En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
La joint-venture créée par le constructeur allemand et PSA concernant le développement commun de technologies hybrides n’aura pas tenu longtemps, pas plus d’un an pour être précis. De cette collaboration devait naître les futurs systèmes hybrides des deux marques. Une porte-parole de BMW l’a confirmé dans une interview au Bloomberg News.
Finalement, le courant ne passera pas entre la marque allemande et française. BMW a préféré Toyota, tandis que PSA se rapproche de GM
En 2011, BMW et PSA se sont associés pour créer la BMW Peugeot Citroën Electrification, une société commune basée dans les deux pays. La France avait été retenue pour produire le système hybride qui aurait quant à lui été développé à Munich, au siège de BMW. Les deux marques souhaitaient collaborer sur le développement commun de nouveaux systèmes hybrides.
Mais depuis 2011, les choses entre les deux partenaires ont changées. Alors que BMW continu de voir ses ventes grimper à deux chiffres, Peugeot et Citroën font difficilement face aux baisses de leurs ventes en Europe. De plus, il semblerait que le partenariat signé entre PSA et GM n’aurait pas arrangé les choses.
BMW s’est lui rapproché de Toyota, pour développer des technologies hybrides et des batteries en commun. La marque allemande choisie ici la sécurité en sachant que Toyota est certainement le constructeur le plus expérimenté dans les technologies hybrides avec notamment sa Prius.
Il semblerait, toujours d’après la porte-parole de BMW, que le constructeur bavarois souhaite reprendre l’ensemble des activités de cette société commune. La production serait rapatriée à Munich et les employés de PSA travaillant au sein du siège de BMW se verraient proposer de rester sous contrat BMW. Au chapitre de l’emploi, ce sont donc aux alentours de 500 personnes qui seraient touchées par ce divorce. La bonne nouvelle, c’est que les deux constructeurs ont confirmé que leur collaboration qui a lieu sur les petits moteurs thermiques reste d’actualité.
Espérons tout de même que ça évolue au mieux… ça ne vas pas être facile. 🙁
Oui, ils ont fait de nets de progrès, mais ils ont été précurseurs dans ce domaine. Déjà il y a dix ans, ils étaient remarqués pour cela.
Et en rejoignant Toyota, BMW se dote d’un partenaire qui fait figure de pionnier en hyrbide essence.
Il semblerait que la santé financière de PSA, plutôt critique, gène le PDG de BMW. Il craint que PSA ne puisse tenir ses engagements concernant les investissements dans la co-entreprise.
C’est aussi une des raisons. Quand on voit les déboires et le retard qu’il y a eu avant que l’hybride diesel PSA sorte de boîte, constructeur allemand pouvait être méfiant.