En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Les puristes qui sont tombés de leur chaise en découvrant des 911 Carrera suralimentées vont de nouveau avoir le séant au sol. Pas besoin de créer un suspens sur plusieurs lignes : le Boxster abandonne le flat-6 pour un bloc quatre cylindres turbo.
Référence au passé
Les sportives n’échappent donc pas à la fameuse règle du downsizing, ce choix technique qui consiste à diminuer la cylindrée tout en augmentant la puissance avec un turbo, afin de favoriser la baisse des consommations. Porsche se doit lui aussi de respecter des normes anti-pollution européennes de plus en plus sévères. Quitte à faire perdre à certain de ses modèles un peu de noblesse.
Porsche joue l’astuce marketing pour faire passer la pilule. Le Boxster est en effet renommé à cette occasion 718 Boxster, avec un nombre repris à un modèle de course apparu dans les années 1950 et équipé d’un quatre cylindres à plat. Une manière de rappeler que cela a donc déjà existé. Dommage que Porsche n’ait pas simplifié le nom avec 718 « tout-court ». Le constructeur allemand souhaite sûrement garder la popularité du patronyme Boxster pour faire transition avant de le passer à la trappe avec la prochaine génération.
Puissances en hausse
Mais revenons-en au moteur ! La version d’entrée de gamme est dotée d’une version 2.0 litres qui développe 300 ch. C’est 35 ch de plus que l’ancien modèle de base ! Le couple bondit, passant de 280 à 380 Nm. De quoi améliorer les performances, avec un 0 à 100 km/h réalisé en 4,7 secondes, soit 0,8 seconde de mieux !
La version S est aussi équipée d’un flat-4, de 2.5. Il développe 350 ch, ce qui représente ici aussi un gain de 35 ch. La valeur maximale de couple est de 420 Nm contre 360 auparavant. La barre des 100 km/h est franchie en 4,2 secondes, un progrès de six dixièmes. A noter que ces valeurs de performances sont réalisées avec la boîte optionnelle PDK et le pack Sport Chrono. En configuration de base, les 718 restent fidèles à la boîte manuelle 6 rapports. Les ingénieurs ont revu la direction, promise plus directe.
Restylage visible
Le look est également revu en profondeur. Cela ne se voit pas au premier coup d’œil, on reste chez Porsche tout de même, mais de nombreux éléments ont été modifiés. Les boucliers ont ainsi été remodelés, avec de nouvelles barres de diodes. Les optiques avant accueillent la signature lumineuse à quatre points tandis que les feux arrière ont un nouveau contour. Ils sont de plus reliés par un élément noir qui intègre le monogramme Porsche.
Pas de grand bouleversement à bord. On remarque surtout la présence d’un nouveau volant, qui héberge le sélecteur de modes de conduite. Celui-ci peut être complété du bouton « Sport Response » qui permet de tirer partie du maximum de la mécanique pendant une poignée de secondes. Le système multimédia a été mis à jour.
Les tarifs sont encore inconnus.
Je trouve le Boxter plus intéressant qu’une 911 cabriolet parce que plus exclusif en seconde voiture et ai en général beaucoup de respect pour le design Porsche, novateur tout en mêlant la tradition maison avec élégance, mais là, je suis ébahis par ce bandeau arrière affublé des 6 caractères de la maison, façon pick-up utilitaire…
Et bien il faudra un certain temps pour que je m’y fasse…
Les modifications esthétiques apportées pas ce restylage ne me font pas non plus craquer. Rien que la couleur des feux arrière est douteuse selon mon point de vue. A la limite sur une version spécifique pourquoi pas…