En roulant en Suède pour l’essai de la Skoda Octavia Combi, j’ai été surpris par le nombre de breaks que l’on croise sur les routes. Le parc automobile suédois ne ressemble pas au parc français. En effet, on retrouve beaucoup moins de SUV dans le pays scandinave alors…
Nous avons été témoins ces dernières semaines d’une rumeur selon laquelle l’Algérie pourrait entrer dans le capital du constructeur automobile Peugeot, après qu’un article sur latribune.fr ait été publié. Celui-ci affirmant que l’envoyé spécial pour les relations économiques entre la France et l’Algérie, Jean-Pierre Raffarin avait abordé le sujet durant sa visite à Alger. Jean-Pierre Raffarin ayant rapidement démenti cette information sur Twitter :
Info ou intox, là n’est pas la question. Comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu.
Alors pourquoi parle-t-on aujourd’hui d’une entrée des investisseurs algériens dans le capital de PSA ? Comment l’Algérie pourrait aider (sauver ?) PSA ?
Le constructeur français Peugeot est frappé de plein fouet par la crise. Il s’est affaibli financièrement en perdant 200 millions d’euros entre 2011 et 2012. Et il espère réduire les pertes encaissées sur le marché français.
L’Algérie qui a vu son marché automobile augmenter de 46% l’année dernière, attire déjà les convoitises des concurrents. Renault ayant déjà signé un accord d’ouverture d’usine dans le pays.
Avec un accès direct au marché automobile Algérien, PSA pourrait donc profiter de son dynamisme pour parfaire et poursuivre sa stratégie de montée en gamme et de se développer à l’international.
Le problème n’est pas tant dans le marché de la consommation française qui est morose. Il n’est pas non plus dans le manque d’expertise des ingénieurs français. Ni même dans les pertes accumulées. Le problème est autre part. Par contre, il est définitif pour l’industrie classique française. On baisse le rideau !…
Oh je ne serai pas aussi pessimiste, on a vu dans l’histoire automobile que les gagnants pouvaient vite devenir des perdants et vice versa.
La présentation de l’hybride à air comprimé est prometteuse par exemple.
… tandis que d’autres pays voient leur demande s’envoler. Plus que jamais, les marques françaises doivent devenir moins dépendantes de leur marché national.
Oui, aussi.
Vu la morosité du marché automobile français, les constructeurs français ont tout intérêt à se tourner vers des pays émergents comme l’Algérie où le pouvoir d’achat augmente.
Tout à fait, et ce sont des marchés où les parts de marché sont encore “faciles” à prendre en comparaison avec la France ou d’autres pays développés.
Ah oui, 200 millions/mois c’est autre chose, je vais dire à Dimitri d’apporter la correction.
Ca ne serait pas étonnant que ce soit dans le but de presser Renault qui tardait à signer, rien n’est fait au hasard…
Et je te rejoins sur le fait que les spéculations vont vite en ce moment du côté des journalistes !