Alors que le salon international de Genève a fermé ses portes le 18 Mars dernier, on fait le bilan et on revient sur les modèles les plus marquants qui ont fait cette 88e édition.
Tout d’abords, les chiffres : avec 660 000 visiteurs, le salon suisse a vu sa fréquentation baisser de 4,5% par rapport à l’an dernier (690 000 visiteurs en 2017). Les organisateurs expliquent cela par le climat ambiant autophobe aussi bien en Suisse que dans le reste de l’Europe. Mais malgré cela, le bilan est plutôt positif. André Hefti, directeur général du salon, déclare que ‘’30 % des visiteurs ont entre 15 et 29 ans’’. Ce qui signifie que l’intérêt pour l’automobile génération le plus jeune (et futurs acheteurs) est toujours bien présent.
Pour les chanceux qui ont pu faire le déplacement, le plaisir était en revanche au rendez-vous, car avec 30 000 personnes en moins, la circulation dans les allées était plus aisée et les nouveautés plus faciles à admirer !
On refait le point sur ce qu’il ne fallait pas manquer !
Les Supercars font le Show :
Porsche a présenté la version RS de sa dernière 911 GT3 Quand Ferrari a dévoilé la 488 Pista, ultime déclinaison de sa berlinette V8. Bien que la philosophie de ces deux bolides soit la même (circuit circuit circuit !) la recette employée diffère.
La Porsche garde son traditionnel Flat 6, obligatoirement associé à une boite PDK. Le 4,0 est poussé à 520 ch sans l’aide d’aucune assistance respiratoire. Question look, la discrétion n’est pas de mise avec un large aileron fixe et de multiples écopes chargées de refroidir mécanique est frein. La vitesse max est de 312 km/h et il suffit de 3,2 s pour atteindre les 100 km/h depuis l’arrêt.
La nouvelle Porsche 911 GT3 RS était l’objet de toutes les attentions à Genève.
Chez Ferrari, pas d’aile imposante pour la 488 Pista mais un spoiler arrière en ‘’queue d’around’’ ainsi qu’une aérodynamique active très poussée, comme toujours chez Ferrari. Alors que le poids chute de 90 kg, on retrouve le V8 de 3.9 biturbo de la 488 ‘’standard’’ mais il qui grimpe ici à 720 ch (comme une certaine McLaren…). Les performances annoncées sont impressionnantes, le 0 à 100 est abattu en 2,85 s (la précision est importante pour Ferrari quand on sait qu’une Mclaren 720S annonce 2,9 s pour le même exercice) et elle pointe à 340 km/h en vitesse maximal.
Ferrari 488 Pista.
Chez le cousin Italien Lamborghini, l’attraction principale était l’Huracán Performante qui enlève le haut pour devenir Spyder. Le moteur est le même que le coupé à savoir le fabuleux V10 de 640 ch. Avec l’ablation du toit, l’aérodynamique ALA a été revu pour toujours plus d ‘efficacité. Le 0 à 100 km/h ne prend que 0,2 s supplémentaire qu’avec la version fermée. Mais on ne peut pas dire qu’avec ses 3,1 secondes, la version cabriolet se traîne. La vitesse max de 325 km/h elle, ne bouge pas.
Pour profiter des 640 ch du V10 de la version Performante au grand air !
Aston Martin est en plein renouveau. Après les DB11 coupé et cabriolet, pardon Volante, c’est au tour de la petit Vantage de faire peau neuve. Bien qu’elle reprenne le même V8 AMG de 4,0 et 510 ch que ça grande sœur DB11, la philosophie est totalement différente. En effet, la DB11 se veut plus Grand Tourisme tandis que la Vantage est résolument tourne vers le sport, le vrai. En témoigne cette impressionnante calandre prête à avaler l’asphalte, ou encore le diffuseur qui n’est pas là pour faire de la figuration.
Nouvelle Vantage. Agressive !
LES ULTIMES :
McLaren ajoute une nouvelle Ultimate Series à sa gamme. Après la P1 de 2012, 2018 voit arriver la Senna. Un nom évocateur pour tous les amateurs de sport automobile. Motorisée par un V8 4,0 biturbo de 800 ch et 800 Nm de couple, il permet à la Senna de pointer à 100 km/h en seulement 2,8s et à 200 km/h en…6,8 s !
Un nom évocateur pour la McLaren Senna.
La version réservée à la piste GTR était aussi présentée sous forme de concept sur le stand. Les performances de cette dernière n’ont pas encore été dévoilées, mais le PDG de McLaren Automotive, Mike Lewitt, annonce quelle sera, hors F1, la McLaren la plus rapide sur circuit !
Sachez que seulement 500 exemplaires de la Senna seront produits, ce qui et toujours plus que les 75 exemplaires de la version GTR !
La Mclaren Senna GTR, pour l’instant encore à l’état de concept.
Toujours 1500 ch pour pour le W16 de la Chiron Sport.
En 2016, le salon de Genève voyait arriver la Bugatti Chiron. 2 ans plus tard, le même salon accueil cette fois une nouvelle version de la bête de Molsheim : la Chiron Sport.
Pas d’augmentation de puissance pour le W16 (qui possède déjà 1500 ch tout de même) mais une réduction du poids de…18 kg. Cet ‘’exploit’’ est notamment rendu possible grâce à de nouveaux bras d’essuie-glace entièrement en carbone, ce qui représente tout de même une exclusivité mondiale. Le style voit apparaître des jantes au dessin inédit ainsi que 4 sorties d’échappement pour affirmer le côté sportif de cette série spéciale. Pour mériter son patronyme, différents réglages son modifiés (amortisseurs, différentiel arrière…) afin d’augmenter la réactivité de ce dragster. Quant au prix, il augmente de 265 000 € par rapport à une Chiron ‘’de base’’.
Les 4 sorties d’échappement sont un des signes distinctif qui permet de différencier une Chiron Sport d’une version »classique ».
LES STARS :
Une des grandes stars de ce salon de Genève 2018, ce fut la Peugeot 508. La grande berline du lion fait sa révolution en ciblant ouvertement les coupés 4 portes allemands en général, mais surtout l’Audi A5 Sportback. Pour l’occasion, on voit apparaître pour la première fois un hayon sur une berline Peugeot. Une véritable changement après des générations de berline à coffre !
Le lion sur le stand Peugeot était une attractions à part entière de ce salon de Genève.
Le style reprend les nouveaux gimmicks de Peugeot, notamment cette bande noire reliant les feux à l’arrière. A l’avant, la 508 adopte deux ‘’crocs’’ lumineux. On aime ou l’on n’aime pas mais ça a au moins le mérite de ne pas passer inaperçu. L’intérieur reprend les fondamentaux du I-cockpit des 3008 et 5008 avec un écran remplaçant les compteurs, placé au-dessus du petit volant ainsi qu’un grand écran tactile central avec des touches ‘’piano’’ permettant un accès rapide aux principale fonctions d’infodivertissment. La gamme de motorisation culmine pour l’instant avec le 1,6 de 225 ch mais devrait voir apparaître un hybride de 220 ch en 2019 ainsi que l’adoption probable du bloc de la 308 GTI et ses 270ch pour une version plus musclée.
Le monogramme »508 » au dessus du lion est un hommage direct à la 504 qui fête cette année ses 50 ans.
Le bandeau noir entre les feux : Un élément que l’on devrait retrouver sur toutes les futures Peugeot.
Un autre véhicule que l’on va prochainement voir en nombre sur nos routes, c’est la nouvelle Classe A de Mercedes. Après la révolution de la précédente génération, pas question de tout chambouler à nouveaux. Le style évolue donc en douceur en s’inspirant du tout dernier CLS notamment du coté de la face avant avec des phares plus aiguisés ! Mais le plus grand changement est à l’intérieur avec deux grands écrans, dont celui disposé au centre devient enfin tactile. Mais même sans les mains il est possible de piloter certaine fonctions de la voiture puisqu’un assistant vocal, à l’image de Siri ou de Google Home, fait son apparition.
Beaucoup de monde se presse autour de la nouvelle Classe A de Mercedes.
Le nouveau Mercedes G 63 AMG. Inutile donc indispensable !
Le stand Mercedes était bien garni puisqu’en plus de la Classe A, se trouvait plusieurs versions AMG inédites. Le tout nouveau Classe G y dévoilait sa démoniaque variante 63 AMG au V8 de 585 ch tandis que la Classe C montrait le dernier restylage de sa version intermédiaire 43 AMG, qui passe pour l’occasion de 367 à 390 ch. Mais la firme d’Affalterbach a surtout présenté sa toute première berline : l’AMG GT 4 portes. Avec son design élancé et son hayon (qui en fait en réalité une 5 portes) elle s’apprête à se lancer à l’assaut de la Porsche Panamera. Disposant de 3 moteurs, l’AMG GT 4 portes ne fera pas dans la demi-mesure. L’entrée de gamme sera assurée par un 6 cylindres en ligne de 435 ch avant de passer aux versions 63 et 63 S avec le V8 biturbo de 4l de respectivement 585 et 639 ch.
Une nouvelle concurrente pour la Porsche Panamera
LES CONCEPTS :
Les salons automobiles sont aussi l’occasion pour les constructeurs de montrer leurs savoir-faire à travers des concepts toujours plus originaux et innovants.
Après la Symbioz présentée fin 2017 à Francfort, qui préfigurait le futur de la voiture personnelle selon Renault, le constructeur au losange à dévoilé à Genève son concept EZ-GO. Ce Taxi du futur se commande via une application et peut transporter jusqu’à 6 personnes de manière totalement autonome à une vitesse maximal de 50 km/h. L’accès se fait via un large ouvrant permettant une montée et une descente facilitées pour les personnes à mobilité réduite.
Renault EZ-GO : le taxi du futur selon Renault
Plus proche de nous, la Porsche Mission E Cross Turismo. Derrière ce nom à rallonge se cache une Mission E, la futur berline totalement électrique du constructeur Allemand, en version break surélevé. Et comme on est chez Porsche, pas question de se limiter à 50 km/h. Avec ses deux moteurs (un sur chaque essieu) pour un total de 600 ch, la mission E Cross Turismo accélère de 0 à 100 km/ en 3,2 s et atteint les 250 km/h. L’autonomie annoncée est de 500 km et, grâce à des bornes de recharge rapide de 800 V, on pourrait récupérer 80% de la charge totale en seulement 15 min ce qui permettrait de parcourir 400 km. L’intérieur se veut moderne et technologique avec très peu de boutons physiques mais 4 écrans, dont 3 tactiles. La technologie eye-tracking permet d’afficher les informations nécessaires d’un simple coup d’œil. Enfin, petit gadget, un drone peut sortir du coffre à l’arrêt et filmer la voiture lors de vos road-trip.
L’avenir de la Mission E et d’éventuelles déclinaisons se précise chez Porsche.
La plupart du temps, une voiture moche aura du mal à se vendre. Mais cela peut ne pas être valable si elle est issue d’un label prestigieux. Combien de fois avons-nous pu penser face à une nouveauté « Elle est quand même ratée, mais pas grave, il est écrit « X » dessus » ? Exemple récent : l’Audi Q2, qui arrivera en concessions cet automne. Il y a aussi des exemples de voitures qui malgré un physique peu gracieux ont eu une très belle carrière grâce à leur blason . La Porsche Panamera est de celles-là.
La berline de Zuffenhausen a toujours été décriée pour son arrière-train sans finesse. Au moins, l’avantage dans ce cas est que les designers ne peuvent pas faire pire. Conscients qu’ils ont mal travaillé sur la première génération, et se sachant attendus, ils se sont appliqués pour la seconde. Et si celle-ci ne marque pas une rupture esthétique avec la précédente, c’est le jour et la nuit niveau proportions.
La révolution à bord !
Pour gagner en élégance, la Panamera adopte une troisième vitre latérale, ce qui rééquilibre le profil. Surtout, les feux sont mieux intégrés et semblent plus fins. Comme sur les nouveaux 718, ils sont reliés par un bandeau noir intégrant le monogramme Porsche. La Panamera mérite mieux son surnom de 911 à 5 portes. La partie avant évolue moins, le design de la firme allemande semblant à ce niveau figé. Le dessin du bouclier n’est pas sans évoquer celui du concept Sport Turismo dévoilé… fin 2012. Avec 5,05 mètres de longueur, l’auto gagne 3 cm.
C’est un tout autre discours à bord puisque la nouvelle Panamera marque une grande rupture dans l’histoire moderne de Porsche. Elle met fin au sacro-saint principe du « un bouton = une fonction » ! Comme la plupart des nouvelles autos, elle fait le ménage dans les commandes, préférant miser sur un grand écran tactile. Celui-ci est si grand que les aérateurs sont rejetés en-dessous, sur la console centrale. Cette disposition a un petit côté rétro. Le chrono trône toujours au-dessus de l’ensemble.
Trois versions pour commencer
Le conducteur a toujours face à lui cinq cadrans… mais sous forme numérique. Seul le célèbre compte-tours central reste analogique. Porsche met à jour l’équipement, avec notamment des optiques de type « Matrix » avec 84 LED qui permet d’adapter en permanence le faisceau lumineux. Toujours côté vision, un système de vue de nuit est aussi proposé et le régulateur de vitesse adaptatif s’aide des données du GPS. Le volume de coffre est de 495 litres. Il peut grimper jusqu’à 1.304 litres en rabattant la banquette selon le format 40/20/40.
La Panamara II débute sa carrière avec trois versions : 4S, 4S Diesel et Turbo. La 4S reçoit un V6 2.9 biturbo de 440 ch, soit 20 ch de plus que la précédente. Le modèle diesel est équipé d’un nouveau V8 biturbo de 422 ch. La 4S Diesel peut atteindre 285 km/h, ce qui selon Porsche est un record pour un véhicule de série carburant au gazole. Le haut de gamme Turbo reçoit un nouveau V8 4.0 biturbo de 550 ch (gain de 30 ch là aussi). Le couple culmine à 770 Nm. Avec le pack Sport Chrono, l’auto passe de 0 à 100 km/h en 3,6 secondes. Côté comportement, la Panamera souhaite toujours combiner le meilleur des deux mondes : l’ultra confort d’une limousine et le dynamisme d’une sportive. Sur ce dernier point, elle peut être équipée de roues arrière directrices.
La Panamera millésime 2017 fera ses débuts en public au Mondial de l’Automobile. Elle arrivera dans les concessions en novembre.
Lorsqu’une marque dévoile un nouveau modèle, il y a ceux qui attentent l’arrivée dans les concessions du véhicule inédit, et ceux qui souhaitent faire une bonne affaire avec l’ancien. Mais avec le Cayman, cela ne devrait pas fonctionner chez Porsche, pas vraiment réputé pour faire des promos, même sur un véhicule en fin de vie !
Flat-4 2.0 et 2.5
Pourtant, en allant dès demain chez un concessionnaire de la firme allemande, il peut être possible de réaliser une opération financière pas mauvaise. L’actuel Cayman pourrait avoir d’ici quelques années de belles cotes, grâce à ses flat-6. Car tout cela est terminé : le nouveau venu abandonne le six cylindres pour de nouveaux quatre cylindres turbo (ceux qui souhaitent réaliser les meilleurs coups financiers doivent foncer sur un GTS ou un GT4).
Le Cayman classique est doté d’un flat-4 2.0 litres qui développe 300 ch et un couple de 380 Nm. La version S reçoit un 2.5 litres de 350 ch, qui délivre un couple de 420 Nm. Par rapport à l’ancienne version, les gains de puissance sont de 25 ch.
Grâce à la suralimentation, les couples s’envolent avec respectivement + 80 et + 50 Nm. A noter que les puissances sont désormais identiques à celles du Boxster. Le coupé n’a plus l’avantage par rapport au roadster. Fort logiquement, les performances sont améliorées. Avec la boîte PDK et le pack Sport Chrono, les 0 à 100 km/h sont réalisés en 4,7 et 4,2 secondes, soit un mieux de 7 et 5 dixièmes.
En concessions en septembre
Pour rendre le Cayman encore plus efficace, agile et stable, les ingénieurs ont revu le châssis : ressorts et barres stabilisatrices plus rigides, direction plus directe, roues arrière plus larges… Les freins ont été renforcés. C’est simple, c’est montée en gamme pour tout le monde : le Cayman de base reprend le système de l’ancien S, et le nouveau S reprend en partie le système de la 911 Carrera !
Il n’y a pas qu’au niveau technique que le Cayman s’aligne sur le Boxster. Il en est de même côté esthétique. Au toit près bien évidemment, les deux autos sont désormais identiques. Les changements de look pour le coupé sont les mêmes que ceux vus sur le roadster en début d’année, avec par exemple un bouclier avant plus élégant ou un bandeau noir entre les feux. A l’intérieur, la partie supérieure de la planche de bord a été redessinée, avec de nouveaux aérateurs. Le volant est inédit tandis que le système de navigation est modernisé.
Une dernière chose avant de terminer, très importante : il ne faut plus l’appeler Cayman mais 718 Cayman. Le nom 718 est emprunté à une voiture de course de Porsche des années 1950/60, dotée d’un quatre cylindres. Une manière de rappeler qu’il y a eu de glorieuses Porsche à flat-4 !
Maserati a enfin dévoilé au Salon de Genève 2016 son premier SUV de série, nommé Levante, quatre ans et demi après la présentation du concept Kubang. Un véhicule très important, qui devrait booster les ventes de la firme italienne dans le monde. Son modèle et principal concurrent est le Cayenne, qui a fait entrer Porsche dans une nouvelle dimension… en 2002.
L’Allemand en est aujourd’hui à sa deuxième génération, mais la troisième est à un stade de développement bien avancé. Celle-ci devrait être prête d’ici la fin 2017. En attendant, c’est donc l’actuelle qui a été choisie pour une première confrontation.
Design
Voilà quelques mois qu’Abcmoteur vous propose ces petits matchs virtuels mettant en scène une nouveauté pas encore dans les concessions et sa plus grande rivale. Et force est de constater qu’il y a souvent un air de ressemblance entre les deux véhicules. Cela a été le cas avec l’Alfa Romeo Giulia et la BMW Série 3, cela se vérifie aujourd’hui avec ces SUV.
La ressemblance entre le Levante et le Cayenne est d’ailleurs frappante de ¾ arrière ! Les designers Maserati ne se sont pas gênés… à tel point que la poupe de leur modèle n’est pas très italienne. La patte du trident est nettement plus visible à l’avant, avec la traditionnelle calandre, abaissée.
Le regard affiné est original. Au moins, sous cet angle, impossible de confondre les deux autos. Au niveau du profil, le Levante se veut plus athlétique avec des épaules généreusement marquées et une lunette très inclinée. Restylé courant 2014, le germanique ne peut cacher quelques petites rides.
Présentation intérieure
Il y a quelques points communs entre les deux planches de bord : de grands aérateurs verticaux autour de l’écran tactile, une montre/chrono au centre, une imposante console centrale entre les sièges… Rien d’étonnant, le Levante et le Cayenne ont la même volonté d’associer au mieux le côté robuste du SUV et la sportivité.
L’ergonomie chez l’Allemand est typiquement Porsche, avec un foisonnement de boutons. Le conducteur a face à lui une instrumentation à 5 cadrans, avec compte-tours au centre. Le combiné de l’Italien est plus conventionnel avec deux compteurs dans des fûts séparés par un écran. Si sa présentation est assez conventionnelle, le Levante revendique sa fibre transalpine dans les choix de matériaux. Dans le catalogue de personnalisation, Maserati propose ainsi des habillages en soie.
Avantage : petite préférence pour le Cayenne, à l’univers plus typé
Equipements
Le groupe Fiat est à la traîne en matière de technologies. Ainsi, comme l’Alfa Romeo Giulia, le Maserati Levante se contente d’intégrer à sa liste d’équipements des éléments aujourd’hui très répandus, même chez les citadines : alerte de collision frontale avec freinage automatique d’urgence, surveillance d’angle mort, alerte de franchissement de ligne, régulateur de vitesse intelligent…
Rien de vraiment inédit dans la catégorie. Maserati met même en avant des optiques bi-xénon à l’heure du full LED ! Petite consolation, le Cayenne ne fait pas mieux. Mais sa conception est nettement plus ancienne. A voir si la prochaine mouture va faire le plein d’aides à la conduite empruntées à l’Audi Q7.
Avantage : égalité
Moteurs
Le Levante n’en est qu’à ses débuts. Son offre de motorisations est donc limitée, avec le choix entre un essence et un diesel. Il s’agit de V6 qui développent respectivement 430 et 275 ch. En face, le Cayenne profite d’un éventail bien plus large.
L’Allemand propose en entrée de gamme essence un V6 300 ch. Le modèle S grimpe à 420 ch. Puis vient le GTS de 440 ch. Les Turbo et Turbo sont dotés de V8 de 520 et 570 ch. Côté diesel, deux V6 de 262 et 385 ch sont disponibles.
Le Maserati devrait agrémenter son offre essence, en empruntant le petit bloc V6 de 330 ch de la Ghibli et le V8 530 ch de la Quattroporte. D’ici quelques années, il devrait aussi être disponible en version hybride rechargeable… ce qui est déjà le cas pour le Cayenne. A noter que côté performances, le Levante essence passe de 0 à 100 km/h en 5,2 secondes, un temps similaire au Cayenne GTS.
Avantage : Porsche
Verdict : un Cayenne aucunement impressionné
Malgré le poids des ans, le Cayenne ne tremble pas face à cette ambitieuse Maserati. Sa large palette de motorisations et ses prestations routières toujours à niveau continuent de séduire la clientèle. Mais le Levante pourrait percer avec son blason, d’autant que ses prix seront similaires. Les acheteurs de ce type de véhicule pourraient se laisser tenter par un modèle issu d’une marque au nom très évocateur.
Voilà une déclinaison de la 911 qui tombe à pic. Après la présentation de Carrera suralimentées, les inconditionnels de la firme allemande avaient besoin d’être rassurés. Oui, Porsche sait encore concevoir une 911 à moteur atmosphérique qui n’a pas pour priorité la baisse des consommations !
Boîte manuelle
La 911 R est basée sur la déclinaison GT3 RS. Elle en reprend le flat-6 4.0 litres de 500 ch. Mais grande différence : la boîte de vitesses est manuelle, avec 6 rapports. Selon les mots de la marque, c’est « tout le charme du pilotage à l’ancienne ». Le couple maxi est de 460 Nm à 6.250 tr/mn. Sur le dernier rapport, la 911 R atteint la vitesse maxi de 323 km/h. Il faut 3,8 secondes pour passer de 0 à 100 km/h.
Côté châssis, la R reprend à son compte le système de roues arrière directrices. Le système de freinage « Ceramic Composite » est de série, avec des disques de 410 mm à l’avant et 305 mm à l’arrière. La R est dotée de jantes de 20 pouces avec pneumatiques d’une largeur de 245 mm à l’avant et 305 mm à l’arrière.
Quantité limitée
La R est la plus légère des 911, avec un poids de 1.370 kg. Pour perdre des kilos, elle se dote d’un capot et d’ailes en plastique renforcé de fibres de carbone, d’un toit en magnésium ou encore de vitres latérales arrière en polycarbonate. La banquette arrière a disparu, tout comme la climatisation et le GPS (ces deux derniers équipements sont disponibles en option gratuite). Porsche propose en supplément une batterie lithium-ion.
Le look de la R se fait moins radical que celui de la GT3 RS. Les ouïes latérales ont disparu, de même que l’immense aileron fixe. Il est remplacé par un élément escamotable. La poupe est plus large de 44 mm par rapport à la Carrera pour encore mieux camper sur ses roues cette 911. La grille sur le moteur est spécifique, avec le monogramme 911 R, d’aspect rétro. Deux bandes de couleurs s’étirent sur toute la longueur de l’auto. Fait étonnant, la R ne profite pas des optiques restylées. Preuve que le look n’est pas sa priorité !
Le site Internet de Porsche indique un prix légèrement supérieur à 195.000 €. A noter que cette version est une série limitée, produite à… 991 exemplaires.
Un break chez Porsche ? Non, ce n’est pas une affaire nouvelle… et cette fois-ci le doute ne semble plus permis : une Panamera rallongée en cours de développement a été surprise par des photographes espions !
Après la berline et les SUV, Stuttgart se met au break
Il y a plus de trois ans, au salon de Paris de 2012 plus précisément, Porsche avait dévoilé un concept-car appelé Sport Turismo. Un élégant break de chasse qui avait séduit le public, mais la suite – le modèle de série – se faisait attendre ! Heureusement, le site internet Autoevolution a pu obtenir quelques clichés d’un prototype qui a tout l’air d’être un break basé sur la berline Panamera !
Rassurez-vous, l’apparence de l’auto n’est pas définitive !
Ne vous précipitez pas trop pour mettre de côté afin de vous offrir celle que l’on surnomme « Panamera Sport Turismo », car il faudra déjà attendre la révélation de la deuxième génération de la Panamera pour succéder à celle que l’on connaît arrivée, pour rappel, en 2009. La présentation aura sans doute lieu à l’occasion du Mondial de l’Automobile de Paris au mois d’octobre prochain. La version break arriverait un ou deux ans après, soit en 2017 ou 2018.
Il faudra donc encore attendre pour réaliser des déménagements très pressés à bord de votre Panamera Grand Turismo qui pourra probablement être équipée d’un V8 essence de plus de 500 ch selon les motorisations… sans oublier le diesel et l’hybride ! Le prix de base s’envolera sans difficulté à plus de 80 000 €. D’ici la fin 2016, nous devrions avoir le droit d’appréhender le design de la Panamera II que l’on espère plus réussi que le modèle actuel dont les lignes n’ont jamais fait l’unanimité…
Les puristes qui sont tombés de leur chaise en découvrant des 911 Carrera suralimentées vont de nouveau avoir le séant au sol. Pas besoin de créer un suspens sur plusieurs lignes : le Boxster abandonne le flat-6 pour un bloc quatre cylindres turbo.
Référence au passé
Les sportives n’échappent donc pas à la fameuse règle du downsizing, ce choix technique qui consiste à diminuer la cylindrée tout en augmentant la puissance avec un turbo, afin de favoriser la baisse des consommations. Porsche se doit lui aussi de respecter des normes anti-pollution européennesde plus en plus sévères. Quitte à faire perdre à certain de ses modèles un peu de noblesse.
Ecrasons une larme avant la fin du flat-six dans les entrailles du Boxster.
Porsche joue l’astuce marketing pour faire passer la pilule. Le Boxster est en effet renommé à cette occasion 718 Boxster, avec un nombre repris à un modèle de course apparu dans les années 1950 et équipé d’un quatre cylindres à plat. Une manière de rappeler que cela a donc déjà existé. Dommage que Porsche n’ait pas simplifié le nom avec 718 « tout-court ». Le constructeur allemand souhaite sûrement garder la popularité du patronyme Boxster pour faire transition avant de le passer à la trappe avec la prochaine génération.
Puissances en hausse
Mais revenons-en au moteur ! La version d’entrée de gamme est dotée d’une version 2.0 litres qui développe 300 ch. C’est 35 ch de plus que l’ancien modèle de base ! Le couple bondit, passant de 280 à 380 Nm. De quoi améliorer les performances, avec un 0 à 100 km/h réalisé en 4,7 secondes, soit 0,8 seconde de mieux !
La version S est aussi équipée d’un flat-4, de 2.5. Il développe 350 ch, ce qui représente ici aussi un gain de 35 ch. La valeur maximale de couple est de 420 Nm contre 360 auparavant. La barre des 100 km/h est franchie en 4,2 secondes, un progrès de six dixièmes. A noter que ces valeurs de performances sont réalisées avec la boîte optionnelle PDK et le pack Sport Chrono. En configuration de base, les 718 restent fidèles à la boîte manuelle 6 rapports. Les ingénieurs ont revu la direction, promise plus directe.
Restylage visible
Le look est également revu en profondeur. Cela ne se voit pas au premier coup d’œil, on reste chez Porsche tout de même, mais de nombreux éléments ont été modifiés. Les boucliers ont ainsi été remodelés, avec de nouvelles barres de diodes. Les optiques avant accueillent la signature lumineuse à quatre points tandis que les feux arrière ont un nouveau contour. Ils sont de plus reliés par un élément noir qui intègre le monogramme Porsche.
Pas de grand bouleversement à bord. On remarque surtout la présence d’un nouveau volant, qui héberge le sélecteur de modes de conduite. Celui-ci peut être complété du bouton « Sport Response » qui permet de tirer partie du maximum de la mécanique pendant une poignée de secondes. Le système multimédia a été mis à jour.
Pour une fois, Porsche n’a pas été du genre à faire durer le plaisir ! Le renouvellement de la gamme 911, débuté en septembre avec les Carrera, est quasiment terminé. La GT3 RS étant une série à durée limitée, il n’y a plus que la GTS à revoir.
+ 20 ch
Ainsi, après les versions 4 roues motrices et les Targa, c’est au tour du duo Turbo d’être rafraîchi. Une appellation qui sonne dorénavant différemment car ces variantes ne sont plus les seules 911 suralimentées. Mais elles restent les plus musclées de la gamme.
En panne d’idées pour Noël ? Ne cherchez plus !
Elles le sont d’ailleurs encore davantage, puisque les Turbo et Turbo S gagnent toutes les deux 20 ch. Ce qui porte leur puissance à respectivement 540 et 580 ch. Le six cylindres 3.8 gagne la fonction Dynamic Boost qui améliore le temps de réponse.
La Turbo atteint désormais 320 km/h (+ 5 km/h) et la S 330 km/h (+ 12 km/h). Pour le 0 à 100, la première annonce 3,0 secondes, la S 2,9 secondes. Dans le même temps, la consommation diminue légèrement selon Porsche suite aux changements apportés à la gestion électronique du moteur et de la transmission.
Le système PSM qui régule automatiquement la stabilité du véhicule hérite d’un nouveau mode Sport qui permet de repousser le seuil d’intervention du PSM. De quoi selon les mots de la marque « flirter encore plus avec les limites du systèmes« .
Jusqu’à près de 220.000 € !
Autre nouveauté, déjà vue sur les autres « nouvelles » 911, un sélecteur de modes de conduite sur le volant qui accueille un bouton « Sport Response ». En appuyant dessus, il optimise la réponse du moteur et de la boîte, tirant le maximum d’eux pendant 20 secondes.
Les Turbo reçoivent des modifications esthétiques, reprenant logiquement les nouvelles optiques de la famille. On remarque aussi des boucliers redessinés. Celui de l’avant intègre plus élégamment les entrées d’air et les barres de diodes. A bord, il y a un nouveau système multimédia avec un écran agrandi. L’équipement s’enrichit d’un avertisseur de changement de voie et d’un système de levage de l’essieu avant, pour faciliter à basse vitesse le franchissement d’obstacles comme un dos d’âne.
Les nouvelles Turbo seront disponibles en France fin janvier. En coupé, la variante « normale » coûte 177.695 € et la S 206.135 €. Pour un Cabriolet, c’est respectivement 190.895 € et 219.335 €.
Décidément, le Cayman n’arrête pas de faire des petits ! Dernier en date ? La version Clubsport dévoilée à l’ouverture du salon de Los Angeles (du 17 au 29 novembre) dont voici les principales caractéristiques de cette Porsche exclusivement réservée au circuit.
Exit la boîte manuelle
Sous cette livrée bicolore peu discrète, le Porsche Cayman GT4 Clubsport cache la même mécanique que son homologue autorisé à circuler sur route ouverte. Il s’agit pour rappel d’un six-cylindres à plat de 3,8 l de cylindrée développant 385 ch (à 7 400 tr/min) et 420 Nm de couple de 4 750 à 6 000 tr/min.
En revanche, une fois à l’intérieur on se rend bien compte que le Clubsport est particulièrement dépouillé ! Le siège passager n’a pas survécu à cette cure d’amaigrissement, tout comme les nombreux habillages et équipements qui ont été supprimés afin de conserver l’essentiel et de gagner du poids (la bête pèse 1 300 kg sur la balance). Les puristes seront choqués de découvrir un nouveau levier de vitesse. La boîte manuelle a été troquée par une autre qui est robotisée. Elle est à double embrayage et six rapports avec palettes au volant.
L’arceau de sécurité et le harnais six points sont bien entendu de la partie
En vrai pistard, le coupé allemand se dote d’un différentiel autobloquant, de pneus slicks accueillant des disques costauds de 380 mm, ainsi que d’un essieu avant et d’une suspension arrière empruntés auprès de la 911 GT3.
Inutile de vous dire que beaucoup rêveraient de piloter cette auto, Abcmoteur y compris !
Pour les intéressés, sachez que Porsche se sépare de son bolide contre la somme de 111 000 € hors taxes. Il pourra participer aux courses de VLN sur le Nürburgring en Allemagne, au Pirelli GT3 Cup Trophy aux USA, à l’Ultra 94 GT3 Cup Challenge au Canada…
Pour les puristes, une voiture sportive possède un levier de vitesse et trois pédales. La Porsche 911 GT3 sortie en 2013 ayant perdu cette caractéristique en adoptant la boîte robotisée PDK, la marque allemande a décidé de corriger le tir pour satisfaire l’ensemble de sa clientèle.
Sans doute quelques spécificités
Je fais partie de cette frange de conducteurs de plus en plus réduite restant des inconditionnels de la boîte manuelle, rien que pour le fait de manier un pommeau de vitesse et gérer l’embrayage. Selon mon point de vue, c’est un des éléments incontournables du plaisir de conduire. Porsche ayant dans sa cible des personnes voulant rien d’autre qu’une boîte mécanique, des photographes espions de Worldcarfans ont surpris un exemplaire en cours de test qui est pour le moment surnommé « 911 R ».
Sans aileron, la poupe de la 911 R semble un peu « vide »
Cette version radicale serait basée sur la 911 GT3, mais étonnamment se passerait de son imposant aileron fixe. La question est aussi posée à propos de la mécanique. Le six-cylindres atmosphérique de 475 ch et 438 Nm atteignant le rupteur à 9 000 tr/min (!) sera-t-il légèrement dégonflé ? C’est probable. A noter que la boîte manuelle sera à six rapports et non sept comme sur la Carrera. Le poids (1 430 kg) pourrait légèrement diminuer, la disparition de la PDK aidant.
Cette version spéciale deviendra certainement un collector
Pour les intéressés, seuls 600 exemplaires devraient être disponibles lors de la présentation officielle en 2016. Tout la production serait déjà vendue d’après les rumeurs… à un prix que l’on imagine très élitiste !
Rassurez-vous, selon Car and Driver qui a interrogé Andreas Preuninger, responsable de la division GT chez Porsche, la prochaine génération de la 911 GT3 laissera le choix entre les deux types de transmissions. Une façon de satisfaire tout le monde et également une bonne nouvelle pour les amateurs de sensations pures !
Tout au long du mois d’octobre, Abcmoteur vous donne un avant-goût des grands matchs de 2016, avec une nouveauté qui vient d’être dévoilée à Francfort et sa plus grande rivale. L’occasion de voir « sur le papier » qui part avec une longueur d’avance.
Après les rencontres Mégane/308, Tiguan/Kadjar et Q30/A3, le tout premier SUV de Jaguar affronte le Porsche Macan. Un concurrent que nous n’avons pas choisi au hasard, puisque la firme britannique l’a clairement désigné comme la cible à abattre.
Design
Décidément, nos duels s’enchainent et à chaque fois la même remarque nous revient en tête : ces véhicules ont des airs de déjà-vu ! Pour le Macan, né il y a presque deux ans, cela s’explique par la grande ressemblance avec le grand frère Cayenne. Mais gabarit inférieur oblige, la silhouette est plus fine… et plus élégante, avec par exemple des feux horizontaux.
Pour le Jaguar, l’impression de déjà-vu a deux raisons : d’un côté parce que le F-Pace est quasiment identique au concept C-X17 et de l’autre parce qu’il s’inspire de ses sœurs, F-Type et XF en tête. Le style n’est pas révolutionnaire dans la catégorie, mais il a le mérite d’être équilibré et dynamique.
Avantage : toujours une question de goût
Présentation intérieure et finition
Le recyclage de tableaux de bord, il n’y a pas que chez Renault que cela se fait. Jaguar s’y met aussi, puisque le F-Pace reprend des éléments des XE et XF… La présentation n’est pas d’une grande fantaisie, avec une large console centrale qui se prolonge entre les passagers avant. Les versions les plus huppées font le plein de technos, avec en plus de l’écran central de 10,2 pouces, une instrumentation 100 % digitale avec écran de 12 pouces.
L’ambiance se veut plus sportive dans le Macan, surtout sur les versions dotées du chrono au milieu de la planche de bord. Ici les compteurs sont toujours à aiguille et Porsche aime le principe du « un bouton = une fonction ». Il y a donc une ribambelle de commandes autour du levier de vitesses. Concernant la finition, il est encore tôt pour juger le F-Pace qui ne sera commercialisé qu’en juin 2016. Mais on espère qu’on ne sera pas déçu comme dans la XE, qui multiplie les fautes indignes d’une Jaguar (lire notre essai).
Avantage : un léger pour Porsche
Equipements
Le Macan est bien doté, avec les éléments incontournables de 2015 et des options au pedigree sportif (comme les freins céramique) mais Jaguar frappe fort. Le F-Pace fera le plein d’aides à la conduite et de technologies bien utiles au confort. Dans le désordre, il y aura une détection de trafic en marche arrière, un affichage tête-haute laser, un régulateur de vitesse adaptatif avec assistance d’embouteillage…
Surtout, Jaguar innove avec deux systèmes ingénieux. L’InControl Secure permet de surveiller à distance sa voiture grâce à une application sur smartphone, très pratique en cas de vol. L’Activity Key permet d’abandonner les clés de l’auto dans la voiture. Le conducteur est alors doté d’un bracelet étanche qui verrouille et déverrouille l’auto. On peut ainsi facilement faire une activité sportive sans risquer de perdre ou d’abimer les clés de l’auto.
Avantage : Jaguar, plus innovant
Moteurs
Le Macan est une Porsche… et joue la carte de la puissance ! Il est ainsi proposé en essence avec des versions S et Turbo développant respectivement 340 et 400 ch (V6 essence bi-turbo dans les deux cas). Un diesel de 258 ch est également au programme.
La grande force du F-Pace est de soutenir la comparaison tout en étant proposé avec une entrée de gamme plus accessible. Le Jaguar débutera ainsi sa carrière avec deux V6 essence de 340 et 380 ch. Côté diesel, en plus d’un gros V6 300 ch, le félin sera disponible avec un quatre cylindres 180 ch.
Celui-ci sera même disponible en simple traction pour faire tomber le prix d’accès à 42.740 €… mais sur une finition de base plutôt dépouillée. En montant en gamme, la traction intégrale est de série et les tarifs s’envolent. La version V6 S 380 ch est ainsi facturée 81.070 € alors que le Macan Turbo 400 ch est à 84.830 €. A noter que l’Allemand devrait dans les mois à venir descendre en gamme, sans pour autant tomber sous la barre des 200 ch.
Avantage : Jaguar
Verdict
Voilà un duel très prometteur. Sur le papier, le Jaguar semble mieux armé que le Macan. Celui-ci lui rétorquera qu’il a déjà fait ses preuves sur la route, avec des qualités de premier ordre. Mais là aussi, le F-Pace n’a pas à rougir puisqu’il bénéficie de trains roulants proches de la F-Type (lire notre essai) et d’un poids contenu grâce à l’aluminium. Autre avantage : grâce à une version diesel de base, il s’adresse à une clientèle plus large.
L’une des nouveautés la plus importante de salon de Francfort 2015 est très certainement la Porsche Mission E. Ce concept-car annonce sans équivoque la future berline électrique en provenance de Stuttgart…
Enfin une berline Porsche bien dessinée !
Les rumeurs étaient donc justes. Porsche a bien dévoilé une sœur de la Panamera au salon allemand. Très spectaculaire, celle-ci paraît comme collée à la route en faisant ressortir exagérément ses passages de roue. Quelques uns de ses traits rappellent la supercar 918 Spyder.
Le profil, qui n’est pas la partie la plus réussie, laisse apercevoir des portes à ouverture antagoniste qui pourraient peut-être se retrouver sur le modèle de production. Les énormes jantes blanches avec bâtons noirs font leur effet… On remarque les bas de caisse enveloppants, la lame avant et le diffuseur arrière installés dans le but d’améliorer l’aérodynamique de la voiture. La poupe se caractérise par un bandeau horizontal s’étirant sur toute la largeur. Il peut s’illuminer de couleur rouge, y compris pour l’inscription « Porsche ».
Les designers ont réussi le coup de maître de créer un intérieur moderne, sobre et terriblement élégant pouvant accueillir quatre occupants. Le tableau de bord, les coloris ou encore le levier de la boîte de vitesse sont à mon sens très réussis. Seul l’écran placé au centre ne serait sans doute pas très ergonomique pour le conducteur. Une caméra est capable de détecter quel écran est en train d’être regardé…
Un temps de recharge éclair
La Porsche Mission E est entièrement électrique. Cette rivale potentielle de la Tesla Model S affiche plus de 600 ch grâce à deux moteurs électriques et une autonomie supérieure à 500 km. Le 0 à 100 km/h ne demande que 3,5 s, quand les 200 km/h sont atteints en moins de 12 s. Porsche assure même que son auto sera capable de descendre sous la barre des 8 minutes sur le redoutable circuit du Nürburgring…
Cela étant, le plus intéressant concerne le temps de recharge. En effet, la Mission E fait appel à un « Turbo Charging » permettant de remplir les accumulateurs à 80 % en seulement une quinzaine de minutes ! Pour y arriver, Porsche effectue une charge à 800 volts, alors que la concurrence s’en tient à 400 volts. Il est également possible d’utiliser une prise électrique classique, mais il faudra bien entendu patienter bien plus longuement.
Aucune information n’a filtré sur la mise en série de la Porsche Mission E. Néanmoins, chez Abcmoteur on est convaincu que ce concept n’a pas là uniquement pour impressionner les foules. A suivre donc…
Plus que quelques jours avant l’ouverture du Salon de Francfort 2015. Les nouveautés défilent, la tension monte ! Abcmoteur a décidé de faire le point sur le programme de ce grand show, en listant les nouveautés déjà annoncées, celles attendues et les surprises potentielles. Après les Français, place aux rois du Salon : les constructeurs haut de gamme allemands.
Mercedes : feu d’artifice
La firme à l’étoile est déjà désignée reine du Salon. Son menu est pantagruélique. Il est normal d’en mettre plein la vue quand on joue à domicile. Mais là, il y a de quoi devenir aveugle. La tête d’affiche, car c’est le modèle qui sera le plus vendu, est le nouveau GLC. Ce SUV compact, basé comme son nom l’indique sur la Classe C, remplace le GLK.
Autre star chez Mercedes : la nouvelle Classe C Coupé. Le programme est d’ailleurs chargé rien que pour elle, car en plus de la version « classique », il y aura à Francfort la 63 AMG, l’Edition 1 imaginée pour le lancement ainsi que la variante DTM !
Et ce n’est pas tout ! Mercedes exposera aussi à Francfort en première mondiale la déclinaison cabriolet de la Classe S. C’est le retour de cette carrosserie dans la gamme de la limousine étoilée après 44 ans d’absence. Il ne faut pas oublier aussi, dans un tout autre registre, la Classe A restylée.
La liste est longue… et on imagine bien Mercedes lever le voile sur une ultime surprise le jour J !
Audi : l’A4 génération B9 en vedette
Une grosse vedette dans le bâtiment Audi, spécialement construit au cœur du Salon : la neuvième génération de l’A4, disponible en berline et en break. Dévoilée fin juin, elle a déjà un air familier… ou alors c’est parce que le design change par toutes petites touches !
Autre gros morceau, pas encore dévoilé lui : le concept e-tron quattro. Annoncé par des teasers, ce prototype donnera un avant-goût d’un SUV-coupé motorisé par l’électricité. Et la firme aux anneaux a déjà confirmé une mise en production pour 2018. Détail intéressant : ce concept promet des évolutions esthétiques chez Audi, à l’image des études de style Prologue.
Le reste du menu Audi est constitué d’évolutions ou d’élargissements de gamme. L’A8 sera ainsi présentée avec deux nouvelles variantes : une S8 Plus de 605 ch et une A8 L blindée pour les grands de ce monde. Du côté des SUV, le SQ5 adoptera aussi le badge Plus avec un diesel gonflé à 340 ch.
Des surprises à attendre ? Mystère à ce niveau. On voit bien la firme venir avec la nouvelle S4 !
BMW : deux gros lancements
Gros Salon aussi pour BMW, même si ses deux premières mondiales sont déjà connues depuis trois mois. Il s’agit des toutes nouvelles Série 7 et X1. Sans surprise, pas de révolution pour la première, mais un contenu technologique toujours plus riche.
Pour le second en revanche, tout change. Le X1 abandonne la silhouette de break surélevé pour une allure bien plus SUV. Il soigne davantage sa finition, sa modularité et son habitabilité. Enfin, il passe à la traction en empruntant sa plate-forme à la nouvelle Mini !
BMW profitera aussi du Salon pour exposer la Série 3 restyléeet sa version hybride 330e. Autre hybride rechargeable au menu : le Série 2 Active Tourer, en 225xe. Dans un tout autre registre, il y aura en première mondiale la nouvelle voiture de compétition de la marque, la M6 GT3. En revanche, pas sûr que la M4 GTS Concept soit de la partie.
Evénement chez Porsche. La 911 type 991 passe par la case restylage. Les changements sont subtils, mais apportent un joli coup de frais à la plus célèbre des sportives européennes. Le plus important est sous le capot arrière : les nouvelles Carrera et Carrera S adoptent un flat six bi-turbo !
Il se murmure aussi que Porsche prépare pour le Salon un concept-car annonçant la petite berline électrique que la firme va bientôt commercialiser pour rivaliser avec les modèles Tesla. Mais le doute subsiste, d’autant que ce proto pourrait faire de l’ombre à la reine 911.
Dans la gamme 911, le turbo était une exception. Au point que les versions dotées de cet élément technique se nommaient… Turbo. Mais les temps changent au grand dam de certains puristes. Dans quelques années, l’exception sera… l’atmosphérique ! La conversion au suralimenté débute avec les Carrera, qui inaugurent pour l’occasion les changements esthétiques de la 991.
« 991 II »
La 911 qui voit son look évoluer, même légèrement, cela reste un événement. On se dit que la 991 n’en avait vraiment pas besoin, mais il faut toujours créer de la nouveauté dans la gamme de la plus célèbre des sportives européennes. C’est donc reparti pour un tour, puisque toutes les versions seront « reliftées » au cours des prochains mois voire années… avant l’arrivée d’une toute nouvelle génération.
La 911, c’est un cycle sans fin. Il y a du nouveau à chaque grand Salon !
Il reste tout de même aisé de faire la distinction entre ancienne et nouvelle 991. Tout d’abord au niveau de la face avant, le bouclier a été entièrement redessiné. Surtout, les optiques adoptent la nouvelle signature lumineuse de Porsche, à quatre points. A l’arrière, il y a de nouveaux feux et un bouclier inédit, avec des sorties d’air sur les côtés. Mais l’élément qui attire l’œil est la grille d’aération, à l’inspiration très rétro.
Nouveaux équipements
A l’intérieur, il y a deux nouveautés, qui correspondent à deux améliorations techniques. La première concerne l’écran tactile 7 pouces pour le nouveau système d’info-divertissement, qui peut se commander à la voix et est compatible avec le dispositif Apple Car Play. Les téléphones se connectent via Wifi et le GPS affiche les vues du ciel ou de la rue de Google.
La seconde nouveauté est au niveau du volant. Redessiné, il intègre dès la version Carrera un sélecteur de mode de conduite. Quatre niveaux de réglages sont proposés : Normal, Sport, Sport Plus ou Individuel. Sur les versions à boîte double embrayage PDK, un mode supplémentaire permet de profiter au mieux pendant 20 secondes des capacités de la boîte et du moteur. Parfait pour un dépassement éclair.
+ 20 ch, + 60 Nm
Venons-en donc au plus important, le moteur ! Si les Carrera restent fidèles à l’incontournable flat-six, celui-ci s’est donc converti au bi-turbo. La cylindrée n’est plus que de 3.0 mais les puissances grimpent de 20 ch. La Carrera affiche désormais 370 ch, la S 420 ch. Le couple est en hausse de 60 Nm, à respectivement 450 et 500 Nm.
Les performances sont logiquement gagnantes. Les vitesses maxi sont de 295 et 308 km/h (des progrès de 6 et 4 km/h). Sur les modèles dotées de la PDK et du Sport Chrono Package, le 0 à 100 km/h est réalisé en 4,2 et 3,9 secondes (deux dixièmes de gagnés). Et tout ceci se ferait avec des consommations en baisse, l’intérêt principal du downsizing. Elles baissent jusqu’à 12 %. Nouveauté technique intéressante sur la S : la possibilité d’avoir en option les roues arrière directrices.
Tout comme la grande sœur 911, le Porsche Boxster se prépare à son restylage. Des prototypes ont été surpris sur la route. L’occasion de faire le point sur les changements attendus pour cette mise à jour de milieu de carrière.
Le Boxster fait sa révolution sous le capot
Voici bien longtemps que Porsche ne propose plus en Europe de moteur quatre-cylindres dans sa gamme (la dernière étant la 968). Pourtant, la donne va prochainement changer avec le Boxster restylé dont la majorité des motorisations va abandonner le fameux flat-6 atmosphérique. Ce sera aussi l’occasion pour le cabriolet – et sa variante coupé appelée Cayman – de modifier légèrement son apparence…
Porsche n’a pas pris la peine de cacher son Boxster restylé des regards indiscrets, tout comme c’était le cas pour la 911 restylée
Sur ces photos espions d’Autoevolution montrant la sportive sans aucun camouflage, on remarque quelques différences pour les boucliers avant et arrière, ainsi que pour les optiques subtilement revues arborant une signature lumineuse plus moderne.
Le plus intéressant n’est pas visible. Sous le capot de l’Allemande se trouve un inédit flat-4 suralimenté. Le Boxster aura le droit à un 2,0 l de 240 ch, le Boxster S à un 2,5 l de 300 ch et le Boxster GTS au même 2,5 l, mais poussé à 370 ch. Seuls les élitistes GT4 et Spyder conservent leur six-cylindres à plat de 3,8 l.
Les normes imposées aux constructeurs a obligé Porsche à passer au turbo. La consommation en carburant devrait diminuer
Les amateurs de la marque de Stuttgart auront remarqué que les niveaux de puissance seront en baisse avec l’arrivée de ces blocs plus petits. Toutefois, les valeurs de couple seront très probablement en hausse, ce qui permettra sans doute d’être encore plus rapide qu’avec les six-cylindres qu’ils remplacent. Cela dit, les mélomanes seront les premiers déçus par cette ablation du nombre de cylindres, car inévitablement, la sonorité y perdra comme en témoigne cette vidéo !
Le lancement du Porsche Boxster restylé devrait se faire en 2016.
Pour terminer la journée, je vous propose une vidéo insolite d’une très vieille Porsche à l’attaque sur le Nürburgring. Son propriétaire, qui était visiblement en voyage, n’a même pas pris la peine de retirer son « coffre de toit » !…
Un amateur d’anciennes voyageur… et sportif !
La Porsche 911 (901) est la première génération de la célèbre lignée de sportives du constructeur allemand. Produite à partir de 1964 jusqu’en 1973, elle est équipée d’un six-cylindres à plat d’une cylindrée de 2,0 l développant lors de sa sortie 130 ch. Ce bloc refroidi par air émet une sonorité spécifique que l’on pourrait qualifier de rageuse qui a contribué à son succès (plus de 89 000 unités produites).
Voici un voyageur amateur de circuit en ancienne très pressé !
Cette auto a aussi la réputation d’être délicate à piloter, car le moteur est placé en porte-à-faux arrière. Il peut donc rapidement déséquilibrer la voiture et lui faire réaliser un tête-à-queue (pour y remédier, la proue est même lestée sur certains modèles). Une difficulté qui ne semble pas déranger le conducteur filmé par Rallyeoberehe. On peut voir la 911 filer à toute allure et glisser généreusement sur le Nürburgring, le tout avec un chargement important fixé au toit. De quoi dégrader le centre de gravité…
A titre d’information, la cote de ce modèle débute à 50 000 € pour dépasser allègrement les 100 000 € !…
Rendez-vous estival inédit pour Abcmoteur. Tout au long de l’été, nous allons jeter un coup d’œil dans le rétroviseur et revenir sur l’histoire de quelques modèles mythiques de la production mondiale.
Mais pas question de faire un inventaire chronologique exhaustif des faits et chiffres. Notre volonté est de vous faire découvrir ces autos avec quelques anecdotes légères et variées. Après la plus célèbre des sportives américaines (lire : Série de l’été : 8 anecdotes sur… la Ford Mustang), voici la plus célèbre des sportives européennes !
Avaient-ils conscience qu’ils donnaient naissance à une formidable lignée ? Bien sûr que non.
Peugeot > Commençons par une anecdote facile, connue mais qu’il est bon de rappeler. La 911 s’appelait à l’origine 901 mais Peugeot avait déposé dans le milieu automobile les noms composés de trois chiffres avec un 0 au centre. Porsche a tout de même conservé 901 pour le nom de code, qui compte plus que celui du modèle pour les puristes.
Douze > Connaissez-vous la 912 ? Il s’agit d’une version plus abordable de la 901. Elle reprenait le moteur de la 356 et permettait ainsi de faire un prix d’appel pour les fidèles de la 356 qui trouvaient la 911 trop chère. Ce fut un succès.
Date > La quatrième génération de la 911, la 993, a été dévoilée le 9 novembre 1993. Vous avez deviné pourquoi ? C’était le neuvième jour du onzième mois de l’année 1993 (9/11/1993) ! Un joli clin d’œil dans le calendrier. Cette version reste pour les amateurs la dernière vraie 911, car la suivante a abandonné le refroidissement par air pour le six cylindres.
Noms > La 911 est une marque dans la marque. Et je dirais même plus : des noms de versions sont tout aussi célèbres que « 911 », voire davantage. Ainsi, quand on cite Carrera et Targa, impossible de ne pas songer à la sportive allemande. Le fait que Targa soit un terme emprunté à une course automobile (qui se tenait en Sicile) est plutôt connu. Mais Carrera ? Et bien il en est de même : la Carrera Panamericana était une course organisée au Mexique, dont la version historique s’est déroulée de 1950 à 1954.
Jobs > Lorsque Steve Jobs, l’emblématique fondateur d’Apple, était à la tête de NeXT, il roulait en 911. Il en était de même pour Randy Adams qui travaillait avec Jobs. Mais un jour, Jobs est allé demander à Adams de cacher sa 911, avant l’arrivée d’un investisseur qui ne devait pas se douter du niveau de vie aisé de l’entreprise !
McQueen > En août 2011, un exemplaire très particulier de la Porsche 911 a été vendu aux enchères, la bagatelle de 1,25 million de dollars. Sa particularité ? Etre le modèle conduit par Steve McQueen dans le film « Le Mans ». Grand fan de l’acteur, le footballeur-mannequin David Beckham… n’est pas l’acheteur. Mais il s’est offert il y a deux ans une réplique de l’auto, tout de même facturée plus de 80.000 €.
Record > La Ford Mustang, que nous avons évoqué la semaine dernière, possède plusieurs records à son actif. Parmi ceux-ci, le nombre d’apparitions sur le petit et le grand écran. De son côté, la 911 aurait un record très enviable elle aussi : ce serait l’auto la plus titrée dans le monde automobile, avec plus de 20.000 victoires dans des domaines très variés : rallyes, circuits, courses de côte…
Rouille > Des autos qui rouillent au fond d’un jardin ou d’un garage, il y en a un peu partout. Et même des modèles très prestigieux comme on l’a vu en début d’année avec la collection Baillon. La 911 n’échappe pas à la règle. Mais ici il est question d’une version unique et totalement oubliée jusqu’à ce qu’elle soit découverte : la HLS. Il s’agit d’un modèle entièrement recarrossé en 1966 au sein d’un établissement universitaire. La HLS est aujourd’hui la propriété de Manfred Haring, un Allemand à la tête d’une entreprise de restauration de 911 et qui a découvert cette auto par hasard après avoir été abordé par l’homme qui l’avait au fond de son jardin depuis 40 ans.
Plastique > Avec la nouvelle Targa, Porsche est revenu à l’architecture d’origine de la lignée : un arceau fixe couleur aluminium et une bulle de verre. Enfin presque, car les premiers exemplaires avaient une bulle en plastique zippée, que l’on pouvait enlever pour profiter des joies du plein air. Un élément vite abandonné car présentant de gros risques de vol… et parce qu’en fonction des températures, le plastique ne pouvait pas être remis en place !
Carton > En 2014, un Autrichien a fait parler de lui en réalisant une réplique roulante de 911 GT3… avec des cartons ! La base de la structure ? Des vélos ! La vitesse de pointe est ainsi d’environ 15 km/h pour ce modèle très spécial qui a demandé près de 1.000 heures de travail !
75 > Dans le film « Bad boys », sorti en 1995, avec Will Smith en tête d’affiche, apparaît une 911 Turbo Type 964, montrant à l’arrière une plaque américaine… et à l’avant une plaque française, avec le département 75. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de l’exemplaire personnel de l’acteur Tcheky Karyo, qui joue dans ce film, et que dans certains Etats américain, seule la plaque arrière est obligatoire.
Porsche ne compte pas s’arrêter aux Cayenne, Panamera et plus récemment Macan, un autre modèle utilisant uniquement l’électricité comme source d’énergie est en cours de développement nous apprend Auto motor und sport. Voici les premiers détails sur ce modèle dont une étude sera probablement visible au salon de Francfort.
Porsche se lance dans le véhicule 100 % électrique !
Depuis maintenant quelques années, Porsche ne se limite plus au fameux flat-six. La marque a recours à des motorisations diesel et hybrides, mais elle n’a pas encore franchi le pas du 100 % électrique. Ce pourrait être le cas dès 2019 avec une berline pour le moment appelée « Pajun » (pour Panamera Junior). Elle sera donc un peu moins imposante que la Panamera en mesurant environ 4,80 m de long, contre 5,02 m pour sa grande sœur.
La Porsche Panamera Sport Turismo Concept présentée en 2012 pourrait servir d’inspiratrice
La concurrente tout désignée de ce futur modèle est bien entendu la Tesla Model S ! L’Allemande, qui aurait ses unités électriques placées à l’arrière et reliées aux batteries situées sous le plancher, devrait pouvoir rivaliser en terme d’autonomie face à l’Américaine. Ce sont 400 à 500 kilomètres qui pourraient être parcourus par le Pajun, quand la Model S propose jusqu’à 490 km. Le trio représenté par les Audi A6, BMW Série 5 et Mercedes Classe E seront aussi la cible de la première Porsche électrique.
Pour en savoir plus, rendez-vous au mois de septembre prochain !
Parfois, les constructeurs automobiles sont un peu difficiles à suivre. Porsche qui cachait copieusement ses prototypes de 991.2 comme cette Targa, met maintenant sur circuit un exemplaire de développement sans aucun camouflage ! La présentation officielle est prévue d’ici environ deux mois, en septembre. Les nombreux photographes en bord de piste font qu’il y a toujours un appareil photo en embuscade. Nürburgring Bridge To Gantry a ainsi pu capturer à la fois la proue et la poupe de la Porsche 911 restylée avec deux clichés de bonne qualité.
Voici donc la Porsche 911 telle qu’on la verra au salon de Francfort 2015 !
Ainsi, tout comme Peugeot avec 308 GTi, Porsche a mis fin à une partie du suspense concernant la future évolution de sa 911. Les modifications effectuées sur le bouclier avant passant d’une forme en « V » retourné à un « V » dans le bon sens et les feux de jour plus fins au dessin intérieur inédit ne seront plus une surprise. Même topo pour la partie arrière qui reçoit une double sortie d’échappement centrale – sans doute à cause de l’arrivée du flat-six turbo ! – et de nouvelles optiques.
C’est sous cet angle que la 911 991 phase 2 suscite la critique chez certains…
A suivre… pour peut-être découvrir l’intérieur en avance ?
Une photo apparue sur le célèbre réseau social montre une Porsche 911 encore non commercialisée. Les modifications vues en novembre dernier sur un prototype d’une 911 Targa restylée se confirment…
Arrivée du turbo et sorties d’échappement rapprochées
La 911 restylée va être dévoilée au salon de Francfort qui se tiendra au mois de septembre prochain. Il est donc pas étonnant qu’un exemplaire en cours de test ait été surpris dans les rues de Prague, en République Tchèque comme nous le rapporte Cossie670.
La face avant de la Porsche 911 991 restylée connaîtra-t-elle autant de modifications que la poupe ?
On peut donc apercevoir de dos le coupé allemand qui évolue assez significativement par rapport aux restylages habituels. Le changement le plus marquant est sans doute la double sortie d’échappement centrale. Les optiques semblent aussi avoir été remaniées en devant moins fines à leur extrémité et en voyant leur dessin intérieur revu. Par ailleurs, on note que la grille du capot moteur arbore des fentes non plus horizontales, mais verticales. De quoi susciter un tollé chez les puristes de la marque !…
Autre nouveauté et pas des moindres, toutes les motorisations à l’exception des versions GT3 seront turbocompressées ! Exit donc le flat-six atmosphérique à la sonorité atypique pour un six-cylindres à plat turbo. En outre, des rumeurs indiquent l’arrivée d’une 911 dépouillée avec boîte manuelle à 6 rapports qui se passerait de turbo…
Pour débuter le dernier week-end du mois de mai – déjà ! –, je vous propose une vidéo insolite tournée en Allemagne nous rappelant que l’on trouve toujours quelqu’un pour se faire dépasser, même en étant au volant d’une Porsche 911 991 GT3 de 475 ch !
Une invitée inattendue
La scène débute avec un homme en train de conduire dynamiquement sa Nissan 350Z sur une voie d’entrée d’autoroute. Les pneus gémissent légèrement. Le ton est donné.
La réaction du conducteur est à découvrir dans la vidéo !
Coup de chance, ce monsieur s’insère à côté d’une 911 GT3 ! Il n’aura pas fallu 5 secondes avant que les deux autos accélèrent pleine charge. La bataille n’était pas gagnée d’avance pour la Porsche, car la Japonaise a reçu une préparation visiblement assez poussée ! Pour rappel, elle fut proposée d’origine jusqu’à 313 ch. Toutefois, le plus surprenant reste à venir, puisqu’une petite Volkswagen Golf I s’approche rapidement…
La vidéo sur l’Autobahn
Pour découvrir la suite, je vous invite à regarder la courte vidéo située ci-dessous. Il faut avouer que la scène est particulièrement cocasse !
La seule information dont on dispose sur la Golf qui dépose les deux sportives, c’est qu’elle est en transmission intégrale. Je serais curieux de connaître quel moteur a été logé sous le capot !
Crédit image : vidéo YouTube « A 350Z Procharger challenges a Porsche 991 GT3 … and then this happens! »
Avec la récente introduction de la nouvelle mouture de la GT3 RS, version de route ultime de la famille 911, Porsche s’est dit qu’il fallait aussi penser aux clients désirant posséder une voiture uniquement dédiée aux circuits. La 911 qui fait fi de tout compromis, c’est elle : la GT3 R.
Bodybuildée
Avec ses ailes généreusement élargies et son monumental aileron arrière, on se dit que la R a passé de longues heures à la salle de sport. Vous trouviez la version de route agressive ? On atteint ici un autre niveau : le pare-choc avant est encore plus près du sol, la lame prête à découper le premier obstacle venu, le pare-choc arrière exhibe de gros extracteurs d’air derrière les roues et le toit reprend le double bossage prononcé pour laisser passer les casques. On note que les trois entrées d’air du pare-choc avant de la GT3 RS laissent place à un seul radiateur frontal, qui contribue à améliorer la position du centre de gravité, dixit les ingénieurs de Zuffenhausen. Comme sur les 911 RSR engagées en championnat d’endurance.
L’intérieur peut paraître spartiate. Et pour cause : tout ce qui n’était pas nécessaire a été enlevé ! On retrouve un cockpit dans son plus simple appareil, avec des câbles apparents, toute une batterie de switchs et d’interrupteurs sur la console centrale, un petit volant en peau retournée et enfin un unique siège baquet ultra enveloppant. Si besoin était, l’arceau cage au diamètre impressionnant est là pour rappeler que vous n’irez pas chercher le pain en GT3 R.
Légèreté
Sous le capot (arrière, c’est une 911 pardi !), la même base que dans la GT3 RS : un flat-6 de 4 litres de cylindrée. Porsche reste vague dans ses chiffres : tout juste sait-on qu’il développe plus de 500 chevaux. Mais comme toujours, la puissance brute ne signifie rien sans annoncer le poids. Ce dernier s’établit à 1 220 kilos, soit 200 de gagnés par rapport à la GT3 RS ! En cause, les multiples éléments en plastique renforcé de fibre de carbone comme l’aileron, les capots avant et arrière mais également les jantes forgées BBS ou les vitres en polycarbonate, pare-brise compris. Les changements de rapports s’effectuent quant à eux par palette au volant.
Les suspensions sont évidemment réglables dans tous les sens (hauteur, carrossage, parallélisme…) et le freinage est à la hauteur du potentiel de la bête : des étriers six-pistons viennent pincer des disques de 380 millimètres à l’avant et des étriers quatre pistons serrent des disques de 372 millimètres à l’arrière. Les disques sont en acier et non en carbone-céramique comme l’on pourrait s’y attendre, peut-être en raison du coût de ses derniers. Dernier détail technique, la marque annonce avoir porté la capacité du réservoir à 120 litres.
Avis aux écuries qui souhaiteraient acquérir une Porsche 911 GT3 R, il vous en coûtera 429 000 euros hors-taxe. Les premières livraisons interviendront à partir de décembre 2015.
Chez Abcmoteur, on aime bien partager avec vous nos « morceaux favoris ». Par là, il faut entendre « des vidéos présentant des autos distillant une sonorité particulièrement réussie ». La Porsche 911 991 GT3 en fait partie, en particulier lorsqu’on l’équipe d’un échappement adaptable !
Une 911 GT3 qui a de la voix comme nulle autre !
Pour rappel, la Porsche 911 991 GT3 développe 475 ch (à 8 250 tr/min, régime maxi à 9 000 tr/min !) et 440 Nm de couple sur les seules roues arrière grâce à son six-cylindres à plat 3,8 l atmosphérique. Une belle débauche de puissance qui sonne de façon typique et se retrouve sur aucun autre modèle de la production automobile actuelle.
D’origine le bruit d’une GT3 n’a rien de ridicule. Après modification, il en devient sublime !
Côté performances, la bête ne demande que 3,5 s pour passer les 100 km/h et elle atteint en pointe 315 km/h…
L’échappement iPE Innotech RACE en action !
Un exemplaire a pu être filmé en étant équipée d’un échappement iPE Innotech RACE. Le résultat est tout simplement magnifique, tout spécialement lorsque la sportive passe devant la caméra posée en bord de route !
Pour Porsche, il est inimaginable d’aller dans un grand Salon sans une nouveauté. Mais la tâche est aisée pour la firme allemande : vu qu’elle multiplie (euphémisme) les déclinaisons de ses modèles, elle a tout le temps quelque chose à présenter ! Après le Cayenne Turbo S à Detroit ainsi que les 911 GT3 RS et Cayman GT4 à Genève, voici à New York le nouveau Boxster Spyder.
Pas de jaloux chez Porsche. Après le Cayman, c’est au tour du Boxster d’avoir le droit à sa déclinaison surpuissante.
S’il ne fallait retenir qu’une chose de ce véhicule, ce serait sa puissance : 375 ch. Jamais un Boxster n’avait caché autant de cannassons sous sa carrosserie. Toujours en position centrale arrière, ce bloc est partagé avec le Cayman GT4 (mais le coupé dispose de 10 ch de plus). Le six cylindres 3.8 délivre un couple maxi de 420 Nm entre 4.750 et 6.000 tr/min. Le Spyder est présenté comme une auto de vrai pilote. Il est donc doté d’une boîte mécanique 6 rapports… et c’est tout. Pas de transmission automatique PDK au programme !
Logiquement, c’est le Boxster de série le plus performant jamais mis au point par Porsche. La vitesse maxi est de 290 km/h et il faut 4,5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Cette dernière valeur est meilleure que celle de la 911 Carrera S 400 ch ! Le Spyder est équipé en série d’un échappement sport, qui permet d’avoir sur simple pression d’un bouton un son encore plus intense et enivrant. Par rapport à un Boxster classique, la carrosserie a été abaissée de 20 mm.
On retrouve le système Porsche Torque Vectoring avec différentiel arrière à glissement limité mécanique, qui améliore la motricité et les vitesses de passage en virages (la roue intérieure est freinée). La direction a été revue pour être plus directe. Le système de freinage est emprunté à la 911 Carrera. Il est composé d’étriers fixes monobloc en aluminium à 6 pistons à l’avant, 4 à l’arrière. Les disques ventilés et ajourés ont un diamètre de 340 mm à l’avant et 330 mm à l’arrière. En option, Porsche propose des freins à base de céramique.
En ce qui concerne le look, ce Boxster a un petit air de déjà vu. Normal : il reprend les boucliers du Cayman GT4. L’élément le plus important sur cette déclinaison est le double bossage sur le capot arrière, dans le prolongement des sièges. Le becquet placé entre les feux se déploie au delà de 120 km/h en un aileron qui améliore l’appui au sol. Ce Boxster est monté sur des jantes spécifiques 20 pouces, chaussées de pneumatiques 235/35 à l’avant et 265/35 à l’arrière. Deux teintes sont disponibles pour les roues : Platine ou Noir.
Imaginé comme le plus radical des Boxster, le Spyder se passe de la climatisation et de la radio. Deux suppressions qui font gagner quelques kilos (les amateurs de confort pourront les obtenir tout de même sur demande). Autre concession à faire : il faut utiliser l’huile de coude pour ouvrir la petite capote en toile ! Plusieurs éléments intérieurs sont recouverts d’alcantara (accoudoirs, volant, levier de vitesses…).
Porsche accepte déjà les commandes. Mais les premières livraisons se feront en juillet. Le prix est de 82.430 €.
Lancée à la fin de l’année 2011, la Porsche 911 type 991 va bientôt être mise à jour, comme cela arrive dans le monde automobile lorsqu’un modèle atteint la mi-carrière. Nos photographes nous ont rapportés des clichés de la future 911 Turbo restylée.
L’extérieur et l’intérieur légèrement revus
Chez Porsche, la 911 évolue par touches, mais sans jamais partir d’une feuille blanche. Lors d’un restylage, c’est ainsi quelques discrètes modifications qui font leur entrée. A l’extérieur, on note ici un nouveau dessin pour les optiques avant et arrière, de nouvelles LED pour les feux de jour, ainsi qu’un capot et des portes subtilement remodelés. Des boucliers un peu différents de ce que l’on connait actuellement ne sont pas non plus à exclure…
Enfin, pour la partie intérieure, la 911 que nous avons sous les yeux s’inspire de la supercar hybride qu’est la 918 Spyder. Cela se remarque pour la forme du volant à trois branches et également ce petit bouton sur la droite de celui-ci. Il permettra sans doute de passer d’un mode de conduite à un autre. En outre, les connaisseurs auront noté que l’écran de la console centrale a grandi.
La révélation officielle de la sportive allemande est attendue pour la salon de Francfort, au mois de septembre prochain.
Dévoilé en détails il y a un peu plus d’un mois sur Abcmoteur, le Porsche Cayman GT4 faisait partie des stars incontournables du salon de Genève !
Plus c’est petit, plus c’est mignon
C’est peut-être parce que je possède une Lotus Elise, mais toujours est-il que les petites autos sont toujours les plus désirables et craquantes. Le Porsche Cayman GT4 dans ce jaune électrique donne furieusement envie d’être essayé ! Son apparence bodybuildée par le kit carrosserie, son aileron fixe et son six-cylindres à plat cubant à 3,8 l de 385 ch issu de la 911 Carrera S le rendent totalement irrésistible ! La présence d’une boîte manuelle fait de lui un outil sans aucun défaut pour les puristes !
Ca y est, elle est là ! Celle que tous les amateurs de circuit vénèrent, celle qui fait trembler les possesseurs de supercars, celle qu’une bonne partie des journalistes de la presse auto aimeraient avoir dans leur garage. La 911 GT3 se radicalise encore plus en affichant fièrement son badge RennSport.
Madame Plus
La GT3 RS représente ce qu’il y a de plus proche d’une voiture de course dans la gamme Porsche. Son flat-6 4.0 affiche désormais 500 chevaux (+ 25 ch) ce qui correspond au moteur atmosphérique le plus puissant de la gamme 911, et elle perd 10 kilos sur la balance ce qui lui permet d’afficher 1 495 kilos à vide. Les performances sont forcément de premier plan, avec un 0 à 100 km/h abattu en 3,3 secondes (- 0,2 s) et un chrono démoniaque de 7 minutes et 20 secondes sur l’impitoyable boucle nord du Nürburgring.
Le toit est fait de magnésium, matériau ultra léger, ce qui a pour effet d’abaisser le centre de gravité. Le berceau moteur et le coffre sont en carbone. Deux fonctions qui prouvent que l’on est dans une voiture à peine homologuée pour la route ? La boîte de vitesse à double embrayage PDK permet d’être débrayée manuellement et un limiteur de vitesse pour les stands a été ajouté.
Look bestial
A l’extérieur, impossible de confondre la RS avec une GT3 de base. D’abord parce que la RS est bien plus large (elle gagne les voies de la 911 Turbo) et ensuite parce que sa carrosserie a été copieusement modifiée. La lame avant est plus prononcée, des extracteurs d’air prennent place derrière les ailes avant, deux prises d’air font leur apparition les ailes arrière et enfin un énorme aileron en carbone trône sur son séant. Le bouclier arrière évolue peu et se contente de prises d’air élargies.
L’intérieur suit la même tendance. L’alcantara domine, les sièges baquets sont largement inspirés de la très exclusive 918 Spyder et surtout le pack Club Sport est de série. Ce dernier comporte un arceau derrière les sièges, un harnais 6 points pour le conducteur, un extincteur et le pré-équipement pour monter un coupe-circuit.
En Allemagne, les prix débutent à 181 690 euros, soit près de 45 000 euros d’écart avec une GT3 classique. L’addition est très salée, d’autant plus que les prix en France sont légèrement supérieurs.
Chaque année a lieu à Paris l’exposition « Concept Cars et design automobile » durant le Festival Automobile International. Cette édition 2015 (du 28 janvier au 1er février) mettait encore une fois à l’honneur les plus belles créations du design automobile. Ces voitures d’exception sont installées sur une grande surface de 3 000 m2 située au sein de l’Hôtel National des Invalides (7ème arrondissement).
L’exposition Concept Cars ou la Fashion Week de l’Automobile
Lors de ces cinq jours, les visiteurs peuvent admirer une très sympathique sélection d’autos, avec en prime cette année une première mondiale : la Renault Alpine Vision Gran Turismo réservée au jeu vidéo éponyme dont un teasing avait été lâché vendredi 23 janvier. Une preuve que ce mini-salon prend une certaine ampleur…
Abcmoteur vous emmène faire un petit tour de ces œuvres d’art qu’il était possible de contempler…
Néanmoins, le Salon de Bruxelles n’aurait pas la même saveur s’il n’avait pas ces petits traits caractéristiques étonnants. Salon des « Utilitaires Légers, Véhicules de Loisirs et Motos », motards comme artisans pourront trouver leur bonheur, chose rare sur un salon automobile. De quoi même trouver une… ambulance sur le stand Renault ! Mercedes n’hésite pas alors à montrer des Vito en peinture flashy bleu mat, quand Volkswagen, Peugeot-Citroën et Ford consacrent une belle partie de leurs stands à ces utilitaires légers.
Autre belle surprise, nous avons pu nous rendre à l’exposition temporaire Dream Cars regroupant plus de 40 voitures d’exception ! Et cela, s’il vous plait, sans oublier les plus récentes ! Nous pouvions alors retrouver les toutes dernières Lotus Exige LF1, McLaren 650S MSO (McLaren Special Operations), Mercedes-Maybach Classe S, Mercedes-AMG GT S,Nissan GT-R Nismo, Noble M600 Convertible en première mondiale – qui présente de faux airs de Porsche 911 Targa et de Lotus Exige S… Une petite note exclusive était à noter du côté de Ferrari avec la F12 Berlinetta « Tour de France 64 », spéciale commande au service de personnalisation de la marque « Ferrari Tailor Made » du concessionnaire bruxellois Francorchamps Motors Brussels en hommage à la victoire du Tour de France d’une 250 GTO de même configuration en 1964. Audi et Porsche virent leurs gammes très bien représentées par une RS7 Sportback, une R8 LMX (dotée de feux laser pour rappel), ainsi que la R18 e-tron du Mans, quand Porsche proposait une 911 GT3, une 911 Targa, un Cayman GTS, un Macan Diesel ainsi qu’une 918 Spyder, tout de même. De quoi être stupéfait de la voir ici, sans pudeur, alors qu’elle était bien cachée, pour quelques privilégiés, au Mondial…
Voici donc un petit échantillon de toutes ces petites merveilles réunies dans cette exposition !
Enfin, pour les plus aventuriers, un complexe de franchissement 4×4 était installé aux abords du Salon quand les motards pouvaient aussi profiter d’animations dédiées.
Au final, et à l’heure où certains salons sont contraints d’annuler des éditions, nous ne pouvons que nous réjouir de voir exister des petits salons comme celui-ci, sachant que sa fréquentation était en hausse de 12,76 % par rapport à la dernière édition de 2013, avec 434 465 visiteurs ! Donc non, clamons-le haut et fort, et dans la continuité des bons résultats du Mondial de l’Automobile, la passion automobile est toujours bien présente !
En 2009, Porsche lançait sa première berline, la Panamera. Bien que discrètement restylée pendant sa carrière, il était temps qu’elle change plus en profondeur pour soutenir le rythme effréné des évolutions des grandes berlines de luxe, Audi A8 et Mercedes Classe S en tête.
On apprend de ses erreurs
Premier bon point quand on regarde la nouvelle Panamera immortalisée par nos carparazzi, un sérieux travail de carrosserie a été fait sur l’arrière ! Non pas que l’actuelle soit laide, mais sa poupe imposante ne formait pas franchement un consensus. Loin de faire la sourde oreille, les designers de Zuffenhausen ont mis la main au crayon et se sont chargés de dynamiser le popotin de la grosse berline. Il en résulte une silhouette bien plus agréable à l’œil, avec un hayon plus long qui semble mieux intégré à l’ensemble.
De profil, on note également des portières un peu plus longues, sûrement pour faciliter l’accès aux places arrière. C’est à peu près tout ce qu’il nous est donné de voir pour le moment, le reste de la carrosserie étant camouflé ou bien repris de l’actuelle génération pour ne pas trop en dévoiler. On s’attend tout de même à de nouveaux phares à LED et à des boucliers redessinés pour coller aux derniers codes stylistiques de la marque. Détail amusant, les rétroviseurs du prototype sont identiques à ceux de la 911 GT3 !
A l’intérieur, la qualité devra être irréprochable et les gadgets électroniques devront être présents pour proposer tout le confort possible aux occupants. Aides à la conduite, chargement de smartphones par induction, système audio 3D ou encore connexion internet permanente sont devenus des normes pour le segment du luxe. Les passagers arrière devraient bénéficier de plus d’espace, sans toutefois atteindre l’extravagance d’un modèle Executive au châssis allongé.
Plus confortable
Il est parfois difficile de concilier sportivité et confort, élément indispensable à ce niveau de gamme. La Panamera actuelle souffre ainsi de la comparaison face à ses rivales, puisque amortit plus fermement. Entendons-nous bien, il s’agit ici de faire preuve de nuance, car le commun des mortels serait déjà ravi par la Porsche ! Mais il n’empêche que quelques remarques sont remontées jusqu’aux oreilles des ingénieurs, qui une fois encore ont décidé de revoir leur copie. La suspension active PASM devrait ainsi être revue pour être plus conciliante en conduite coulée et encore plus efficace en mode Sport +. D’autant plus que la Panamera deuxième du nom reposera sur une nouvelle plateforme 90 kilos plus légère, ce qui devrait bénéficier directement à l’agilité.
Pour les moteurs, Porsche va faire évoluer ses V6, qui devraient représenter le gros des ventes, en profondeur, pour les rendre plus économes sans sacrifier la performance. Un nouveau V8 biturbo devrait également apparaître, avec une cylindrée comprise entre 4.0 et 4.4, contre 4.8 pour l’unité actuelle. On ne sait pas encore si une éventuelle version GTS conservera son V8 atmosphérique ou si l’appel du turbo, au grand dam de ses détracteurs, sera plus fort. Enfin, sachez que les hybrides seront évidemment de la partie, avec peut-être un modèle full électrique proposé dans les années à venir.
Dernière rumeur croustillante : la Panamera pourrait être décliné en coupé ! Ce serait une sorte d’hommage à la 928, produite entre 1977 et 1995, et qui était la première Porsche à recevoir un V8.
La nouvelle Porsche Panamera sera présentée l’année prochaine, sans plus de précisions sur la date de commercialisation ou les tarifs.
Porsche a fait son retour en Championnat du monde d’endurance FIA l’année passée. La saison s’est bien déroulée pour un retour aux affaires après 16 ans d’absence. Preuve de la volonté du constructeur de frapper fort pour 2015, il est le premier à lever le voile son son proto, avant Audi et Toyota, ses deux grands rivaux !
Partie avant légèrement revue
Voici donc la nouvelle LMP1 de Porsche pour le WEC (World Endurance Championship) ! Une voiture qui est en réalité très similaire à la mouture précédente, puisque esthétiquement mis à part son nez plus fin et une couleur noire, tout semble rester à l’identique.
Marc Lieb
Une mécanique inchangée ?
Question moteur, le quatre-cylindres turbo en « V » d’une cylindrée de 2,0 l officie toujours. Le V4 développe plus de 500 ch pour un poids à vide sous les 900 kg. Agissant sur les roues arrière, il est conjugué à deux autres blocs électriques qui s’occupent des roues avant. Une boîte séquentielle à 7 rapports permet au pilote de passer les vitesses. On ne sait pas encore si la même quantité d’énergie par tour (6 MJ en 2014) sera modifiée. Jusqu’à présent, la batterie au Lithium-Ion emmenait avec elle 184 kW.
L’écurie Porsche débutera les essais de la 919 Hybrid 2015 dès dimanche à Abou Dhabi. La première confrontation face à ses concurrentes se fera lors des essais collectifs du mois de mars au Paul Ricard.
Le plus puissant des Cayenne est de retour… avec encore plus de chevaux : 570 au lieu de 550 !
Le Cayenne Turbo S encore plus puissant
Chez Porsche, on est spécialiste de la déclinaison. Le cycle de vie de chaque modèle est rythmé par l’arrivée de nouvelles versions. La marque aime faire durer le plaisir. Exemple avec le Cayenne. Le grand SUV de Porsche a été restylé lors du dernier Mondial de l’Automobile. Mais la refonte n’avait pas touché toute la gamme en même temps. La version de base et la GTS ont été revues en novembre à Los Angeles. Et maintenant, voici la nouvelle variante Turbo S, qui coiffe la gamme.
Sous le capot, on trouve toujours un V8 biturbo de 4.8 litres. Mais il a été retravaillé (avec par exemple des turbocompresseurs directement intégrés dans les collecteurs d’échappement) et est encore plus puissant : 570 ch au lieu de 550. Le couple maxi est passé de 750 à 800 Nm. De quoi améliorer les performances puisque la vitesse maxi gagne 1 km/h à 284 km/h et il faut désormais 4,1 secondes pour atteindre les 100 km/h, soit 0,4 seconde de mieux. Porsche annonce que le Turbo S a établi un record pour un SUV sur le Nürburgring, avec un temps de 7 minutes 59 secondes et 74 centièmes.
Le Turbo S est doté de série de freins céramique, avec des disques de 420 mm à l’avant couplés pour la première fois à des étriers à 10 pistons, et à l’arrière des disques de 370 mm (étriers quatre pistons). L’auto reçoit aussi un antiroulis actif et le Porsche Torque Vectoring Plus qui améliore l’agilité en freinant l’une ou l’autre des roues arrière. Niveau look, on trouve des jantes 21 pouces « 911 Turbo Design », des feux à LED, un intérieur cuir intégral avec le blason imprimé sur les appuie-têtes ou encore des inserts en carbone. L’auto sera en vente en avril. Le prix : 170.450 €.
La première Targa GTS
L’autre nouveauté de Porsche à Detroit est donc la 911 Targa GTS, qui fait suite aux GTS coupé et cabriolet dévoilées à Los Angeles. C’est la première fois que cette version est disponible avec la Targa, qui a été présentée il y a un an à Détroit. Dans les entrailles, un bloc de 430 ch, soit 30 ch de plus que la version S. La vitesse maxi dépasse les 300 km/h et le 0 à 100 km/h est réalisé en 4,3 secondes avec la boîte double embrayage PDK. La GTS est équipée d’une transmission intégrale.
Le kit carrosserie est semblable aux autres GTS, avec par exemple des optiques à fond noir, des jantes de 20 pouces foncées à écrou central… A bord, l’alcantara noir domine. Les sièges arborent le logo GTS et le chrono du Pack Sport Chrono (fourni en série) est placé au centre du tableau de bord. L’auto sera mise en vente en France mi-mars, avec un prix de 140.285 euros.
Après avoir déjà été aperçu à deux reprises, le Porsche Cayman GT4 (type 981) a été de nouveau surpris en train d’être testé sur la voie publique. Ce modèle dont la commercialisation devrait intervenir en 2015 ou 2016 ne prend même plus la peine de se camoufler…
Le Cayman le plus efficace jamais produit pour la firme de Stuttgart
Les fans de la marque allemande vont bientôt avoir le choix entre deux sportives différentes, mais toutes les deux terriblement efficaces. Après la 911 GT3, le Cayman GT4 pourrait lui aussi faire tomber sérieusement les chronos ! Il se caractérise par un spoiler avant au ras du sol et surtout un imposant aileron arrière.
Ainsi, il serait possible pour ceux n’étant pas amateurs d’un moteur positionné en porte-à-faux arrière d’opter pour le Cayman GT4 qui accueille le six-cylindres à plat en position centrale pour un équilibre parfait.
Les jantes de ce prototype seraient empruntées à une 911 Turbo
D’ailleurs, en parlant de moteur, la « baby 911 GT3 » pourrait bien recevoir le flat-six atmosphérique de 3,8 l déjà présent sur la 911 GTS. Il atteindrait une puissance aux alentours des 400 ch afin de peut-être réussir à descendre sous les 4,5 s à l’épreuve du 0 à 100 km/h avec la boîte à double embrayage PDK (une boîte manuelle sera également disponible).
Le prix de vente de ce bolide s’élèvera sans doute à plus de 80 000 €, hors options… Une 911 GTS neuve dépasse les 115 000 €.
La Porsche 911 (991) est en vente depuis décembre 2011, soit maintenant trois ans. Le restylage de mi-carrière pour la sportive en provenance de Stuttgart n’est donc plus très loin…
Plus menaçante
Pour se faire une idée de ce à quoi elle pourrait ressembler et aussi faire patienter les plus pressés de découvrir la version restylée, l’illustrateur Theophilus Chin s’est penché sur la 911 millésime 2015. Comme d’habitude, le rendu est plus qu’attrayant et réaliste…
Les modifications se portent sur le dessin intérieur des optiques avant qui sont assombries et remaniées pour offrir à la 911 restylée un regard plus perçant. Les feux de jour à LED sont toujours en position horizontale, mais ils deviennent mieux intégrés et plus discrets. Là aussi, ils sont un peu plus opaques à l’image des phares.
Par ailleurs, le bouclier est remodelé en étant doté d’une lame nettement plus visible donnant un look plus sportif à l’auto. En sus, les entrées d’air sont fortement accentuées et deviennent trop peu discrètes… Un autre détail vient quelque peu alourdir ces lignes intemporelles : les deux nervures qui s’inscrivent sur le capot. Le dessinateur indique vouloir faire davantage ressembler la 911 à la supercar 918 Spyder.
Des changements sont également attendus pour la partie arrière, notamment pour les feux.
A chaque génération de 911 depuis la 993, c’est le même refrain : les essayeurs sont unanimes, la RS est la voiture de sport ultime et il est quasiment impossible de faire mieux. Quasiment. C’est sur ce mot que les ingénieurs de Porsche parient, et bien souvent ils gagnent !
Une voiture pour les gouverner tous
Si vous avez besoin d’une voiture pour faire tomber des pendules sur circuit tout en ayant le droit de rouler sur la route, la Porsche 911 GT3 est une sérieuse concurrente que vous ne pouvez exclure de votre top 3. Nos photographes espions ont eu l’opportunité de prendre des clichés de l’imminente version RS qui chapeautera la gamme 911, Porsche ayant annoncé que la GT2 (une GT3 affublée d’une paire de turbos) ne serait pas reconduite.
A une GT3 classique, la RS ajoute des voies élargies, un bouclier avant avec de plus grandes entrées d’air, un bouclier arrière revu dans sa partie basse et surtout, un énorme aileron réglable.
On remarque également quelques ouïes supplémentaires sur les ailes avant et arrière. Tous ces appendices aérodynamiques ne sont pas là pour faire joli et chaque élément joue un rôle significatif, que ce soit pour augmenter l’appui ou maximiser le refroidissement des freins et du moteur.
500 +
Il est toujours étonnant de croiser une pure pistarde sur des routes enneigées, mais ces tests hivernaux prouvent que Porsche ne lésine pas sur la qualité et l’endurance de ses productions, aussi élitistes soient-elles !
Sous le capot arrière se glisse le flat-6 4.0 atmosphérique de feu la 997 GT3 RS 4.0. On attend une puissance aux alentours des 520 chevaux, quand la GT3 actuelle embarque 475 chevaux via son flat-6 3.8. Il va y avoir du sport !
La puissance sera transmise une fois de plus via la boîte de vitesses à double embrayage PDK à 7 rapports. Porsche a essuyé beaucoup de critiques en décidant d’abandonner la boîte manuelle sur son modèle le plus sportif, mais la logique est implacable : sur une voiture purement destinée à la performance, pourquoi choisir une boîte manuelle quand une automatique fait mieux le travail que vous, et beaucoup plus rapidement ?
Au niveau du châssis, aucune information n’a encore filtrée, mais on espère un gain de poids, des suspensions réglables dans tous les sens, ainsi qu’un jeu de jantes spécifiques plus légères.
La Porsche 911 GT3 RS type 991 sera présentée au salon de l’auto de Genève en mars prochain. D’ici là, nous aurons peut-être le bonheur d’en croiser un prototype sur circuit !
Il y a un peu moins d’un mois, nous vous parlions de l’arrivée prochaine d’un Cayman GT4 qui sera donc placé au-dessus de la version GTS. Nos paparazzi ont également surpris la version découvrable, à savoir le Boxster GT4. Pas de jaloux chez Porsche !
Le retour de la « queue de canard »
Décidément, le Boxster n’est définitivement plus une Porsche au « rabais » comme certains le qualifiaient lors du lancement de la première génération au milieu des années 1990. Les spyshots de la version GT4 visibles ci-dessous en attestent, la marque allemande prépare un Boxster aux petits oignions qui n’aura rien à envier à la grande sœur la 911…
Même si ce Boxster GT4 à l’état de prototype n’arbore pas encore ses formes définitives, on peut déjà noter quelques différences allant vers une allure plus musclée. Par exemple, les boucliers sont plus imposants et agressifs, tandis que les prises d’air sont élargies.
De profil, les jantes de couleur noire accueillent un système de freinage plus conséquent et la garde au sol semble diminuée.
Pour la partie arrière, à l’image du Cayman GT4, le cabriolet adopte un petit aileron rappelant la « queue de canard » de la 911 Carrera RS de 1973. En outre, nous pensons que d’autres modifications extérieures que nous n’avons pas sous les yeux seront apportées par la suite avant la commercialisation.
Jusqu’à 400 ch attendus !
Malheureusement, nous ne possédons à l’heure actuelle aucune photo de l’habitacle. Néanmoins, nos informateurs nous assurent avoir vu le levier d’une boîte manuelle dans le Boxster GT4 en cours de développement.
Si il est sûr que la boîte à double embrayage PDK sera de la partie, on peut également parier sans trop prendre de risques qu’une boîte mécanique sera aussi proposée (les dernières déclarations de la firme vont dans ce sens), une bonne nouvelle pour les puristes et amateurs de sensations fortes qui pourront jouer des trois pédales pour dompter la cavalerie. D’ailleurs, en position centrale devrait se trouver un bloc d’une puissance comprise entre 370 et 400 ch. La question de la suralimentation du moteur est encore en suspens…
Par ailleurs, la sortie du bolide est attendue dès 2015 pour un prix estimé aux alentours de 80 000 € quand un Boxster GTS débute à 71 708 €.
Pour les irréductibles puristes en matière de voiture sportive pure et dure, le passé semble bien plus plaisant à conduire que les dernières productions. Il faut dire que la disparition progressive de la boîte manuelle et des moteurs atmosphériques semble déjà bien engagée… Heureusement, certains constructeurs, dont Porsche fait partie, conserve ces deux spécificités malgré le faible volume de ventes que cela représente. Le site australien Drive a même eu la confirmation que la prochaine 911 proposera encore un vrai levier de vitesse et un bloc à aspiration naturelle !
La boîte manuelle, bientôt une spécificité Porsche ?
August Achleitner, chef de produit de la Porsche 911, a expliqué avec les termes suivants cette volonté de conserver ces deux choix techniques : « Nous avons discuté plusieurs fois pour savoir si nous devrions offrir une boîte manuelle dans le futur, parce que la répartition des ventes de la PDK (note : boîte à double embrayage) est très majoritaire – jusqu’à 85 % sur certains marchés. Et puis la question de développer une boîte manuelle pour la prochaine génération [de la 911] a été posée. Nous voulons la garder pour une raison : nos concurrents ne proposent pas une boîte manuelle et cela pourrait devenir une caractéristique propre à la 911 de proposer encore une boîte manuelle« .
La Porsche 911 997 GT3 avec boîte manuelle
Il faut dire que depuis que la dernière Porsche 911 991 GT3 est livrée avec une PDK, on était en mesure de s’interroger sur l’avenir des Porsche possédant trois pédales. Peut-être que l’arrivée prochaine de la Jaguar F-Type à boîte manuelle a influencé les dirigeants de la marque allemande ?
Davantage de moteurs turbo, mais toujours de l’atmo
Autre bonne nouvelle, la tendance du downsizing et de la suralimentation qui va avec, n’aura pas raison de – tous – les six-cylindres Porsche.
M. Achleitner a affirmé que « peut-être qu’il y aura plus de motorisations suralimentées, mais il y aura aussi des moteurs à aspiration naturelle. C’est le cas avec la GT3, mais cela le sera aussi pour d’autres modèles« . Il a également ajouté que le flat-six 3,8 l de la GT3 pouvant prendre 8 500 tr/min est une caractéristique importante à garder pour les pilotes les plus férus.
Commercialisée depuis le mois de mai, la Porsche 911 Targa se montre déjà sous un nouveau jour. Le prototype que vous avez sous les yeux est intéressant à plus d’un titre puisqu’il pourrait préfigurer une variante GTS de la découvrable, mais aussi embarquer un moteur turbo !
Turbo pour tous
La gamme 911 sera restylée à partir de l’année prochaine, à commencer par la Carrera. La grosse nouveauté de cette mis à jour ne se situerait pas à l’extérieur de la voiture mais bien sous le capot, où le moteur pourrait recevoir un turbo ! Ce sont du moins les rumeurs qui courent, tous les prototypes de 991 facelift surpris jusqu’ici en étant équipés.
L’arrière de la Targa que nos photographes ont pu immortaliser est doté d’une double sortie d’échappement centrale, qui pourrait être l’apanage des modèles GTS suralimentés. Le conditionnel est tout de même de mise, car le constructeur de Zuffenhausen pourrait très bien avoir utilisé ce stratagème pour brouiller les pistes.
On observe également une nouvelle grille sur le capot moteur, des feux camouflés et un pare-chocs retravaillé. Rebelote à l’avant où le pare-chocs présente un nouveau design (il intègre des prises d’air actives) et où les nouvelles optiques se cachent derrière de grossiers stickers.
L’intérieur ne devrait pas fondamentalement changer dans sa présentation, mais la technologie embarquée devrait progresser et le système multimédia sera mis à jour.
Plus de puissance
Qu’attendre d’une potentielle version GTS de la Targa ? Plus de sportivité assurément, que ce soit au niveau du comportement ou du moteur. L’actuelle Carrera GTS propose 430 chevaux via son flat-six atmosphérique. Si le turbo est bien de la partie après le restylage, on peut s’attendre à ce que la puissance grimpe pour aller flirter avec les 500 canassons. Pour le moment, la Targa n’est disponible qu’en quatre roues motrices, mais le badge GTS pourrait signifier l’introduction d’une variante propulsion, plus légère.
Les 911 991 facelift feront leur début au salon de l’automobile de Francfort en septembre 2015 et les premières livraisons sont attendues pour la fin de l’année prochaine. La Targa restylée n’arrivera pour sa part pas avant 2016, voire 2017, Porsche ayant attendu plus de deux ans après la sortie de la Carrera type 991 pour introduire la Targa.
Si vous ne le saviez pas, Porsche a prévu de sortir une version plus radicale de son petit coupé Cayman. Les clichés envoyés par nos photographes nous montrent la bête sans aucun artifice, prête à fouler le sol des concessions !
Enfin là
Chez Porsche, la voiture mythique restera à jamais la 911. C’est une des raisons pour laquelle le constructeur allemand ne voulait pas, jusqu’à aujourd’hui, proposer un Cayman qui pourrait se révéler plus performant que sa grande sœur.
En effet, si la 911 est diablement efficace, elle possède un moteur placé en porte-à-faux arrière et est donc naturellement désavantagée par rapport au Cayman qui propose une architecture centrale-arrière, gage d’une meilleur répartition des masses sur le châssis. Il semble que les têtes pensantes de Zuffenhausen aient toutefois décidé d’écouter leurs clients et de proposer une version plus pointue du Cayman.
T’as le look coco
Le GT4 ne laisse planer aucun doute quant à ses velléités sportives. Il se démarque des trois autres modèles de la gamme (Cayman, Cayman S et Cayman GTS) par son look tout d’abord.
Le pare-choc avant reprend le dessin de celui d’origine, mais les prises d’air sont sensiblement élargies et désormais grillagées. Exit donc les lames et les projecteurs antibrouillard. Des feux de jour à LED pourraient faire leur apparition sur la version de série, bien qu’ils ne brillent ici que par leur absence.
A l’arrière, on remarque un imposant aileron fixe, dont on ne sait pas s’il figurera sur la version finale (peut-être une option ?). En outre, un becquet « queue de canard », référence à la 911 2.7 RS de 1973, fait son apparition. Le pare-choc arrière reste identique à celui du Cayman GTS.
Du monde sous le capot
C’est un flat-six (moteur 6-cylindres à plat, pour les anglophobes), quelle surprise, qui motorisera le Cayman GT4. Toutefois, la cylindrée, de 3.4 sur le GTS, grimpe ici à 3.8. Ce qui signifie que Porsche prévoit ni plus ni moins de placer le moteur de la 911 Carrera S dans un Cayman ! La puissance est attendue aux alentours des 400 chevaux, comme dans la susmentionnée Carrera S. C’est la très efficace boîte automatique PDK à double embrayage qui transmettra la puissance aux roues.
Prévu pour 2015 sans plus de précisions, le Porsche Cayman GT4 pourrait peut-être faire une apparition surprise au salon de Los Angeles, d’autant que la marque a annoncé qu’elle y présenterait quatre nouveautés. Aucun prix n’a été communiqué, mais à titre d’exemple, une 911 GT3 coûte environ 20 000 euros de plus qu’une 911 Carrera GTS en Allemagne.
En production depuis 2009, la Porsche Panamera attaque paisiblement sa sixième année de carrière. Toutefois, en coulisses, les ingénieurs s’activent depuis un moment pour développer sa remplaçante. Nos paparazzis ont déjà pu photographier pour la première fois de près la berline de luxe allemande dont voici les clichés…
Des lignes dans la continuité
Reposant sur une nouvelle plateforme « MSB », les designers de Stuttgart ne semblent pas avoir eu pour consigne de révolutionner l’allure de la bête qui pourtant a subi et subit encore des critiques.
Sur ces photos volées prises sur route ouverte, on remarque que la Panamera II devrait ne pas se distinguer énormément de sa devancière, et cela est fort dommage. Certains estiment que des traits seront repris au concept-car Panamera Sport Turismo apparu au Mondial de l’Automobile de 2012.
Le principal reproche étant fait sur la poupe, espérons que la marque corrigera le tir avec des formes plus dynamiques et harmonieuses. Aujourd’hui, le prototype aperçu reste encore bien camouflé et il laisse donc filtrer bien peu de détails. Il serait pourtant abouti à 80 % pour l’esthétique. Aussi, jusqu’à présent, l’intérieur n’est malheureusement pas visible.
V6 et V8 de nouvelle génération au programme
Côté moteurs, la future Panamera restera fidèle aux V6 et V8, à la différence que ce seront des blocs de nouvelle génération qui iront se positionner sous le capot avant. Des motorisations diesel, ainsi qu’une version hybride rechargeable seront également de la partie. L’objectif étant toujours de diminuer les émissions de CO2 et la consommation de carburant sans gréver les performances.
Le client pourra toujours choisir entre deux roues motrices arrière (propulsion) ou quatre roues motrices (4×4).
Encore un an minimum avant sa sortie
La date de sortie précise de ce modèle n’est pas encore connue, mais il devrait apparaître à la fin de l’année 2015 ou au plus tard en 2016. Lors de sa commercialisation, le prix de base est évalué à 90 000 €.
Enfin, il est fort probable qu’une Panamera Shooting Brake (ou « break de chasse ») vienne s’ajouter à la gamme Porsche quelques années après…
Downsizing, un mot que l’on rencontre très souvent dans l’univers automobile de nos jours. Et tout le monde en fait les frais, même Porsche, qui a décidé de supprimer deux cylindres sur son Cayenne le plus sportif.
Plus petit, mais plus puissant
Exit donc le gros V8 4.8 atmosphérique, et place à un nouveau V6 3.6 biturbo. Nouveau, pas tant que ça, puisqu’il s’agit en réalité du bloc du « petit » Macan Turbo, ici porté à 440 chevaux (+ 20 par rapport au précédent). Avec 600 Nm de couple (+ 85 par rapport au précédent), les performances sont aux rendez-vous, malgré les 2,1 tonnes à vide la bête : seulement 5,2 secondes sont nécessaires sur l’exercice du 0 à 100 km/h, voire 5,1 avec l’optionnel pack Sport Chrono.
Mais, magie de la baisse de cylindrée et de la suralimentation, la consommation normalisée est en baisse de 0,9 l/100 km et s’établit à 9,8 l/100 km. Un gros travail de mise à jour a également été fait sur le châssis, qui voit sa suspension PASM retarée et abaissée (-24 mm avec la suspension métal, -20 mm avec la suspension à air optionnelle) pour plus de sportivité.
Enfin, les gros freins du Cayenne Turbo (520 ch) sont de la partie, avec des disques de 390 mm à l’avant et 358 mm à l’arrière, ce qui devrait conférer au GTS une puissance d’arrêt tout à fait honorable.
Paint It Black
Le Cayenne GTS reçoit de série la face avant de son grand frère Turbo, ainsi que le pack Sport Design qui comprend des passages de roues élargis, des bas de caisses plus prononcés et un becquet de toit. Il y ajoute en plus un logo sur le bas des portes avant, des jantes spécifiques de 20 pouces et un échappement sport, le tout peint bien évidemment en noir.
On retrouve encore cette couleur contrastant avec le reste de la carrosserie pour le fond des phares et des feux arrière et pour les sigles présents sur la malle de coffre. L’habitacle profite aussi du blason GTS pour se parer d’alcantara et de divers logos, ainsi que pour offrir à votre séant ses sièges sport réglables de huit manières différentes.
Le Porsche Cayenne GTS s’échange contre un minimum de 101 330 € et sera officiellement présenté le 19 novembre au salon de Los Angeles, en même temps que le nouveau Cayenne d’entrée de gamme (V6 3.6 atmosphérique, 300 ch, à partir de 68 330 €). Commercialisation prévue au printemps 2015.
Après les Cayman et Boxster au printemps, au tour de la 911 de profiter du fameux blason Gran Turismo Sport. Elle sera disponible en coupé et cabriolet, chacun pouvant être équipé de la transmission intégrale.
Plus sportive, mais pas radicale
Placée au sommet de la gamme Carrera, la GTS se veut la plus sportive de toutes. Porsche la définit comme étant le chaînon manquant entre la déjà virulente Carrera S (400 ch) et la pistarde déguisée en routière GT3 (475 ch). Techniquement parlant, le flat-six 3.8 affiche ici fièrement 430 chevaux, pour des performances en légère hausse : le 0 à 100 km/h est compris entre 4,0 et 4,4 secondes, suivant que vous optiez pour la transmission intégrale et/ou la boîte de vitesses à double embrayage PDK (entre 4,1 et 4,5 secondes pour une Carrera S). La vitesse maxi est quant à elle supérieure à 300 km/h pour toutes les déclinaisons, soit largement assez pour perdre tous vos points de permis en un clin d’œil ! Pour autant, Porsche annonce des consommations identiques à une Carrera S. Le pack Sport Chrono et la suspension active PASM, qui abaisse la hauteur de caisse de 10 mm, sont quant à eux de série.
Richement dotée
Bon nombre d’options disponibles au catalogue se retrouvent dans l’équipement de base: phares bi-Xénon avec Porsche Adaptative Light System, échappement sport ou encore sellerie mixte cuir-alcantara sont ici de la partie. A l’extérieur, ce sont les imposantes jantes noires de 20 pouces à écrou central et les voies arrière élargies, spécificité normalement réservée aux seuls modèles à quatre roues motrices, qui attirent immédiatement le regard. Pour le reste, Porsche applique la même recette à toutes ses voitures badgées GTS, à savoir peindre divers éléments de carrosserie en noir. Les phares, prise d’air du capot arrière (spécifique à ce modèle) et sorties d’échappement y ont donc droit, ce qui confère à la 911 un look plutôt menaçant.
Les tarifs n’ont pas encore été dévoilés en France, mais l’on sait déjà que la 911 Carrera GTS sera commercialisée en Allemagne à partir du mois de novembre, à un prix débutant à 117 549 euros.
Le sujet des mandataires automobiles revient régulièrement sur le devant de la scène. Cependant beaucoup de zones d’ombres persistent. C’est pour cela que j’ai posé quelques questions en tant que néophyte à Jonathan Luck. Nous nous sommes déjà rencontrés et il est…