En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Pas question de trop traîner pour la variante SW. Dans le segment D, la silhouette break représente une vente sur trois, faisant ainsi toujours mieux que les SUV ! La déclinaison grand volume de la nouvelle 508 arrive donc trois mois seulement après la berline. Le décalage de trois mois sera conservé pour la commercialisation, avec une arrivée du break dans les concessions en janvier 2019.
Mais peut-on encore parler de grand volume justement ? Ce break donne clairement la priorité au style. Il n’hésite pas à sacrifier de la capacité de chargement, en baisse de 30 litres par rapport à l’ancien modèle. Il y a encore 530 litres, ce qui reste mieux qu’une Audi A4 Avant (505 litres).
Abaissée
La 508 SW veut d’abord séduire par sa silhouette élancée. Pas question de gros sac à dos, la voiture ne prend que 3 centimètres en longueur par rapport à la berline, avec 4,78 mètres. Le look s’inspire des breaks de chasse, avec une hauteur de seulement 1,42 mètre (6 cm de moins que l’ancien) et des portes sans cadre. On s’attendait toutefois à quelque chose de plus osé après le très réussi concept Instinct, dévoilé en mars 2017. Celui-ci avait des hanches gonflées, absentes ici. Le hayon aurait pu aussi être moins chargé, en collant par exemple l’immatriculation au bandeau noir, ce qui aurait supprimé des nervures inutiles.
Ce hayon peut s’ouvrir en mode mains libres. Il dégage un bon accès à la soute, avec un seuil à la fois bas et large. La banquette se rabat en 1/3-2/3 avec la fonction Magic Flat : les sièges s’effacent en appuyant sur des boutons dans le coffre, pour former un plancher quasiment plat. Le volume maximal est de 1.780 litres. Les passagers de la banquette profitent de 4 cm en plus en garde au toit par rapport à la berline.
De 130 à 225 ch
En toute logique, la planche de bord est connue. On retrouve le petit volant, l’instrumentation numérique placée en hauteur, l’écran tactile avec sa rangée de raccourcis façon touches de piano. L’ensemble manque peut être de légèreté mais est original et dégage une sensation de haut de gamme.
Le break reprend à son compte les technologies vues sur la berline : vision nocturne, régulateur de vitesse capable de stopper et relancer l’auto, aide au créneau 100 % automatique, aide au maintien dans la voie active… Côté gamme, c’est aussi un duplicata. Il y aura en essence les PureTech de 180 et 225 ch. En diesel, on aura le choix entre des BlueHDi de 130, 160 et 180 ch. La boîte de vitesses automatique EAT8 est de série sur toute la gamme, sauf le petit 130 ch. Il y aura fin 2019 une variante hybride rechargeable.
beau véhicule certes mais !!! il y a des entrées non autorisées à peugeot .. et un lion ne peut montrer patte blanche .