C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Depuis 2009, Continental rassemble tous les ans des blogueurs et journalistes spécialisés dans l’automobile pour essayer leur gamme de pneus lors d’une journée. Pour 2013, les Conti Safety Days ont été organisés au circuit du Céram (centre d’essais et de recherche automobile) localisé à Mortefontaine dans l’Oise (60).
Pendant cet événement, la manufacturier allemand nous a proposé quatre ateliers afin de prendre en main les différents pneumatiques chaussés sur plusieurs modèle distincts.
Franchissements haut la main
Première étape : le 4×4 ! Pour cela, nous avons emprunté des pistes à forte dénivelée avec deux SUV et deux vrais tout-terrain.
Avec ses quatre roues motrices et cette monte standard qui n’est pas destinée à la pratique du 4×4, le Hyundai passe les divers obstacles avec relativement de facilité
Le piège est de laisser progressivement tourner le volant vers la droite, il faut bien veiller à garder le cap
Le paysage est magnifique, c’est un dépaysement total à 40 km de Paris avec des sensations au rendez-vous ! Jugez plutôt la pente ci-dessus…
Au tour du Hyundai Santa Fe d’être pris en main avec ses pneus prévus pour sortir des routes goudronnées : les ContiCrossContact LX Sport
L’accroche se révèle encore meilleure et le confort à bord du coréen est royal malgré les chemins défoncés
Place maintenant aux tout-terrain purs et durs du rallye Aicha des Gazelles qui ont parcouru le désert marocain.
La boîte de vitesse est très courte, la démultiplication de la direction très importante et le débattement des suspensions conséquent !
Quelques images pour voir le D-Max à l’œuvre…
Aucun obstacle ne résiste à ces 4×4 qui se tordent dans tous les sens pour absorber les irrégularités
La descente… Il est toujours important d’évoluer au pas et tout se passe sans problème avec le D-Max et ses pneus Continental de hors-piste
Sympathique expérience pour ma part, je ne pensais pas en faire autant pour ma première expérience off-road !
Que peut-on donc retenir de ce roulage « forestier » ? Alors qu’avec une voiture citadine classique on s’embourbe facilement dans la boue, ici avec des SUV de série dont l’un est équipé d’une monte classique on a pu passer des passages réellement difficiles, la transmission intégrale aidant bien. S’il faut retenir une chose : c’est que bien des obstacles peuvent être surmontés, mais à condition de rouler à faible allure et de ne pas s’impatienter. Accélérer le rythme, c’est prendre le risque d’abîmer le véhicule.
Roulages sur le circuit du Céram
Après l’off-road, il s’agit ici de tester sur le circuit routier les réactions des gommes (ContiPremiumContact 5, ContiEcoContact 5 et ContiSportContact 5) sur trois autos : la Caterham R300, la Volvo C30 électrique et la V60 hybride plug-in.
La Caterham R300 Superlight pesant aux alentours des 600 kg est propulsée par un quatre-cylindres 2,0 l 175 ch
Les roues de 17 pouces sont équipées de pneus Continental ContiPremiumContact 5 décrits comme « le meilleur équilibre entre Performance, Sécurité, Economie et Confort ». Un choix surprenant pour ce modèle sportif qui aurait pu recevoir des ContiSportContact 5 au tempérament plus adéquat
Nous voici sur le départ pour arsouiller sur le tracé routier du Céram avec Arnaud Sarrazin qui ouvre la marche avec une Megane III RS
Piloter une Caterham est hors norme, le gabarit de la voiture, sa légèreté et les vocalises de son échappement rendent chaque tour de roue jouissif. Ce sont de vrais petits jouets très réactifs qu’il faut tout de même manier avec prudence, car aucune aide électronique – pas même l’ABS ! – ne viendra à votre secours. Une façon de conduire sans aller au-delà de ses capacités et de tester les ContiPremiumContact 5 qui n’ont pas été pris en défaut malgré la piste humide et la transmission aux roues arrière (propulsion).
Pas encore commercialisée, la Volvo C30 électrique (89 kW, 164 km d’autonomie et 125 km/h en Vmax) était de la partie !
Lors de l’essai, la C30 électrique s’est montrée très silencieuse. Les ContiEcoContact 5 ont été travaillés pour émettre le moins de bruits de roulement possible et c’est réussi. Toutefois, le point faible est l’accroche qui semble moins forte que sur les autres modèles essayés précédemment.
Elle est chaussée de pneus sportifs, les ContiSportContact 5 ont pour mission de transmettre au sol les 215 ch du moteur cinq-cylindres diesel de 2,4 l et les 65 ch du moteur électrique. Le couple est de 640 Nm !
L’intérieur est bien fini et confortable. Seul les dizaines de boutons de la console centrale dénotent
Au terme de l’essai du V60 hybride plug-in, on est très satisfait des qualité de la monte pneumatique. Les ContiSportContact 5 assurent une bonne accroche et les vives relances de la Volvo s’effectuent sans problème. Seul son poids (1,9 tonne) l’handicape.
Exercices de freinage
Impossible de passer à côté de cet atelier. C’est l’occasion de tester le comportement sur le mouillé, lors d’un évitement et nos réflexes. Nous utilisons une Renault Clio 4 RS montée en Continental ContiSportContact 5.
Le freinographe pour se rendre compte de la puissance du freinage. Plus la courbe est élevée, plus le freinage est fort
Premier exercice de freinage : freiner sur du marbre qui correspond à quelques choses près à l’adhérence offerte par une route verglacée
On effectuera également un slalom pour vérifier l’efficacité de la technologie « Black Chili » permettant d’offrir du grip même lorsque le pneu est froid ou très chaud.
Voici ci-dessous la vidéo du freinage sur sec. Le conducteur s’élançait à 80 km/h et un signal lumineux indiquait au dernier moment la direction à prendre.
La bonne pression
Deux pneus identiques gonflés avec deux pressions différentes donnent des résultats qui ne se ressemblent pas en matière de comportement. Explications
205 correspond à la largeur, 55 au rapport en pourcentage par rapport à la largeur et 17 à la taille de la jante. « V » correspond à la vitesse et « XL » à la charge
Après avoir discuté de l’importance de la bonne pression d’un pneu, nous prenons le volant d’une BMW Série 1 F20 équipée de ContiSportContact 5. Enlevons 0,5 bar de moins et même si visuellement rien de transparaît, la trajectoire de la voiture n’est plus la même
Avec des pneus correctement gonflés, il est possible de faire un cercle sans apporter de correction au volant une fois celui-ci bien positionné
La température est à prendre en compte lorsque l’on gonfle sa voiture. En effet, la pression constructeur est donnée pour 18 degrés et même avant d’avoir roulé, on est rarement à cette température. Plus il fait froid et plus la pression va baisser, plus il fait chaud et plus la pression va augmenter
Il faut retenir que la pression doit être faite tous les 15 jours si possible et à l’ombre, dans son garage avant de partir.
Plein gaz !
Afin de faire le plein de sensations avant de repartir, deux baptêmes nous sont proposés. L’un a lieu à bord de la Renault Megane 3 RS sur l’anneau de vitesse et le second dans les Caterham sur le tracé routier.
Nous avons atteint un peu plus de 230 km/h sur l’anneau et à ce moment-là on se sent comme écrasé dans la voiture, il est par exemple difficile de lever les bras :
A cette vitesse, la Megane RS fait un bruit d’avion avec son moteur 2,0 l turbo :
Le baptême en Caterham R300 s’est passé sous la pluie et ce fut l’occasion de belles glissades !…
Sur les lieux une Lamera était présente. La Lamera Cup est une course d’endurance créée depuis 2011 avec des coûts maitrisés. Cela passe notamment par l’utilisation d’un seul train de pneus de série (des Continental SP5) en l’espace de 24 heures.
D’une puissance de 280 à 350 ch tirée du 5-cylindres de la Ford Focus RS 500 pour 900 kg, la Lamera est une propulsion pilotée à l’aide d’une boîte séquentielle à 6 rapports
Pour finir, voici le résumé de cette journée particulièrement instructive et enrichissante en vidéo par Continental, merci à eux !