Les boîtes manuelles sont maintenant considérées par un ensemble de personnes comme ringardes, désuètes mais fort heureusement de l’autre côté les passionnés continuent de faire vivre cette transmission. C’est le cas de Toyota qui dévoile à présent une version à boîte…
Venir à Genève les mains vides ? Impensable pour Ferrari, qui aime créer l’événement dans un Salon où les supercars sont souvent à la fête. Après la FF en 2011, la 512 en 2012, la LaFerrari en 2013, la California T en 2014, voici la nouveauté de l’édition 2015 : la 488 GTB ! Derrière ce patronyme inédit se cache une grosse évolution de la 458. « GTB » rend hommage à la 308 GTB, première berlinette de la marque avec moteur V8 en position centrale arrière, lancée il y a 40 ans.
La 488 GTB est une grosse évolution de la 458. Vu le nombre de changements, le nouveau nom est justifié !
Une fois n’est pas coutume, allons voir ce qui se cache dans les entrailles de la bête. Sur une Ferrari, cela reste le plus intéressant… surtout qu’il y a du changement. Exit le V8 atmosphérique 4.5 litres. La 458 adopte un V8 3.9 biturbo ! Par rapport à la 458 « de base », la puissance est en forte hausse : + 100 ch, soit un nouveau total de 670 ch, à 8.000 tr/min. Turbos obligent, le couple maxi explose, passant de 540 à 760 Nm. Il faut seulement 3 secondes pour faire le 0 à 100 km/h et 8,3 secondes pour franchir la barre des 200 km/h. La vitesse maxi est de 330 km/h.
La boîte de vitesses est équipée d’un système de gestion variable de la suralimentation. Ce dernier permet de délivrer le couple de manière « homogène et puissante quel que soit le régime ». A nouveau moteur, nouvelle sonorité… mais Ferrari veut rassurer : les ingénieurs ont soigné cet aspect avec une empreinte sonore promise pleine, claire et remarquable. Pour que la 488 reste une voiture facile à dompter, il y a quelques aides électroniques comme le contrôle de traction F1-Trac ou le différentiel électronique E-Diff, qui répartit le couple entre les roues arrière. L’E-Diff gère aussi désormais les amortisseurs actifs.
Côté look, la silhouette n’a pas été révolutionnée. Si quasiment toutes les pièces de carrosserie ont été redessinées, la structure est vraisemblablement la même que celle de la 458, ce qui explique ce petit air de déjà vu. A l’avant prend place une grande bouche, qui ne devrait pas être du goût de tout le monde. L’auto garde de grandes optiques verticales. L’un des changements les plus visibles se trouve au niveau des flancs. Une entrée d’air fait son apparition, elle donne un côté plus bestial à l’auto.
A l’arrière, Ferrari a gardé les deux grands feux ronds, qui semblent mieux intégrés à la carrosserie. Les sorties d’échappement ont été repositionnées, il n’y en a plus que deux (au lieu de trois). Le diffuseur est plus grand et se dote de clapets actifs. L’intérieur a également été revu en profondeur même si cela ne saute pas aux yeux. La console centrale est toujours constituée d’un élément aux formes tarabiscotées. Les commandes entre les sièges ont été modifiées.
Ferrari n’a pas encore donné la date de la commercialisation. Le prix n’a pas été révélé… mais ça, ce n’est pas bien grave !
En même temps, la grande bouche et les prises d’air sur les ailes étaient obligatoires avec l’adoption du turbo… Un moteur turbo chauffe bien plus qu’un atmo!
Tout à fait, c’est l’ajout du turbo qui demande une capacité de refroidissement plus importante sur une 488 GTB par rapport à une 458 Italia.
Coucou mini LaFerrari ! 🙂
Aux premiers abords je n’étais pas fan mais… En lisant votre article tout le long, j’ai apprécié les courbes !
J’ai vraiment hâte de voir le salon de Genève… !!!