C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
La Rapid Spaceback n’a guère brillé sur le marché des compactes. Nettement plus soignée et moderne, la Scala va vite la faire oublier !
Skoda a longtemps été absent du segment des compactes, le plus important en Europe. Une bizarrerie, pour ne pas dire une grosse erreur, qui a été corrigée en 2012 avec la Rapid. Mais celle-ci avait un positionnement particulier, que l’on qualifierait de « semi low-cost », un peu entre la Logan et la Golf ! La formule n’a pas vraiment séduit.
Si la Rapid n’a pas été un échec cuisant, elle n’a pas été un succès. Cela aurait pu pousser Skoda à ne pas retenter sa chance sur cette catégorie, d’autant que la mode est aux SUV et que la marque à justement mis le paquet sur les baroudeurs. Mais la firme persévère et vient de dévoiler une nouvelle compacte, nommée Scala. Et cette-fois, plus question de faire dans le basique : l’auto est armée pour affronter les références du marché.
La Scala est un grand gabarit, avec 4,36 mètres de longueur. Le design est dans la lignée des dernières productions de la marque. L’ensemble, tracé à la règle, est d’une grande sobriété. Il y a quand même quelques petites originalités, comme les optiques qui s’affinent pour se coller aux coins supérieurs de la calandre. Cette dernière, de forme hexagonale, adopte un aspect flottant. La Scala inaugure en Europe le nouveau monogramme de Skoda sur le coffre. Selon les versions, celui-ci peut-être apposé sur un prolongement de la lunette. Preuve qu’il y a une vraie montée en gamme par rapport à la Rapid, la Scala peut recevoir des phares et feux full LED (en option).
Un seul diesel
Le changement de positionnement se voit aussi dans l’habitacle. Sur les versions les plus chics, on trouvera une instrumentation 100 % numérique avec un écran de 10,25 pouces et un écran central tactile de 9,2 pouces. Celui-ci prend l’apparence d’une tablette flottante, au niveau du bandeau décoratif. Les aérateurs centraux sont placés en dessous. En bonne Skoda, la Scala a le sens de l’accueil. Elle promet l’une des meilleures habitabilité du segment, grâce à un empattement de 2,65 mètres. Le coffre affiche un volume record de 467 litres. Comme les autres modèles de la marque, la Scala multiplie les petites astuces bien pratiques : parapluie dans la portière conducteur, grattoir à givre dans la trappe à carburant, deux prises USB à l’arrière…
La Scala fera la part belle aux moteurs essence. Elle aura en entrée de gamme le petit 3 cylindres 1.0 TSI, décliné en 95 et 115 ch. Au-dessus, on trouvera le 1.5 TSI de 150 ch. Pour le diesel, il n’y aura qu’un bloc, le 1.6 TDI de 115 ch. Les trois moteurs les plus puissants seront disponibles en option avec la boîte double embrayage DSG à 7 rapports. L’auto sera disponible avec un châssis sport (garde au sol abaissée de 15 mm), couplée à un sélecteur de mode de conduite qui agit sur plusieurs paramètres, comme la direction.
L’équipement de série inclura le freinage d’urgence et l’aide au maintien dans la voie. Selon les versions, en série ou en option, il y aura le régulateur de vitesse adaptatif, l’aide aux créneaux, le détecteur de somnolence ou encore la surveillance des angles morts mais aussi de ce qui se passe derrière sur plusieurs dizaines de mètres.
La Scala sera lancée d’ici le printemps 2019.
Franchement, je suis assez bluffé ! L’arrière façon Volvo est original et la présentation intérieure est réussie. Skoda est une marque très convaincante actuellement.