C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Après 9 années de carrière, le Juke est enfin revu de fond en comble. Tout change mais l’esprit reste, heureusement.
Après avoir bousculé les codes sur le marché de la voiture compacte avec le Qashqai, Nissan a fait de même sur le segment des véhicules urbains avec le Juke, lancé en 2010. Le japonais a pris un risque en donnant au premier crossover citadin un look très original. Pari réussi, avec un succès immédiat. Près d’un million d’exemplaires ont été écoulés en Europe !
Mais cette fois, la relève se faisait attendre. Neuf ans, c’est énorme pour un véhicule, surtout qu’entre temps, le nombre de concurrents a explosé. Si l’extérieur du Juke a bien vieilli, la présentation intérieure avait pris de grosses rides et l’équipement n’était plus à jour. Nissan s’est-il endormi sur ses lauriers ? Si la première génération a joué les prolongations, c’est parce que les ventes restaient bonnes, mais aussi parce que la marque a attendu la mise au point de la nouvelle plate-forme CMF-B, inaugurée par la Clio 5. Le Juke 2 est ainsi sur une base moderne !
Le même, en différent
La tâche des designers n’était pas simple. Comment dessiner la relève d’un véhicule qui a plu, et plaisait encore ? A la découverte du résultat, on se dit que la mission est réussie. On retrouve l’esprit de l’ancien, avec une silhouette musclée et originale, mais avec une bonne impression d’évolution. On n’a pas le sentiment d’un simple restylage.
A l’avant, le regard est toujours sur deux niveaux. En bas, on retrouve de grandes optiques rondes, dotées cette fois d’une signature lumineuse en Y. Au-dessus, ça bouge, avec de longs éléments horizontaux, qui partent de la calandre. Celle-ci adopte un grand V chromé. De profil, le Juke s’inspire de la Micra, avec une pointe de carrosserie au niveau de la custode. Le toit donne ainsi l’impression de flotter. A l’arrière, la lunette est très inclinée. Les feux s’assagissent, trop peut-être.
Plus habitable
A l’intérieur, là aussi, c’est une grosse évolution, sans rupture. On retrouve par exemple le large tunnel central qui évoque un réservoir de moto. La planche de bord est plus sportive d’aspect grâce aux aérateurs ronds. L’écran tactile (jusqu’à 8 pouces) a une implantation façon tablette. Dommage, il manque une instrumentation numérique pour apporter une touche de modernité. Le nouveau Juke mesure 4,21 mètres. C’est 7 cm de plus. Mais l’empattement gagne 10 cm. L’habitabilité progresse de belle manière. Il y a 5,8 cm d’espace aux jambes en plus à l’arrière ! La garde au toit progresse de 1,1 cm. Côté coffre, on a 422 litres, un gain de 20 %.
Le crossover urbain de Nissan se remet à jour côté technologies. Selon les versions, il y aura le freinage d’urgence automatique avec détection des piétons et cyclistes, la reconnaissance des angles morts, l’alerte de trafic arrière… On trouvera aussi le Pro Pilot, un assistant à la conduite qui gère la direction, la vitesse et la distance avec les véhicules qui précèdent sur voies rapides. Côté confort, Nissan proposera un système audio Bose avec des haut-parleurs intégrés aux appuie-tête avant.
Un seul moteur
Sous le capot, le Juke fait simple ! Il propose un seul moteur, le trois cylindres 1.0 essence de 117 ch. Il est associé à une boîte manuelle 6 rapports. Une boîte double embrayage 7 rapports sera proposée en option. Le nouveau Juke fait volontairement l’impasse sur le diesel. Il devrait en revanche avoir un bloc hybride dans les mois à venir. Les livraisons de la version essence commenceront en novembre.