En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Comme nous avions pu le voir dans cette enquête sur le taux de réussite au permis selon les départements, il est grandement influencé par le passage par la conduite accompagnée (AAC) ou non. On parle d’un taux passant de 50 à 70 % pour ceux apprenant à conduire aussi en-dehors des leçons de l’auto-école.
Une mesure pour diminuer la mortalité sur les routes ?
L’autre avantage, c’est que les jeunes ayant suivi cet apprentissage sont plus expérimentés et sont moins impliqués dans des accidents. Selon les chiffres officiels, en France 18 % des accidents sont causés par des nouveaux détenteurs du permis de conduire, mais ceux ayant suivi l’AAC sont deux à trois fois moins nombreux.
Ainsi, le conseil national de sécurité routière (CNSR) réunissant des “experts” souhaite abaisser de 16 à 15 ans l’accès à la conduite accompagnée pour les jeunes afin qu’ils puissent rouler plus et davantage se former.
Ce qui pourrait changer
Dans les “hautes sphères” de l’Etat, on prépare une réforme du permis B. Pour cela, deux choix sont possibles. Le premier est de durcir encore la période probatoire – lorsque l’on a le “A” de “apprenti” sur l’arrière de la voiture et un capital démarrant à six points – avec tolérance zéro pour l’alcool et la circulation interdite à certaines heures ! L’autre option moins sévère, c’est de réduire la période probatoire à deux ans pour tous (au lieu de trois pour les non-AAC) et de donner l’accès à la conduite accompagnée dès 15 ans.
En contrepartie, l’adolescent devra suivre une inédite formation théorique de huit heures, puis vingt heures d’apprentissage réglementaires dans une auto-école avant de prendre la route avec un membre de sa famille. A cela, il faut ajouter deux à quatre rendez-vous dans les trois années suivant l’obtention du papier rose (AAC ou non), cela fait beaucoup ! Par ailleurs, le quota de kilomètres parcourus par les jeunes passerait de 3 000 à 4 000 km, de quoi mieux étaler les trajets.
Affaire à suivre d’ici juin, mois durant lequel aura lieu le prochain comité interministériel de la sécurité routière.
Source : Auto Plus
c ‘est pas mal!!!!!!
plus on es formé tot , plus on es performant.
si tout cela ne coute pas encore plus cher, c’ est très bien.