En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Le gouvernement ne cache pas son idée de nationaliser les fleurons industriels français le temps de passer la crise du coronavirus.
Alors qu’il a plutôt été question de privatisations ces derniers mois, avec notamment la Française des Jeux, le coronavirus remet sur le devant de la scène la nationalisation. L’épidémie entraîne une dramatique crise sanitaire, mais aussi une crise économique. Depuis une dizaine de jours, les marchés financiers sont fortement secoués. Plusieurs actions ont vu leur cours dégringoler.
C’est notamment le cas de Renault, avec une action tombée sous les 14 € en début de semaine, alors qu’elle était à 20 € la semaine dernière. Il convient toutefois de préciser que la chute de la valeur boursière du Losange ne date pas du coronavirus. Elle recule depuis l’arrestation de Carlos Ghosn. L’année 2019 n’a rien arrangé, avec la fusion ratée avec Fiat et le débarquement du directeur général Thierry Bolloré. Mais le cours est surtout plombé par de mauvais résultats financiers. La marque a d’ailleurs prévu de présenter un grand plan d’économie en mai. En février, Clotilde Delbos, directrice par intérim, ne réfutait pas l’idée de fermer une usine en France. Une réflexion qui pourrait être abandonnée avec la crise du coronavirus.
Jean-Dominique Senard, président de Renault, s’est en effet entretenu avec Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. Ce dernier a assuré que l’Etat veillera à la bonne relance des constructeurs français, qui vont profiter des aides mises en place pour les entreprises, comme le chômage partiel pris en charge par l’Etat et le report des charges. On voit mal Renault annoncer dans la foulée une fermeture !
Pour en revenir au soutien de l’Etat, le gouvernement a donc aussi dans sa manche la nationalisation de plusieurs fleurons de son industrie, dont Renault. Le but : éviter une OPA, une offre publique d’achat, et repousser donc des prédateurs opportunistes qui profiteraient de la faible valeur boursière pour s’offrir un gros morceau du Losange.