En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Après le plan de redressement « Back in the Race », lancé en 2014, voici le nouveau plan stratégique de PSA « Push to Pass », focalisé sur la “croissance rentable” du groupe français, qui en a profité pour changer de nom et de logo. Il ne faut ainsi plus dire « PSA Peugeot-Citroën » mais « Groupe PSA », une nuance qui évite l’exclusion de DS.
Chiffre d’affaires en hausse de 10 % d’ici 3 ans
L’objectif de Back in the Race était de sauver les finances de PSA, qui lors de l’entrée en fonction du PDG Carlos Tavares début 2014 étaient au bord du gouffre. Un défi brillamment relevé par l’ancien bras droit de Carlos Ghosn chez Renault.
Push to Pass comporte toujours des objectifs financiers. Ils se résument en deux points clés. D’une part, une marge opérationnelle courante moyenne de 4 % pour la division automobile pour la période 2016/2018, puis une cible de 6 % en 2021. D’autre part, le chiffre d’affaires doit progresser de 10 % d’ici 2018 puis de 15 % supplémentaires d’ici 2021.
Nous n’irons pas plus loin dans la présentation des finances, préférant laisser cela à une presse plus spécialisée. Nous préférons nous concentrer sur les annonces concernant l’offre produits. Autant le dire tout de suite, nous sommes un peu déçus sur ce point. Nous attendions enfin du concret dans la mesure où les nouveautés ont manqué ces dernières années chez PSA. Mais la présentation était davantage destinée aux investisseurs !
Régularité dans les commercialisations
Sur le plan produit, pas de grosse annonce donc. Le groupe lancera d’ici 2021 34 nouveaux véhicules, avec 26 voitures particulières et 8 utilitaires. Un maître-mot dans le calendrier des lancements : régularité. On nous promet ainsi un grand lancement par an, par marque et par région.
Conscient que les chevrons semblaient un peu à l’abandon ces temps, Carlos Tavares a voulu être rassurant en promettant 12 nouveautés d’ici 2021. Chez DS, ce sont 5 véhicules mondiaux qui sont annoncés.
Sur le plan technologique, deux grandes annonces : une offensive sur le marché des voitures vertes et l’arrivée progressive de la conduite autonome. D’ici 2021, sept hybrides rechargeables et quatre électriques seront lancées. En 2018 seront disponibles les premières autos avec assistant de conduite dans les embouteillages (un équipement déjà proposé sur des Volkswagen en 2015…). Les modèles « sans les mains » arriveront en 2020, un an avant les « sans les yeux ».
Le retour aux USA confirmé
Chez les utilitaires, l’offre s’agrandira avec un pick-up rentrant dans la catégorie « une tonne de charge utile ». Avec ce nouveau modèle, PSA sera en mesure d’attirer une nouvelle clientèle, notamment en Amérique du Sud et en Afrique. Il rivalisera ainsi avec Renault qui s’apprête à lancer l’Alaskan.
C’est une preuve supplémentaire que PSA se veut de plus en plus international, pour ne pas souffrir des soubresauts économiques d’une région. Si le nombre de véhicules sera réduit, l’offre sera toujours adaptée en fonction des marchés. Le groupe a aussi confirmé son intention de revenir aux Etats-Unis.
Il souhaite cependant prendre son temps, et le faire de manière « raisonnée et raisonnable ». PSA lancera d’abord d’ici 2017 un service de mobilité Outre-Atlantique pour connaître les goûts des américains. Il proposera ensuite dans ce service ses véhicules. Si cela est un succès, PSA ouvrira des concessions sur place !
à mon actif toujours un seul produit Peugeot et encore l’italien était aux commandes ! toujours à présenter de superbes machines de rêves et nous pondre des œufs ” brouillés ” au regard du concept .
Espérons déjà que la 308 R HYbrid (voir notre reportage) ne soit pas qu’un simple nuage de fumée…