C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Alors que l’Union Européenne a affirmé que les véhicules thermiques seront tout simplement interdits à la vente en 2035, les constructeurs doivent s’adapter pour une marche forcée vers l’électrique. Cependant, des aides pourraient venir épauler les constructeurs.
Plus d’1 milliard d’euros d’aide
Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares a invité le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure à l’inauguration de la nouvelle usine du groupe Français à Tremery (Moselle). Sur place, le ministre a annoncé une aide, un coup de pouce généreux de 1,1 milliard d’euros. Une aide qui permettra selon lui une réindustrialisation de la France avec la contrainte de la décarbonisation. En effet, cette nouvelle usine fraîchement lancée prévoit de produire 1 300 moteurs électriques par jour devant équiper les citadines électriques de Stellantis, Peugeot e-208, DS 3 e-Tense, Opel Mokka-e et le Jeep Avenger.
Cette aide ne devrait pas être uniquement réservée à Stellantis. Les marques du groupe Renault pourraient également profiter de ce généreux coup de pouce. On peut aussi imaginer l’étendre à tous les constructeurs produisant des véhicules électriques en France. Le gouvernement a donc choisi un peu plus le camp de l’électrique. Il est pour l’instant impossible d’affirmer que ce choix est le bon choix mais d’autres solutions mériteraient d’être étudiée avant de mettre tous les œufs dans le même panier.