Alpine a réaffirmé ce matin son engagement pour lancer la commercialisation de la « Berlinette du 21e siècle », pour 2016 et comme cela était initialement prévu. Une information confirmée par l’engagement de la marque sur les circuits en 2014.
Les puristes seront ravis, Alpine a indiqué ce matin par voie de communiqué de Presse, que la commercialisation de la légendaire « Berlinette » se fera bien en 2016 ! Dans le même temps, Renault a racheté la totalité des parts que son partenaire Caterham détenait dans Alpine, et va poursuivre seul la conception de la voiture.
La « Société des automobiles Alpine Caterham », créée en novembre 2012 suite à la joint-venture entre les fabricants français et britannique, devient par conséquent « Société des automobiles Alpine ».
Chacun des 2 constructeurs développera de son côté sa propre sportive. De son côté la marque au losange sera bien présente sur les circuits, avec l’engagement cette année en « European Le Mans Series » et aux « 24 Heures du Mans ».
Alpine a été créée en 1955 par Jean Rédélé, une marque devenue une légende, un mythe !
Renault avait pu constater en 2012, à l’annonce du retour de la marque, l’incroyable enthousiasme que les passionnés avaient manifesté, allant même jusqu’à s’engager sur des commandes ! Le rêve devenait alors réalité, il prendra forme dans 2 ans maintenant.
Pour la fabrication, c’est l’usine de Dieppe qui produira la future sportive, qui devrait développer 280 chevaux, pour un poids n’excédant pas les 1 100 kg. Le montage et l’assemblage châssis-carrosserie se fera sous la houlette de Bernard Ollivier, qui a déclaré : « Avec un design extérieur figé à 90 % et un design intérieur qui sera finalisé avant l’été, l’enthousiasme des équipes ne fait qu’augmenter autour de la future Alpine de série dont style, plaisir et âme sportive seront les maitres mots. »
La date de sortie de la nouvelle Alpine n’est pas encore demain (2016), mais elle se rapproche. Des chanceux ont quand même pu l’admirer en maquette et la Française ne semblerait pas laisser de marbre.
Le design de la future sportive de Renault déjà finalisé
En effet, d’après les dires rapportés par le site Internet La Tribune, ceux qui ont pu contempler celle qui se doit être la successeur de la célèbre berlinette et ressusciter la marque Alpine ont été enthousiasmés.
L’Alpine A110 suivie du concept-car A110-50
L’un de ces privilégiés explique qu’elle « combine un avant inspiré de la célèbre berlinette [NDLR : l’A110] et un arrière d’Aston Martin [NDLR : la DBS ?] ». Plutôt pas mal comme sources d’inspiration !
Un rapport poids/puissance pas si favorable ?
Un des autres sujets, non moins important, à propos de cette sportive concerne la fiche technique. D’après les derniers bruits de couloir, elle afficherait un poids compris entre 1 200 et 1 300 kg pour un moteur développant de 200 à 250 chevaux très probablement issus d’un quatre-cylindres turbo.
Avec un tel rapport poids/puissance, la future Alpine serait bien plus lourde que son ancêtre tout en aillant du mal à offrir des performances similaire à une Alfa Romeo 4C (voir notre essai) vendue à un prix similaire.
A découvrir dès la mi-2015
Parlons-en du prix ! Selon les infos qui circulent, la bombinette tricolore s’échangerait contre moins de 55 000 €, ce qui la place en concurrence directe avec l’Italienne citée plus haut qui pour le coup pèse 900 kg pour 240 ch… soit un rapport poids/puissance bien plus favorable !
Pour en savoir plus, il faudra encore patienter quelques temps avant l’apparition des premières photos volées et d’un prototype à la mi-2015 selon Bernad Ollivier, directeur d’Alpine. Sa commercialisation étant prévue pour 2016.
Beaucoup de rumeurs existe sur le modèle qui amorcera le retour des Alpine de série qui sera commercialisé en 2016. Lors des WSR 2013, Abcmoteur a rencontré Bernard Ollivier qui est le directeur d’Alpine.
C’est donc l’occasion de poser quelques questions avec les blogueurs sur place afin d’essayer d’en savoir plus sur cette voiture tant attendue ! Et dans cette interview (voir ci-dessous), Bernard Ollivier nous affirme que ce sera la « berlinette du XXième siècle ». Ce ne sera « pas une copie » de l’A110, elle sera « pas rétro, mais moderne et dans son siècle ». Elle conserve de toutes façons les gène Alpine qui sont « l’agilité et la légèreté ».
La vidéo a une bande audio un peu faible, n’hésitez pas à augmenter le volume de vos haut-parleurs :
Il y a donc une place vide depuis le dernier exemplaire Alpine qui est sorti de l’usine de Dieppe en 1995 que la concurrence n’a pas comblé. Vivement la suite !
Les World Series by Renault sont nés en 2005 de la fusion entre les championnats World Series by Nissan et Formula Renault V6. Abrégée WSR, cette course automobile disputée en Europe regroupe des Formule 3,5 l, des Formule 2,0 l, des Megane Trophy V6 et des Clio 4 Cup. Pour cette édition 2013, Renault a donné rendez-vous à Abcmoteur !
L’entrée du Castellet, les passionnés du losange sont venus nombreux et pour certains d’entre eux avec leurs petits bijoux… A gauche une Clio 1 16S et à droite une Renault 5 maxi turbo
Rencontre avec le « boss » Alpine : Bernard Ollivier
Nous sommes donc arrivés au Paul Ricard le dimanche matin. La veille, la toute jeune équipe Alpine a remporté la titre des European Le Mans Series !
Quel retour ! La dernière victoire remontait à 1978, soit 35 ans en arrière !
Bernard Ollivier qui est à la tête d’Alpine est un passionné de 61 ans qui a répondu avec plaisir à nos questions
Ensuite nous avons pu voir les différents show sur place avec des ruptures des Infiniti RedBull (aïe les oreilles !!), des glissades signées Jean Ragnotti sur le Ricard, discuter avec l’écurie Lotus, se rendre dans différents paddocks et visiter le musée Renault (R5 maxi turbo, Clio Williams, première Renault, …).
Il y avait aussi les départs des Formule 2,0 et 3,5 l, comme en F1 !
Pour ces pilotes de Formula 3.5, la Formule 1 se rapproche et le départ sur la grille y ressemble fortement !
Derniers conseils au pilote suisse N. Müller avant le départ pour 45 min de course
Les pitgirls Renault !
Renault nous a aussi invité dans les « coulisses » de la course :
Chaque partie de la piste est filmée et retransmise sur cette série d’écrans. C’était un moment très instructif que de voir l’envers du décor d’une course automobile
Une superbe journée pour cette première au WSR ! On vous conseille d’y passer au moins une fois, l’événement vaut et le détour et en plus de cela l’entrée est gratuite !
Il est désormais impossible de passer à côté du développement de la future Alpine. Alors que des rumeurs font état d’un prix plus élevé que sa jumelle chez Caterham, voici que la sportive se fait surprendre avec la carrosserie d’une Lotus Exige ! Explications.
Premier indice qui a frappé l’œil des photographes espions : la plaque française (en « W » – appartenant donc à un garage) portée par cette Lotus Exige sur le Ring
Autre détail intéressant pour cette Lotus assez particulière : il ne s’agit pas de la dernière génération de l’Anglaise, mais de l’avant-dernière. De plus, son aileron (indissociable à ce modèle) n’est pas présent…
Sous cet angle, tout pense à supposer qu’il s’agit du mulet de test pour la prochaine Alpine, car les voies sont élargies pour laisser place à de plus grosses roues. Cela expliquerait donc l’absence d’aileron pour coller à l’esprit de la berlinette A110 d’antan
Par ailleurs, les paparazzis indiquent avoir décelé des équipements Renault Sport et des suspensions de marque Ohlins…
Il s’agit-là encore que de maigres informations accompagnées de suppositions encore peu sûres, mais devant le retour de ce mythe qu’est Alpine, il est bien difficile de ne pas élucubrer sur le sujet !…
Depuis que Renault a annoncé officiellement le retour d’Alpine, les rumeurs vont bon train au sujet de ce futur modèle. Si ses performances sont bien entendu le sujet de toutes les attentions, son prix de vente intéresse également beaucoup.
Voici ci-dessus ce à quoi devrait ressembler la prochaine Caterham cousine avec le modèle marquant le retour d’Alpine
La politique tarifaire de la marque mythique devra être bien réfléchie, car son auto partagera 70 % de pièces communes avec un modèle de chez Caterham. Alors que le Français ajoutera un minimum d’équipements et de confort, le constructeur britannique utilisera la même recette qu’à son habitude : « light is right ». Sa sportive sera spartiate et donc complètement dépourvue de toute aide électronique ou tout élément pouvant alourdir l’ensemble comme la climatisation.
Du côté des motorisations des deux bolides à venir, le losange serait toujours en attente du bon moteur. Peut-être ce sera celui de la Megane III RS Trophy (4-cylindres 2,0 l 265 ch) ou encore le bloc AMG de Mercedes découvert sur la Classe A (4-cylindres 2,0 l 360 ch) ? Pour Caterham, ce devrait un moteur en provenance de chez Ford proposant une palette de motorisations allant de 182 à presque 300 ch avec la gamme EcoBoost.
Tout cela donnerait selon le site anglais AutoCar un prix de 40 000 € pour la Caterham et de 58 000 € pour l’Alpine, soit une différence de 45 % tout de même ! La voiture issue de Renault se mettrait en concurrence avec l’Alfa Romeo 4C.
Alpine est de retour ! Pour le 90ème anniversaire des 24 Heures du Mans, Alpine a décidé d’engager une voiture 50 ans après sa première participation au Mans et 35 ans après sa dernière participation qui s’était soldée par la victoire de l’Alpine Renault A442 pilotée par Jean Pierre Jaussaud et Didier Pironi.
Alpine a décidé d’engager sa voiture dans la catégorie reine des 24 Heures du Mans, celle des prototypes avec pour but d’augmenter sa notoriété dans le monde et notamment dans l’Est où la Chine reste un marché à fort potentiel. Pour cette participation, l’équipe s’est associée à Signatech.
Pour cette édition 2013, Alpine a confié le volant au trio de pilotes Nelson Panticiati, Tristan Gommendy et Pierre Ragues qui seront l’un des 56 équipages engagés.
Pour son retour à la compétition, l’objectif d’Alpine est de faire un podium dans sa catégorie LMP2.
J’ai eu la chance d’être invité par Renault pour assister le samedi aux 24 Heures du Mans. Un grand merci à la marque au losange pour cette journée inoubliable.
Voici le résumé de cette journée
Départ 6 h 50 de Boulogne Billancourt : Nous prenons place dans les navettes mises à disposition par Renault, direction Le Mans pour environ 2 heures de route.
Arrivée à 9 h 00 à l’accueil Alpine : Nous recevons un sac Alpine avec tout l’équipement nécessaire pour pouvoir supporter Alpine pendant les 24 heures du Mans 2013 : carte VIP, drapeau, poster, carte postale, boule quiès, pins et bien sûr, notre invitation pour pouvoir rentrer sur le circuit des 24 heures du Mans.
Conférence de presse Alpine à 10 h 00 avec Carlos Tavares (COO Renault), Bernard Ollivier (Directeur Alpine), Jean Pierre Jaussaud (Vainqueur des 24h du Mans avec Alpine en 1978), Gérard Larousse (pilote et directeur Renault Sport et F1 dans les années 70-80) : De nombreux journalistes étaient présents à cette conférence de presse notamment Jean Louis Moncet et Gaël Robic.
L’objectif du groupe Renault est d’avoir 4 marques complètement distinctes pour toucher un maximum de clients :
L’Alpine en lutte dans sa catégorie avec l’Oreca Nissan
17 h : Visite du stand Alpine au plus près de la course. Un responsable de l’équipe nous a indiqué que l’Alpine est dotée d’un moteur V8 Nissan de 500 cv avec une boite séquentielle de 6 vitesses. Le poids de la voiture à vide (sans les pleins et le pilote) atteint les 900kgs. Dans les Hunaudières (une portion de circuit très rapide), la voiture atteint les 330 km/h. Compte tenu de la durée de vie des pneus, ceux-ci sont changés tous les 4 relais (soit 48 tours).
21 h : Nous prenons place dans l’Hospitality Club pour le diner.
23 h : Nouvelle visite du stand Alpine. Par chance, un arrêt intervient lors de notre présence. J’ai pu remarquer que tout était calculé pour éviter de perdre du temps pendant l’arrêt au stand. Chaque membre de l’équipe a un rôle différent et sait précisément ce qu’il doit faire.
L’Alpine pendant la course
Après une 8ème place aux essais dans la catégorie LMP2, l’équipe Alpine-Signatech fonde de grands espoirs pour cette course.
Un très bon départ de l’Alpine lui permet de se retrouver à la 3ème place de sa catégorie. Malheureusement, une crevaison, une sortie de piste et le changement de pièces mécaniques contraint l’Alpine à plusieurs arrêts.
L’Alpine se retrouve ainsi dans les profondeurs du classement général à la 51ème place.
Après une véritable lutte, Alpine opère une belle remontée et termine à la 15ème position au général et 9ème dans la catégorie LMP2. L’objectif n’est pas atteint mais l’essentiel est là, la voiture a franchi la ligne d’arrivée.
L’Equipe Signatech Alpine a été récompensé pour son efficacité en remportant le 38ème prix ESCRA (Ecole Supérieure du Commerce des Réseaux de l’Automobile) qui récompense la meilleure assistance technique pendant les 24 Heures du Mans 2013.
C’est un très beau prix pour une équipe qui revient en endurance cette année.
Qui y croyait encore ? La marque Alpine disparu depuis 1995 avec l’A610 n’avait plus montré signe de vie, alors même que Renault dévoilait un concept – l’A110-50 – à Monaco cet été.
Avec la renaissance de ce symbole, Carlos Tavares, numéro deux chez Renault, assure que l’auto « sera l’essence même d’Alpine, capable d’enflammer de nouveau les passions »
C’est finalement ce matin que Carlos Ghosn (à la tête du groupe Renault-Nissan) et Tony Fernandez (patron de Caterham) ont annoncé la renaissance d’Alpine ! Tant d’attente… pour cette conférence que les passionnés n’ont pas manqué !
Avec cette conférence de presse à Boulogne officialisant le retour d’Alpine, Renault ne compte pas grossir son chiffre d’affaire, mais surtout frapper un grand coup en terme d’image. Des retombées signifiantes pour le losange sont espérées
Les deux dirigeants n’ont malheureusement livré que de très maigres détails sur la future sportive. On sait cependant que son lieu de production était et sera l’usine de Dieppe en Normandie. C’est donc la co-entreprise « Automobiles Alpine Caterham » (qui verra le jour en janvier 2013 avec 50 % pour Renault et 50 % pour Caterham) qui produira les voitures au rythme de « plusieurs milliers par an ». De plus, les suppositions lui donnent une puissance qui devrait s’établir aux alentours des 250 chevaux pour un poids total ne dépassant les 1 200 kilos afin de rester sous le seuil des 6 000 € du malus 2013. Pour ce qui est du prix de la future Alpine, il ne devrait pas excéder les 40 000 € afin de ne pas répéter l’erreur du dernier modèle vendu qui s’achetait pour… 66 000 € tout de même !
Une affaire à suivre avec beaucoup d’attention, et qui devrait voir le jour d’ici 2016 ou 2017 !
Séquence émotion ! L’Alpine Berlinette A110 c’est un pan de l’Histoire automobile à part entière, aucun passionné ne peut méconnaître ce modèle tant son parcours est légendaire en rallye. Développant jusqu’à 250 chevaux à l’aide d’un turbo, cette voiture mérite une remplaçante !
Le concept s'équipe tout de même d'un moteur Nissan V6 3,5 litres développant 400 ch !
Pour les cinquante ans de ce modèle apparu en 1962, Renault lui fait honneur avec un concept-car appelé A110-50 (basé sur la Dezir) qui ne lui ressemble pas vraiment si ce n’est la couleur. N’empêche que le rendu a le mérite d’être fort sympathique et de prouver que le losange n’a pas oublié sa sportive.
Rien ne vaut une confrontation de ces deux générations dans les Alpes avec le talentueux Jean Ragnotti derrière le volant… face à lui-même ! Vidéo en grand écran et volume monté au maximum de rigueur !
Depuis la disparition de l’Alpine dans les années 90 beaucoup de projets ont vu le jour. Seulement, rien ne se concrétise encore aujourd’hui. Mais qu’attend donc Renault ? Toujours étant qu’un dénommé David Cardoso a récemment publié son étude de l’Alpine coupé sport inspirée par l’A110, le concept-car Dezir (pour la partie arrière) et le concept Nepta pour la proue.
Cette Renault Alpine coupé sport imaginée par David Cardoso a une poupe particulièrement réussie...
Impossible de savoir si l’Alpine ressuscitera mais un modèle sportif devrait prochainement faire son apparition chez le constructeur au losange. A suivre de près !
Le sujet des mandataires automobiles revient régulièrement sur le devant de la scène. Cependant beaucoup de zones d’ombres persistent. C’est pour cela que j’ai posé quelques questions en tant que néophyte à Jonathan Luck. Nous nous sommes déjà rencontrés et il est…