En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Après l’A7 Sportback et sa déclinaison S7, c’est maintenant au tour de sa déclinaison la plus radicale RS7 d’être restylée. Quelques petites évolutions à relever, pas de révolution.
Tout est dans le regard…
Comme ses sœurs de gamme et l’A8 restylée, elle peut adopter en option la technologie Matrix Led – qui voit s’associer 25 diodes fonctionnant indépendamment – dans une version ici légèrement assombrie pour plus de sportivité, associés à des clignotants à affichage dynamique à l’avant. Les phares sont sinon Full Led de série. Ils entourent alors une calandre Singleframe en nid d’abeille noir légèrement remaniée avec des angles plus prononcés.
Cette grille peut alors recevoir trois aspects différents en option : aluminium mat, noir brillant et carbone. Caractéristique des modèles RS, l’entrée d’air avant, porte toujours l’emblématique logo Quattro. Les feux arrière présentent aussi la nouvelle signature lumineuse des nouvelles A7 et surmontent un bouclier généreux intégrant deux sorties d’échappement ovales de chaque côté. Voilà de quoi rajouter de l’agressivité à la superbe ligne – osons le dire – de l’A7.
A bord, toujours plus de technologies
L’habitacle évolue lui-aussi avec parcimonie grâce à un combiné d’instrumentation, des aérateurs et des palettes de changement de vitesse remaniés. Le système multimédia MMI navigation plus avec MMI touch (pavé tactile) a été optimisé graphiquement par un nouveau processeur Nvidia plus rapide.
Sous le capot, le tonnerre gronde
Pas de grande révolution non plus sous le capot : le V8 4.0 TFSI développe toujours 560 ch pour un couple maxi de 700 Nm délivré entre 1 750 et 5 500 tr/min. Un moteur qui permet de propulser la RS7 de 0 à 100 km/h en 3,9 s pour une vitesse maximale pouvant être rehaussée de 250 km/h de série à 280 ou 305 km/h en option… Seule la consommation est en baisse de 9,8 à 9,5 litres et des émissions de CO2 désormais à 221 grammes contre 229. Pas mal pour 560 ch, bien aidés ici par le système Cylinder on Demand qui ne fait fonctionner que quatre cylindres à faible charge et une boite automatique Tiptronic à huit rapports.
Il est coutume chez Audi de trouver des solutions à tous ses caprices dans le catalogue des options… Les plus sportifs trouveront alors une direction dynamique, à démultiplication variable, un différentiel sport arrière accélérant la roue extérieure au virage, une suspension sport plus rigide que son homologue pneumatique de série (abaissée de 20 mm par rapport à l’A7) toujours accouplée à un amortissement adaptatif et des freins en carbone céramique.
La RS7 arrivera en France à l’automne, pour un prix de base d’environ 113 300 €.