En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Après le 100 % électrique, l’hybride… la tendance actuelle semble revenir vers l’hydrogène et c’est Toyota qui présente la première berline de grande série de ce type.
Un style… très particulier
Annoncée depuis quelques temps, cette auto a enfin reçu son patronyme : Mirai, signifiant “futur” en langue japonaise. D’une longueur de 4,89 m, cette berline d’un gabarit comparable à une Peugeot 508 possède des lignes pour le moins originales et osées. A croire qu’une voiture fonctionnant avec une énergie alternative ne peut ressembler à un modèle équipé d’un moteur thermique ? Pourquoi vouloir toujours faire cette distinction esthétique ?
Avec ce bouclier recevant deux entrées d’air complètement disproportionnées, tandis que les phares sont ultra-fins, le contraste n’est pas franchement réussi.
De profil, le dessin est déjà plus sage. On note une vague parcourant l’aile arrière pour lui donner des hanches plus musclées et une allure plus dynamique sous cet angle.
En ce qui concerne la poupe, le traitement est ici également assez sportif. Une partie des feux parcourent en largeur le coffre et le reste situé aux extrémités rappelle les ouïes aperçues à l’avant.
Enfin, pour ce qui est de la présentation intérieure, le constat est malheureusement le même qu’à l’extérieur. L’agencement asymétrique de la console centrale aux touches électrostatiques perturbe et l’on regrette que l’ensemble ne soit pas un peu plus gai. On retiendra que l’équipement propose, entre autres, la climatisation automatique bizone, le volant et sièges chauffants, le freinage d’urgence automatique, le détecteur d’angle mort, …
Les performances
Propulsée par une pile à combustible, la Mirai annonce 154 ch et 335 Nm de couple grâce à son moteur électrique. La voiture à hydrogène de Toyota ne rejette que de la vapeur d’eau et effectue le 0 à 60 mph (environ 97 km/h) en 9 s.
Le plein d’hydrogène demande 3 minutes et offre ensuite une autonomie de 500 km selon le constructeur.
Pas encore de date pour la France
Commercialisée dans le courant de l’année 2015 au Japon et au mois de septembre de la même année en Allemagne, au Royaume-Uni et au Danemark, la Toyota Mirai ira se vendre dans d’autres pays européens en 2017. La firme nippone garde les pieds sur terre et prévoit des ventes comprises entre 50 et 100 unités par an pour 2015 et 2016.
Il faut dire que face à un réseau de distribution de ce carburant à construire et un prix de vente fixé à 60 000 € (taxes non comprises) en Allemagne, la Mirai ne sera pas à la portée de toutes les bourses !
Il est encore loin le temps où ces véhicules seront intégrés aux flottes automobiles des entreprises mais c’est une bonne alternative à l’électrique surtout au niveau de l’autonomie qui reste le frein principal pour que les gestionnaires de parc s’y intéressent vraiment.