C’est sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’Audi nous a invités pour célébrer les 90 ans de la marque. Mais l’anniversaire de la réunion des 4 anneaux fut aussi le prétexte pour rappeler à tous, notamment aux trois du fond qui auraient oublié, qu’Audi rime avec…
Chez Ferrari, la 296 GTB marque un tournant en étant une berlinette mais motorisée par un V6 biturbo qui est en plus hybride. La marque rentre peu à peu dans une nouvelle ère, celle de l’hybridation mais n’en oublie pas pour autant le plaisir comme le démontre cette nouvelle 296 GTS.
Sèche-cheveux de 830 chevaux
Il n’y a pas de grand chamboulement sur cette version GTS de la 296. Mis à part le toit qui se divise en deux sections avant d’être rangé en 14 secondes, elle est une 296 comme nous la connaissons. Par la soustraction du toit, cette Ferrari gagne une nouvelle vitre arrière qui est rétractable, elle permet de gérer les remous présents dans l’habitacle. À en regarder le profil, cette 296 adopte davantage le dessin d’un targa. Elle se rapproche de ses ancêtres, l’appellation GTS y fait d’ailleurs référence à ce Ferrari gardant une arche lorsqu’elles sont découvertes. La dernière berlinette à disposer de cette structure était la F355 qui proposait aussi une version spider.
Le dessin et la mécanique de cette Ferrari restent les mêmes, le V6 biturbo 2,9 litres développe toujours 663 chevaux, épaulé par l’hybridation de 167 chevaux. Elle revendique au total 830 chevaux et 740 nm. C’est plus que l’autre GTS de la gamme, la 812 mais qui a une mécanique plus « pure » avec son V12 atmo-féerique.
Prise de poids ?
Lorsque l’on enlève le toit d’une voiture, le poids augmente. À première vue, ça paraît paradoxal mais c’est tout à fait logique lorsqu’on sait qu’il faut grandement renforcer le châssis pour ne pas se retrouver avec une voiture en mousse. Cependant, Ferrari a réussi a contenir cette prise de poids a seulement 70kg pour atteindre un poids total de 1 540kg. Ce qui est relativement léger pour un cabriolet hybride, deux mots qui sont habituellement associés à des voitures bien plus lourdes.
Ce poids la pénalise de manière infinitésimale puisque le 0 à 200km/h s’effectue en 7,6 secondes, soit 3 dixièmes de plus que le coupé. Le 0 à 100km/h lui reste inchangé pour être expédié en 2,9 secondes. Sur piste également, cette prise de poids est négligeable puisque sur la piste de Fiorano le temps de 1’21 soit seulement 8 dixièmes de perdu.
Pourquoi préférer le coupé à ce cabriolet, d’autant plus qu’il sait lui aussi rouler 25km en électrique grâce à la batterie de 7,45kWh ? La seule raison valable pourrait être le prix, mais comme dit un vieux dicton « quand on aime, on ne compte pas ».