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La première ébauche du stop&start est apparu au début des années 1980 chez Volkswagen puis chez Fiat, mais le succès n’était pas au rendez-vous. Depuis, ce système permettant d’arrêter le moteur lorsque la voiture est à l’arrêt (à un feu rouge par exemple) a pris d’autres proportions au début des années 2000 alors que les mesures de réductions d’émissions de CO2 apparaissaient.
Le système permettra d’alimenter le freinage, la direction et le chauffage à l’aide d’une batterie auxiliaire lorsque l’embrayage est coupé et le moteur thermique éteint. L’énergie sera récupérée à vitesse stabilisée, à l’approche d’un feu tricolore ou plus généralement quand le couple n’est pas sollicité
La Citroën C3 stop&start a achevé le populariser le système chez les citadines qui pouvaient réduire leur consommation de carburant d’environ 5 % en cycle mixte. Aujourd’hui, même Porsche en équipe ses modèles !
Là où cela devient intéressant, c’est qu’après le dispositif Valeo e-HDi vu chez PSA permettant de récupérer de l’énergie électrique pendant la phase de ralentissement précédant l’arrêt, un équipementier allemand prépare le « super stop&start ». L’entreprise Hella – c’est son nom – teste ce système d’arrêt du moteur même lorsque l’auto roule à 95 km/h ! Plutôt déroutant, ce système existe déjà en partie sur les voitures hybrides (Kia Optima, Porsche Cayenne, Honda Jazz, …).
Ici, l’avantage c’est que le surcoût à l’achat est moindre (tous les hybrides ne sont pas des achats rentables !) et que l’on économise sur le poids engendré par les batteries tout comme on diminue la consommation d’essence ou de diesel (à préciser donc) de 10 %. Un équipement « vert » à suivre de près qui devrait apparaître d’ici trois à cinq ans.
La question se pose de ce « super » stop and start : mais comment la lubrification des pièces mobiles du moteur va pouvoir continuer à se faire si le moteur est éteint ?
Je ne comprends pas, pourquoi lubrifier le moteur si il est à l’arrêt ?
Eh ! Ca s’appelle « la roue libre », non ?
Chaque automobiliste le fait régulièrement, avec le pied, quand son cerveau et les capteurs sensoriels jugent nécessaire cette action;
A une certaine époque, souvenez-vous, on tournait le volant avec les mains pour aller à droite ou à gauche; on enclenchait aussi la marche arrière pour reculer le véhicule.
Hein, non, on n’a jamais tendu le bras pour tourner à gauche, ça jamais.
Ah aussi, on mettait le clignotant après s’être assuré qu’on pouvait doubler un véhicule par la gauche…
Je vous parle d’un temps que les…
Oui, enfin faire « la roue libre » soi-même est assez dangereux, on a beaucoup moins le contrôle de la voiture. A le système Hella, ce problème ne doit pas exister, enfin j’espère ?
Bonjour,
Voilà une bonne idée, surtout pour ceux qui travaillent ou habitent au centre ville. 🙂 Plein de feux rouge et plein de STOP. 🙁
Tout à fait. Et même ceux qui font des parcours extra-urbains, parce qu’avec un système effectif jusqu’à 95 km/h on peut en profiter hors des villes.
Intéressant ! Faut croire que ce système va progressivement se déployer. Peut-être d’abord sur les véhicules HDG, puis on le retrouvera sur des modèles plus bas de gamme.
Il y a sûrement une marge de progression importante étant donné que la technologie est très récente. L’avantage c’est qu’ici le système va récupérer aussi de l’énergie sur des parcours extra-urbains avec lesquels les véhicules de la gamme M2 sont utilisés.
A suivre… (j’avais d’ailleurs parlé de ce système sur le Q7)
Bonjour François,
le moteur sera coupé à vitesse stabilisée, à l’approche d’un feu tricolore ou plus généralement quand le couple n’est pas sollicité.
L’électrique est-il vraiment bon pour tous ?
Je m’explique.
Pour le consommateur moyen cela peut être bénéfique du coté financier selon l’utilisation que l’on en a.
Mais pour les garagistes ?
Je suis en formation de mécanique automobile, et je réfléchis de plus en plus à cela. Ces avancées technologiques ne sont-elles pas un danger pour les PME ?
Nous nous tournons de plus en plus sur des modèles contrôlés électroniquement.
Désormais, les nouvelles voitures toutes marques confondues doivent être obligatoirement soumises aux diagnostiques.
Or une de ces valises coûte près de 9000 € pour une marque automobile.
Les garages multi-marques ne peuvent donc pas assurer un contrôle sur toutes les voitures clientes présentes.
Et ce n’est pas tout !
Ces diagnostiques permettent de réparer certaines anomalies du système. Et donc en restant dans le même état d’esprit que celui-ci, je pense que comme dans les industries, le mécanicien sera remplacé par un automate contrôlé par un spécialiste qui pourrait probablement diriger tous les robots de l’établissement.
Ce qui pousse donc à cette question :
L’avenir des garages automobiles et de la profession de mécanicien est-elle ou non menacée de disparaître ?
Bonjour,
les voitures possèdent de plus en plus d’électronique pour être plus performantes, reste que la fiabilité doit être de paire.
Cela étant, on ne pas aller à l’encontre du progrès, même s’il est vrai que certains équipements tiennent du gadget.
De plus, je crois que le métier de garagiste avec des personnes en chaire humaine, si j’ose dire, existera toujours comme un robot ne peut pas tout réparer et accéder à toutes les pièces.
En revanche, une chose est sûre, c’est qu’être mécano demandera d’être toujours plus qualifié et fortuné si l’on veut ouvrir un garage. :S
Pas du tout car le passage du tout thermique au tout électrique va prendre plusieurs décennies.