En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Nouvel épisode dans l’interminable feuilleton Giulia. Alfa Romeo est venu à Genève avec la version « classique » de sa nouvelle familiale. L’Italien avait en effet fonctionné à l’envers en dévoilant en premier la variante hyper-sportive Quadrifoglio.
Une manière d’attirer l’attention et d’envoyer un message clair aux Allemands : Alfa Romeo est de retour aux affaires et ne compte pas faire de la figuration. Sauf que cela s’est passé au mois de juin 2015 ! Depuis, toujours pas de Giulia dans les concessions.
Le plein de nouveaux moteurs
Si une date précise d’arrivée dans les showrooms n’est pas encore connue, la firme italienne a annoncé à Genève que les carnets de commandes seront ouverts le 15 avril. La gamme de lancement a été détaillée.
En-dessous de la QV équipée d’un V6 2.9 biturbo de 510 ch, Alfa propose un tout nouveau 2.0 TBi de 200 ch. Le couple maxi est de 330 Nm. Ce bloc est associé à une nouvelle boîte automatique 8 rapports. Du côté du diesel, on trouve un nouveau bloc 2.2 JTDm, entièrement en aluminium. Il est décliné en deux puissances : 150 et 180 ch. Il y a le choix entre transmission mécanique 6 rapports ou automatique 8 rapports.
Trois finitions
La gamme comportera trois niveaux de finitions : Giulia, Super et Quadrifoglio. La version de base est dotée en série du freinage d’urgence automatique avec reconnaissance des piétons, de l’alerte de franchissement de ligne blanche, des jantes de 16 pouces, de la climatisation automatique bizone ou encore du sélecteur de mode de conduite DNA. 13 couleurs de carrosserie seront disponibles et 18 harmonies intérieures.
Le style de la version normale est sans surprise. Il s’agit d’une Quadrifoglio à laquelle on a enlevé tous les petits appendices aérodynamiques. Cela donne une voiture d’une grande simplicité esthétique. Certains aimeront ce côté sobre, d’autres trouveront la Giulia encore plus banale et passe-partout.
Les tarifs ne sont pas encore connus, mis à part celui de la sportive QV : 79.000 €… et 94.170 € pour la série limitée de lancement suréquipée.
On saluera le retour à la propulsion et l’offre mécanique, mais si l’avant de la voiture crie Alfa (grâce à la calandre), l’arrière est quand même fort consensuel… Et vue de 3/4 arrière on pourrait presque la confondre avec une BMW ! Croisons les doigts pour que la reprise d’Alfa fonctionne, mais j’aurais aimé retrouver un peu plus de gènes dans la bête :/
Oui, il y a de quoi se réjouir avec cette Giulia. L’offre de moteurs et la boîte manuelle, tout comme l’intérieur qui paraît sympathique sont de bonnes nouvelles.
En revanche, pour le design je suis moins fan…