En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Pour créer du buzz, il faut faire quelque chose d’osé à un moment où personne ne s’y attend. C’est un peu ce qu’a fait Aston Martin en dévoilant la Vulcan, une voiture de course non homologuée pour la route et limitée à seulement 24 exemplaires. Certes, la marque dispose d’un beau palmarès en compétition (courses d’endurance notamment), mais on est plus habitué à voir les ailes de Gaydon trôner sur une GT performante que sur une pure pistarde.
Racée et inédite
Aston Martin marcherait-il dans les pas de Ferrari et McLaren ? Il y a fort à parier que devant le succès du programme Corse Clienti du cheval cabré, le constructeur anglais a décidé de tenter sa chance. Toutefois, à la différence des deux maques précédemment citées, Aston Martin a fait le choix d’un modèle inédit là ou Ferrari et McLaren ont créés des évolutions de modèles déjà existants dans leurs gammes respectives. D’aucuns diront que la Vulcan ressemble vaguement à la One-77, mais hormis la silhouette générale avec ce capot interminable, il est difficile de trouver un vrai lien de parenté entre la supercar et la pistarde.
Que dire de la bête ? Intimidante, aérodynamiquement au top (on s’en doute), parée d’une robe entièrement en carbone, dotée de jantes forgées ultralégères, customisable à souhait en termes de couleur de carrosserie et d’habillage intérieur… Il est difficile de décrire pareil monstre tant on pourrait s’attarder sur tous les détails. Aussi, plutôt que de vous dire qu’elle est fantastique, magnifique ou que sais-je encore, j’en invoque au droit, en tant que rédacteur, à me cacher derrière la maxime de Confucius : « une image vaut mille mots ». Et comme à Abcmoteur nous sommes bons joueurs, on vous en donne plusieurs des images !
Technologie de pointe et formation préalable
Sous le capot, point de système hybride ultrasophistiqué : c’est un V12 de 7.0 qui se charge de donner vie à la Vulcan. Aucun chiffre précis n’est avancé, néanmoins Aston Martin nous communique un croustillant « plus de 800 chevaux ». C’est Brembo qui s’occupe du freinage (380 mm devant et 360 mm derrière) et le châssis monocoque bénéficie quant à lui de l’expertise de Multimatic, partenaire de la marque en compétition. Le châssis se dote également d’une suspension réglable dans tous les sens, d’un différentiel à glissement limité et d’un arbre de transmission en magnésium. La boîte de vitesses est séquentielle, à six rapports.
Avant de pouvoir piloter leur Vulcan, les très fortunés propriétaires (aussi bien en termes de chance que pécuniairement parlant) devront passer par toute une série de cours. Simulateur, circuit avec des Vanquish puis One-77 puis Vantage GT4, tout est prévu pour qu’ils acquièrent un niveau suffisant pour maîtriser leur nouveau jouet. Ils pourront en outre bénéficier des conseils de Darren Turner, pilote Aston Martin victorieux au Mans en catégorie GT1.
En attendant qu’Aston Martin dévoile plus de détails techniques sur la Vulcan, ce qui devrait arrive plus tard dans l’année, vous pourrez admirer la supercar de course au salon de Genève.
Quand un journaliste compétent écrit, ça donne cet article. De plus il semblerait qu’il soit jeune. Bravo merci, impressionnant.
Absolument superbe et cette couleur scarabée lui donne un air “méchant”
Attendons de voir si le ramage vaut le plumage en la confrontant à ses concurrentes sur piste… à suivre…