En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
La semaine dernière, des images montrant une planche de bord Peugeot inédite étaient apparues sur le Net (lire : Nouveau Peugeot 3008 : est-ce la planche de bord ?). Il ne faisait guère de doute qu’elles correspondaient à l’habitacle du nouveau 3008, attendu dans les concessions à la rentrée. Ce que la firme au lion… ne confirme pas aujourd’hui.
En effet, Peugeot a bien officialisé les clichés, mais il parle juste de son nouveau i-Cockpit, qui annonce « l’avenir des habitacles de la marque ». De la belle langue de bois ! Peugeot ne souhaite donc pas citer de modèle, mais c’est certain, nous avons sous les yeux le poste de conduite de la 3008. Petite revue de détails.
Le principe i-Cockpit
Après le duo 208/2008 et la 308, le 3008 sera donc le troisième modèle Peugeot doté de cette originale architecture. Si certains sont rebutés par l’implantation en hauteur de l’instrumentation, Peugeot est conforté par le succès rencontré par les modèles déjà équipés (2,2 millions de ventes depuis 2012).
Le volant
L’un des éléments clés du i-Cockpit est le volant de petite dimension. Cela n’a rien d’un gadget : l’essayer c’est l’adopter. Il est au cœur de l’idée i-Cockpit, qui est de renforcer les sensations données au conducteur. Selon Peugeot, il est encore plus compact. Il a un méplat en haut et en bas pour une meilleure préhension et surtout dégager la vue vers l’instrumentation. C’est l’un des soucis sur la première génération d’i-Cockpit : le cerceau gêne parfois les compteurs. Esthétiquement, le volant n’a que deux branches.
L’instrumentation
Nous retrouvons le principe d’une instrumentation surélevée, qui se lit au-dessus du volant, et fait en quelque sorte office d’affichage tête-haute. Grande nouveauté : le 3008 inaugure un affichage 100 % digital, avec écran 12,3 pouces, semblable à ce que propose Audi (lire notre essai de l’A4). Il est entièrement paramétrable. Le conducteur pourra ainsi choisir ce qui s’affiche. Les premières images sont très prometteuses : les designers Peugeot semblent avoir soigné les graphismes et animations.
L’écran central
Au centre trône un écran de 8 pouces, légèrement orienté vers le conducteur. Il s’apparente à une tablette… dont l’intégration est un peu discutable. Evidemment, il faudra attendre de découvrir le 3008 en réel pour vraiment juger. Sa proximité avec l’instrumentation numérique fait craindre un champ de vision au final un peu encombré. Cet écran est doté d’une technologie capacitive. Il donne accès à la majorité des fonctions, dont la climatisation. Dommage qu’il n’y ait pas des raccourcis plus classiques pour la ventilation. C’est un gros défaut du i-Cockpit de la 308 (lire notre essai).
Les toggles switches
C’est le nouvel élément fort du design Peugeot dans l’habitacle. Il s’agit d’une rangée de boutons, qui se manipulent comme des touches de piano. Leur forme n’est pas sans rappeler celle des griffes du félin. Elles sont superbement intégrées à un ensemble chromé qui se prolonge sur le tunnel central.
Le tunnel central
Celui-ci est imposant et fait une séparation importante entre le conducteur et le passager. Plusieurs buts à cela : un côté haut de gamme, un aspect de robustesse et une impression de cocon pour le pilote. C’est aussi une continuité avec le premier 3008, dont la planche de bord sportive a été un argument de vente important. Le tunnel central intègre la molette du Grip control, un nouveau levier de vitesses ou encore le bouton de démarrage.
La connectivité
Nouvelle génération d’habitacle, nouveau système multimédia. Plutôt à la traine sur ce point, Peugeot compte se replacer au meilleur niveau. Les premières images montrent une belle navigation en 3D. Peugeot signale la présence de l’info-trafic Tom Tom, de la reconnaissance vocale et des compatibilités Apple CarPlay, Mirrorlink et Android Auto.
L’émotion
Peugeot insiste beaucoup sur les sensations au volant et l’émotion ressenties par le conducteur. La marque pousse le bouchon plus loin, en mettant en avant une touche qui permet de solliciter quasiment en même temps tous les sens : la vue, avec l’éclairage d’ambiance ; l’ouïe, avec l’univers sonore travaillé ; le toucher, avec le siège massant ; l’odorat avec un diffuseur de parfum. Deux ambiances pré-réglées seront proposées : Boost (plutôt dynamique) et Relax. Mais il sera aussi possible de configurer son univers idéal.
La qualité
Ce ne sont que des images, et sûrement archi-retouchées par informatique. Mais l’ensemble s’annonce très prometteur en terme de qualité perçue, dans la veine de ce que l’on a vu dans la 308. Après avoir travaillé sur l’architecture, Peugeot va se concentrer sur les matériaux. La planche de bord et les contre-portes sont par exemple en partie recouverts d’un original tissu chiné.