Peugeot explore les limites de la technologie hybride rechargeable avec sa 508 Peugeot Sport Engineered, seul modèle à connotation sportive dans sa gamme à l’heure actuelle. Nous avons pu la prendre en mains au Mans, haut lieu du sport automobile où Peugeot y a brillé…
Fiat a maintenant deux visages. Lorsque l’emblématique PDG du groupe FCA, Sergio Marchionne, a dévoilé la stratégie de ses différentes marques pour la période 2014/2018, il a expliqué que la maison mère aurait une gamme clairement divisée en deux.
Nom venu du passé
D’un côté, les produits sobres, fonctionnels, sans émotion particulière, dont Fiat est un spécialiste. Parmi ceux-ci, la Panda ou la nouvelle compacte Tipo. De l’autre, les autos « fun », avec l’incontournable famille 500… et (enfin) un produit plaisir qui n’est pas lié à la petite puce de la marque, un roadster !
Ce petit roadster est une version revue et corrigée du MX-5. La copie aura fort à faire face à l’originale !
Pour les plus jeunes, un tel véhicule peut sembler étonnant dans la ligne de produits Fiat. Mais la firme italienne n’en est pas à son premier spider ! Le dernier en date, la Barchetta, a pris sa retraite en 2005. Le plus célèbre reste… le 124 Spider, né dans les années 1960. Comme pour la 500, Fiat souhaite faire revivre une ancienne gloire.
Cousin du MX-5
Mais l’histoire de cette nouvelle version est assez rocambolesque. Au tout début du projet, cela devait être une Alfa Romeo ! La firme au trèfle s’était en effet alliée à Mazda pour proposer un dérivé du MX-5. Mais Sergio Marchionne a vite stoppé les manœuvres, expliquant qu’une Alfa devait être 100 % transalpine et produite en Italie. On a alors dit qu’Abarth allait récupérer seul l’auto… et c’est finalement Fiat qui le commercialisera en premier.
Mazda est toujours de la partie. Ce 124 Spider n’est d’ailleurs rien de plus qu’une MX-5 recarrossée. Toute la face avant a été revue. Par rapport au Japonais, elle est visuellement allongée. Comme la 500 n’est jamais loin, la 124 Spider adopte des optiques arrondies. Le bouclier intègre une double bouche, sans grande personnalité.
Habitacle 100 % japonais…
La partie arrière est aussi très différente de celle du MX-5. Si l’avant est plutôt rondouillard, la poupe se fait anguleuse, avec des feux rectangulaires. On a l’impression que les deux extrémités de l’auto ne vont pas ensemble ! De manière générale, ce 124 a un air plus costaud (qui a dit bouffi ?) que la MX-5.
A l’intérieur, découverte désagréable : rien n’a changé par rapport au roadster japonais. Fiat a juste apposé son logo sur le volant ! Alors, la planche de bord du MX-5 présente très bien, avec un agréable côté dépouillé, mais on voit mal comment Fiat peut nous vendre l’Italie à ce niveau ! En toute logique, la liste des équipements est identique.
… mais moteur italien
La base technique est également identique au MX-5. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, la 124 Spider profitera des qualités de la Japonaise, très légère. Mais le cœur qui bat sous le capot est inédit. Fiat n’a pas repris les blocs de la Mazda. Il a monté un moteur issu de sa banque d’organes, un 1.4 essence de 140 ch. Il sera couplé au choix à une boîte manuelle ou une boîte automatique, toutes deux à six rapports et reliées aux roues arrière.
On ne pourra en dire plus car… Fiat n’en dévoile pas davantage ! L’auto a été présentée à Los Angeles dans sa version américaine. La 124 Spider semble d’ailleurs imaginée en premier lieu pour les USA. Mais elle sera bien disponible chez nous dans le courant de l’été 2016. La version européenne devrait être révélée au Salon de Genève en mars.
Moi je la trouve magnifique (surtout sur la photo où on la voit en rouge). 🙂
Très bon article, et historique, enrichie avec de belles photos. Je me rappelle bien la Fiat 124 & Fiat 125, car mon père avait une Fiat 124, à l’époque, c’était la classe, rare ceux qui avait une voiture !
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Signe des temps, autrefois les Western made in USA remplissaient les grilles de programme des petits écrans européens, aujourd’hui c’est à leur attention que FCA produit ce roadster sauce wasabi… comme je l’ai écrit dans un autre post, je regrette qu’en reprenant l’appellation 124 spider, il n’aient su lui conserver quelques attraits caractéristiques, tels les bosselages sur le capot, sa croupe rebondie et la ligne du coffre arrière, le tableau de bord en bois avec les compteurs cerclés de métal, les aiguilles à queue de scorpion et les basculeurs à levier…
A trop vouloir dépoussiérer la belle endormie d’Aurélio Lampredi, toutes ses toiles d’araignées ont disparues; Mérite t’elle encore de s’appeler spider ?
Quand même… La forme échancrée du coffre, les feux rectangulaires, le rendu des phares avants vu de profil, le « rappel » du bosselage sur le capot. Vous voyez vraiment pas un lien avec la 124 spider originale ?
J’ai peut-être jeté mon venin un peu vite, effectivement il y a un air de famille avec la 124 Spider de il mio nonno dans sa face avant qui est plutôt réussie et agressive à souhait, mais pour le reste, j’ai plus de peine à en reconnaitre l’ADN, la famiglia a du bien s’agrandir depuis…
Pardonnez moi si je suis un peu nostalgique dans ma première approche, mais c’est qu’il y a un demi-siècle, la petite soeur de la Dino partageait quelques uns de ses gênes mécaniques avec les productions de Modène et était le fruit du pur stylisme turinois badgé Pininfarina, excusez du peu… Cela se retrouve un peu moins dans cet ippon seoi nage.
Ritzureï !