En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Après Dijon-Prenois, dimanche 24 mai dernier je me suis rendu à Clastres. Un circuit sur lequel j’avais déjà posé les roues, mais pas depuis son agrandissement effectif depuis le 1er mai 2014. C’était donc la bonne occasion d’y amener pour la première fois la Lotus Elise !
Un aperçu… trop rapide !
Au terme de 2 h 30 de route, me voilà arrivé en Picardie dans l’Aisne (02), sur le site de la Clé des Champs et plus précisément au circuit de Clastres. Un peu avant 10 h, le propriétaire d’une Peugeot 106 jaune préparée m’offre son siège passager afin d’effectuer une petite reconnaissance de cette piste partiellement nouvelle. La portion achevée l’an passé ajoute quelques virages rapides et allonge la ligne droite, voilà une bonne nouvelle pour ce tracé qui était réputé pour sa lenteur.
A noter qu’une autre extension est déjà en réflexion au regard du succès rencontré par le circuit. Il faut dire qu’en cette belle journée ensoleillée, les Français ne sont pas les seuls à avoir répondu présent. Des Belges, ainsi que des Luxembourgeois sont également de la partie. Le plateau est plutôt bien rempli avec beaucoup de petites autos, mais aussi quelques engins plus costauds…
Réapprentissage du talon-pointe
Pour ce qui est de mon expérience avec mon Elise 111R toujours montée en semi-slicks (des Toyo cette fois-ci), elle a été encore une fois très plaisante sur cette piste. Le revêtement est toujours impeccable (le circuit a seulement un peu plus de 5 ans !) avec un bon grip, tandis que les grands dégagements sont rassurants en cas d’erreur. C’est à la fois grisant de sauter d’un virage à un autre avec la Lotus dans les parties sinueuses, tout comme prendre de la vitesse dans les courbes rapides. Les pneus offrant une très bonne accroche, on peut donc passer très fort…
Néanmoins, je me suis concentré à perfectionner mon talon-pointe. J’y arrivais déjà avec ma BMW E36 323i qui a un pédalier idéal pour cette technique de pilotage. Comme le pédalier de l’Anglaise est suspendu, faire du “pointe-pointe” est plus simple, mais il me fallait donc presque tout réapprendre et notamment freiner puissamment avec seulement la moitié du pied droit sur la pédale. Pas facile !
A l’issue de trois sessions d’une quinzaine de minutes, cela commence à être plus naturel et j’arrive enfin à freiner fort avec seulement la partie gauche de mon pied droit sur la pédale de frein. Je peux donc rétrograder en préservant la boîte et l’embrayage tout générant moins d’à-coups, le top ! Malheureusement, les nombreux drapeaux rouges réduisent à une peau de chagrin le temps de roulage. Il est déjà 16 h 30 et la fin approche.
A bord d’une GT86 préparée !
La “pré-grille” étant déjà saturée, j’en profite pour monter à bord de la Toyota GT86 préparée d’un Belge que j’ai rencontré sur place. Un modèle qui ne m’est pas inconnu, notamment sur piste, car j’avais déjà pu conduire cette auto en configuration d’origine sur circuit. J’étais donc particulièrement curieux de voir le résultat une fois vidée et passée à 215 ch.
Montée en pneus de route, la Japonaise marchait étonnamment bien ! J’étais convaincu que la base était très saine. Ici, après ces quelques modifications, la GT86 se montre très, très efficace ! La motricité est vraiment bonne, le quatre-cylindres boxer de Subaru répond avec vivacité, la GT86 vire à plat et le freinage tient la durée ! Voilà une bien belle expérience avant de prendre le chemin du retour !…
Une petite vidéo pour vous donner un aperçu de la journée :
Vivement la prochaine sortie, peut-être à Magny-Cours club à la mi-juillet !
A suivre. 😉