C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Après avoir élargi sa gamme avec trois modèles inédits (la petite Adam, le crossover Mokka et le cabriolet Cascada), Opel s’est attaqué à un gros morceau : le renouvellement de son best-seller, la Corsa. Née il y a 32 ans, la citadine du blitz s’est déjà vendue à presque 12 millions d’exemplaires en Europe, dont 2,8 millions pour l’actuelle mouture. La firme allemande n’a donc pas pris à la légère la mise au point de la cinquième génération, la « E » dans le jargon de la firme.
Un petit air de déjà-vu
Pourtant, pour des questions de coûts, Opel n’est pas parti d’une feuille blanche. Cela avait été un temps évoqué suite aux accords passés entre GM et PSA. La Corsa aurait pu faire base commune avec les prochaines Citroën C3 et Peugeot 208. Mais l’américain et le français se sont vite séparés, ce qui n’a laissé d’autre choix à Opel que d’imaginer une nouvelle Corsa à partir de l’ancienne.
Cela explique surement cette impression de déjà vu. Opel a conservé quelques éléments de carrosserie (comme le toit) et de vitrage de la quatrième version, la silhouette est donc la même. On a plus l’impression d’être face à un restylage. Mais un gros restylage alors ! La Corsa adopte une toute nouvelle face avant, inspirée de l’Adam, avec une large calandre en position basse. Le motif virgule, gimmick typiquement Opel, est visible à de nombreux endroits : optiques, nervure sur les flancs, feux…
Equipements haut de gamme
A l’intérieur, on découvre une nouvelle planche de bord… qui doit beaucoup à celle de l’Adam. La console centrale est ainsi commune entre les deux modèles. Celle-ci intègre un écran tactile 7 pouces, compatible avec les smartphones Android et iOs. Il peut-être piloté par commande vocale. La partie supérieure est inédite. Les aérateurs sont par exemple plus anguleux. La Corsa ne cède pas à la mode de la personnalisation. A moins qu’Opel n’ait pas encore tout dit, il n’est pas question ici de faire varier à sa guise les inserts décoratifs.
Le germanique fait monter en gamme sa Corsa au niveau de l’équipement. L’auto pourra être dotée de systèmes encore rares dans la catégorie, comme le détecteur d’angle mort, la caméra lisant les panneaux de signalisation, l’assistant feux de route, l’alerte de collision avant ou encore l’indicateur de distance de sécurité. Pour le confort, Opel a prévu un pare-brise chauffant, une caméra de recul ou une aide au stationnement avancée, qui s’occupe de braquer le volant.
La meilleure citadine sur la route ?
Si les ingénieurs ont dû repartir de la base de la quatrième mouture, cela ne les a pas empêché de quasiment tout changer au niveau du châssis. Opel annonce d’ailleurs que la Corsa « a pour ambition de proposer une qualité de conduite inédite sur le segment ». Rien que ça ! La direction et les suspensions ont été entièrement revues, le centre de gravité a été abaissé de 5 mm, le berceau avant a été rigidifié… Sous le capot, on trouve un inédit 3 cylindres essence 1.0 de 115 ch. Il est plus puisant que le nouveau 1.4 Turbo de 100 ch ! Les 1.2 et 1.4 atmosphérique ont été reconduits, mais modifiés pour répondre aux normes Euro 6. Côté diesel, on retrouve les 1.3 CDTI de 75 et 95 ch.
La nouvelle Corsa devrait être commercialisée en France à la fin de l’automne. Opel n’a pas encore révélé les prix de sa citadine.
Dans la bonne continuité des modèles précédents. Je ne suis pas un fan inconditionnel de ce modèle car les français font mieux en citadine