En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Une semaine après l’arrivée de la S1, la gamme des sportives Audi s’agrandit une nouvelle fois. Elle accueille une nouvelle déclinaison de la famille S3, le Cabriolet. L’ancienne génération de la découvrable n’avait pas eu le droit à sa variante bodybuildée, la faute à des contraintes techniques. La toute nouvelle base modulaire MQB permet de réparer cette « faute ».
0 à 100 en 5,4 secondes
La S3 Cabriolet reprend logiquement le même moteur que ses sœurs. On trouve donc sous le capot un 2.0 TFSI qui délivre une puissance de 300 ch entre 5500 et 6200 tr/min. Ce bloc développe un couple de 380 Nm à partir de 1800 tr/min et jusqu’à 5500 tr/min. Il est associé à une boîte robotisée double embrayage S-Tronic à 6 rapports.
La vitesse maxi est toujours limitée à 250 km/h. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 5,4 secondes. Une bonne valeur, d’autant que le poids est en hausse par rapport aux autres S3. Avec 1620 kg, le Cabriolet pèse par exemple 115 kg de plus que la berline. Audi précise que la consommation en cycle mixte est de 7,1 litres aux 100 km. Mais on sait bien que ce genre de valeur est éloignée de la réalité, encore plus avec des autos qui ne demandent qu’à grimper dans les tours ! Les rejets de CO2 sont fixés à 165 g/km, ce qui induit en France un malus de 2 200 €.
Look discret
La S3 Cabriolet adopte bien évidemment la transmission intégrale Quattro, qui répartit le couple entre les essieux avant et arrière. Par rapport à une version normale, la carrosserie a été abaissée de 25 mm. D’origine, l’auto est équipée de jantes 18 pouces avec des pneus 225/40. Des 19 pouces sont disponibles en option. Le diamètre des freins a été revu à la hausse, avec des disques de 340 mm à l’avant.
Les réglages du contrôle électronique de trajectoire ESC ont été perfectionnés. Avant d’attendre la limite, les roues situées à l’intérieur du virage reçoivent des petites impulsions de freinage, ce qui améliore l’adhérence. Le système Audi Drive Select est compris dans la dotation de série : il permet de faire varier les caractéristiques du moteur, de la boîte et de la direction selon cinq modes.
Côté look, l’auto est fidèle au principe de base des « S » : ne pas faire dans l’outrancier. Les changements sont donc subtils. L’habillage de la calandre a été revu, les prises d’air adoptent un cache en nid d’abeille et des ailettes transversales double, les rétroviseurs et le cadre du pare-brise sont couleur aluminium. A l’arrière, on remarque un diffuseur gris platine avec quatre sorties d’échappement. Douze teintes de carrosserie seront disponibles, dont un « noir panthère » à effet cristal exclusif. Il faut 18 secondes pour profiter des joies du plein air. La capote peut se replier en roulant jusqu’à 50 km/h.
L’auto fera ses débuts en public à Genève et les livraisons débuteront cet été.