C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Alors que nous sommes encore loin des voitures volantes fonctionnant à l’énergie aussi abondante que le soleil, le monde continue de se développer sur une offre limitée de modèles à carburant alternatif, tandis que la diminution du stock des combustibles fossiles se poursuit. L’humanité a fait des pas de géant et les limites vers une vie plus saine pleine de longévité ont été sans cesse repoussées, mais combien de temps cela peut-il durer si l’offre mondiale de pétrole venait tout d’un coup à un arrêt brutal ?
A quand un carburant « bio » alors des solutions existent ?
Dans la mesure où nous voulons continuer à vivre comme nous le faisons, je crains pour les voitures d’aujourd’hui. Si le scénario ci-dessus devient soudainement réalité, nos véhicules bien-aimés vont soudainement devenir des reliques et des hommages à un modèle de voiture qui ne peut plus circuler dans les rues. C’est incroyable de voir comment les constructeurs automobiles continuent à multiplier les modèles de concepts-car qui ne sont même pas prévus pour un carburant alternatif ou une source d’énergie différente. C’est se bander les yeux que de penser de cette façon. Toutes les choses traditionnelles doivent apprendre à évoluer avec les temps. On peut prendre une foule d’exemples. Regardez la photo avec le passage de l’argentique au numérique (Kodak en a fait les frais…), le raz-de-marée des smartphones avec l’iPhone d’Apple en tête ou encore la migration massive de la nouvelle génération de joueurs de poker qui vont bluffer en ligne sur des sites Internet, tandis que les casinos et les cercles de jeu se vident… Seuls les plus forts survivent et ça a toujours été « évoluer ou mourir » dans notre monde économique. Il ne faut pas être devin pour se dire que l’avenir se jouera sur la proposition d’une solution abordable et performante en remplacement de l’essence ou du diesel.
Pour l’instant, les voitures hybrides obtiennent une toute petite part du marché automobile. Fox Business liste des 10 meilleures ventes de voitures hybrides et l’on remarque bien que le classement des constructeurs en terme de ventes est chamboulé. Il est bon de voir les propriétaires de voitures de plus en plus responsables de leurs choix. Si seulement ces stars d’Hollywood seraient plus nombreuses à promouvoir l’hybride, nous serions plus avancés. Par exemple, Walter White (le personnage principal de la série télévisée populaire Breaking Bad), conduit une voiture hybride (une Toyota Prius) qui avait suscité l’attention des téléspectateurs. On ne sait pas si la présence de la voiture a influencé les chiffres de ventes, mais le fait qu’il a retenu l’attention est quelque chose qui est indéniable.
Aujourd’hui encore, de nombreux doutes remettent en question la pertinence des voitures électriques, de la production d’électricité et des batteries. Entre l’influence des Etats et des lobbys pétroliers, la place pour les carburants alternatifs est difficile. Toujours est-il que la demande sera bien au rendez-vous le jour où une vraie solution sera mise sur le marché, les constructeurs automobile qui n’auront pas franchi le pas seront biens démunis à ce moment-là.
Ce que tout le monde oublie de dire c’est que l’Etat est tributaire de la manne que représente la fiscalité des carburants. C’est le 3ème ou 4ème revenu de l’Etat après la TVA et l’impôt sur le revenu !!!!
Jouer avec l’E85, le GPL ou le GNV… tant que ça concerne 0.5% du parc ça ne pose aucun problème. Même chose pour l’électrique.
Mais si les revenus de la fiscalité sur les carburants fossiles venaient à sérieusement baisser, ça voudrait dire moins d’hôpitaux, moins de flics, moins de justice, moins d’enseignants, etc…
Alors que feraient les gouvernants ? Ils seraient obliger de compenser par une nouvelle taxation de l’électricité !!!!
Philippe, t’es dans le vrai en écrivant « Ils seraient obligés de compenser par une nouvelle taxation de électricité !!!! »
A tel point que c’est déjà inscrit dans les tablettes des gouvernants occidentaux et des pays émergents : le prix de l’électricité va être multiplié par 3 ou 4 dans les vingt prochaines années, afin de taxer tous les consommateurs, industriels ou particuliers, riches ou pauvres, à la source de leurs activités – cela remplacera l’impôt sur le revenu victime de trop de niches fiscales.
A suivre.
Et quand est-ce que l’Etat se posera la bonne question : comment équilibrer mon budget et ne pas construire mes recettes sur des impôts/taxes qui plombent les citoyens ?
Le fait est que tant qu’il n’y aura pas de réponse apportée au niveau international avec des actes politiques forts, rien ne changera. Les industriels voient à cinq ans, dix ans tout au plus, alors que le profit lui est immédiat. Même sans être anti-capitaliste, j’avoue que je ne serai pas contre une vraie loi contribuant à encourager de manière significative le développement et l’achat de véhicules électriques en France.
Vous avez bien raison en commentant la vue sur le long terme des industriels, elle est tout petite ! C’est bien ça le problème dans notre économie actuelle, regarder à 10 ans c’est déjà trop loin.
C’est sûr que ce serait une bonne chose de voir plus de personnes se tourner vers des voitures à consommation alternative mais il faut bien avouer que, pour le moment, peu de constructeurs automobiles en proposent à des prix attrayants (il me semble en tout cas).
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que l’industrie ne sera pas spécialement pour un changement tant qu’il y a du pétrole. Et pareil pour les gouvernements : quand on voit les taxes qu’ils prennent sur l’essence, ils ont, eux aussi, tout intérêt à laisser courir ce modèle.
Et sympa le clin d’œil à Breaking Bad, ma série préférée 🙂
Il y a quelques alternatives à l’essence et au diesel, mais c’est souvent d’une diffusion assez confidentielle et elles entraînent souvent quelques contraintes au quotidien.
Et le problème est bien là : les constructeurs comme le gouvernement (qui sont copains ?) n’ont aucun intérêt à se détourner du pétrole.
La question à se poser n’est pas de savoir si l’industrie automobile parvient à faire la transition énergétique, mais plutôt de savoir si elle le désire davantage que les consommateurs ou gouvernements.
– Tout d’abord, la pénurie de pétrole annoncée par les écologistes depuis 50 ans n’est pas pour demain. Les constructeurs n’ont donc pas le couteau sous la gorge pour passer à autre chose.
https://www.marianne.net/debattons/blogs/objectif-washington/l-avenir-radieux-des-petroliers-americains-bouleversera-t-elle
– Ensuite, le consommateur est-il prêt à payer pour des énergies alternatives ? Une VE ou un réservoir pour stocker du GNV impliquent un surcoût non négligeable et une rentabilité bien incertaine pour celui-ci, est-il prêt à jouer le jeu ? pas sûr.
– Enfin il y a aussi une lourde responsabilité des Etats. Je vais prendre deux exemples français même si ça reste des produits au moins en partie pétroliers. Le premier est le GPL accusé de tous les maux et surtout de celui d’exploser trop facilement, la filière est lâchée par l’Etat qui préfère l’électrique. Le deuxième est le E85 d’abord encensé puis dézingué quand on a fait croire aux gens que les 50 pauvres pompes le distribuant en France avaient fait grimper le prix mondial des matières premières alimentaires ce qui est bien entendu comique.
Personnellement, je serais prête à prendre un VE ou encore davantage une hybride comme la Prius, seulement je serais sceptique sur la revente d’un VE…
Je crois que l’E85 était prometteur, pourquoi l’avoir délaissé ? Qui est derrière cette désinformation ?
L’avenir se joue sur une pluralité des énergies pour mieux en tirer partie, vivement que d’autres énergies soient promues.
Julie, votre veux est en train (mais pas en TGV) d’être exaucé : aux States et en Europe : des sociétés mettent au point des procédés pour produire de l’essence avec de l’eau sale, du soleil, du CO2 et des bactéries génétiquement modifiées qui gloutonnent à 37°c.
Et le résultat est prometteur : d’autant qu’il n’est nul besoin de terre cultivable; seulement un grand capteur solaire posé sur sol désertique.
Il n’est pas exclu que le système soit miniaturisé pour le réduire à la taille d’un capteur de chauffe eau solaire. Ainsi, Julie vous produirez chez vous l’essence de votre Twingo…
l’est pas belle la vie ?
C’est totalement dingue, cette technologie semble parfaite ! Même pas un inconvénient (le coût ?).
J’attends de pied ferme pouvoir installer ce système chez moi, le paradis !!
L’éthanol est un alcool obtenu à partir de végétaux, donc énergie renouvelable certes, mais produite sur des terres agricoles… perdues pour l’alimentation; de plus, elle encourage l’utilisation intensive des engrais chimiques et pesticides, contribuant à la pollution irréversible des nappes phréatiques.
Les spéculateurs ont anticipés le mécanisme corrélatif de pénurie des céréales alimentaires plus contraignantes à produire que celles destinées à l’éthanol.
Au Brésil, pays précurseur dans l’utilisation à grande échelle de l’éthanol comme carburant, celui-ci est obtenu à partir de canne à sucre et est utilisé pur dans les véhicules brésiliens compatibles. Vous n’ignorez pas que la forêt amazonienne est en cours de déboisement… pour produire une saleté blanchie par le mot magique « bio carburant » qui n’est en réalité qu’un agrocarburant très sale.
En France, l’éthanol est principalement obtenu à partir de la betterave et est utilisé sous la forme d’E85 (15% d’essence + 85% d’éthanol).
Le meilleur carburant est à l’évidence celui que l’on ne brûle pas.