En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Le contrôle technique des deux roues, voilà une mesure qui a fait couler beaucoup d’encre et créée une forte grogne aussi bien chez les motards lorsqu’il était tantôt prévu et chez les écologistes lorsqu’il était tantôt abandonné. Toutefois, jusqu’à récemment le CT des motos et scooters de plus de 125 cm3 devait être mis en place au 1er octobre 2022 mais une énième décision change la dernière. On vous explique sur Abcmoteur.
Le décret abrogé
Le décret qui visait à mettre en place le contrôle technique des deux roues de plus de 125 cm3 avant 2023 a finalement été abrogé cette semaine relançant alors le débat du contrôle technique des deux roues. Une mesure qui est à coup sûr populaire chez nos amis motards mais beaucoup moins chez nos amis des associations écologistes.
Des points vue divergents
Ainsi certaines figures d’associations écolos comme Tony Renucci de Respire promettent de saisir la justice contre cette décision d’abroger la décision de mettre en place le contrôle technique des motos. Il avance l’argument écologique pour fustiger cette décision du gouvernement car selon ses dires les deux-roues « polluent dix fois plus » que les voitures. De plus, il ajoute que la mortalité à moto est de 24 fois plus élève qu’en voiture dans les pays sans le contrôle technique moto alors que ce chiffre tombe à 17x plus dans les pays qui appliquent CT deux-roues.
D’un autre point de vue, pour les figures des associations favorables aux motos et scooters, c’est une bonne nouvelle. En effet, le contrôle technique ne sera pas obligatoire. Jean-Marc Belotti de la Fédération française des motards en colère affirme ; “Il y a un chiffre qu’il faut retenir, le deux-roues motorisé, c’est 2 % du parc roulant en France et 0,5 % des émissions polluantes”. Ce qui contre l’argument de l’écologiste Tony Renucci.
Une décision du nouveau gouvernement
C’est donc le Premier ministre Elisabeth Borne en lien avec le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu ainsi que le Clément Beaune qui ont pris la décision de publier ce nouveau décret. Ainsi, au Journal Officiel un nouveau décret vient abroger celui du 9 août 2021. Une décision scellée ? Pas si sûr car au vu des divergences et des prises de position parfois vives, il se pourrait que le sujet fasse bientôt à nouveau parler de lui.
Comment peut-on encore être passionné de pollution (même électrique) en 2022, alors que nous avons déjà atteint les températures que le GIEC prévoyait pour… 2050 ? A un moment il faut sortir la tête du sable et se mettre au vélo, s’organiser pour vivre sans bagnole, ce cancer aussi bruyant que néfaste.
Nous vous remercions de votre commentaire. Abcmoteur aime aussi le vélo, la preuve nous nous sommes rendu sur le Tour de France