, laissant un peu de place à l’aileron escamotable qui se relève à 110 km/h et se rabaisse en dessous de 80 km/h.
Les épaules marquées et la finesse des feux qui s’étendent sur les ailes renforcent la largeur de la poupe. Très compacte, celle-ci est en totale opposition avec le long nez de l’auto. La R se distingue par quelques habillages inédits : des vitres latérales finies en aluminium anodisé, un entourage de calandre chromé… Quelques éléments, comme les coques de rétroviseurs ou les ouïes latérales, peuvent être réalisés en fibre de carbone.
La F-Type reste une deux places. Le conducteur et le passager sont assis par terre. Ambiance confinée garantie.
Bonne pour aller au golf
Côté pratique, Jaguar annonce un coffre de 407 litres. Un volume amplement suffisant pour deux jeux de clubs de golf selon la marque, pas clichée du tout. Le hayon est motorisé. Le toit peut-être en verre, pour offrir plus de lumière dans un habitacle confiné, où l’on est assis au ras du sol.
La F-Type Coupé vient de faire ses débuts dans les Salons de Tokyo et Los Angeles. Elle devrait arriver dans les concessions au premier trimestre 2014.
Toutes les F-Type sont associées à une boîte automatique Quickshift à 8 rapports.
Lancé en hiver 2012-2013, la Jaguar F-Type est étroitement dérivée du concept C-X16 présenté à Francfort en 2011, cette nouvelle F-Type fut l’une des vedettes incontestées du dernier Mondial de Paris.
Ce « petit » roadster de 4,47m, qui sera ultérieurement décliné en coupé, est censé renouer avec la tradition maison des sportives « abordables » même si les prix atteignent parfois 75.000€ comme le fut en son temps la légendaire Type E en 1961.
Bien que reposant sur la quatrième génération de structure en aluminium signée Jaguar (un métal dont sont également faites les suspensions avant et arrière à double triangulation) ce très élégant cabriolet affichera 1597kg sur la balance. Heureusement, sous le capot, on aura le choix entre trois nobles blocs essence en injection directe, tous dopés par un compresseur Roots.
– Moteur : V8, 32 soupapes, injection directe, compresseur volumétrique, distribution variable, stop & start, 5000 cm³, 495 ch à 6500 tr/min, 625 Nm de 2500 à 5500 tr/min.
– Transmission : Roues AR motrices, boîte auto. 8 rapports ( convertisseur ponté à partir de la 2° ), modes hiver et dynamique, antipatinage, différentiel autobloquant électronique.
Lors de la première présentation de la C-X75, la supersportive de Jaguar n’avait pas manqué d’étonner autant par sa forme que par ses composants mécaniques. Aujourd’hui nous en savons un peu plus sur ce modèle hors paire qui demande encore dix-huit mois de développement.
Un moteur avec une zone rouge à… 10 000 tours/min !
Par le segment que la C-X75 vise, on peut s’attendre à pas moins d’un V8 sous son capot et pourtant ! Le constructeur n’a pas peur de titiller les plus durs puristes en insérant un quatre-cylindres en ligne maison de 1,6 litre et 500 chevaux en position centrale arrière sur son auto. Pas vraiment commun !
La C-X75 profitera d’un compresseur pour les bas régimes et d’un turbo pour les hauts régimes !
Mais là où la CX75 pourra surpasser un très grande majorité de supercars (si ce n’est pas toutes les supercars), c’est en affichant sur le compte-tour du tableau de bord un régime maximum autour des… 10 000 tours/min ! Quel autre constructeur peut prétendre aller au-delà, si ce n’est une marque de motos ? Il faut avouer cela semble très, très intéressant… et cela nous rapproche d’un milieu très réduit et prestigieux : la Formule 1.
Une voiture sportive thermique et 100 % électrique
L’autre argument de cette voiture qui sera commercialisée à quelques 200 exemplaires pour un million d’euros chacun, ce sont ses deux moteurs électriques. En effet, ils viendront en renfort lors des grosses accélérations et ils pourront même être utilisés sans l’aide du thermique.
Le conducteur aura le choix entre quatre modes de fonctionnement : « électrique » sur batterie, « normal » fonctionnant comme pour une Prius, « sport » où le moteur thermique reste toujours allumé pour obtenir les meilleures performances et « compétition » qui ajoute au réglage précédent un système aérodynamique actif
La Jaguar C-X75 peut donc rouler une soixantaine de kilomètres sans utiliser la moindre goutte de carburant avec un 0 à 100 km/h en six secondes contre 3 secondes avec le quatre-cylindres. Pas mal.
Le son moteur du L4
Comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous, le moteur de la C-X75 risque d’être particulièrement caractéristique avec le bruit de sifflement notamment :
La sensationnelle C-X75, la nouvelle supercar de Jaguar, va devenir réalité. C’est probablement le modèle Jaguar le plus attendu depuis des décennies. La firme de Coventry s’est associée avec l’écurie de Formule 1 Williams pour concrétiser et commercialiser le projet !
Révélée pour la première fois l’année dernière à l’occasion du salon de Paris, pour fêter les 75 ans de la société, la C-X75 avait été l’une des attractions, avec ses formes plongeantes et sa fameuse turbine.
La Jaguar C-X75 a déjà ses fans. Et quel beau pari pour le constructeur !
Même si seulement 250 modèles seront équipés de cette fameuse turbine, les autres véhicules seront équipés par un tout nouveau moteur hybride 1,6 l à 4 cylindres, qui sera développé en partenariat avec Williams.
On ne connaît pas encore avec précision la puissance qui sera développée, mais avec la présence des moteurs électriques qui développeront chacun 400 chevaux, on peut s’attendre à un total qui devrait avoisiner les 900 chevaux !
Elégante et originale, la Jaguar C-X75 fait déjà rêver !
Avec un châssis en fibre de carbone et des freins céramiques, Jaguar estime que sa supercar atteindra les 100 km/h en moins de 3 secondes, tandis que la vitesse de pointe devrait dépasser les 320 km/h.
Ce sera, et de loin, la Jaguar la plus véloce de l’histoire du constructeur anglais.
Première photo volée de la Jaguar XF restylée ! Assez nette, le cliché montre la face avant de la berline dotée d’un regard plus fin et plus élégant. Quelques traits du concept-car C-XF sont donc repris. On notera aussi l’apparition de fines nervures verticales sur le bouclier…
La Jaguar XF phase II a été surprise sans aucun camouflage !
Présentée dans quelques semaines au salon de New-York, le restylage de la XF ne réserve plus beaucoup de secrets à son public. Il serait étonnant de découvrir lors de sa présentation officielle d’importants changement pour la partie arrière.
Jaguar sait s’adapter à sa clientèle comme le prouve cette version spéciale de la XJL qui sera présentée au salon de Moscou. La XJL blindée devient donc encore plus exclusive car elle concernera sans doute des organisations gouvernementales ou des personnalités soucieuses de leur sécurité.
Une Jaguar XJL prête à toute épreuve
Une sécurité de type « B7 »
De quoi s’agit-il ? Cette classification permet à l’auto de revendiquer une certaine sécurité. Ainsi, la XJL résiste aux armes de guerre comme les grenades et à la dynamique (jusqu’à 15 kilos). Avec ça, le passager devrait être rassuré !
Un V8 pour tirer plus de trois tonnes
Blinder son auto c’est bien, mais le poids de la voiture en souffre. Pour preuve, la Jaguar XJL pesant sur la balance au départ 1 773 kg pèse désormais 3 300 kg ! On est pas loin d’un doublement de poids. Et de plus, le constructeur n’a pas choisi le V8 de 510 ch mais celui de 385 ch pour faire rouler son modèle. Logiquement, les performances en prennent un coup : plus 3,3 secondes au départ arrêté 0 à 100 km/h (soit 9,7 s). Par ailleurs, Jaguar a décidé de limiter la vitesse maximale du véhicule à 195 km/h, une course poursuite pourrait devenir un véritable calvaire.
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