En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Dans le milieu des berlines sportives, tous les regards sont actuellement braqués sur l’Alfa Romeo Giulia QV. La publication de ses tarifs va permettre aux intéressés de préparer leur chéquier dès lors que les commandes seront ouvertes…
Une Italienne possédant des arguments
Pour cela, il faudra patienter jusqu’au troisième trimestre 2015. C’est à ce moment-là qu’il sera possible de signer pour devenir propriétaire de ce qui marque sans doute le retour de la firme au Biscione. La Giulia QV affichant 510 ch et 600 Nm de couple grâce à son V6 2,9 l turbo demande la somme de 79 000 €. Un tarif plutôt attractif lorsque l’on sait qu’une BMW M3 de 431 ch réclame 81 500 € et une Mercedes-AMG C 63 S, pour le coup aussi puissante que l’Italienne, 97 650 €…
Une version de lancement plus exclusive et typée circuit (94 000 €) sera en vente sur le web. Allégée, cette Giulia sera notamment équipée de freins carbo-céramique et de sièges Sparco ultra-légers en carbone
Bien entendu, la quantité de canassons bouillonnant sous un capot n’est pas l’unique critère d’achat. La Giulia QV a aussi son 0 à 100 km/h (3,9 s) et sa vitesse de pointe (307 km/h) à faire valoir, son poids contenu aidant (1 524 kg, répartition à 50/50). De bons chiffres qui lui ont permis de décrocher un joli chrono sur le redoutable Nürburgring : 7 min 39. Un temps égal à une Ferrari 430 Scuderia et meilleur que ses rivales directes de chez BMW, Audi et Mercedes.
La qualité de finition intérieure de l’Alfa sera regardée de près lorsque qu’Abcmoteur en prendra son volant !
Il reste à essayer la bête pour se rendre compte du travail d’Alfa Romeo qui semble bien déterminé à s’imposer en nouvelle référence sur le segment. Un élément perturbateur pour la suprématie germanique qui se trouve sans doute un peu surprise devant la percée de l’Italien qui est allé, rappelons-le, se fournir chez rien de moins que Ferrari afin de concevoir son moteur…
Pour patienter, voici quelques images du bolide aux grandes ambitions… Il faudra aussi qu’Alfa Romeo ne tarde pas trop à dévoiler les versions moins musclées – et plus accessibles ! – de son auto.
J’ai remarqué que beaucoup ne le soulignent pas mais pour 79 000€ vous n’avez ni 3.9 au cent km/h ni 7 minutes 39 autour du Nürburgring, car la voiture est un peu plus lourde (pas de sièges et freins carbone, des jantes 18pouces comme vu sur la version de pré-production blanche), donc naturellement les performances ne sont pas les mêmes.
Et 95 000 on est quand même un peu loin de la M3 et beaucoup plus proche de la AMG C63 S(qui devrait normalement offrir beaucoup plus niveau confort et qualité, mais moins en performance donc ça se vaut).
Merci Kaisuke971 de souligner ce point, il faut dire qu’Alfa n’est pas très précis sur ce sujet dans sa communication. Vivement que l’Italienne aille sur piste pour qu’on puisse savoir de quoi elle est capable. 🙂
+1, j’ai vu une vidéo ce week end ou une leon cupra en pilot sport 2 poussait au cul la giulia sur le nurb (proto, pre series, test en cours , la est la question)
la perf est pas si evidente…
https://www.youtube.com/watch?v=EQvEsCQSGTQ
Ce trèfle vert à quatre feuilles motorisé à Modène devrait être le porte bonheur de toute la lignée qui suivra.
FCA ambitionne (am-biscione) pour Alfa ni plus ni moins que de combler l’énorme vide de produits laissé entre Fiat et Maserati, d’autant que la mission confié à Lancia sera dorénavant de garnir les musées… La Mito et la Giuletta ont posé les deux premiers échelons, la Giulia devra installer le suivant et consolider l’ensemble.
Quid de cette carrosserie quatre portes on ne peut plus classique, certes tous les ingrédients du patrimoine génétique d’Arese sont là derrière son historique rouge corsa « Cuore Sportivo » son naseau en écusson et ses non moins superbes jantes forgées à cinq feuilles [sic], son positionnement stylistique m’interroge s’il compte faire de l’ombre au trio d’outre Tirol pour la demie décennie qui vient ???
Vouant un culte passionnel aux coupés appelés « sprint » de la marque, produits entre 1963 et 1987, à savoir la Montréal, les Giulia GT et l’Alfetta GT, je m’associe à Pierre Jacques Étienne pour entonner en chœur, à l’endroit de cette nouvelle Giulia, le mot qui fit la gloire de ce célèbre Général d’Empire qui commandait la garde !
aie !! le prix , c’est pas conforme à une écurie de 510 ch qui devrait dépasser laaaaaaaargement les 120000€ vous pensez , alors accessible à un vendeur de pizzas ..! c’est ce que nous risquons d’entendre de la part des proprios de ferrari . et perso mon image d’alfa est toujours aussi mitigée car le temps de la fulvia ou gta est dépassé d’un siècle .
Petite précision: la Fulvia était une Lancia, c’est peut être pour ça que votre image d’Alfa est, sinon mitigée, du moins un peu floue…
Elle est jolie cette Alfa !
Son cul me fait penser (de loin) à une Maserati GranTurismo… Ce qui n’est pas pour me déplaire !!
Affaire à suivre, j’attends l’essai d’ABCMot’ ! 🙂
Je commence à la trouver plus jolie, mais elle reste à des kilomètres de ce que sait dessiner Alfa Romeo. 🙁
J’espère, j’espère pour l’essai. 🙂