Dire que le Tesla Model Y restylé était attendu serait presque un euphémisme. La voiture électrique la plus vendue dans le monde devait recevoir tout un lot de nouveautés après la présentation de sa petite sœur, la Model 3 Highland. Le constructeur américain a donc levé le voile sur la version améliorée de son SUV électrique pour la France. Voici toutes les nouveautés du Tesla Model Y Juniper.
Un nouveau style
Avec ce restylage, le Tesla Model Y se sépare de sa petite sœur Tesla Model 3. En effet, le SUV n’est plus une copie surélevée de la berline électrique. Les faces avant et arrière ont leur identité propre avec un bandeau lumineux aussi bien à l’arrière qu’à l’avant. Cela accroît l’impression de largeur du Tesla Model Y. Le capot avant et le bouclier ont été redessinés.
Sur les flancs, on remarque peu de nouveautés tandis qu’à l’arrière, le hayon et le bouclier sont eux aussi repensés pour intégrer les nouveaux éléments stylistiques.
Tesla travaille aussi sur ce qui ne se voit pas
Mais comme pour le restylage de la Tesla Model 3, l’essentiel du travail du constructeur américain s’est porté sur la partie qui ne se voit pas. En effet, de nombreux éléments invisibles à l’œil nu, mais pourtant essentiels au confort et au comportement, évoluent. C’est notamment le cas du vitrage qui devient acoustique sur l’ensemble des vitres, avec une isolation phonique améliorée. Résultat, le Tesla Model Y devrait être moins bruyant à l’intérieur. De plus, les amortisseurs ont également été retravaillés.
Un habitacle redessiné
À bord, en revanche, les améliorations sont les mêmes que pour la Tesla Model 3. Tout a été redessiné par rapport à la première version du Tesla Model Y. La planche de bord accueille un immense écran de 15,4 pouces qui est le centre névralgique de la voiture. Tesla a épuré les commandes comme pour la berline électrique Model 3. De ce fait, très peu de boutons sont présents dans l’habitacle, et il n’y a pas de sélecteur physique pour les modes de déplacement (P, R, N, D), cela se fait sur l’écran. Cependant, Tesla revoit sa copie pour le Model Y et garde les clignotants sur un commodo à gauche du volant, contrairement à la Model 3 où ils ont été supprimés au profit de boutons sur le volant.
Le confort est amélioré, les sièges avant sont nouveaux et dotés d’une fonction ventilée de série. À l’arrière, les passagers profitent d’une tablette tactile de 8 pouces, comme dans la Model 3 Highland. Autre nouveauté un peu plus pratique, le coffre propose maintenant un bouton pour rabattre la banquette plutôt que la conventionnelle tirette sur le dossier. Cela peut paraître anecdotique pour certains, mais croyez-moi, lorsque vous avez régulièrement besoin de plier la banquette pour charger des objets encombrants, pouvoir rabattre la rangée arrière de sièges sans passer par la portière ou se pencher dans le coffre est un confort plus qu’appréciable.
Seulement une version pour le moment
Si vous souhaitez être parmi les premiers à profiter du nouveau Tesla Model Y, il va falloir payer le prix fort de la version Launch Series, basée sur le modèle Grande Autonomie avec la transmission intégrale, l’une des plus chères au catalogue connu du Model Y première série. Vous pourrez alors frimer avec les badges spécifiques mais aussi les jantes de 20 pouces de série et la teinte noire ou grise. Cette version est proposée à 60 990 €, soit 13 000 € de plus que la version Grande Autonomie Transmission Intégrale avant restylage.
13 000 € de plus, c’est une sacrée somme. On peut se consoler en se disant qu’il s’agit ici d’une version suréquipée de lancement avec une autonomie améliorée passant de 533 km à 568 km en cycle WLTP. La consommation passe de 16,9 kWh/100 km à 15,3 kWh/100 km. L’accélération est aussi améliorée, passant de 5 à 4,3 secondes pour le 0 à 100 km/h. La vitesse de pointe est rehaussée à 217 km/h, mais l’intérêt est anecdotique : rouler à 217 km/h en Model Y aura pour effet de faire fondre l’autonomie comme neige au soleil, et c’est rarement autorisé.
Espérons que cette inflation conséquente concerne seulement la version de lancement du Model Y Juniper. La Tesla Model 3 Highland avait augmenté ses prix de seulement 1 000 euros.
Le Tesla Model Y, emblème du constructeur californien, est sur le point de recevoir un restylage très attendu. Baptisé « Juniper », ce nouveau modèle pourrait entrer en production dès janvier 2025 dans la Gigafactory de Shanghai, selon des sources locales.
Une production d’abord en Chine
Tesla semble privilégier une approche globale en démarrant la fabrication de ce SUV restylé en Chine. Ce choix soulève des questions en Europe, notamment concernant les frais de douane élevés et la perte du bonus écologique en France. Cependant, une extension de la production à la Gigafactory de Berlin serait envisageable peu après.
Sur le marché chinois, une version spécifique à six places, plus haut de gamme, pourrait être commercialisée avec des livraisons prévues pour le quatrième trimestre 2025. Par ailleurs, une variante longue du Model Y, adaptée aux préférences locales, pourrait voir le jour, s’inspirant de modèles comme l’Audi Q6L.
Et bientot assemblée en Europe ?
Il serait improbable que Tesla limite la production du Model Y « Juniper » à la Chine. Les coûts douaniers et la perte des incitations fiscales européennes pourraient freiner les ventes. L’usine de Berlin, qui continue de se développer, apparaît comme une option stratégique pour répondre à la demande européenne.
Des modifications essentielle ?
Le restylage s’inspire de la Model 3 « Highland » et inclut des évolutions orientées vers le confort et le design :
Design extérieur : nouveaux feux et un bouclier redessiné pour un style plus moderne.
Intérieur amélioré : ergonomie révisée, sièges chauffants et ventilés de série, ainsi qu’un écran tactile à l’arrière.
Autonomie améliorée : quelques évolutions aérodynamiques pourraient augmenter l’autonomie
Bien que les performances techniques restent similaires, des jantes optimisées pourraient offrir une autonomie légèrement améliorée, dépassant les 600 km en cycle WLTP.
Maintenir son leadership
Dans un marché des SUV électriques de plus en plus concurrentiel, Tesla poursuit sa stratégie d’évolution continue pour conserver sa position dominante. L’arrivée d’autres modèles, comme une éventuelle Tesla Model Q plus accessible, souligne l’engagement de l’entreprise à répondre aux attentes variées des consommateurs. Toutefois, Tesla semble convaincu que l’avenir de l’automobile passera par les véhicules autonomes et ce à court terme avec le Cybertaxi et le Cybervan.
Une stratégie d’amélioration constante
Le Model Y « Juniper » illustre parfaitement l’approche de Tesla : des améliorations ciblées pour rester compétitif dans un secteur en pleine mutation. Ce restylage suffira-t-il à renforcer la présence de Tesla face à des rivaux toujours plus nombreux ? L’avenir le dira.
Tesla a toujours un coup d’avance sur la concurrence ? Cela tend à se réduire, tant les autres constructeurs proposent désormais de meilleurs produits avec une grande autonomie à des prix accessibles. On pense notamment à la Volkswagen ID.3 GTX Performance, atteignant 600 km d’autonomie pour 47 990 €. Dans la catégorie des SUV, le Peugeot E-3008 Long Range reste éligible au bonus écologique avec un prix de 46 990 € pour une autonomie de 700 km. Mais Tesla vient de présenter une nouvelle version de la Model 3 qui surpasse ces deux exemples. Voici ce qu’il faut savoir de la Tesla Model 3 Long Range RWD.
Un seul moteur et une grande batterie !
Avec cette version, Tesla propose ce que l’on retrouve déjà sur le grand frère, le Tesla Model Y Grande Autonomie Propulsion. En effet, la Tesla Model 3, dans sa version éponyme, utilise également une grande batterie, estimée à 79 kWh (Tesla ne communique pas la capacité exacte de ses batteries) et un seul moteur électrique positionné sur le train arrière.
Une configuration simple qui aurait pu être proposée il y a bien longtemps par Tesla. On se demande pourquoi la marque américaine a attendu si longtemps pour l’offrir sur sa berline électrique. C’est peut-être la concurrence grandissante des autres véhicules cités en intrduction qui a poussé Tesla à reprendre les commandes en proposant la voiture avec la plus grande autonomie dans sa catégorie.
Une autonomie impressionnante
Car oui, cette Tesla Model 3 Grande Autonomie Propulsion a pour argument clé son autonomie. Cette conception économe en énergie lui permet d’atteindre une portée impressionnante. Le constructeur annonce un rayon d’action de 702 km (WLTP) avec des jantes de 18 pouces. Elle dépasse ainsi les 629 km de la Tesla Model 3 Grande Autonomie Transmission Intégrale et les 600 km du Tesla Model Y Grande Autonomie Propulsion.
La nouvelle Tesla Model 3 Grande Autonomie Propulsion devient donc l’une des meilleures routières de sa catégorie. Et les performances ne sont pas en reste. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 5,2 secondes, un temps comparable à celui des compactes sportives de 300 chevaux. La vitesse maximale est de 200 km/h.
Un prix compétitif mais sans bonus écologique …
Tesla affiche cette nouvelle version Grande Autonomie Propulsion de la Model 3 à partir de 44 990 € sur son configurateur. On pourrait se dire : « Super, elle profite en plus du bonus écologique. » Mais malheureusement, non… Actuellement fabriquée en Chine et aux Etats-Unis, la Tesla Model 3 ne peut prétendre à l’aide de 4 000 € accordée par l’État français.
Cela reste toujours moins cher (au catalogue) qu’une Volkswagen ID.3 GTX Performance proposant 600 km d’autonomie ou qu’un Peugeot E-3008 Long Range avec 700 km d’autonomie. Cependant, ces deux modèles, proposés respectivement à 47 990 € et 46 990 €, bénéficient du bonus écologique, contrairement à la Tesla. Ils deviennent donc un peu moins chers.
On peut alors espérer que le projet d’agrandissement de la Gigafactory de Berlin permettra à Tesla de rapatrier la production de la demande européenne de Model 3 sur le Vieux Continent. La berline pourrait ainsi bénéficier du bonus écologique français, au même titre que le Tesla Model Y ou encore la citadine chinoise Leapmotor T03, désormais assemblée à Tychy, en Pologne.
L’autonomie reste le nerf de la guerre sur le marché des véhicules électriques. Elle est nécessaire pour convaincre du remplacement d’une voiture thermique, mais aussi pour l’achat d’un modèle plutôt qu’un autre. Tesla a récemment présenté une nouvelle version du Model Y avec plus d’autonomie, dotée de la grande batterie et d’un seul moteur Propulsion. Mais à présent, la polémique enfle autour d’une autre version du Model Y avec cette fois-ci une autonomie bridée…
Une autonomie bridée
Elon Musk a affirmé que l’autonomie du Tesla Model Y Standard Range était bridée. Le SUV américain pourrait profiter d’une autonomie supplémentaire via une simple mise à jour logicielle. Celle-ci permettrait de parcourir 64 à 96 km de plus avec une charge.
Payer pour plus d’autonomie
Un internaute ayant mis en lumière cette nouveauté, Elon Musk s’est exprimé sur X. L’homme d’affaires a expliqué que l’autonomie initiale de 420 km, proposée ces derniers mois, peut être augmentée. Toutefois, cette amélioration nécessitera un paiement supplémentaire. Comme l’a indiqué le patron de Tesla, “il faut bien payer les factures”.
Tesla a donc bridé l’autonomie de la version d’entrée de gamme du Model Y. Toutefois, le constructeur américain devrait bientôt proposer de récupérer cette autonomie perdue avec une mise à jour payante. Le coût devrait être fixé entre 1 500 et 2 000 dollars.
The “260 mile” range Model Y’s built over the past several months actually have more range that can be unlocked for $1500 to $2000 (gains 40 to 60 miles of range), depending on which battery cells you have.
Avec son autonomie de 455 km, le Tesla Model Y Standard Range Propulsion européen semble toujours équipé des batteries LFP. Celles-ci pourraient aussi faire l’objet d’une mise à jour payante. Avec elle, l’autonomie pourrait atteindre les 500 km. Reste maintenant à savoir si la firme américaine propose cette solution aussi aux clients européens.
Pourquoi brider l’autonomie ?
Il est logique de se demander pourquoi Tesla a bridé l’autonomie de son Model Y Standard Range. Plutôt que brider, il faudrait plutôt utiliser le terme « améliorer« . Entre-temps, la marque américaine a pu trouver des moyens de mieux optimiser le moteur électrique BYD.
En développant une nouvelle version du logiciel de gestion du véhicule, Tesla peut obtenir plus d’autonomie. Le principe est identique à une mise à jour du système d’exploitation de votre smartphone ou de votre ordinateur : celle-ci peut libérer les performances du processeur ou de la batterie et même vous proposer de nouvelles fonctionnalités.
La polémique n’est pas véritablement déclenchée en raison de cette éventuelle mise à jour. Si Tesla arrive à donner plus d’autonomie au Model Y, tant mieux. C’est davantage la déclaration d’Elon Musk évoquant une mise à jour payante qui déchaîne les commentaires des propriétaires.
Pourtant, ce n’est pas la première fois que Tesla utilise cette technique. Une nouvelle version du software de la Tesla Model S avait permis de débloquer plus d’autonomie en 2016.
Le Tesla Cybertruck est le pick-up futuriste imaginé par Elon Musk. Après des années d’attente, il est enfin disponible dans les concessions de la marque, mais uniquement sur le continent nord américain pour l’instant. Cependant, le Tesla Cybertruck va bientôt arriver en France, et voici comment vous pourrez le voir !
Une tournée européenne
Le Cybertruck entame une tournée européenne dès le mois de mai, avec plusieurs arrêts prévus en France. Lors de cette « Cyber Odyssey », le public européen aura l’occasion de découvrir ce pick-up électrique pour la première fois. Voici les détails pour le voir en France.
.@Cybertruck will be touring Europe & the Middle East for the next ~2 months 🇪🇺 🤝 📐
— Tesla Europe & Middle East (@teslaeurope) April 30, 2024
Les dates et lieux de la tournée
Le Tesla Cybertruck fera son entrée en France le 22 mai, à l’occasion du salon Vivatech à Paris, où il restera jusqu’au 25 mai. Ensuite, il sera visible à la Station F, toujours à Paris, du 26 au 29 mai. Le véhicule continuera son périple à travers la France en s’arrêtant à Mulhouse les 30 et 31 mai, à Saint-Priest près de Lyon les 2 et 3 juin, au Salon Top Marques de Monaco les 5 et 6 juin, aux Pennes-Mirabeau du 7 au 9 juin, à Bordeaux du 10 au 12 juin, à Aytré les 13 et 14 juin, et terminera son parcours au Tesla Store de Saint-Ouen-sur-Seine du 15 au 18 juin.
Plus d’un an que j’écris des papiers sur le Cybertruck de Tesla et je l’ai enfin vu de mes propres yeux, à Londres, dans le cadre de la tournée Cyber Odyssey 🚙⚡ pic.twitter.com/FYw0xBEmtf
— 🇫🇷 Dylan Veerasamy 🇲🇺 (@DylanVeerasamy) May 6, 2024
Il est à noter que Tesla aurait pu exposer son Cybertruck en Normandie. Le 6 juin prochain marque le 80ème anniversaire du débarquement de Normandie, une occasion idéale pour célébrer l’amitié franco-américaine avec le Cybertruck en vedette.
Le Tesla Cybertruck arrive en France dès le mois de mai dans le cadre d’une tournée des salons et concessions !
Le Tesla Cybertruck ne manquera pas de susciter l’intérêt et la curiosité des Européens lors de cette tournée sur le Vieux-Continent. Cette tournée pourrait s’apparenter à une prise de température avant d’eventuellement commercialiser le modèle en Europe.
La Tesla Model 3 restylée a été présentée à la rentrée 2023. La berline, dotée de nombreuses améliorations et nouveautés, avait été dévoilée en version Grande Autonomie et Propulsion. Cependant, la version Performance n’avait pas été confirmée. Le peu de communication de la marque avait permis d’alimenter de nombreuses rumeurs, certaines annonçaient une version nommée Plaid ou Ludicrous. Toutefois, Tesla a choisi de conserver l’appellation Performance. Quelles sont les évolutions de la Tesla Model 3 Performance ? Tout ce qu’il faut savoir avec Abcmoteur.
Un design plus sportif
Pour la première version de la Tesla Model 3, la Performance était difficile à distinguer. Hormis des jantes spécifiques et son petit aileron de coffre, la Tesla Model 3 Performance était discrète.
Cette nouvelle version 2023 de la Tesla Model 3 Performance s’affirme avec des éléments de design spécifiques. En effet, le bouclier avant est unique avec une lame. De nouveaux conduits de refroidissement sont présents. À l’arrière, le pare-chocs accueille un nouveau diffuseur d’air ainsi qu’un aileron sur le coffre. La Performance 2024 chausse des jantes Warp de 20 pouces. On remarque que le logo des versions Plaid prend place sur le coffre.
Un intérieur plus dynamique
Dans l’habitacle de la Tesla Model 3 Performance Highland, des éléments sportifs prennent place comme des sièges avant avec plus de maintien. La sellerie est spécifique. La planche de bord a des inserts en carbone mais aussi du textile.
Des performances améliorées
La première Tesla Model 3 Performance était remarquable. Elle proposait pour un prix de 53 990 € des accélérations au niveau de certaines supercars. Les capacités dynamiques de la berline n’étaient pas ridicules.
Tesla a amélioré encore l’accélération. La marque américaine annonce un 0 à 100 km/h en 3,1 secondes. Pour arriver à cette performance, elle utilise deux moteurs électriques, offrant une transmission intégrale et 460 chevaux. On s’attendait à une hausse de puissance, Tesla avait frappé fort avec la Tesla Model S Plaid, la Model 3 Performance reste plus « raisonnable ». La vitesse maximale est tout de même de 260 km/h.
L’autonomie de cette Tesla Model 3 Performance est de 528 km. C’est 100 km de moins que la Grande Autonomie mais elle est légèrement supérieure à la version Propulsion.
Un châssis optimisé
Sans la maîtrise la puissance n’est rien, un adage essentiel dans l’automobile. Tesla semble le connaître car le constructeur texan a amélioré le châssis de la Model 3 Performance. Un travail sur les barres stabilisatrices et les ressorts a été opéré pour accroître la rigidité de l’ensemble. Un amortissement adaptatif est présent permettant d’adapter le comportement aux différents modes de conduite.
Bien plus qu’un simple restylage, la nouvelle Tesla Model 3 Performance est déjà disponible sur le configurateur du constructeur américain. Son prix est fixé à 55 990 €, elle ne profite pas de l’aide d’un bonus écologique.
Tesla a officiellement présenté son tant attendu Tesla Cybertruck aux États-Unis, marquant l’arrivée imminente de ce pick-up sur les routes. De nombreux passionnés envisagent déjà d’utiliser le Cybertruck pour des voyages en pleine nature. Tesla propose un accessoire spécialement conçu pour ces explorateurs.
Une tente bien intégrée
Intégrée de manière élégante à la voiture, la tente Cybertruck Basecamp est disponible dans le catalogue d’accessoires de Tesla. Elle s’installe dans la benne du pick-up entièrement électrique. Conçue dans le même esprit que le véhicule avec une structure géodésique, cette tente n’altère pas l’esthétique du Cybertruck et peut se plier et se déplier en quelques minutes.
Facile à installer
Ce qui la distingue, c’est son caractère gonflable. Cette tente utilise de l’air pour maintenir sa forme. Avec l’aide d’une pompe manuelle, il ne faut que quelques minutes pour déployer cette tente et découvrir un intérieur en nylon à motif kaléidoscope gris tactique, offrant protection contre les éléments, moustiquaires, et fenêtres pour laisser entrer la lumière du jour ou profiter d’un ciel étoilé.
Une chambre tout confort
Conçue pour le confort, la tente du Cybertruck intègre un matelas confortable pour deux personnes, selon la marque. De plus, grâce à la batterie du Cybertruck, vous pouvez alimenter tous vos équipements électriques pendant votre séjour, avec des prises électriques de 120 et 240 volts fournissant jusqu’à 11,5 kW de puissance. Vous pouvez brancher des appareils tels qu’un petit réfrigérateur ou des plaques de cuisson, offrant ainsi le confort du camping sans sacrifier les commodités.
Le prix !
L’équipement Basecamp est disponible dans le catalogue d’accessoires de Tesla au prix de 2 975 dollars, comprenant l’installation dans un centre Tesla.
La tente du Cybertruck, en plus de son espace de couchage, offre un important espace de rangement en dessous, avec la possibilité de se replier au fond de la benne. Et pour ceux qui nécessitent encore plus d’espace, le « frunk » du Cybertruck peut également être utilisé pour ranger des affaires supplémentaires.
Tesla intègre enfin dans sa gamme le très attendu Cybertruck. C’est donc la conclusion d’une attente de quatre longues années avant de voir ce modèle circuler sur les routes. Le parcours de ce pick-up électrique a été jalonné d’embûches depuis le début, mais à présent, Tesla prend la situation avec humour.
La fameuse vitre cassée
Le choc de la présentation en 2019 reste mémorable. Lors d’une conférence impressionnante, Elon Musk avait dévoilé le concept car du Cybertruck, annonçant sa production proche mais surtout sa résistance aux conditions les plus exigeantes. Notamment avec des vitres réputées incassables.
Cependant, la réalité s’est avérée différente. En 2019, une simple boule de pétanque avait réussi à briser la vitre du pick-up de Tesla, déclenchant les moqueries des internautes.
Tesla est un exemple d’autodérision !
Quatre ans plus tard, Tesla adopte une approche ludique face à cette situation. Le constructeur ne cherche pas à dissimuler cet instant gênant, bien au contraire, il en fait même le sujet de sa communication.
En examinant les accessoires disponibles dans le catalogue du modèle, on découvre un étonnant sticker vendu à 55 dollars. Celui-ci se place sur la vitre arrière du côté du conducteur, imitant de manière humoristique une glace brisée, reprenant la forme de la vitre qui avait explosé en 2019.
Cette initiative de Tesla semble être un moyen de tourner la page tout en s’amusant et au passage, de générer quelques revenus.
Tesla est un maître des présentations impressionnantes. Son Cybertruck n’échappe pas à cette règle. Le pick-up a carrément été mis à l’épreuve des balles. Pour prouver ses performances, le Cybertruck n’hésite pas à humilier la plus emblématique des sportives allemandes, la Porsche 911 !
Une accélération de supercar !
Pour le plus puissante des versions, nommée Cyberbeast, le pick-up peut abattre le 0 à 100 km/h en seulement 2,6 secondes. Le temps d’une hypercar. Impressionnant ! Pour cela, il se dote de trois moteurs électriques offrant la puissance cumulée de 845 chevaux et quatre roues motrices.
Dans cette vidéo, le Tesla Cyberbeast est aligné face à une Porsche 911 Carrera type 992. Cette dernière est comparable en prix au pick-up Cyberbeast. La réalisation de la vidéo fait qu’on ne voit qu’une partie des véhicules durant la moitié du format. Tesla aurait-il quelque chose a cacher ? Pas vraiment, le constructeur joue de la provoc.
Effectivement, le Tesla Cybertruck est devant la 911 sur toute la course de 400m. Cependant au moment de franchir la ligne, on découvre que derrière le Cybertruck est attelée une autre Porsche 911. Malgré ce handicap certain, le Cyberbeast arrive à devancer la 911.
Néanmoins, avec une Porsche 911 Turbo S, le résultat aurait sûrement été différent. À charge de revanche !
L’histoire se répète puisque le constructeur avait fait la même opération de communication avec le Tesla Model X. La victime était à l’époque une Alfa Romeo 4C.
La question de l’arrivée ou non du Tesla Cybertruck en Europe reste délicate. Initialement annoncé sur le continent, le pick-up électrique a été retiré de la liste, mais des indications récentes laissent entrevoir la possibilité d’une arrivée en Europe.
Le poids du Cybertruck, un enjeu crucial !
Le Tesla Cybertruck est connu pour sa masse importante, soulevant des inquiétudes quant à la conformité avec la législation française. Il aurait pu dépasser la limite de poids autorisée pour un permis de conduire de catégorie B, fixée à 3,5 tonnes, exigeant ainsi un permis poids lourd pour les conducteurs. Cependant, il semble que le poids du Tesla Cybertruck soit inférieur aux estimations initiales.
Lors de la remise des clés, les spécifications techniques du modèle ont été révélées, indiquant que le Tesla Cybertruck est plus léger que prévu. La version la plus robuste, le Cyberbeast, atteint 3,1 tonnes, laissant envisager la possibilité de le conduire avec un permis de conduire standard de catégorie B en France.
Un succès envisageable ?
En France, l’achat de pick-up devient de plus en plus compliqué en raison des malus écologiques. Actuellement, aucune alternative électrique n’est proposée, que ce soit pour les particuliers ou les professionnels. Le lancement d’un pick-up électrique pourrait donc constituer une excellente solution pour offrir une alternative écologique. Ford a déjà franchi le pas avec son F150 Lightning, actuellement distribué en Suisse et en Norvège.
Le chemin vers l’Europe sera difficile
Cependant, l’arrivée du Tesla Cybertruck en Europe n’est pas immédiate ! Les 250 000 unités pouvant être produites annuellement seront d’abord destinées aux États-Unis, marché qui affiche une forte demande pour ce type de véhicule et qui prend naturellement la priorité.
Bien que la perspective d’une arrivée en France ne soit pas exclue, la commercialisation du modèle sur le Vieux-Continent n’est pas encore confirmée. Bien qu’en 2020, le pick-up était disponible à la réservation en France, le site de Tesla affichant désormais toutes les informations sur le modèle pourrait être un signe indicatif, bien que la possibilité de réservation ne soit pas encore ouverte.
Cependant, il est important de rester vigilant quant au prix, car le passage de l’Atlantique pourrait entraîner une augmentation des tarifs du Tesla Cybertruck. Les prix détaillés du Cybertruck sont révélés par Abcmoteur !
En 2019, Tesla avait pris un tollé lors de la présentation du Cybertruck. Effectivement le constructeur américain avait présenté lors d’un événement digne des Keynotes d’Apple, son prochain pick-up électrique. Elon Musk l’avait vanté comme incassable, cependant une simple boule de pétanque avait réussi à briser sa vitre.
Maintenant disponible à l’achat, le pick-up du constructeur Texan est-il réellement à l’épreuve des balles ? Une vidéo ne l’épargne pas.
Un superalliage d’acier inoxydable
Tesla annonce avoir doté le Cybertruck d’une carrosserie composée d’un superalliage d’acier inoxydable. Elle fait une grande partie de l’attrait du véhicule. Notamment pour son look de DMC Delorean mais aussi pour la résistance promise.
Effectivement, si Tesla fait le choix de cette carrosserie c’est avant tout pour protéger les occupants du véhicule des armes à feu. Les Etats-Unis sont le lieu par excellence des armes à feu. Depuis 2021, les habitants du Texas de plus de 21 ans peuvent acheter une arme librement. Il est alors nécessaire de se protéger.
Résistant aux gros calibres
Dans une vidéo promotionnelle, diffusée lors du lancement commercial du Tesla Cybertruck, on peut voir un tireur arroser la carrosserie du pick-up électrique. Ainsi, le Tesla Cybertruck semble capable de résister à des fusils impressionnants comme des armes automatiques. On vous laisse apprécier par vous-même.
Toutefois, les tireurs n’ont pas essayé la résistance des fameuses vitres. Cela voudrait-il dire qu’elles ne résistent pas aux armes à feu ?
Pour impressionner encore plus les futurs clients, les Nord-Américains, Tesla a comparé le Cybertruck face à un autre pick-up. Le Dodge Ram n’arrive pas à stopper les balles. Avantage sur le Tesla Cybertruck sur ce point !
Depuis longtemps Elon Musk souhaite démocratiser la voiture électrique. Les Model Y et Model 3 y sont en partie arrivés avec des prix raisonnables. Le nombre d’exemplaire produit est donc relativement important toutefois il manque encore à Tesla un modèle réellement abordable. C’est le rôle que doit remplir la prochaine Tesla Model 2. Très attendue par les acheteurs, la petite Tesla pourrait bientôt entrer en production dans la Gigafactory de Berlin.
Enfin l’arrivée d’un modèle accessible ?
Avec cette nouvelle Tesla Model 2, ce pourrait bien être un ras de marré Tesla. La marque américaine est très appréciée malgré des voitures qui ne sont pas accessibles à toutes les bourses, avec une Model 2 d’entrée de gamme à partir de 25 000 € comme les rumeurs l’annoncent, la marque pourrait écraser la concurrence sur le marché des véhicules électriques.
Bientôt en production ?
D’après le journal Reuters, « une source proche du dossier » a annoncé que le véhicule abordable de Tesla serait produit dans l’usine de Berlin aux côtés de l’actuelle Tesla Model Y.
La source a souhaité rester anonyme et n’a pas donné de précision concernant la date de lancement de la chaîne d’assemblage.
Pourquoi l’Europe ?
Pourquoi Elon Musk aurait choisi l’Europe pour construire sa voiture électrique la moins coûteuse de la gamme ? On ne peut pas l’expliquer par le coût de la main-d’œuvre car l’Allemagne fait partie des pays où elle est la plus onéreuse. Le coût horaire moyen en Allemagne en 2020 était de 36,7 €. Une décision difficilement explicable d’autant plus lorsque l’on sait que Tesla possède des usines en Chine, pays parmi les moins chers en coût de la main-d’œuvre.
En revanche, on pourrait expliquer la production de la Model 2 en Allemagne par la demande. L’Europe semble être le marché souhaité par Tesla pour sa Model 2 se voulant plus compacte, plus citadine. Un type de véhicule restant la spécialité des Européens et particulièrement adapté à nos usages.
Aux Etats-Unis, les voitures compactes ne sont pas légion tandis que l’Asie accorde une importance particulière à l’image et au statut social reflété par une voiture. Ainsi la produire dans ces régions du monde pour ensuite l’expédier en Europe pourrait poser des problèmes logistiques pour un véhicule promis à une forte diffusion.
Tesla est devenue une véritable star sur le marché des véhicules électriques, et sa popularité s’étend à l’échelle mondiale. En France, cette marque américaine a réussi à conquérir une part significative du marché. Mais comment expliquer un tel succès pour Tesla ?
Une croissance de 60%
En septembre 2023, Tesla a enregistré une augmentation de ses ventes de l’ordre de 60% par rapport à septembre 2022 sur le marché français. Les immatriculations sont passées de 3 463 à 5 557 unités.
Cela représente une hausse par rapport au mois d’août 2023, où 5 365 véhicules Tesla avaient été enregistrés en France. Plus impressionnant encore, depuis le début de l’année 2023, Tesla a vendu 40 818 véhicules dans l’Hexagone, soit l’équivalent de la population d’une ville de province telle que Compiègne, Gap ou Bourg-en-Bresse. En 2022, sur la même période, ce chiffre était de 16 240, ce qui signifie une augmentation massive de 39,78%.
Une part de marché importante parmi les véhicules électriques
Les véhicules électriques ont représenté 19% des ventes totales d’automobiles en France en septembre 2023, ce qui constitue un record pour cette catégorie.
La popularité des ventes de véhicules électriques est largement portée par le Tesla Model Y, qui occupe actuellement la huitième place des véhicules les plus vendus en France en 2023, toutes motorisations confondues, avec plus de 27 000 exemplaires écoulés. En revanche, les autres modèles de Tesla comme les Model S et Model X – aux prix bien plus élevés – connaissent des ventes plus modestes, y compris la Tesla Model 3.
L’arrivée de la nouvelle Tesla Model 3
La Tesla Model 3 devrait bientôt faire son retour sur le marché dans sa version restylée, offrant davantage de fonctionnalités sans augmentation de prix. Certains clients potentiels retardent donc leur achat pour bénéficier de ces nouvelles fonctionnalités au même tarif. En conséquence, les ventes de Tesla devraient connaître une hausse significative en octobre prochain avec l’arrivée de la nouvelle Tesla Model 3.
Les facteurs clés du succès de Tesla
Plusieurs facteurs expliquent la rapide expansion de Tesla :
Tesla a tiré parti de cette conjoncture, ayant pris de l’avance sur ses concurrents en se consacrant exclusivement aux véhicules électriques pendant plus de 10 ans. La marque maîtrise désormais parfaitement cette technologie, lui permettant de proposer des autonomies convaincantes à des prix compétitifs.
De plus, Tesla a intelligemment développé un réseau de Superchargeurs pour ses véhicules électriques au fil des années. Bien qu’aujourd’hui ces Superchargeurs soient ouverts à tous les véhicules électriques, Tesla demeure avantagée avec des tarifs préférentiels. Les bénéfices générés par les recharges sur les Superchargeurs donnent à Tesla les moyens de développer de nouveaux véhicules ou de réduire ses prix, avec un modèle économique qui accepte une réduction de marge sur les véhicules neufs tout en générant des revenus grâce aux recharges.
L’image de marque de Tesla est également un atout majeur. Posséder une Tesla est devenu un symbole de mode de vie, d’attitude et de connectivité à la manière du dernier iPhone. Posséder une Tesla signifie rejoindre une grande communauté. Chaque annonce d’un nouveau modèle fait l’effet d’une bombe s’appuyant sur le relais de cette forte communauté. On se souvient encore le bruit qu’avant fait la présentation façon Keynote d’Apple pour dévoiler le Tesla Cybertruck.
Enfin, Tesla bénéficie d’une communauté solide de fervents défenseurs de la marque. Ces conducteurs sont les meilleurs ambassadeurs de Tesla, car ils vantent les mérites de la marque. Par exemple, un chauffeur de taxi est convaincu de sa Tesla Model S, qui lui permet de réaliser des économies significatives.
Les voitures électriques sont souvent considérées comme plus fiables que les véhicules thermiques, mais un incident survenu dans la nuit du 6 octobre dernier a semé le doute. En effet, 14 Tesla ont pris feu sur le parking d’une concession en France, suscitant des interrogations quant aux raisons de cet incendie.
14 véhicules détruits par les flammes en Savoie
Cet incident a eu lieu à la concession Tesla de Chignin, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les flammes ont englouti 14 véhicules, principalement des Model 3 et Model Y, présents sur le parking de la concession. Les secours, composés de 45 pompiers, ont dû faire face à un incendie difficile à maîtriser, bien que le bâtiment ait pu être préservé des flammes.
— Le Dauphiné Libéré #dauphinelibere (@ledauphine) October 6, 2023
Comment expliquer la nature du feu ?
La cause de cet incendie demeure encore incertaine. Contrairement à un événement similaire en Allemagne, où des Tesla avaient brûlé à la suite d’un acte de vandalisme perpétré par des activistes écologistes, aucun individu ou groupe n’a revendiqué la responsabilité de cet incendie en Savoie.
Par conséquent, les enquêteurs cherchent à déterminer la nature de l’incident : s’agit-il d’un défaut de conception ayant provoqué l’incendie d’un véhicule, qui aurait ensuite propagé les flammes aux autres ? Est-ce le résultat d’un acte criminel de vandalisme ou d’une action d’un groupe écologiste ? Les enquêtes sont en cours pour élucider cette question.
Bugatti, un blason synonyme de luxe et de très hautes performances. Après la renaissance de la marque sous l’impulsion de Ferdinand Piech au début des années 2000 avec l’emblématique Bugatti Veyron de 1001 chevaux pouvant atteindre 407 km/h, un record pour son époque, Bugatti a ensuite récidivé avec la Bugatti Chiron Super Sport de 1600 chevaux qui peut atteindre 440 km/h. Toutefois cette ébauche de puissance arrive-t-elle à faire la différence face à la surprenante Tesla Model S Plaid ?
Une course au sommet !
Cette rencontre entre une Bugatti Chiron Super Sport et la Tesla Model S Plaid a été rendue possible par le média britannique Carwow orchestré par Mat Watson. Ce dernier est au volant de la Bugatti limitée à 30 exemplaires pour plus de 4 millions d’euros l’unité (qui peut atteindre 490 km/h sans restriction) tandis qu’un ami est à bord de la récente Tesla Model S Plaid.
À la vue de cet affrontement saugrenu, on peut se demander comment peut-on comparer une hypercar avec une berline familiale électrique. Toutefois, si vous vous posez cette question, c’est que vous n’êtes pas encore familier avec la Tesla Model S Plaid qui est survoltée. Effectivement, elle dispose d’une puissance de 1020 chevaux et 1640 Nm de couple. Le 0 à 100 km/h de cette version Track Pack est expédié en 2,1 secondes et peut attendre 320 km/h. Ainsi, ce duel oppose le meilleur de deux mondes, celui des voitures thermiques et des voitures électriques avec deux communautés radicalement opposées.
Un résultat surprenant
On pourrait penser que la Bugatti étant plus puissante et plus légère (1 995 kg) ne va faire qu’une bouchée de la Tesla Model S Plaid plus lourde (2 120 kg). Toutefois, dès le départ de cette course d’accélération sur 400m, c’est la Tesla qui prend l’avantage en raison d’un départ puissant grâce à une puissance parfaitement passée au sol alors que la Bugatti a tendance à patiner ce qui ralentit sa prise de vitesse.
Cependant à l’approche de la ligne d’arrivée, la puissance bien supérieure de la Bugatti fait parler la poudre puisque l’avance de la Tesla acquise en début de course fond comme neige au soleil. La Bugatti est un véritable missile qui n’a qu’une seule cible : rattraper la Tesla avant la ligne. Le résultat est donc très serré mais c’est bien la Bugatti Chiron Super Sport qui l’emporte d’un cheveu sur la Tesla Model S Plaid. Une course si serrée que les deux véhicules sont dans le même temps, 9,6 secondes.
Un résultat différent avec un départ lancé ?
Sur une course plus longue (1/2 mile) avec un départ lancé à 50 mp/h, soit 80 km/h, c’est encore la Tesla qui prend la tête dès le départ avant de se faire littéralement déposer par la Bugatti au-dessus de 300 km/h. La Bugatti est alors plus rapide lorsque les hautes vitesses sont atteintes, comment comprendre ce comportement ?
Premièrement, la Tesla peut avoir un avantage en accélération en raison de ses trois moteurs électriques capables de délivrer instantanément leur puissance. Contrairement à un moteur thermique qui lui a besoin de monter dans les tours pour donner le meilleur de sa forme.
MAJOR KEY ALERT 🗝️
The Bugatti Chiron Super Sport is HERE, and it's facing off against a Tesla Model S Plaid Track Pack 🔥⚡💥🍆
Ce qui nous amène a un second point, la Bugatti peut-être désavantagée sur ce type de course relativement courte en raison d’une démultiplication plus longue. En effet, l’hypercar française a été conçu pour un record de vitesse proche de 500 km/h tandis que l’Américaine a plutôt été développée pour coller aux sièges ses occupants lors d’un départ arrêté. Cela se voit sur les chiffres de vitesses de pointe qui sont grandement différents.
De plus, en l’absence de boîte de vitesses, la Tesla Model S Plaid doit composer entre accélération et vitesse maximale. Il arrive donc un moment où les 1000 chevaux du moteur ne suffissent plus et elle plafonne à une certaine vitesse face à un variateur trop long, la Bugatti peut encore passer la vitesse supérieure et s’envoler vers la victoire. Enfin n’oublions pas qu’à haute vitesse, il faut énormément de puissance pour faire la différence. La Bugatti peut encore compter sur presque 600 chevaux supplémentaires. La différence de puissance au profit du W16 8.0 de la voiture de Molsheim est équivalente à la cavalerie présente dans une Ferrari 458 Italia Spéciale.
Au final, il ne se dégage pas de grand gagnant de cet affrontement impressionnant mais plutôt la démonstration d’assister à une évolution de l’automobile. D’un côté la Bugatti Chiron Super Sport apporte la quintessence du moteur thermique qui semble vivre ses dernières années tandis que la Tesla montre l’évolution rapide des performances des moteurs électriques et semble nous laisser apercevoir un futur avec des performances déraisonnables.
En marge du salon de Munich, plusieurs Tesla ont subitement pris feu. Un incendie qui a pu impacter la réputation de fiabilité du constructeur américain de véhicules électriques mais ces Tesla n’auraient pas commencé à brûler d’elles-mêmes.
Un acte militant ?
Après avoir lutté pendant plus d’une heure contre le feu de ces véhicules électriques, les pompiers allemands ont rapidement eu des doutes sur l’origine naturelle de cet incendie. Il n’y a pas de raisons particulières pour que ces véhicules électriques prennent feu garés sur un parking.
Debunking myths about burning BEVs: On Tuesday night, 10 Tesla vehicles, among others, burst into flames in Frankfurt, Germany.
According to the fire department, the fire broke out at around 3 a.m. on Tuesday night in the parking lot of a car dealer in the Frankfurt district of… pic.twitter.com/XqM5wdaiYm
L’origine du feu est alors criminelle. Effectivement, il n’a pas fallu longtemps pour que les pyromanes se manifestent dans une lettre anonyme. Une déclaration le site Indymedia qui accuse les constructeurs automobiles d’être responsables du désastre environnemental, y compris les véhicules électriques, en rappelant les incendies dévastateurs de cet été dans différentes régions du monde. « C’est pourquoi nous avons flambé de nouvelles Tesla à Francfort ce soir. En guise de salutation aux manifestations à Munich. Il s’agit d’une attaque parmi tant d’autres contre l’industrie automobile destructrice. »
Difficile de voir l’aspect militant dans cet acte. La destruction de bien ne va pas faire avancer quelque chose en faveur d’un monde plus écologique. Au contraire les véhicules incendiés vont devoir être reconstruit pour satisfaire les personnes qui les ont commandés.
A great performance by the firefighters who extinguished a fire with 10 BEVs in just one hour. First firetrucks left after 60 minutes.
They watched the vehicles until the morning, but there were no reignitions.
Si ce sont des Tesla qui ont brûlé et pas d’autres marques, il semble avoir une raison particulière car les activistes responsables du feu ont déclarés « Tesla est l’un de nos plus grands ennemis. L’entreprise représente comme aucune autre l’idéologie du capitalisme vert et la destruction mondiale et coloniale en cours ».
Toutefois, Tesla ne semble pas plus responsable qu’un autre constructeur automobile dans la dégradation de l’environnement. Si tenté de considérer que les constructeurs sont responsables… D’autant plus que Tesla est un créateur d’emploi en Allemagne en ayant lancé une usine de production de véhicules proche de Berlin d’où sortent les Model Y.
Les prix des carburants ont augmenté atteignant des niveaux que l’on ne pensait jamais voir avec plus de 2€ par litre dans certains cas. Il peut donc être tentant de s’offrir une voiture électrique mais attention toutefois au coût des charges rapides qui peuvent vite atteindre un prix de revient proche d’une voiture essence. En effet, le kW sur les bornes rapides d’autoroute peut facilement être facturé à 0,60€ et plus. Toutefois ce chauffeur de taxi a trouvé la solution pour ne pas payer la charge de sa Tesla Model S avec laquelle il travaille. On vous explique l’astuce !
Une Tesla oui mais pas n’importe laquelle
Tesla est une marque encore jeune qui a dû se faire une place sur le marché très concurrentiel de l’automobile en Europe. Pour cela, proposer la voiture électrique avec le plus d’autonomie à son époque ne suffisait pas et le constructeur américain la vite compris. Il a rapidement entrepris le développement d’un réseau de superchargeurs en Europe permettant aux propriétaires de Tesla de charger leur voiture rapidement sur la plupart des axes.
Le plus intéressant est que Tesla offrait avec les premières voitures vendues un accès gratuit aux superchargeurs à vie. Oui oui, vous avez bien lu les premières Tesla vendues avant 2017, des Model S et des Model X ont les charges sur les superchargeurs gratuitement. Un véritable avantage si vous roulez beaucoup et que vous avez un besoin fréquent de charger votre voiture ailleurs qu’a domicile.
Cependant, pour obtenir une Tesla avec la charge gratuite à vie, vous devez acheter un exemplaire qui n’est pas repassé dans le réseau du constructeur en seconde main. Effectivement Tesla a tendance à enlever la composante charge gratuite lorsque la voiture est reprise à un client avant d’être revendue sur le marché de l’occasion.
Qu’en dit ce chauffeur de taxi ?
Pour Jean-Louis, taxi en Tesla Model S 85D dans le sud de la France avoir les superchargeurs gratuits étaient un véritable argument qui a poussé à l’achat. Effectivement, cela lui réduit grandement les frais et lui permet d’augmenter sa marge plus grande sur chaque course. Pour maximiser ses recettes, il fait en sorte de rentrer à son domicile avec une batterie presque pleine d’électricité et n’avoir à faire chez lui que des petits compléments pour terminer le remplissage. Bien sûr lors des arrêts au chargeur, les superchargeurs Tesla sont toujours privilégiés.
De plus, les coûts d’entretien du véhicule sont réduits par rapport à une voiture thermique, pas de vidange, pas de filtres, pas de courroie de distribution, pas de bougies ou de bobines à remplacer. Simplement des plaquettes de frein et des disques, qui s’usent moins vite en raison du freinage régénératif que permet le moteur électrique et bien sûr des pneus qui continuent de s’user.
Avec de tel argument, il envisage de garder sa Tesla et de la mener « jusqu’au bout » lui permettant d’économiser un joli pactole en comparaison au coup d’un même trajet avec une voiture thermique. Pour cela, il prend soin de la batterie en faisant attention à ne pas lui faire subir des charges trop rapides et fait en sorte d’arrêter la charge avant d’arriver à 100%.
Le prix des Tesla neuves a souvent oscillé, montant parfois et baissant d’autres fois, mais au cours de cette année, la tendance a été à la baisse. Tant que les prix étaient en hausse, les valeurs de revente des Tesla d’occasion demeuraient stables, mais avec la réduction des prix et l’annonce de nouvelles versions, les tarifs des véhicules d’occasion pourraient connaître une forte chute.
La Tesla Model 3 restylé vole la vedette
L’arrivée de la nouvelle Tesla Model 3 va certainement influencer le marché de l’occasion. Tesla a récemment dévoilé cette nouvelle version de la Model 3, qui présente plusieurs améliorations, comme nous l’avons détaillé dans notre revue complète. En bref, cette nouvelle itération offre un habitacle mieux équipé, une plus grande autonomie et un confort de conduite amélioré, le tout sans augmentation de prix, car elle est proposée à partir de 42 990 €, avant l’application du bonus écologique, soit 37 990 € en France.
Les acheteurs de Tesla, souvent technophiles, ont tendance à être attirés par les dernières innovations technologiques. De ce fait, les modèles plus anciens sur le marché de l’occasion perdent en attrait. Cette situation est tout à fait normale, car une Tesla Model 3 d’occasion se négocie à partir de 30 000 € en moyenne, avec un kilométrage moyen, ce qui la rapproche considérablement du tarif de la nouvelle version bonus écologiques déduits.
Si vous êtes propriétaire d’une Tesla Model 3 et que vous souhaitez minimiser vos pertes financières, il est vivement conseillé de la mettre en vente sans tarder. En effet, les prix, en particulier pour la version Standard Plus, devraient baisser de plusieurs milliers d’euros. La version Grande Autonomie devrait mieux résister à la dépréciation, étant donné son prix initial plus élevé.
Quant aux versions Performance, elles devraient maintenir leurs tarifs encore un certain temps. Pour le moment, Tesla n’a pas annoncé de nouvelles versions Performance de la Model 3. Cependant, si le constructeur venait à lancer une version améliorée, probablement baptisée « Plaid« , le marché de l’occasion pourrait suivre la même tendance à la baisse.
Il est important de noter que cet article vise à informer plutôt qu’à encourager la consommation. Il met en lumière les évolutions à venir sur le marché de l’occasion des Tesla Model 3. Si vous envisagez d’acheter une Tesla Model 3 d’occasion, il est judicieux d’attendre un peu.
Elle était très attendue et Tesla met fin au suspens, voici la Tesla Model 3 restylée. Un facelift généreux puisque son style change mais aussi bon nombre de ses fonctionnalités qui devraient permettre à la berline électrique américaine de rester maître dans sa catégorie. Abcmoteur vous présente tout ce qu’il faut savoir de la nouvelle Tesla Model 3.
Un style en évolution
Le premier changement remarquable pour la Tesla Model 3 est bien évidemment son style. Les optiques avant sont nouveaux et davantage profilés tandis que le bouclier avant et le capot sont redessinés. À l’arrière, le capot de coffre est changé de même que le bouclier avec son diffuseur, les phares offrent un nouveau dessin tandis que les portes adoptent une nouvelle courbe et les jantes de 18 et 19 pouces ont de nouveaux design.
Des éléments qui permettent à la berline texane d’avoir une CX de 0,219, plus faible que la précédente version tandis que sa taille augmente légèrement pour atteindre 4m72 (+2,5 cm). La hauteur reste à 1m45 et la largeur de 1m85.
Les changements peuvent s’apprécier avec deux nouvelles couleurs, un gris métallisé et un rouge métallisé également.
D’autres changements sont moins visibles puisque la nouvelle Tesla Model 3 se dote de vitres arrière feuilletées et d’un toit en verre doublé. En plus du vitrage feuilleté sur le pare-brise et les vitres avant. On peut aussi remarquer que les portes ont un renfort pour améliorer la sécurité des occupants en cas de crash ainsi que la rigidité de la caisse.
Un habitacle lui aussi en évolution
À bord, la Tesla Model 3 facelift se dote de nouveaux sièges qui sont ventilés, la planche de bord est repensée avec un habillage textile, une bande lumineuse et un nouveau volant façon Model S qui permet de se passer de commodos. L’écran multimédia, pièce angulaire de l’habitacle est de la même taille mais avec des bords plus fins, le système audio est également en amélioration pouvant aller jusqu’à 17 haut-parleurs, il promet alors de beaux « concerts » dans sa berline électrique profitant de l’insonorisation améliorée.
À l’arrière, la grande nouveauté est un écran multimédia de 8 pouces tactile qui vient prendre place sur la fin de l’accoudoir avant. Il permet aux passagers arrière le réglage de la climatisation mais aussi d’accéder à des applications connectées comme Youtube. La banquette arrière est chauffante.
Le volume de chargement de la Tesla Model 3 s’améliore avec un coffre qui propose à présent 594 litres tandis que le « frunk » (coffre avant) est de 88 litres.
Un châssis repensé
Si la structure de la Tesla Model 3 ne change pas grandement, les trains roulants eux ont été améliorés. En effet, on note la présence de nouveaux amortisseurs et d’une nouvelle géométrie.
En ce qui concerne la mécanique, il n’y a pas de grands changements pour l’instant. Tesla annonce sur son configurateur uniquement les versions Propulsion avec un seul moteur (dont la puissance n’est pas communiquée) et une batterie LFP de 60 kWh, l’autonomie annoncée de cette version est de 513 km. Affichée à partir de 42 990€, elle reste éligible au bonus écologique. La puissance de charge est de 170 kW.
Une autre version Grande Autonomie (Dual Motors) est actuellement présente sur le configurateur avec une batterie NMC de 82,1 kWh et deux moteurs offrant 4 roues motrices. L’autonomie annoncée est de 629 km. Son prix augmente pour atteindre 52 990€, ce qui ne lui permet pas d’être éligible au bonus écologique. La puissance de charge monte à 250 kW.
Pour la découvrir en détails, nos confrères d’Automobile Propre ont pu approcher le modèle.
De nouvelles motorisations en préparation ?
Une autre version devrait arriver. Il s’agit de la Performance qui mise avant tout sur les sensations. Pourquoi pas une version Plaid qui semble être la nouvelle appellation sportive du constructeur.
D’autres rumeurs parlent d’une version Grande Autonomie Propulsion qui utiliserait seulement un moteur électrique et la grande batterie de 82,1 kWh. L’autonomie annoncée pourrait alors exploser faisant d’elle l’une des voitures électrique avec le plus grand rayon d’action sur une charge.
Voilà que la Tesla Model S a dépassé ses 10 ans pourtant la berline électrique continue d’être produite par le constructeur américain. Effectivement, sa carrière longue est rendue possible par l’avance technologique qu’avait la marque lors de sa sortie où les autres véhicules électriques n’étaient que des Renault Zoé ou des Nissan Leaf principalement. Toutefois depuis juin 2012, les choses ont bien évolué, la marque Tesla a maintenant de la concurrence sur le segment des véhicules électriques haut de gamme que ce soit par Porsche, Mercedes, Audi ou encore BMW. Il faut donc pour la Tesla Model S s’adapter à cette nouvelle concurrence, elle la fait en proposant la version Plaid, surpuissante permettant de surclasser toutes ses concurrentes mais à présent Tesla semble vouloir réduire son prix avec une version plus abordable du modèle, qui s’applique aussi au SUV Tesla Model X.
Une version Standard Range
Depuis le restylage de la Model S et du Model X, les deux modèles sont disponibles uniquement dans une version à grande autonomie et une version super puissante qui se nomme « Plaid ». Toutefois Tesla semble commencer une nouvelle stratégie, premièrement aux Etats-Unis, avec une nouvelle version plus abordable des modèles S et X.
Cette solution se nomme Standard Range, elle garde toujours deux moteurs électriques pour offrir 4 roues motrices mais leur puissance devrait être inférieure. De même la batterie électrique voit sa capacité réduite afin d’offrir une entrée de gamme plus accessible qu’actuellement. En résulte une autonomie moindre puisque le site Tesla aux Etats-Unis annonce 320 miles soit 515 km pour la Model S Standard Range et 269 miles soit 433 km pour le Model X Standard Range.
Sur le configurateur de véhicules de la marque Texane, le prix de la Tesla Model S Standard Range est affiché à partir de 78 490 dollars tandis que celui du Tesla Model X Standard Range est à 88 490 dollars. Ces tarifs sont 10 000 dollars moins élevés que pour l’ancienne version la plus abordable des modèles en question.
En France, il faudrait donc s’attendre à voir le prix des Tesla Model S et Model X baisser de 10 000€ grâce à ces nouvelles versions Standard Range ? Certainement mais il faudrait partir de la base des tarifs en France soit 106 490€ pour la Tesla Model S et 114 490€ pour le Tesla Model X. Ainsi, il serait possible de s’offrir une Tesla Model S pour un budget légèrement inférieur à 100 000€, soit pour 96 490€ tandis qu’un Tesla Model X Standard Range demanderait 104 490€.
Les prix des voitures électriques Tesla font les montagnes russes. En effet après avoir fortement augmenté en 2022, les tarifs ont diminué dès le début de cette année 2023. Une stratégie qui permet à Elon Musk et à ses équipes de vendre plus de voitures que jamais mais cette technique d’augmentation des volumes par la baisse des prix pourrait encore s’accélérer. On vous explique sur Abcmoteur
La concurrence devient rude
Tesla était l’un des pionniers sur les véhicules électriques. Il faut dire que rouler dans une Tesla Model S il y’a une dizaine d’années suscitait autant de réaction qu’un OVNI. Cependant en dix ans la concurrence a fait du progrès et le fossé technologique entre Tesla et les autres constructeurs s’est réduit, pour se démarquer il faut donc jouer sur une autre composante essentielle de l’achat d’une voiture : le prix.
Elon Musk déterminé dans sa stratégie
Selon Reuters, c’est une déclaration de Elon Musk qui confirme que la stratégie de réduction des prix devrait continuer puisque le constructeur américain souhaite rester parmi les plus accessibles du marché des véhicules électriques. Un souhait cher pour Elon Musk qui veut augmenter ses volumes et garder une avance sur la concurrence.
Une baisse des marges
Pour cela, Tesla doit faire des compromis et les marges du constructeur américain se sont réduites. Si l’année dernière le constructeur a enregistré une marge de 26%, la marge du premier trimestre était de 19% et celle du second trimestre s’est réduite à 18,1%. Une réduction qui semble porter ses fruits puisque plus d’un million de véhicules sont en attente de livraison tandis que les chiffres des ventes en France comme ailleurs sont en nette progression.
Toutefois la rentabilité de l’entreprise en a pris un coup certains malgré les plus de 466 000 véhicules livrés entre avril et juillet de cette année. Cependant le constructeur pourrait compter sur de nouveaux modèles en préparation pour augmenter ses ventes. On pense notamment aux rumeurs d’une Tesla Model 3 Long Range avec un seul moteur et une autonomie de plus de 600 km ou encore à l’arrivée éventuelle d’une Tesla Model 2 plus compacte et plus abordable.
Le constructeur américain a encore de la réserve mais sa pérennité doit passer par un équilibre qui demande encore à être trouvé.
On sait Elon Musk aux multiples ressources et idées, le milliardaire d’origine sud africaine est propriétaire de Tesla mais aussi de Space X et de Neuralink. Si on attend des nouveaux modèles chez Tesla, il se pourrait que la prochaine nouveauté de la marque de véhicules électriques texane ne soit pas ce qu’on attend puisque des rumeurs parlent d’un smartphone.
Tesla Model PI 5G
Ce smartphone pourrait s’appeler le Tesla Model PI 5G et pourrait réunir les innovations des différentes entreprises d’Elon Musk. Ce smartphone serait inédit permettant de miner des cryptomonnaies comme la MarsCoin puisqu’Elon Musk est investi dans la conquête de Mars, cette monnaie serait utilisée sur Mars après la colonisation de la planète rouge.
On peut aussi s’attendre à une liaison entre l’implant de la société Neuralink et le smartphone permettant de faire des actions télépathiques. On peut imaginer alors des analyses en termes de santé et de forme.
Tesla pourrait être mis à contribution dans son expertise pour les batteries électriques. En effet, la batterie est aussi un organe essentiel dans un smartphone. Selon les bruits de couloirs, cet appareil aurait une batterie de 4300mAh avec une recharge de 30W, bien doté on s’attend à ce qu’elle soit fiable et disposant d’une belle longévité face à l’usure. Le dos du smartphone pourrait être fait de panneaux solaires. Toujours en lien avec Tesla, si ce smartphone se concrétise, on aimerait qu’il puisse substituer la clé d’un véhicule Tesla.
Plus besoin d’abonnement grâce à Starlink ?
Elon Musk déploie un réseau de satellites avec Starlink, l’éventuel prochain smartphone de la marque Tesla pourrait utiliser ce réseau pour avoir une couverture internet dans le monde entier mais on peut s’attendre à plus d’ambition de la part de l’entrepreneur. En effet, il se pourrait que ce smartphone n’ai plus besoin d’un abonnement à un opérateur de téléphonie classique puisque Tesla (ou une autre entreprise de Musk) pourrait se lancer dans ce domaine.
La fiche technique ?
Toujours selon les rumeurs, ce smartphone pourrait avoir un écran QHD+ amoled de 6,2 pouces, un processeur Qualcomm Snapdragon, le stockage pourrait aller de 128 Go à 2 To, la mémoire vive serait au minimum de 6 Go. Cote photo, 4 objectifs seraient présents tandis que le logiciel du smartphone aurait un mode spatial pour photographier les étoiles.
Côte software, on ne sait pas à quoi s’attendre. On voit mal IOS régir toutes les fonctions de cet appareil. Un fonctionnement sous Android serait plus probable mais on peut aussi espérer que Tesla lance son propre système d’exploitation.
Prix et lancement
Les rumeurs les plus ambitieuses annoncent un lancement entre la fin 2023 et le début 2024 pour concurrencer l’arrivée de l’iPhone 15. Une présentation qui serait donc proche. En ce qui concerne le prix, la fourchette est large annonçant entre 800€ et 2000€ soit des tarifs qui le placent dans le haut de gamme de la téléphonie.
Pour l’instant la marque américaine ne confirme aucunement ces spéculations. Il faut donc rester attentif aux informations sur ce produit inédit qui pourrait seulement être une idée farfelue d’internautes fans de la marque.
Les véhicules électriques gagnent des parts de marché. En effet, ces derniers sont favorisés par les nouvelles normes environnementales qui parfois taxent les véhicules thermiques. Il est donc logique de voir leur montée des ventes et parfois occuper des places intéressantes dans les classements des véhicules les plus vendus. Cependant aucun d’entre eux n’avait pour l’instant réussi à se hisser jusqu’à la première place des ventes. Cependant la Tesla Model Y occupe maintenant la première place !
La Tesla Model Y est la voiture la plus vendue au monde ?
La Tesla Model Y est selon JATO Dynamics la voiture la plus vendue au monde lors du premier trimestre de cette année 2023. Effectivement, le constructeur américain de véhicules électriques en a écoulé 267 200 exemplaires, soit une augmentation conséquente de 69%. Elle dépasse le volume de vente de la Toyota Corolla qui a été produite à 256 400 unités et le Toyota Hilux à 214 700. Alors que Toyota paraissait indétrônable des premières places, Tesla semble avoir réussi ce coup de force.
En tête sur le Vieux-Continent
Pour y arriver, la Tesla Model Y peut remercier les automobilistes européens, américains et chinois puisqu’elle est en première position des ventes sur ces marchés importants. On peut aussi attribuer ce résultat à sa baisse de prix conséquente observée en début d’année dernière.
En France également, la Tesla Model Y fait preuve de bons résultats se classant à la 9 ème place des ventes de véhicules neufs. Elle occupe ainsi la première place des voitures électriques vendues dans l’hexagone devant la Dacia Spring pourtant bien plus abordable.
La Tesla Model S Plaid est la berline électrique de tous les superlatifs avec une puissance absolument déraisonnable mais aussi une accélération supérieure à toutes les supercars. Cependant, elle manquait encore d’un châssis à la hauteur de ses performances. Tesla corrige cela avec un nouveau pack optionnel qui arrive bientôt améliorant comportement et vitesse de pointe. Tout ce qu’il faut savoir avec Abcmoteur.
Le cap des 200 mp/h
Aux Etats-Unis la vitesse des véhicules n’est pas exprimée en kilomètre par heure mais en miles par heure. Cette unité de mesure différente conduit donc à avoir des caps symboliques différents. Quand en Europe, la vitesse de 300 km/h est onirique, aux Etats-Unis il s’agit de celle de 200 mp/h soit 322 km/h. Dotée du nouveau Track Pack, la berline survoltée est maintenant capable d’atteindre cette vitesse impressionnante.
Pour rappel, l’actuelle version de la Tesla Model S Plaid commercialisée en France propose la puissance de 1020 chevaux, du jamais vu dans une berline 5 places et 5 portes en Europe. Cela lui permet de passer de 0 à 100 km/h en seulement 2,1 secondes et d’atteindre la vitesse maximale de 282 km/h. Le 400m départ arrêté est même expédié en moins de 10 secondes ! Avec sa nouvelle vitesse de pointe, elle peut tenir la comparaison face aux supercars aussi lorsque l’aiguille atteint le fond de compteur.
Un meilleur comportement ?
Tesla ne se contente pas simplement de débrider la vitesse maximale de la plus puissante de ses voitures. En effet, le constructeur Texan prévoit aussi l’amélioration du freinage, point noir de la Plaid car avec un système repris de la P100D elle peine à stopper la cavalerie. Tesla inclut alors dans ce « Track Pack » des étriers de frein 6 pistons à l’avant et 4 pistons à l’arrière qui pincent des disques de freins carbone céramique de 410×40 mm à l’avant et de 410×32 mm à l’arrière. Pour éviter toute perte d’efficacité du système maintenant correctement dimensionné, la marque Texane a choisi de mettre un liquide de frein plus résistant à la chaleur.
Les améliorations ne s’arrêtent pas au freinage. Effectivement, la Tesla Model S Plaid va recevoir dans cette configuration de nouvelles jantes en aluminium forgé ainsi que des pneus semi-slick Goodyear Eagle F1 Supercar 3R dans une dimension de 285/35R20 à l’avant et de 305/30R20 à l’arrière. Des pneus sportifs qui lui permettront de meilleures accélérations, de meilleurs freinages et d’avoir plus d’adhérence.
Prix
Le prix du « Track Pack » de la Tesla Model S Plaid devrait s’établir entre 15 000 et 20 000 €. Une option onéreuse qui semble s’imposer comme indispensable pour les personnes souhaitant une Tesla Model S Plaid au comportement à la hauteur de ses performances. Ce prix sera à ajouter au 131 490 € actuel de la Plaid, dans cette configuration son tarif pourrait dépasser 150 000 €
Tesla nous a habitués à voir les tarifs de ses modèles presque autant fluctuer que le cours de son action à la bourse. En effet, en 2022 les tarifs des Model 3 et Model Y se sont envolés prenant plus de 10 000€ en un an, en janvier de cette année les consommateurs ont assisté à une importante baisse des prix tandis que le printemps a été marqué par une autre chute plus faible. Cependant, c’est à présent au tour d’une augmentation des prix concernant le SUV de la marque Texane, le Model Y.
1 000€ d’augmentation
Cette hausse du tarif ne concerne que le SUV, Tesla Model Y. En effet, le dernier né dans la gamme voit ses prix augmenter d’un millier d’euros dans les versions Stanrdard et Grande Autonomie. Ces dernières passent respectivement à 45 990€ et à 52 990€. Difficile de qualifier cette hausse d’envolée des prix mais il est certains qu’il est toujours difficile d’accepter une hausse des tarifs pour un équipement identique. En ce qui concerne le prix de la version Performance, il ne bouge pas et reste établi à 59 990€.
Une augmentation réservée au Model Y
Il semblerait que cette inflation légère du prix du Model Y soit contenu a ce seul véhicule et à ces seules versions. On ne retrouve pas d’augmentation similaire sur les Model 3, Model X ou Model S.
Lorsque l’on parle de la fiabilité des voitures électriques, l’un des points d’inquiétudes des conducteurs est la batterie. En effet leur prix est élevé et on a encore peu de recul sur la fiabilité et la durée de vie de ses dernières. Cependant un rapport de 2022 de Tesla montre que tout va pour le mieux
Des résultats optimistes
Dans son rapport d’impact de 2022, Tesla affirme que les batteries de ses voitures chutent de 12% de capacité après 200 000 miles, soit 320 000 km pour une Tesla Model S ou X. Bien que cela puisse parfois représenter plus de 50 km d’autonomie, cela montre une certaine longévité des batteries de la marque. Il faut aussi souligner que la majorité des conducteurs remplacent leur véhicule bien avant 320 000 km, la fiabilité des batteries des Tesla ne semble pas être un argument en leur défaveur.
Ces résultats concernent uniquement les batteries dites performance de la marque Texane NCM / NCA. Ils ne concernent pas non plus les Model Y et Model 3 encore trop récentes pour avoir un retour d’expérience fourni sur un kilométrage aussi élevé. Enfin il faut rappeler que ces données sont publiées par Tesla, elles peuvent donc être influencées pour vanter la fiabilité des véhicules. Un organisme indépendant pourrait trouver des données sensiblement différentes en utilisant un autre moyen de calcul.
Les Tesla sont parmi les véhicules les plus connectés du marché automobile. Dans ces véhicules électriques tout ou presque passe par une fonction numérisée. Ce qui pousse Tesla à impérativement sécuriser ses véhicules mais pour être au niveau des hackeurs qui ont toujours un coup d’avance, il faut ruser. Alors Tesla collabore directement avec ces derniers pour améliorer la sécurité dans ses voitures.
Un concours de hackeurs sponsorisés par Tesla
Ainsi Tesla a une idée intelligente qui est de parrainer un important concours de piratage informatique, le Pwn2Own organisé par ZeroDay vient d’avoir lieu dans la ville de Vancouver. Parmi les épreuves de l’événement, un piratage d’une Tesla Model 3 que les hackeurs les plus efficaces remporteront, de quoi motiver tous les participants.
Les Français au top
Dans ce concours de piratage, une équipe française s’est illustrée en arrivant en moins de 2 minutes à ouvrir les portes et le coffre d’une Tesla Model 3 en train de rouler. Pour cela l’équipe de pirates informatiques a utilisé une attaque « Tocttou » (Time Of Check To Time Of Use) sur le système Gateway de la Tesla Model 3, un logiciel qui sert principalement à la gestion de l’énergie. En gagnant cette épreuve, le groupe français Synaktiv a remporté 100 000 dollars et la Tesla Model 3 en question.
Mais ce n’est pas tout, le second exploit de cette même équipe tricolore est d’obtenir un accès root et la compromission du système d’infodivertissement du véhicule en utilisant le Bluetooth. Avec un total de 53 points, l’équipe Synaktiv est en tête du classement et empoche 530 000 dollars et un Tesla Model 3.
That’s a wrap for #P2OVancouver! Contestants disclosed 27 unique 0-days and won a combined $1,035,000 (and a car)! Congratulations to the Masters of Pwn, @Synacktiv, for their huge success and hard work! They earned 53 points, $530,000, and a Tesla Model 3. #Pwn2Ownpic.twitter.com/xtd0cdjGC3
Une équipe qui n’en est pas à son coup d’essai puisque l’an dernier, elle avait réussi à ouvrir le capot et allumer les phares d’une Tesla en quelques secondes toujours lors de cette même compétition de hackeurs étiques.
De riches enseignements pour Tesla
Évidemment la marque texane de véhicules électrique ne sponsorise pas un tel concours pour montrer les failles dans ces véhicules, sinon on ne comprend pas vraiment l’intérêt. En réalité, la démarche du parrainage de ce concours sert à Tesla. En effet, les enseignements des hackings des concurrents du concours permettent à Tesla de voir où se trouvent les failles dans son système et son logiciel. En mettant ses véhicules à la merci des meilleurs hackeurs du monde, la marque américaine peut trouver des failles qu’elle n’avait peut-être pas encore remarquées.
La démarche sert donc à avoir des Tesla plus sûrs car les ingénieurs informatiques de la marque vont retravailler le software de la voiture pour la rendre plus sécurisée, il est bien évidemment inenvisageable qu’un hackeur puisse prendre le contrôle d’une voiture. Les améliorations du logiciel d’exploitation de la voiture arrivent par la suite en mise à jour OTA (Over The Air) pour l’ensemble des véhicules en circulation.
Chez Tesla l’heure est à la baisse des tarifs après avoir connu une importante augmentation en 2022. Les prix ont commencé par baisser dès de début de cette année et le commencement du printemps est marqué par une belle remise sur certains modèles en stock. On vous explique tout de cette alléchante promotion sur Abcmoteur.
Des remises sur les exemplaires en stock
La fin du trimestre approche à grand pas et Tesla souhaite certainement augmenter son volume de vente sur le début de l’année 2022 ce qui explique ces “réajustements tarifaires” que l’on peut traduire par remises. En effet, les prix de certains véhicules en stock baissent pour devenir franchement intéressants.
Il est donc possible de s’offrir une Tesla Model 3 neuve à partir de 37 290 € et une Tesla Model Y à 39 170 €, bonus écologique déduis. Si vous trouvez ces versions trop restreintes en autonomie, des versions Grande Autonomie sont disponibles à partir de 51 420 € pour la Model 3 et 60 150 € pour la Model Y. Il est alors temps pour les personnes qui avaient le projet de faire un achat de franchir le cap car il n’est pas certain de trouver une meilleure offre rapidement.
Une offre sur les Superchargeurs
Et pour être sûr de convaincre les plus hésitants avant la fin du mois, Tesla offre pour toutes les livraisons entre le 27 et le 31 mars l’équivalent en crédit Superchargeur de 5 000 km. C’est alors une offre alléchante pour partir en congés estivaux à moindres frais.
Tesla avait connu en 2022 une forte inflation de ses tarifs surtout sur les Model 3 et Model Y. Cependant depuis le début de cette année 2023, ces deux derniers modèles ont connu une belle baisse des tarifs permettant enfin de s’offrir une Tesla en profitant du bonus écologique. À présent une nouvelle baisse se prépare, du moins c’est ce que laisse penser l’évolution des prix aux Etats-Unis.
Une baisse de 5 000 dollars pour la Model S
La berline Tesla, la Model S voit son prix baisser de 5 000 dollars. Cela lui permet de passer de 94 990 dollars à 89 990 dollars. Une baisse des prix qui comprend la version surpuissante Plaid de 1 020 chevaux qui est maintenant disponible dès 109 990 dollars. À ce prix, la berline électrique à la puissance comparable à une Bugatti Veyron est presque donnée.
Une baisse de 10 000 dollars pour le Model X
Le SUV 5 ou 7 places Model X de Tesla voit une baisse encore plus importante de ses tarifs avec 10 000 dollars de chute. Il passe de 109 990 dollars à 99 990 dollars tandis que la version Plaid est au prix de l’ancien entrée de gamme soit 109 990 dollars, là encore une affaire pour une voiture familiale capable de laisser sur place des supercars.
Bientôt la même baisse en Europe ?
Cette baisse des tarifs outre Atlantique est intéressante et on aimerait en constater une comparable en Europe. En effet, les tarifs des Model S et Model X n’ont pour l’instant pas bouger sur le Vieux-Continent, ces derniers étant plus chers qu’aux Etats-Unis avant la baisse des prix, la différence est maintenant très importante.
Elon Musk a déjà annoncé une importante réunion pour le premier mars prochain, un événement d’une importance capitale car les investisseurs sont conviés pour le troisième « Master Plan » mais en parallèle un étrange modèle a été aperçu. Un véhicule qui ne ressemble à aucun autre dans la gamme Tesla. Est-ce la nouvelle Tesla abordable tant attendue ? On en parle sur Abcmoteur
Enfin une Tesla abordable ?
Elon Musk souhaite depuis longtemps démocratiser l’accès aux véhicules électriques mais pour l’instant on ne peut pas dire qu’une Tesla est bon marché. En effet, les Tesla Model S et Model X sont des véhicules haut de gamme qui se positionnent face aux grandes berlines et grands SUV premium tandis que les Model 3 et Model Y ont vu leur prix s’envoler en 2022 avant de revenir les pieds sur terre en 2023.
De plus, Tesla est pris de court par les constructeurs chinois qui cassent les prix. Certains de leurs véhicules proposent des autonomies convaincantes à des tarifs qui sont bien inférieurs à ceux d’une Tesla. Il faut donc pour Tesla réagir et c’est ce que pourrait faire ce prototype camouflé aperçu en pleine rue.
Un nouveau modèle
Certaines rumeurs parlaient d’une Tesla Model 3 plus abordable mais le prototype aperçu n’adopte pas une silhouette de Model 3. Si l’avant y fait fortement penser avec ses optiques qui semblent identiques à ceux de la Model 3 et du Model Y, de même pour son bouclier, l’arrière paraît cependant plus court. On pense alors à une voiture plus compacte partageant une majorité d’éléments communs avec la Model 3. Pour réduire le tarif de ce qui pourrait être la future Model 2, Tesla semble avoir fait des concessions sur de nombreux éléments comme les poignées de portes affleurantes qui disparaissent au profit d’un système plus conventionnel.
La Tesla Model 2 comme surprise du troisième « Master Plan » ?
Elon Musk a annoncé il y a quelques semaines le troisième « Master Plan » de la marque Tesla. Le premier en 2006 dévoilait la volonté de la marque de devenir un acteur majeur des véhicules électriques, cela paraît réussi. En 2016 le second annonçait l’élargissement de la gamme avec notamment la Model 3, réussi également. On ne sait pas encore ce qu’Elon Musk prévoit pour cette troisième grande réunion mais elle semble capitale pour la marque car les investisseurs sont conviés dans la Gigafactory du Texas.
Master Plan 3, the path to a fully sustainable energy future for Earth will be presented on March 1.
Dans cette réunion qui s’annonce aussi suivie qu’une Keynote d’Apple, Elon Musk pourrait bien annoncer l’arrivée d’un nouveau modèle dans la gamme et ça pourrait être la Model 2. Cependant il ne faut pas oublier que le constructeur américain a deux autres véhicules sur le feu qui ne sont pas encore prêts. Il s’agit bien évidemment du très attendu Cybertruck et de la Roadster qui depuis leur annonce ne cessent d’être repoussés.
Lors de l’année 2023 les prix des Tesla ont fortement augmenté ne permettant plus de prétendre au bonus écologique. Cependant, le début de cette année est marqué par une baisse conséquente des tarifs concernant les Tesla Mode Y et Model 3. Découverte de la nouvelle tarification avec Abcmoteur
Tesla Model 3
La Tesla Model 3 affiche une baisse de ses tarifs comprise en 6 500€ et 9 500€. Une évolution à la baisse qui lui redonne accès au bonus écologique. En effet, après avoir vu son prix passer de 43 800 € à 53 490 € pour son entrée de gamme, la Model 3 suit à présent une tendance inverse :
Tesla Model 3 Propulsion : 44 990€ (8 500€ de diminution) éligible aux bonus écologiques de 5 000 à 7 000€
Tesla Model 3 Grande Autonomie : 52 990€ (9 500€ de diminution)
Tesla Model 3 Performance : 59 990€ (6 500€ de diminution)
Concrètement, la Tesla Model 3 Propulsion devient accessible, grâce au bonus écologique son prix passe sous la barre des 40 000€. Avec les 5 000€ du bonus écologique, il faut compter 39 990€ et avec le bonus écologique sous condition de ressources son prix passe à 37 990€.
Tesla Model Y
La Tesla Model Y avait elle aussi subi une augmentation de ses tarifs lors de l’année 2022. Ses tarifs suivent la même tendance que celle de la Tesla Model 3.
Tesla Model Y Propulsion : 46 990€ (3 000€ de diminution) éligible aux bonus écologiques de 5 000 à 7 000€
Tesla Model Y Grande Autonomie : 53 990€ (11 000€ de diminution)
Tesla Model Y Performance : 63 990€ (6 000€ de diminution)
Son prix d’entrée de gamme est donc réduit à 41 990€ avec le bonus écologique et même 39 990€ avec le nouveau bonus maximal.
Face à cette diminution intéressante des tarifs, il y a fort à parier que les ventes de Tesla augmentent et qu’elles soient de plus en plus nombreuses sur nos routes françaises.
La Tesla Model S et la Tesla Model X sont actuellement les deux plus anciens modèles de la gamme de la marque d’Elon Musk. En production depuis 2012 pour la Model S et depuis 2015 pour le Model X, le constructeur Texan leur offre pour cette année une nouvelle version dont le carnet de commandes vient d’ouvrir. Tout ce qu’il faut savoir est à découvrir sur Abcmoteur.
Plus d’autonomie
Ces versions nommées Dual Motors de la Tesla Model S et de la Tesla Model X héritent chacune de deux moteurs synchrones à aimants permettant d’entraîner les 4 roues. Elles restent donc 4 roues motrices. Tesla annonce également une augmentation de l’autonomie avec 634 km d’autonomie pour la Model S et 576 km pour la Model X. Une augmentation de l’autonomie obtenue grâce à un allégement des carrosseries et un travail effectué pour réduire le coefficient de traîné des véhicules, elles sont donc plus aérodynamiques.
Elles ne renient pas leur réputation de bêtes d’accélération avec un 0 à 100 km/h abattu en seulement 3,2 secondes pour la Model S tandis que le Model X demande 3,9 secondes.
Prix et livraison
Pour vous offrir ces nouvelles versions, il faut compter 113 990 euros pour la Model S Dual Motors et 121 990 euros pour la Model X Dual Motors. Les livraisons devront débuter dès la fin du premier trimestre.
Tesla voulait démocratiser l’accès à ses véhicules électriques avec l’arrivée de la Model 3 et plus récemment de la Model Y. Cependant, la hausse des prix que connaissent ces deux modèles nous montre que la stratégie d’Elon Musk a loupé. En effet, l’accès à la gamme Tesla est actuellement à 49 900 € avec la Model Y. Toutefois, une annonce d’Elon Musk laisse entrevoir un nouveau modèle d’entrée de gamme.
Nouvelle plateforme
La marque Américaine a annoncé lors de la conférence du troisième trimestre de 2022 qu’une nouvelle plateforme de troisième génération était en cours de développement. Elon Musk espère réussir à baisser avec cette nouvelle plateforme les coûts de production de 50%. Ce qui permettrait inévitablement de proposer une Tesla plus abordable.
Cette nouvelle plateforme utiliserait le pack de batteries comme un élément structurel du véhicule réduisant le nombre de pièces nécessaires à sa fabrication. La stratégie de réduction des coûts pourrait aussi venir des nouvelles cellules de batteries 4680 qui se promettent plus économiques.
Vers un tarif à 30 000€ ?
Cette nouvelle plateforme permettrait de baisser le prix d’accès à la gamme Tesla avec un nouveau modèle qui pourrait être proposée à partir de 30 000€. Tesla pourrait alors bénéficier du bonus écologique maximal rendant très attractif le tarif de cette voiture.
Une production en Europe ?
Il se pourrait que cette nouvelle voiture soit développée et produite principalement en Europe dans la nouvelle Gigafactory de Berlin. Usine où Tesla attend les autorisations pour s’agrandir et assembler les batteries sur place. Actuellement cette usine est dédiée à la Tesla Model Y dont 2 000 unités sont produites chaque semaine.
Tesla Gigafactory Shanghai
Les prochaines semaines ou les prochains mois à venir seront décisifs pour cette future qui s’annonce bien moins chère que la concurrence.
Tesla a été parmi les constructeurs de véhicules les plus dynamiques de l’année passé. 2021 a été pour la firme californienne une année record.
Alors que le marché de l’automobile a été marqué par des tensions touchant les délais de livraisons en raison de la crise des semi-conducteurs, la firme du milliardaire Elon Musk n’a que faiblement été touché et affiche fièrement ses résultats.
Des chiffres et des statistiques de vente très bon sur toute l’année 2021 pour Tesla. Au moment de faire le bilan, le constructeur de véhicules électriques annonce 936 172 véhicules écoulés. Un résultat presque deux fois plus important que l’année 2020 durant laquelle 500 000 voitures avaient été vendues.
Des chiffres de ventes en plein essor qui montrent que la Tesla Model 3 séduit l’essentiel des acheteurs. Avec un prix plus attractif que les Model S et X, la petite Tesla ne sacrifie pas pour autant son autonomie, ses équipements et sa technologie, ce qui explique certainement son succès.
En 2022, Tesla espère encore améliorer ses ventes. L’objectif sera cette année de 2 000 000 d’exemplaires écoulés, cela semble réalisable avec l’arrivée récente du Model Y, SUV de taille moyenne dérivé de la Model 3, la probable commercialisation du Pick-Up Cybertruck et l’ouverture d’une Usine européenne dans la région de Berlin.
Face à deux problèmes différents, Tesla se voit obliger de lancer une campagne de rappel sur plus de 475 000 exemplaires de Model 3 et de Model S vendus aux Etats-Unis.
L’annonce vient de la NHTSA, l’organisme régulateur de la sécurité routière aux États-Unis. Ce sont 356 309 Tesla Model 3 fabriquées entre 2017 et 2020 qui doivent rejoindre le réseau pour une intervention touchant un probable problème de caméra de recul. Les câbles de connexion de celle-ci peuvent se rompre dans les gaines au niveau de l’articulation du coffre. Selon le constructeur, le problème ne concerne que 1% des exemplaires rappelés mais la firme se veut prudente. Un problème bénin, qui ne semble pas provoquer de danger imminent.
Pour les Model S, ce sont 119 109 rappelées pour un défaut de fermeture de coffre avant. Les attaches de ce dernier peuvent céder et l’élément de carrosserie se retrouve alors sur le pare-brise. Un problème bien plus dangereux que celui de la Model 3. 14% des modèles appelés seraient directement impactés.
La NHTSA et Tesla rassurent néanmoins en affirmant qu’aucun accident en lien n’a été rapporté.
En ce qui concerne l’Europe, le constructeur n’a fait pour l’instant aucune annonce. La communication reste à surveiller car il ne serait pas surprenant d’avoir des annonces similaires pour le vieux continent.
Un Finlandais mécontent de la panne de sa Tesla Model S de 2013 a décidé d’employer les grands moyens.
En effet, après la fin de garantie de son véhicule le groupe de batteries essentiel dans une voiture électrique est tombé en panne. Une opération de remplacement coûte environ 20 000€ chez le constructeur et rien n’est pris en charge par l’assurance du propriétaire. Dans cette impasse, le Finlandais avait le choix de faire réparer son véhicule à grands frais ou de le brader pour pièce.
L’automobiliste a choisi une solution bien plus radicale puisqu’il a fait coller 30 kilos de dynamite sur le véhicule afin de mettre hors de sa vue pour de bon. Il s’est associé avec la chaîne YouTube finlandaise Pommijätkät ( “Bombe mecs” en Français), ils sont spécialisés pour faire exploser des trucs et faire des expériences extrêmes.
La Tesla a été remorquée jusqu’à une aire déserte appropriée pour l’occasion. Dans la vidéo, on peut voir au volant, un mannequin d’Elon Musk, le PDG de Tesla qui va disparaître dans l’explosion. Tout comme le reste de la voiture qui est littéralement désintégrée.
La vidéo (que vous trouverez à la fin de l’article) totalise 5 millions de vues à ce jour. Espérons que les retombés générés par les vues permettent au propriétaire de limiter les pertes financières de l’opération spectaculaire.
Tesla propose trois configurations pour sa Model 3 : »Autonomie Standard Plus » à 49 600€, une »Performance » à 64 890€ et la version »Grande Autonomie » qui nous intéresse aujourd’hui. Elle est proposée à partir de 59 000€, ce qui la situe entre les deux citées précédemment. Comme son nom l’indique, elle est celle qui propose de parcourir le plus de kilomètres sur une seule charge, avec 560 km annoncés (cycle WLTP). Si Tesla ne communique pas de chiffres techniques concernant ses voitures, l’estimation de la capacité de la batterie de la Model 3 »Grande Autonomie » tourne autour de 75 kWh.
Autonomie conséquente
Autant le dire tout de suite, si atteindre cette autonomie promise ne sera pas aisé, cela reste possible en usant et abusant de l’éco-conduite et en usage exclusivement urbain. Dans la vie de tous les jours, il est tout à fait envisageable de parcourir prêt de 450 km sans faire particulièrement attention à la consommation en mixant les usages (route, ville). Sur autoroute, le véritable point faible des électriques, leur moteur tournant à plein régime et les phases de freinage pour récupérer de l’énergie se faisant rares, il sera possible de rallier sereinement et sans recharge votre destination à 300 km, voir 350 km suivant les conditions (froid, vent…).
Un habitacle spacieux et épuré
Après tous ces chiffres, passons enfin à bord. Pour seule clé nous possédons une carte au format carte de crédit, ou notre téléphone, via l’application Tesla. cette dernière nous permet en plus de gérer à distance les différents paramètres de la voiture. Les poignées de portes affleurantes sont escamotables et permettent de monter à bord. Nous nous asseyons dans des sièges aussi confortables que dans les Model S et X, c’est un véritable plaisir que d’y prendre place.
On se retrouve alors face à une planche de bord épurée avec pour seuls éléments de mobilier un volant et une tablette tactile de 15 ». Cette dernière n’a pas été intégrée à la planche de bord comme sur les Model S et X mais semble flotter (ou rajoutée à la va vite suivant les avis) au milieu de celle-ci. Elle concentre toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin pendant la conduite. Disposée horizontalement, sa partie gauche est occupée par les données utiles au conducteur comme le compteur de vitesse, l’état de charge de la batterie, la modélisation de la Model 3 sur la chaussée etc. Sur tous le bas se trouvent les touches d’accès direct (tactiles elles aussi) donnant un accès direct aux différents menus comme la climatisation, la radio ou encore tous les paramètres de conduite de la Model 3. Ces derniers s’affichent alors sur la droite de la dalle tactile, là où s’expose la plupart du temps et en format XXL, la carte du GPS. Tout étant piloté depuis cette tablette, les boutons sont aux abonnés absent.
Les seules commandes physiques restantes sont les clignotants, le levier de vitesse au volant, les lève-vitres, le boutons de feux de détresse au plafonnier et deux boutons sur le volant (qui possède un design assez simpliste pour ne pas dire disgracieux) et…c’est à peu près tout. Même l’ouverture de la boite à gants se fait depuis l’écran central ! Si cela peut être déroutant au début, on s’y fait très rapidement, d’autant plus que la commande vocale est très performante pour planifier une nouvelle destination ou choisir d’écouter une musique. Tesla indique en outre que si un bouton a forcément une fonction qui n’évolue pas, le tout tactile permet de mettre à jour ses modèles plus facilement et de faire bénéficier aux propriétaires de nouvelles fonctionnalités, tout comme le font nos smartphones actuels.
Conduite silencieuse et enjouée
Lorsque vient le moment de mettre le contact, comme pour les autres modèles de la marque, il ne s’agit pas d’appuyer sur un quelconque bouton mais seulement sur la pédale de frein avant d’enclencher le mode Drive du levier de vitesse au volant.
Nous sortons du parking en profitant du silence exceptionnel que procure l’électrique. Ce silence perdure bien évidemment sur route, d’autant plus que les divers bruits pouvant troubler la quiétude sont bien maîtrisés. Quelle que soit l’allure, les bruits d’air ou de roulement ne viennent jamais entraver le calme de l’habitacle permettant de profiter au mieux de la très bonne sono. Sur la route, la Model 3 a de solides arguments à faire valoir. Outre le silence appréciable, les performances sont de tout premier ordre : le 0 à 100 km/h est annoncé en 4,6 secondes ! Et plus que les chiffres, c’est le ressenti qui impressionne. La poussée intervient instantanément et sans temps de réponse pour ne s’essouffler que très tard (vous serez alors à des vitesses largement répréhensibles).
La puissance de cette version »Grande Autonomie » est estimée à 350 ch pour 527 Nm de couple (tout comme pour la batterie, Tesla ne partagent pas les propriétés de ses groupes motopropulseurs). Et si en ligne droite, la Model 3, laissera sur place une bonne partie de la production automobile, au premier virage venu…et bien ils ne vous rattraperont pas ! La tenue de route s’avère excellente, les batteries logées dans le plancher y participent activement en abaissant le centre de gravité. La transmission intégrale permise par les deux moteurs (un par essieu) de notre version »Grande Autonomie » autorise une motricité sans faille. Mais le châssis reste assez joueur pour ne pas s’ennuyer à son volant. L’arrière accompagne à merveille l’avant dans les virages les plus serrés pour aider l’auto à tourner. La seule ombre au tableau vient de la direction. Bien que direct à souhait et permettant de placer la voiture où l’on souhaite, elle assure un rendu trop artificiel pour pour bien ressentir la route et être totalement en confiance.
En mode autonome
Sur la route du retour, nous testons l’autopilote de notre Model 3 : il »permet à votre véhicule de tenir une trajectoire, d’accélérer et de freiner pour vous si d’autres véhicules ou piétons se trouvent dans sa voie » comme il est décrit dans le configurateur Tesla. À l’usage, il fonctionne exactement de la même manière que dans le Model X que nous avons essayé il y a peu (vous pouvez retrouver notre essai en cliquant ici). On retrouve avec bonheur le centrage de la voie efficace ne faisant pas le yoyo entre les bandes droite et gauche comme chez certaines concurrentes. Il nous est paru toutefois moins performant que dans le Model X avec moins d’anticipation dans la lecture du trafic. Des réactions parfois sèches au freinage et à la ré-accélération apparaissent lorsque la circulation devient moins fluide occasionnant quelques à-coups, ressentis notamment par les passagers. Pas de quoi le bouder puisqu’il est la plupart du temps très reposant de se laisser conduire par la Model 3. Comme sur les S et X, la 3 peut être équipée d’un pack optionnel à 6 300€ qui gère les dépassements, ainsi que les insertions et sorties d’autoroute.
Le plein d’électricité
Afin de pouvoir se rendre à la concession Tesla pour rendre (à regret) notre Model 3, il faut passer par la case recharge. Nous faisons donc apparaître sur le GPS de la voiture la carte de tous les superchargeurs et choisissons le plus proche de notre position. Nous lançons le trajet et l’ordinateur de bord, sachant que nous allons recharger, préchauffe les batteries afin de leurs permettre de supporter la puissance maximale de charge sans dommage.
Avec 70 stations donnant accès à 570 bornes de recharge, toutes proches du réseau autoroutier, il ne sera pas difficile de trouver où brancher sa voiture lors de longs trajets. Il est en outre aussi possible de se raccorder aux autres bornes (Ionity, Sodetrel etc). Tesla possède 600 bornes supplémentaires, moins puissantes, sur différents sites, comme en relais château, auberge etc. Sur les superchargeurs V2 actuels, il suffit d’une quarantaine de minutes maximum pour récupérer jusqu’à 80% de la batterie grâce au débit de 150 kW délivrés. À noter que les premiers chargeurs nouvelle génération V3 commencent à arriver en France et promettent un temps de recharge quasiment divisé par deux. Si pour les Model S et X cette recharge est gratuite sur les superchargeurs de la marque, la Model 3 facture ses passages à la prise. Un plein vous coûtera une douzaine d’euro, une somme raisonnable pour parcourir entre 400 et 500 kilomètres suivant votre utilisation.
Concernant le fonctionnement des superchargeurs, il faut savoir que ces derniers fonctionnent par paires (1A, 1B, 2A etc). Ainsi, il vaut mieux, lorsque vous arrivez, se brancher sur une paire non occupée pour profiter de la totalité des 150 kW disponibles. Si deux Tesla sont branchées sur la même paire, la priorité est mise sur le premier véhicule arrivé. Le deuxième ne recevant que la puissance non utilisée par le premier. La charge ralentissant au fur et à mesure que la batterie se remplit, afin de la préserver. Dans les faits, cela n’est jamais vraiment dérangeant, le temps n’étant pas allongé de façon dramatique, d’autant plus que les voitures restent rarement branchées longtemps, permettant un turnover rapide.
Telsa Model 3 : Une bonne affaire ?
Pour bénéficier de notre Model 3 »Grande Autonomie », il vous en coûtera donc la modique somme de 59 000 € hors bonus écologique de 3 000€. À savoir que pour ce prix-là, tout est inclus ! Le double toit panoramique, la tablette géante, la caméra de recul, la conduite autonome etc. Tout est de série. Les seules options disponibles sont la peinture, les jantes, notre intérieur blanc, une conduite autonome plus avancée et un crochet d’attelage. D’autant plus que la concurrence la plus proche est affichée à un prix plus élevé pour bénéficier d’une puissance et d’un équipement équivalent. Ainsi la BMW M340i X Drive 374 ch ne s’offre pas à moins de 66 850 €, la Mercedes C 43 AMG de 390 ch en échange de 73 449 € et l’Audi S4 TDI de 347 ch grimpe à 74 500€. Prix auxquelles il faudra encore ajouter le malus écologique. Si l’on ajoute à cela un entretien courant quasi inexistant et des pleins d’électricité nettement moins cher que des passages à la pompe, cette Model 3 a tout pour passer pour la bonne affaire du segment.
Si vous pouvez bénéficier d’une solution de recharge à domicile ou sur votre lieu de travail, que vous cherchez une berline agréable à conduire silencieuse, la Tesla Model 3 est une alternative sérieuse à l’inévitable trio germanique. Et si vous avez régulièrement du monde à l’arrière, l’habitabilité saura vous convaincre avec une place impressionnante par rapport à ses concurrentes. D’autant plus qu’aujourd’hui, les superchargeurs quadrillent efficacement le territoire et leur nombre continue d’augmenter. Cette Tesla Model 3 est résolument un choix à ne pas négliger lors de votre achat.
Tesla simplifie la gamme de son Model X avec désormais deux versions disponibles : Grande autonomie et Performance. Nous avons pris le volant de la première pour voir si son nouveau moteur avant est réellement plus efficient.
Imposant ! On peut dire que c’est la première chose qui m’est venue à l’esprit lorsque je me suis retrouvé devant le Model X pour la première fois. C’est sur qu’avec ses plus de 5 m de long et 2 m de large, il ne passe pas inaperçu sur nos routes plus habituées aux Clio et autres 208 ! Pourtant notre exemplaire n’est pas forcement le plus spectaculaire avec sa couleur blanche et ses »petites » jantes de 20 pouces qui peinent à remplir les arches de roues.
Ce qui est assez spectaculaire en revanche, c’est bien l’ouverture des portes arrière »Falcon » qui ne manque pas d’impressionner les passants autour de vous ! Mais au delà de l’effet »Wahou », ces portes, se commandant aussi depuis l’écran tactile ou la clé en forme de Model X, ont le mérite de laisser place à un espace gigantesque pour monter à bord, où l’espace ne manque pas. Doté d’origine de 5 places, le Model X peut accueillir jusqu’à 7 passagers (option à 3 700 €). Notre modèle d’essai bénéficiait lui de la configuration la plus luxueuse avec 6 sièges (6 900 € tout de même). Et tous ces passagers se trouvent très bien lotis puisque toutes les places sont chauffantes et que l’on trouve des prises USB à tous les rangs. Avec cette couleur blanche drapant l’ensemble des fauteuils, on pourrait craindre que la saleté apparaisse plus rapidement que souhaitée. Tesla assure qu’il n’en est rien, un simple chiffon humide permettrait de les nettoyer facilement.
Nous nous plaçons à présent derrière le volant, après avoir appuyé sur la barre chromée faisant office de poignée et avoir laissé la porte s’ouvrir seule (attention à ne pas être garé trop proche d’un mur ou d’une autre voiture). La première chose que l’on remarque est cette immense dalle tactile de 17 pouces trônant au centre de la planche de bord. Cet écran géant permet de piloter tout ce qu’il est possible de commander dans le Model X : des portes à la climatisation en passant par les suspensions. Sa réactivité est excellente, digne des meilleures tablettes du marché.
Technophilie
Mais il est grand temps de démarrer. Pour cela, il suffit d’avoir la clé dans la poche et d’appuyer sur le frein. La porte se referme automatiquement et les deux moteurs électriques (un sur chaque essieux) sont lancés. S’insérer dans le trafic est un jeu d’enfant avec le couple disponible immédiatement. Sous nos yeux, les compteurs ont été remplacés par un écran affichant notre environnement en mouvement qu’il s’agisse de voitures, motos, camions, cyclistes ou piétons. Ceci est possible grâce à une myriade de caméras et de radars scannant la route autour du Model X. Tout cet arsenal lui permet ainsi de bénéficier d’une conduite autonome de niveau 2 (maintien dans la voie et régulateur adaptatif) valable sur les routes à chaussées séparées (voies rapides, autoroutes). Très convaincant à l’usage, il permet une conduite reposante et sans stress. Il reste cependant difficilement utilisable dans les embouteillages autours des grands centres urbains. En effet, le maintien dans la voie centre automatiquement la voiture dans sa bande de circulation ce qui empêche toute remontée de file de la part des deux roues. Dommage qu’il n’existe pas un moyen de demander au Model X de se serrer à droite ou à gauche de la file suivant les cas. En échange de 6 300 € supplémentaires, il est aussi possible de bénéficier de la »Navigation avec Autopilot ». Il s’agit d’un assistant de conduite, actif de la bande d’insertion à la sortie d’autoroute. Il permet également les changements de voies (dépassement auto). Il comprend aussi le parking auto et la sortie auto permettant de se garer et de sortir d’une place de façon automatique. Nous n’avons malheureusement pas eu la chance de tester cet ensemble optionnel.
Surprenante agilité
Sur la route, le Model X, malgré ses 2,5 tonnes, étonne par son agilité En effet les batteries, placées dans le plancher, permet d’abaisser le centre de gravité, au bénéfice du comportement routier du Model X. La dernière version des suspensions adaptatives permet de bénéficier d’un nouveau mode confort améliorant encore le bien-être à bord. L’amortissement est suffisamment moelleux tout en n’imposant pas de roulis trop important. Cela permet de bénéficier en toute quiétude de la sono d’excellente qualité. La hauteur de caisse peut varier de 74 mm (de 137 à 211 mm). Dans sa position la plus basse, le comportement dynamique du Model X est impressionnant par rapport à sa taille. Les virages sont abordés à vive allure en toute décontraction sans que la caisse ne soit déstabilisée. Ce gros SUV ne donne jamais l’impression de forcer sur ses appuis. En revanche, c’est au moment de freiner que le poids se rappelle à notre bon souvenir.
Tesla ne communique plus sur les chiffres de ses modèles, mais il semblerait que la puissance n’ait que peu évolué. Nous pouvons donc tabler sur environ 310 Kw (soit 422 ch) pour un couple de 660 Nm. Et c’est bien grâce à ce dernier que Model X nous gratifie d’accélérations impressionnantes. Lorsque vous enfoncez la pédale de droite, vous êtes projetés au fond de votre siège dans le silence propre aux voitures électriques. Et cela ne s’essouffle pas sur voie rapide comme bon nombre d’autres véhicules sur batterie. Nous ne sommes pas loin de nous prendre pour Han Solo aux commandes de son Faucon Millénium !
Autonomie et recharge
Cependant, attention à ne pas abuser de ses accélérations éclairs au risque de faire baisser le niveau de batterie plus rapidement que prévu. Si Tesla annonce 505 km sur le cycle WLTP pour notre version Grande Autonomie, en condition réelle, il vaut mieux miser sur environ 350 – 400 km pour un usage mixte. Les longs trajets demanderont cependant toujours une bonne organisation pour rejoindre une des 70 stations de superchargeur qui permettent de récupérer 80% de la batterie en moins d’une heure. Si vous programmez un trajet plus long que ce que la voiture peut effectuer, le GPS vous fera faire automatiquement étape à une borne sur votre route et vous indique déjà combien de temps vous devrez rester branché pour repartir au plus vite. Et en tant qu’heureux possesseur d’une Tesla, vous bénéficiez d’un accès gratuit et illimité à tous les superchargeurs d’Europe. En revanche, ne comptez pas faire plus que des compléments de charge de votre Model X sur une simple prise domestique. Il faut en effet près de 48h pour obtenir une recharge complète !
Conclusion
Avec des performances de premier plan, une habitabilité impressionnante et une autonomie convaincante, le Model X a tout pour plaire. Son gabarit hors norme et la contrainte de la recharge peuvent cependant être un frein important à l’achat. Avec un prix de 90 700 € (bonus déduit) pour notre version Grande Autonomie, le Model X n’est pas non plus à la portée de toute les bourses. Si vous avez les moyens, que vous cherchez une voiture familiale et atypique ayant un pied dans le futur électrique, le Model X est fait pour vous !
Où trouver une Tesla Model X pas chère ?
A l’heure où tout le monde se tourne vers les alternatives pour sauvegarder l’environnement, les inventions comme la Tesla trouvent véritablement leur place. D’ailleurs, la Tesla se démocratise de plus en plus actuellement. On parle d’une facilité d’accès tant au niveau des modèles qu’au niveau du prix !
Chose que l’on comprend vite quand on sait les avantages d’une voiture électrique. Après tout, il n’y a pas mieux pour lutter contre les problèmes des problèmes fonctionnant aux carburants fossiles. Le seul inconvénient étant le prix ! Après tout, tous ces avantages ont un prix !
Heureusement, la Tesla Model X est accessible actuellement. D’ailleurs, il est tout à fait possible de trouver ce modèle au meilleur prix. On parle d’un prix aux alentours des 70 000 euros. Comment trouver ces bonnes affaires ? Il faut juste aller sur les sites de petites annonces comme « annonces-automobile.com ».
Sur le net, on trouve de tout et, évidemment, vous allez facilement trouver la Tesla répondant à vos besoins et à votre budget sur le net. De nombreux sites d’annonces sont disponibles sur internet. Le tout est de faire une petite comparaison de prix afin de pouvoir profiter du meilleur rapport qualité/prix.
Sur le marché automobile actuel, Tesla est un constructeur bien à part. Tout d’abord parce-qu’il a moins de 20 ans d’existence et seulement 10 de recul en termes de production d’automobiles. Pourtant, durant cette décennie, l’américain a marqué les esprits et – il faut bien le dire – commencé à chambouler le marché avec sa grande initiative électrique, notamment avec une certaine berline appelée la Model S. Lorsque l’on se décide à mettre les pieds dans l’univers Tesla, comme Abcmoteur vient de le faire pour la première fois, on se rend rapidement compte qu’au vu de l’évolution forcée de l’automobile vers l’électrique, le constructeur dispose d’une longueur d’avance. D’autant que ses produits ne sont pas dénués de qualités, et que le monde Tesla fidélise ses clients jusqu’au point de non-retour. Seraient-ils alors dans le vrai ?
Je vous invite dans cet article à découvrir les lignes fortes qui ressortent de mon essai de la Model S 100D, la berline haut-de-gamme 100% électrique de Tesla.
La vidéo de l’essai
Pour les peureux de la lecture ou pour ceux qui veulent compléter notre article par quelques images, nous vous avons concocté une vidéo de notre périple en Model S !
Pensée différemment, dès sa conception
A savoir que la Tesla Model S est la première voiture contemporaine à avoir été entièrement conçue comme un véhicule électrique. Une nette différence avec les véhicules créés thermiques puis électrifiés. L’approche du constructeur américain est radicalement différente d’un fabricant classique, et pourrait se résumer ainsi : une voiture Tesla est l’association d’un hardware et d’un software, à la manière d’un ordinateur.
La Model S, une voiture évolutive
C’est donc d’incroyables avantages en termes de mises à jour qu’autorise une Model S. Les évolutions logicielles développées par les ingénieurs de la marque – en lien direct avec les remontées client – sont apportées à n’importe quel moment aux véhicules qui sont tout simplement reliés à Internet en permanence (abonnement payé par Tesla). Ainsi, une Model S sortie des usines en 2012 continue de recevoir des améliorations incrémentales en permanence, tant qu’elles sont tolérées par le hardware.
Ainsi, les évolutions de hardware sont rares. Elles correspondent à des modifications au niveau de la carrosserie et de l’habitacle. Exemple, la Model S présente depuis octobre 2016 une carrosserie revue intégrant de nouvelles caméras et des capteurs différents, autorisant des avancées logicielles concernant la conduite semi-autonome et à l’avenir – quand elle sera disponible officiellement – la véritable conduite autonome (l’option est déjà « achetable » au catalogue).
Voici la moins discrète des caméras de la Model S. C’est dire l’intégration réussie de celles-ci.
Une superbe berline haut de gamme
Un design toujours dans le coup
Sortie en 2012, la berline Tesla n’a que peu évolué stylistiquement depuis. La calandre a disparu à l’avant et le toit est devenu complètement panoramique. Les 8 caméras, ultra discrètes, ont donc été intégrées en 2016. Pour le reste, le regard vif reste le même et la ligne paraît intemporelle. Avec notre configuration composée de ce rouge multicouches et de jantes de 21 pouces, c’est peu de dire qu’elle attire les regards… Pourtant ce n’est pas son bruit qui fait tourner la tête des gens dans sa direction !
Un équipement complet et une technologie aff(ri)olante
De série, une Model S dispose déjà de tout le bagage high-tech qu’inspirent l’écran derrière le volant et cette immense tablette verticale, maîtresse des commandes à bord. Ainsi, connexion internet fournie avec abonnement Spotify premium inclus pour la musique, navigation avec rendu 3D, éclairage LED full automatique, Tesla Autopilot (j’y reviens dans la section suivante), freinage automatique d’urgence ou encore détection d’obstacles dans les angles morts, sont compris. Je souligne que cette grande tablette centrale est orientée côté conducteur, ce qui est à la fois bien pensé pour ce dernier, mais en revanche peu pratique si votre passager ou passagère souhaite pianoter.
Une application Tesla vous permet d’appairer votre smartphone à la voiture. Tout ou presque devient contrôlable depuis celui-ci (et de n’importe où tant que téléphone et voiture disposent d’une connexion réseau), de l’ouverture centralisée à la recharge, en passant par la ventilation – chauffage et climatisation – ou le klaxon. Les moins technophiles crieront « gadget ! » mais quand on s’y habitue, certaines fonctionnalités deviennent rapidement utiles, voire indispensables.
L’utilisation du smartphone pour surveiller et gérer les charges est hyper pratique et intuitive.
Pour votre confort, l’intérieur tout cuir avec sièges avant chauffants et électriques à mémoire promet une excellente assise. Vous pouvez moduler luminosité et température à votre guise dans les menus de la Model S. Notre modèle d’essai dispose en outre du pack Premium ajoutant système audio haut de gamme, l’intégralité des sièges chauffants ainsi que le fameux filtre à air HEPA permettant la défense contre les armes biologiques, rien que ça. Le toit ouvrant et les inserts de couleur carbone complètent notre monture. Par rapport à la précédente mouture, la configuration standard s’est enrichie et la liste d’options s’est amoindrie grâce à ce système de packs très simple à configurer. Les finitions sont très bonnes, sans non plus inquiéter la top qualité des grandes berlines allemandes.
Une habitabilité à la hauteur de sa taille
Une Tesla Model S mesurant presque 5 mètres de long et profitant de l’absence d’un volumineux moteur thermique, elle jouit d’une excellente habitabilité. Conducteur et passagers disposent d’un espace plus que suffisant, même à 5 ; le coffre dispose d’un imposant volume de chargement de 750 litres, sachant que la banquette est rabattable afin de profiter d’encore plus de place ; un coffre d’appoint vous attend à l’avant, permettant de loger encore quelques affaires. A bord, plusieurs rangements et porte-gobelets sont présents bien que plus ou moins pratiques (on y perd vite un iPhone ou un ticket de parking dans les recoins !). Bon, pour l’iPhone, il suffit de le poser sur son dock de chargement, mea culpa.
La Model S à conduire : un agrément époustouflant
Du silence…
C’est évidemment la première chose que l’on remarque à bord d’une Tesla. Après avoir enfin décelé si le moteur était en route, la première pression sur l’accélérateur offre une mise en branle dans un calme de cathédrale. Jusqu’à 50 km/h, l’insonorisation est bluffante et offre un agrément juste inégalable. Au-delà cette vitesse, seuls l’air et les pneus viennent apporter du bruit ambiant, mais l’avantage face aux limousines premium se réduit alors.
En ville, l’agrément de notre berline Tesla est imbattable.
… et des performances
En revanche, le silence ne veut pas dire que votre Model S n’est pas performante. Loin de là, la berline pesant tout de même 2,3 tonnes se meut à un rythme impressionnant lorsque l’on écrase la pédale de droite. La réactivité de l’électrique est imbattable, et les 422 chevaux offrent des reprises fulgurantes. Le 0 à 100 km/h est d’ailleurs abattu en seulement 4,3 secondes.
Les vives accélérations s’accompagnent d’un souffle caractéristique rappelant au choix, soit le TGV soit un vaisseau spatial. L’ambiance n’est pas celle d’un V8 ou d’un V12 et pourtant, on y prend du plaisir. Attention alors à l’autonomie !
L’impressionnant pic correspond à l’explosion de ma consommation d’énergie sur quelques hectomètres de conduite sportive.
Un comportement exemplaire, avec des limites
Notre Model S 100D dispose de la transmission intégrale, identifiable par le D de son nom (pour Dual Motor). En résultent une motricité sans faille et une tenue de route excellente pour une berline de ce poids. La seule faiblesse que l’on pourrait soulever est le freinage, sur qui incombe la responsabilité de stopper les plus de 2 tonnes de la Model S, ce qui peut s’avérer litigieux en conduite très dynamique. Les liaisons au sol font d’ailleurs entendre leurs limites ! Existe alors la P100D (P pour Performance) qui en plus de moteurs plus puissants s’adjoint les services de freins plus imposants et endurants. Après tout, la 100D excelle par philosophie en autonomie, et n’est pas une sportive !
Un confort préservé malgré la configuration
En plus de l’agrément de conduite, j’ai trouvé la position de conduite et l’assise très convaincantes. Par ailleurs, les suspensions à air – réglables en hauteur à tout moment et mémorisant le réglage sélectionné sur les routes empruntées – contribuent au confort de roulage en absorbant à merveille les imperfections de la chaussée. C’est étonnant lorsque l’on considère que notre modèle d’essai est chaussé de jantes de 21 pouces.
De l’aide à la manoeuvre
Avec un beau bébé de quasiment 5 mètres, pas toujours évident de se faufiler ou de se garer. La batterie de capteurs autour du véhicule vous guide alors en analysant la distance qui sépare la voiture de ses obstacles, avec une précision au centimètre. A l’arrière, la caméra de recul (activable à tout moment, même en roulant) complète l’attirail. La Model S dispose enfin d’un stationnement automatisé qui prend les commandes de votre créneau ou rangement en bataille une fois son environnement bien analysé. Un grand gabarit bien domesticable !
Manoeuvrer en pleine nuit ? Pas de panique, la Model S vous guide avec une précision diabolique.
L’Autopilot : conduite semi-autonome
Nous avons bien sûr testé le fameux Autopilot sur notre Model S. Il est l’association de deux composantes complémentaires : un régulateur adaptatif, dont la distance de sécurité est modifiable (sur une échelle de 1 à 7) et qui fonctionne jusqu’à l’arrêt du véhicule ; et un maintien de voie qui centre la position de la Model S entre les lignes détectées et autorise un changement de voie avec le simple actionnement du clignotant.
Le système n’est pas une conduite autonome, contrairement à la croyance populaire. Les mains doivent rester sur le volant et le conducteur reste responsable de la voiture. Mais il fonctionne à merveille et l’on prend rapidement confiance. Seul l’assistant au changement de voie m’a posé quelques difficultés : impossible de l’activer sur 2×2 voies lors de mon essai (je n’ai réussi à m’en servir que sur autoroute en 3×3 voies) et attention aux coups de volant lorsque la voiture décide inopinément de revenir sur sa voie d’origine. La cause serait à chercher du côté d’un clignotant retiré trop tôt : la Model S choisira toujours la sécurité, quitte à surprendre avec un freinage soudain !
Comme nombre de fonctions disponibles sur cette automobile à la pointe, l’Autopilot nécessite un apprentissage et un temps d’adaptation avant d’être maîtrisé. Il n’en reste pas moins un outil formidable qui fut en avance sur son temps. Désormais, la concurrence allemande s’est nettement rapprochée.
L’autonomie de la Model S 100D et son utilisation quotidienne
Voilà le principal challenge que posait mon essai sur trois jours : lever les appréhensions quant à l’autonomie et l’usage quotidien d’une voiture électrique. Même si la Tesla Model S dispose d’un train d’avance sur toute la concurrence à ce sujet, mes préjugés restaient profondément ancrés en moi et se sont rapidement manifestés par un stress à l’idée de tomber en panne. Verdict ?
Prendre confiance
La Model S 100D dispose des batteries à plus grande capacité de la gamme. Elle offre ainsi une autonomie hypothétique de 632 km (en cycle NEDC), ce qui est impressionnant pour une grande berline de 2.3 tonnes. Et à l’usage, avec les conditions météorologiques favorables qui ont été les nôtres, j’ai été surpris de constater que c’était possible. Sur réseau secondaire avec un peu d’urbain, sans abuser des capacités d’accélération de la Model S, il est tout à fait envisageable de rouler 600 km sur une seule charge. Notre Tesla ne rougit pas face à l’autonomie d’une grande berline à essence, clairement… Evidemment, sur autoroute, la consommation d’énergie s’accroît et réduit l’autonomie, mais cela reste impressionnant : comptez 400km à 130 km/h sans abuser sur la climatisation. Aujourd’hui, c’est bien au-delà de ce que peut proposer la concurrence.
La Model S estime l’autonomie restante en se basant sur votre consommation des 10, 20 ou 50 derniers km. L’exactitude des prévisions est tout simplement bluffante.
Cette autonomie, mariée à l’habileté de l’auto de vous informer en temps réel de la distance que vous pouvez encore parcourir (en prenant compte votre comportement de consommation sur les 10, 20 ou 50 derniers km), permet de rapidement faire confiance à sa Tesla. Autant qu’on fait confiance à une thermique ! De plus, la localisation des Superchargers est inclue dans le GPS afin de les situer ou d’y aller en deux clics. Et puis, on apprend à connaître sa monture afin de jauger les trajets.
S’adapter et changer ses habitudes
En somme, la seule vraie contrainte d’une Tesla Model S, c’est le temps de charge. On ne peut faire le plein en 5 minutes comme à la station essence. Cependant, pour un rayonnement « normal » autour de votre domicile, la charge nocturne à domicile ou diurne sur votre lieu de travail vous permet sans problème d’assumer les trajets de tous les jours.
Pour ce qui est des longs trajets, il est question de changer ses habitudes et de s’adapter au système des Superchargers. Disséminés sur les grands axes et dans les grandes villes françaises, ils permettent une recharge ultra-rapide en un temps réduit : comptez entre 20 et 30 minutes de recharge pour vos 300 prochains kilomètres. En s’autorisant de petits détours avec une pause d’une demi-heure tous les 250 à 300 kilomètres, les grands trajets deviennent possibles et même confortables. « La pause s’impose » devient une seconde nature et le confort général de la Model S vous permettra d’enchaîner les distances sans aucune fatigue.
Certaines zones manquent de Superchargers, nous l’avons constaté lors de notre périple en Normandie. Il existe toutefois un réseau secondaire de chargeurs de moindre intensité qui autorisent des recharges d’appoint rapides ou complètes en plusieurs heures. Ces bornes sont installées chez des partenaires professionnels qui en font l’usage qu’ils veulent (réservées au client, payantes ou non…). Et puis, tant qu’il y a du courant autour de vous, il y a une possibilité de recharger votre Tesla ! Blague à part, le simple apprentissage du bon usage de la voiture suffira à éviter les pannes, au vu des capacités des batteries et de la qualité de l’information en temps réel donnée par la Model S.
En bref, l’univers Tesla répond déjà aux besoins et aux contraintes de la mobilité électrique, et leur adaptation est rapide, comme leurs investissements. Sur ce sujet des points de charges, notamment hyper-rapides, le constructeur dispose tout simplement de 5 ans d’avance sur toute la concurrence. Avec l’arrivée de la Model 3, c’est une option non-négligeable.
Des économies à la clé !
Si votre situation quotidienne vous permet les recharges fréquentes nécessaires à un rayonnement relativement modeste, alors une Model S devient économiquement une vraie alternative de choix face à ses concurrentes premium. Effectivement, une recharge à domicile complète vous en coûtera au grand maximum 10 euros (sans tenir compte des heures creuses ou d’autres dispositifs de baisse du coût), à relativiser face aux dizaines d’euros d’un plein de gazole ou de sans-plomb. N’oubliez pas de prendre en compte que si vous achetez une Tesla Model S ou X en étant parrainé par un propriétaire (ce qui est la grande majorité des cas), la supercharge vous est offerte à vie. En outre, les avantages fiscaux (pour particuliers comme pour professionnels) sont nombreuses et contribuent à faire baisser la note globale, peu imputée par les coûts d’entretien et la très faible décote (évolutivité oblige) des modèles.
La résultante c’est qu’en coût annuel, une Tesla Model S revient moins chère qu’une limousine allemande premium similaire ; en regardant les choses d’une autre perspective, elle devient également le moyen de se surclasser au même prix face à un coupé fastback ou une grande berline haut de gamme…
La riche configuration de notre 100D réclame pas moins de 125 000 euros. Ou alors un peu moins de 1500€/mois.
Donc certes, le budget de base n’est pas à la portée de tous. Notre modèle d’essai très bien équipé vous en demandera par exemple 125 000 euros. L’entrée de gamme de la Model S, la 75D, débute juste sous les 80 000 euros. Mais dans cette fourchette de budgets, elle offre une alternative attractive et différente, porteuse de sens écologique si vous êtes un fervent défenseur de la cause électrique dans l’automobile.
En 2017, l’éolien ne représentait que 4,5% de la production d’électricité en France. La vocation écologique à acheter une Tesla grandirait sans doute si les énergies renouvelables étaient plus contributrices.
Un cap peut-être encore difficile à franchir, mais dont on ne revient pas
Mon mot de la fin pourrait être celui d’un des propriétaires de Model S rencontrés sur cet essai. Il assure que rouler en Tesla est une décision sur laquelle il ne reviendra jamais. L’univers de la marque, le service client et les prestations du véhicule sont à la hauteur de leur réputation. De plus, parmi l’offre en voitures électriques aujourd’hui, la Model S surclasse toute la concurrence en autonomie !
Et qu’est-ce qu’une Tesla Model S pourrait envier à ses rivales thermiques, à l’exception de détails de finition moins irréprochables ? Pas grand-chose, au final. Le son d’une motorisation noble, un soupçon de dynamisme en conduite très appuyée, peut-être… Encore que pour la vie de tous les jours, c’est-à-dire aller travailler, chercher son pain et partir en vacances, on se passe facilement d’un bruit de moteur envahissant et d’un châssis tortionnaire. Ces derniers sont à garder pour la sortie plaisir occasionnelle ou l’usage circuit de ceux qui en sont passionnés !
Depuis que je roule en Tesla, je ne me vois plus revenir en arrière. Et même pour une autre marque, je ne changerais pas.
Un propriétaire de Model S 90D
La voiture électrique : la vraie voie d’avenir ?
Pour conclure, je me suis laissé convaincre par Tesla. Ce modèle de consommation de la mobilité qui m’angoissait, voire me déplaisait, m’est enfin paru vivable et même agréable avec cette Model S 100D. Le maillage du territoire que poursuit le constructeur offre de la liberté et de la réassurance. Et ce dans toute l’Europe ! Le penchant, c’est que pour l’instant Tesla apporte une réponse certes viable, avec des voitures véritablement pertinentes, mais au positionnement premium inaccessible pour une majorité.
Pertinente, oui. Meilleure que les autres électriques, oui. Mais une grande berline premium a un prix.
Nous attendons donc de pied ferme la plus accessible Tesla Model 3, ainsi que les avancées de la concurrence sur l’autonomie et le réseau de charge afin de juger de deux choses. D’abord, l’adaptabilité de ce système au plus grand nombre et sur tout le territoire, mais aussi et surtout la faisabilité et la viabilité d’une électrisation de masse du parc automobile, ce dont je doute pour l’instant toujours.
Tesla propose pour la première fois dans l’histoire de l’automobile d’accroître l’autonomie d’un véhicule électrique sans aucune intervention ! Ce « tour de magie » n’en est en réalité pas un…
170 euros… le kilomètre supplémentaire
La marque américaine nous a habitué à enrichir ses modèles déjà aux mains de leurs propriétaires en vendant à distance des améliorations telles que le pilotage automatique (+ 3 400 €). Un nouveau pas vient d’être franchi avec la Model S restylée le mois passé. La disparition de la calandre et l’amélioration du système de recharge ne sont pas les seules nouveautés. Un petit bonus était bien dissimulé.
La version d’entrée de gamme 70 kWh est en fait dotée d’une batterie plus généreuse d’une capacité de 75 kWh. C’est ce qui permet à Tesla de proposer à la commande, et y compris après la livraison de l’auto, d’augmenter l’autonomie de la Model S 70 pour la passer en 75 (une amélioration également valable pour la quatre roues motrices 70D). Le gain n’est pas non plus spectaculaire puisque limité à 20 km (soit 475 km en 70 et 490 km en 70D). Il s’agit d’une simple mise à jour logicielle nécessitant aucune intervention mécanique !
Les clients intéressés devront débourser 3 400 € ou une somme très probablement légèrement plus élevée si la livraison a déjà été effectuée. Tesla invente donc en quelque sorte l’achat d’options améliorant les capacités de sa voiture directement depuis le siège conducteur. Une façon de rendre sa Model S plus accessible financièrement en la bridant, de diminuer les coûts de production (la capacité est identique pour les 70 et 75)… et aussi d’assurer des revenus en sus auprès des clients existants !
A 170 € le kilomètre supplémentaire, ce n’est pas l’affaire du siècle ! A noter que le badge 70 sera remplacé par un autre de 75 lors du prochain passage en atelier
Cette manoeuvre de Tesla peut être comparée à Volvo qui offrait auparavant la possibilité d’activer CarPlay après l’achat ou encore aux moteurs thermiques quasiment identiques déclinés en plusieurs niveaux de puissance.
Il peut être facile de se moquer de ceux qui sont en transe lors de la présentation d’un nouveau smartphone. Les moqueries fusent encore plus rapidement quand on voit ces personnes camper devant les magasins pour être sûres d’avoir le leur. Et bien, chose que je croyais inimaginable, cela vient d’arriver pour une automobile.
Déjà 115.000 réservations
Tesla a dévoilé la nuit dernière en Californie son quatrième véhicule, la Model 3, dans une hystérie collective. Toute la presse et les réseaux sociaux en parlaient plusieurs jours avant l’officialisation de l’auto qui, fait rare de nos jours, n’avait pas fuité.
Au cours de sa conférence de presse, la firme américaine a révélé un nombre hallucinant : 115.000 véhicules ont déjà été réservés dans le monde… par des gens qui n’avaient même pas vu à quoi la Model 3 ressemblait ! Quand on pense qu’en 2015, Tesla a vendu tout juste 50.000 voitures, voilà qui donne le tournis. Le plus dingue est que les livraisons ne commenceront pas au mieux avant l’automne 2017.
L’électrique à bas prix
Mais pourquoi un tel engouement ? La Model 3 marque une étape importante dans l’histoire de Tesla et de la voiture électrique. D’un gabarit semblable à la BMW Série 3 (d’où le nom avec un chiffre alors que Tesla est plutôt fidèle aux lettres), elle sera vendue aux USA à partir de 35.000 $. C’est deux fois moins que sa grande sœur la Model S et c’est à peine plus que la Nissan Leaf.
Et sans vouloir vexer le constructeur japonais, avouez qu’il n’y a pas photo entre une Leaf et une Model 3. Il faut maintenant que Tesla tienne sa promesse du prix. Si celui-ci explose d’ici la commercialisation, nombre de clients qui ont versé 1.000 $ ou 1.000 € pour réserver un modèle pourrait se raviser.
Plus de 300 km d’autonomie
D’un point de vue stylistique, la Model 3 reprend les grandes lignes de ses sœurs. Il y a surtout du nouveau au niveau de la face avant, où l’on a l’esprit les productions de Porsche. La 3 est dénuée de calandre, ce qui la rend assez étonnante… et un peu inexpressive. Ses proportions sont déroutantes, du moins en photo, avec un capot court et un vitrage latéral plutôt haut. En images, on a l’impression que la Model 3 est une compacte.
La planche de bord est digne d’un concept-car. Comme dans la Model S, la console centrale est composée d’un immense écran, cette fois au format rectangulaire. Mais celui-ci flotte dans un univers très dépouillé alors que sur la S, il est intégré à un ensemble assez conventionnel.
Pour l’instant, Tesla est sans surprise avare en informations techniques. L’emblématique PDG de la firme, Elon Musk, a indiqué que le modèle de base aurait une autonomie supérieure à 300 km et passerait de 0 à 100 km/h en environ 6 secondes. Un chiffre très bien placé chez les familiales. Il ne fait aucun doute que les versions les plus puissantes chercheront les chronos d’une M3.
Fin décembre, Porsche confirmait, non sans fierté, l’arrivée dans sa gamme d’ici la fin de la décennie d’une berline 100 % électrique. Ce véhicule s’inspirera du concept Mission E, découvert au Salon de Francfort.
Lors du show allemand, le cousin Audi dévoilait de son côté l’étude de style e-tron quattro. Fait rare, la marque germanique n’a pas joué de la langue de bois, fixant une date de commercialisation pour 2018.
L’électrique séduit le haut de gamme
Et la liste des constructeurs de luxe qui révèlent plus ou moins officiellement leur intérêt pour l’électrique ne cesse de s’allonger. Aston Martin et Bentley y pensent sérieusement, Jaguar développe actuellement un crossover branché… Alors que l’on pensait la voiture électrique au point mort, c’est par le haut de gamme qu’elle fait son grand retour médiatique.
Les constructeurs de véhicules luxueux y ont plusieurs intérêts. Tout d’abord, c’est bon pour l’image. Le fait de les voir largement communiquer sur des véhicules en cours de développement le prouve. Ensuite, ils ont besoin d’un modèle zéro émission pour faire baisser la moyenne des rejets de CO2 de leur gamme. Et cela ne nuit pas à leur image sportive, car les performances des engins électrifiés sont comparables à celles des équivalents thermiques, voire les surpassent.
Tesla, roi légitime
Enfin, plus simplement, il n’y a pas de fumée sans feu : il y a un marché, une demande. Et c’est un tout petit constructeur qui le prouve, et en est quasiment à l’origine. Au même titre que dans l’esprit du grand public Toyota = hybride, Tesla est le symbole du premium électrique.
Né il y a 13 ans, Tesla s’est d’abord fait connaître avec le Roadster, vite devenu populaire grâce à des conducteurs célèbres, tel Leonardo Di Caprio. Commercialisé en 2008, sa production s’est arrêtée quatre ans plus tard pour laisser la place à l’actuel porte-drapeau de Tesla, la routière Model S. Celle-ci a été rejoint il y a quelques semaines par son dérivé SUV, le Model X.
Et la firme californienne enchaîne, puisqu’elle présentera jeudi une nouvelle berline, plus petite, la Model 3. Celle-ci sera logiquement plus abordable, et Tesla compte même casser les prix à l’échelle de l’électrique. Son tarif de l’autre côté de l’Atlantique devrait être sous la barre des 40.000 $.
Finances fragiles
En 2015, avec la Model S et les premières livraisons du Model X aux USA, Tesla a réussi à vendre un peu plus de 50.000 autos. C’est mieux que Maserati, qui propose pourtant deux berlines sur les marchés clés, et c’est un quart des ventes de Porsche.
Quand on sait que l’Allemand réalise deux tiers de ses ventes avec ses 4×4 Macan et Cayenne, on prend alors conscience de l’impact que peut avoir Tesla. D’autant que le prix moyen d’un véhicule de la firme américaine n’a rien à envier à celui d’une Porsche. Seule différence, ô combien importante : le germanique est hyper-rentable tandis que Tesla perd encore beaucoup d’argent sur chaque véhicule vendu. Nombre de ses détracteurs estiment d’ailleurs que Tesla est surcoté et pourrait disparaître aussi vite qu’il est apparu.
Mais l’emblématique patron de Tesla, Elon Musk, a annoncé que les premiers bénéfices seraient engrangés dès cette année. L’élargissement de la gamme devrait faire baisser les coûts de production. Et le constructeur a encore au moins deux années de tranquillité avant l’arrivée des premiers concurrents les plus dangereux.
Des Allemands outsiders !
Face à la concurrence, Tesla n’aura pas à rougir car il aura trois arguments clés : l’expérience, la légitimité et une image en béton. Tesla est un peu l’Apple de l’automobile, avec un fan club et des clients prêts à y mettre le prix pour rouler différent. Il va d’ailleurs lancer les réservations pour la Model 3 alors que les livraisons ne commenceront pas avant fin 2017. Et tout indique que cela va fonctionner !
Lorsqu’Audi et Porsche débarqueront sur le marché, Tesla aura un gros vivier de clients, qui pourrait même exploser dans les mois à venir grâce à la clientèle professionnelle. La Model S devient la coqueluche des chefs d’entreprise, des taxis et des VTC.
Tesla, c’est donc l’histoire d’un petit constructeur tout jeune qui bouscule les gros du premium et les fait réagir. Une fois n’est pas coutume, ce sont ces derniers qui seront les outsiders. Un exploit quand on regarde le nombre de labels haut de gamme qui n’arrivent pas à ralentir la croissance des Allemands, comme Infiniti ou Lexus.
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