Après bientôt 14 ans de bons et loyaux service, les jumeaux Renault Trafic et Opel Vivaro laisseront leur place dès cet été à un nouveau modèle.
Le Renault Trafic a fait son apparition en 1980. Il entre dans sa troisième génération fort d’1,6 million d’exemplaires produits (dont 950.000 pour la première génération). L’Opel Vivaro est né en même temps que le Renault Trafic de deuxième génération en 2001. Les 2 véhicules (3 en incluant le Nissan Primastar) sont le fruit d’un accord entre l’Alliance Renault-Nissan et General Motors. L’Opel Vivaro a été produit à 600.000 exemplaires, à peine moins que la deuxième génération de Trafic.
Visuellement, les deux modèles arborent les derniers codes stylistiques de leur marque respective en matière de calandre. Pour Renault, le losange est enchâssé dans une large barrette noire. Chez Opel, l’éclair est au centre d’une large barrette chromé surmontant quatre fines barres chromées (contre 3 sur les véhicules particuliers).
Pour le reste, peu d’originalité si ce n’est le pli de carrosserie initié du montant A pour rejoindre le bas de caisse, souligner le passage des roues arrières pour s’évanouir vers les portes arrières. Pour ce type de véhicule, la fonction doit clairement primer sur la forme et offrir un maximum de volume de chargement.
L’utilitaire sera disponible, tout comme son prédécesseur dans un nombre important de versions (environ 270) comprenant une version courte (5 m de long) ou longue (40 centimètres supplémentaires), une version surélevée, une version fourgon, simple ou double cabine, minibus,…
En matière de motorisations, les Renault Trafic et Opel Vivaro abandonnent le 2.0 l dCi d’origine Renault (M9R) au profit d’un moteur de cylindrée réduite à 1.6 l dCi (R9M), un moteur toujours d’origine Renault. Il sera disponible en 2 variantes : en entrée de gamme, il sera pourvu d’un simple turbo tandis que la version supérieure pourra compter sur 2 turbos montés en série (un petit turbo pour la réactivité à bas régime et un gros turbo pour la puissance à haut régime).
Le Renault Trafic sera produit dans l’usine de Sandouville (Haute-Normandie), usine précédemment occupée à fabriquer la Laguna et l’Espace. Cette dernière a bénéficié d’un investissement de plus de 230 millions d’euros pour transformer son outil de production.
De plus, Sandouville devrait accueillir la production du futur Nissan Primastar (Nissan n’a toujours pas dévoilé le nouveau modèle), reprenant lui aussi la plateforme du Trafic. Le Primastar est actuellement produit en Espagne (Barcelone). Le Vivaro reste quant à lui fabriqué dans l’usine de Luton en Grande-Bretagne.
En ajoutant la lettre « S » à l’Adam, Opel lui offre quelques modifications esthétiques – discrètes – pour lui offrir une allure plus sportive. Dans cette belle robe écarlate, la citadine germanique reçoit des boucliers avant et arrière en noir brillant, un becquet surplombant la lunette arrière et des jantes 5 branches 18 pouces (pneus en 225/35) abritant des disques avant de 16 pouces et arrière de 15 pouces. Des étriers de frein rouges OPC viennent freiner l’auto en cas de besoin.
Voici l’Opel Adam S pour le salon de Genève
Avec cette finition S, la petite Opel s’encanaille et gagne des feux de jour avant et arrière à LED
On note aussi un pavillon de toit gris anthracite, un jonc de calandre et des coques de rétroviseur aspect carbone, ainsi qu’une sortie d’échappement ovale positionnée à gauche.
La climatisation automatique et le système multimédia IntelliLink à écran tactile 7 pouces font partie des équipements disponibles à bord
Du côté de l’habitacle, de beaux sièges baquets Recaro en cuir accueillent les passagers avant. Des surpiqures rouges apparaissent sur le levier de vitesse et le volant notamment. La planche de bord est spécifique.
150 ch pour rivaliser avec la concurrence
Voici la nouveauté la plus importante : le moteur essence 1,4 l turbo Ecotec. Ce bloc développe ici 150 ch et 220 Nm de couple. Accompagné d’une boîte manuelle à six rapports, il permet d’atteindre les 220 km/h en pointe.
Pour l’occasion, le châssis a été revu pour être plus dynamique et précis à l’aide d’un train arrière de Corsa OPC et de suspensions réglées spécifiquement. De quoi aller se frotter aux Fiat 500 Abarth (135 ch) et 595 (160 ch), à la future Twingo RS (160 ch), …
Malheureusement, il faudra encore attendre pour connaître le 0 à 100 km/h et les consommations du quatre-cylindres.
La marque au blitz annonce qu’elle produira l’auto en petite quantité si les réactions sont positives. Elle peut déjà commencer !
La course à la puissance n’a pas seulement lieu entre les marques haut de gamme. Les généralistes se livrent eux aussi à une telle bataille, à un niveau logiquement inférieur. Mais à leur échelle, ils mettent la barre de plus en plus haut. Peugeot a commercialisé la RCZ R de 270 ch (voir notre essai), Honda prépare une nouvelle Civic Type R d’au moins 280 ch, VW va lancer une Golf R de 300 ch. Mais personne n’a encore atteint les 305 ch de l’ancienne Ford Focus RS. Peut-être qu’Opel va y arriver avec cette Astra OPC Extreme.
Une petite production en bonne voie
Comme son nom l’indique, cette Extreme est un peu l’Astra ultime. Adaptée à la route, elle a été fortement influencée par le modèle de course OPC Cup. Pour l’instant, ce n’est qu’un concept mais la marque au blitz est très claire : elle lancera une production en petite série si les réactions du public sont aussi positives que prévues. L’auto serait alors équipée d’un 2.0 turbo « développant plus de 300 ch ». Ce bloc quatre cylindres tout en aluminium est accouplé à une boîte mécanique à 6 vitesses, associé à un différentiel à glissement limité.
Pour améliorer les performances, Opel a fait la chasse aux kilos superflus. L’auto annonce 100 kg de moins qu’une OPC classique. Pour obtenir ce résultat, le carbone a été utilisé en abondance. Robuste et ultra léger, il se retrouve dans l’aileron, le diffuseur, le spoiler avant, le capot, le pavillon… Les jantes sont aussi entièrement réalisées avec ce matériau, ce qui fait gagner 20 kg par rapport à l’aluminium. Celui-ci a été utilisé pour les ailes, qui ne pèsent plus que 800 grammes à l’unité au lieu des 2,2 kg d’un élément en acier.
Développée sur le Nürburgring
Le freinage a été mis au diapason. Le système est doté de six pistons Brembo et de disques de compétition de 370 mm de diamètre à l’avant. La châssis (ressort/amortisseur) est réglable, comme sur une auto de course. Ce modèle très spécial a été mis au point sur le Nürburgring.
A bord, la banquette arrière a été supprimée. A la place, on trouve un arceau de sécurité. Le conducteur et le passager sont calés dans des sièges Recaro, spécialement dessinés pour l’OPC Extreme, dotés de ceintures de sécurité six points signées Schroth. Le dessin de la planche de bord ne change pas en revanche. Le volant est renforcé de fibre de carbone et sa jante est recouverte de daim avec des surpiqûres jaunes.
A l’extérieur, on retrouve le look de base d’une OPC. Impossible tout de même de confondre l’Extreme avec une autre Astra. Ses nouveaux appendices aérodynamiques ne font pas dans la discrétion. De nombreux stickers sont apposés sur la carrosserie. Quelques touches de jaune contrastent avec le gris. Des couleurs typiques d’Opel.
L’Adam prend la clé des champs avec cette version Rocks au look de 4×4. La carrosserie sera bien protégée pour la jungle urbaine.
Avec l’Adam, Opel pensait avoir LA voiture qui le relancerait et lui permettrait de retrouver le chemin de la profitabilité. Cette petite chic mise sur un argument choc pour attirer la clientèle : une ultra-personnalisation. Avec une promesse : si vous prenez le temps en concession, vous ne pouvez pas avoir la même voiture qu’un autre. Mais la sauce a du mal à prendre. Les ventes sont en dessous des espérances, la marque au blitz cache à peine sa déception.
Crossover ou découvrable, elle ne choisit pas
Elle ne baisse cependant pas les bras et espère que l’Adam fera son trou sur la durée. La firme allemande va copier la stratégie des rivales de sa puce, Fiat 500 et Mini en tête. L’idée est de faire évoluer régulièrement la gamme de l’auto pour que l’on parle souvent d’elle. Depuis le lancement commercial il y a un an, Opel a déjà proposé de nouvelles couleurs de carrosserie et des séries spéciales inédites, puis a renouvelé l’offre moteur. Aujourd’hui, il dévoile une curieuse version Rocks, croisement entre une découvrable et un crossover !
La capote en toile s’ouvre uniquement au-dessus de l’habitacle. Une solution économique. C’est mieux que rien remarquez.
Opel n’hésite pas à dire que cette auto crée une nouvelle niche, celle des mini-crossovers urbains trois portes. Une belle expression marketing… qui désigne simplement une citadine avec un accastillage de SUV. L’auto est ainsi protégée tout autour par des moulures en plastique couleur anthracite. Ces éléments englobent la calandre et les projecteurs additionnels, recouvrent les bas de caisse et les passages de roues. A l’avant et à l’arrière, on retrouve aussi des sabots de protection couleur métal. Quelques baguettes chromées sont rajoutées sur les boucliers. D’office, l’auto est dotée de jantes de 17 pouces. Des 18 pouces sont dans la liste des options.
Parmi les 18 couleurs pour la carrosserie, ce nouveau jaune « Goldbuster ». Il y a aussi 6 teintes pour les montants et 3 pour la capote.
Cabrio light
La Rocks offre aussi la possibilité de rouler cheveux dans le vent. Elle s’équipe d’un toit en toile, qui se replie au-dessus de la tête des passagers arrière en cinq secondes. Une solution simple et économique qui ne nécessite pas la modification de la structure. Le tissu triple épaisseur reçoit une couche centrale en néoprène pour assurer une meilleure protection contre les intempéries et l’usure du temps. Trois couleurs sont proposées pour la capote : noir, brun foncé ou marron clair. C’est donc une ligne de plus dans le long chapitre personnalisation. Pour la carrosserie, la palette de coloris comprend 18 teintes, auxquelles s’ajoutent six couleurs pour les montants du pavillon !
Le système multimédias IntelliLink est de série. Ceux qui roulent pour Apple pourront utiliser Siri dans leur voiture.
Pour l’intérieur, Opel a imaginé deux nouvelles ambiances, exclusives à la Rocks. Elles sont déclinées sur le tableau de bord, les sièges, les garnitures de portes et sur d’autres petits éléments d’habillage. L’une met plutôt en avant la teinte café, l’autre la couleur « cacahuète ». La Rocks reçoit en série le système IntelliLink avec écran couleur 7 pouces, compatible avec les smartphones Androïd ou iOS pour diffuser de l’audio en streaming. Les possesseurs d’iPhone pourront même utiliser la commande vocale via Siri. On peut ainsi écouter la lecture des SMS entrants ou en dicter d’autres à haute voix.
Premières livraisons à l’automne
La Rocks est proposée avec cinq motorisations essence. La gamme débute avec un petit 1.2 70 ch. Au dessus, on a le 1.4 en 87 ou 100 ch. Mais le plus intéressant est l’arrivée des nouveaux 3 cylindres 1.0 turbo, de 90 et 115 ch. Côté châssis, la garde au sol a été relevée de 15 mm. Certains éléments ont été modifiés ou bénéficient de nouveaux réglages, comme les amortisseurs, les ressorts ou la direction. Mais pas de transmission intégrale au programme.
Le look de cette Rocks est plutôt sympa. C’est un peu uniquement pour la frime, mais dans la catégorie, c’est monnaie courante.
Opel ouvrira les commandes cet été. La production démarrera en août, les premières livraisons devraient donc se faire à la rentrée.
Depuis son lancement en 2013, les ventes de l’Opel Adam sont en-dessous des prévisions. La faute à un déficit d’image, à des moteurs un peu trop énergivores et à un poids élevé en dépit d’un design réussi et attachant.
Enfin plus de 100 ch sous le capot de l’Adam !
Aujourd’hui, l’Adam dispose uniquement de blocs essence – une difficulté de plus sur le marché français – déclinés en trois niveaux de puissance : un 1,2 l de 70 ch et un 1,4 l de 87 et 100 ch (un trois-cylindres 1,0 l SIDI 115 ch est prévu). Sur les spyshots de Worldcarfans visibles ci-dessous, on peut apercevoir quelques changements pour la petite citadine au blitz avec notamment de nouvelles entrées d’air, des disques en lieu et place des tambours sur les roues arrière qui reçoivent, quant à elle, des jantes à cinq points de serrage au lieu de quatre.
En plus de ces changements apparents sur ces photos espions, la version définitive arborera un kit sport plus suggestif
Autre changement, la hauteur de caisse qui semble plus réduite avec des ressorts plus courts et très probablement des suspensions affermies.
Une Adam au tempérament plus musclé, certes, mais le poids élevé pourrait entraver son agilité en cas de conduite dynamique
Le moteur qui pourrait venir épauler celle qui pourrait être nommée Adam OPC est un 1,4 l SIDI turbo de 160 ch. Un nombre d’équidés identiques à sa rivale italienne qu’est la Fiat Abarth 595 dotée, elle aussi, d’un 1,4 l suralimenté.
En vente l’année prochaine
Il semble encore un peu tôt pour découvrir cette déclinaison plus sportive au salon de Genève ou même cette année (ou peut-être au Mondial de Paris ?). Opel doit aussi présenter une version découvrable de son Adam.
Pour la poupe, un diffuseur fera son entrée et une double sortie d’échappement est espérée afin de lui offrir un caractère plus viril
Par conséquent, une commercialisation en 2015 paraît être le plus raisonnable. Le prix d’entrée devrait débuter à 20 000 – 21 000 € pour l’Adam OPC qui ira se mesurer également à une potentielle Renault Twingo 3 RS.
Evidemment, les proportions sont exagérées sur ce genre de dessin. Mais le look s’annonce quand même plus dynamique.
Renault peut-il rendre un utilitaire attirant ? Voilà qui ne serait pas une mauvaise idée. On se demande souvent pourquoi les constructeurs généralistes ne cherchent pas à proposer des camionnettes au look vraiment soigné. Certes, il y a des contraintes de volume, mais il y a bien moyen de faire quelques chose au niveau de la face avant et des flancs !
Lancement cet été
On a un peu d’espoir quand on découvre le teaser qui annonce l’arrivée de la troisième génération de Trafic. Après, il ne faut pas rêver, il y a toujours un gouffre entre ce genre de dessin où les proportions sont exagérées et la réalité. Mais on distingue un regard plutôt aiguisé, un bouclier travaillé et la nouvelle calandre de Renault, avec un gros losange bien vertical. Une nervure partant de la vitre avant dynamise même un peu le profil.
Espérons qu’on ne déchante pas trop face au modèle de production, qui sera commercialisé cet été, et devrait donc être revélé dans peu de temps. Renault conclut d’ailleurs son communiqué de presse par « rendez-vous très prochainement ». Le nouveau venu prendra la relève d’un modèle né en 2001. 13 années de carrière sans trop vieillir, pas mal ! Mais le premier du nom avait fait mieux en tenant 19 ans (bon lui par contre, il avait fini dans le coma). 1,6 million de Trafic ont été vendus depuis 34 ans. Voilà qui participe grandement à faire de Renault le leader des ventes d’utilitaires en Europe depuis 1998.
Des visages différents
Et depuis quelques années, le Trafic à un jumeau chez Opel, le Vivaro. La « copie » était quasi parfaite, à la calandre près. Mais les prochaines générations tenteront de se différentier un peu plus. La marque au blitz a elle aussi donné un avant-goût de son engin et on distingue une calandre, des optiques et un bouclier spécifiques. Le but est de mieux l’intégrer à la gamme. Dans son communiqué, Opel précise que de nouveaux équipements issus des voitures particulières seront disponibles.
Des deux côtés, on annonce de nouveaux moteurs. On devrait en savoir plus donc dans peu de temps, peut-être à Genève, puisque Trafic et Vivaro existent aussi en version civilisée, capable de transporter jusqu’à 9 personnes.
Le dessin du Vivaro est bien plus clair. On se rend compte que la silhouette ne sera pas très athlétique mais les formes seront moins molles.
Culminant aujourd’hui à 280 ch, l’Astra OPC fait déjà partie des modèles les plus puissants de sa catégorie. Malgré cela, Opel présentera une version encore plus radicale de sa compacte pour le salon de Genève 2014 (4 au 16 mars). Après une Astra OPC X-Treme en 2002, le constructeur réitère un concept similaire : l’Astra OPC Extreme.
Le style de cette Astra OPC Extreme est tout comme son nom… « extrême ». On aime ou on aime pas, mais les amateurs du genre seront comblés, rien n’est à ajouter pour avoir une voiture respirant le circuit même en statique !
Une Astra Cup homologuée route
Rien ne l’annonçait, mais Opel sera bien présent à l’événement suisse avec une Astra OPC assez impressionnante. Jugez plutôt : dérivée du modèle Cup (basé sur la GTC et engagé sur les courses d’endurance du championnat VLN en Allemagne), l’Astra OPC Extreme se pare de pièces en fibre de carbone (bas de caisse, capot, portes, …), d’un arceau dans l’habitacle, de sièges baquets avec harnais de sécurité six points, d’un énorme aileron arrière et d’une quadruple sortie d’échappement titane logée dans le diffuseur arrière !
Par ailleurs, on note des jantes noires typées course chaussées de pneus Hankook, différents stickers de carrosserie, des feux arrière fumés et l’inscription « 001 » sur le profil et la poupe.
Malheureusement, il faudra encore patienter quelque peu pour le plus important : la fiche technique. En effet, la marque au blitz n’a pas encore communiqué sur la mécanique et les performances de son bolide. Une chose est sûre à ce sujet, elle sera plus puissante et moins lourde que l’Astra OPC 2014. 300 ch issus du 2,0 l turbo et un poids aux alentours de 1 400 kg semblent crédibles… Le 0 à 100 km/h serait abattu en-dessous des 6 secondes actuelles. Les 250 km/h (autolimités ?) en Vmax seront encore plus faciles à atteindre.
Quand sera-t-elle disponible ?
L’Opel Astra OPC Extreme aura le droit à une production en – petite – série. La date de commercialisation et le prix de la sportive allemande demeurent inconnus pour le moment.
A suivre !…
Vidéo de l’Astra Cup
Une petite vidéo fort sympathique d’Opel pour présenter ses Astra et Adam Cup :
Tester une voiture à toile souple dans des conditions aussi peu chaudes ne doit pas être une partie de plaisir pour les essayeurs !
Les avantages du découvrable par rapport à un cabriolet, sont que la voiture garde sa rigidité, le poids évolue peu, le volume de coffre ne souffre pas – d’autant plus qu’à 170 litres, il est déjà très restreint –, la visibilité arrière est préservée et surtout les coûts demeurent maitrisés (tarif qui ne s’envole pas). Reste, qu’il faut convaincre le client.
De nombreuses possibilités de personnalisations seront offertes (toile, carrosserie, habitacle, …) pour avoir une Opel Adam découvrable personnalisée
L’avenir nous le dira si c’est un bon choix, mais c’est en tous cas la direction prise par ses concurrentes comme la Fiat 500C et la Citroën DS3 Cabrio.
Sous cet angle, on peut facilement reconnaître le “nouveau” Meriva, grâce au bouclier redessiné. Et encore…
Avant d’imaginer en collaboration avec Citroën une toute nouvelle génération pour le Meriva (cousine du futur C3 Picasso, attendu pour 2016), Opel donne un petit coup de jeune à l’actuelle mouture, qui vient de passer la barre symbolique des trois ans et demi, correspondant très souvent sur le marché européen à la mi-carrière d’un modèle.
Fidèle à son habitude, Opel s’est contenté de petites retouches. Même s’il faut être attentif pour bien voir les changements. Certes, on remarque rapidement le nouveau bouclier avant, avec l’abandon des éléments verticaux autour des antibrouillards. Mais pour le reste, c’est du détail ! On a une nouvelle grille de calandre, une organisation revue pour les optiques avant (légèrement redessinées en partie basse), un habillage pour les feux plus valorisant avec des LED ou encore l’arrivée d’une baguette chromée sous le vitrage latéral et de nouveaux dessins de jantes de 17 et 18 pouces.
Opel cherche à faire monter en gamme l’auto (du moins visuellement) avec un peu plus de chrome et un habillage de feux plus soigné. La mode des LED est aussi passée par là.
Service minimum à bord
A l’intérieur, c’est encore plus simple : rien ne change au niveau de la planche de bord ! Opel n’annonce même pas de nouveaux habillages, comme c’est souvent le cas dans ce genre de liftings. Les designers et ingénieurs de la marque au blitz ont juste revu la console centrale coulissante pour plus de fonctionnalité et un meilleur espace pour les jambes du passager placé au centre de la banquette arrière, grâce à des rails moins envahissants. On retrouve bien évidemment la particularité du Meriva : ses portes inversées, qui s’ouvrent sur un angle généreux de 84°. Très pratique pour installer en toute sécurité les enfants.
Rien ne change à ce niveau. Dommage, Opel aurait pu essayer de faire progresser l’ergonomie en limitant le nombre de boutons sur la console centrale.
Côté équipements, signalons l’arrivée d’une caméra de recul, qui affiche son image sur l’écran 7 pouces placé à la base du pare-brise. Dommage, celui-ci ne devient pas tactile, ce qui aurait grandement amélioré l’ergonomie. L’auto hérite tout de même de la dernière génération du système multimédia IntelliLink, qui permet l’intégration aisée de smartphone dans le véhicule. L’interface du GPS est modifiée pour une meilleure lisibilité.
Le système multimédia propose une nouvelle interface plus lisible. On peut aussi connecter plus rapidement son smartphone avec l’IntelliLink.
Nouveau diesel
Petite révolution sous le capot : l’arrivée d’un bloc diesel moderne. Enfin ! Le vieux 1.7 CDTI grondant, vibrant et rugueux cède sa place à un nouveau 1.6 CDTI de 136 ch (6 ch de plus). Par rapport à l’ancien modèle, le couple gagne 20 Nm (320 Nm disponibles à partir de 2000 tr/min) ce qui améliore les performances avec un 0 à 100 km/h réalisé en 9,1 secondes au lieu de 9,9 secondes. Les consommations seraient en baisse de 10 %. Au cours du premier semestre 2014, Opel proposera d’autres variantes de ce moteur, moins puissantes.
En France, les amateurs d’essence auront le choix entre un 1.4 de 100 ch et sa version Turbo de 120 ch. Opel annonce avoir revu toutes les transmissions, à cinq ou six rapports, pour une sélection des vitesses plus rapide, plus précise et plus douce.
On retrouve les portes à ouverture antagoniste, originales et pratiques. Le pied-milieu est en revanche conservé, contrairement au Ford B-Max.
Les tarifs seront communiqués en novembre. Le Meriva restylé fera sa première apparition en public lors du Salon de Bruxelles en 2014. Les livraisons débuteront en février. Opel pourra alors ressortir sa très agaçante pub avec son vendeur allemand.
La nouvelle création de Opel est nommée « Concept Monza » et le modèle a été officiellement présenté au public, en avant-première mondiale, au Frankfurt Motor Show.
La rencontre de l’art de la sculpture et de la précision allemande ! Opel Monza.
Le Concept Opel Monza a déjà été dévoilé il y a quelques semaines, mais le modèle est maintenant placé dans le feu des projecteurs au cours du Frankfurt Motor Show 2013 (IAA). Le Concept Opel Monza offre un aperçu de la future orientation stylistique de la société et c’est une belle voiture à quatre places, mesurant 4,69 mètres de long et 1,31 mètres de hauteur.
Si l’ancienne Monza était animée par un moteur à 6 cylindres, le concept-car a opté pour une motorisation plus en vogue : l’hybride rechargeable.
L’habitacle de la Monza Concept Opel est 15 cm plus bas, par rapport aux véhicules classiques de production et la capacité du coffre est de 500 litres. Les portes papillon offrent une sensation de supercar et elles peuvent même vous rappeler de la SLS.
Ce concept-car s’ouvre par deux imposantes portes-papillon qui se déploient « comme les ailes d’un condor ».
Il y a aussi une surface de projection unique, qui remplace les écrans traditionnels, un tableau de bord sculpté et quelques autres tweaks, qui vont certainement faire leur chemin sur une future voiture de production.
Les Opel actuelles sont critiquées pour leurs trop nombreux boutons de commande. Le concept Monza les a tous remplacés par un système de projection à LED qui s’étire sur toute la longueur de la planche de bord.
En ce qui concerne le groupe motopropulseur, la Monza Concept Opel est la combinaison d’un CNG(Compressed Natural Gas) prolongateur d’autonomie, qui est dérivé du 1,0 litre à trois cylindres SIDI Turbo, avec un moteur électrique.
Les designers ont été inspirés par « l’aspect efflanqué d’un lévrier qui court comme s’il était sur la pointe des pattes ». Emouvant… Tout ce qu’il faut retenir, c’est que ce concept-car préfigure le style des futurs modèles de la marque.
Photo commerciale pour Opel, le concept Monza est bien comparé à un lévrier
Chez Opel, on s’attèle à bon train de donner une nouvelle image de la marque. Après sa communication autour de la « Deutsche Qualität« , le constructeur continue à modeler son image de haut de gamme. Et pour cela, rien d’un mieux qu’un modèle porte-drapeau comme pourrait le préfigurer l’Opel Monza Concept dévoilé en partie ci-dessous…
Dans la pénombre, le boss d’Opel Europe, Karl-Thomas Neumann, pose à côté de l’Opel Monza Concept
Le PDG d’Opel explique que “Le Monza Concept représente notre idée du futur d’Opel, et il incarne nos valeurs fondamentales : ingénierie et précision allemande, associées à un design attrayant et à des innovations utiles au quotidien. Cette voiture aura un impact à long terme sur la prochaine génération de modèles Opel.”
Les lignes de la Monza 2013 sont racées et guideront les futures productions au blitz
Il pourrait donc s’agir ici de la future remplaçante du coupé Calibra alors que cela fait 16 ans que le constructeur ne propose plus de coupé GT. L’auto reposera pas sur une base GM Europe existante, mais sur la Cadillac ATS, ce qui voudrait donc dire que la puissance serait transmise aux roues arrière. Cette bonne nouvelle devrait s’accompagner des V4 2,0 l et V6 3,6 l essence. Des bloc diesel seront également de la partie pour cette propulsion tant les clients européens en sont friands.
Un véhicule à découvrir au salon de Francfort au mois de septembre prochain, et la commercialisation, si elle a lieu, pourrait avoir une date de sortie située en 2016.
Voilà déjà 5 ans que l’Opel Insignia est produite. Il est temps pour Opel, de passer la berline et le Sport Tourer à un lifting complet.
La nouvelle famille Insignia au complet !
Nouvelle Opel Insignia avec de légères modifications à l’avant et à l’arrière
Jetez un œil de plus près à l’extérieur de la nouvelle Opel Insignia pour découvrir les changements. La grille chromée est légèrement plus grande et se trouve un peu plus bas. Les optiques sont des lampes bi-xénon ainsi que les meilleurs équipements en LED. Les prises d’air avec antibrouillards intégrés sous les phares ont été légèrement modifiées. A l’arrière, la barre de chrome (voir image ci-dessous) s’étend désormais dans les feux arrière, qui sont systématiquement équipés de LED et ont également reçu un lifting.
Une calandre et des phares retravaillés
La barrette de chrome vient maintenant s’intégrer dans les optiques de feu
La nouvelle Opel Insignia sera disponible en quatre portes, cinq portes à hayon et Sports Tourer. Selon Opel, le nouveau modèle d’entrée de gamme sera près de 2 000 euros moins cher que son prédécesseur.
Deux moteurs essence et diesel nouvellement développés
Les évolutions de l’allemande ne se situent pas seulement à l’extérieur. En effet, deux nouveaux turbo diesel et essence complètent la palette des motorisations de l’Opel Insignia. Le tout nouveau diesel de deux litres avec 120 ou 140 ch demande seulement 3,7 litres aux 100 km pour sa consommation de carburant. Le plus puissant des diesel continue d’être le 195 ch deux litres bi-turbo.
En essence, il apparaît le 1,6 l SIDI turbo issu de la nouvelle génération et offrant 170 ch avec un couple de 260 Nm, et même 280 Nm avec l’overboost (SIDI = Spark Ignition Direct Injection, moteur à allumage commandé à injection directe). Il bénéficie d’une très bonne répartition de la puissance sur toute la plage de régimes, d’un fonctionnement remarquablement silencieux et d’une excellente sobriété. Il peut être accouplé à une boîte manuelle à six vitesses avec une fonction Start/Stop ou à une nouvelle boîte automatique à six vitesses à faibles frictions.
Touchpad maintenant disponible dans la nouvelle Opel Insignia
Sous la devise « simple, claire et intuitive », ce sont les ingénieurs d’Opel qui ont pris le cockpit de l’Insignia. L’objectif était de simplifier le panneau de touches sur la console centrale, tout en intégrant des technologies et des fonctionnalités modernes. Highlight : le nouveau touchpad Opel. Il complète les installations d’exploitation existants du système de divertissement de boutons sur le volant grâce à la commande vocale. Le bouton intégré à la console centrale avec une surface tactile qui permet de commander le système de divertissement à travers des mouvements simples du doigt.
Surface tactile intégrée à la console centrale
Le panneau de commande sur la console centrale a été encore simplifié. Moins de boutons sont présents afin de laisser place à un grand écran tactile couleur avec une facilité de manipulation pour la climatisation, les sièges chauffants et le système d’info-divertissement avec le nouveau 8 pouces. La même chose s’applique pour les boutons sur le volant multifonctions.
L’intérieur se distingue par un aspect luxueux et sportif
Une console centrale retravaillée, avec un écran tactile 8 pouces
Cependant, seule la finition OPC n’a pas été présentée, la variante OPC est susceptible d’être alimentée en outre par le moteur V6 de 325 ch. Des rumeurs existent… pronostiquant une version plus musclée de l’Insignia OPC avec un moteur de six-cylindres développant 406 ch et équipé d’une suspension modifiée et des freins plus grands.
On peut dire que les russes ne sont jamais en panne d’idées loufoques et insolites ! Si une bonne partie des vidéos décalées en matière d’automobile viennent de leur pays, cette Opel Vitra trafiquée afin d’être contrôlée à distance à l’aide d’un iPad n’en démontrera pas le contraire !
Ils fabriquent une voiture qui se conduit à distance, qui sont-ils ? Des Russes bien évidemment !
La séquence ci-dessous montre bien les premiers essais de leur engin télécommandé qui est totalement autonome. Il faut dire que c’est assez réussi leur affaire, même si l’auto n’est pas aussi classe que dans le mythique James Bond« Demain ne meurt Jamais » (1997) où le célèbre héros pilote une BMW 750iL grâce à son téléphone mobile.
Opel a confirmé, ils dévoileront une nouvelle version crossover de sa citadine Adam à Genève le mois prochain.
Basé sur le style rétro-futuriste de l’Adam euro-marché, le nouveau concept sera connu sous le nom d’Adam Rocks et sera probablement un aperçu d’un nouveau modèle de production.
Le style crossover est un concept populaire dans les marchés européens, avec de nombreuses marques offrant des versions hautes de leurs modèles de bases.
Le concept car, se présentera dans une tenue faite de protections de pare-chocs, bas de caisse et d’ailes en plastique brut d’une suspension surélevée, de grosses roues chaussées de pneus sport colorés de 30 pouces et d’un grand toit ouvrant en toile.
L’Adam Rocks sera 15mm plus haut que le modèle de base, tandis que les roues et les ailes donnent l’impression d’un supplément de 20 mm de largeur.
Alors, annonce d’un mini-crossover urbain positionné en-dessous du Mokka ? Annonce d’une Opel ADAM OPC positionnée en-dessous de la Corsa OPC ? Difficile à dire pour l’instant, et il y a fort à parier que l’accueil du public au salon de Genève donnera une bonne indication du devenir de ce concept-car.
L’Opel Astra OPC est la plus puissante de sa famille jamais produite par la marque au Blitz. Ce coupé, dérivé de la variante GTC, est animé par un moteur turbo 2 litres à injection directe de 280 chevaux.
Le sport automobile a toujours fait partie intégrante de l’histoire d’Opel où la plupart des modèles eurent droit à leur déclinaison “hautes performances”. Depuis quelques années, cette famille de produits repose sous l’appellation OPC (pour Opel Performance Center)
Parlons design. De ce point de vue, nul doute que l’Astra OPC (qui reprend la base du coupé GTC) ne passera pas inaperçue ! Avec ses ailes rebondies, ses jantes de 19 pouces (20 en option !), sa grille de calandre, ses sorties d’échappement chromées, ses rétros sculptés ou encore son aileron arrière, il n’y a pas à dire : la belle ne fait pas dans la dentelle ! Maintien parfait et position de conduite ajustable dans les moindres détails, volant et changement de vitesses tombent parfaitement dans les mains.
Au volant, nous avons retrouvé la copie quasi parfaite de la planche de bord de la GTC : finition très correcte, équipement particulièrement généreux, une multitude de boutons … Parmi ceux-là, le propriétaire d’un modèle OPC apprendra à en repérer deux en particulier : “Sport” et “OPC”, ces touches qui lui permettront de moduler la sportivité de sa monture et de ses 280 bouillonnants canassons !
C’est en effet la puissance que développe son 2.0 litres turbo et injection directe d’essence. Le train avant – pivots découplés – du coupé GTC (repris en partie de l’Insignia OPC) a été amélioré pour assurer un bon guidage des roues mais la cerise sur le gâteau vient du différentiel à glissement limité (multidisques) qui équipe, en série, ces versions OPC.
L’Astra OPC est facile à conduire d’autant qu’il est possible de moduler la réponse de l’accélérateur et des suspensions Flexride (grâce aux boutons Sport et OPC) et même de choisir un mode “compétition” pour son ESP qui autorise alors quelques légères dérobades. Pour le plaisir !
Alors que la petite Opel Adam n’a pas encore pointé ses roues sur le marché, la presse anglo-saxonne serait au courant des déclinaisons à venir pour la citadine au blitz. Au programme, il y aurait trois nouvelles versions, à savoir un cabriolet, une cinq portes et une finition sportive.
L’Adam découvrable recevra les mêmes moteurs et niveaux de finitions que la version trois portes
Tout d’abord pour l’Adam cabriolet, il s’agirait en réalité plutôt d’une découvrable à l’image de ce qui se fait chez Fiat avec la 500C ou dernièrement chez Citroën avec la DS3 abusivement nommée « Cabrio ». Audi et son A1 serait également sur cette piste… Les montants arrière de la voiture restent donc fixes et le toit en toile se replie. Une solution idéale pour réduire et raccourcir les coûts de développement pour le constructeur qui a connu des jours meilleurs.
C’est une gamme complète qu’est en train de former Opel pour son Adam avec dans l’ordre : les futures découvrable, l’OPC et 5 portes
Ensuite, en ce qui concerne la version cinq portes de l’Adam, elle devrait toujours accueillir quatre personnes tout en ayant deux portes supplémentaires. Même si ces battants ne sont pas indispensables, ils permettront de rendre le quotidien plus facile.
Enfin, la plus puissante des Adam, l’OPC, devrait se mouvoir avec le 1,4 litre turbo de 140 chevaux tout en ayant quelques artifices qui tapent à l’œil comme la garde au sol diminuée de quelques millimètres, des jantes de 19 pouces (!) et un intérieur plus « sport » selon les dernières rumeurs…
C’est donc une famille qui s’agrandit et qui devrait voir le jour avant l’été 2014 tandis que la trois portes sera commercialisée au début de l’année 2013.
Déjà présent sur l’Astra et la Corsa, le système de porte-vélo intégré d’Opel le sera aussi pour sa toute nouvelle citadine, l’Adam. Une bonne nouvelle et une décision logique de la part de la marque quand on sait le segment et la cible de ce modèle dédié aux trajets urbains.
Pour rouler à deux, il est également possible d’acheter un kit prolongateur permettant d’ajouter un deuxième vélo de vingt kilos
Ce couplage vélo/auto présente de nombreux avantages. Tout d’abord, sur le plan technique et esthétique, le dispositif est totalement invisible lorsqu’il n’est pas utilisé. Il s’encastre complètement dans le pare-choc arrière de l’Adam.
Pour éviter les mauvaises surprises, le porte-vélo Flexfix peut être équipé d’un système d’aide au stationnement et lorsque ce dernier est tiré la marche arrière déclenche un bip sonore afin de rappeler au conducteur que la voiture est désormais plus longue
A l’inverse, pour s’en servir cela ne requiert que quelques secondes. Il suffit de tirer comme un tiroir et sans aucun outil on va pouvoir fixer sa bicyclette pesant jusqu’à 30 kilos. Ce qui permet donc d’envisager l’usage d’un deux roues à assistance électrique.
Un équipement (malheureusement) en option qui est loin de relever du gadget permettant d’allier deux moyens de transport complémentaires avec une réelle efficacité. Une idée que nombre de constructeurs devraient reprendre.
A ne plus en douter, le segment des mini-citadines à charisme est juteux pour les constructeurs automobile qui multiplient les modèles. Après Mini, Fiat et sa 500, Audi et son A1, c’est Opel qui dégaine avec une auto ayant pour nom « Adam » !
La recette de ses concurrentes
En regardant la petite Opel, on ne peut s’empêcher de la rapprocher de quelques modèles comme la Speedster pour la sympathique calandre en position basse, le profil peut rappeler la DS3 et les plus perspicaces reconnaîtront des airs de Ford Ka Mk1 pour cette poupe…
Indéniablement, la petite Opel Adam (3,70 m) est craquante avec ses petits optiques arrondis...
La virgule sur le bas de la caisse apporte un certain dynamisme à l'Adam. Elle sera disponible en trois finitions : JAM (flashy et mode), GLAM (luxe et raffinement) et SLAM (sport)
Les optiques arrière prennent l'apparence de bijoux et le toit donne l'impression de flotter avec le prolongement des custodes arrière
L’ensemble respire bon la voiture sexy et huppée visant la gente féminine.
Des moteurs exclusivement essence
Opel a pris le pari de ne proposer aucune motorisation diesel pour l’Adam à son lancement. Un choix tout bonnement logique pour son usage auquel elle est prédestinée, mais qui risque de faire grimacer certains.
La planche de bord couleur carrosserie devient une habitude tandis que même le volant (chauffant) et les accoudoirs reçoivent le même traitement.
Au chapitre des essences donc, il faudra choisir entre trois quatre-cylindres (l’absence d’un bloc trois-cylindres est presque étonnant) qui sont affichés dans le tableau ci-dessous :
Type de moteur
Moteur
Puissance
essence
1,2 litre
70 ch
1,4 litre
87 ch
1,4 litre
100 ch
Il est à noter que le 1,4 litre 87 ch pourra recevoir un pack appelé « EcoFlex » permettant d’équiper la voiture d’un système Stop&Start.
Taille de guêpe = mini prix ?
Le dessin des compteurs est plutôt chargé
Très clairement, avec l’Adam, Opel vise à marcher sur les plates-bandes de sa rivale italienne. La Fiat 500 débutant à 11 900 € dans sa finition 1,2 litres 69 ch Pop, on peut estimer un prix de lancement très proche pour le modèle allemand. La marque annonce d’ailleurs qu’une politique tarifaire agressive sera menée.
Dans les villes l’année prochaine
Petite artifice de la part l'Adam : un toit illuminé par de petites LED ! Petit gadget pour impressionner les copines !
Du côté de la date de commercialisation de l’Adam, aucune date de sortie précise. Il est pour le moment annoncé qu’elle sera livrée dans le courant du mois de mars 2013 et que la prise de commande sera possible à partir de fin septembre prochain à l’occasion du Mondial de l’Auto à Paris.
Pour certains hommes, la commande d’une voiture et l’attente qui peut en découler ressemble presque à un accouchement lorsque la voiture arrive enfin. Opel s’est donc amusé à reprendre ce schéma avec l’Astra GTC 2012.
La vidéo de la pub
Dans la pub ci-dessous « Astra GTC – Le bébé des hommes », on peut voir plusieurs hommes attendant un bébé se faire aider par un coach. Le constructeur fait donc allusion au coté macho des hommes lorsqu’on parle de voitures.
Ils se posent donc les questions existentielles comme lors de l’attente d’un bébé. La bande-annonce va sûrement buzzer sur le web avec son coté décalé et humoristique.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Trouvez-vous l’idée bien trouvée de la part d’Opel ?
Portfolio de l’Opel Astrac GTC 2012
Voici de très belles photos de la GTC dans sa teinte jaune :
Pour l'Opel Astra GTC 2012, la carrosserie n'a rien à voir avec la berline. Ici, tout a été revu pour obtenir des ailes plus larges et une assiette surbaissée
De profil, on peut admirer les nervures sur les portes qui donnent à l'auto une allure agressive du plus bel effet !
Pour la partie arrière de la nouvelle GTC, on remarque des voies élargies de 3 cm
L’image ne laisse pas de doute, Opel jouit d’une certaine liberté laissée aux annonceurs au Maroc. Cette pub « Les prix baissent, le désir monte. » n’est pas la seule a avoir choqué au Maroc, c’est pourquoi le GAM annonce qu’il prévoit la mise en place d’un code d’autorégulation, une sorte de code déontologique de la publicité.
Oui, le constructeur ne veut rien comparer d'autre qu'un frein à main à un phallus !... Pas besoin d'avoir l'esprit mal placé pour saisir le rapprochement voulu
Personnellement, je trouve la publicité d’Opel bien trop osée pour une campagne d’affichage en pleine rue. Mais dans un magazine sexy comme Play Boy pour ne pas citer le plus connu, serait adapté. Ou alors une campagne sur le net, il s’agit sans doute d’un espace prêtant à plus de tolérance à ce niveau là car il y a un aspect plus intime. Enfin ça reste quand même un frein à main à la forme phallique…
Cette affaire date de 2007-2008, peut-être que les choses ont changé ?
C’est la principale association professionnelle allemande de contrôle des campagnes publicitaires des entreprises qui s’en ait prise à Opel. En effet la garantie qu’offre le constructeur n’est pas « à vie » comme la marque l’entend. Il y a une quantité de restrictions et de critères à respecter pour en profiter. De plus, la campagne publicitaire met en scène des affiches enduisant d’autant plus en erreur les consommateurs avec la reprise du signe mathématique infini (un 8 couché).
Néanmoins, le directeur des ventes et du marketing de la marque nie toute apparence trompeuse et dit :
« Nous n’allons pas changer le concept et nous nous en tenons à notre promesse »
Dommage pour les clients (allemands et anglais) et l’image de marque…
Opel est sûr de « faire mouche » avec son dernier argument commercial : le constructeur vous propose une garantie « à vie » de ses véhicules, pas courant chez les marques automobiles. Seul Kia avait marqué les esprits avec une garantie de 7 ans. Mais qu’en est-il de cette garantie, peut-on y croire sans se faire avoir ?
Une garantie qui a ses limites !
Ne croyez pas faire une affaire en or avec la garantie « à vie » d’Opel (et Vauxhall), la marque auto a prévu ses petites restrictions et conditions que voici :
la garantie s’applique au premier propriétaire jusqu’à 160 000 kilomètres
la garantie peut perdurer de 6 ans avec un deuxième propriétaire uniquement si :
le premier propriétaire à payé les « frais d’activation » annuels
a respecté les intervalles d’entretien préconisés par Opel
la voiture doit avoir moins de 100 000 kilomètres au compteur
La fausse garantie « à vie » d’Opel concerne aussi les pièces et la main-d’œuvre. Ainsi, les 50 000 premiers kilomètres et 2 premières années les frais engendrés par l’auto sont remboursés à 100 %, mais ensuite c’est de manière dégressive. A 160 000 km par exemple, ce sera plus que 40 % des frais qui seront couverts.
Une offre réservée pour le moment à l’Allemagne et la Grande-Bretagne
Opel propose cette offre de garantie exclusivement dans ces deux pays mais il se pourrait qu’elle soit étendue si le succès est à la hauteur des attentes du constructeur.
Le sujet des mandataires automobiles revient régulièrement sur le devant de la scène. Cependant beaucoup de zones d’ombres persistent. C’est pour cela que j’ai posé quelques questions en tant que néophyte à Jonathan Luck. Nous nous sommes déjà rencontrés et il est…