En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
On peut être une voiture low-cost et avoir le statut de poule aux œufs d’or. Pour concevoir le premier Duster, et toutes les Dacia, Renault est allé à la recherche de la moindre économie, avec à la clé des prix imbattables dans la catégorie… mais aussi une super rentabilité. La recette d’un incroyable succès (deux millions de Duster ont été vendus dans le monde) qu’il ne fallait surtout pas changer pour la seconde version.
Un gros restylage extérieur
D’ailleurs, pour ne pas dérouter les fidèles, aucune révolution dans le design. Le Duster se la joue Volkswagen Golf ou Porsche 911, avec un style qui évolue par petites touches. La silhouette est similaire et donne toujours une belle impression de robustesse, avec les ailes gonflées et le capot haut perché. Parmi les changements tout de même visibles : l’ensemble phares/calandre est un peu affiné, les feux adoptent une forme de carré aux coins arrondis et la ceinture de caisse est relevée. Le Duster a beau être low-cost, il soigne les détails, avec par exemple des LED dans les optiques avant. Les versions haut de gamme reçoivent des jantes de 17 pouces.
Le meilleur est à l’intérieur
Le constat est très différent à bord. Les designers sont partis d’une feuille blanche. Et c’est assez impressionnant car en matière de présentation, le Duster fait un énorme bond en avant. On oublie le côté rustique de la précédente génération, place à une planche de bord moderne. Les aérateurs ronds ont un petit côté sportif, les commandes de la climatisation automatique sont soignées, l’écran est un peu mieux placé (celui de 7 pouces visible sur les images sera par la suite remplacé par un écran de 8 pouces à l’habillage plus chic). L’instrumentation accueille un affichage digital de meilleure facture, les contre-portes sont moins basiques, les sièges ont été redessinés pour se faire plus confortables… Bref, un réel mieux. Sans surprise, Dacia restant Dacia, les matériaux employés restent très simples. Le plastique de la partie supérieure a par exemple un aspect brillant.
Rien de neuf côté technique
Si Dacia a pu investir dans l’habitacle, c’est parce que la partie technique a été reconduite en l’état ! La dernière plate-forme modulaire de Renault étant encore onéreuse, le Duster reste sur une base issue de la Clio 2 ! Les moteurs sont en revanche au goût du jour, mais le SUV low-cost est encore modeste niveau puissance, avec des essences de 115 et 125 ch et des diesels de 90 et 110 ch. La transmission intégrale sera toujours proposée, tout comme la boîte double embrayage EDC.
L’équipement s’enrichit
Pour mettre au point le nouveau Duster, le Losange a une nouvelle fois écouté les désirs des clients. D’où les progrès à bord, réclamés par les acheteurs actuels, mais aussi l’arrivée de nouveaux équipements. Le constructeur reste fidèle à son principe : il améliore la dotation avec des éléments utiles, demandés… et déjà rentabilisés. Par exemple, le Duster reçoit enfin une carte mains libres, un équipement qui finalement existe depuis plus de 15 ans chez Renault (autrement dit, ça ne coûte plus grand chose de l’ajouter). Il gagne aussi l’allumage automatique des phares. Mieux, le Duster reçoit même quatre caméras qui permettent de surveiller tous les côtés de la voiture.
Le nouveau Duster sera lancé début 2018. On nous l’a promis : les prix n’augmenteront pas.