En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Ce patronyme ne vous dit rien ? Normal, il est inédit. Mais la voiture est en grande partie connue car nous sommes « simplement » en présence d’une FF restylée ! Cette nouvelle appellation n’est pas des plus simples et des plus inspirées… mais avec la firme au cheval cabré, nous commençons à être habitués. Heureusement, ce n’est pas le plus important pour une Ferrari.
Gros restylage
Parmi les points qui méritent plus d’intérêt, il y a évidemment le look. Ferrari a osé toucher au dessin de son break de chasse, l’un de ses modèles les plus réussis. Et il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère puisque de nombreux éléments de carrosserie ont été modifiés, y compris les portes.
Venir à Genève sans nouveauté ? Impensable pour Ferrari. En 2016, sa vedette est cette ex-FF restylée.
La face avant hérite d’une nouvelle bouche, plus large et mieux intégrée. Pour ne pas avoir un bouclier trop lourd visuellement, les entrées d’air dans les coins ont été supprimées. Au niveau des ailes prennent place de nouvelles ouïes. L’oeil se dirige ensuite vers la partie arrière où il sera aisé de faire la distinction entre FF et GTC4 : les feux circulaires de la première ont été remplacés par des doubles optiques rondes. Légèrement abritées par un pli de carrosserie, elles font penser à la 456.
Habitacle modernisé
La planche de bord a également été profondément remodelée. Et une Ferrari n’avait rarement eu une apparence aussi « moderne » à l’intérieur. Une impression que l’on doit à la présence d’un nouvel écran tactile HD de 10,25 pouces, dont l’aspect évoque une tablette.
Les aérateurs et commandes de climatisation ont été redessinés, tout comme la console entre le conducteur et passager. Comme sur la 488, des boutons sont ainsi positionnés sur une arche. Le pilote a face à lui un nouveau volant, plus compact, qui intègre toujours une foule de commandes. Longue de 4,92 mètres, la GTC4 est une quatre places.
30 ch de plus
Sous l’immense capot avant, pas de révolution. Les puristes seront contents de voir que ce modèle n’est pas converti au turbo. Le V12 6.3 litres est toujours de la partie. Mais, vous vous en doutiez, les ingénieurs de la marque transalpine lui ont ajouté une poignée de chevaux. La puissance passe de 660 à 690 ch. Le couple grimpe légèrement, de 683 à 697 Nm à 5.750 tr/min. 80 % sont disponibles dès 1.750 tr/min.
La vitesse de pointe est annoncée à 335 km/h et le 0 à 100 km/h est réalisé en 3,4 secondes. Comme son nom le laisse supposer, en plus d’être une quatre places, la GTC4 Lusso est une quatre roues motrices, un cas unique dans la gamme Ferrari. Par rapport à la FF, la GTC4 gagne des roues arrière directrices pour encore plus de stabilité, d’agilité… et de facilité.
Car c’est une marque de fabrique de Ferrari : aussi puissantes sont ses voitures, elles restent à la portée de tous… du moins niveau pilotage car côté finances, si le prix n’est pas connu, il y a fort à parier qu’il augmentera pour flirter avec la barre des 270.000 €.
Mon Dieu, que c’est beau une Ferrari !!!
Et ouf, il y a toujours ce fameux V12 au son si cristallin.
Pour cette fois, on échappe aux turbos, mais pour combien de temps ???
Alors, profitons…!!!
#ferrari #scuderiaferrari
Eh oui nous avons toujours droit à un V12 respirant sans assistance, je pense que ce sera malheureusement la dernière fois ! A moins que la génération suivante soit hybride et atmo, comme la LaFerrari…