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Alfa Romeo a restylé discrètement sa Giulietta à la fin de l’année 2013 en lui apportant quelques retouches à l’extérieur et dans l’habitacle, ainsi qu’un nouveau 2.0 JTDm de 150 ch. La compacte italienne, dont le nombre de commandes depuis son lancement à la mi-2010 a dépassé les 210 000 unités, voit la puissance de son diesel le plus musclé progresser de quelques chevaux à l’occasion du printemps 2014.
Voici donc un bon prétexte afin de prendre en main « Juliette » pour un essai !
Toujours élégante, avec un intérieur en progrès
Chez Abcmoteur, nous étions déjà familiers avec la Giulietta restylée qui avait été essayée en essence (TB MultiAir 170 ch TCT) par Martin. Ainsi, pour ce qui est du design et de la présentation intérieure, où nous partageons tous les deux un point de vue commun, vous pourrez vous reporter à son article pour obtenir davantage de détails.
On retiendra que le facelift apporte des modifications invisibles à l’extérieur pour le quidam – il faut dire que la ligne intemporelle ne mérite pas d’être retravaillée – et une qualité des matériaux en hausse pour l’intérieur – fort agréable à l’œil dans avec la sellerie cuir tabac – avec notamment de nouveaux volants, sièges et revêtements.
Au chapitre technologique, on touche à son talon d’Achille, puisque mis à part le nouveau et réussi système d’info-divertissement tactile 6,5″ Uconnect prenant place sur la console centrale, la dotation est assez pauvre au regard de ce qui se fait aujourd’hui (freinage anti-collision, alerte de franchissement de ligne blanche, caméras de recul, …).
Plaisir de conduite au rendez-vous
Dans la gamme des motorisations diesel de la Giulietta, on trouve seulement une boîte automatique. A double-embrayage, elle dispose de six rapports et n’est disponible qu’uniquement sur le plus puissant des JTDm, soit le 2.0 175 ch (en essence, c’est le 1.4 TB MultiAir de 170 ch). Auparavant, il développait 170 ch, c’est donc un gain de 5 ch, mais pas seulement.
En effet, Alfa Romeo en profite aussi pour améliorer les performances et l’efficience de son auto. Le 0 à 100 km/h progresse de 0,1 s à 7,8 s, la consommation mixte fléchit de 0,1 l à 4,4 l/100 km et les rejets de CO2 diminuent à 116 g/km, soit une baisse de 3 grammes. Des évolutions que l’on doit à un turbocompresseur de petite dimension, à un système d’injection Common Rail de troisième génération pouvant gérer jusqu’à 8 injections par cycle et à un processus de combustion peaufiné.
Derrière le volant, le premier bénéfice que l’oreille remarque très rapidement, c’est le silence de fonctionnement du 2.0 JTDm aidé par ailleurs par l’insonorisation revue lors du restylage. Même à l’extérieur, les claquements typiques d’un mazout sont aux abonnés absents. Les phases d’accélération ne présentant pas de grondement contribuent à presque faire passer ce diesel pour un bloc essence.
Avec la boîte auto TCT, le passage des rapports est très bien géré – mis à part de rares fois à faible allure où un à-coup se fait sentir –, tandis que les suspensions et le châssis orientés vers un certain dynamisme s’adaptent très bien avec un rythme calme. La prise de roulis est quasi-inexistante.
Alfa Romeo indique utiliser un système d’injection encore plus simple et fiable grâce à une construction moins complexe des injecteurs utilisant 40 % de composants en moins
Si l’on souhaite privilégier une conduite sportive au confort, le DNA permet de passer du mode Natural au mode Dynamic. La boîte devient plus réactive tout en allant un peu plus dans le haut du compte-tour, la direction se durcit et la pédale d’accélérateur devient plus sensible. Les 175 ch poussent fort et ce, même bas dans les tours (320 Nm de couple à 1 500 tr/min en N – 350 Nm à 1 750 tr/min en D), mais ils semblent avoir le souffle un peu court. Du moins, on attendait un peu plus de poussée de leur part. Une impression à nuancer étant donné que la chaussée était trempée et que la voiture repose sur une plateforme relativement lourde. Son poids de 1 335 kg n’est certainement pas étranger à cette légère déception.
La bonne surprise – qui est en train de devenir un atout parmi les motorisations Alfa –, c’est la sobriété de la mécanique. Sur départementale, il est très aisé de descendre en-dessous des 5 l, voire même des 4,5 l/100 km ce qui est remarquable au regard des équidés se trouvant sous le capot. En outre, un start & stop discret se charge d’économiser quelques décilitres de carburant en ville.
Que faut-il en retenir ?
Les plus | Les moins | ||
– Charme, voiture originale et élégante – Modèle de discrétion du diesel et sobriété à la pompe – Plaisir de conduite et châssis – Equipement riche |
– Finition encore perfectible, notamment pour les poignées de porte – Prix, image de marque – Déficiences au chapitre technologique |
Modèle essayé | Prix | |
Alfa Romeo Giulietta 2.0 JTDm 175 TCT Exclusive | 34 900 € | |
Modèles concurrents | Prix | |
Audi A3 2.0 TDI quattro S tronic finition Ambition Luxe – 40 950 € | ||
Mercedes Classe A 220 CDI 4MATIC finition Fascination – 43 500 € | ||
Volvo V40 D4 Geartronic 8 finition Sumum – 36 630 € |
Une compacte intéressante à plus d’un titre
Loin d’être banale, dotée d’un habitacle plaisant – mais cependant trop étroit à l’arrière pour les jambes – et bien motorisée, cette Alfa Giulietta JTDm 175 en finition Exclusive se paie contre 34 900 € hors option. La dotation de série est complète avec, entres autres, climatisation automatique bi-zone, sièges électriques en cuir, jantes en alliage 17″, système de navigation, LED AV/AR et radars de stationnement. Seuls les projecteurs xénon (1 000 €) manquent à l’appel.
Pour cette version, la hausse du prix atteint 1 110 € en échange d’un moteur bonifié et d’équipements supplémentaires (écran tactile, radars de recul et 8 haut-parleurs). Certainement l’un des meilleurs rapports prix/équipement du marché sur le segment des compactes premiums. Seules la revente et la décote pourront faire réfléchir.
Fiche technique Alfa Romeo Giulietta restylée 2.0 JTDm 175 ch TCT
Informations générales |
|
Commercialisation | 2014 |
Pays | Italie |
Carburant/énergie | Diesel |
Prix du neuf | 34 900 € |
Mécanique | |
Cylindrée | quatre-cylindres 2,0 l turbo |
Puissance | 175 ch à 3 750 tours/min |
Couple | 350 Nm à 1 750 tours/min |
Transmission | avant (traction) |
Performances | |
Vitesse max | 219 km/h |
0 à 100 km/h | 7,8 s |
Consommation | cycle mixte : 4,4 l aux 100 km |
Rejets de CO2 | 116 g/km |
Autonomie | non communiquée |
Poids et mesures | |
Poids à vide | 1 335 kg |
Dimensions | L : 4,35 m / l : 1,79 m / h : 1,46 m |
Réservoir | 60 litres |
Volume de coffre | 350 à 1 045 litres |
Pneumatique AV/AR | 17″ – 17″ |
Concernant la décote, il est possible d’avoir des remises importantes chez Alfa et encore plus chez un mandataire!
Au final êtes-vous certain que la décote est si important?
Je prends le parie que l’on perds moins d’argent qu’avec une BMW, Audi est compagnie si on prend en compte les remises!