Nous avons pris le volant de la 508 SW durant 1 400 km. Equipé de son moteur diesel de 130 ch, le break Peugeot est une véritable machine à avaler la route.
Sortie à l’automne 2018, la Peugeot 508 berline n’a pas vieilli grâce à un joli coup de crayon. Son pendant SW (break) arrivé sur le marché en juin 2019 profite lui aussi d’une ligne qui flatte l’oeil et attire les regards. Par rapport à la berline, la 508 break s’allonge de 25 mm pour atteindre 4,77 m et voit sa hauteur augmenter de 15 mm. Mais avec seulement 1,42 m de haut, elle reste un des breaks les plus bas du marché. Pour jouer à fond la carte de la séduction, la 508 SW garde les portes sans encadrement de la berline, ce qui fait son petit effet la première fois qu’on les ouvre.
Bien installé derrière le petit volant
Alors que de nombreuses voitures ont aujourd’hui tendance à tout faire pour se surélever, il est agréable de « tomber » dans les sièges de la 508 et de se retrouver assis assez bas. On se retrouve bien calé derrière le i-cockpit qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Confortablement installé, on profite du petit volant et de l’instrumentation numérique paramétrable.
L’écran central de 10 pouces est légèrement tourné vers le conducteur et profite de raccourcis physiques bien pratiques, les toggle switches. En revanche, sa réactivité laisse à désirer, d’autant plus dommage qu’il faille obligatoirement en passer par lui pour l’ensemble des fonctions de la voiture, dont le réglage de la climatisation. Un vrai moins pour l’ergonomie.
Plus globalement, la qualité de fabrication est bonne avec des matériaux agréables à l’œil et au toucher, le tout étant bien ajusté.
Une ligne qui n’entrave pas (trop) l’habitabilité
Accéder aux places arrière sera plus aisé que dans la berline. Une fois installé sur la banquette arrière, la place est suffisante, aussi bien pour les jambes que pour la tête. Toutefois, les plus de 1,80 m pourront se sentir un peu à l’étroit. Rançon du design, ce sentiment est renforcé par les faibles surfaces vitrées.
Au niveau du coffre, cette 508 SW s’en sort très bien avec sa ligne de toit aussi basse. Son volume est ainsi annoncé à 530 litres, ce qui permet de partir en vacances sans trop se poser de question. La mise en place des valises sera en plus facilitée par le seuil de chargement assez bas. S’il est suffisamment large et profond, il ne sera toutefois pas forcément idéal pour les déménagements. En effet, sa hauteur limitée vous empêchera d’embarquer votre armoire normande préférée.
1 400 km en toute sobriété
Associant le moteur BlueHDI 130 à la boîte automatique EAT8, seule transmission disponible, notre 508 SW est parfaitement équipée pour tailler la route. Et ça tombe bien puisque nous avons 1 400 km à parcourir.
Bien qu’elle n’ait rien d’un dragster, cette 508 diesel, la dernière de la gamme après la suppression des 2.0 BlueHDI 160 et 180 ch, reste tout à fait recommandable. Plus que la puissance, c’est surtout le couple de 300 Nm disponibles dès 1 750 tr/min qui se trouve être largement suffisant pour emmener sereinement le break. Pour ne rien gâcher, il se montre suffisamment discret au quotidien en contenant correctement les grondements typiques du diesel.
Ce bloc se trouve parfaitement secondé par la boîte automatique à 8 rapports. Bien gérée et assez réactive, elle trouve facilement le bon rapport tout en les égrenant sans brusquer les passagers. Cependant, elle peut occasionner quelques à-coups à faible allure tandis qu’en mode sport, sa gestion devient un peu caricaturale. Elle en vient à faire un peu trop entendre le moteur inutilement. Rien de dramatique toutefois. Au final, elle se marie parfaitement à ce BlueHDI 130 et sait en tirer le meilleur tant que l’on adopte une conduite coulée (mais pas forcément apathique).
Le plus gros avantage du moteur diesel de cette Peugeot 508 SW est son appétit très mesuré. Sur l’ensemble de notre parcours, la consommation moyenne s’est établie à seulement 5,4 L / 100 km. Si la majeure partie de l’essai s’est déroulée sur l’autoroute, mais sur le réseau secondaire, celle-ci n’a pas dépassé les 6,0 L / 100 km.
Un châssis aux petits oignons
Mis à part quelques bruits d’air pouvant se faire entendre au niveau des rétroviseurs , les bruits parasites sont quasi aux abonnés absents. Cela permet de profiter de la très bonne sono du français Focal livrée de série sur notre finition haute GT Pack.
Côté châssis, on retrouve le talent des ingénieurs du lion avec un excellent compromis confort / tenue de route. Jamais ennuyante, la 508 SW se révèle plus qu’agréable à emmener lorsque la route se met à tourner. La direction précise permettra de placer le joli break où vous le souhaitez et de ressentir correctement les limites d’adhérence. Ces dernières interviennent assez tard et surtout, de façon progressive.
Dommage que ce travail soit gâché par notre monte pneumatique trop imposante. Si les grandes jantes 19 pouces participent de façon indéniable au look de la 508 sur la route, elles dégradent fortement le confort ! En effet, les pneus à flanc étroit isolent peu de la route et font que l’on ressent fortement la moindre aspérité ou saignée de la route. Lourdes, elles ont aussi tendance à rebondir. Enfin, leur grande largeur est la cause de bruits de roulement importants. Afin de préserver votre confort, n’hésitez pas à prendre une, voire deux tailles en dessous. Si votre 508 sera alors moins spectaculaire, votre dos vous remerciera ! Autre concession au style, le pare-brise incliné au montant épais qui impose un angle mort important.
Un équipement complet mais quelques manques
Equipée du BlueHDI 130, la Peugeot 508 SW débute à partir de 39 750 €, soit 1 300 € de plus que la version berline. Pour ce prix, elle est accessible en finition Active Pack comprenant déjà l’essentiel comme l’accès et le démarrage sans clé, la clim auto bi-zone, les jantes alliage 16 pouces ou encore l’écran tactile 8 pouces (10 pouces en haut de gamme) et le bluetooth. Bon point, la caméra de recul est livrée de série. Malheureusement, elle est vraiment de qualité médiocre. Si l’essentiel est là, on aurait apprécié que les projecteurs LED soient aussi compris dans la dotation d’origine et non pas à partir du deuxième niveau Allure Pack (affiché 42 950 € avec le bloc diesel).
Bilan positif
Au terme de notre essai, nous pouvons affirmer haut et fort que le diesel n’est pas mort. En cas de gros kilométrage annuel, ce choix reste totalement pertinent grâce à une consommation maitrisée. De plus, sous le capot de cette 508 SW et associé à la boîte EAT8, le BlueHDI 130 se montre bien élevé en contenant bien ses vibrations et son volume sonore. La déclinaison break de la 508 voit son volume de coffre augmenté de 43 litres. Elle se montre aussi un peu plus pratique au quotidien avec une accessibilité arrière, légèrement, plus aisée. Seul impératif, éviter les plus grandes tailles de jantes pour préserver votre confort.
Peugeot explore les limites de la technologie hybride rechargeable avec sa 508 Peugeot Sport Engineered, seul modèle à connotation sportive dans sa gamme à l’heure actuelle. Nous avons pu la prendre en mains au Mans, haut lieu du sport automobile où Peugeot y a brillé quelques fois.
On l’a longuement attendue cette 508 « sportive ». Des rumeurs, des teasers et un concept plus tard, la voilà désormais prête dans sa version de série. Le chaland n’y verrait peut-être là qu’un hasard du calendrier, mais que Peugeot choisisse le début de l’année 2021 pour la dévoiler au public est en fait un habile stratagème marketing. Il y a quelques mois, Peugeot annonçait son retour en championnat d’endurance (et donc au Mans) avec une hypercar hybride, qui s’alignera sur la grille de départ en 2022. Quoi de mieux que de présenter dans la foulée une berline hybride à vocation sportive, achetable par n’importe qui cette fois-ci ? C’est donc sur la mythique piste sarthoise que nous avons débarqué le temps d’une journée, histoire d’approcher la Lionne de près.
Ce qui fait plaisir d’emblée, c’est de constater à quel point ce modèle de série est proche du concept présenté il y a maintenant deux ans. On retrouve les mêmes pare-chocs très travaillés avec des ailettes (aussi présentes sur les bas de caisse), les mêmes jantes et les mêmes accents vert fluo, une couleur que Peugeot appelle Kryptonite. Pour la sobriété on repassera, mais il n’y a pas de faute de goût possible dans les assortiments de teintes : seul du gris, du blanc et du noir sont disponibles pour la carrosserie.
Reste que le look global est très réussi, en témoigne les nombreux regards admiratifs croisés lors de l’essai, même si l’on peut regretter que l’intérieur ne suive pas la même tendance. Ce dernier reste en effet identique à celui d’une 508 hybride classique, si l’on excepte les quelques badges PSE et une sellerie multi-matière très travaillée.
Confort étonnant
Bonne nouvelle pour la position de conduite en revanche, toujours très bonne avec et avec des amplitudes de réglages assez importantes, pour peu que vous ne soyez pas allergique au fameux i-Cockpit et son petit volant rectangulaire qui peut venir cacher les compteurs suivant votre taille. De quoi apprécier, dès les premier tours de roue, une direction directe, rapide et précise, qui donne l’impression de faire corps avec la voiture.
Malgré l’air belliqueux de la 508, c’est le confort de roulement qui étonne en premier lieu. La suspension pilotée s’y entend à merveille pour préserver les vertèbres, ce qui n’est pas la préoccupation première des jantes de 20 pouces qui induisent pas mal de percussions dans l’habitacle, heureusement correctement filtré et insonorisé. Sur route, on retrouve avec bonheur la précision qui caractérise la française, qui se montre équilibrée et plutôt incisive sur les changements de cap. Et s’il faudra rouler de façon bien déraisonnable pour en chercher les limites sur route, on les atteints en revanche vite sur circuit.
Lourd tribut
Qui dit motorisation hybride dit batteries. Et qui dit batteries dit poids immanquablement élevé. 1 850 kg à vide pour la berline, pour être exact. Une tare qui se ressent immédiatement sur le mouillé, ce que nous avons pu vérifier vu les trombes d’eau tombées lors de l’essai. Saine dans ses réactions, la PSE n’est pas joueuse quand on ne la provoque pas. Un dosage des gaz un peu optimiste en sortie de virage et les freinages tardifs se solderont immanquablement par un sous-virage marqué, la Peugeot ne pouvant lutter contre sa masse qui la tire vers l’extérieur. Mais si on veut la rendre mobile, un levé de pied en appui saura faire valser l’arrière de manière plutôt progressive, le poids aidant. Là où la Française se montre impériale en revanche, c’est au niveau de la motricité, impressionnante en toute circonstance.
C’est que la 508 PSE dispose de quatre roues motrices, grâce à un moteur électrique sur le train arrière. Un deuxième bloc électrique est logé à l’avant, accolé au thermique. La puissance combinée des trois moteurs atteint 360 ch, un chiffre difficilement perceptible sur les départs arrêtés. C’est comme si au décollage, la 508 limitait sa puissance, qui passerait pourtant facilement au sol avec la transmission intégrale. Une fois lancée, les reprises sont en revanche expéditives… Tant qu’il reste de la batterie.
Du fun à durée limitée
Car oui, comme toute hybride rechargeable, la 508 PSE est extrêmement dépendante de son niveau de charge pour délivrer tout son potentiel. Si quelques rapides tours du circuit Bugatti n’auront pas consommé plus d’une quinzaine de kilomètres d’autonomie électrique, il ne faudra pas s’attendre à faire une centaine de kilomètres sur route en profitant de toute la puissance disponible. Quand la batterie arrive à son seuil de charge minimum, il faut alors se contenter de rouler avec le seul bloc thermique, le bien connu 4-cylindres 1.6 Puretech ici en version 200 ch. Suffisant mais trop sage, il a fort à faire pour bouger les presque 2 tonnes de la 508 chargée de son conducteur et ses bagages, tandis que sa cylindrée modeste ne fait pas de miracles. Surtout, ce bloc essence est totalement dénué d’âme, ce que l’on doit autant aux montées en régime ultra linéaires et poussives en haut du compte tour qu’à la sonorité banale. Peugeot Sport aurait au moins pu travailler un peu le son à l’échappement histoire de faire illusion, au lieu de se contenter d’un pauvre bruit synthétique dans l’habitacle, avec un timbre faussement rauque.
Certes, on peut compter sur la récupération d’énergie au freinage pour regagner un peu de boost électrique à la prochaine accélération. Mais l’effet ne dure que quelques secondes et à moins de forcer le bloc thermique à servir de générateur pour recharger la batterie de 11,5 kWh, ce qui impactera grandement la consommation, il faudra se contenter du thermique. Lequel est accolé, comme d’habitude, à la boîte automatique EAT8 qui n’est ni un modèle de douceur, ni la boîte la plus rapide/réactive du marché, loin s’en faut. De quoi filtrer encore un peu plus les sensations mécaniques.
Dynamisme 2.0
Notre prise en main était définitivement trop courte pour dresser un bilan complet de la 508 PSE, qui mérite bien un essai détaillé pour la découvrir en profondeur. Mais nous avons assez roulé avec pour comprendre que le blason Peugeot Sport Engineered qu’elle étrenne ne tient pas la comparaison face au logo GTi, du moins sur le plan des sensations. Prendre la 508 PSE pour une authentique sportive risque de faire quelques déçus, aussi mieux vaut se dire dès maintenant que son positionnement est plus celui d’un modèle dynamique et performant. Et qui permet au passage à Peugeot, c’est dans l’air du temps, de proposer un peu de puissance sans grever ses émissions globales de CO2. De quoi aller chatouiller les Volvo S60/V60 Polestar Engineered qui suivent peu ou prou la même recette, alors que le trio allemand ne propose pas encore, à l’heure actuelle, le même niveau de performance hybride rechargeable sur le segment D. A 67 100 € au bas mot (68 400 € pour le break SW, aux prestations identiques), Peugeot n’espère pas faire plus de 5 à 6 % du mix de toutes les 508 vendues en France avec la PSE. Elle devrait donc rester assez confidentielle et il n’est pas sûr que beaucoup de particuliers sautent le pas devant la somme à débourser, alors que les professionnels seront pour leur part ravis d’apprendre que la lionne électrifiée est exonéré de TVS à vie.
Merci à Victor Desmet de Blog Moteur pour son aide sur les images dynamiques.
Suite logique dans la stratégie d’électrification de sa gamme, Peugeot décline désormais son SUV phare, le 3008, ainsi que la berline 508, en version hybride rechargeable. De quoi les transformer ou bien s’agit-il uniquement d’un coup marketing ?
Il suffit de regarder les récentes campagnes publicitaires des marques pour s’en convaincre : tous les constructeurs ou presque sont désormais obligés d’électrifier leurs gammes pour éviter de très lourdes amendes dues à des émissions de CO2 trop élevées. Peugeot n’y échappe pas et tous les nouveaux modèles auront droit à au moins une déclinaison emportant avec elle des batteries et un moteur électrique. Les récentes 208 et 2008 se passent même complètement de moteur thermique dans leurs versions respectives e208 et e2008, avec des résultats à la hauteur puisque la citadine électrique compte aujourd’hui pour 27 % des ventes sur l’ensemble des motorisations disponibles pour la 208. Mais pas question d’utiliser la même technologie pour tous les modèles : Peugeot a bien compris que l’électrique fait peur et que l’angoisse de la batterie vide ne s’estompera pas avant plusieurs années. C’est donc l’hybride rechargeable qui est privilégiée pour les plus gros modèles de la marque, une technologie censée réunir le meilleur du thermique et de l’électrique, et qui est aujourd’hui étrennée sur les 508 et 3008.
Si ce n’était pas marqué dessus, il faudrait vraiment y regarder à deux fois avant de se rendre compte que nos deux lionnes du jour ne sont pas tout à fait conventionnelles. Extérieurement, il n’y a que la deuxième trappe à essence, qui cache en réalité la prise de recharge, qui permet de les distinguer de leurs homologues purement thermiques. Tout le reste est identique ! De quoi se rappeler que le design des Peugeot modernes est franchement réussi et que même plusieurs années après leurs présentations respectives, les 508 et 3008 font toujours leur petit effet. La berline, moins présente dans nos rues, garde pour elle un sentiment de nouveauté qui n’est fatalement plus présent sur le 3008 que l’on croise absolument partout.
Le constat se poursuit à l’intérieur où rien ne bouge, à l’exception d’une sellerie en suédine claire et d’un bouton dédiée pour accéder au menu permettant de paramétrer les différents modes hybrides via l’écran central. Nous vous laissons cliquer ici pour l’essai du 3008 ou là pour celui de la 508 si vous souhaitez un tour plus complet du propriétaire. Retenez simplement que le SUV se veut rassurant avec sa position de conduite haute et son intérieur assez spacieux pour une petite famille, quand la berline est plutôt partisane de l’effet cocon avec des sièges avants séparés par une imposante console centrale et un arrière à la garde au toit limitée à cause de la ligne fuyante. Les deux profitent d’un bon niveau de finition et de matériaux globalement flatteurs.
Attention aux faux-semblants
C’est bien entendu au volant que l’on prend toute la mesure des modifications apportés par l’hybridation et le résultat s’est montré sans surprises. Rouler sans jamais déclencher le moteur thermique en ville est un bonheur : l’absence de passage de rapports apporte une sérénité bienvenue dans la conduite, le fait de ne ressentir aucune vibration joue en faveur du confort et n’entendre aucun bruit de moteur permet de profiter pleinement d’une conversation ou de la musique. Sur le 3008 comme sur la 508, le passage entre électrique et thermique se fait de manière très douce et non invasive, ce qui est appréciable au quotidien.
Sur route, les changements sont toutefois plus marqués. En effet, technologiquement parlant, les deux Peugeot sont un peu différentes. La 508 embarque un moteur électrique en plus du thermique et reste donc une simple traction, avec 225 ch de puissance cumulée. De son côté, le 3008 embarque pour sa part deux moteurs électriques en plus du thermique, l’un d’eux se chargeant de mouvoir les roues arrière. Cet ajout le transforme en quatre roues motrices, tandis que la puissance cumulée atteint 300 ch. Disons-le d’emblée, le 3008 accélère fort, plus fort que ce que l’on attendrait d’un SUV compact sans velléité sportive. C’est bien de ça qu’il faut se rappeler, tant il est facile de se laisser griser par les chiffres. 300 ch peut-être, mais ni les freins ni le châssis ne sont pensés pour exploiter dynamiquement cette puissance, car le poids vient jouer les trouble fêtes. Avec le système hybride ce ne sont pas moins de 345 kg supplémentaires qu’il faut gérer, et cela se ressent immédiatement en virage.
Avec son centre de gravité haut perché, le 3008 HYbrid4 peut vite se laisser embarquer et élargir la trajectoire plus que de raison quand on lui secoue les puces, ce qui peut déclencher quelques frayeurs si l’on n’y est pas préparé. Plus basse, la 508 HYbrid s’en tire mieux et conserve ce bel équilibre qui nous avait déjà plus lors de notre essai, mais les 280 kg d’embonpoint induits par l’hybridation ont imposés aux ingénieurs des suspensions plus souples, la rendant ainsi moins efficace qu’une 508 GT Puretech 225. En clair, les Sochaliennes électrifiées s’apprécient en conduite coulée et sont convaincantes sur tous types de route, même dans le sinueux, tant que l’on ne les brusque pas. C’est à la future 508 Peugeot Sport Engineered, qui devrait proposer environ 360 ch, quatre roues motrices et un châssis aux petits oignons comme les ingénieurs de Peugeot Sport savent si bien les faire, qu’incombera la lourde de tâche de marier électrification et sportivité.
Consos décentes… Batterie pleine
S’il ne nous a pas été possible de relever de vrais consommations approfondies en quelques heures de roulage, l’ordinateur de bord affichait, dans un cas comme dans l’autre, un peu plus de 6 l/100 km sur le réseau secondaire, tant que la batterie n’avait pas atteint son seuil de charge minimum. Dans ce cas, il faut bien ajouter entre 1,5 et 3 l/100 km à la conso moyenne à cause du poids supplémentaire à tracter. Comme sur les e208 et e2008, Peugeot offre un mode B sur la boîte de vitesse, qui permet un freinage régénératif (il utilise l’énergie récupérée pour recharger la batterie) quand on lève le pied de l’accélérateur. Il n’est toutefois pas très puissant et ne permet pas de se passer des freins classiques pour les petites décélérations, comme c’est le cas sur un Kia e-Niro par exemple.
Au final, Peugeot propose ici deux bonnes autos non pas parce qu’elles sont hybrides, mais parce qu’elles sont tout simplement bien nées et que l’ajout de la technologie hybride n’a pas trop perturbée leurs qualités intrinsèques. Si vous hésitez entre une 508 HYbrid ou un 3008 HYbrid4 et leurs homologues thermiques, vous devez impérativement savoir que l’électrification impose de payer un supplément important pour profiter d’une technologie encore très jeune, qui inflige autant de limitations qu’elle n’offre d’agrément. Comme nous avons pu le voir de manière extensive avec le Volvo V60 T8 que nous avons passé au crible (essai complet ici), rouler en hybride rechargeable requiert de recharger la batterie quotidiennement pour ne pas surconsommer et de faire des trajets qui ne dépassent pas une centaine de kilomètres, mêlant un peu de ville et de réseau secondaire. Les gros rouleurs sont toujours beaucoup plus avisés de se tourner vers du diesel, surtout sur des parcours autoroutiers. Ceux qui veulent plus de plaisir au volant et un poids contenu seront des clients pour de l’essence. Il n’existe pas, aujourd’hui, un seul type de motorisation apte à remplacer totalement les autres et il serait bien illusoire de croire que l’on peut réussir la quadrature du cercle en ne gardant que le meilleur du thermique (autonomie et caractère moteur) et de l’électrique (silence, performances en ligne droite et écologie). Ni toute noire, ni toute blanche, il y a en revanche une solution pour chaque usage. A vous, donc, de choisir ce qui vous convient le mieux !
Merci à l’ami Kwamé (chaîne Youtube Planète GT) ainsi qu’à Victor (Blog-Moteur) pour leur aide à la réalisation des images dynamiques.
Après une berline franchement réussie, il me tardait de prendre le volant du break 508. Peugeot n’a pris aucun risque en appliquant la même recette à base de dynamisme, élégance et raffinement. Aucun doute possible sur son pedigree !
C’est beau, un break. En substance, c’est à peu près ce que tous mes camarades de jeu ont dit quand ils ont découvert la 508 SW au Mondial de Paris en octobre dernier. Et franchement : j’adhère complètement à leur propos. Peugeot a su garder les traits caractéristiques de la berline tout en lui greffant un sac à dos qui, loin d’être disgracieux, renforce encore un peu plus la présence de la 508 sur la route. Quelle allure ! La ligne n’est pas alourdie et notre version d’essai gris amazonite très sensible à la lumière ambiante (la voiture apparaît tantôt très grise, tantôt complètement verte) permet de prendre toute la mesure des changements visuels effectués.
La version SW grandit de 17 mm et son porte-à-faux arrière s’allonge de 40 mm. En conséquence, les passagers arrière profitent d’une garde au toit plus importante, tandis que le coffre affiche une capacité de chargement minimale de 530 L (487 L sur la berline). C’est plus qu’une Renault Talisman Estate et ses 492 L et même mieux que les 524 L d’une Volvo V60. Notez que l’édition limitée First Edition propose un inédit plancher de coffre en bois absolument magnifique, mais qui fera beaucoup grimper l’addition. En dehors des changements effectués à l’arrière, rien ne bouge dans l’habitacle. J’aurais pu reprendre les photos de l’essai 508 berline que vous n’y auriez vu que du feu ! On retrouve donc la planche de bord très haute qui donne un effet cocon aux passagers avant, les matériaux qualitatifs et le i-Cockpit avec ses compteurs digitaux et son petit volant. Difficile de formuler de grosses critiques tant il est agréable de voyager à bord de la 508 SW, mais il est tout de même bon de relever que l’écran de la planche de bord est très clairement orienté vers le conducteur, ce qui facilite sa manipulation en roulant et s’avère très vite frustrant pour le passager.
Copie conforme
80 kilos séparent ma monture du jour de la 508 GT essayée cet été. C’est imperceptible en conduite normale, notamment parce que malgré l’embonpoint et l’allongement, l’empattement reste le même. La SW se montre donc aussi agréable à emmener que la berline et son châssis fait preuve d’un bel équilibre tout en gardant ce savant mélange entre confort et dynamisme. Il n’y a que dans le très sinueux qu’elle avoue ses limites et me rappelle que son truc à elle, c’est avant tout de pouvoir tracer la route avec sérénité quelles que soient les conditions. Une utilisation qui convient d’ailleurs parfaitement au moteur essence PureTech de 225 ch disponible en finition GT. Le 4-cylindres 1.6 turbo est volontaire, doux et très souple, à défaut de disposer d’un caractère de feu. Même combat pour la boîte EAT8 qui préfère de loin cruiser et égrainer ses rapports en toute discrétion plutôt que vous lui forciez la main via les palettes fixes derrière le volant.
Côté consommation, on s’approche très -trop- facilement des 11 L/100 km en roulant assez fort, mais il est tout à fait possible de descendre sous les 8 L/100 km en ayant le pied léger. Comme sur la berline, des aides à la conduite telles que la conduite semi-autonome avec maintient de position dans la voie, la vision nocturne, le détecteur d’angle mort et la caméra de recul sont disponibles.
En conclusion
La Peugeot 508 SW est totalement sans surprises. Bonne en tout, elle en offre assez pour se démarquer face à ses concurrentes généralistes sans pour autant se placer totalement dans la catégorie premium qui garde pour elle des motorisations plus puissantes et une qualité de finition encore au-dessus. Un positionnement singeant un peu le « cul entre deux chaises » qui, loin de nuire à Peugeot, lui permet au contraire d’aller chercher quelques clients qui préfèrent une française belle et bien équipée plutôt qu’une allemande ou une suédoise au même prix mais avec moins d’options. Les tarifs reflètent d’ailleurs cette volonté d’offrir un intermédiaire entre généraliste et premium, avec une gamme comprise entre 33 600 et 52 950 €.
Prix de la nouvelle Peugeot 508 SW
Finitions et équipements de la nouvelle Peugeot 508 SW
Arrivée à mi-carrière après trois années de service, la routière 508 s’est offerte un restylage qui a été dévoilé au mois de juin dernier à Londres, en Angleterre. Peugeot a pris les choses au sérieux, puisque le regard de sa berline et de son break ont été revus en profondeur, tout comme la poupe (uniquement la berline). Petit tour des nouveautés et deux vidéos pour découvrir la Sochalienne en action.
Un restylage complet pour la berline
La calandre, les optiques entièrement à LED et les boucliers sont inédits pour cette 508 restylée qui gagne par conséquent un visage plus moderne et retrouve le lion au centre de la gille chromée cachant le radiateur. Les feux de jour sont déportés plus bas et forment comme deux crosses.
Le profil reste inchangé, mais l’arrière de la berline perd sa barrette chromée sur la malle pour un aspect plus épuré et ses feux sont aussi modifiés. Ils présentent toujours ces griffes rappelant le lion.
Le plein de nouveautés et des prix en hausse
Côté moteurs, on note l’arrivée du 1,6 THP de 165 ch en essence et du 2,0 l BlueHDi de 150 ch en diesel. Le haut du panier demeure représenté par le 2,2 l HDi fort de 200 ch et la version hybride (diesel-électricité) de même puissance.
Par ailleurs, les tarifs de la Peugeot 508 sont en légère en hausse en raison d’équipements supplémentaires (écran tactile, caméra de recul, détecteur d’angle mort, …). L’entrée de gamme débute à 24 750 € en essence, soit un surcoût de 350 € par rapport à avant. Pour en savoir plus sur les équipements, finitions, moteurs et prix, nous vous recommandons notre article dédié à ce sujet.
La Française est commercialisée depuis le 10 septembre et elle est d’ores et déjà disponible en concessions.
Le lancement commercial de la Peugeot 508 restylée se fera le 10 septembre 2014. Le carnet de commandes est d’ores et déjà ouvert, nous vous donnons les tarifs détaillés au cas où vous envisageriez de changer de voiture pour la rentrée.
Une gamme et des versions identiques, avec cinq niveaux de finition qui ne bougent pas ; Access en entrée de gamme, Active, Allure, GT et le haut du panier : Féline. Une nouveauté tout de même : les motorisations avec l’arrivée de 2 nouveaux blocs sous le capot de la nouvelle 508 :
Le moteur 1.6 THP 165 chevaux, qui vient remplacer le bloc 1.6 THP 155 chevaux.
Le moteur 2.0 BlueHDI 150 chevaux.
Les prix s’échelonnent de 24 750€ pour l’entrée de gamme équipée du moteur 1.6 VTI de 120 chevaux en finition Access, à 40 700€ pour le modèle 2.2 HDI 200 BVA en finition GT. L’entrée de gamme augmente de 150€, Peugeot justifie cette hausse par l’arrivée de feux de jour à LED et du contrôle de pression des pneumatiques, la finition Active sera facturée quant à elle 400€ de plus en raison d’un nouveau système multimédia (écran tactile de 7 pouces, clé 3G, streaming, connexion tablettes, téléphones…), mais la hausse la plus forte se fait sur les finitions haut de gamme Féline et GT qui augmentent de 900€ (1150€ en version SW). Elles reçoivent en plus de l’ancienne version : des feux à LED, la surveillance des angles morts et une caméra de recul.
Tarifs de la nouvelle Peugeot 508 restylée
Type de moteur
Moteur
Finition
Prix
essence
1.6 VTI 120 ch
Access
24 750 €
1.6 THP 165 ch
Active
29 250 €
Allure
31 900 €
1.6 THP EAT6 165 ch
Allure
33 400 €
Féline
37 100 €
diesel
1.6 e-HDi 115 ch
Access
27 000 €
Active
29 250 €
1.6 e-HDi ETG 115 ch
Access
27 700 €
Active
29 950 €
Allure
32 600 €
Féline
36 300 €
2.0 l HDi 140 ch
Active
30 550 €
Allure
33 200 €
2.0 l BlueHDi 150 ch
Active
31 750 €
Allure
34 400 €
Féline
38 100 €
2.0 HDi BVA 160 ch
Allure
35 200 €
Féline
38 900 €
2.0 BlueHDi EAT6 180 ch
Allure
36 700 €
Féline
40 400 €
2.2 HDi BVA 200 ch
GT
40 700 €
Equipements de la nouvelle Peugeot 508 en fonction des versions
Access : 6 airbags, ESP, climatisation manuelle, banquette arrière rabattable, feux de jour à LED, aide au démarrage en côte, accoudoir central avant, contrôle de la pression des pneus, 4 vitres électriques, autoradio CD, port USB, régulateur de vitesse, rétroviseurs électriques et dégivrants, verrouillage centralisé. La version SW est équipée en sus de barres de toit, cache-bagages et essuie-glace arrière.
Active : La version Active est équipée de tous les éléments de l’Access plus : les radars de recul, une climatisation automatique bizone, des jantes en alliage de 16 pouces, des rétroviseurs rabattables électriquement, d’un système multimédia avec écran tactile 7 pouces, d’un lecteur CD/radio 8 HP et le siège conducteur avec réglages électriques.
Allure : La version Allure est équipée de tous les éléments de la version Active plus : l’ouverture et le démarrage sans clé, un affichage tête haute, un frein de stationnement électrique, des jantes en alliage de 17 pouces, une sellerie mi- cuir, le système de navigation GPS, le système d’assistance/sécurité Peugeot Connect SOS, antibrouillards à LED, sur-tapis avant et arrière et un volant gainé de cuir. La version SW reçoit en plus un toit panoramique et des vitres et lunette arrière sur-teintées.
GT : La version GT reçoit tous les éléments de la version Allure plus une caméra de recul, des jantes en alliage de 18 pouces, des sièges sport chauffants, des projecteurs full-LED, une double sortie d’échappement, une calandre spéciale noir laqué et le système de surveillance des angles morts.
Féline : La version Féline reçoit tous les éléments de la version GT plus une climatisation automatique quatre zones, des sièges en cuir et des stores pare-soleil latéraux. La version SW est dotée d’une ouverture de coffre électrique.
3 ans après le lancement de la 508 (voir notre essai), remplaçante à la fois de la familiale 407 et de la routière 607, Peugeot réalise un lifting de sa berline avec l’arrivée de l’été.
Dure tâche que de remplacer la robuste 407 et la confortable 607. C’est pourtant avec brio que la 508 s’est assise entre les deux chaises de ses devancières, pour occuper les 2 segments de marché, et affirmer par la même un positionnement plus haut de gamme chez la firme de Sochaux, positionnement confirmé et perduré avec la sortie de la toute nouvelle 308 (voir notre essai).
La nouvelle 508 vient d’être dévoilée ce matin à Londres (pourquoi pas Paris ?…). On pourra également la découvrir sur les prochains salons de Moscou du 27 août au 7 septembre 2014, et sur le Chengdu Motor Show (en Chine) du 29 août au 7 septembre 2014. Quant à son pays d’origine, c’est seulement au Mondial de Paris que la belle sera présentée, à partir du 4 octobre 2014.
Premier gros changement : l’éclairage. Tous les feux sont désormais à LED sur la 508. Le lion fait son retour sur la calandre, le bouclier arrière a été redessiné, ainsi que les feux, et une nouvelle face avant fait son apparition, une calandre plus droite, des touches de chrome, des lignes verticales de feux à LED, et des feux différents en fonction des versions berline/SW ou RHX à transmission intégrale.
370 000 exemplaires de la version actuelle se sont écoulés en un peu plus de 3 ans, un segment D difficile et particulier que Peugeot ne veut pas lâcher, malgré le développement des ventes sur le segment des Suv. Fabriquée dans l’usine de Rennes-La-Janais, comme la précédente, la nouvelle 508 sera également produite en chine, dans l’usine locale de Wuhan. La chine, qui représente une zone très importante pour Peugeot puisque 36% des ventes mondiales de la 508 sont réalisées dans ce pays.
A l’intérieur du véhicule, un écran de 7 pouces fait son apparition, mais on ne note pas de gros changements, mis à part l’épuration du tableau de bord, à l’instar de celui de la nouvelle 308. Comme l’indique la publicité, on gomme les comodos, pour laisser place à la sobriété. Comme la plupart des fabricants maintenant, la connectique a été privilégiée, avec un écran qui devient tactile, un système multimédia Peugeot Connect, incluant comme pour le nouveau C4 Picasso le logiciel Coyote, et toutes les informations liées à l’état du trafic, la météo, les parkings etc. …
Au niveau de l’équipement, et comme sur le C4 Picasso, la caméra de recul fait son apparition de série, ainsi que la surveillance des angles morts dans les rétroviseurs. La motorisation évolue également avec l’apparition de nouveaux blocs Diesel 150 et 180 cv (boîte manuelle 6 rapports ou automatique 6 rapports) et un bloc essence 1.6 THP de 165 chevaux, ne rejetant que 129 gr de CO2/km (111 gr/km pour le 2.0l de 180 cv).
Le lancement de la nouvelle 508 se fera le 10 septembre 2014 en Europe, et le 2 janvier 2015 en Chine. Nous vous reparlerons des prix ultérieurement.
Sur le marché depuis trois ans, comme nous vous en parlions début avril la Peugeot 508 restylée pointe le bout de son nez avec ici la toute première photo volée !
La 508 restylée surprise dans une usine chinoise
Sur ce cliché espion, on peut remarquer l’évolution importante que subit la 508 2014. Calandre, logo, optiques et boucliers sont nouveaux. Ils offrent un nouveau visage à la berline de Sochaux.
La Peugeot 508 restylée pourrait bien être le premier modèle de la firme au lion à recevoir – de nouveau – le logo au milieu de la calandre
Si ce genre photo prise qui n’est pas de grande qualité n’est pas la meilleure façon de se faire un avis sur le restylage d’une auto, ici on peut déjà émettre quelques critiques. Certes, certains verront une inspiration venant du récent concept-car Exalt, mais quelques points légèrement disgracieux déçoivent. On pense notamment à l’imposant pare-choc noir situé en-dessous de la calandre et aux phares semblant déborder des ailes de la voiture.
En parallèle, il ne faut pas oublier que ce n’est sans doute pas la finition la plus haut de gamme et donc la plus valorisante que nous avons sous les yeux. De plus, cet exemplaire surpris à l’usine DPCA en Chine ne garantit pas que nous auront le même dessin en Europe, même si cela est fort probable.
A noter que le break profitera lui aussi de cette mise à jour et que la poupe de ces deux déclinaisons devraient également être mises à jour, mais de façon moins marquée. L’évolution de la forme des feux est quasiment acquise et d’autres éléments comme le bouclier ou l’emplacement de la plaque d’immatriculation pourraient être amenés à être modifiés.
Du nouveau pour les équipements et moteurs
Ce facelift est l’occasion pour la plus grande des Peugeot actuelle de revoir son équipement et ses finitions (voir image ci-dessous). Ainsi, à bord le système multimédia à écran tactile SEMG+ fait son entrée en remplaçant le désuet WIP Nav+. La surveillance des angles morts et une caméras de recul seront proposés selon la finition.
Du côté de l’offre moteur, des nouveautés font également leur apparition. On remarque une offre diesel fournie, puisque quatre niveaux de puissance sont proposés :
A retrouver en concession en fin d’année
Une présentation officielle dans le courant du mois de juillet prochain est envisagée. La Peugeot 508 berline et SW restylées seront à découvrir au Mondial de Paris au mois d’octobre à la fin de l’année, tandis que sa mise en vente sera effectuée dans la foulée.
Commercialisée depuis le début 2011, la Peugeot 508 (voir notre essai) voit ses ventes fléchir sur l’année 2013 (de l’ordre de – 15 %) alors qu’elle est la numéro un de son segment en France (à l’étranger les ventes sont plus difficiles) devant ses rivales que sont les Citroën C5, Renault Laguna, BMW Série 3, … Bonne nouvelle, l’année 2014 sera l’occasion pour la firme au lion de présenter sa berline haut de gamme restylée. Explications.
Une face avant modernisée
Si la voiture sera remaniée pour ses déclinaisons berline, break (SW) et RXH, il ne faut pas non plus s’attendre à un grand bouleversement. Les retouches se concentreront sur la proue – inspirée par la nouvelle 308 – et pour le reste cela se manifestera plus discrètement.
Voici un aperçu de ce que pourrait être la nouvelle Peugeot 508 restylée pour 2014 On remarque les optiques avant full LED avec un décroché comme sur les 2008 et 308. En revanche, le logo sur la grille de la calandre semble peu probable (il sera sur le capot), car pas en accord avec les derniers codes stylistiques de la marque exception faite de la 308 R (crédits : Cavalino)
Une proposition pour la 508 phase 2. Ici les phares et antibrouillards sont encore très inspirés par la 308 II (crédits : RM.Design)
Certains parient sur une poupe plus sportive, avec notamment l’intégration de la plaque d’immatriculation sur la malle. La finition GT et ses quelques attributs spécifiques (double sortie d’échappement droite gauche…) pourrait aussi être améliorée.
L’intérieur profitera également d’une petite mise à niveau. La caméra de recul couplée à l’écran de navigation fera son entrée (l’écran tactile disponible sur les derniers modèles ne semble pas prévu). Et quelques autres équipements seront sans doute ajoutés. Les jantes, selleries et teintes devraient être revues.
Une nouvelle offre moteur
Les changements importants auront lieu sur la gamme diesel. L’arrivée de la norme Euro 6 oblige les constructeurs à proposer des mazouts rejetant des émissions de Nox inférieures (le CO2 et la consommation sont en baisse), PSA répond donc par le BlueHDi. Disponible dans sa version 2,0 l 150 et 180 ch (d’autres modèles du groupe profiteront d’une 1,6 l BlueHDi), ce moteur équipant la finition haut de gamme GT signera la fin du 2,2 l HDI de 204 ch.
Au final, la palette des motorisations devrait s’étalonner de 115 à 200 ch (2 essence, 3 diesel et 1 hybride rechargeable) :
Type de moteur
Moteur
Puissance
essence
1,6 l 16V VTi
120 ch
1,6 l THP
155 ch
diesel
1,6 l e-HDi
115 ch
2,0 l BlueHDi
150 ch
2,0 l BlueHDi
180 ch
hybride diesel
2,0 l HDi (163 ch) + moteur électrique (37 ch)
200 ch
Disponibilité & tarifs de la Peugeot 508 restylée
Le communiqué officiel de la Peugeot 508 restylée sera diffusé probablement au cours de l’été ou à la rentrée 2014 étant donné que celle qui fait office de vaisseau amiral pour le constructeur sera présente au Mondial de l’auto 2014.
Sa date de sortie sera connue dans la foulée (sans doute octobre 2014) et son prix devrait légèrement augmenter avec une offre débutant à près de 24 500 €.
A suivre dans les mois à venir avec d’éventuelles photos volées… La 508 II étant attendue avec la C5 III pour 2017 ou 2018.
Dans l’attente d’une digne remplaçante de la 607, c’est la récente 508 qui se doit de combler le manque en jouant à la fois le rôle qu’avait la 407 et la 607. Cela passe donc par des finitions richement équipées avec des motorisations puissantes. Pour remédier à cela, Peugeot propose une version hybride et tout-terrain de la 508 SW. Elle a pour nom « RXH ».
Peugeot 508 RXH : dotation et tarif élevés
Alors que la version la plus puissante de la 508 (le break avec un moteur diesel 2,2 litres 16V HDi) culminait à 40 100 €, la 508 sur-élevée subit une inflation de 5 500 €, soit un tarif final de 45 600 €. Elle se place donc en concurrence avec l’Audi A4 Allroad (2 litres TDi 177 ch) à 42 100 € par exemple.
Avec son petit moteur électrique épaulant le 2,0 l diesel, la Peugeot 508 RXH atteint les 107 g de CO2/km
La Peugeot 508 4×4 dispose d’un moteur hybride diesel développant au total 200 chevaux grâce au 2,0 l HDi 163 ch FAP et un bloc électrique fort de 37 ch. Son moteur électrique permet de réduire sa consommation de carburant à 4,1 l/100 km en cycle mixte selon le constructeur et ainsi d’attraper un bonus écologique de 2 000 €.
La Peugeot 508 4x4 se distingue à l'extérieur par une garde au sol rehaussée et des passages de roue plus marqués
Avec sa transmission intégrale (un moteur électrique sur chaque roue arrière), la Peugeot 508 RXH permettra quelques sorties hors du bitume
Le break au lion se distingue dans son équipement par un affichage tête haute, des vitres latérales feuilletées, des phares xénon, l’aide au stationnement AV/AR ou encore avec son propre système d’appel en cas de dépannage ou de demande des secours.
La 508 RXH sera livrée dans une seule version à boîte auto 6 vitesses
Au rayon des options, le client pourra obtenir le système Hi-Fi JBL pour 650 €, le kit main libre (400 €), le pack cuir facturé 1 800 €, la climatisation automatique 4 zones (500 €), …
Commercialisation au printemps
La prise de commande est dors-et-déjà possible mais la livraison de la 508 RXH ne se fera pas avant le printemps. Patience donc !
L’invitation m’a été envoyée au courant du mois de janvier. Le community manager de Peugeot me proposait de participer à un événement pour leur dernier modèle à peine sorti, la nouvelle Peugeot 508 ! Il me précise que les tests de la berline et de la version break se dérouleront sur deux jours en Espagne. Après quelques échanges où je fus très bien informé, j’accepte l’invitation.
Le voyage et l’accueil
Le départ était fixé à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle le 24 février dernier. La marque qui faisait venir pour la première fois des blogueurs, nous avait convié avec des journalistes d’Amérique du Sud où le modèle n’était pas encore commercialisé. Nous avons été tous très bien accueillis et le voyage s’est agréablement déroulé.
L'avion était entièrement réservé par Peugeot
La marque avait mis les petits plats dans les grands avec un service tout au long du trajet dans l’avion : apéritif, déjeuné, etc… Après 1 h 40 dans les airs, nous arrivions à Alicante, la destination prévue. Quel bonheur de respirer un air à plus de 20° alors que nous étions partis sous la grisaille parisienne quelque temps plus tôt !
Un soleil radieux nous a accompagné durant tout l'événement
Très bien organisée, la marque nous a toujours très bien reçu tout au long du séjour. Cocktails et collations étaient le moment d’agréables discussions entre passionnés et l’équipe Peugeot. Par ailleurs, nous avons dormi dans un magnifique et très confortable hôtel cinq étoiles au centre d’Alicante.
Peugeot a particulièrement soigné son accueil
Les tests
Du côté des tests, on peut dire que le constructeur avait fait part aux plus belles versions. Ainsi, les finitions GT de la 508 étaient en grand nombre sur le parking.
Un nombre impressionnant de 508 dans toutes ses versions nous attendaient pour être essayées
Le premier jour, ce fût la version GT équipée d’un 2.2 litres HDI FAP de 204 chevaux avec 420 Nm de couple (boîte automatique) et l’essence 1.6 litre THP 156 chevaux et 240 Nm de couple (boîte manuelle ou automatique) qui étaient proposées à l’essai. Les deux motorisations les plus sportives donc mais ce ne seront sans doute pas les plus vendues. La deuxième session, le lendemain, permettait de tester le 1.6 litre e-HDI (start&stop) FAP de 112 chevaux de 285 Nm de couple avec une boîte pilotée à 6 vitesses (BMP6) et le 2.0 litres HDI de 140 chevaux (boîte manuelle) ou de 163 chevaux pour une boîte auto. Les versions berlines et SW (pré-séries) étaient bien entendu disponibles.
Une Peugeot 508 dans sa teinte Bleu Iseo
La nouvelle présentation du logo Peugeot
On peut féliciter Peugeot d’avoir organisé de beaux parcours (au total près de 350 km) sur route, autoroute et en ville. Les blogueurs et journalistes avaient quasiment carte blanche pour tester les capacités des véhicules.
Le tracé du parcours de la première session (240 km)
Les beaux paysages de la région... (Peugeot 508 SW Gris Thorium)
Les conférences
Sans doute le seul bémol de l’événement qui durait déjà depuis six semaines, ce sont les conférences. En effet, celles-ci n’étaient pas remarquables et il existait quelques approximations en termes de chiffres par exemple.
Marc Bocqué, s'occupant de la presse internationale
Néanmoins, les autres blogueurs et moi, je pense que nous sommes satisfaits de ce séjour. C’est pour cela que je tiens vivement à remercier Peugeot pour cette invitation qui sera renouvelée avec plaisir !
Après avoir testé quasiment toutes les motorisations et finitions de la Peugeot 508, j’ai pu avoir un avis global sur la voiture. Et nous allons voir que la 508 est bien prête à monter sur la première marche du podium de son segment et peut-être même qu’elle va commencer à inquiéter les productions allemandes !…
A l’extérieur
Les designers de Peugeot ont changé de cap avec la 508 ! Et c’est réussi !
Sobre. C’est l’un des premiers adjectifs qui nous viens à l’esprit lorsqu’on voit la 508, et cette impression se renforce d’autant plus lorsqu’on la compare à la 407 ! Inspirée par les canons germaniques, le nouveau style de Peugeot lui va bien. L’avant est élégant et l’arrière plus sage, se distingue nettement des lignes concurrentes. J’ai particulièrement apprécié le style de la berline avec ses feux arrière rappelant les griffes du lion.
On trouve toujours quelques détails qui font tâche comme ce tissu collé sur les attaches des ceintures. Pas sûr que cela tienne dans le temps…
A l’intérieur
La planche de bord est particulièrement valorisante, Peugeot veut faire immédiatement bonne impression lorsque le client pénètre à l’intérieur de la 508
Rentrer à bord de la 508 c’est faire un bond avant. En effet, la berline impressionne par le soin apporté à l’habitacle du véhicule. On sent d’emblée que le constructeur sochalien a fait de mieux ce qu’il savait faire. Sans surprise, on retrouve l’esprit des voitures allemandes à l’intérieur de l’auto, mais on ne reprochera rien à la marque qui assume totalement ses ambitions.
Il y a néanmoins, deux bémols à remarquer. Tout d’abord le GPS. Bien que les essais se soient déroulés en Espagne et que le nombre affolant de travaux ne facilite pas le travail du système de navigation, celui-ci s’est montré trop imprécis. Notamment, en ce qui concerne les distances.
Le GPS de la Peugeot 508 n’aura pas brillé par sa précision ni par sa rapidité pendant les essais
Par ailleurs, le deuxième jour en ouvrant le coffre d’une 508 berline, je me suis aperçu que le système d’évacuation de l’eau n’était pas au point comme en témoigne cette photo.
L’eau termine dans le coffre et sur la sacoche de mon ordinateur, à revoir !
Confort
La plupart du temps équipé de jantes 18 ou 19 pouces, la Peugeot 508 se tire bien d’affaire au niveau du confort tout compte fait. Même si l’on ressent quelques trépidations sur une route en bon état à faible allure, le comportement très sain de la voiture aide beaucoup à atteindre un bon niveau d’absorption des irrégularités de la route.
Par ailleurs, la 508 se remarque par l’excellent niveau sonore dans l’habitacle ! Sur route comme en ville, le moteur est absent. Cela nous permet même de distinguer les frottements de l’air sur la carrosserie de la voiture.
Au volant
Globalement, toutes les motorisations de la 508 se sont montrées satisfaisantes pour une routière. Un moteur essence de 200 chevaux manquait à l’appel toutefois…
Une Peugeot 508 SW GT
Ce qui a véritablement retenu l’attention, c’est le comportement et la tenue de route du véhicule ! Capable d’avaler un virage à des vitesses affolantes, le châssis de la voiture est remarquable. Il m’a été possible de le prendre en défaut uniquement sur des routes dégradées. Le freinage s’est avéré tout aussi performant.
Impression générale
La Peugeot 508 est une nouvelle référence dans son segment, cela n’en fait aucun doute. Elle assure honorablement le remplacement des 407 et 607.
Il s’agit d’une très bonne routière et d’une familiale à l’habilité intéressante qui trouvera sans problème sa clientèle en Europe et en particulier en Chine où 50 % des ventes y seront réalisées.
Il s’agit sans doute de la motorisation qui sera la plus vendue, du moins en France, pays du diesel. La Peugeot 508 2.0 l HDI FAP 140 chevaux est un bon compromis, avec un moteur volontaire elle peut s’aventurer partout sans être en retrait. La boîte manuelle 6 vitesses est agréable à utiliser et très douce.
Avec une consommation de 4,8 litres/100 km et 125 g/km de CO2 rejeté, la 508 sera la parfaite routière pour avaler les kilomètres.
La Peugeot 508 1.6 l e-HDi (start&stop) FAP 112 ch est la version la moins émettrice de CO2 de toute la gamme de la routière. Testée en ville, elle s’est révélée à moitié convaincante. Le moteur déplace la voiture avec facilité. Seulement, la boîte auto n’était pas à la hauteur. Le passage des rapports génère un à coup et rend la conduite peu agréable. Le passage en mode séquentiel n’y change rien.
Dotée d’un moteur disposant de 285 Nm de couple (dont un surplus dû au moteur électrique), elle consomme 4,2 litres/100 km et rejette seulement 109 g de CO2 au kilomètre.
Il s’agit du moteur essence le plus puissant de la gamme. Avec un 1.6 litre THP 156 chevaux essence doté de 240 Nm de couple, la Peugeot 508 peut se mouvoir facilement. Elle n’a pas le tempérament d’une 407, mais elle se rattrape avec son train avant particulièrement précis.
Derrière le volant, le 1.6 litre permet de conduire sereinement. Particulièrement souple et disponible dans les tours, les changements de rapports ne se font absolument pas sentir. Bref, il s’agit d’une motorisation puissante qui permettra d’aborder un dépassement sans aucune appréhension et d’accélérer même avec une pente forte que l’on trouve sur les routes montagneuses.
On retiendra que la version essayée disposait d’une boîte manuelle 6 vitesses et que la consommation mixte s’élève à 6,4 l/100 km pour des émissions de CO2 de 149 g/km.
La Peugeot 508 GT 2.2 l HDI 204 ch est la motorisation la plus puissante de la gamme. Certains seront étonnés que Peugeot ait choisi de placer un moteur diesel pour une version sportive. Cela étant, lors de l’essai, le 2.2 litres s’est montré convaincant.
Il est à noter que la berline accélère plus fort que le break moins aérodynamique
Appelant au secours le turbo, le moteur de 204 chevaux permet de franches accélérations mais bon pas de quoi qualifier cette motorisation de « brutale », elle reste une routière. On notera que la nouvelle boîte auto 6 vitesse développée exclusivement pour cette motorisation s’est révélée très agréable. En effet, les changements de rapports se font oublier, un vrai confort. Relativement sobre, c’est l’argument de Peugeot face aux puristes qui demandent un V6. En effet, rejetant 150 g de CO2/km, la 508 est neutre par rapport au malus écologique et consomme environ 6 litres/100 km.
L’invitation de Peugeot pour tester la Peugeot 508 pendant deux jours à Alicante en Espagne fût l’occasion de réaliser quelques clichés de l’élégante berline et du break également. Les photos des essais se trouvent ci-dessous.
C'est ici que les dernières photos publiées sur la page Facebook ont été prises !
Quelques photos supplémentaires se trouvent dans les articles similaires ci-dessous.
Galerie photo de la Peugeot 508 berline et SW dont la version GT
Alors qu’on osait pas encore assurer que Peugeot commercialiserait une Peugeot 508 SW 4X4, avec les dernières photos volées du break roulant sur la neige, le doute n’est plus. Peugeot va donc offrir une version Outdoor à la 508 SW !
La garde au sol serait le seul moyen visible extérieurement de différencier la 508 SW Outdoor des autres versions ?
Révélée par Carspyphotos.com, on se demande si la Peugeot 508 SW Allroad adoptera quelques artifices tels que des protections en plastique dur sur les passages de roues comme il n’y a rien sur ces images… A suivre.
Elue remplaçante unique des 407 et 607, la Peugeot 508 devra combler le vide créée par la surpression des deux modèles et peut-être que la marque préparerait une déclinaison supplémentaire… ou du moins une version 4×4 que voici ci-dessous en photoshop.
Comme une Audi Allroad, la 508 SW Outdoor permettra d'aller s'aventurer sur les chemins pour aller à la chasse ou chercher du bois... on ne sait jamais
Plus sérieusement, avec sa garde au sol rehaussée de quelques centimètres et des protections en plastique brut, la 508 aura tout d’un tout-chemin. Elle se fera respecter avec ses 4 roues motrices dues à la motorisation hybride diesel du 3008. Il s’agit d’un 2.0 l HDI développant 163 chevaux pour les roues avant, tandis que 27 chevaux tireront les roues arrières grâce aux moteurs électriques implantés dans ces dernières.
Enfin, coté tarifs, on estime le prix de la Peugeot 508 SW Outdoor à 40 000 €. Affaire à suivre pour une commercialisation prévue en février 2012.
Oui, Peugeot n’a pas uniquement dévoilé de nouvelles photos de la 508 sur sa page Facebook, les croquis de la berline ont eux aussi été mis au grand jour ! Le moins que l’on puisse dire c’est que dans les bureaux de style du lion on a retrouvé un bon coup de crayon, c’est une bonne nouvelle !
Peut-être que les images de la version SW suivront, suspens…
Galerie photo des croquis de la Peugeot 508 berline
A l’occasion de la sortie du site web de la 508, Peugeot a annoncé l’événement sur sa page Facebook et a également ajouté quelques photos où l’on peut voir l’élégante berline sous un soleil couchant ou stationnant à coté d’une rangée de palmiers…
Découverte « en chair et en os » au Mondial de l’Auto 2010, la Peugeot 508 m’a convaincu comme la plupart des dernières productions de PSA. Le style est réussi, enfin plus sage et plus équilibré.
D’inspiration un peu moins germanique que la C5, la Peugeot 508 fait tout de même preuve d’une allure sérieuse. L’habitacle est cossu et flatte l’œil. Lui demander d’assurer le remplacement de la 407 et à la fois de la 607 peut paraître comme un pari risqué, mais une chose est sûre, elle a de quoi réussir.
On notera que la version SW perd un peut de son style sportif ce qui est presque inévitable. Mais là encore, le design est bien plus réussi que l’était celui de la 407 Sport Wagon.
Même si les premières informations sur la 508 sont venues à l’insu de Peugeot, la marque prend son temps à dévoiler peu à peu sa berline. Et c’est pour la partie intérieure que les photos sont rares. Voici l’unique photo disponible, le tableau de bord.
Alors que la Peugeot 508 fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps, la question se pose de savoir quand est-ce qu’elle sera commercialisée. Tout d’abord, le constructeur donnera plus amples détails sur la voiture à la presse le 30 septembre. Puis, si vous souhaiter la regarder en chair et en os, il faudra se presser au Mondial de l’Auto le 2 octobre prochain. Et enfin, sa commercialisation devrait débuter début 2011. Patience !
Etant donné que Peugeot réalisera la majorité de ses ventes pour la 508 en France, le constructeur a prévu de valoriser sa gamme diesel. Ainsi, tous les moteurs diesels seront dotés de la technologie e-HDi permettant d’économiser en essence. Pour son système micro-hybride, Peugeot mise sur :
la récupération de l’énergie cinétique provoquée lors du freinage
la coupure du moteur à l’arrêt à l’image du système « Stop and Start » présent sur les Citroën.
La photo ci-dessus présente le V6 du coupé 407
Par ailleurs, il sera commercialisé fin 2011 ou début 2012 une version nommée Hybrid4. Un moteur électrique sera associé au moteur diesel. Le tout permettra d’atteindre la bagatelle de 200 chevaux et descendre juste en-dessous des 100 grammes de dioxyde de carbone rejeté au kilomètre.
Après la version berline, voici la carrosserie allongée de la Peugeot 508, autrement dit la version appelée « SW » pour Sport Wagon. En regardant l’auto on s’aperçoit que la firme de Sochaux à voulu faire oublier les critiques faites à la 407 SW. Plus de hayon surchargé, place à peu d’élégance… Voici les photos :
L'effet de longueur s'accentue encore avec la version SW
Les deux carrosseries de la routières seront produites en France comme sa devancière à l’usine PSA de Rennes La Janais. Il va sans dire que les salariés de la marque attendent beaucoup de ce modèle car il en ira de la pérennité de leurs emplois.
Certains lui trouve des similitudes avec des modèles Ford ou Opel...
Très attendue depuis l’apparition du concept-car 5 by Peugeot, la Peugeot 508 fait ses premiers tours de roue sur la toile de manière tout d’abord officieuse puis officielle depuis aujourd’hui à 19 heures.
La Peugeot 508 ne renie pas son concept, on notera simplement que les rétroviseurs, optiques et poignées de portes ont été mis de coté afin de faciliter la production à grande échelle
Voici donc la Peugeot 508 avec la carrosserie berline en finition GT. Bien que les informations du côté technique soient encore peu nombreuses, on peut dès maintenant préciser que la routière de Sochaux a pris en longueur. En effet, elle mesurera environ 4,80 mètres de long ce qui lui permettra de remplacer la 407 comme la 607.
Le design de la marque au lion est bien plus sage que lorsque la 407 est sortie...
Pour certains les ressemblances stylistiques avec des modèles étrangers sont évidentes mais si cela plaît aux clients...
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