Une prime à la casse plus généreuse a été mise en place pour accélérer la reprise du marché automobile. Montants et conditions, voici ce qu’il faut savoir. Pour booster la reprise de l’activité dans les showrooms, le gouvernement a choisi la méthode de la carotte. De…
La nouvelle WRX prend ses distances avec l’Impreza. Dommage qu’elle n’en profite pas pour avoir plus de personnalité.
Cette fois, Subaru doit vraiment arrêter de faire des concepts. Ils sont beaux mais sources de désillusions. Le mot est fort mais juste. Il y a un gouffre énorme entre les prototypes de la marque japonaise et les véhicules de série qui en découlent. La dernière née de la firme asiatique illustre une nouvelle fois ce malheureux principe : la WRX définitive n’a rien à voir avec le show-car vu à New York en avril.
On oublie le concept
Ce dernier nous avait mis l’eau à la bouche avec une silhouette athlétique de coupé quatre portes, toute en muscles. La WRX de série est une sage berline à coffre qui semble être passée par la case tuning. Fort dommage, d’autant plus que l’auto a souhaité pour la première fois se détacher de l’Impreza avec une carrosserie presque totalement inédite. Pourquoi donc ne pas avoir fait quelque chose de plus… sexy ? Subaru a semble t-il voulu que la WRX reste une familiale. Subaru insiste d’ailleurs sur les 2,5 cm en plus de l’empattement au profit des jambes des passagers arrière…
Prise d’air sur le capot, ailes gonflées, jantes noires, prises d’air agrandies… Il y a quand même tout ce qu’il faut pour faire une bonne sportive.
Le dessin extérieur est presque fade, malgré l’omniprésence d’appendices sportifs. A ce niveau, on remarque les incontournables, comme la large prise d’air sur le capot, les ailes avant gonflées, les quatre sorties d’échappement ou encore le petit becquet attaché à la malle. La proue adopte les derniers codes en vogue chez Subaru : une calandre hexagonale verticale, des optiques avec un « C » chromé à l’intérieur… A bord, service minimum. On retrouve un habitacle d’Impreza avec quelques changements sans surprise : pédalier alu, sièges plus enveloppants, volant avec méplat.
Un air de déjà vu à l’intérieur. Normal, c’est la planche de bord de l’Impreza avec quelques modifications : sièges sport, pédalier alu…
Tradition oblige : transmission intégrale et moteur à plat
Niveau technique, on retrouve les ingrédients inévitables d’une bonne Subaru : transmission intégrale et quatre cylindres essence à plat. Doté d’un turbo, ce 2.0 développe 268 ch. Le bloc est associé au choix à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports ou à une transmission à variation continue. Celle-ci offre plusieurs modes de fonctionnement, dont un manuel à 8 rapports, avec des palettes au volant. Aucun chiffre de performance n’a été communiqué. On nous promet plus d’efficacité au volant grâce à une caisse rigidifiée.
Dans quelques semaines, Subaru présentera la version plus épicée de la WRX, la STI, qui dépassera les 300 ch.
C’est sous cet angle que l’on voit le plus de différences avec le concept. D’ailleurs, pour faire simple : le modèle de série n’a rien à voir.
>> Une vidéo de la bête évoluant sur des spéciales de rallye en terre battue est à découvrir ici.
>> La WRX STI pour encore plus de puissance !
Pas plus de décalage qu’entre les concept-cars et les véhicules finalement proposés à la vente par les autres grandes marques européennes à quelques exceptions près (LANDROVER ou Porsche par exemple).
Combien de superbes ébauches « design » conçues par les supers bureaux d’étude et présentées au public dans les salons à grand renfort de publicité n’ont jamais vu le jour chez BMW, Renault, Peugeot, Opel, ou encore FORD ???
Des centaines ET DES CENTAINES !
Je me rappellerai toujours le superbe concept car « LAGUNA » présenté par RENAULT EN 1984 qui était de toute beauté et qui pouvait préfigurer un superbe coupé ALPINE; 30 ANS après, on attend encore !