En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Souvenez-vous des restylages des Clio 2 et 3 : de gros liftings, visibles au premier coup d’œil. Rien de tout cela pour la quatrième génération. Renault procède « à l’allemande », en faisant évoluer l’auto timidement. Normal : quatre ans après son apparition, la Clio IV, porte-drapeau du renouveau de Renault, est toujours dans le coup esthétiquement. Le constructeur français a procédé intelligemment en améliorant sa copie, en corrigeant les principaux défauts de l’auto.
Les corrections réalisées à l’extérieur
Les designers ont remplacé les barres de diodes typées « Norauto » par une signature lumineuse moderne, intégrée aux phares, prenant la forme d’un C comme sur les grandes sœurs (et qui rappelle l’initiale de Clio). Les versions haut de gamme peuvent être dotées d’optiques 100 % LED. La grille de calandre évolue, avec des stries qui se prolongent sous les projecteurs et l’abandon du monogramme sous le logo.
Le bouclier a également été retravaillé avec des formes moins basiques. Voilà qui donne à la face avant un côté plus statutaire. Certains ne manqueront pas de remarquer la ressemblance avec le pare-chocs de la Volkswagen Golf Sportsvan. A l’arrière, le diffuseur est légèrement modifié et les feux sont modernisés avec des diodes. La palette de coloris accueille trois nouvelles teintes : Rouge Intense, Bleu Iron et Gris Titanium. De nouvelles jantes font aussi leur apparition.
Les corrections réalisées à l’intérieur
Le design de la planche de bord ne change pas. Un seul élément est visuellement modifié : le bloc d’aérateurs central, plus valorisant. Renault promet surtout des progrès en matière de qualité. Il se sait particulièrement attendu sur ce point, la Clio étant vraiment à la traîne côté finition. Le Losange indique avoir revu les selleries, les chromes et les coloris, plus sobres. Selon le communiqué de presse « une attention particulière a été portée à la qualité visuelle et au toucher des grains de plastique ».
Les corrections apportées à l’équipement
Renault le cachait à peine : la Clio 4 a été conçue pour dégager une rentabilité maximale (d’où la qualité décevante). Cela pouvait aussi se ressentir dans la liste des équipements, qui faisait dans la simplicité. La Clio 4 n’a jamais été adepte des aides à la conduite sophistiquées ! Elle s’améliore un peu en gagnant l’aide au créneau et les radars de stationnement avant. Côté confort, elle peut être dotée d’un système audio signé Bose.
Les corrections apportées à la gamme de moteurs
Miracle. La Clio profite de son restylage pour corriger son plus gros défaut technique : l’absence de moteur diesel puissant. L’auto reçoit enfin un bloc dCi 110 ch, couplé à une boîte manuelle 6 rapports. Autre nouveauté : l’apparition d’une boîte mécanique sur le 1.2 TCe 120 ch. Pas de changement pour le reste avec en essence les 1.2 16V 75 ch et 0.9 TCe 90 ch et en diesel les dCi 75 et 90 ch.
La « nouvelle » Clio a déjà dévoilée sa grille de tarifs. Les carnets de commandes seront ouverts en juillet et les premières livraisons se feront en septembre.